-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 [EVENT 2015] Que le ciel ne nous tombe pas sur la tête !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 25 Oct 2015, 16:15

Il était une fois l'histoire, non pas cette fois-ci celle d'une très vieille et horrible sorcière, mais plutôt celle d'un monde en proie aux caprices de la nature, malmené par des forces lointaines, puissantes, par l'émergence d'un nouveau continent qui fit savoir aux autres sa renaissance en les mettant à feu et à sang. La terre tremblait encore, et les puissantes vibrations provoqués remontaient en ondes tout le long du corps rabougris de l'ancêtre Eternam. Ce n'était pas le premier tremblement de terre auquel elle avait à faire, puisqu'un des contes qu'elle du vivre en contenait, mais c'était en revanche le plus violent, le plus dangereux, et le plus à même de mettre sa vie et celle de sa famille en danger. Bagaya était certes une sorcière, mauvaise, malfaisante, égoïste et raciste, mais elle n'en avait pas moins été élevé par une femme au fort caractère, qui lui avait inculqué dans son crâne autrefois vide des concepts qu'elle ne pouvait pas ignorer. Celui de l'importance de la Famille en était un. La fille d'Hortensia Eternam aimait les siens - pas comme une mère le ferait, non - mais comme une personne bienveillante, qui ne souhaite que gloire, richesse et prospérité à ses descendant. Hors, à l'heure actuelle, la dame voyait en cette catastrophe universelle un véritable danger pour l'avenir des siens. Leur Manoir, leur demeure à tous, cette bâtisse plus vieille qu'elle-même... tremblait tout autant que la terre que laquelle ses fondations furent jadis posés, tremblait tout autant que le vieux corps abimé de Bagaya... Et cette femme à la laideur repoussant craignait fort de la voir soudain s'effondrer, emportant avec elle tant de souvenirs, mais aussi tant d'espoir à venir. Et cela, la sorcière ne le permettrait pas.

Elle était revenu en vitesse après avoir été témoins de l'affreuse bataille qui avait opposé son peuple et les vils ondins, témoins impuissante de la chute de Prison, incapable de prêter main forte aux siens. Son cœur desséché en avait été retourné, lui renvoyant en pleine face - éclatant quelques pustules au passage - son inutilité et son cruel manque de force, autant magique que physique. Bagaya avait vu milles sorciers périr sur le champ de bataille et c'était comme si ces propres enfants avaient donnés leur vie devant leur mère, incapable de leur tendre la main. Inacceptable ! Elle ne voulait pas voir à nouveau ce en quoi elle avait fois disparaitre sous ses yeux sans rien faire, et s'était promis en silence de ne pas laisser le Manoir s'effondrer. Peut importe quels moyens il lui faudrait mettre en œuvre pour cela... Nathanaël avait d'ailleurs accueillit son retour avec un soulagement non dissimulé, malgré la haine qu'il éprouvait parfois à l'encontre de ses maîtres. Le bélua chat ne désirait pas non plus voir sa seule maison disparaître, et l'homme n'avait jamais non plus caché son profond attachement à ces murs qu'il connaissait sur le bout des doigts. « Madame ! Seriez-vous venu pour... » « On laissera pas ce foutu je-ne-sais-quoi nous arracher notre maison le matou ! Fois d'Bagaya ! Où est Romulus ? » « Absent madame. » Un bref sourire avait illuminé son visage, qui fut bientôt remplacé par une attitude parfaitement neutre. Il savait que la vieille femme était parfois soupe-au-lait, et le majordome était plutôt d'humeur efficace que taquine. « Il m'entendra parler celui-là... » « Que doit-on faire ? » « Faites-moi d'abord un rapport sur l'état des lieux ! » « Bien. Les fenêtres de tout l'étage supérieur ont été brisés, on déplore plusieurs fuites également d'eau. Le lustre de la salle à mangé s'est abattu sur la table et nos servantes peinent à en rassembler les morceaux. Les oiseaux de la volière se sont tous enfuis bien avant le début de la catastrophe. » « Et le... sous-sol ? » « Plusieurs "hôtes" se... baladent actuellement au rez-de-chaussé et dans le jardin. Trois... pièces sont également dans un état déplorable. Nous avons également un soucis avec l'un de nos... clients... Il a avec lui un "élément" qui supporte mal les secousses. » « Hum... Des blessés ? » « Aucun hôte, seulement trois servantes. » « C'est déjà ça... Et les murs ? » « Ceux donnant sur le jardin d'hiver menacent sérieusement de s'effondrer, tout comme ceux de la volière. Tout tremble, mais tient bon pour le moment. » « Je vois... Occupe-toi de consolider les murs en priorité, dit aux filles d'arrêter leur travail de récupération du lustre, c'est inutile. Le plus important est qu'aucun mur porteur ne se fragilise. Quand à moi, je vais allez au sous-sol. » « Bien madame. » Et la vielle femme se sépara du majordome, partant en direction des laboratoires précipitamment. Elle n'avait aucune idée de ce que pouvait être ce fameux élément, mais elle espérait que le savant pourrait lui apporter quelques éclaircissements. Fini la Bagaya désagréable, acariâtre et grossière. Le temps était venu de prendre les choses en main.

844 mots

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 25 Oct 2015, 16:48

La vieille sorcière avançait aussi rapidement qu'elle le pouvait - ce qui n'était pas une marche des plus vaillante -, que rythmait les coups de canne qu'elle donnait sur le sol, donnant l'impression qu'elle possédait une troisième jambe. Son visage était visiblement préoccupé. Les traits tirés, les yeux plissés, la bouche serrée, Bagaya était perdu dans ses pensées, rongée par l'inquiétude de perdre ce qu'elle n'avait que récemment retrouvé. Elle arriva face à un mur au bout d'un couloir, qui semblait en tout point vierge. Par chance, sa mémoire de la gestuelle était bien plus performante que sa mémoire des souvenirs, et son corps se rappela de la combinaison de pierre qui permettait l'accès à l'un des passages qui menait droit aux laboratoires du sous-sol. La maison se mit de nouveau à violemment trembler, grincer, comme si le manoir lui-même hurlait sa douleur, se battait contre la nature pour ne pas chuter. Au loin, on pouvait entendre la voix du majordome chat feuler contre les domestiques encore occupés à ramasser les morceaux du lustre échoué sur la table de la grande salle à manger. Lui aussi avait les nerfs en pelote et s'inquiétait de la non-réussite de leur entreprise. Si par malheur le manoir Eternam s'effondrait, alors Nathanaël et toute sa brigade se retrouveraient à la rue, condamnée probablement à chercher une autre famille à servir, un autre lieu à faire vivre. Après toutes ces années à servir la famille Eternam, cette perspective lui était insoutenable, et le chat se transformait alors en lion, prêt à rugir de toute la force de son âme pour maintenir en vie sa maison. Bagaya sourit, et même si elle ne l'aurait avoué que sous la torture, elle admirait le courage et la volonté de cet homme qu'elle connaissait depuis sa plus tendre enfance. « On va y arriver mon chat... » Ces paroles étaient tout autant adressés au bélua qu'à elle même, et c'est avec un profond soupire que l'ancêtre ouvrit le passage et descendit par l'escalier de pierre. Ce dernier était glissant et rendait chacun des pas de la vieille dame susceptible de la conduire à la chute. Elle pourrait aisément en mourir, tant son corps était fragile. La prudence était de mise... Malheureusement pour elle, un Aether devait avoir décidé de se moquer d'elle, car arrivée aux dernières marches, son pieds mal assuré dérapa, la faisant chuter sur les fesses. Se relevant en frottant son popotin douloureux, accompagné de plusieurs exclamations péjoratives dont elle seule a le secret, la mocheté se releva lentement, s'appuyant des murs et de sa canne. Face à elle s'étendait le désastre du souterrain. Un conduit d'eau devait avoir cédé dans la chaufferie, et l'endroit commençait lentement à se remplir d'eau. Bientôt, tout l'endroit se retrouverait noyé sous un mélimélo de potions et de liquides en tout genre... véritable catastrophes. Plusieurs scientifiques de toutes origines étaient encore là et évacuaient les lieux comme ils le pouvaient, ne prêtant guerre attention à la maitresse des lieux... dans un silence étrange au vue de la situation... Pourtant, un homme visiblement encore plus angoissée qu'elle se précipita sur l'Eternam dès qu'il la vit. Probablement le monsieur qu'elle était venu chercher.

« Ah ! Bagaya ! le ciel soit loué vous êtes descendue ! Vite, suivez-moi ! » Attrapant la vieille par le bras et la tirant sans même attendre sa réponse, le savant fou emmena Bagaya dans son laboratoire, qui était déjà sous les eaux à hauteur des genoux. Il lui montra alors prudemment, en parlant soudain à voix basse, une sorte de sphère qui semblait ne pas avoir choisit entre l'état liquide et solide. « J'ai... un petit soucis avec... mon expérience... » Imitant le comportement de l'homme, la vieille femme se mit également à chuchoter. « Qu'est-ce que c'est que ce truc, au juste ? » « Je l'appelle "Expleausif". C'est une matière extrêmement sensible aux ondes, mais aux pouvoirs destructeurs redoutables... Je n'en suis encore qu'aux prototypes mais... Celle-ci semble plus résistante que les précédentes... Pour autant je... » « Vous ne savez pas quand elle va péter, c'est ça ? » « Oui... D'habitude, lorsqu'elle change de couleur, il ne faut attendre que quelques minutes pour qu'elle fasse son effet... Mais là... Ça fait plusieurs heures qu'elle est comme ça. » « Et c'est quoi le risque ? » « Qu'elle soit plus puissante que les autres... » « Puissante à quel point ? » « Vous voyez ce qui est arrivé au laboratoire extérieur de Monsieur Vessallius ? » « Le cratère ? » « Exactement... » « Oh... je vois... Et bien mon petit, va falloir arranger ça... » A cet instant, un autre tremblement, plus violent que le précédent, se fit sentir. L'eau au sol jusqu'ici immobile se mit en mouvement, perturbant l'équilibre des deux présents. Catastrophe. Sans plus réfléchir, dans un élan de survit, Bagaya attrapa la matière instable et usa de toute sa magie pour se téléporter le plus loin d'ici. Elle ne parvint pour autant qu'à arriver à moins d'un kilomètre de la maison... Quand tout explosa.

865 mots

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 25 Oct 2015, 17:46

Un grand bruit de détonation retentit dans tout une partie de l'Allée des Brumes, alors qu'un nuage de terre et de poussières s'élevait au dessus des arbres aux troncs tortueux. La matière, bousculée pendant la téléportation de la vieille Bagaya, venait d'exploser, créant un cratère de plusieurs mètres de diamètres et de profondeur... A coup sûre, si une telle explosion s'était produite dans les sous-sols du Manoir, la bâtisse aurait été soufflé par tant de violence, retournant à son état primaire de morceaux de bois. Mais et Bagaya dans tout ça ? Son corps gisait au sol, inconscient, démembré et entièrement brûlé. L'enveloppe charnelle de la vieille femme n'avait pas survécu à l'accident. Comment aurait-il pu ? Bagaya s'était sacrifiée pour le bien de sa famille... Quel plus belle preuve d'attachement au siens ? Mais fort heureusement, la dame qui n'avait plus peur de la mort depuis longtemps n'allait pas nous quitter de si tôt. Quelque part, dans un coin reculé de tous, à l'abri de toute effraction, se trouvait sous un dôme de verre une rose très spéciale, d'un bleu nuit magnifique. La fleure, à l'instant même où le corps de la vieille femme disparu curieusement en un nuage de poussière, perdit l'un de ses pétales de soie. Le végétal tombé au sol se tordit soudain, en proie à la puissante magie, puis grossit, grandit, jusqu'à atteindre la taille et le volume de la sorcière au corps disparu. Les formes précises se dessinèrent, puis le visage se matérialisa et enfin, les cheveux. Puis le pétale se désagrégea en quelques secondes, dévoilant une affreuse vieille femme entièrement nue, et assoiffée. Instinctivement, Bagaya attrapa une cruche d'eau, déposé par on ne sait qui  et remplit de divers éléments nutritifs, et l'avala d'un trait, goulument. Il n'était pas facile pour un corps de renaitre de la nature, et l'Eternam, encore étourdit, peinait à reprendre ses esprits. Elle n'utilisait que trop peu souvent ce pouvoir qui lui coutait à chaque fois un peu plus de magie. Épuisée, essoufflée, elle s'écroula sur le sol. Des vêtements à sa taille avait également été déposés par celle en qui toute sa confiance était placée. La sorcière les enfila lentement, tout son corps nouveau et rouillé la faisant terriblement souffrir. Ceci fait, elle attendit encore quelques temps, le regard fixé sur la voûte de la grotte, qui ses forces lui reviennent.

Après un temps qu'il était difficile à évaluer, Bagaya se releva péniblement, avant de se saisir d'une canne également placée là à son attention, selon ses instructions. Elle était d'un bois sombre, différente de la dernière. Admiratif du travail du Maître qui la lui avait faite, elle dégaina la lame caché en son centre. « Hum... Très beau travail... Meilleure que la dernière. » Puis replaça l'arme dans son fourreau secret. « Bon... C'est pas qu'j'ai perdu du temps, mais faudrait s'bouger un peu l'fion ma cocotte ! » D'un claquement de doigt, la sorcière disparu, laissant l'endroit vide et vierge de toute présence. Elle réapparut après quelques temps aux portes du Manoir, encore essoufflée, et toqua plusieurs coups fermes à la porte. Cette-fois ci, ce fut Ranaherd qui lui ouvrit, d'un grognement neutre. « Ah ! Mon petit ! Montre moi où est le grand monsieur en veste noire. » Le frère de Romulus lui indiqua une vague direction d'une action quelque peu mollassonne, ce qui exaspérait quelque peu l'ancêtre. Pour autant, elle savait qu'il était particulièrement inutile de s'énerver sur le pauvre enfant, qui de toute façon ne s'en rendrait pas vraiment compte. Ainsi se contenta-t-elle de partir en claquant des talons, sans un mot. Une fois parvenu à portée de voix du majordome, qui était actuellement occupé à quelques travaux manuels de première nécessité, elle s'enquit de l'évolution de la situation depuis son départ. « Nathanaël ! Où c'est qu'ça en est ? » « La volière s'est effondrée, mais on a réussit à faire en sorte que le deuxième d'étage ne cède pas à son tour. Quant au mur de soutient du jardin d'hiver, ils sont pour le moment fixé... Les laboratoires sont complètement inondés, mais les scientifiques ont tous pu évacuer leurs travaux. Malheureusement, l'eau continue à monter et commence à arriver dans certaines pièces du rez-de-chaussé. Et vous ? » « Le soucis d'élément est réglé. Bravo pour vos efforts. Dès que vous pouvez, rejoignez-moi dans le hall... Va falloir sortir le grand jeu pour empêcher cette foutue flotte de nous couler. » L'homme de la maison acquiesça, tandis que la sorcière fit demi-tour. Elle venait d'avoir une idée... une idée qui pourrait tous les sauver... Mais elle allait devoir s’adonner à une pratique qui la rebutait tout particulièrement... Faire des excuses à la Fae du jardin du Manoir...

829 mots

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 25 Oct 2015, 18:21

Toute l'histoire qui va suivre date d'il y a fort longtemps, de l'époque fatidique qui marqua un profond changement dans la vie de Bagaya. Encore à l'époque magicienne, elle connut à Basphel son premier chagrin d'amour, qui la fit ensuite plonger du côté obscure de la magie... Lorsqu'elle revint au Manoir, se confronter à sa puissante mère, tous le personnel fut terriblement attristé, voir choqué, du changement d'attitude de la fille de leur Maîtresse... Mais celle qui empathie le plus de la nouvelle personnalité de la jeune Bagaya fut la pauvre petite Melinda, elle aussi encore jeune à l'époque. Autrefois, la magicienne pas encore devenu sorcière était très amie avec l'amoureuse des fleures. Elles passaient toutes deux d'agréables moment dans leur jardin, à jouer comme des enfants, à s'inventer de folles histoires - parfois d'amour - et à rêver. Mais tout ceci cessa brusquement, beaucoup trop brusquement pour la pauvre petite Fae... Une violente dispute éclata entre les deux jeunes filles, se reprochant toutes deux leurs visions de la vie, leurs visions de l'amour, leurs visions des autres. Et cette dispute se conclu par une rupture qui dure encore jusqu'à aujourd'hui. Pas une seule fois, depuis son retour au Manoir, Bagaya ne se rendit au jardin. Les deux vieilles femmes avaient un honneur et une profonde rancœur bien trop puissant pour oser, ne serait-ce que, penser à se reparler. Alors Bagaya et Melinda s'évitaient-elles avec un soin tout particulier, feintant même de ne pas entendre le nom de l'autre, allant parfois même jusqu'à ignorer l'existence de celle qui fut un jour pour elles une véritable amie. Mais aujourd'hui, cela devait cesser... La survit de la Maison Eternam, l'héritage d'Hortensia, le lieu de rassemblement de toute la famille... était en jeu. L'eau menaçait à tout instant d'envahir le rez-de-chaussé, ce qui fragiliserait à coup sûre les fondations de la bâtisse, déjà affaiblis, et amènerait à sa perte. Bagaya voulait à tout prix éviter cela, et elle savait parfaitement que la Fae en charge du jardin de la maison avait en sa possessions quelques plantes qui pourraient leur être très utiles... Mais pour bénéficier de l'aide de Melinda, il lui fallait d'abord ravaler sa fierté, contenir sa colère et ses souvenirs du passé... puis demander pardon. Pour tout ce qu'elle a pu dire ce jour là, pour tout le mal qu'elle lui avait fait, pour l'avoir abandonnée seule durant des années, sans lui donner la moindre nouvelle... Et c'était une tâche particulièrement difficile à remplir pour l'affreuse sorcière...

Encore hésitante, les cris d'à l'aide provenant du Manoir finirent par la presser assez pour que Bagaya ose ouvrir le petit portail qui conduit au Sanctuaire de Melinda. Aussitôt probablement reconnue par les plantes intelligentes de la Fae, le corps de la sorcière fut saisit par des ronces et des lianes, menacée par des plantes agressives, assurément carnivores. La seule chose qui les empêchaient de la tuer sur le champ, c'était la loi de ce jardin, la loi de Melinda, qui voulait qu'aucun Eternam ne puisse périr dans cet endroit. « Je viens parler à Melinda ! » Les plantes resserrèrent leurs prises, alors que des épines s'enfonçaient peu à peu dans sa graisse. « Me parler ? Laisse-moi rire ! Tu n'as rien à faire ici ! » Une voix bien trop familière à Bagaya s'éleva dans les airs, mais la petite fae ne se montra pas pour autant. La sorcière se mordit la lèvre et avala plusieurs fois sa salive bruyamment. Tout son être tremblait sous l'effort d'esprit contre-nature qu'elle allait devoir fournir... « Je... suis là pour... arg.... m'excuser... » « Te... hahaha ! Mais les années t'ont fait fondre l'esprit ma parole ! Et qu'est-ce qui te fait croire que je vais accepter, après tout ce que TU m'as fait !? » Un petit visage rougit de colère apparut dans un fumée bleuté devant les yeux de Bagaya. Les mains sur les hanches, Melinda voulait des réponses, et rapidement. « Le Manoir... Il se remplit d'eau... J'ai besoin de tes Rodgersia podophylla. » « Tu... te souviens de mes plantes ? » Soudain troublée, la fae voleta d'un mouvement régulier de balancier, surprise que la sorcière se souvienne toujours de ses amis les fleures. « On est partit en mauvais terme... Mais je ne t'ai pas oublié pour autant tu sais. » « Je... » « On n'a pas le temps de causer... Le Manoir risque de s'effondrer si on ne fait rien ! Je t'en pris ! Pardonne-moi ou détruit-moi, mais sauve notre chez-nous ! » Pensive, Melinda avait toujours été loyale aux Eternam et finit par accéder à la requête de sa vieille amie. « C'est d'accord, nous reparlerons plus tard. » D'un claquement de doigts, les lianes et ronces relâchèrent le corps meurtrit de la vieille sorcière, qui tomba à genoux sur le sol humide. Quant à Melinda, son efficacité en tant que Fae n'était plus à prouver, mais la voir utiliser ses pouvoirs était toujours aussi impressionnant. « Ne t'en fait pas. Je vais sauver le Manoir. » Il n'en fallut pas plus à Bagaya. Au bord de l'épuisement, tout autant morale que physique, la confiance qu'elle avait en son amie d'enfance provoqua un relâchement de son attention... Si bien qu'elle s'évanouit, remettant entièrement entre ses mains l'avenir du bien le plus précieux de sa famille. Ni Melinda, ni Bagaya ne remarquèrent alors les quelques gerbes de magie bleue qui dansèrent avec celles de magie noire, promesse d'un avenir des plus incertain...

957 mots

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[EVENT 2015] Que le ciel ne nous tombe pas sur la tête !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Event Août 2015 | Groupe VII | Tu n'as qu'un Destin, laisse-nous t'y conduire, toi qui nous a volé.
» Monument religieux nous voilà... Désordre à l'heure, peur pour tous et soupçons au rendez-vous. | Évent Août 2015 | Mission II
» Et si nous nous surprenions ? (Event Août - Ismérie)
» [Event] - À en perdre la tête ~
» Le monde change .... et moi ? [EVENT 2015]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Devasté - Ouest :: Antre des damnés-