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Mar 27 Oct 2015, 03:00



UNE VISITE IMPREVUE
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Toute la journée durant, ils avaient vagabondé au travers du tortueux dédale de la ville. Le proscrit était las de cette cadence que lui imposait la dure vie d’aventurier. Le temps des mondanités était venu, embrassant de ses doux bras le réprouvé au regard azuré. Eliott l’avait délaissé, préférant se prélasser en gré d’une couche douillette. Verre en main, imbibé d’une forte odeur spiritueuse, Vadim avait enjoint les quelques hères à s’asseoir en sa modeste compagnie. Des éclats de voix tonitruants s’échappaient des lippes écumantes des badauds dont le visage rougissait d’une ivresse peu dissimulable. Frappant d’un poing vindicatif le chêne des tables et riant à pleines dents, les soûlards contaient moult péripéties emplies de vérité en demi-teinte. Tels des princes bienheureux, ils prenaient la parole, coupant cette dernière au nez du moins braillard de la plèbe. Une mélopée entraînante avait envahi la salle, développant des notes aux milles couleurs, tandis que la tenancière voguait au travers des tables pour abreuver le plus grand nombre.

Bien confortable dans son mutisme, le proscrit exultait une félicité peu commune. Il était accepté au sein d’un groupe éphémère et l’alcool coulait à flot. La veillée s’annonçait particulièrement délicieuse et les embruns de fleurs qui berçaient les lieux, ajoutés à ce véritable cocon de bien-être. Suivant la masse, il leva sa coupe lâchant un traditionnel : « Et que cela dure ! » Avant d’ingérer la substance. Désinhiber, en proie au flou coutumier des spiritueux, l’esprit brumeux du candide s’opacifiait. Tanguant sous les effluves, Vadim cherchait des points de repère dans l’espace clos autour de lui. Les phalanges agrippées au bord de la desserte, il se leva évitant la chute de peu. Titubant d’ivresse, il fut héler dans son dos par les couards qui avaient de nouveau empli sa choppe, débordante d’une écume blanchâtre aux promesses d’abandon. Avouant son forfait, il poursuivit sa route jusqu’à la sombre porte d’entrée et en poussa le battant.

Salvateur, l’air s’engouffra dans ses poumons, libérant les toxines qui accaparaient son être. Tronc au mur, il se laissa choir jusque poser sa descente contre le sol meuble du dehors. Peu à peu, il reprenait contenance, évacuant la nausée qui s’était emparée de lui. Des tréfonds de sa poche, il exhuma une cigarette qu’il ficha entre ses lèvres blêmes. Dans un sursaut enflammé, en alluma la substance et inspira la toxique vapeur. Ce soir, de nouveau, il avait trop bu. Tentant vainement d’échapper à une identité qu’il ne pouvait défaire, à des maux inextricables. D’échapper à la peur, au doute et à l’entité méphistophélique qui gisait en lui, se nourrissant de sa détresse et attendant patiemment un aveu de faiblesse pour ressurgir. Un lien indéfectible et presque palpable qui le ramenait à l’incube qu’il se devait d’appeler ‘père’. Une absurdité, ineptie d’un passé qu’il voulait révolu. Pourtant il était bien là, étendant son ombre menaçante au-dessus de lui, fichant ses griffes dans les cicatrices boursoufflées de sa plus grande perte. Le bourreau de son adolescence. Un père et un fils, en équilibre hydrostatique.

« Vous en auriez une pour moi ? » Approchant à pas de velours, la créature se pencha dans la lumière, dévoilant au monde un délicat visage ingénu. Dans la pâleur de l’astre céleste, l’hère sembla sorti d’un mirage, engoncé dans une robe de soie rouge, mettant en valeurs ses charmes plus qu’éloquents. La silhouette féline s’avança, tandis que d’un bond le proscrit s’élevait, rejetant quelques mèches rebelles derrière son oreille. La doucereuse l’observait de ses grandes prunelles indigos, soulignées d’un trait ébène. Une cascade blonde masquée sa poitrine, mais l’attention du candide était focalisé sur les lèvres carmines de la sulfureuse. « Bien entendu. » Enjoignant le geste à la parole, le réprouvé tira de ses vêtements la cadette et l’offrit à l’inconnue. « Vous êtes aimable. » Un méandre opaque se déversa dans le vent, joint aux lippes inspirantes de la dangereuse succube. « Participez-vous à cette fête ? » Les mondanités s’étaient éclipsées, dés lors que le proscrit avait posé son œil torve sur la gracile créature. Peu coutumier des plaisirs et des jeux de séduction, il s’y serait pourtant aisément laissé tenter en cet instant. « Je crois que je suis quelque peu à l’origine de ce raffut. Vous logez ici, vous aussi ? » Un mince sourire scella les commissures de la douce. « Tout dépendra de la suite des événements. »


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Mar 27 Oct 2015, 03:01



UNE VISITE IMPREVUE
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Les stances de la créature enivraient l’hère en pleine réminiscence. Les limites idiomatiques enserraient le proscrit, gâtait par la contemplation muette d’une muse à l’allure de Vénus. Les relents du spiritueux faisaient leur œuvre, parachevant l’ouvrage de quelques hoquets incontrôlés. Rejetant sa dépendance à terre, l’esclave de la beauté s’avança, cueillant l’essence d’une fragrance capiteuse au creux de son nez. A l’éclat de sa chevelure flavescente, le damné lui tendit doucement sa main, caressant avec délicatesse les longs filins. De ses cinabres lèvres, elle sourit. « Vous êtes bien entreprenant jeune inconnu. » ; « Je me vois dans l’obligation de retourner ces propos à votre égard. » Cristallin, le rire de l’Aphrodite s’éleva dans les cieux. Au loin, briller la lueur ancestrale des étoiles mortes, baignant d’un halo argenté la scène qui se jouait. « Que de présomptions. Vous êtes bien confiant. Etes-vous si sûr de votre physique pour tenir pareil langage ? » Un incoercible sourire se ficha sur les lippes de l’exilé, qui haussa ses iris céruléens vers le délicat visage. Sûr de son physique ? Oh non, il ne l’était pas. Bien loin des standards de beauté, ses potentiels attraits se brisaient inlassablement sur l’écueil de son héritage racial. Ni beau, ni laid. Le teint halé mais la mine triste. « Vous êtes réellement vénitien ? » ; « Non, loin de là. » Les racines reprenaient leur droit sur la teinture qui envahissait leur territoire jadis conquis. Captant une mèche isolée entre deux phalanges, la désirable haussa deux sourcils ciselés. « Quel dommage de gâcher tout cela avec cette vilaine teinture. Qu’essayez-vous de dissimuler ? » La douce rêverie sembla se clore, une relative contenance étreignant la victime du charme. « Je ne veux pas ressembler à mon père. » Claquement de langue réprobateur. « Voilà une bien triste raison. C’est pour cela que vous laissez à l’abandon le duvet de votre visage aussi ? » ; « En partie. Mais c’est surtout des suites d’une blessure à la joue. Je préfère la masquer tant qu’elle n’aura pas cicatrisé. » Pause. « Peu importe. Ne souhaitez-vous pas goûter à ces mondanités que vous évoquiez plus tôt ? » La peau liquoreuse de la succube caressa la sienne tandis qu’elle liait ses doigts, au travers des siens. « Je vous suis cher inconnu. »

La fête battait sans plein, sous les cris étouffés des soulards et les danses effrénées du reste de la plèbe. Une douce harmonie s’était instaurée, plongeant l’auberge dans un cocon de joyeuseté. La désirable et farouche happa le bras de son prétendant et le poussa sur la piste où se côtoyaient jeunes et plus vieux dans une parfaite détente. Piètre valseur, le damné secoua vivement la tête en signe de protestation, mais déjà les bras de la tentatrice s’enroulaient sur sa nuque, se refermant tel un cadenas aux milles promesses. Etait-il à sa place en cet instant de candide félicité ? Non, certainement pas, mais l’occasion était trop belle et la charmeuse trop entreprenante pour ne pas succomber, une fois au moins, aux attraits de l’abandon. « Vous ne vous débrouillez pas si mal. » La stance eusse été placé quelques instants plus tard, elle n’aurait pu sonner plus faux. Maladroitement, il écrasa le pied de l’étrangère, peu agile qu’il était. Une moue attristée s’accrocha au visage de porcelaine qui le dévisageait. « Peut être, ai-je parlé quelque peu attifement. » Les lippes du proscrit s’étirèrent gaiement en un sourire. « Peut être, en effet. »

La mélopée se modifia, berçant l’air de notes plus intimes et amenant les quidams à s’approcher lentement les uns des autres, leurs corps s’effleurant sous des respirations heurtées. La succube avait plaquée sa silhouette marmoréenne contre le réprouvé, vrillant en lui des prunelles indigos difficilement soutenables. Les phalanges de l’exilé folâtrèrent sur les hanches de la prude, épousant un bassin plat qui sursauta de cette caresse. « Je ne connais pas ton nom. » Sourire sur de cinabres lèvres. « Lyana. » Voix suave et déroutante. « Vadim. » Timbre hésitant et désireux. « Enchantée, Vadim. » Une langue passe sur une lèvre carmine. Une caresse se dessine sur un bras nu et encré. « Tu as un bien étrange effet sur moi, Lyana. » Stance insensée au milieu d’une plèbe en émoi. « Je serais ravie d’en savoir un peu plus sur cet effet. » La caresse remonte, traçant des marques brûlantes dans l’être du proscrit. « Alors suivez-moi, chère tentatrice. » Et d’une pression, il emmène la belle dans les instances supérieures, s’abandonnant à la vile tentation de la luxure.


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Mar 27 Oct 2015, 03:02



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Dans un couloir exigu, un entrelacs de corps se dessine, mu par un désir palpable et enivrant. Un parfum hormonal de lulibérine s’étend dans les lieux, tandis que l’alliciante succube s’accapare les lippes de sa victime, laissant une marque indélébile sur sa peau. Dos au mur et loin de tout faux-fuyant, l’hère s’abandonne totalement à cette incommensurable passion, mordant avidement le fruit défendu de ses crocs en pleine exultation. Le plaisir féroce et l’appétence en émoi, le proscrit faufile ses doigts au travers d’une robe qui n’avait que trop été portée. Violemment, il pousse une porte et s’engouffre en compagnie de la plantureuse. Coquette mansarde, elle répond aux attentes des deux amants, qui s’étendent sur les draps, mus par une incoercible appétence. L’ineffable succube s’éprend de ses lèvres, imprimant sur sa peau sa propre servitude. Ce soir, elle serait sienne. Un tissu tombe au sol, dévoilant des courbes graciles au nitide éclat. L’alcôve accueil ses convives, bercée par leurs expirations violentes et les bruits de sucions qu’empruntent leurs baisers.

Dans leur concupiscence, ils restent sourds aux bruits extérieurs, aux chants impies, au clapotis lointain des lacs, au tambourinement sur la porte de la chambrée. En pleine cataracte, le jeune et candide réprouvé se laisse emporter. Tatouant sur sa peau la fragrance capiteuse de la belle. Goûtant au plaisir coupable, sous les froissements de draps et savourant le prestige d’une pareille compagnie. Puis, le monde bascula. Une porte s’ouvrit, interrompant les deux hères dans leur intense danse sensuelle. La mine furibonde, le teint pâle et le front couvert d’une mince pellicule de sueur, l’embêté conjoint apparut, un index vindicatif pointé sur le coupable qui enserré la muse au corps dévêtu. « Mais, c’est ma femme ça ! » Le timbre irascible, le plaignant vrille des iris fous vers le proscrit, qui s’éloigne doucement, dénudé et exempt de tout apparat. L’extatique moment est achevé, laissant une ride d’étonnement sur le visage encore juvénile de l’exilé qui fixe avec incrédulité l’accusateur. « Mon brave, j’ai bien peur que l’on ne m’ait pas informé de cette donnée… » Roulant des prunelles, le forcené s’avance, poing serré, fermement décider à réclamer justice de cet affront. La nitescence dans les mirettes de la belle s’est évadée, les lèvres écartées par la surprise, le teint blême, elle se lève, voilant ses courbes d’un long lin blanc, quelque peu étrenné par l’échange nocturne entre les deux amants.

« Qu’est-ce que tu… » ; « Fais là ? Eh bien, chérie, je vais enfoncer mon poing dans la gu… » ; « Holà ! Pas de violence mon grand, je crois que tu n’as pas envie qu’il y ait des effusions de sang inutiles ce soir, tout de même, si ? » Agar, le bafoué fait un pas de plus. « Oh si. » Le réprouvé recule d’un pas, démuni par son apparente nudité et encore ébroué par les reliquats de l’alcool. « Je vois. » Le forcené s’élance, malgré une vaine tentative de son épouse pour le retenir. Ivre de colère, il abat le poing aveuglé par son ire. Vadim évita de peu le courroux du plaignant et assena la riposte avec véhémence. Loin de regretter son geste, il fixa la fébrile silhouette qui s’étalait au sol, sonnée par la surprise. Il s’approcha de Lyana et pris doucement sa main entre ses doigts, captant la quintessence de son visage aux traits imperfectibles. « Désolé, il ne m’a pas laissé le choix. Je n’aime pas être dupé cependant. Tu me dois une explication, il me semble. » La douce recule, en proie à un doute incongru. « Je… » Ses prunelles folâtrèrent entre le corps gémissant et l’amant de sa courte échappée.

« Il ne me respecte pas. J’avais besoin d’échapper à son emprise, rien qu’un moment. Sentir quelque chose. Me sentir vivante. Je me sens emprisonnée. Liée à jamais à quelqu’un qui ne me désire plus. Qui ne… » ; « Où es-tu allée pêcher ça ? » S’élevant avec difficulté, le quidam confus reprenait contenance. « Je suis prisonnière. Je ne peux sortir, vivre sans que tu soies présent, sans que tu ne surveilles mais faits et gestes. » ; « C’est le fardeau de toutes belles femmes mariées ça princesse. » L’intervention s’était montrée peu scrupuleuse et pertinente, aussi le réprouvé s’enferma dans un mutisme poli en s’excusant doucement. Le regard noir et farouche, le bafoué scrutait son concurrent, la mine revêche. « Je reviendrais à toi plus tard, ordure, laisse moi parler à ma femme. » ; « Je suis censé sortir nu dans le couloir pendant que vous papotez sagement ? » Les lippes du furibond s’étiolèrent sardoniquement. « Ne m’oblige pas à me répéter. » Peu désireux de frapper à nouveau le mari cocu, Vadim se retira, cachant sobrement ses attributs à la vue de tous.


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Mar 27 Oct 2015, 03:02



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Privé de ses apparats, le réprouvé déambulait, gêné au travers du long couloir, attendant la levée de son châtiment. Pas une once de son être ne se sentait fautif des récents événements. L’ignorance dont il avait été victime serait sa plaidoirie. Soupirant d’impatience et d’inconfort, il s’adossa au mur concomitant de la porte, scrutant de ses iris céruléens les estafilades que formaient les fissures dans les cloisons. S’il avait été bien plus malhonnête que cela, il se serait enfui et aurait rejoint Eliott dans sa couche. Il ne se soustrairait pas à l’ire du téméraire. Il affronterait sa désapprobation et les remontrances qui s’en suivraient. Tapotant nerveusement les tapisseries, il songea vainement à quelques excuses de rigueur, sans succès. Lyana était responsable de la situation. C’était elle qui avait entraîné chez lui cette inexorable montée d’appétences. Elle avait fait son choix. Un choix bien aisé, mais consenti. La porte s’ouvrit et l’ineffable créature sortit, la mine altière, passant devant son amant d’une nuit sans lui jeter ne serait-ce que l’esquisse d’un regard. Bravant son appréhension, l’accusé entra dans la mansarde qui ferait office de tribunal, faisant face à son juge qui s’était assis, le regard perdu dans le lointain.

« Oh. Vous ne vous êtes pas enfui ? Je pensais que vous profiteriez de la situation pour échapper à tout ça. » La tessiture avait faibli, vaincue par la gravité des actes de sa conjointe. Il avait déposé les armes, accusant son forfait. Une indéfinissable tristesse s’était juxtaposée à l’aigreur des premiers instants. Tout à coup, l’homme parut très vieux. Vieux et las, de la désinvolture de son épouse. « Je ne suis pas ce genre de personne. J’ai fauté, bien que j’ignorais complètement être en territoire conquis. » Le visage du plaignant, obombré par le voile d’un rideau, se releva, tandis que deux billes smaragdines se fichaient dans celles du damné. « Je sais. Et c’est bien cela le plus attristant. Elle a agi comme si je n’existais pas. Je vous méprise. Je vous voue une haine indescriptible. Mais dois-je vous tenir pour responsable ? J’en doute. Vous n’avez été qu’un pion dans le projet de ma femme. Aujourd’hui, je ne sais comment agir. » Il se tut et se leva, avançant vers le bourreau qui lui avait ravi la prunelle de ses yeux. « Que sauriez-vous dire à un homme qui vient d’être bafoué par celle qu’il considérait comme sienne ? Par celle qu’il voyait comme la jumelle de son âme… » Fuyant la détresse de l’hère, Vadim s’extirpa de l’emprise de son regard et contempla les draps froissés qui s’amoncelaient au sol. Quelque part dans l’alcôve, gisaient sa pudeur qu’il n’avait que trop longtemps délaissé.

« Regardez-moi tocard ! » Irrité par l’impétuosité dans le timbre du requérant, Vadim plongea avec défi ses prunelles de glace dans celles de l’homme. Un poing véhément s’écrasa sur une joue. Un corps tomba sur le côté. De manière sporadique, le pied de l’hère trouva le chemin du corps de la victime le ruant de multiples coups avant d’enfin s’interrompre. « Vous mériteriez plus que des coups pour votre geste. Je serais clément étant donnée votre ignorance au sujet des liens qu’elle entretenait avec moi. Ne vous avisez plus jamais d’approcher ma femme, sale aberration. » Une porte claqua et le silence revint dans la mansarde. Le proscrit s’étala au sol, sentant son pouls battre au travers de chaque blessure infligée. Un incoercible sentiment de vengeance s’était imprimé en lui. Peinant à se relever, il chercha maladroitement les reliquats de son intégrité avant de quitter les lieux. Titubant au travers du couloir exigu, la mâchoire serrée par l’ire qui s’emparait de lui. S’il laissait parler la part la plus sombre de son être, le mari bafoué rejoindrait ses ancêtres et succomberait en prenant les étoiles pour seul témoin. Vadim poussa la porte de son antre et la referma derrière lui. Sagement, l’ange dormait. Le proscrit s’avança, se glissant au travers des draps et l’étreignit avec force. De nouveau, ils étaient seuls. Seuls face au monde.


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