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 Quête - Le galion des sables [PV Vylker]

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Lun 25 Jan 2016, 23:29

Le galion des sables


Désert

Chaque mouvements que je tentais de faire pour desserrer les liens qui entravaient mes poignés ne faisaient que les entailler plus profondément. Je pouvais sentir l'épaisse corde de lin à travers ma chair meurtrie. Une grimace étira mes lèvres, lorsque non content que je ralentisse le pas, l'un des mercenaires, ou je ne sais comment les nommer, serra mon bras comme pour atrophier mon biceps en me disant d'avancer dans un jargon familier. Il souleva une trappe et me poussa dans le dos, pour me dire de descendre. Ce fut le seul moment ou il relâcha son emprise sur mon bras, pour que je puisse me rendre en bas. Il faut dire qu'être ligoté n'était pas une position très naturelle pour l'homme, alors tenter de garder son équilibre alors qu'une pression vous tire en arrière aurait été d'une extrême complexité pour prendre les marches. Mes sourcils se plissèrent devant la pénombre, alors que mes yeux tentaient déjà de s'habituer à ce changement brusque de luminosité. Mon pied se posa sur les planches de bois, fini ce maudit escalier. Je sentis alors une étreinte se resserrer sur mon bras.
- "Avance j'tai dis."


Poussée de nouveau en avant, je tombais nez à nez avec des barres métalliques. Une cellule. Bien qu'amochée, rouillée et cradingue de tous les côtés, ca n'en restait pas moins une cellule de prisonnier. L'homme l'ouvrit alors et me poussa dedans, avant de repartir en maugréant des paroles dans sa barbe. “Tain de gamine. Elle m'a fait mal c'te cruche”. Du coin de l’œil, j'aperçu quelque chose bouger, la dans la pénombre. J'avais été désarmé de mon arbalète et de mon glaive, seul mon poignard, glissé dans ma botte était encore à sa place. Sans mouvements brusques, je me tournais lentement. Les battements de mon cœur battaient plus fort, comme si je m’apprêtais à vivre une histoire abominable, avec un poulpe humanoïde déchiqueteur de jouvencelles qui allait brandir ses visqueuses tentacules pour tenter de me fouiller les trous de nez ou je ne sais quoi avec.
....

Dire que toute cette histoire ne serait pas arrivée, si j'avais écouté ma raison. Non mais franchement, il ne faut pas être bien net, pour vouloir affronter l'aride et étendu désert, juste car un vieux shnock dans une taverne parle de chimère. “Une récompense extraordinaire vous attend, si vous ramenez le navire à son propriétaire. J'vous jure” disait le vieux. Alors là oui, le rafiot, je l'avais trouvé, pour sûr. Mais la seule chose qui m'attendait, c'était la pendaison ou je ne sais quel supplice, après m'être fait torturer par le poulpe de la cellule. Tout a commencé dans cette foutue taverne. A peine le vieillard avait-il parlé de cette histoire a faire dormir debout que mes oreilles avaient sifflées. Une récompense, de l'aventure et taïo on sort de cette ville trop calme pour se donner un peu d'adrénaline. Grand-père Wells avait vraiment du me déteindre dessus. Non mais sérieusement. Elle a tout pour être parfaite cette Utopia. Mais elle est calme. Trop calme. Et finalement, être entouré d'humain n'était pas si amusant que cela. C'était même plutôt morne. Ou peut-être n'avais-je simplement pas rencontré les bonnes personnes ? Peut-importe, là n'était donc pas la question. J'avais bu les paroles de cet homme comme un enfant à qui on raconterait une histoire pour le faire dormir. A la différence, je n'avais pas fermé les yeux et remonté ma couette, mais j'avais chaussé mes grosses bottes de cuir et avais prit le chemin des grandes portes.

Trouver les pirates ? Non, ce ne fut pas la partie la plus compliquée. Je les avais trouvé au bout d'une journée de marche, près d'un oasis. Le galion était similaire à la description : en bois, vieillot, avec des allures de rafiot pirate. Les pirates, je crois qu'on les nomme ainsi, étaient là, en dehors du navire pour la plupart. Et au lieu de monter dans le navire et de le voler, j'avais eu la bonne idée d'aller près de l'oasis, là ou le capitaine – ou du moins, celui qui portait un chapeau- se trouvait. Je l'avais alpagué, glaive en main, alors que ses matelots continuait de sauter dans le “petit lac” formé. Ce que je n'avais pas prévu, c'est qu'il se redresse, cul nu se tourna vers moi. Réflexe, j'ai fermé les yeux. Et résultat, un des types avait dégagé mon arme. Pitoyable. Et me voilà dans cette cellule. La classe non ?
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Mar 26 Jan 2016, 19:37



Ce n'était ni la soif de richesse, ni le désir de conquérir et encore moins le besoin d'aventure qui avait poussé Vylker à s'éloigner autant, seul, de sa région habituelle de vie. Non. Tout était une question d'ambition. D'ambition, et de savoir. Puisqu'il savait qu'il lui était impossible, plus que de vivre, de vivre bien, avec son apparence actuelle dans un monde qui craignait la différence, Vylker s'était résolu à remplir un projet secret et personnel à bien. Pour son bien, et le bien des autres Béluas monstres avec qui il partageait cet ancien site de torture reconverti en abri de fortune. A défaut de pouvoir se cacher sur terre, alors, ils allaient se dissimuler en mer.
Mais qui disait mer disait embarcation, et Vylker n'avait pas d'expérience dans le domaine naval. L'un de ses compatriotes lui avait alors fait vent de l'existence d'un navire et d'un capitaine légendaire, qui, à défaut de sillonner les mers, bravait les sables. Un exploit au moins aussi impressionnant que celui des aventuriers des flots. La magie faisait bien les choses.

En vérifiant son compas magnétique, sorte de boussole primitive, Vylker s'assura de progresser dans le désert sur une bonne route. La chaleur ne le dérangeait pas plus que cela. Depuis que son sang était devenu froid, il embrassait volontiers le moindre rayon qui se déposait sur lui. Cela faisait longtemps qu'il marchait, et même si l'eau n'était pas sa priorité pour l'instant, il allait rapidement devoir trouver ce qu'il cherchait, sous peine de devoir faire demi-tour pour se réapprovisionner.

« Allez... M''abandonne pas maintenant... » marmonna t-il.

Il tripota son compas jusqu'à ce qu'enfin, ce dernier daigne indiquer la direction. Il reprit sa marche durant presque une demi-heure, avant d’apercevoir, au loin, la silhouette majestueuse mais inquiétante d'un grand navire. Il y avait un coté presque effrayant, à voir une telle structure perdue dans le désert. Néanmoins, les doutes de Vylker étaient confirmés : on ne parlait pas de légendes, mais bel et bien de réalité. Il se mit en allure vers la structure. Malheureusement pour lui, Vylker n'était pas des plus informés sur l’environ. Et autant il avait eut connaissance qu'un propriétaire malheureux recherchait son navire, il ignorait que celui-ci avait été détourné par des bandits du désert. Aussi, quand il approcha de l'oasis, il ne s'attendait pas à quelconque menace hostile. Il pensait simplement, au pire, tomber sur une bande d'aventuriers un peu farouches et peu enclins à partager leurs découvertes.

« Messieurs ? Je peux vous aider ? » appela t-il en approchant.

Il vit les hommes assis sur des caisses ou autres conteneurs se lever, certains brandissant ce qui semblait être des sables. Instantanément, Vylker comprit son erreur et se rendit compte que son manque d'information allait lui coûter très cher. Plutôt que d'opposer une résistance quand ils approchèrent et le fouillèrent pour vérifier si il portait quelque chose de précieux sur lui ( ce qui n'était pas le cas ), ils finirent par le faire monter à bord, direction la cale.
On y avait visiblement installé des prisons de fortune, où un squelette ou deux traînaient parfois. On ouvrit une cage et le fit rentrer droit aux cotés d'une autre prisonnière, au moins aussi dépitée que lui de s'être fait prendre. Les pirates fermèrent la trappe de la cale en remontant, et ainsi, les laissèrent tout les deux dans cette cage.

« Et bien, on peut dire que la recherche de ce navire ne nous réussis pas, madame. J'aurais volontiers pris un air menaçant, mais je ne suis pas vraiment en mesure d'imposer quelconque intimidation ici, pour l'instant. Ils ont prit mes armes et mes possessions. Je n'aime pas les incivilités. »

Vylker connaissait un peu les standards humains de par sa vie passée, et le portrait de la jeune femme avec qui il partageait la cellule échappait un peu à la norme. Néanmoins, qui était t-il pour juger ? Sous le bouclier-carapace qu'il avait sur le dos, des paires d'yeux s'agitaient.

« Puis-je suggérer de nous échapper de cette cage ? »

Il inspecta un peu la cage, en se demandant comment il était possible de s'en échapper. Bien que plusieurs idées germaient dans sa tête, elles ne semblaient pas vraiment idéales et même plutôt risquées. Tout dépendait de son interlocutrice. Avec un peu de chance, il était tombé sur une magicienne.


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Mar 26 Jan 2016, 23:54

Dans un réflexe que je qualifierais de surhumain, tel une personne se trouvant face à un ultime combat et qui, dans sa dernière action voudrait faire preuve de bravoure et d'honneur, mon dos se courba, légèrement pour que je puisse attraper la dague fourrée dans ma botte, avec mes mains ligotés. D'un mouvement sec, je brisait alors les liens en les y frottant contre la lame et projeta ainsi cette dernière sur le “mur”. La pointe d'acier s'y planta, remuant légèrement de haut en bas. Un poulpe mutant venu des tréfonds marins et captifs des pirates, ou devrais-je dire, le kraken ? Non. Bien sur que non. Mes pupilles dilatés s'adaptant désormais à la pénombre, je distinguais désormais mieux l'espace ou je me trouvais. Et cette forme qui remuait plus loin n'était qu'un gros rat dégouttant, ayant escaladé une poutrelle et qui se trouvait désormais à la hauteur de mes épaules. Il se trouvait à côté de la dague, sans pour autant fuir devant une telle agression. Pas de vilaines tentacules, seulement des petits yeux vicieux qui semblaient rire de moi et de ma naïveté. Le rat me dévisagea, comme pour retenir la forme de mon visage pour les siècles à venir et le transmettre à ses enfants et arrière petits enfants, comme “le boulet du jour”. Dans un soupir je gagnais le fond de la cellule pour aller y dégager ma dague bien trop enfoncée dans la planche de bois qui servait de mur. Doigts posés sur le manche, je la décrochais juste à temps, avant d'entendre la trappe se rouvrir.
“- T'as faim gamine ? … Aha c'une blague, la diète à la viande de cafards, y'a qu'ça de mieux !”


Il avait laissé un blanc, avant de me faire comprendre que c'était une blague pourrie de vieux pirate. Probablement s'était-il dit que j'allais lui dire que oui ? Je n'aurais pas dit non à de la bonne viande grasse de poulet rôti. Mais venant de la part de ces brigands, la seule chose que j'aurais eu aurait été le rat de tout à l'heure, -ou bien sa femme- empalé sur une brochette et à peine doré. Si je voulais manger ce bon gros poulet, je n'avais qu'à sortir de cette cellule, désarmé les brigands, reprendre le contrôle du navire, le rendre à son propriétaire, et me faire péter le gras à la taverne. Pas si mal non ? Plissant les sourcils, je regardais de droite à gauche, inspectant les barreaux métalliques. La structure ne semblait pas très résistante. Peut-être qu'avec un système de levier, je pourrais enlever la porte de ses gonds ? Tournant la tête, j'inspectais de gauche à droite. Un truc pour faire levier hein ? La poutrelle sur le mur ? Elle ne semblait pas rattachée à la coque, peut-être n'était-elle la que par soucis de structure dans la cellule. Debout de manière verticale, elle formait un triangle avec le fond de la cellule et semblait clouté et rattaché qu'uniquement par le haut. La partie touchant le sol ne semblait pas fixé, ou alors pas très solidement. Passant mes deux mains autour de cette dernière, je fléchissais alors un peu les genoux pour prendre de l'élan et me mis à la tirer vers moi. La seule chose qui bougea, se fut mes vertèbres je crois. Dans un grognement, je relâchais mon emprise sur cette dernière. Poutrelle 1 – Clarke 0.  

La porte s'ouvrit à nouveau, laissant de la lumière s'infiltrer dans la cellule. Je me redressais alors, pour ne pas que l'on me trouve dans cette position fâcheuse, presque à califourchon sur la poutrelle pour me tenir droite, à côté. Un autre prisonnier ? Nous étions désormais deux, à se partager la cellule. Moi, et cet étrange inconnu. Notre geôlier fit alors demi-tour, nous laissant de nouveau dans la pénombre. Le silence n'eu pas le temps de s'installer qu'à peine la trappe fermée, mon nouveau collègue d'infortune m'adressa la parole. A moi, humaine ? Dodelinant de la tête, je le regardais faire, sans piper mots. Devais-je lui répondre ? L'attaquer ? Allait-il lui m-même me faire rôtir sur une brochette ? Au vu de ces paroles, il semblait tout de même civilisé, après tout. Alors qu'il tournait le dos, ma main droite se tendit, curieuse et vint toucher l'arrière du crane de l'inconnu. Des cheveux ? Sur un visage autre qu'humain ? Intéressant.. Ma main se dégagea, pour ne pas que cela ne fasse trop suspect. Fétichiste des cheveux, on aura tout vu. Baissant les yeux, mon regard darda sur ses bras. Mh. J'avais échoué, avec mes bras aussi musclé que deux pattes de poulets. Mais peut-être que lui .. ? Non et non, je me refusais de demander de l'aide, et encore moins à .. cette.. ce.. cet illustre inconnu.


- "Je le ferais, mais toute seule."


Je fis alors demi-tour, vers ma poutrelle et repris ma super position pour tenter de la faire bouger. Genoux fléchis, bras autour de la poutrelle, et on y croit. Un deux.. Rien, nada. Dans un sifflement vaincu, je relâchais alors la poutrelle.
- "Bon bon. Je réitère. Peut-être seriez vous plus apte que moi pour ce genre d'actions.."

On reconnait ses tords, mais vite quoi.

- "Je pense que si on arrache la poutrelle de ce qui la rattache au mur, on pourrait s'en servir de levier et y enlever la porte. Malheureusement, je n'ai personnellement pas assez de force."

L'idée soumise, je montrais la poutrelle que j'avais tant bien que mal essayé de bouger, échec.

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Mer 27 Jan 2016, 18:24



Pas très coopérative, comme co-détenue. Vylker croisa les bras et la laissa silencieusement agir en tentant d'ignorer le geste un peu déplacé qu'elle avait eut de lui toucher les cheveux pour une raison qu'il ignorait. Il la contempla tenter de déplacer cette poutre, ayant sans doute pour idée de faire lâcher la cage par un mouvement de levier, puis, enfin, abandonner en constatant que la force lui manquait. Étonnant, alors, elle sembla plus ouverte à s'allier avec lui. Classique.

« Si vous ne voulez pas coopérer, c'est votre choix. Pour moi, ça sera plutôt la mort que l'esclavage. »

De toute évidences, il paraissait peu probable que quiconque ici cherche à faire de vieux os ici. L'idée du levier en soi n'était pas une mauvaise idée, cependant, Vylker doutait également d'avoir la force nécessaire pour faire quoique ce soit. Il prit la décision de tenter sa chance malgré tout. Il tira comme il le pût, ce qui émit quelques petits bruits de craquements, sans doute le bois, alors que la poutre se déplaça légèrement d'un petit centimètre, néanmoins, le résultat n'alla guère plus loin que cette observation. Zut.

« Grmph... Je pense que ça ne bougera pas d'avantage. Il va falloir forcer, peut-être à deux, si on veut avoir une chance que cela se déplace. Cependant, je crains que cela soit bruyant. Je ne pense pas que ces pirates seraient ravis si ils arrivaient et nous voyaient ainsi tenter de briser leur belle cage. Mais j'imagine que l'on peut tenter de faire jouer cela à notre avantage. »

Il se remit à travailler sur la poutrelle qui continua de grincer et de frotter dans un grand vacarme. Comme convenu, au bout d'un petit moment de bruit où la poutre se déplaça encore de quelques centimètres en faisant grincer la cage, la trappe qui menait vers le pont principal du navire s'ouvrit, permettant à l'un des membres de l'équipage de descendre pour aller inspecter ce qui était la source de tout ces horribles sons.
Il dégaina son sabre et inspecta les prisonniers. Vylker avait bien entendu lâcher sa poutre avant qu'il ne rentre et mimait la sagesse d'un captif.

« Qu'est ce que vous fabriquez ?! » aboya le pirate.
« Je n'en sais rien. En tout cas, les planches du sol grinçe beaucoup, vous êtes sûr de ne pas avoir de rats à bord ? »

Le pirate inspecta la cage et vérifia que les prisonniers ne portaient pas d'outils bien particuliers sur eux avant de ronchonner et de frapper la cage à coup de sabre.

« Très bien, je ne sais pas exactement ce que c'était, mais je vous préviens, sales anguilles, si je vous y reprends encore une fois à faire un tel boucan, je vous découpe en morceaux ! »

Il tourna les talons et s'apprêta à partir. Bon, ce n'était pas ce qui était initialement prévu, mais Vylker se décida à agir à ce moment là. Il tourna la tête vers sa co-détenue et souffla.

« Je vais avoir besoin de ton aide. »

Il se colla contre la cage, prit un peu d'élan et dans un mouvement d'épaule assez souple, propulsa son bras entre deux barreaux. Son bras s'étira sur une distance convenable, lui permettant d'attraper le pirate qui leur faisait dos par le col et de l'attirer contre la cage où Vylker tenta de la maintenir en lui appliquant sa main gauche sur la bouche et le bras droit autour du cou, cherchant visiblement à le maîtriser. Comme quoi, ça pouvait être pratique d'être un peu élastique, parfois.

 « Prends lui les clés ! » souffla Vylker alors qu'il tentait de maîtriser ce pirate qui se débattait comme un beau diable. « Si tu peux m'aider à le mettre hors d'état de nuire au passage... »

C'était qu'il était bien vigoureux, pour un homme dont le souffle était coupé et qui se faisait littéralement attraper contre la cage. Ajouter au fait que les barreaux empêchaient Vylker d'avoir une posture correcte pour le prendre et on obtenait un individu qui menaçait de se libérer rapidement a la moindre erreur, et bien entendu, il ne ferait alors pas de quartiers pour se débarrasser des nuisibles, quitte à renoncer au profit de la vente des prisonniers.


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Jeu 28 Jan 2016, 00:08

De tous point de vue, mon illustre inconnu d'infortune ne semblait pas plus enchanté que moi de passer plus de temps ici, à ne rien faire et à y attendre que l'on daigne s'occuper de notre cas. A le point que malgré mon attitude de girouette, il tente tout de même sa chance à son tour, avec la poutrelle. Ses muscles se contractèrent sous l'effort, me laissant presque croire à une victoire dominante sur ce foutu morceau de bois lorsque ce dernier, sous l'effort se mit à grincer. Espoir espoir, quand tu nous tiens. Mais vaincu, il lâcha l'affaire à son tour. On eu même droit à une nouvelle visite, de la part de nos geôliers. Et ce n'était pas une visite de courtoisie, s'assurant que nous passions un moment fort agréable. Plutôt que nous donner à manger, il nous la balancerait oui. De mauvaise humeur? A oui, il semblait l'être, ce maudit pirate qui se dandinait devant nous, proférant des menaces tellement peu crédibles que ma seule réaction fut d'hausser les sourcils. Lui lancer ma dague  et perdre la seule arme qu'il me restait ? Non, pas nécessaire. Tendre le bras ? Trop court, il se tenait hors de ma portée. Mon co-détenu fut plus réactif lui. En quelques mouvements, deux de ses bras avaient franchis la cellule, maintenant le pirate contre les barreaux.
- "C'est une chose que je peux faire, oui. "


Je ne perdis pas de temps à tergiverser, m'abaissant d'emblée contre les grilles pour attrapper les clés qui pendaient à son pantalon. Ni une ni deux, je tirais dessus d'un cou, disloquant le bout de tissus. S'il avait jadis été bien beau et propre, il était usé par les années, et maintenant déchirer sur le haut. Clés en mains, je me dégageais pour aller à la porte et trouver la bonne clefs. Evidemment, ce ne fut pas la première, mais il ne fallait pas stresser, sinon, les bêtises allaient vite arriver. Concentrée, je passais ma main à travers la grille et la tordait pour enfin parvenir à l'ouvrir, au bout du troisième essais. Il était temps que je sorte, car l'homme s'agitait et venait de lâcher le bras qui lui affligeait une pression au niveau du cou pour poser la paume de sa main sur le manche de son épée. Désormais face à lui, je pouvais voir la colère briller dans ses yeux. Pour la dégourdir, je secouais ma main droite de haut en bas. Je pris alors dans ma poche un cailloux de la taille d'une toute petite clémentine et referma les doigts dessus. Un grand sourire s'étira sur mes lèvres, juste avant que j’abatte mon poing fermé sur le plexus solaire du pirate. Situé au centre de l'abdomen, là où se joignent les côtes, il était une proie facile. Pas besoin d'une puissance phénoménale. Le cailloux entre mes doigts évitait à ces derniers de se briser sous l'impact ou d’abîmer les phalanges proximales ainsi que les métacarpes. Quant au plexus solaire, il était un des points pressions parmi les douze que je connaissais, qui étaient “facile d’accès” et assez douloureux. Assez pour que le pirate ne se torde en deux, souffle coupé. Mon co-détenu avait probablement dû relâcher la pression qui le maintenait. Désormais à ma hauteur, je pus abattre un second coup, au niveau de ses tempes. Mais cette fois, pas de cailloux, seulement avec la paume de ma main. Suffisamment fort pour que sa tête ne se cogne dans les barreaux, laissant l'homme tomber inconscient, mais pas assez puissant pour le tuer. Ce n'était pas mon but, d'ôter la vie de quiconque pour le moment. Je ne le faisais que lorsque cela était réellement nécessaire. Si mon partenaire ne l'avait pas maîtrise, probablement mes coups auraient-ils été moins précis, mas le fait est que désormais, nous étions libres. Ou du moins, sorti de la cage. Je pris soin de récupérer le sabre du pirate, et alpagua mon coéquipier du jour pour m'aider à glisser le pirate dans notre cellule dès à présent vide. Cette chose faite, il ne nous restait plus qu'à sortir, récupérer nos armes, tabasser des gens et récupérer le navire ? Chose qui paraissait très facile, mais pas forcément applicable. Avant toute chose, il fallait s'organiser.
- "Foncer tête baissé est une option. Mais autant se la jouer fine. Quelles sont vos compétences ?"


Questionnais-je alors, histoire de voir ce qu'on pourrait bien monter comme plan farfelu pour désarmer nos hommes sur le pont. Peut-être que la question pourrait paraître saugrenue, c'est pourquoi j’enchaînais directement, pour lui montrer l'exemple.
Par exemple, j'ai des notions de combats à mains nues, même si je me débrouille mieux à l'escrime. Avez-vous des pouvoirs ? Car en tant qu'humain, mis à part en craquant une allumette pour allumer un feu ou cracher dessus pour l'éteindre, je ne sais pas produire de feu, ni manipuler de l'eau.

Remuant le sabre entre mes mains, je jaugeais un peu son poids. Moins lourds que ma propre épée, mais aussi beaucoup moins maniable et confortable à mon gout.
- "Et si, on prenait l'autre freluquet et qu'on s'en servait d'otage ?"


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Sam 30 Jan 2016, 01:19



Vylker goûta un instant sa sortie, ravi de voir cette cage s'ouvrir. Le si peu de temps qu'il avait passé dedans lui suffisait. Des années de sa vie avait été réservées à faire connaissances avec ce genre de milieu. Autrement dit, il n'avait aucunement l'envie d'y retourner. Il écarta les bras.

« Aaah ! L'espace, des membres libres et non attachés ! Et sans stigmates et cicatrices. Ceci, ma chère, est la meilleure chose qu'un homme puisse connaître. Mais il ne s'en rends pas compte tant qu'il n'est pas passé par la case prison prolongée. »

Il se dégourdit un peu, plutôt satisfait et s'étira un peu.

« Et au cas où vous vous poseriez la question : Oui, je connais le milieu. Avant que tout n'arrive, avant que je ne me transforme, j'étais un bandit des grands chemins. Pourtant, ce n'est pas le fait d'avoir dérober des affaires qui ne m'appartenaient guères qui m'ont fait enfermer, oh non. C'est le fait d'être devenu ce que je suis et d'aspirer à ma vie de Bélua libre. »

Il écarte un peu les bras et les jambes en levant un peu la tête pour révéler d'avantage son cou. C'était assez discret en raison du temps de cicatrisation, pourtant, des coutures étaient placées à la base de chacun de ses membres et sur son cou. Visiblement, tous autant qu'ils étaient, ils avaient été détachés au moins une fois. Le chevalet d’écartèlement avait eut raison de ses bras et de ses jambes là où une hache avait voulu lui trancher la tête.

« Vous voyez ces coutures ? Et bien, c'est ça, mon grand pouvoir. J'ai déjà été écartelé et décapité. Mais je m'en suis toujours relevé avec la complice d'un ami aux fluides curatifs. Je suis en mesure de préserver mes portions de corps séparées « en vie » pour un certain temps et d'éviter de mourir d'éventuels démembrements. Et de garder l'usage des membres tranchés. Enfin, cela ne fonctionne de manière efficace que lorsque j'ai un soigneur non loin pour me recoller rapidement. Ma magie est limitée dans le temps. Par exemple, si je me fais décapiter, j'ai un compte à rebours qui s'enclenche avant que je ne décède réellement. Si a l'issue de ce compte à rebours, je n'ai pas été recousu... Hé hé... Et bien c'est la fin. Donc oui... Couper la tête du serpent ne neutralise pas son corps, ni la tête, pour quelques temps. Du moins chez moi. »

Il montra ensuite son doigt et se mit à tirer un peu dessus, ce qui eut pour effet de l'allonger quelques peu. Vylker finit par le lâcher, ce qui émit un bruit de claquement. Il vérifia par la suite que son doigt fut revenu en bonne position.

« Et je suis un peu élastique. De nature magique, encore une fois. C'est pour ça que j'ai réussis à attraper ce pirate le dos tourné. Rien de très conséquent pour l'instant, mais bon. Quand je suis passé au chevalet d'écartèlement, il a fallut plus de tours que prévu pour que mes membres se détachent. J'ai bien pensé, au début, qu'ils allaient abandonner. Mais que voulez vous. Quand vous tombez aux mains de Béluas de sang-pûrs qui s'amusent du meurtre de leurs congénères monstres... Après tout, nous ne sommes que le reflet de ce qu'ils désirent éviter. Quand bien même c'est eux qui nous ont créés. Oh... Et je suis éternel. Je ne crains plus les effets du temps. »

Une fois ce point éclaircit, il réfléchit aussitôt au plan proposée par l'humaine. Cela aurait été une bonne idée si la nature de leurs adversaires n'était justement pas celle de la canaille et de la pègre. Si un bandit se faisait prendre en otage... Il y avait peu de chances pour que les autres jouent les héros pour le libérer.

« Malheureusement, ce sont des pirates. Je crains qu'ils se fichent parfaitement de la vie de leur ami ici présent. Au pire, si on le tue, cela les arrangera, cela fera une part en moins sur le pourcentage total de leur butin. Si on le prends en otage, je doute qu'ils ne bougent le moindre pouce pour le sauver. Ils nous attaqueront et se ficheront bien de lui. »

Mais on pouvait saluer la proposition, cela dit. Avant de songer à s'en prendre aux pirates,  il fallait d'abord qu'ils récupèrent leur équipement. Vylker n'était pas un crack en bâtiments navals, mais la structure du navire semblait simple.

« La première chose que nous devons faire, c'est mettre la main sur nos affaires. Nous sommes au fond de la cale, mais ils doivent forcément entretenir leur butin quelque part au dessus, dans les niveaux supérieurs de la soute. Avant le pont, mais au dessus des cellules. Peut-être au même niveau que celui du quartiers des équipages, mais ça m'étonnerais. Trouvons leur réserve de vivres, et nous trouverons nos affaires ainsi que le fruit de pas mal de leurs rapines, j'imagine. »

Il s'épousseta et s'assura que les pirates ne l'avaient pas trop touchés lorsqu'ils l'ont emmenés ici. Vylker s'approcha ensuite de la trappe pour grimper au niveau supérieur et se retourna.

« Au fait, mon nom est Vylker. Et vous ?» demanda t-il poliment. « Hmmm... J'oubliais. Je sais aussi transformer les gens en animaux. Normal pour un Bélua. J'imagine que ma morsure est infectée et fait dégénérer les êtres en Béluas monstres. »

En d'autres conditions, il aurait sans doute jouer les durs et aurait volontairement prit un ton agressif, mais après s'être fait prendre... Vylker ne voyait aucun intérêt à essayer de paraître plus féroce qu'il ne l'était vraiment. Autant, alors, se montrer plus personnel dès le début.


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Lun 01 Fév 2016, 00:20


La tête inclinée sur le côté, mon regard suivait les gestes de l'inconnu. Il expliquait ses particularités physiques. Je ne pouvais appeler cela un pouvoir, mais plutôt un don. Le don de ne pas mourir. J'acquiesçais de la tête, montrant à l'individu que j'écoutais ses parles. C'était quelque chose d'assez impressionnant, je dois dire. Même si dans le fond, il fallait l'intervention d'une seconde personne pour le maintenir en vie, ce qui signifiait, avoir une personne qui tiens à notre personne autant qu'a la sienne. Je restais perplexe a cette pensée. Mis à part une âme sœur, qui d'autre ? Un proche ayant le même sang peut-être. J'aurais donné ma vie et plus encore pour ce homme qui m'avait élevé. Mais lui l'aurait-il fait ? Je me plaisais à penser que oui. Après tout, n'était-ce pas lui qui m'avait protégé des attaques de bandits, des animaux et des intempéries ? N'avait-il pas prit soin de moi comme si j'étais son propre enfant ? Mais si c'était le cas , pourquoi avoir disparu lors de mon arrivée à Utopia ? Du jour au lendemain, il avait disparu, évaporé dans la nature. Comme si il ne pouvait pas rester dans cette ville, que ça lui était interdit. Avait-il fui quelque chose, ou l'avait-il fait à cause de moi ?

Vylker décida d'un autre plan. Il est vrai qu'il aurait été d'un comique de mauvais gout, d'amener le pirate geôlier sur le pont, en s'en servant d'otage. Les autres lui auraient probablement mis une balle dans la tête en riant, avant de s'en prendre à nous, fier de leur acte. Je pris alors coin de vérifier que la porte était poussée, et non fermée. Probablement se fera-t-il tuer par ses collègue, si l'un deux descendait ici, lors de la mutinerie que nous nous risquions à faire. Autant lui laisser une chance de s'enfuir, alors. Je n'avais rien à gagner à le voir mort. Je repris la dague qui était fourré dans ma botte et me rapprochais un Bélua. C'était le premier que je rencontrais, qui ne menaçait pas ma vie. Qui ne l'avait pas fait, de toute manière ? J'étais humaine, après tout. Ses paroles m'intriguaient. Il était dit que les humains avaient en eux de l'anti-magie. Alors si une personne de mon espèce se faisait mordre par le Bélua, deviendrait-il un animal ?

- “Mieux vaut être avec vous, que contre vous alors.”

Suggérais-je, comme un conseil donné à ma propre personne. Mes paroles étaient accompagnés d'un hochement de tête, silencieux et léger. Je ne pris pas la peine de tendre la main pour conclure notre association. La confiance s'acquis avec de l’honnêteté et une vérité sincère.

- “Clarke. Mais mes amis m'appellent ..Ah non pardon, j'ai pas d'amis.”

Un léger sourire étira mes lèvres. Trait d'humour pas vraiment drôle. Bon. Il était temps de passer à l'action. D'un accord commun, nous ouvrâmes la trappe, passant l'un après l'autre de manière discrète et silencieuse. Il n'y avait personne, mis à part un matelot qui était bien inutile, en train de roupiller. Il devait même très bien dormir, s'il n'avait pas entendu le raffut que nous avions fait en bas.Le champs était donc libre. A ce niveau là, les couchettes des matelots pendaient entre les poutres. D'un bref coup d’œil, je pris soin d'analyser les environs. A notre droite, les couchettes, et une porte au fond. De l'autre côté, quelques barils, probablement de la poudre. Une cagette de légume s'y trouvait, plus au fond. Les vivres, peut-être ? Vylker devait avoir raison. Je pris les devants et m'avança, faisant attention à ne pas faire craquer le bois. Barils et une cagette..C'est tout ce qui avait. Il y avait une porte, probablement le reste de la réserve. Je pris ma dague, et m'en servis pour crocheter la serrure. En quelques secondes, c'était tout bon. Fouiller fouiller. Mais il n'y avait rien de plus, en dehors des poireaux et des tomates entreposés. Je fis la moue, en me retournant vers Vylker, poireaux en main. Mes cils papillonnèrent, constatant qu'une troisième personne se ramenait. Contournant alors mon partenaire, je pris l'initiative de faire taire le troisième individu. Comment ? En lui jetant mon poireau dans la bouche pardi. J'avais juste à viser la bouche. Mais mon envoie fut pitoyable et vint frapper en plein milieu du front le pirate. Il semblait encore plus agacé.

- “Et si, vous me montriez votre pouvoir sur ce jeune homme ? Voir si j'ai des risques, en tant qu'humain à vous côtoyer. “

Questionnais-je le Bélua.

- “Il faudra le garder en vie tout de même, histoire de le questionner. Mais je pense que nos armes doivent se trouver dans la cabine du capitaine de ce navire..”
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Mar 02 Fév 2016, 09:59



Fort bien, une coopération qui prenait forme et qui semblait se faire, enfin, acceptée. C'était dans leurs intérêts mutuels. Vylker prit le soin de rester derrière sa camarade d'infortune. La discrétion n'étant pas sa grande spécialité, elle saurait sans doute se mouvoir avec plus d'aisance et leur permettre d'agir plus efficacement. A raison, d'ailleurs, puis qu’alors qu'ils s'aventuraient dans l'étage de cale supérieur, discrètement afin de ne pas réveiller le marin endormi, quelqu'un pénétra dans la pièce. Vylker se trouvait légèrement déporté sur un coté de la cale, un peu à l'abri derrière une caisse. Il pût ainsi s'abaisser pour se dissimuler alors que sa camarade se retournait pour...

Eh bien... Projeter un poireau. N'était-ce pas bien singulier ? Bien entendu, cela n'eut pas vraiment d'effet particulier. Le légume rebondit mollement sur la face du pirate qui venait de rentrer, ce dernier montrant alors les dents en grognant pour porter sa main vers son arme. Visiblement, il s'apprêtait à hurler pour alerter tout le reste du navire.

« Bon sang ! » gargouilla Vylker dans sa barbe.

Il se leva de sa couverture et se mit aussitôt à braquer son regard sur la pirate, bondit un peu en avant pour glisser le long de la caisse et ainsi, apposer sa paume droit sur la face du bandit pour l'empêcher de parler. Il se pressa alors à canaliser son pouvoir pour l'appliquer aussi vite que possible. Au bout de quelques secondes, il y eut un bref éclat lumineux et Vylker se retrouva avec un petit lézard dans la main, l'air soulagé.

« Hé ! Je peux pas faire ça sur commande non plus... Prévenez à l'avance, la prochaine fois... C'était moins une... » s'étouffa t-il, la sueur au front et visiblement ayant eut une bonne frayeur.

Il fourra le lézard dans sa poche et vérifia que le marin ne s'était pas réveillé. Ce dernier se contenta de se retourner sur sa couchette avant d'émettre un ronflement lourd, tel celui d'un pachyderme. Oui, il dormait bien. Bon, un coup dans le vent pour ce niveau de la cale, mais au moins, ils avaient évités de se faire repérer.

« Je pensais à une chose : Si on met la main sur le capitaine, ça aura sans doute plus d'impact que si on s'en prenait à un simple matelot. Peut-être qu'on obtiendrait quelque chose en le prenant vivant. Mais il ne faut pas oublier que notre objectif, c'est faire déguerpir ces pirates de là. Le capitaine POURRAIT être un moyen d'y parvenir. Je dis bien POURRAIT. » chuchota t-il

Un pari risqué. Mais si ils parvenaient à saisir l'autorité que possédait le capitaine sur le reste des ses hommes, sans doute ils pourraient élaborer un bon plan. Impossible pour eux de se débarrasser des bandits par la force, ils étaient bien trop nombreux, et certains avaient sans doute un ou deux tours dans leur poche.
Poursuivant leur périple, Vylker et Clarke passèrent une autre trappe pour grimper encore d'un niveau sur le navire. Cette fois, ils étaient visiblement aux quartiers d'équipage, plusieurs gardes rôdaient dans les environs, discutaient, ou buvaient tout simplement. Au fond d'un coté, se trouvait ce qui semblait être une cabine . Sans doute celle du capitaine. Du coté opposé à leur sortie se trouvait une sorte de réserve avec de nombreux barils et caisses. Dans l'angle, on pouvait voir l'ombre de quelqu'un qui affûtait visiblement une épée.

« Là-bas, c'est sans doute leur réserve de matériel. Ils doivent avoir un armurier en charge de l'équipement. C'est ici que nous trouverons notre bonheur. Commençons nous par la gauche et l'armurerie, ou bien préfère tu aller directement à droite, vers la cabine du capitaine ? Dans tout les cas, il va falloir être discret. »

La trappe par laquelle ils venaient encore de sortir les avaient menés vers un niveau droit. Ils étaient à l'abri du regard des gardes en raisons des légères cloisons qui les entouraient, mais si tôt qu'ils auraient décidés d'emprunter un chemin ou l'autre, à droite ou à gauche, il allait falloir veiller à ne pas rester dans le champ de vision d'encadrement de la porte. Sans quoi, si un pirate passait dans le coin, il risquait de les voir.

[color=darkred]  « Nous devrions récupérer d'abord notre équipement, au cas où les choses tournent mal. Je propose de filer sur la droite, vers l'armurerie afin de prendre ce qui nous appartiens. Il faudra être rapide pour se cacher rapidement dedans. On improvisera la suite une fois dedans. »


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Mar 02 Fév 2016, 23:22

Eh bien quoi, un poireau n'était-il pas une arme de défense ? Je pensais que chaque chose, quelle quelle soit pouvait en être une, d'une machette à une simple cuillère. Ne vous a-t-on jamais conté le récit de la mort la plus longue ? Si vous saviez...Je vous invite à vous informer pour ne pas vous endormir bête ce soir . Quoi qu'il en soit, mon coéquipier venait de prendre le relais. Il avait été réactif très vite. A vrai dire, j'en avais attendu pas moins de lui, n'ayant même pas pris la peine de sortir la bague de ma botte pour l'envoyer sur l'adversaire, non. J'avais préféré le laisser agir, pour peut-être pouvoir voir son pouvoir ? Je ne fus pas déçue. Dans sa main se trouvait désormais un petit lézard. Mon visage se déforma sous la surprise, étouffant un air quelque peu “gagateux” pour tenter de paraître sérieuse. Il était trop mignon ce petit pirate, en fait. L'animal en lequel on se transformait, correspondait-il à notre personnalité ? Était-ce le choix de celui qui lançait le sort ? Ou peut-être était-ce le seul animal en lequel il pouvait nous transformer ? Je n'aurais su le dire, et le moment ne semblait pas tellement s'y prêter, pensais-je, en ré-freinant mes envies d'interrogatoire pour me re-concentrer sur notre mission actuelle.

Aller voir le capitaine ? Cela paraissait être le meilleur des plans. D'un hochement de tête, je tentais d’acquiescer les paroles de Vylker. Et pourtant. J'entendais non loin le bruit d'un acier en train d'être affûté. Mon cœur manqua un battement, sous le bruit non régulier de la pierre ponce qui se frottait à la lame. Piquée au vif, je me redressais et jetais un regard sur mon coéquipier.

- "Je te rejoins dans cinq minutes dans la cabine du capitaine, je te laisse te charger de lui."

Le doute m'avait submerger. Et si cette lame que l'on affûtait était Anduril ? Prendrais-je le risque de laisser le glaive aux mains de cet abominable pierre, qui, dans son frottent brutal n’affûtait point cette dernière mais semblait plus l'esquinter ? Prendrais-je le risque de savoir que cette lame, peut-être la mienne risquait d'être affaiblis et de se briser comme du pain sec en prenant un coup, après tout le mal que je me donnais pour son entretien ? Il en était hors de question. Telle une furie -mais une furie utilisant son agilité pour ne pas marcher dans le couloir tel un éléphant sur du carrelage-, je pris la direction du bruit strident. Matelot ou non, je me les ferais tous pour récupérer cette lame. Ma démarche, mon regard, tout avait changé, seul la violence guidait mes pas. Le premier à en être la victime fut ce matelot, celui au bandeau noir sur le front, ses cheveux gras et son gros nez. Délit de fasciés, il allait prendre cher.

L'homme fronça les sourcils, en se demandant le pourquoi de ma venue, et mon identité. Sa tête bascula sur le côté, en regardant le sourire désormais malsain qui s'étirait sur mes lèvres. Tout de même sur ses garde, l'homme posa la main sur le manche de ce qui semblait être une rapière ? Pas le temps de tergiverser. Sans qu'il ne s'y attende, je franchis le dernier pas qui me séparait de lui d'ans un petit bond, pour venir lui écraser violemment ses ongles jaunes dégoûtants qu'ils exposait aux yeux de tous. L'homme surpris était désormais déconcerté et déconcentré. Désormais à ma hauteur,  je pris un léger élan en tournant sur moi même pour venir toucher son entre jambe dans un coup de genoux. Mon coup n'était pas des plus violent, juste assez pour qu'il se courbe de douleur, car on le sait tous, un homme, peu-importe son espèce avait forcément un talon d’Achille : ses parties génitales. Désormais courbé violemment, le matelot m'offrait son visage. D'un petit pivot, je pris de l'élan et lui tournait légèrement le dos, avant de lui asséner un coup de coude dans le nez. L'homme tomba sur les fesses, en gémissant et en tentant je crois, de proliférer des insultes à mon encontre. Chose à laquelle je répondis par un coup de pieds entre les deux yeux avec ma grosse botte de cuir.

Plus rien ne me séparait désormais de ma belle et de son bourreau. D'un revers de main, je dégommais la porte et m'engouffrais dedans.

- "Halte mécréant ! Ôtez vos sales pattes dégoûtantes de mon glaive ou je vais vous.. "

Mes paupière papillonnèrent, affolées devant la musculature et la carrure qui s'offrait à moi. L’affûteur de service faisait facilement 3 fois mon poids et au moins trois têtes de plus. Je déglutis. Mes yeux cherchèrent mon glaive du regard. Il ne semblait pas être là. La lame qui se trouvait dans sa main semblait plus longue et plus large.. Je n'avais donc rien à faire ici ?

- "En fait, je me suis trompé de personne. Bonne journée."

Je fis alors mine de repartir, pour rejoindre Vylker. Je n'avais rien à faire là, en fait. Pis ce gros tas de muscles... Espérons qu'il me laisse repartir comme si il n'avait rien- … Une lame se planta violemment dans la porte, à quelques centimètres de mon visage.

- "Reste ici, gamine."

Je n'avais plus le choix. Partir sans encombres ? Mon œil.
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Ven 05 Fév 2016, 00:23



« En y réfléchissant bien, peut-être qu'une bonne solution serait... » commença Vylker.

Il regarda autour de lui et se rendit compte qu'il était seul. Zut ! Où est-ce qu'elle avait filée ? En se penchant un peu en avant, il aperçu furtivement une silhouette qu'il identifia comme celle de l'humaine. Retenant un juron dans sa barbe, Vylker sortit complètement de la trappe pour tenter de la rejoindre. Il fut contraint de se plaquer contre un mur dans sa course en se rendant compte qu'au fond de l'autre couloir, quelqu'un s'était retourné pour regarder brièvement dans sa direction. Se risquant au coup d’œil furtif, la sentinelle lui faisait dos. Il pénétra donc dans le couloir menant vers l'armurerie. En dépit d'avoir été donné pour consigne d'aller chercher le capitaine, Vylker se doutait quelque peu qu'il était imprudent de s'élancer ainsi dans la gueule du loup.

« Bon sang ! Reviens ! Reviens ! C'est dangereux, on ne sait pas combien ils sont ! » souffla t-il en espérant faire le moins de bruit possible.

En chemin, il croisa un pirate complètement inerte qui semblait s'être mangé un méchant coup de botte. Pas de doute, elle était passée par ici. Sans doute déjà dans l'armurerie. Ce n'était pas bon, en général, le rôle d'armurier n'était pas réservé aux allumettes et aux rats de bibliothèques, au contraire.

« Clarke ? Vous êtes là-dedans ? Ca va ? »

Avant même qu'il n'ait une réponse, un grand bruit se fit entendre et une partie de lame traversa le mur. Bon, ça ne s'annonçait pas vraiment bien. A défaut de pouvoir désormais faire preuve de discrétion, Vylker pénétra dans l'armurerie avant de fracasser la lanterne qui servait à produire de la lumière au plafond. Le noir emplit la pièce. A cette profondeur de soute, la lumière du jour ne perçait pas. Ce qui permettrait au moins de semer un peu de confusion le temps qu'ils se sortent de cette galère.

« J'arrive à point nommé, on dirait ! »

Le Bélua se permit de renverser allégrement tout ce qui se trouvait autour de lui afin de répandre autant de choses possible au sol, pour rendre le déplacement de ce gros molosse difficile. De toutes manières, vu le vacarme précédent, ils étaient de toutes les façons repérés.
Plusieurs exclamations furent émises depuis l'autre coté du couloir, sans doute des pirates qui rappliquaient. La situation allaient devenir difficile à partir de maintenant. Ils devaient sans tarder rejoindre la cabine du capitaine et faire main basse sur ce dernier afin de sauver leur peau.

« Vous ne nous facilitez pas vraiment la tâche, vous savez ? Enfin, j'imagine que nous n'avons pas le choix désormais. » dit-il a haute voix. « Maintenant... Ca va être difficile de réussir à gérer le tempérament de ce gros balourd... »

Ce dernier commença à agiter le bras de manière aléatoire, fracassant plusieurs étagères et râteliers au passage. Bigre, la force de ce bestiau devait dépasser de manière anormale le commun des mortels. Peut-être qu'ils allaient pouvoir s'en servir, cela dit. Plus ils étaient grands, plus ils tombaient facilement.

« On déguerpit de cette pièce, on va se faire tailler ! J'ai peut-être une idée ! Mais il va falloir fracasser toute source de lumière dans les environs ! » commença t-il tout haut pour abaisser la voix sur la fin de sa phrase. »[/color]

Se dégageant des piles d'armes et autres objets qui jonchaient le sol, Vylker emprunta la même porte qu'il avait déjà utilisé pour rentrer avant, à nouveau, de détruire les lanternes qui pendaient ici et là, faisant ainsi grimper l'obscurité. Les pas des pirates alertés se rapprochaient grandement de leur direction. Mais comment ces derniers allaient t-ils pouvoir faire la différence entre leurs alliés et eux dans le noir ? Tel était le plan de Vylker, espérant que Clarke comprenne et suive son initiative. On ne pouvait pas combattre ce que l'on ne voyait pas.

« Hé ! Qu'est ce qui se passe ici ?! Pourquoi les lanternes sont éteintes ! » aboya quelqu'un.

Le navire devait être sacrément bien entretenu pour être ainsi étanche. Malgré son aspect vieilli, c'était comme si il n'existait pas une once d'usure ou de pourriture qui serait susceptible de laisser filtrer un grand rayon de lumière. Il y avait, certes, de petites ouvertures, mais leur taille n'était pas suffisante pour permettre autre chose que la projection de petits rayons de lumières. Au loin, la cabine du capitaine, en revanche, qui était pourvue d'une verrière, avait une couleur orangée, presque brillante. C'était sans doute le seul lieu éclairé dans la soute.

Aucun doute, le chaos arrivait.


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Lun 21 Mar 2016, 16:54


En moins de temps qu'il n'en fallut pour dire « ouf », une flopée de pirate envahit l'étage où les deux comparses se trouvaient. Ils n'avaient pas l'air pourvus des sentiments les plus amicaux à l'égard des intrus. Les choses tournaient mal, plutôt mal, ils n'avaient clairement pas besoin de se faire repérer ainsi. Une chance que la soute fut plutôt en bon état. Les lumières des lanternes abattues, il faisait très sombre, ici bas. Aussi, ils allaient devoir utiliser l'ombre pour s'échapper...
Mais pourtant, ils avaient une mission à remplir.

« Psst... Madame. Vous allez vous glisser a l'extérieur en profitant de l'obscurité. Ne vous faites pas voir, entendu ? Je vous rejoins dès que possible. J'ai encore quelque chose à faire dans les parages. »

Ils se heurtèrent aux pirates de renforts en tentant de fuir. Le manque de visibilité joua effectivement en leur faveur, puisque la bande de pilleurs des mers se mit aussitôt à se fracasser entre eux par accident, pensant frapper un ennemi. Rapidement, un certain désordre s'installa, avec des pirates qui se bousculaient mutuellement, perdaient de vue nos deux compères et, au final, s'entassaient et se paralysaient d'eux même. Vylker perçut Clarke parvenir à filer rapidement. Mais l'objectif du Béluas monstre, avant la fuite, était autre. Il voulait trouver le capitaine. Il se cacha derrière une paire de barils, proche de l'entrée de la soute, en attendant que ce dernier ne se montre. Vu le bruit, cela ne devait tarder et, effectivement, ne tarda pas, puisqu'il fallut qu'il entre dans la pièce pour se mettre à hurler pour que les choses se calme.

« Qu'est ce qui se passe ici ?! Arrêtez vous ! Taisez vous ! » aboya t-il.

L'équipage se gela et finit par arrêter d'agir avant de se mettre à regarder autour de lui, se demandant où était donc passé les fuyards. C'est à ce moment que Vylker bondit de sa cachette pour attraper le capitaine par la gorge, lui apposant une lame aux environs de la jugulaire.

« C'est moi que vous cherchez ? Je suis ici. » dit-il.

Le capitaine ne tenta pas de se débattre et l'équipage redoubla de grognement, prêt à bondir. Vylker ignorait parfaitement si son plan allait marcher. Si le capitaine était respecté, oui. Mais il n'était pas apprécié, ces pirates se ficheraient bien vite de la vie de leur chef. Ce dernier agita les pieds en voyant certains pillards approcher.

« Non ! Non ! Attendez, n'approchez pas ! »

Bon... Et maintenant ? Vylker n'avait absolument pas prévu la suite de son plan. Si Clarke avait été la... Mais ce n'était pas le cas. Alors qu'il courait à court d'idées pour se sortir d'ici, peu convaincu qu'un simple otage allait retenir bien longtemps ces pirates, il sentit alors quelque chose se greffer sur son esprit.
C'était une sorte de brise, apaisante, curative. Une brise que Vylker connaissait bien, une brise familière.
Alors, il était venu ? Tant mieux.
Vylker fit volontairement un geste maladroit, comme pour ramener le capitaine vers lui, lui permettant de se libérer de la prise et de laisser le pirate en chef apposer la lame de son sabre vers son cou.

« Aha ! Ta poigne est faible ! »
Vylker joua le jeu et leva les mains.
« Oh non, s'il vous plaît, ne faites pas ça ! » dit-il en feignant la peur.
« Tu vas regretter d'avoir tenté de sortir de ta cage... »

Il sentit la lame glisser le long de son cou, l'entaillant largement, avant de voir un revers du sabre foncer vers lui. Vylker perçut l'étrange impression de sentir son cou lâcher et sa tête s'envoler pour chuter au sol. Étrange.

« Ah ! Et voilà ce qu'il advient des rebelles. Allez, jetez moi ça dehors... » débuta le capitaine en se retournant.

Deux pirates semblèrent s'approcher pour exécuter l'ordre avant de se paralyser sur place, sous les yeux du commanditaire qui fronça les sourcils.

« Eh bien ? Qu'est ce que vous attendez ?! »

Les deux pirates hurlèrent un grand coup, et il en fut de même pour le reste de l'équipage. Le capitaine se retourna et sa mâchoire manqua de se décrocher. Le corps de Vylker s'était relevé, luisant d'une leur bleuté, tenant dans sa main droite, par les cheveux, sa tête. Ses yeux étaient allumés de cette même lueur bleu alors qu'il usait de sa capacité magique passive afin de se maintenir en vie durant quelques minutes supplémentaires, assez, espérait t-il, pour effrayer ces pirates.

« Bouuuh ! Je suis le zombie éternel, et je reviendrais toujours d'entre les morts pour dévorer votre cerveau ! Ouuuh ! » tenta t-il pour effrayer.

Cela ne manqua pas, puisqu'une déroute rapide se fit sentir au sein de l'équipage. Ils prirent la fuite du galion en appelant aux diables, et bientôt, Vylker se retrouva seul à bord.
Vraiment seul ? Presque.

Quand la situation se calma un peu, Zun fit son apparition dans le galion.
Ils se posèrent ensemble et Zun sortit aussitôt du fil, une aiguille et s'empressa de recoudre la tête de Vylker à sa place, tout en disposant son flux de soin vers lui. Ainsi fonctionnait la synergie de la magie de Vylker et de Zun : Le premier recevait les coups et éventuellement perdait des morceaux, utilisant ses capacités afin de les maintenir « en vie » et « actif » suffisamment longtemps pour que Zun les recolles et répare les dégâts a grands coups de magie de soin.

« Guuh... Je t'avais dit de rester éloigné ! » gargouilla Vylker.
« Pour que vous vous fassiez tuer en mon absence ? Et puis quoi encore ? »
« C'est vrai... Mais ce n'est pas toi qui a prit le coup de sabre. »
« Chhht... Arrêtez de parler. J'ai du mal à recoudre ce cou. »

Après quelques secondes, la tête de Vylker fut finalement raccordée à son corps par la couture, et Zun se chargea de rétablir la connexion entre les tissus musculaires. Ils soufflèrent tout deux une fois l'opération effectuée, vidés respectivement de leur énergie.

« Beau travail, Zun. Je me sens comme avant. » Dit Vylker en agitant la tête à droite et à gauche.
« Ca ne risque pas de tomber comme ça, pour sûr. » répondit Zul.

Ils échangèrent un sourire et contemplèrent le navire désormais vidé.
Bien, ils avaient un marin à contacter.


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Quête - Le galion des sables [PV Vylker]

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