Une rumeur courait à Sceptelinôst depuis quelques jours. Oh bien sûr, depuis le début de cette dernière, elle avait parcouru bien des terres, enjambée l'Océan vers d'autres horizons. L'on murmurait des paroles, des paroles fantastiques concernant des artefacts appartenant à une tribu indépendante de Chamans. Puisque ces derniers étaient nomades, il arrivait, parfois, que l'on vole leurs biens. La chose était cependant exceptionnelle puisque les Esprits veillaient. Qui pouvait échapper à l’œil vigilant de ces derniers ? Après tout, les morts n'avaient pas besoin de dormir. Si les voleurs réussissaient parfois à s'approcher, ils se faisaient bien vite attrapés, sur le fait ou quelques temps plus tard. Il n'était pas difficile de comprendre qu'outre cette surveillance accrue, il ne faisait pas bon d'être un bandit de grand chemin lorsque l'on savait les châtiments qui pouvaient être proposés à ceux à qui l'on mettait la main dessus. La plupart du temps, ils étaient sacrifiés en l'honneur des Ætheri, d'une façon plus ou moins douloureuse. Mais supporter la torture était une marque de force, un privilège qui rapprochait des divins.
Quoi qu'il en soit, le bruit qui courrait parlait d'un vol, un vol à plusieurs endroits et, à chaque fois, le même objet. Cette tribu, bien que minoritaire et non reconnue officiellement pour le moment, se servait d'un objet particulier, nécessaire à toutes les prières. Il s'agissait d'un vêtement, fait d'or et de pierres précieuses, que les hommes et les femmes jugés les plus vaillants depuis le dernier rituel portaient pour être célébrés et, à leur tour, célébrer les divinités qui leur avaient permis de se montrer forts et courageux et qui avaient guidé leur esprit pour que leur raisonnement soit prolifique à l'ensemble de la communauté. Cependant, durant une nuit sans lune, les objets sacrés avaient disparu, sans que nul Esprit ne donne l'alerte. Personne ne savait ce qui avait pu se passer mais, bientôt, les Morts se mirent à parler, révélant que les bandits avaient quitté la terre depuis un certain temps, en direction d'une île que l'on disait maudite par les Ætheri. La situation ne plut pas aux membres de la tribu. Si les Dieux eux-mêmes avaient jeté un maléfice sur l'endroit, alors peut-être serait-il préférable pour eux de ne point s'y rendre ? La discussion muta en débat, certains étant prêts à sacrifier leur vie pour retrouver leur bien car, après tout, sans ce dernier, il était impossible de prier de nouveau en groupe. Dans cette ère aux changements constants, c'était impensable de ne point soutenir les divin alors que c'était maintenant qu'ils en avaient le plus besoin. « Des pirates... » fit enfin l'un des Chamans. Son explication continua. « Les pirates, souvent, se rient de la malédiction des divins. Certains sont croyants bien sûr, mais la plupart feraient beaucoup pour un trésor et d'autres sont réellement prêts à piller des tombeaux pour obtenir leur dû, sans foi ni loi. ». Après un silence il précisa. « Nous ne sommes pas de bons navigateurs, l'Océan n'est pas notre domaine et il me semble mieux de laisser cette tâche à des individus qui s'y connaissent, quitte à ce que certains de nous, les plus courageux, les accompagnent. ».
Voilà d'où venait l'étrange rumeur. Les habitants de Sceptelinôst en parlaient, ceux de Nériona également. L'on se demandait qui serait assez fou pour s'aventurer au cœur de l'Océan, à destination de cette île si terrible, soi-disant maudite par les divins. L'on se demandait également si ceux qui iraient rendraient leur bien aux Chamans ou le revendraient afin d'en tirer profit. Tout ce qu'on savait c'est qu'il y avait plusieurs objets, mais puisque les pirates étaient joueurs, la compétition avait pris sa place dans les discussions. Les règles étaient simples : un vêtement sacré par bateau, et ceux qui rentreraient avec auraient le droit de manger gratuitement jusqu'à la prochaine lune. Quant aux Chamans, on avait conclu qu'ils n'embarqueraient pas sur les navires. Certains pirates voyaient comme un mauvais présage le fait que des étrangers montent à bord. Ce n'était pas dans les mœurs de tous, un peu comme avec les femmes ou les Béluas qui portaient la poisse. Chacun avait sa petite manie. On les avait donc installé à Sceptelinôst en attendant que les expéditions se terminent.
Explications
Coucou =)
Voici donc l'intrigue : Des vêtements de prière ont été dérobés à une tribu chamanique. Ils valent très cher puisqu'ils sont faits d'or et de pierres précieuses. Cela dit, ils ont une valeur toute autre pour les Chamans de cette tribu puisqu'ils leur servent à prier en groupe. Ce sont donc des objets très précieux pour eux, à la gloire des Dieux. Les Esprits n'ont pas réagi pour une raison inconnue quand ils ont été volés mais ces derniers ont localisé l'endroit où ils ont été entreposés : une île au large de l'océan que l'on dit maudite. Puisque les Chamans sont très croyants, dès qu'il s'agit de malédiction dite "divine", ils ne s'y risquent pas trop. C'est pour cela qu'ils font appels aux pirates. Ils sont quand même légèrement méfiants hein, c'est juste qu'ils ne sont pas très bons navigateurs et qu'ils ne veulent pas risquer la malédiction. Ils attendront donc le retour des expéditions, qui sont un peu en "compétition" pour récupérer leur bien.
Vous avez deux chemins possibles : > Soit vous êtes pour les Aetheri et, dans ce cas, vous allez chercher le vêtement de prière et le ramenez à Sceptelinôst pour le remettre aux Chamans qui vous récompenseront en or. > Soit vous êtes pour Sympan et, dans ce cas, vous décidez de ne pas ramener le vêtement ou de dire que vous ne l'avez pas trouvé. Dans le dernier cas, vous pourrez le revendre plus tard si vous le souhaitez, ou le détruire mais ce sera vraiment plus dur. En sachant que les Esprits finiront par parler sur vos agissements hu hu Donc vaut mieux passer à côté en faisant mine de ne pas le voir si vous voulez mon avis XD [je ferai un petit malus pour ceux qui le prennent et ne le donnent pas au prochain LDG ;)].
Seuls les pirates (qui ont fait leur équipage dans le sujet du groupe) peuvent participer à ce LDG. Si vous voulez faire partie du groupe, c'est le moment de faire votre équipage pour ensuite poster ici ^^ S'il y a plus d'un PJ dans un équipage, vous pouvez bien entendu poster à tour de rôle mais veillez à ce que ce soit cohérent (vu que vous êtes sur le même bateau xD).
Vous avez jusqu'au 27 avril 2016, 23h59 heure locale pour poster dans ce sujet ^^
Gain(s)
○ Pour 900 mots : Un point de spécialité au choix OU ○ Pour 1200 mots : Richesse à vie
Pour 450 mots de plus, soit 1350 ou 1650 mots en fonction de votre choix : Un point de spécialité supplémentaire.
ATTENTION : Ce rp est un rp d'event donc vous devez attribuer un point de pourcentage à la fin de votre message. Si vous êtes pour les Aetheri : soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse. Si vous êtes pour Sympan : soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse. Veuillez à bien le préciser avec vos gains ;)
Récapitulatif des Gains
Personnage / Lien / Gains
Invité Invité
Mer 30 Mar 2016, 22:51
« Mmh... Qu'il est bon de voir cette bâtisse flotter. N'est-il pas Sabin ? » Le béluas concerné était alors occupé à scruter au loin, se servant d'une des meurtrières a l'avant du Geobukseon, navire-tortue de son état. Né de la volonté des monstres de diversifier leur champ d'action et de réduire leur activité terrestre, le Geobukseon était un navire a la forme peu commune, et au fonctionnement exigeant. Ce n'était pas la grande équipe de rameurs qui allait dire le contraire. Sabin, la vigie, scrutait donc. Mais quoi ? Il scrutait une île, au loin. C'était encore très tôt le matin, le soleil ne s'était pas levé. De plus, un brouillard entourait l'île désignée pour leur objectif de ce jour.
« Pense tu que c'est la bonne île ? » « C'est la bonne île. Cela correspond aux indications et cordonnées données par Zun. » répondit Sabin en tendant sa longue-vue.
Vylker se saisit de l'outil et se mit à regarder dedans. Il aperçut la silhouette massive de l'île, bien camouflée par cet épais brouillard. Au loin, de petites lueurs dansaient sur les flots, proche de la terre ferme. Pas la peine d'être un amiral expert pour comprendre de quoi il s'agissait.
« Un autre navire mouille en ce moment même. » « Exact. » « Excellent. Avec ce brouillard, ils ne nous verrons même pas arriver. »
Vylker quitta le poste d'observation sous le regard de Sabin avant de rejoindre un peu plus loin le reste de l'équipage. L'intérieur du navire n'était pas bien grand. Il y avait le poste d'observation, une cloison, la salle de l'équipage qui faisait également office de salle de manœuvre, et plus loin, une trappe qui menait vers la cale. La plupart des Béluas étaient alors assis sur les bancs des rameurs, les autres étaient postés a coté des pièces d'artillerie. Ils discutaient entre eux en attendant les prochaines manœuvres. Dans le coin, le regard inquisiteur du maître d'équipage Tarkan veillait. Vylker alla à sa rencontre.
« Bien. Tarkan ? Voilà mon plan. On a un navire qui est déjà sur l'île, probablement pour les mêmes raisons que nous. Je ne connais pas encore son appartenance, mais très honnêtement, je m'en fiche pas mal. Voilà ce qu'on va faire. On va se rapprocher et attendre qu'ils aient terminés leurs affaires et récupérer ce qui nous intéresse. Quand ils se penseront tirer d'affaire, on leur tombera dessus. » « Vous êtes sûr qu'ils auront ce que l'on cherche ? » « Pour quelle autre raison quelqu'un viendrait ici ? » « Je vais mettre l'équipage pied au plancher. »
On escamota les voiles afin de les faire disparaître dans le navire, puis, l'équipe de rame prit le relais. La tortue se déplaça avec une certaine vigueur, propulsée par son ensemble de rames, la carapace couverte de piques et la tête de dragon bien haute. Mais dans le brouillard, cela ressemblait juste a une forme ovale proche de l'eau qui se déplaçait. Une forme assez discrète, silencieuse et pourtant mortelle. Ils se dissimulèrent dans la brume a proximité des côtes rocheuses, afin de se camoufler parmi les rochers. De là, le Geobukseon se mit a patienter. Il fallut attendre quelques heures, le temps que l'équipage d'en face effectue la sale besogne a leur place, avant que Sabin ne capte sur le rivage du mouvement. Sans doute l'équipage qui rembarquait.
« C'est le moment ! Allez ! » « Vous avez entendu, ramassis d'ordures ? Bougez vous ! Chacun à son poste ! On engage les hostilités ! » beugla Tarkan.
Le bois craquela un peu alors que les rameurs mirent leur force dans le déplacement du navire, au rythme des battements de Tarkan. Dans quelques instants, ils allaient être repérés, mais ils bénéficieraient de l'effet de surprise. On chargea la pompe de la tête de dragon et son projecteur. Le liquide utilisé était un mélange de sciure de bois imbibé dans l'huile et le pétrole. Le brasero dans la mâchoire du dragon enflammait alors le combustible qui s'enflammait a la sortie. C'était ici l'arme secrète du Geobukseon et ce qui le rendait différent dans ses approches de combat. Pas de combat à longue distance pour abattre mats ou percer la coque. Ici, l'objectif était de s'approcher voir même d'éperonner le navire adverse pour ensuite l'incendier.
Personne en face ne vit le navire arriver, pas avant sa dernière ligne droite. Surgissant de la brume, grondant et blindé, le Geobukseon chargea droit vers sa proie. A bord de cette dernière, on commença a s'agiter, a sonner l'alarme et à brandir torches vers l'agresseur. Mais la surprise prévoya et gela une réaction efficace et immédiate. Avant que les hommes ne soient à leur poste, le Geobukseon éperonna avec force le flanc du navire, sa tête de dragon renforcée éclatant le bois de la coque pour y faire un trou, faisant trembler le navire dans un grand fracas.
« Ça a percé ! Ça a percé ! Mettez la rampe en place !»
Le navire-tortue était trop bas pour se faire atteindre par les canons adverses. Certains tentèrent alors d'aborder le navire au contact en bondissant sur sa carapace. Mais dans la nuit, les ombres dissimulaient bien des choses. Les quelques défenseurs qui tentèrent leur chance sur le navire finirent empalés sur les pics de la carapace du Geobukseon. A l'intérieur, l'équipage s'attelait pour ouvrir le compartiment situé juste en dessous la tête de dragon. L'idée était d'y faire coulisser une planche afin de rejoindre le navire adverse, pour s'infiltrer depuis la coque. Il y avait une poche de résistance, les marins qui se trouvaient dans l'intérieur essayaient d'empêcher la mise en place de la rampe.
« Envoyez leur une dose de feu de dragon ! »
Les béluas a proximité de la pompe se mirent a l'actionner en vitesse, absorbant le contenu de son réservoir de son liquide incendiaire. Au bout de quelques secondes, un formidable jet de flamme presque liquides s'échappèrent de la gueule métallique du dragon pour s'engouffrer dans le trou de la coque du navire, brûlant vif tout ceux qui se trouvaient dans l'axe et blessant grièvement les autres. La fumée envahit rapidement l'intérieur, forçant les survivants a s'échapper de la cale pour aller respirer sur le pont. Le navire fulminait mais n'avait guère prit feu, en raison de son bois mouillé et de la très courte salve incendiaire. Cela avait cependant suffit à dégager le chemin.
« Allez ! Mettez cette rampe et rentrez là dedans ! Pas de quartiers ! Prenez tout ce que vous pouvez ! » « En rang ! Les uns après les autres ! Carte blanche. Allez chiens, rentrez ! » aboya en plus Tarkan en frappant le sol et en indiquant le trou.
Les Béluas monstres s'engouffrèrent dans la coque du navire et ne tardèrent pas à mettre a sac la cale en proie au chaos avant de grimper vers le pont pour éliminer les dernières poches de résistance du navire. Vylker s'engouffra enfin a son tour dans le bâtiment et inspecta la cale. Elle était devenue noire de suie après l'attaque incendiaire et les corps cramés de certains marins se trouvaient ici. Au dessus de lui, les bruits de combat se faisaient entendre.
« Fouillez ! » beugla t-il avant de se mettre de lui même a inspecter la cargaison.
Le navire contenait essentiellement des vivres et des matériaux de navigation. Pas de trace des vêtements recherchés. Vylker finit par grimper sur le pont pour voir l'étendue des dégats. L'équipage des Béluas monstres avait pour ainsi dit terminer le combat. L'effet de surprise avait été fatal. La plupart des membres d'équipages n'avaient pas eut le temps de s'équiper, de se rassembler ou de communiquer efficacement. Ils se rendirent finalement après un court temps de résistance.
« Fort bien ! est-ce quelqu'un a trouvé ce que nous cherchions ? Après tout, nous avons laissés ces gentlemen se fatiguer, il serait dommage que leur tâche se soit vouée vaine. » clama Vylker. On amassa les prisonniers sur le pont, les mains liés, dont le capitaine du navire. « Échec et mat, monsieur. Alors, vous parlez ou bien je vais devoir devenir incivilisé ?» demanda t-il. Avant qu'il n'ait le temps de mettre quoique ce soit a exécution. Un matelot sortit de la cabine. « Mon capitaine ! On les as trouvés ! Comme prévu, ils étaient venus les chercher. » « J'adore avoir raison. Bon... Dommage. Pas de torture ce soir... »
Il pivota sur lui même et inspecta le Geobukseon. Son premier combat avait été incroyablement court mais plutôt efficace. Quoique peut-être pas très glorieux. Une attaque surprise, un assaut bref mais efficace suivi d'un repli presque instantané. Moui, quelque part, ce style lui plaisait. Mais il avait encore du chemin a faire.
« Bien ! Embarquez moi ces vêtements a bord et... Coulez ce navire. On va prendre quelques prisonniers, je pense qu'ils se vendront bien. Je crois que je connais quelques personnes qui nous doivent de l'argent. »
1522 mots.
Gain +2 Magie svp
+1 Aetheri
Dernière édition par Vylker le Jeu 28 Avr 2016, 13:27, édité 1 fois
Invité Invité
Lun 18 Avr 2016, 02:47
ft. ARKENDAR Lilith
ft. KELYNT'NELD Azraël
Manteaux de prière
Bataille navale !
En haut de la vigie du libertad, l’un des pirates se mit à hurler à l’intention du capitaine. - On approche de l’île !
Le bruit se répandit immédiatement sur le pont et l’agitation prit part de toutes part, gonflant les rumeurs plus fortement encore. Depuis le départ… C’était toujours la même interrogation…
- Tu crois qu’elle est vraiment maudite, cette île… ? - Tu rigoles, juste des superstitions de chamans… On va pas s’en plaindre, non ? Ca nous fait du boulot facile…
Le ton demeurait incertain, se moquer de la superstition des chamans de la part d’un marin, c’était ne pas voir la poutre dans son œil pour se concentrer sur la paille du voisin… L’Orisha ne s’était pas vraiment posée de questions en la matière, trop heureuse de savourer cette virée en mer. En effet, Rack avait bien visé… Etre gabier lui plaisait plus qu’elle n’aurait su le dire… Avec agilité, elle se laissa glisser sur le sol et fit face à son capitaine qui, directement, l’interpella. - Dis, t’es une orisha, t’aurais dû voir tout de même la terre à l’horizon, gamine
Les sourcils froncés, Lilith ne put s’empêcher de répondre.
- Mais sérieux, pourquoi tout le monde m’appell ? - Regarde-toi dans un miroir, et tu sauras... lâcha Azraël qui venait de sortir de la cabine du capitaine. - La ferme, az… - Je cherchais juste à combler tes attentes, ma belle. Souffla l’orisha en riant. - Quand vous aurez fini… On peut peut-être revenir à l’essentiel.. coupa le capitaine en croisant les bras. - C’était un point qui me semblait important…
Bien qu’elle sache qu’elle n’était pas en position de force, la rouquine tenta un petit sourire charmeur qui ne fonctionna pas vraiment.
- Tu veux vraiment passer par-dessus bord ? - Mais c’est que tu es susceptible, chef… railla la rouquine. - Juste un peu quand on titille mon autorité. - Pour un bateau appelé « Libertad », j’aurais attendu plus de compréhension.
Le capitaine lui lança un regard noir avant de reprendre.
- Ouais… Enfin.. Je t’assure que tu pousses… Et je peux savoir pourquoi t’as pas vu la terre avant tout le monde ? T’es une orisha, oui ou m*rde ? - Ca va… Oui, je suis une orisha… Mais je peux savoir c’est quoi le rapport ?
La rouquine regarda autour d’elle, tous semblaient avoir regagner leur poste, y compris Azraël pourtant, il paraissait évident que tous écoutaient d’une oreille distraite leur échange.
- Et ta vision de l’aigle ? T’as l’intention de l’utiliser ? T’aurais dû la capter depuis longtemps… T’es en plus en haut de mats… T’as aucune excuse… C’est quoi le souci ? - C’est possible que ma magie ne soit pas des plus effective…
Pour une fois, la gêne était visible sur son visage. - Ouais… Bah faudra améliorer ça… Tu remontes et tu te concentres.. ordonna Rack.
Plus par manque d’arguments, Lilith ne se fit pas prier et grimpa sur le mat en grognant…
- Mais je suis pas vigie moi… Chef… Je sais pas mais il y a au moins trois ou quatre bateaux avant les terres… C’est.. Normal ?
Rack grimaçait légèrement. Les chamans avaient été clairs… Les premiers à trouver les fameux vêtements sacrés auraient droit à la récompense… Et ils n’étaient pas les seuls sur le coup… Alors, il faudrait éliminer la concurrence… D’autant plus qu’ils n’avaient pas repéré de collègues avec lesquels il entretenait une alliance.
- Vu le contexte… Oui… Mais ça ne nous arrange pas vraiment… Tu peux les décrire ?
L’orisha força sur son pouvoir, mais ce dernier était d’une inefficacité redoutable… Elle sentait l’énergie qui l’envahissait et disparaître quasiment instantanément… Aussi elle scruta l’horizon, difficilement.
- Trois bateaux… Une barque qui tire des brûlots… Une chaloupe, et une corvette.. cria la rouquine. - Plusieurs brûlots ? - Oui… Deux…
Le capitaine fit signe à la jeune femme de descendre, et à Azraël de s’approcher. Il semblait réfléchir à vive allure.
- Très bien… Li, Azraël… Vous allez prendre un canot rapide et vous détournerez un des brûlots… Il faudra le balancer sur la corvette, afin de le neutraliser. Avec le Libertad, on s’occupera de couler la barque, histoire de pas prendre de risque avec le brûlot restant et d‘éviter les canons de la corvette. Quant à la chaloupe… On gèrera sur l’ile. Le bateau est trop rapide pour nous.. En revanche, l’équipage doit être moins important que le nôtre. A terre, nous aurons l’avantage.
Sans chercher à discuter, comme un seul homme, tout le monde prit son rôle à cœur. La petite orisha grimpa dans le canot qui, lentement, commença à mouiller, tandis que le réprouvé avait pris place à ses côtés. La petite voile s’entendit et ils commencèrent à s’éloigner du Libertad, tandis que le fier galion prit la barque à babord. Le canot prenait de l’avance, rapide, il rejoignit le brûlot qui était à la traîne. L’orisha noua sa longue chevelure et remit sa cape avant de mouiller ses vêtements. Le bûcher central était déjà allumé et la forte chaleur qui en émanait était étouffante… L’huile recouvrait les poutres pour faciliter la propagation du feu. La jeune fille prit son inspiration et commença à grimper sur la frêle embarcation qui menaçait toutefois d’exploser au moindre faux-mouvements. Sans un tissu devant leur bouche et leur nez, leurs poumons subiraient sans doute des dégâts irrécupérables. Le réprouvé regardait l’orisha se déplacer le long du bûcher, crispé de ne pouvoir rien faire.
- Li… Fait gaffe quand même… - Qu’est-ce qu’il y a, mon gros ? Tu pourrais pas monter sans te faire cramer le bide, alors t’es gentil, mais tu me laisses faire et tu m’encourages ! - Toujours aussi charmante… - Je n’entends pas les encouragements…
Azraël éclata de rire mais fut satisfait de voir la rouquine réintégrer le canot une fois qu’elle eut coupé la corde qui liait le brûlot à la barque
- Bon… On se dépêche, Az, y a des barils inflammables là-dedans… Si on accélère pas, c’est nous qui allons finir en bouchées grillées pour les requins.
Une large vague faillit les renverser suite à une violente détonation qui émanait du Libertad. Azraël se renfrogna.
- Ouais, on se dépêche, parce qu’en plus, Rack est bien sympa… mais balancer déjà les boulets de canons… C’est un peu prématuré vu la proximité que nous avons avec la barque…
Avec toute l’allure dont le petit canot à voile était capable en remorquant une autre embarcation, ils foncèrent sur la corvette. Celle-ci commença lentement à virer de bord, ce qui les fit lâcher un soupir.
- Génial… Il nous ont repéré… Et commencent à fuir… En même temps avec la torche derrière nous, si on avait une pancarte autour du coup qui balançait « on est des pigeons, visez-nous », ce serait moins efficace…
Azraël éclata de rire et tenta de calmer les choses.
- Pas de souci… On pourra tourner autour, t’en fais pas, on reste plus rapide. - T’as conscience qu’on se prend un boulet… On est mort ? - Ouais… C’est bien pour ça qu’on doit leur foncer dessus avant… - Bah écoute… C’était juste pour savoir… Mais viens plus me dire que c’est moi la suicidaire… souffla la rouquine.
Les boulets s’échouèrent à chaque fois de plus en plus près d’eux. Concentrés, ils ne remarquèrent même pas que le Libertad venait de marquer une victoire écrasante sur la barque. Les vagues rendaient les manœuvres plus difficiles, et, fort heureusement, Azraël avait en effet une réelle expérience dans le domaine qui les empêcha plus d’une fois de chavirer. Une fois proche de la corvette, la trajectoire et l’impact étant impossible à être déviés, ils se jetèrent à l’eau et s’éloignèrent le plus rapidement possible dans une nage rapide et finirent par se tourner pour contenter le spectacle… Des cris, le bois qui craque, une belle explosion, le bateau qui coulait lentement mais inexorablement, Lilith et Azraël se jetèrent un regard ravis avant de rejoindre le rivage, légèrement épuisés et remontèrent sur le rivage de l’île. Trempés, le jeune homme rapprocha l’Orisha de lui et lui frotta énergiquement le bras pour qu’elle n’ait pas froid.
- Bien… Reste les habits alors…
Lilith ôta sa cape qu’elle essora et désigna Rack qui tenait visiblement des habits dont les dorures et les pierreries se voyaient d’ici.
- Bah écoute, notre cher capitaine semble s’en être chargé… souffla t elle.
A mesure que leur pas les approchait d’eux, ils pouvaient apercevoir le corps des rivaux sur le sol. Quelques membres de l’équipage avaient subi des dommages, mais visiblement rien de trop important. La voix de Rack se mit à porter.
- On les garde… Vu la bonne facture, ça doit valoir son petit pesant d’or… - J’espère que tu plaisantes… Tu te rends tout de même que là… Si tu fais ça, tu provoques les dieux…
C’était le second de l’équipage. Il parlait rarement, surtout pour contredire le capitaine, mais en l’occurrence, il trouvait l’idée plus que mauvaise. Ce dernier parut alors désinvolte.
- Sympan nous protégera… Ne sois pas si anxieux, Rain… Tu es fatiguant parfois.
Ce dernier déglutit alors difficilement.
- Peut-être oui… mais pour autant… Mais les esprits… - Ecoute… Tu tiens vraiment à aider les chamans à exercer leurs art… Ils soutiennent les aetheri, ça me suffit pour pas leur apporter leur aide. Coupa le capitaine, intransigeant. - Je te rappelle tout de même que sans Aylidis… Ce serait vraiment dur pour nous. Nous ne pouvons pas nous passer de son soutient. Alors, t’es gentil, mais j’ai pas envie de voir notre navire chavirer parce que l’aether de la mer ne nous porte plus dans son cœur pour une histoire de frusques.
Le regard de Rack se durcit alors.
- Eh bien, nous continueront à la prier et lui adresser des offrandes s’il n’y a que cela qui t’inquiète. Mais uniquement pour elle. En entendant… Les Chamans sont de trop mauvais navigateurs pour prier Aylidis de toute façon. Alors qu’est ce que nous avons à perdre ? Aylidis sera satisfaite, nous rendons hommage à Sympan à n’aidant pas les traitres, et en même temps, nous nous enrichissons… Qui y voit un inconvénient ? - Je continue à dire que c’est pas une bonne idée. Fit fermement Rain. - Parfait… Dans ce cas, on vote…
Lilith qui avait suivi l’échange avec la plus grande attention leva la main. Le capitaine commençait à réellement l’interpeller, elle aimait son discours en tout cas.
- Moi je te suis, chef, je vois pas ce qu’on peut y perdre.
Elle fixa intensément Azraël qui paraissait hésiter, mais finit par se résigner sous l’insistance de la rouquine.
- C’est bon, je suis également…
Une nette majorité commença alors à se dégager pour garder les vêtements à la grande désolation de Rain.
- Eh bien voilà… on garde ça… On revendra au plus offrant… En attendant, on retourne voir nos commanditaires, je pense que les vêtements auront été malheureusement égarés…
Post 1 - 1784 Mots
Gains:
+ 1 pour Sympan Lilith : +1 en magie / Richesse à vie Azraël : +2 en Force (si j'ai bien compris les barèmes ><)
[bon OK… Je reconnais… J’ai pris les vêtements juste pour te forcer à faire un autre LDG ^^’, je suis curieuse de savoir ce que serait le malus… ce qui en soit est complètement crétin pour mon équipage, je reconnais XD...]
Invité Invité
Mer 27 Avr 2016, 14:39
Mon bateau était enfin en état pour aller sur la mer. Le vrai défi des mers et des océans allaient pouvoir avoir lieu. Mon équipage qui avait été formé il y a plusieurs jours de cela avait travaillé énormément pour rendre le bateau dans un état impeccable. Après que le bateau fut adéquat pour les longs voyages, une discussion avait eu lieu dans la cale du bateau. Une discussion toute simple, mais qui annonçait le début du navire de la rose des vents au sein de la piraterie: Quel trésor allons-nous piller? La conversation fut assez calme entre les membres de l’équipage. Tous, et compris moi, s’entendaient pour dire qu’il fallait faire un coup fort. Ce fut le pilote du navire qui proposait d’aller faire un tour à Sceptelinost. Les pirates se retrouvaient couramment dans cette ville pour discuter de contrat de tout genre. Ce fut après un jour de voyage que j’arrivais à quai avec mon équipage à Sceptelinost. Après avoir mis l’ancre dans les profondeurs de l’eau, mon équipage et moi nous rendîmes dans une auberge de pirates. La première chose que les gens firent en me voyant fut de me fixer. Il était rare de trouver une capitaine dans ce lieu. Il avait des histoires qui racontaient qu’avoir une femme au sein d’un navire de pirates était une malédiction et pareil pour un bélua. Je riais tellement de ces histoires que j’avais les deux situations au sein même de mon bateau. Après un court silence, les gens retournèrent à leur occupation. Nous nous rendîmes à une table pour commander une bière pour chacun des membres. Pendant que la bière coulait pour mon équipage, je pouvais porter attention aux dires des gens qui étaient dans ce lieu. Ils racontaient une histoire d’habit sacré qui avait été volé à un groupe de Chamans. Bien que nous étions bien partis pour avoir l’histoire complète par les gens dans les alentours, ce fut un vieux capitaine qui manquait plusieurs dents qui vint frapper violemment la table de mon équipage. Timothy, mon pilote et l’homme le plus impulsif de mon équipage, leva légèrement son épée de son étui. Par ce simple mouvement, un effet de masse se fit sentir et tous étaient prêts à sortir leur arme pour une baston générale.
- Oh! Calme-toi petit! Je ne viens pas ici pour vous voler votre jolie capitaine!
Tim restait comme une statue prête à exploser le moment venu. J’ai dû prendre les choses en main en mettant une main sur la garde de son épée. Par ce geste, l’homme se réveilla et lâcha son arme. Tous les autres pirates se calmaient et revinrent à leur occupation. D’une voix calme, mais chaleureuse à la fois, j’entamai la conversation avec l’autre capitaine.
- Veuillez pardonner le comportement de mon pilote. Il est très protecteur. Dites-moi, j’ai cru entendre qu’il y avait un concours en ce moment?
- Ouais, en gros, on a été mis au défi par un groupe de Chaman venant de nulle part. Ils veulent qu’on aille chercher des habits de cérémonie en or et en diamant. Bien que je suis très croyant, l’idée de vendre un tel objet m’intéresse énormément. Bref, si on apporte le plus vite l’objet que ces Chamans recherchent, on peut manger pendant des lustres!
Le capitaine parlait avec un enthousiasme qui résonnait dans la table à chaque coup qui donnait dedans. Je prévoyais le pire dans les minutes à venir s’il continuait de la sorte. Ce premier contrat semblait très intéressant. Après avoir consommé rapidement nos bières, je décidai de partir avec mon équipage pour me rendre sur l’île le plus rapidement possible. Je voulais que notre première mission soit un succès. La noirceur avait pris place au jour, mais nous allions partir quand même. En alternance, les membres de l’équipage se relayaient pour piloter le bateau au travers de la mer. Heureusement pour eux, le bateau fendit l’océan pour se rendre sur l’île facilement lors de la nuit. Cependant, le jour venu, la situation se gâtait. L’océan devenait de plus en plus violent. Des vagues de plus en plus fortes venaient frapper le bateau. Timothy avait de la difficulté à garder le bateau sur la mer.
- Capitaine, la mer se déferle! Le bateau risque de tomber en miette si ça continue ainsi!
Timothy avait raison. Le bateau n’allait pas supporter autant de vagues si cela continuait de la sorte.
- Tiens bon Tim! Wayne, va l’aider! Crow, garde la vue sur la mer et annonce si tu vois une vague dangereuse! Belz, va dans la cale et assure-toi qu’il n’y est pas de fuite!
Je criais le plus fort possible pour que tous m’entendent. Nous devons rester à l’affût de l’île. Nous ne pouvions perdre aussi tôt. Par contre, je ne pouvais pas laisser là à ne rien faire. En marchant du mieux que je pouvais, je me rendis à la proue. Je me tenais sur les rampes du bateau pour ne pas passer par-dessus bord. Le corps complètement mouillé par les vagues et la pluie, j’essayais de garder les yeux ouverts. Je décidais donc, après quelques secondes de réflexion, d’activité mes pouvoirs du vent et de la météo. J’allais faire front à cette tempête qui avait peut-être été causée par un être supérieur à moi. Cependant, je ne comptais pas me laisser emporter par mon élément. Mes yeux devinrent d’un blanc très clair et mes cheveux s’envolaient légèrement puisqu’ils étaient complètement mouillés. Le combat n’était pas simple. J’avais réussi à calmer la mer par mon contrôle de l’eau et du vent, mais les éléments semblaient se rebeller contre moi. La rage montait tranquillement au fur et à mesure que je voyais que je perdais le contrôle contre la nature. Je ne comptais pas me laisser vaincre aussi facilement. Alors, ce fut après un large cri qu’une vague de magie sortir de moi pour faire un effet-choc autour de moi. Tous les membres de mon équipage qui étaient à l’extérieur tombèrent sous la magie que j’ai dégagée. Je tombais moi aussi par la surdose de magie consommer. Je devais me concentrer pour que mon apparence reste celle de Constance. Assis contre le bois humide, je pus voir quelque chose d’étrange. En effet, grâce à ma magie, la mer se calma drastiquement en laissant voguer mon bateau vers l’île tranquillement. Crow descendit du mât pour venir à ma rencontre.
- Capitaine! Est-ce que ça va? Je ne sais pas ce qui sait passé, mais on dirait que la tempête est tombée aussi vite qu’elle est arrivé.
- Je vais bien. Assure-toi que les autres vont bien.
Crow obéissait à ma demande après m’avoir aidé à me relever. Je regardais l’île qui était maintenant devant nous. À vrai dire, elle avait toujours été là. Cependant, à cause de la tempête, elle n’était pas à porter de vue et même pour Crow. Après que tout le monde fut sur pied, on lança l’ancre dans l’océan pour ensuite prendre un petit bateau attaché à mon navire pour se rendre sur l’île. À notre arrivée, il n’y avait personne. Les autres pirates avaient peut-être eu de la difficulté à traverser la tempête ou s’étaient rendus sur une autre partie de l’île.
- Je crois que nous sommes chanceux! Nous sommes probablement les premières arrivées. Dire qu’on est censé porter malheur, nous les femmes. Bref, je propose que nous restions en groupe et cherchions un habit de cérémonie en or et en pierres précieuses.
La recherche fut difficile. On marchait au travers d’une végétation douteuse, mais qui semblait inoffensif. Nous nous rendîmes jusqu’à une grotte assez profonde où des torches étaient accrochées au mur. Pour avoir des torches encore fumantes sur les murs, je me doutais qu’il y a eu des visiteurs récemment. Rendu au bout, il y avait un immense coffre. Après avoir forcé la serrure par Tim, nous trouvons les fameux habits désirés. Ils étaient magnifiques et ils étaient effectivement couverts d’or et de pierres précieuses. Lorsque je levai l’un d’eux, tous les membres de mon équipage firent un petit son d’admiration. Il exclamait, par ce simple geste, leur admiration pour un objet qui avait une grande valeur. Cependant, pendant qu’ils observaient ledit objet, j’entendis des bruits étranges derrière moi. J’avais l’impression que quelque chose rampait au sol. Ce son était arrivé récemment et j’avais l’impression que cela avait un lien avec l’habit recherché. Nous risquions gros en ce moment. J’ai dû prendre une décision et je le partageais avec mon équipage.
- Mes confrères de mers, nous avons réussi notre mission. Cependant, nous allons garder cette information pour nous...
Les membres furent surpris de la décision de la capitaine. Tim avait même le poing qu’il serrait. Ils étaient devenus pirate pour revenir les bras vides. Pour éviter l’émeute, je continuai dans ma lancée.
- Ces objets ont été maudits et nous risquons de perdre la vie en sortant d’ici. Par ailleurs, selon ce que j’ai entendu, les esprits protégeaient ces objets et si nous le gardons pour nous pour le revendre, nous risquons le pire. Considérant que ces objets sont bénéfiques pour prier les Aetheris, je crois qu’on est mieux des laisser là. S’ils sont si puissants, qu’ils viennent les chercher, n’est-ce pas?
Avec un petit ton humoristique, je tournais mes propos pour les rendre moins lourds. Malgré la grande déception ressentie chez l’équipage, il acceptait le choix du capitaine. Après tout, ils n’étaient, à nouveau, plus rien sans elle. Alors, l’équipage du navire de la rose des vents partir de la grotte en ne voyant aucun changement sur le passage. Il retournèrent au bateau pour se rendre à Sceptelinost et annoncer qu’ils n’avaient rien trouvé. Malgré certains rirent, la majorité des pirates n’avaient pas réussi non plus. C’est ainsi que l’équipage partir en se disant qu’il n’avait rien perdu en allant là-bas, mais tout a gagné en continuant dans la piraterie!
1646 mots:
L'équipe du navire la rose des vents annonce l'échec de la trouvaille de l'objet. À vrai dire, il l'avait mais l'objet est resté sur l'île. Merci pour se LDG! Je vais prendre deux points en force s'il-vous-plait!
Invité Invité
Jeu 28 Avr 2016, 05:16
Capitaine Hook était assise sur sa chaise, les pieds sur la table, se curant les dents avec un couteau fait d'or et de pierres précieuses. La mine de son visage était celle de quelqu'un de préoccupé. Sur le plan de travail se trouvait une vieille carte de l'Océan ou, plutôt, des Océans car, selon l'auteur, il n'y en avait pas qu'un. Ce dernier avait séparé ce dernier en plusieurs zones car il pensait qu'elles étaient différentes les unes des autres et que chacune d'elles avait ses particularités. A vrai dire, plus elle y pensait, plus elle se disait que cette mission sentait mauvais. Elle bougea doucement la tête, prenant un certain plaisir à sentir le rythme des vagues faire danser son vieux rafiot. Dehors, elle pouvait entendre les hommes s'activer. L'équipage n'était pas si ancien que cela et elle avait déjà élaboré divers plans afin de trouver ceux d'entre ces matelots qui seraient susceptibles d'essayer de lui voler ce qui lui appartenait. La jeune femme s'était mis du maquillage noire sous les yeux, ce qui lui donnait une allure menaçante. Sa cabine était éclairée par diverses bougies et plus le temps passait, plus elle trouvait que c'était une mauvaise idée. Lorsque Jack entra, la lame passa à quelques centimètres de son visage. Le capitaine le fixait de ce regard si particulier qu'elle lançait à ceux qui interrompaient sa réflexion. « T'tfou des fois d'moi toi ! » commença-t-elle dans son jargon habituel, totalement incompréhensible pour quiconque l'écoutait. « T'pense que lrbois va s'faire tout seul ? Jte l'dis, ça pue ! Les Chamans sont pas d'la dernière pluie ! ». Jack ne leva pas les yeux au ciel mais l'envie ne manquait pas. Il savait, néanmoins, que s'il le faisait, elle trouverait un autre objet à lui balancer au visage. Cette femme avait bien du culot pour oser s'adresser à lui de la sorte. Il la respectait cependant car elle était le capitaine et qu'elle lui avait sauvé la vie. C'était la seule raison pour laquelle il n'imposait pas sa supériorité en sa présence, même s'il ne faisait aucun doute que, supérieur, il l'était. « Nous serons sur l'île d'ici quelques temps. Êtes-vous sûre de vouloir mettre les pieds sur cette terre ? Les rumeurs ne sont pas de bon augure. ». La voix de Jack était naturellement pincée, même avec la capitaine. Il se tenait toujours droit, la tête bien haute, les épaules en arrière, comme si sa silhouette était celle d'un roi en plein exercice de ses fonctions.
« Je me demande encore combien de temps tu vas avoir besoin de moi. » fit le Masque à la jeune femme après l'avoir collée contre le bois du mât. « Autant de temps qu'il le faudra je présume. ». « Je sais que tu ne gardes pas les trésors que nous trouvons pour toi. Je me demande ce que tu fais avec... ». « Je ne te pose aucune question, tu devrais en faire de même. Contente toi de jouer mon amant, sans rien demander. ». « Je ne sais pas si cela en vaut la peine... ». A la vue d'un homme de bord qui passait par là, il passa ses mains sous les fesses de la brune pour la hisser plus haut contre le mât, collant son bassin au sien après lui avoir écarté les cuisses. « Tu es aussi frigide qu'une Ange. ». « C'est pour cela que j'ai besoin de toi, partenaire, pour faire croire le contraire. ». Il embrassa son cou avec fougue avant de chuchoter à son oreille. « Est-ce vrai que tu sais tout de moi ? ». « Je ne sais pas... ». « Tu mens... ». « Si tu en étais sûr, tu ne m'obéirais pas. ». « Certes... ». « Oh ! Allez faire ça ailleurs, vous me donnez envie de vomir. » s'exclama Yvain d'une voix forte et rauque. « Ce n'est pas le moment en plus, nous allons accoster. Préparez-vous, ça ne sera pas facile. Tout le monde sait que cette île est maudite et même si des sceptiques se trouvent parmi nous, n'oubliez jamais que la prudence est de mise ! ». « Pour un impulsif qui se jette toujours à corps perdu dans la bataille, je trouve cocasse que tu oses nous donner des leçons. » fit le Masque d'un air amusé, avant de faire semblant de donner un dernier coup de rein à sa chère et tendre pour l'émoustiller un peu plus. Il la reposa sur le sol. Yvain grinça des dents. « Préparez-vous, c'est tout. ». Il n'y avait bien que le Masque pour lui répondre. Les autres membres de l'équipage s'écrasaient devant lui, sauf Jack qui pensait, quelle que soit la vérité, être le meilleur, le plus beau, le plus fort, le plus intelligent. Son orgueil était d'ailleurs le sujet d'amusement favori du Démon.
Jack sortit de la cabine du Capitaine avec une mine dépitée. Il soupira avant de s'arrêter, faisant taper les talons de ses chaussures ensembles pour montrer sa présence. « Nous n'irons pas. » fit-il d'un ton qu'il voulait las pour éviter de se prendre la foudre de ses collègues. « Le Capitaine dit que c'est trop dangereux. ». « Nous n'avons pas fait tout ce chemin pour rien ! » vociféra Yvain, ses yeux rouges semblant soudain devenir encore plus sanguins. « Elle a dit : vous pouvez parcourir l'île, mais si vous trouvez les vêtements, ne les prenez pas. ». Oh bien entendu, ce n'était pas exactement les termes de Capitaine Hook mais n'en demeuraient pas moins une traduction plutôt fidèle. « Si tu veux savoir pourquoi, tu n'as qu'à t'entretenir avec le capitaine. » fit Jack d'un air pincé, levant légèrement plus haut le menton. Pour une avare, il fallait que le risque soit grand pour ne point avoir le désir de récupérer l'objet en question. A vrai dire, il l'était. La jeune femme avait peur de la colère des Ætheri si elle gardait le vêtement pour elle. D'un côté, si elle le ramenait aux Chamans, elle avait peur de la colère de Sympan. Elle préférait donc laisser le vêtement sur l'île, qu'importe ce qui était promis à ceux qui ramèneraient le trésor. Cette décision la tuait, bien entendu. Il fallait presque être fou pour laisser passer une opportunité pareille...
Yvain passa sa main sur ses yeux avant de la laisser tomber le long de son corps. Il n'avait pas envie d'entrer dans la cabine de la jeune femme. Il la connaissait bien et n'avait pas besoin qu'elle lui explique le pourquoi de sa décision. Il lui faisait confiance, surtout en ayant toutes les cartes en main pour comprendre sa condition. « C'est pas demain que l'on contera l'histoire des prouesses de notre capitaine. Mais soit, allons tout de même fouiller l'île et voir s'il n'y aurait pas deux ou trois pièces d'or à glaner. Et s'il n'y en a pas, au moins, nous nous dégourdirons les jambes. ». Il valait mieux rester positif. « Tu penses qu'elle l'aurait gardé si nous l'avions trouvé ? » fit l'Empoisonnée au Masque. « Elle garderait tout ce que nous trouvions si elle le pouvait. C'est sûr qu'elle ne l'aurait pas rendu à ces Chamans. ». « Nous allons finir bredouilles si je comprends bien... ». « Oui, je ne crois pas qu'il y ait le moindre trésor sur cette île. Au mieux, nous trouverons quelque chose, au pire, nous serons tous maudits. Allez, viens. ». Il lui tendit la main, souriant d'un air amusé. « Et puis, qui sait, ce sera peut-être l'occasion d’occire quelques uns de nos rivaux. ». La jeune femme ne dit rien. Le principal soucis était cette guerre qui se profilait de plus en plus. Les Ætheri et Sympan, l'équipage était partagé sur qui suivre au juste. Des rumeurs disaient que la capitaine soutenait l'Æther originel mais elle n'avait rien officialisé. Dans tous les cas, la plupart du temps, elle restait terrer dans sa cabine et Jack rendait publics ses dires avec cet air toujours supérieur. « Tu as vu Igor ? ». « Il est déjà descendu. Tu sais bien qu'il est toujours le premier à fouler une nouvelle terre tellement il est impatient. Ça risque de lui jouer des tours un jour... ».
1381 mots. 2 points de spécialité pour Jack x2 car compagnon < 20 points. + 1 Sympan.
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