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 Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel]

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Sam 01 Nov 2014, 22:26


   
Hiveä



Sous une parure bleu – nuit parsemée de diamants, la lune m’importuna à l'aide de ses faibles lueurs qui éclaira la pâleur de mon visage qui était l'une de mes caractéristiques personnelles. Je me tenais adossée contre le mur d'une ancienne bâtisse auquelle les restants des propriétaires qui avaient vécu dans cette demeure, s'enfuyaient, à travers un pas de loup ainsi que le teint aussi pâle qu'un cadavre mais il était vrai qu'il y avait une raison à cela. Leurs prédécesseurs se sont retrouvés, étrangement, étendus sur leur lit, leur pauvre âme ayant quitté leur manteau charnel alors qu'il ne portait, probablement, point de trace puisque les personnes qui désiraient en apprendre plus sur leur mort n'ont nullement porté trop attention à leur corps afin de les respecter. Misérable humain, pourquoi attribuer autant de tendresses à ces individus qui vous ont cherché, sans que vous le sachiez, querelles pour leurs propres intérêts ?  Même les portes de cette maisonnette, remplis d'adorables histoires, vous enfermeraient à l'intérieur d'un unique claquement de rage qui ne peut qu'être suivi d'un harmonieux son qui vous emporte à l'intérieur d'un état de panique qui me procure un succulent sourire sur le bout de mes lèvres. Je trouve ces phénomènes fortement amusante surtout, lorsqu'on est la cause et le résultat même de ces œuvres démoniaques. La prochaine fois, il faudrait que j'ôte pour une préparation plus sanguinaire mais de manière à rentrer dans les légendes comme les rituels qui sont d'une passionnante par leur conception de l'inhabituelle qui conduira aisément l'abomination des cœurs, même les plus pures. D'ailleurs, depuis qu'on m'a confié la tâche d'exercer mes loisirs machiavéliques, les pactes démoniaques n'ont fait que s'accroître. Toutefois, lors de mon bref séjour à l'intérieur de cette habitation, j'ai découvert sur l'une de ses tables en bois des papiers jaunis dépoussiérés, depuis peu par les siècles. Intrigué qu'ils puissent laisser des choses aussi précieux, je m'en avançai et m'en saisis pour être en mesure de les détailler. C'était de resplendissants parchemins où étaient dessinés une curieuse tour en compagnie d'un langage inscrits à l'encre noire que normalement peu de personnes ne parlent. Néanmoins, l'ayant reconnu comme une langue morte que mon mentor m'a initié à mon plus jeune âge, je décidai de le prendre avec moi. C'est la raison pour laquelle, je me trouvais en ce moment dans la position que je vous ai énumérée auparavant, ma concentration focalisée sur cette calligraphie en italique qui me sembla presque illisible. Ce n'était en rien une stupide police qui allait me déranger mon âme plus qu'il ne l'était déjà. Je posai mon mal en patience pour le déchiffrer et voici de ce que j'ai pu en tirer pour l'instant :

Il paraît qu'il y aurait l'existence d'une tour dont l'aspect me donner une impression d'un cône qui perdit son bout dans la couche des nuages que lui offrit le ciel afin de se dissimuler.

Pour ma part,  il n'y a rien qui poussa mon esprit à l'intérieur de cette curiosité de parcourir à l'aventure vers ce mystérieux lieu dont sa source ruisselait une pointe de ténèbres qui toucha par son souffle invisible ma peau. Ce qui m'encouragea à continuer à manœuvrer dans ce travail intellectuel et je ne pus que remercier cet arôme invisible de le produire car voici le passage le plus passionnant :

Il y aurait une faible probabilité puisqu'elle n'a été guère confirmer, qu'elle ruisselait d'objets magique que les Aetheri (ne me demandait guère de quelles catégories cette race appartenaient car je n'en possédais nullement la connaissance et cela, ne put que me renfrogner mon caractère parce ce que j'étais soif de savoir) auraient caché la bague de L'Alzias, l'épée de Leyzenvar et le collier de Mirnae. D'autant plus que cette architecture en amas de pierres avait un conscience et qu'elle avait une fâcheuse tendance, tels les caprices de déesses, à se balader où elle le souhaitait.

Voici que mon instinct bouillonna à ce plaisir à être en mesure de dérober l'une de ces pièces mystiques, même si je possédé déjà une préférence pour l'un d'entre eux et non, ce n'est en nullement ce vous songiez ! Je suis certes une femme, cependant, j'apprécie énormément le côté pratique que le côté esthétique. Donc, je songeai que l'épée serait une arme de choix pour ces qualités. Alors suite à mes réflexion, je me mis en route en compagnie de Raven qui venait à peine de me rejoindre en me lançant d'une voix remplis de mépris :

C'est bon ? Tu as fini d'attribuer à tes semblables des cadeaux pour qu'ils puissent comprendre l'avantage qu'ils ont de t'avoir dans leurs services ?
Au moins,
ronronnai-je pour lui montrer à quel point j'en étais satisfait, cela prouve ma fidélité et donc ma loyauté à l'égard de ma race. Toutefois, si tu le veux ou non, je pars me promener à travers ses terres afin de dénicher la tour des Aetheri.

A ce nom, ces prunelles devinrent aussi rondes et aussi imposantes qu'une perle d'onyx. Il béguailla avant d'être capable de prononcer correctement qu'il désirait m'accompagner, en rajoutant pour se donner une flatterie qui lui enflerait encore plus les pattes car je savais très pertinemment que d'être en ma compagnie n'était aucunement une partie de plaisir, que cela était un honneur. De ce fait, je parcourus dans un étranglement de rire que je ne pus arrêter uniquement lorsque ma gorge me tiraillait de douleurs et jusqu'à ce que je termine mon chemin par percuter pour une seconde fois un individu. Il fallait vraiment que je me remette à mes exercices de souplesses car cela devenait une habitude, au lieu d'écrire des ouvrages maléfiques pour les démons et autres catégories d'espèces qui s'intéresseraient aux arts du Mal. Je reculai de quelques pas, en disant d'un timbre aussi doux qu'un vent printanier qui renfermait une excuse sincère :

Je suis vraiment navrée de vous avoir ainsi percuter. J'étais tellement enivrée par ma quête que je ne savais plus où donner de ma tête.

Pendant que j'énonçai ces paroles, mes iris scintillants ainsi que désolent, j'en profitai pour l'examiner. C'était un charmant jeune homme à la chevelure du soleil et dont la couleur de ses yeux ne pouvaient reflétaient la nature elle – même. Ne serais – tu point tombé en face d'un elfe ? Porté par l'incertitude, j'abordai un visage social afin qu'il soit dans l'aisance d'entamer la conversation. Ce qui me donnera un peu plus d'information sur sa personne.
   
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Ezechyel
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Ezechyel
Mar 04 Nov 2014, 01:59

    « Hé Ežechyel! Tu ne devineras jamais ce que j’ai trouvé. » Adossé contre Atles, je m’étais laissé bercer par son souffle à la fois régulier et apaisant à la fois, en profitant de sa douce chaleur corporelle. Le bras tendu vers le haut, j’avais peigné sa longue crinière blanche en me servant de mes doigts comme brosse, le sourire aux lèvres. La jument, quant à elle, avait poussés de longs soupirs sourds, son esprit et son corps complètement détendu, alors que j’avais lâché une grande bouffée d’air frais. Je ne m’étais jamais senti aussi bien qu’aujourd’hui, couché contre mon animal favori dans le cœur d’un bois avoisinant un petit village paisible. J’avais aussi fermé les yeux, car l’atmosphère de tranquillité m’avait donné envie de me plonger dans un profond sommeil et je l’aurais bien fait, si ce calme n’avait pas été rompu par l’arrivée précipitée d’une jeune Nelphennéen ayant une surdose d’énergie à revendre. Je fus donc obligé d’ouvrir les yeux quand j’entendis sa voix résonner proche de mes oreilles, en poussant un soupir de lassitude. Derrière moi, Atles fit part de son mécontentement en poussant un hennissement énervé. Malgré la longue période qui était passé depuis que nous l’avions rencontré dans la Forêt des Murmures, la jeune jument ne s’était toujours pas habitué à sa présence et la majorité des cas, tentait de la repousser pour qu’elle et moi soyons seuls, comme au bon vieux temps. Cependant, la jeune aveugle continuait à prendre de la place dans notre duo et lorsque j’avais raconté notre histoire à la Tour à Atles, celle-ci m’avait jeté un drôle de regard avant de s’éclipser dans son coin. J’avais compris que bien plus tard qu’elle avait été vexé, car j’avais fait quelque chose sans elle.

    Bref, la jument ne l’aimait pas, sauf que Lûth ne s’en souciait pas plus que cela. Le visage foncé parsemé de tâche rouge au niveau des joies, j’en déduisais qu’elle avait couru du village jusqu’ici à grande vitesse. Je lui laissai le temps de reprendre son souffle, avant de lui demander : « Qu’as-tu trouvé de si extraordinaire au point de courir juste pour me le montrer? » Si son visage n’aurait pas été caché par un masque, je jurerais que ses yeux brillaient en ce moment d’excitation, mais elle ne fit que sourire, ce qui me força à me méfier. J’avais appris qu’à chaque fois que ce sourire malicieux venait à poindre sur ses lèvres, un problème ne tarderait pas à arriver, mais lorsque qu’elle me répondit ce qui suit, j’avouai avoir été surpris. « Ce n’est pas une chose à proprement parlé, mais plutôt… une histoire populaire qui circule entre les villageois. Ils racontent que trois objets puissants auraient été dissimulés dans une Tour vivante par les Aetheri en personne! » Je ne m’étais pas attendu à ça. J’aurais cru que la jeune fille me reviendrait avec une piste au sujet de son frère disparu, mais je m’étais simplement trompé. Je la soupçonnais d’ailleurs de venir me raconter ces histoires pour camoufler sa tristesse de n’avoir rien pu trouvé, mais il y avait quelque chose dans son récit qui faisait remonter en moi certains souvenirs. « Tu ne parles quand même pas de cette tour? » « Bien sûr que si! Allez, aide-moi à les chercher. Ce sera amusant, je te promets. »

    Je n’étais pas sûr que j’avais vraiment le goût de retourner à cet endroit, mais j’avais peur qu’en refusant la demande de la jeune Nelphennéen, je la vexerai. J’acceptai donc sa proposition, en ignorant le plus possible les protestations d’Atles et accompagnai la jeune fille vers les lieux approximatifs où nous l’avions trouvé la première fois, car il m’était impossible d’oublier cet endroit où j’avais croisé ce sage Elfe. En chemin, Lûth me donna de plus amples détails sur ces fameux trois objets. D’après ce que j’avais compris, il y avait une bague, une épée ainsi qu’un collier qui possédaient tous les trois différents pouvoirs. Quand je lui demandai lesquelles, celle-ci m’avoua l’ignorer, et alors que nous marchions en parlant, aucuns de nous vit la personne à l’avant, qui me percuta de plein fouet. Je reculai de deux pas environs, surpris et entendis uniquement les excuses que la jeune inconnue me présenta. « Non, vous n’avez pas à vous excusez. C’est de ma faute, je ne vous avais pas vu. Je ferais plus attention la prochaine fois, désolé. » Je la fixai longuement, pour mieux la visualiser sur son apparence. C’était une femme qui paraissait assez jeune, avec des cheveux aussi noirs que les ailes d’un corbeau, des yeux bleus foncés et une peau pâle. Sur son visage, elle abordait un joli sourire, qui me détendit légèrement. Au final, ce fut Lûth qui poursuivit la conversation. « J’ai une question qui pourra vous paraître assez étrange mais… auriez-vous vu par hasard une grande tour dans le coin? » Elle ne passait pas par quatre chemins. Elle voulait à ce point mettre la main sur ses trois objets, en ravalant toute sa timidité face à une inconnue?


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Dim 09 Nov 2014, 12:48


Hiveä




Hirveä, interpella mon compagnon de route, en resserrant son étreinte sur mon épaule et où ses serres s'enfoncèrent, en compagnie de ruisseaux sanguins sur ma peau blanchâtre.

Ce qui me permit, par la même occasion, de me ramener à la réalité puisque le fait d'être désarçonnée et d'être accompagnée d'une douce chaleur, ne faisaient nullement bon ménage.

... Tu es vraiment incorrigible à laisser cet elfe ainsi que sa jeune alliée dans ces sincères excuses auxquelles tu es l'unique fautive.

J’abandonnai un soupir de lassitude.

Ne lui attribuez aucune attention parce que son plus gros défaut, vous conduira au plus important des vices dont les hommes préfèrent y porter une tendance très particulière. Conseillai – je, à l'intérieur d'un timbre qui amenait la sagesse d'une expérience personnelle. Toutefois, il est vrai qu'on pourrait avouer qu'on soit quitte sur notre inattention, comme cela, il existera en rien une contradiction, à moins que vous y voyez un inconvénient.

Cependant, mon regard fut subitement captivé par l'individue qui se situa à sa proximité dont je n'avais pas eu l'idée d'y jeter un bref coup d’œil auparavant. Merci, Raven ! Je comprends, maintenant, la raison de tes propos, mais sache que si la nuit ne tarde, je m'occuperai gentiment de ton cas. Oui, je haïs qu'on puisse me remémorer une de mes erreurs qui était dans cette situation, la négligence de mon observation en son ensemble. Après, si c'était des créatures machiavéliques comme ma personne, ils auraient pu sortir de leur poche une dague ou toutes autres armes blanches pour me le planter à l'intérieur de mon corps. Qu'est-ce que tu peux être idiote ! Du coup, je me rattrapai en y prenant mon temps, quand elle me posa une interrogation qui abordait une certaine tour. Malgré son masque bleu foncé, j'aperçus sa longue chevelure bleue qui tiraient vers le noir tandis que son teint bronzé que j'ai pu vaguement voir, fit ressortir ses prunelles d'un bleu limpide qui ruisselèrent une marque de peine auquelle je ne pus que m'en réjouir.  

Pour une race qui se porte à la disparition, il faudrait dissimuler un peu mieux votre mélancolie à travers cette question qui me révèle notamment votre empressement à découvrir les beautés qu'elle peut y enfermer.

Ce n'était point une faute de ma part, d'avoir dévoiler mon savoir en ce qui concerne ce sujet puisque cela m'a permis d'obtenir la focalisation de mes interlocuteurs à ce que je venais de mentionner, tout en mettant ainsi en évidence leurs connaissances qui était rejoint d'une provocation qui entraîna un mal à l'aise à l'égard de la jeune femme, que j'avais accentué avec une voix, à la fois, ironique aussi tranchante que la glace. Et dire que j'avais usé la carte de la manipulation et voici que pour une fois, je pourrai être ce que je suis, c'est-à-dire la carte où se trouvait une reine des neiges. Je lui gratifiai un autre sourire qui n'avait rien avoir avec le précédent, tout en modifiant, spontanément, mon regard ainsi qu'en corrigeant mon comportement.

D'autant plus que cela a complètement saccagé la partie des présentations. Je ne puis songer que cela est encore plus douloureux. Pourtant, et je ne pus m'empêcher de la fusiller, vous désirez de ma part une chose auquelle je sais pertinemment que vous possédiez cette conscience (je l'avais constaté lorsque j'en avais profité pour lâcher mon venin à son encontre) Vous ne pensiez point que je vais vous offrit la grâce de vous la donner après tant de disgrâce.

Ce fut à ses paroles que mon corbeau aussi blanche que la neige, pivota délicatement sur ses griffes, ses iris, remplis d'anxiété car il percevait mon envie de lui arracher son masque afin que je puis m’imprégner de son identité, dont une fois que je l'aurai acquise, je l'emmènerai soit à travers un plaisir d'une curieuse mélodie infernaux soit je la conduirai, encore plus profondément, au gouffre des abîmes. Que se soit l'une ou l'autre de ses suggestions, le résultat viendrait au même. Par contre, ce qui m'arrêta était cet elfe qui pourrait facilement m'embarquer à l'intérieur de cet univers que je désirai aller. Alors, je soupirai d'exaspération, en me rappelant une de mes traductions de parchemin. Là où la Tour se promenait le chaos, la peur ainsi que la folie y siégeaient. Pratique d'être une démone pour discerner ces objets. Du reste, si cette Nelpheeneen y accéder, je pourrai ouvrir mes plaisirs démoniaques. De ce fait, je me tournai vers cet splendeur des bois qui n'a en rien réagit au manquement de courtoisie de sa partenaire.

Sachiez qu'au moins, je serai fortement utile à l'intérieur de cet endroit qui renferme des langues que personne n'est censée parler. De plus, je possède des Savoirs Antiques qui pourraient probablement être utilisés pour les accès à ce que vous cherchiez apparemment mais étant donné que ce n'est que le concept de l'information et non, la connaissance de la rencontre et celui de l'aventure qui pourraient en être la clé, je pense que je n'ai rien à faire en ce lieu qui n'est d’ailleurs en rien mon image.  

Raven allait ouvrir son bec pour déclarer sa pensée. Néanmoins, je l'interrompis par mon expression qui lui procura des frissons et pour mettre mes dires à excusions, je passais entre eux, en continuant mon chemin, avant de stopper, un peu plus loin, pour leur désigner que j'avais en ma possession le masque bleu foncé de l'insolente, et cela sans que personne puisse s'en rendre compte.

Il vaut mieux une honte à découvert qu'une mascarade cachée par la comédie, ne trouves – tu point ?

Puis, je marchai, lentement de manière à ce qu'il puisse me rattraper très rapidement si le désir les submergeait. C'est alors que des plaintes s'élevèrent dans l'atmosphère tandis qu'une imposante ombre s'imposa sur notre emplacement. C'était la Tour qui se dirigeait vers nous.
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Ezechyel
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Ezechyel
Mer 12 Nov 2014, 00:19

    Cette femme possédait un vocabulaire variée, que peu peuvent vanter de maîtriser dans une vie, encore moins en présence d’inconnus bousculé par accident sur des terres sèches et arides, au centre de nulle part. De mon avis personnel, j’avouai qu’une si grande connaissance en termes de mots échappait à plusieurs reprises à ma conscience, tant bien même que je sois un Elfe, une race pourtant connue pour ses exploits de sagesse et de savoir. Quand elle eut terminée de parler, je crus comprendre que mes excuses avaient été accepté, du moins dans un certain sens, même si je pouvais aisément laisser place au doute quant à la véritable signification de ses dires. J’avais été élevé dans le cadre de faire de ma personne un guerrier hors pair, un digne représentant d’une famille aujourd’hui éteinte dans les flammes qui l’avait fait vivre durant des siècles; le feu dansant de la guerre. Alors il est vrai d’affirmer que mes parents ont préférés priorisé mes talents guerriers à l’instar de mes compétences intellectuelles. J’avais un certain mal à cerner correctement le sens de ces mots, ainsi que son appartenance à l’une des nombreuses races qui peuplent le monde. Je l’observai en utilisant tout le temps nécessaire pour discerner une caractéristique propre à sa race en profitant que son attention soit fixée sur Lûth.

    À l’inverse de mes attentes, lorsque la jeune femme se décida à lui parler, elle mentionna entre autre une information qui eut comme effet de me faire lever la tête et porter une toute nouvelle attention à sa personne. En répondant à la question de la Nelphennéen, elle avait affirmé savoir de quelle Tour nous parlions et de ses merveilles dissimulées à l’intérieur. Je n’avais pas besoin de la regarder pour savoir que ma compagne de route était toute frétillante de bonheur, même si j’ignorai que le terme « race qui se porte à la disparition », l’avait moyennement plus. Malgré tout, son intérêt restait fidèle aux trois objets de légende. Cependant, le visage de notre inconnue se métamorphosa, modifiant du tout au tout son doux sourire en une grimace froide et peu amicale et se mit à cracher son poison sur elle, en lâchant insulte sur insulte, au point que le visage de la fille masquée en soit rouge de colère. Je n’appréciai pas ce revirement de comportement, mais j’aimai encore moins qu’elle traite une amie aussi méchamment. Je lançai un regard à la dérobée vers Lûth, dont les poings s’étaient serrés jusqu’à en devenir blanc comme neige. Les paroles de notre interlocutrice étaient cruelles, mais j’étais déterminé à m’interposer si jamais ça venait à s’envenimer. Je ne ripostai pas, car je jugeai que ce n’était pas à moi de le faire.

    La femme continua son discours, en ajoutant qu’une fois à l’intérieur de la Tour, son savoir sur les langues nous serait fortement utile. Elle voulait que nous sachions que sa présence nous serait indispensable, mais en voir la tête que faisait Lûth, cette proposition ne l’enchantait guère. L’étrange personne s’avança, puis passa entre moi et la Nelphennéen, en s’arrêtant un peu plus loin avec son corbeau blanc, le masque de l’aveugle entre les mains. J’étais surpris, car je n’avais rien vu venir de ce geste, qui eut un effet inattendu sur Lûth, dont la main vint cacher ses yeux immédiatement et commença à hurler. « Rend-le moi! Rends-moi ce masque TOUT DE SUITE! » La femme recommença à marcher, très lentement pour que nous puissions la rattraper au besoin. La Nelphennéen continua ses cris, avant de les stopper quand le ciel poussa une plainte déchirante. Au sol, une ombre gigantesque se dessinait, alors qu’un nombre impressionnant de briques tombaient des nuages, tel un torrent de pierre et de roche, pour venir s’écraser sur une surface circulaire destinée à les accueillir. Sauf que Lûth s’en fichait.

    Son pas commença à être plus rapide, alors qu’elle marchait en direction de la femme pour récupérer son dû, son bras barrant le niveau de ses yeux. Si je n’agissais pas maintenant, il risquait d’y avoir une bataille entre ses deux-là. Je courrai jusqu’à elles et arrêtai le coup de pied de Lûth juste à temps et la maintint sous mon emprise pour éviter que coule le sang. « Lâche-moi! Lâche-moi! Je veux reprendre mon masque! Elle me l’a volé! Laisse-moi le reprendre! » La Nelphennéen se débattit comme un diable, mais ne parvint pas à s’extirper de ma poigne par son manque de force évidente face à la mienne. « Calme-toi, veux-tu? Il est inutile de se battre pour ça. » Mon attention vint vers la jeune femme. Malgré mon envie de faire justice à mon amie, mon expression restait neutre et sereine. « J’ignore pourquoi avoir fait ça, mais je tiens à reprendre ce masque. » Je lui enlevai de force des mains et le tendit à ma coéquipière. « Je suis désolé que notre rencontre soit basée sur de si mauvaise relations. Je tiens à reprendre à zéro : Je m’appelle Ežechyel, et vous? » Je m’attendais pas à ce que Lûth se présente à son tour, alors je poursuivis. « Moi ainsi que mon amie sommes à la recherche de certains objets dans la Tour. Je suppose que vous aussi, alors je propose une trève, le temps que nous les retrouvions. »


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Sam 06 Déc 2014, 14:13

Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel] Tatoua13

Je ne pus laisser entrapercevoir ma satisfaction sur l'effet produit lorsque j'avais énoncé que je possédais des informations sur la tour.

- Tu as pu constater, Raven, dis-je, à mon coéquipier volatile, quand mes interlocuteurs se trouvaient encore loin, les anciennes techniques sont les meilleures puisque je crois que je suis parvenue à capter leur attention. L'elfe a levé la tête et la mystérieuse jeune femme, malgré son masque, pendant qu'elle le détenait encore en sa possession affichait les traits ainsi que les caractéristiques de la colère. Elle a viré au rouge tandis que ses poings devenaient aussi blanc que la neige. Tu ne peux guère imaginer à quel point que deux couleurs opposées peut être merveilleuses lorsqu'elles s'associent à un sentiment qui appartient à l'un des neuf vices des Enfers. Cela montre bel et bien que même les créature surnaturelles qui sont dans la bonté peuvent dépasser aisément la notion du mal. Du reste, je te paries qu'elle va hurler au désespoir pour cet objet et qu'il seront contraint à me rejoindre très hâtivement.

En effet, à peine que j'eus prononcé ces paroles, je ouïs ces cris qui échauffèrent mon cœur de plaisir ainsi que ses pas précipités. Je pivotai sur mes talons pour lui faire face, quand l'espèce naissance de la nature me déroba le masque de mes doigts pour le lui rendre. Ce qui étonna le charognard, c'était que je l'avait aperçu et que je n'y avais placé aucune résistance. Il savait pertinemment que ce n'était que ce n'est en rien mon genre de donner gratuitement et sans obstacle une chose, à moins, qu'elle relève d'une intuition dissimulée. De plus, c'était dans un ton neutre, maîtrisé par la sérénité que ce dernier me quémanda des réponses concernant la raison de mon attitudes déplaisantes (comme j'aime entendre ce terme) : pourquoi lui avais-je volé ce masque ? Tout simplement parce que je m'étais abandonnée à la musicalité de l'impulsivité, mais je décidai de mentir, en lui gratifiant une explication dont j'étais en mesure d’entretenir le rôle d'une parfaite comédienne et auquel je dois avouer qu'elle n'était guère entièrement pourvu de fausseté.

- Uniquement, murmurai-je à l'intérieur d'une tristesse comparable à une enfant dont on a obligé à grandir trop vite et qui n'a nullement connu la gaieté (ce qui était vraisemblable pour ma part), pour savoir ce que cela faisait lorsqu'on a fauché un bien qui nous obtient une valeur sentimentale inestimable à une personne et connaître la raison d'une telle réaction ? Après tout, pourquoi être dans la mélancolie quand il nous arrive une telle action ? Ne montre tel point qu'elle est probablement la conception d'un individu qui n'ont connu aucunement cet objet et qui souhaite simplement connaître la sensation de l'avoir en sa possession.

Suite à une nouvelle tentative de présentation auquelle même Lûth, la ténébreuse partenaire que j'avais joué un mauvais tour se présenta comme si elle avait immédiatement compris pourquoi j'avais réagi de la sorte, comme si elle avait deviné d'avance ma nature démoniaque et que le fait que ce phénomène soit inscrit dans mes gènes à ma naissance, ne lui semblait que pathologique, lui est donc, excusable mais ayant cure comme de l'an quarante, je m'excusai, par stratégie, auprès d'elle, tout en acceptant une trêve.

- Pour ma part, continuai-je, timidement, comme si j'avais conscient de ma faute (et le pire, c'est bel et bien le cas. Pourquoi le renierai – je ?) je me prénomme Hirveä. Toutefois, même les présentations se sont déroulés comme devait la convenance, une interrogation reste submergé dans l'esprit. Comment vas – t – on prendre l'édifice d'humeur promeneuse d'assaut, si elle continue encore sa ballade vers d'autres continents ? Demandai-je l'air pensif, tout en ayant l'expression d'une innocente jeune femme qui n'a participé à aucune vice que pourrait offrit les abîmes.

Pendant ce temps, le corbeau albinos se nomma à son tour, tout en flattant la beauté de l'allié d'Ezechyel, avant de se tourner vers lui :

- Vous savez, débuta – t-il, en ignorant mon regard menaçant qui lui était attribué puisque je savais qu'il s'apprêtait à dire et tant je n'ai eu guère le temps, malheureusement, de lui clouer le bec, il ne faut point lui en vouloir car son enfance, son origine ainsi que son éducation, n'est que fonder sur le chaos, la destruction et d'autres choses qu'il ne vaut mieux point ouïr surtout quand il y a à la proximité la présence d'une autre femme car je suis sûre que si votre amie comprend mes sous-entendu, elle ne peut que lui offrir compassion. D'autant plus que si on la connaît véritablement et qu'on sait la prendre, elle peut-être aimable quand …

C'est alors qu'une petite boule de glace vint l'interrompre. Je ne me rappelai plus que j'avais en ma mémoire quelques notions en magie mais en même tant, quand on était cancre dans ce domaine, il est vrai qu'il était plus avantageux de l'oublier et de se perfectionner sur des domaines qu'on excellait afin de combler nos lacunes.
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Ezechyel
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Ezechyel
Sam 20 Déc 2014, 18:19

    Mon cœur se serra à la suite des raisons que la jeune femme eut un certain regret à nous en faire part de détails plus poussés. Elle n’avait guère tenté de causer le moindre souci : elle ne souhaitait que comprendre le lien unissant un être à un objet qui, en y regardant par différents points de vues, ne possédait pas une valeur identique d’un individu à un autre. Malgré tout, il n’avait jamais été dans une de mes quelconques intentions de la disputer ou pire encore, de lui crier insultes et vulgarités après s’être emparer du masque de Lûth. Je voulais m’excuser de ce manque flagrant de douceur dans mes gestes actionnées plus tôt, mais les mots se bloquèrent au creux de ma gorge, incapable d’être formulé adéquatement pour plaire à la personne en face de moi. Mes yeux se baissèrent au sol, avec une touche non dissimulée de honte au cœur de l’émeraude de mes iris, alors que ma compagne à la chevelure bleue de nuit ne tenta rien pour cacher le profond mépris que lui inspirait ce personnage.

    Elle n’était pas aussi dupe que la créature des bois. Elle savait que le visage timide et incertain n’était qu’une facette, un masque que cette créature maléfique portait un malin plaisir à leur afficher. Ses excuses piteuses la laissaient entièrement de marbre, aussi glaciale qu’une statue, mais ses réelles émotions la faisaient frémir d’une rage sans précédent. Lûth n’appréciait pas de la voir tourner en bourrique son ami aux longues oreilles pointues, trop naïf pour être conscient de la manipulation qu’exerçait la femme sur lui. Un sourire peu enclin à l’amitié s’esquissa sur les lèvres de la Nelphennéen lorsque la présentation de leur interlocutrice s’acheva. Seul un dégoût primitif s’instaura en elle au son de la voix en apparence enfantine, aux frontières d’une douce timidité écœurante, mais qu’elle n’affichait pas sur le bas de son visage, par crainte qu’Ežechyel s’en aperçoive et le lui reproche. Désormais, ils se connaissaient assez bien pour que l’Elfe puisse lire le sens de ses traits et ce, malgré le masque qui lui barrait la figure quotidiennement. Qu’il imagine ce qu’il veut, qu’il avale les paroles de cette Hivëa aussi avidement, elle le laissait faire. Elle ne s’opposerait pas à son point de vue. Il finirait bien par s’apercevoir, tôt ou tard, que cette femme était loin de l’innocente samaritaine.

    Ignorant le torrent de haine et de rage de ma mystérieuse amie, je fus pris en surprise par les paroles du corbeau qui, en premier lieu, se nomma pour ensuite vanter Lûth et sa beauté, sans que la jeune concernée ne cilla à un seul instant. Son visage était retourné vers nous, mais je craignais qu’elle ne nous observe pas vraiment, occupée à jeter des pensées noires sur Hivëa. Ainsi, l’animal au plumage de neige reporta son attention vers moi qui, les yeux encore sous l’effet de la surprise, le fixaient alors qu’il nous fournissait de plus amples détails sur la psychologie de sa camarade. Son discours fut interrompu par une boule de glace qui s’abattit sur lui avec une telle violence que je ne pouvais que m’inquiété de son état. « Est-ce que tout va bien? », demandais-je au corbeau. J’aimais les animaux, quelque soient leurs races ou leurs dons, ce qui l’impliquait aussi dans le lot. En surface, je ne voyais aucune blessure apparente, mais juste pour m’assurer que son corps n’avait rien de casser, je m’assis sur la terre sèche en fermant les yeux et commença la manipulation du Yi dans l’optique de le guérir. Une lumière verte enveloppa l’oiseau, mais la durée d’utilisation du pouvoir d’Earudien se vit amoindrie par notre manque de proximité avec la nature.

    Je me relevai et laissai le soin à Hivëa de s’occuper du corbeau, tandis que je réponds à sa question de tout à l’heure. « J’ignore aussi le moyen que nous pouvons utiliser pour trouver une tour qui bouge sans cesse, mais je suis certain qu’il existe une méthode pour y parvenir. » Je disais cela, mais en vrai, je n’étais sûr de rien. Mes méninges roulaient dans ma tête à la recherche d’un plan efficace que je ne parvenais pas encore à mettre le doigt dessus. « Je suggère que nous nous séparions pour étendre au maximum notre aire de recher… » Un bruit sourd interrompit mes paroles. Aussi puissant que le tonnerre, ça ressemblait à une plainte du ciel lui-même. Je levai les yeux vers la source du son et ma vision se figea sur la pluie de pierre qui tournoyait au-dessus de nos têtes et qui s’écrasait petit à petit sur la surface en faisant lever terre et poussière. J’évitai de très près un immense projectile et observai cette tour qui se construisait pierre par pierre à une vitesse impressionnante.


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Jeu 01 Jan 2015, 12:24

Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel] Tatoua10

La tension commençait à se peser. Je le sentis à cause d'innombrables frissons qui me chatouillèrent mon échine, comme les adorables caresses d'un amant. Comme cela était merveilleux ! Surtout, ce doux nectar d'une émotion qui ne puit être que la haine ainsi qu'une pointe curieuse venant un tout autre sentiment dont la source serait le doute. Je pivotai sur mes talons et j'obtiens la confirmation de mes pressentiments instinctifs par la colorie des iris de Lûth, car on pouvait apercevoir une flamme l’embrasée à l'intérieur. J'avais raison. Je crois, bel et bien, qu'elle avait deviné ma véritable nature et j'en avais cure comme de l'an quarante puisque ce qui m'intéressait, c'était le comportement de l'elfe, Ezechiel, qui émanait de ses pores une mystérieuse magie ancestrale. Intriguée par une telle splendeur et poussée par la curiosité, je m'en approchai aussi délicate qu'une panthère. Des étranges lueurs vinrent entourer le corbeau albinos tandis que ce dernier, usa de sa bonne éducation, pour lui annoncer que cela n'était guère la peine de pratiquer un art médicinal car il ne possédait en rien la trace d'une quelconque blessure, mais par pure courtoisie, il décida de le remercier, avant se se déposer sur l'une de mes épaules, en deux ou trois battements d'ailes.

- Je pourrai savoir d'où tu détiens un tel pouvoir ?

Cependant, mon interrogation resta en suspension dans les airs parce que des chutes de pierre intervinrent sous la forme d'une pluie dangereuse qui nous forçâmes ainsi à se réfugier très rapidement si on ne désirait point terminer en pâté pour divers créatures. En attendant, je les esquivai à travers une grâce ainsi qu'une agilité presque féline, tout en me dirigeant, un peu plus loin, où le danger n'était nullement présent. J'examinai les lieux et constatai que la source de ce phénomène venait de la tour en construction, avant que mon regard se tourna vers la créature sylvestre et sa partenaire qui réussirent à parvenir, sans encombre, à mes côtés.

- Je pense être en mesure de résoudre l'affaire pour monter et rejoindre ce majestueux édifice. Toutefois, j'aimerai qu'on affirme si c'est une légende ou c'est véridique en ce qui concerne l'art de la souplesse chez les elfes et si votre charmante coéquipière a des notions de base en cette matière. Ah, oui, j'ai oublié de poser un petit détail qui est : est-ce que vous aviez déjà chevaucher dans votre vie une bête sauvage ?
- A quoi songes-tu, Hirveä ?
finit par quémander le charognard.

Et pour toute réponse, je ne pus m'empêcher de tourner la tête vers lui,  en me léchant les lèvres pendant que mes iris se métamorphosèrent en un jaune topaze.
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Ezechyel
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Sam 17 Jan 2015, 18:25

La pluie de pierre et de roche ne s’arrêtait plus. Elle continuait de tomber, sans jamais connaître de fin, tandis que la tour grandissait petit à petit, à une vitesse qui dépassait tout ce à quoi je pouvais imaginer. La magie qui était mise à l’œuvre était aussi puissante que mystérieuse : un pouvoir divin que je peinais à comprendre les rouages de son fonctionnement et que j’observais avec une admiration aveugle, semblable à celle d’un jeune enfant devant un jouet merveilleux. Accroupi derrière une roche rongée par l’érosion de l’air, je ne manquais pas une miette du spectacle alors que Lûth s’accrochait à moi avec l’énergie du désespoir, le visage constamment retourner vers l’arrière, par crainte de voir apparaître un énorme rocher qui viendrait nous écraser comme de vulgaires insectes. Chaque tremblement occasionné par une pierre qui venait se déposer sans douceur sur une autre pour faire grandir cette Tour la terrifiait et lui donnait des frissons qu’elle était incapable de contrôler. Elle voulait que tout ceci s’arrête. Et le plus vite serait le mieux. Ses ongles s’enfoncèrent dans mes vêtements et lorsque je les sentis me griffer la peau, je détournai le regard de la Tour en construction pour m’attarder sur mon amie au visage si pâle - en contraste monstrueux à son teint généralement foncé - par la peur qui m’inquiéta beaucoup. « Ne t’inquiète pas, nous sommes en sécurité ici. » La Nelphennéen releva la tête : je me retrouvai à faire face à son masque bleu nuit. Je n’avais pas besoin de voir ses pupilles pour comprendre que je ne l’avais totalement convaincue. « J’aimerais te croire Ežechyel, mais… » Une secousse la coupa au milieu de sa phrase. Elle se serra contre moi, la tête posée contre mon épaule, alors qu’elle songeait à la Démone nommé Hivëa qui ne nous avait pas accompagnés dans notre refuge.

Lûth ignorait si cette femme nous voyaient ou non, mais elle préféra se convaincre que non, car la dernière chose qu’elle souhaitait, c’était d’apprendre que cette idiote ne manquait pas une seule miette de la scène. La Nelphennéen serra les dents, frustrée contre sa propre faiblesse mentale, alors que la Tour s’achevait. Les tremblements cessèrent enfin et nous pûmes quittés notre cachette pour rejoindre Hivëa et son corbeau qui se trouvaient non loin de là. À notre arrivée à ses côtés, la jeune femme nous posa une drôle de question dont je ne parvenais pas à comprendre le sens. Je la regardais, interrogatif, puis ouvris la bouche pour lui répondre. « Je suis capable de monter sur un cheval et je suis assez rapide, mais je ne sais pas où vous voulez en venir avec ça » Par contre, la réaction de Lûth ne se fit pas attendre bien longtemps. Je pouvais sentir le profond mépris de ma camarade dans sa voix et je soupirai face à la froideur de ses paroles. « J’ignore ce que tu as derrière la tête Hivëa, mais je m’en fiche. Si tu as besoin que l’on fasse quelque chose pour toi, je serais dans la Tour entrain de chercher les objets que je veux obtenir. » Lûth n’avait aucune sympathie pour cette femme, mais je ne disposais pas d’un seul moyen pour la faire changer d’avis sur elle, pas après que la Démone lui ait dérobé son masque bleu nuit auquel la Nelphennéen tenait tant. C'était l'un de ses biens les plus précieux.

« Maintenant, si tu veux bien m’excuser, j’ai une Tour à explorer. » La Nelphennéen craintive de la chute de pierre avait complètement disparue. Désormais, elle marchait à grandes enjambées vers l’immense porte qui s’était créé au bas de la tour et, avec un peu de difficulté, l’ouvrit avant de pénétrer à l’intérieur sans nous jeter un seul regard au passage. Elle laissa la porte grande ouverte. Je me tournai vers Hivëa, gêné. « Je suis désolé pour Lûth. D’habitude, elle est assez amicale mais… » Personne n'avait essayé de lui voler son masque.  Je gardais la fin de mes paroles en suspension, préférant éviter de mentionner ce détail à la jeune femme. « Je vais aller la chercher avant qu’elle ne se perd dans la Tour. » Son attitude était sans doute des plus déplorables aujourd’hui, mais elle restait quand même une précieuse amie. Je souris à la jeune femme devant moi, désolé, avant de suivre la trace de la Nelphennéen en colère.

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Sam 31 Jan 2015, 15:34

Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel] Tatoua13

Suite à ma question qui paraissait saugrenue à mon interlocuteur elfique, je ne pus m’empêcher de l’examiner à travers ses traits interrogateurs. Cependant, il est vrai que je n’avais nullement vue l’immense porte qui était apparue, soudainement sous mes prunelles de glace. Même Raven était stupéfait face à une telle conscience organique presque humanoïde de l’édifice dont sa rapidité qu’elle venait de nous offrir, annonçait clairement : ‘ Allez-y, je vous accorde la chance de pénétrer en mon sein mais seriez – vous en mesure d’en ressortir vivant ?’ D’ailleurs, c’était une très bonne question qui mérite bien d’être miser. C’est alors que je me rappelai le visage de la créature des bois, lorsque la tour était en train de se bâtir. Il était submergé par la fascination tandis que la Nelphéen , aussi pâle que la mort et aussi tremblante qu’une feuille face à son ennemi saisonnier qui était l’hiver, tout en étant guère convaincu par les paroles touchante qu’il avait probablement employé à son égard. Elle me paraissait bien difficile. Par contre, comme ce spectacle était touchant ! Mais cela n’est qu’ironise puisque cela ne me fit qu’en réalité bien rire. Toutefois, ce que je lui avais quémandé me semblait maintenant idiot de ma part. Et dire que cela n’est que la source de mon manque de patience. Eh bien, ma chère Hirveä, je pense qu’il faut véritablement que tu retravailles certains points de travail que l’on t’a inculte dans ta jeunesse car si tu ne bouges nullement ton joli postérieur, ma vieille, tu vas finir par te faire avoir un de ces jours et cela pourra notamment toute conduire à ta perte, plus rapidement que tu ne le songeais. Bon, en même temps ce que je lui avais demandé pouvait se révéler utile s’il nous arrivé quelque chose à l’intérieur mais bien évidemment à mon avantage parce que sinon il n’y aurait en rien l’existence du plaisir, ne trouvez-vous point ? Apparemment il est assez rapide et il ne savait monter qu’à cheval. En même temps, tu t’attendais à quoi ? Qu’il sache grimper sur un loup ou une autre espèce ayant un lien très étroit avec la nature puisqu’il vit l’air d’être une personne attentif à son environnement ? Eh bien, il est vrai que je l’avais bien songé. Dois-je sur le coup me rajouter un point de plus en stupidité ou il est préférable de me dire que de toute façon, je pouvais encore m’en sortir en annonçant que cela proviendrait d’une erreur de débutant. J’allai pour lui répondre quand sa belle amie, emplis de mépris me déclara aussi net que l’eau, qu’elle ne savait pas ce que j’avais en tête mais qu’elle serait en train de chercher les objets qu’elle voudra, avant de nous abandonner pour faire son entré en solo. Eh bien, quelle parte, ma parole ! J’en n’ai cure comme de l’an quarante ! Elle est changeante et possédait un comportement complexe à analyser. En tout cas, Ezechyel me dévoila un côté comme cette dernière. L’un était soif de connaître les personnes quelques soit des premières impressions qu’il a pu observer jusqu’à présent alors qu’elle, elle était fidèle mais laisser entrevoir avant toute chose qu’elle préférait mettre en avant ces désirs. L’image d’une parfaite jeune femme capricieuse, en quelque sorte. Je pense que je pourrai m’en servi si la nécessité me l’oblige. D’autant plus qu’il commença par prendre sa défense, en disant qu’à la base, elle était amicale et que … Il s’arrêta brusquement comme s’il avait peur de me froisser. Je voyais très bien où il souhaiter en venir et cet être trop charitable avait la gentillesse d’abandonner sa pensée. Eh bien, en ce qui me concerne, je ne vais pas me gênée :

‘ Mais aucune personne n’a eu l’audace de lui dérober son masque même pour voir sa véritable identité, n’est point cela que vous sous-entende ?

Cependant, je ne sus s’il avait pu l’ouïr car il me quitta pour la rejoindre.

‘Bon, à ce que je puis constater, nous sommes dans la contrainte de suivre un elfe inquiet ainsi que d’un caractère généreux que seul la déesse de la nature est capable de donner, tout en étant à la poursuite d’une gamine au courroux aisé. Mais dite-moi, cela n’est que du bonheur !’

A ces mots, je mis à calquer l’allure de ce dernier sans la moindre difficulté en indiquant par la même occasion que s’il envisageait une course poursuite un de ces jours en ma compagnie, la partie n’était guère gagné d’avance, même s’il possède le bénéfice de sa véritable identité relique. Petit rappel, les elfes ont pour réputation d’être des créatures surnaturelles d’une grande intelligence, agile et doué dans le domaine de la vitesse.  De plus qu’il me la confirmé lui-même quelques minutes auparavant. Puis, tout en conservant ma démarche avec une certaine pointe de sensualité, je lui lançai :

‘Tu comptes faire comment pour la retrouver car le lieu est en réalité un labyrinthe vivace et mortel qui renferme en son sein, et cela écrit dans divers ouvrages très anciens que j’ai pu traduire, de puissants gardiens. J’espère pour toi qu’elle a conscience du danger qu’elle risque de croiser sur son chemin.’

Ce fut à ce moment qu’un mur, nous fîmes obstacle en nous barrant notre route qui menait vers la Nelphéen, tout en me retrouvant en compagnie d’Ezechyel tandis qu’on pouvait entendre de l’autre côté les plaintes de la jeune femme au masque bleuté. En tout cas, cela lui apprendra à réfléchir par deux fois à rester  à notre proximité, à ouïr les conseils qui aurait pu lui être utile à sa survie (et si l’envie me submergeait déjà de le produire car là encore, cela est une autre histoire) et de mettre ces colères enfantins dans le placard.

‘Je pense que maintenant nous sommes dans l’obligeance d’assouvir la satisfaction de cet magnificence tour qui va probablement métamorphoser de ta partenaire en un pion de jeu.


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Ezechyel
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Ezechyel
Sam 07 Fév 2015, 18:24

    Voici une démonstration de la puissance de la haine ainsi que de la colère. Elles mènent aux actions irréfléchies, aux conséquences désastreuses de l’impulsivité et de l’envie de prouver à ses ennemis de quoi nous sommes capables. Cacher ses faiblesses pour mieux exposer sa force et son courage mais qui, hélas, n’apporte pas que du bon pour le futur – aussi bien le proche que le lointain. La colère nous pousse, aux hommes ainsi qu’à toutes les créatures qui peuplent les Terres, à commettre des gestes inexcusables ou à cracher des paroles blessantes et peu digne de nos habitudes, tandis que la haine nous guide à plusieurs occasions vers la jalousie, aux pensées meurtrières et malsaines à l’égard d’une personne visée par nos foudre et au chaos. D’un avis personnel, je détestais le chaos engendré par ces fléaux : chacun d’entre eux avaient et continueront toujours à enclencher les guerres, toutes aussi sauvages et sanguinaires que leurs prédécesseurs. Je vouais à l’espoir de construire un futur meilleur, où chaque être aurait la possibilité de connaître le bonheur, de vivre selon leurs désirs, en symbiose avec celui de leur prochain. Je croyais à mon idéal, je voulais parvenir à réaliser mes ambitions, mais je n’étais pas encore au stade de rêver, avec une certaine touche de naïveté, que cela se produira un jour de mon vivant. Je savais de quoi était capable les hommes, je connaissais la facilité avec laquelle ils parvenaient à semer le malheur dans le cœur de leurs voisins – vicieusement et sans aucun scrupules. En vérité, j’avais été envoyé à deux occasions sur le champ de bataille et lors de ces périodes distinctes, j’avais côtoyé la mort, ainsi que les horreurs que nous, créations des Aetheri, étions capables de faire. Cependant, que j’eus vécu cela à deux reprises, j’étais, tout comme la première fois, incapable de supporter la guerre.

    Toutes mes pensées se mélangeaient ensemble dans un parfait désordre, sans jamais réussir à s’assembler pour y faire régner un semblant d’ordre. Mon inquiétude pour ma camarade n’avait aucune limite et je souhaitais de toute mon âme que rien ne lui était arrivé. Elle avait céder à sa colère et à sa haine envers la jeune demoiselle, qui courait à mes côtés, l’emporter sur son esprit tactique et prudent qui était habituellement sien. Je ne parvenais pas à comprendre. Pourquoi détestait-elle Hivëa à ce point? Le vol de son masque avait sans doute eut son importance lorsqu’elle avait commencé à juger notre compagne de route provisoire, mais je n’aurais jamais cru que cela atteindrait de pareils sommets. Mais à l’inverse de la brillante Nelphennéen, j’étais incapable de voir le vrai visage du mal et déceler le côté démoniaque de notre acolyte – je l’appelais ainsi, mais il ne m’était pas difficile de comprendre que mon amie aux cheveux bleus désapprouverait ce terme. Puis, lorsque nous parvînmes à rejoindre les portes, celles-ci se fermèrent avec une force inouïe et s’évaporèrent, emprisonnant par ce fait-même une innocente Nelphennéen en son sein.

    Elle était désormais seule, livrée à elle-même dans la tour sombre et mystérieuse, sans possibilité d’échappatoire autre que de s’y enfoncer dans ses profondeurs peu éclairées. Cependant, cette fatalité tarda à s’imposer dans son esprit et, au début, elle fit ce que toute personne faible d’esprit aurait entreprit : elle se mit à crier et à gendre en prononçant le nom de son unique allié derrière le mur de pierre : « Ežechyel! Ežechyel! » Elle tenta toutes les options sorties du désespoir le plus absolu : elle frappa l’obstacle de roche avec ses deux poings et cria encore plus fort, jusqu’à cesser de brailler brutalement, incapable d’en faire plus. Ses mains étaient en sang, la douleur qu’elle ressentait était puissante et peu agréable tandis que ses poumons se fatiguaient peu à peu. Aussi, elle eut une brève pensée pour Hivëa, la sale démone qui devait être en compagnie de l’Elfe, et jura mentalement sur sa pitoyable démonstration de faiblesse. Visiblement, peu importait les efforts qu’elle entreprendrait, la tour n’allait jamais la laisser partir. Du moins, pas avant que la « conscience » du bâtiment en ait assez de jouer avec elle et décide d’en finir avec sa vie. Lûth poussa un profond soupir et regarda l’escalier en colimaçon qui descendait vers un lieu inconnu, aux multiples pièges et dangers que ce sous-sol devait receler. Mais ce qui l’inquiétait encore plus était l’absence totale de passage qui puisse la mener vers les hauteurs, là où les fameux trésors étaient supposés être cachés. La Nelphennéen déglutit. À quoi pouvait bien jouer la Tour? Quoi qu’il en fût, elle ne lui laissait aucun choix : Lûth devait avancer. « Les portes ne vont pas s’ouvrir de sitôt. Alors, je pars devant. Rejoignez-moi au sous-sol lorsque vous aurez trouvé un moyen d’entrer. » Elle ignorait si ses paroles étaient parvenus qu’aux oreilles du jeune Elfe. Si c’était le cas, il n’accepterait surement pas sa décision…

    Lûth avait perdu la tête. Elle ne pouvait pas être sérieuse en disant cela, si? Quoi qu’il en fût, je devais l’empêcher de commettre l’irréparable. « Ne dit pas n’importe quoi Lûth. Patiente encore un peu. Je suis sûr que nous allons réussir à trouver une autre entrée. » La Nelphennéen ne répondit pas. « Lûth? Est-ce que tu m’entends? Lûth? LÛTH? » Je manquai de lancer un juron, mais je me retins juste à temps. La jeune fille était partie. Je me tournai d’un bloc vers Hivëa, mon inquiétude étant le seul éclat qu’elle pouvait voir au travers de mes yeux. « Nous allons nous séparer et voir s’il n’y aurait pas un autre moyen pour la rejoindre. Je vais voir à gauche et vous vers la droi… » À peine avais-je terminé qu’un grondement me coupa net. Je me retournai lentement vers la Tour, sur laquelle les larges portes étaient de nouveau présents. Je comprenais de moins en moins ce qui se passait, mais ce qui me préoccupait réellement était de retrouver la trace de mon amie. Le reste n’avait qu’une importance secondaire. Je poussai les portes et une fois à l’intérieur, j’aperçus un unique chemin, au travers de la noirceur, qui menait droit devant nous, sans descendre ni montre. Aucune trace de Lûth. Derrière nous, la porte claqua avec violence et ce fut le dernier son que j’entendis avant que le silence ne devienne complet.

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Sam 21 Fév 2015, 16:28

Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel] Tatoua16

Après tant d’événement, je ne pus m’empêcher de contempler l’elfe qui fut pris d’un terrible tiraillement. Est-ce dû à ses ambitions futures ? A ce qu’il a vécu dans sa jeunesse ou est-ce tout simplement en lien avec la jeune Nelphéenne qui nous a humblement démontré que la haine et la colère n’étaient d’autres que des passions, menant rapidement vers le chemin de la perte. En tous cas, il était saisi par d’innombrables chaos dont il était incapable de contrôler. Ce qui n’était d’autre que merveilleux pour ma part ainsi que pour la raison de ma véritable identité puisque je ne pus me retenir de lui adresser un séduisant sourire. Pourquoi réagir autrement alors qu’il paraissait au bord de l’inquiétude pour une pauvre femme qui ne s’est ouverte qu’aux vices principaux des êtres humains ? D’ailleurs, je devrai dire que cela était un tableau tellement luxurieux que j’étais prête à délecter ces émotions aussi chaleureuses que les flammes des Enfers. D’autant plus que la sonorité des gémissements de sa conjointe, si je puis user ces mots, ne fit qu’accentuer mon plaisir. Surtout lorsqu’elle s’époumona, en hurlant le prénom de la créature des bois : Ezechyel, Ezechyel ! Continue douce complainte. Tu es si resplendissante et limpide à mes oreilles que j’en fermai les paupières pour tenter de mémorer ce formidable moment. Pleure, crie, hurle mais poursuis ton agoni jusqu’à ce que ta vie puisse plonger dans l’abîme. Comme cela, tu regretteras aisément ton comportement qui n’est que succulent à l’égard de tes ennemis. De ce fait, je suis certaine qu’elle devait avoir une pensée envers ma personne. Au moins, je l’espère car son ami elfique ne sait nullement ce que je lui réserve. En même temps, cela dépendra de la situation mais également de la vivacité de son alliée. C’est alors que je fus contrainte de revenir à la réalité parce que cette dernière annonçait qu’on devait la rejoindre au sous-sol du monstre, une fois qu’on aurait résolu notre pétrin. Oui, cours vers ta route mortuaire et si tu n’y parvins guère et si j’en possède le moyen, je le ferai à la place de ces gardiens qui sont logés dans cette tour malfaisante, empli de conscience. Je pivotai légèrement dans la direction de l’elfe, aussi insensible que l’hiver et aussi dure que la glace pour apercevoir son adorable visage qui avait succombé à la panique me proposant même une atroce solution qui était la séparation.

- Je suis navrée de te décevoir. Cependant, l’état où tu es transporté en ce moment même me plait tellement que ton idée de m’ôter ta compagnie me déplaît et me semble désagréable à mes sens. Du reste, si vous désiriez vous enfoncer comme votre ami surplombé d’une beauté empoisonneuse dans la course où l’âme ne revint jamais, soit ! Je ne vous empêcherai aucunement. Toutefois, je ne pensai que les êtres de votre race, empli de sagesse, avaient assez de neurones à l’intérieur de leur cerveau pour dominer leurs sentiments car j’ai l’impression que tu me témoigne de ton incompétence et cela mène à t’interroger sur le fait si on t’a appris que si tu y abandonne, cela ne sera que désastre et t’apporteras que le contraire de ce que tu désires ?

J’avais énoncé ces propos sans la moindre pointe de pitié. C’était comme si j’avais réprimandé un enfant en flagrant délit. D’autant plus, je ne m’étais nullement interrompu lorsqu’il s’était lui-même coupé à cause de la réapparition de la porte, ni lorsque je l’avais suivi à travers une même démarche ni même que cette même porte se referma derrière nous dans une violent qui nous indiqua que nous venions de signer un contrat à l’égard de l’édifice qui signifiait que nous avions décidé de rentrer dans son jeu démoniaque.

… et la prochaine fois que tu fonceras tête baissée comme tu viens de le produire, je te cloue à un mur afin que tu puisses prendre conscience de ton insouciance que j’ai eu l’audace d’évoquer quelques minutes auparavant. Hais – moi si cela te conviens parce que je n’ai mentionné que la réalité de la situation mais pour le moment et par le bon Dieu, place la stupidité de tes passions au placard !

Sur ce, j’usai de ma vision nocturne pour examiner les lieux. Il n’y avait personne. A part, l’obscurité ainsi que le silence.

-Maintenant si monseigneur s’est apaisé nous pouvons emprunter ce sinistre couloirs ainsi que cette escaliers en colimaçon que nous pouvions percevoir au loin et qui nous permettra de rejoindre votre charmante amie.
-Hirveä ! Interpella le corbeau albinos qui fit subitement irruption dans la pièce où nous nous tenions pour se déposer délicatement sur mon épaule. Tu aurais pu être plus courtoise ou encore plus diplomate car je pense que maintenant, notre cher compagnon de route, a baissé son estime à notre égard alors que je suis en rien comme toi.
-Je ne lui ai fait qu’ouvrir ses prunelles innocentes pour qu’il puisse entrapercevoir la lumière de la connaissance et rien de plus. Si cela engendre le désagrément et bien soit. Que je subisse son courroux ! Je trouverai bien un moyen de le calmer si cela l’intéresse.

Raven laissa échapper un las soupir et bâtit en deux ou trois mouvements d’ailes en direction d’Ezechyel pour pouvoir être en mesure de se poser sur l’une de ses épaule, tout en prenant le grand soin de ne point le blesser. Pourquoi tant de précaution avec une telle créature qui ne savoure point le délice du savoir aussi onctueusement comme le devait son espèce ?

-Je vous prie d’accepter ses plus plates excuses. A aucun moment, elle a eu la chance de découvrir ce qu’est la gentillesse ou autres sentiments ayant un lien avec les codes de la bienséance. En d’autre terme, le mot ‘ami’ n’appartient aucunement à son vocabulaire ainsi qu’à son monde. Si cela peut vous permettre de la comprendre, je suis prêt, messire, à répondre à toutes vos interrogations sur n’importe quel sujet. Cela en compagnie d’un grand honneur et en conversant en votre compagnie. Je ferai en sorte d’y mettre toute ma franchise, sans placer le moindre soupçon mensonger.

Mots : 1024
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Sam 28 Fév 2015, 16:36

    Ne pas se fier aux apparences… j’avais oublié d’appliquer cette même règle lorsque j’avais croisé le chemin de la jeune femme. J’avais cru, avec une naïveté et une innocence semblable à celle d’un jeune enfant, à sa gentillesse mélanger à une sorte d’originalité, sans porter une quelconque attention aux plaintes de ma coéquipière, désormais prisonnière de cette tour capricieuse aux multiples dangers. J’avais été pris de court par le manque de pitié dans les paroles aussi froides que la glace, directes et sans détour, d’Hivëa. Avec un soupçon de vérité dissimulé à l’intérieur de chaque mot prononcé, auquel je n’avais droit à aucune opportunité de rétorquer, puisque j’étais assez bien placé pour me connaître et, de cette manière, j’étais en pleine mesure de comprendre son soudain revirement à mon égard. Les Elfes, réputés par leur sagesse égale à leur intelligence remarque ainsi qu’à leur immense connaissance de ce monde, avaient sans doute l’habitude, pour une majorité des cas, de prendre des décisions stratégiques qui ne faisaient pas appel aux sentiments personnels pour en extraire une meilleure efficacité et un taux de réussite plus élevé. Par le passé, mes parents avaient tenté de m’inculquer à ce principe qu’ils maitrisaient comme une seconde nature à l’époque, mais les nombreuses différences d’esprit qui régnaient entre nous avaient contribué à un échec total de leur tentative. Après un certain temps où ils s’étaient obstinés sans lâcher prise, ils avaient fini par abandonner, croyant que le temps parviendrait à effacer cette lacune. Aujourd’hui, je me faisais critiquer par mon manque de jugement intelligent en plein cœur d’une situation qui exigeait un minimum de précautions. Ce n’était pas mon premier passage à la Tour Inconnue après tout... Je possédais une certaine connaissance des lieux, mais cela ne m’avait pas empêché d’agir comme je l’avais fait.

    Je baissai les yeux au sol, honteux par l’impression que j’avais offert à Hivëa et lui présentai mes plus plates excuses. « Je suis désolé. J’essayerais de faire plus attention la prochaine fois… mais… il s’agit de mon amie et je…» J’étais incapable de mettre le doigt sur la façon de conclure cette phrase, alors je me tus. Aussi simple que cela, croyez-vous? Non, bien sûr que non. La vie réserve un tas de surprise et, dans mon cas, cette surprise se matérialisait sous forme d’une maladie psychologique, qui se servait d’un double maléfique de moi-même pour me faire perdre le contrôle. Il n’était pas encore apparu devant mes yeux, comme un être en chair et en os, mais je pouvais clairement entendre sa voix dans ma tête. Il profitait avec un plaisir malsain de la faiblesse actuelle de mon esprit pour jeter son grain de sel. « Quelle naïveté. Ou stupidité, je ne saurais le dire avec certitude. Comment un homme puisse être un tel imbécile? » Son apparition soudaine et inattendue me fit flancher et je perdis en une seconde le contrôle de mon propre corps. Il avait bien choisi son moment pour faire son entrée en scène et, désormais, c’était à son tour de tenir les rênes. Le monde n’avait pas besoin de faible d’esprit, uniquement des plus puissants. Un sourire apparu sur son visage, soudain devenu froid et peu amical, prêt à tenir tête à la jeune femme. « Tu es une femme agaçante. Il n’a jamais été question de sauver Lûth pour toi : Après tout, pourquoi te soucierais-tu d’une femme que tu détestes? N’es-tu pas celle qui ambitionne de mettre la main sur les objets caché au sommet de la Tour? Nous y voilà! »

    L’image du gentil Elfe était parti tel des cendres qui se laissent transporter par le vent, mais la Démone serait-elle en mesure de deviner que, tout ce qu’elle voyait et entendait était le fruit d’une maladie psychologique propre aux Elfes? Le double maléfique en doutait fortement. À vrai dire, qu’elle le sache ou non, il s’en fichait complètement. « Ne commence pas à jouer les hypocrites. Tu profites d’un petit instant de faiblesse pour cracher ton venin. Quelle cruauté, elle était toute gratuite. C’est pathétique. » Il adorait… non, il se réjouissait de la situation avec autant de ferveur qu’un enfant à son anniversaire. Après tout, ne faisait-il pas ce que son double, l’original, était incapable de faire? Il se tourna ensuite vers l’oiseau au plumage de neige. « Ne vous inquiétez pas pour moi, monsieur le corbeau. Je n’ai jamais eu l’intention de me rabaisser à un tel niveau. » Il reporta son attention vers Hivëa, un large sourire collé sur le visage. « Sans rancune ma chère? » Quelle que soit sa réponse, elle ne l’intéressait pas. Il lui tourna le dos et commença son ascension sur l’escalier en colimaçon, jusqu’à ce que je reprenne la maîtrise de mon corps et de mes pensées à l’étage supérieur, légèrement sonné.

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Ven 13 Mar 2015, 09:43

Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel] Tatoua20

Suite à mes paroles d'une pure franchise, Ezechyel baissa les yeux en signe de honte. Comme cela était touchant de voir la tristesse parcourir un tel visage ! Cela montrait à quel point que les créatures d'une tendre vulnérabilité sont émouvantes lorsqu'elles sont submergées par cet état qui va interpeller les interlocuteurs qu'elles croiseront sur leur chemin. Malheureusement pour lui, il se tenait en ma compagnie et pour ma part, n'imaginer nullement que je vais lui attribuer une marque de pitié alors que je m'en délectai avec une grande satisfaction. En plus, il n'était point mon genre. C'est alors qu'il leva ses prunelles aussi doux qu'une caresse afin de m'avouer que Lûth était une amie et … mais il s'interrompit, comme si quelque chose de surnaturelle l'avait saisi par surprise. Et ne pouvant camoufler mon étonnement, je lui demandai à l'intérieur d'un timbre emplis de gentillesse, malgré les notes quelques peu faussées puisqu'elles ne faisaient en rien partie de mon sein démoniaque, comment il allait. Je n'eus que pour réponse, son brusque changement d'attitude devenu froid, peu amical pendant que son sourire s'estompa de son visage, en me dévoilant qu'il se préparait à me tenir tête.

Vas-y, songeai-je, dévoile-moi la partie la plus corrompue de ton âme pour que je puisse de précipiter au plus profond de l'abîme.

Il me fixa, tout en m'annonçant que ne n'était aucunement intéressé par sa partenaire. Par contre, mon esprit se tournait sur les objets que renfermaient la tour. Il me quémanda même dans une faveur qui possédait la moindre convenance d'arrêter de jouer la carte de l'hypocrisie. Moi !? Hypocrite ! Eh bien, voyons ! Je pense réellement que cet elfe est atteint d'une pathologie car à aucun moment, je n'ai fait preuve d'une réelle conviction de bonté à leur égard. Au moins, je suis ravie de constater le temps qu'il a deviné pour y découvrir mon identité. Je dois avouer que cela a été amusant. Hélas, il est fort regrettable de ne plus être capable de la réactivé. D'autant plus que j'avais l'impression qu'il se réjouissait de cet instant de victoire. Pour ma part, je le laissai déballer sa véhémence sans brancher, tout en produisant une mine d'embarras pour lui gratifier l'illusion de ma défaite. Il m'a traité de pathétique alors persévérons dans ce rôle d'une parfaite comédie, tout en me retenant de sourire. Je dois affirmer que ce fait était très complexe. Surtout de le prendre au sérieux. Puis, il pivota sur ses talons en direction de Raven pour lui dire qu'il ne rentrerait en rien dans une telle bassesse d'esprit avant de se diriger vers le couloir où il monta les escaliers en colimaçon. Je me suis mise à rire. A rire tellement que j'ai eu la difficulté de me stopper. Cependant, un doute m'envahit sur la personnalité de cet être elfique, en me poussant ainsi curieusement, vers la route de la curiosité. Du coup, je me coupai soudainement pour être en mesure de le rejoindre. Il se tenait là, en pleins milieu de son parcours, adossé au mur comme s'il essayait de reprendre ses esprits. Franchement, mon pauvre ami, qui est, bel et bien, le personnage fantastique qui se situe à l'échelle du pathétique ? Je songe que c'est celui qui se révèle possédé d'une double facette et qui n'est guère capable de le contrôler. Mais pour être sûre de cette hypothèse, je me penchai vers lui, en lui adressant un magnifique sourire.

- Veuillez me pardonner si j'interrompe votre reprise de conscience, toutefois, j'aimerai obtenir la connaissance d'un point fort passionnant et dont vous êtes le seul, a en posséder la clé. Je me posai l'interrogation si vous saviez ce que vous m'avez annoncé en bas des marches ?

Ensuite, je me redressai pour remarquer une chevelure noirâtre qui devait – être celle de la Nelphéenne mais dans l'incertitude ainsi qu'en réfléchissant que ce phénomène pouvait-être une ruse de la tour, je ne le préviens point, préférant patienter, à mon tour, adossée contre le mur, la réponse à ma question, tout en méditant sur diverses hypothèses à son sujet.  


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Ezechyel
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Ezechyel
Dim 15 Mar 2015, 23:19

    Le dos appuyé contre le mur, je fixais les yeux émeraude aux éclats perçant qui me dévisageait, moqueurs. Je le voyais au creux de ses prunelles. Je ne rencontrais pas la moindre difficulté à apercevoir les vagues de méchanceté qui dansaient dans son regard, à l’origine de la brillance de ses iris foncés, mêlé au plaisir malsain qu’il ressentait en me lâchant de gré dans ce chaos qu’il avait créé de sa personne, orchestré dans le seul objectif de se satisfaire de mon embarras personnel. Qui, lorsque j’y songeais désormais, était aussi le sien. Mais au vue de son expression, cela ne semblait pas l’ennuyer. Nous ne pipions pas un mot, nous nous n’insultions même pas. Depuis plusieurs minutes, nous ne faisions que nous toiser au cœur des yeux, sans oser flancher face à notre prochain. Aussi dur et froid l’un que l’autre, nous nous étions engagés volontairement dans une compétition pour connaître l’identité de celui qui craquerait en premier, qui détournerait le regard. Cependant, nous ne pouvions pas oublier. Nous ne pouvions pas oublier que, au départ, nous étions qu’une seule et même personne, aux personnalités opposées tel que l’ombre et la lumière d’une même pièce. Notre endurance était, par ce simple fait, la même et si l’un d’entre nous venait à jeter un regard ailleurs, cela se produirait sans doute à la même occasion mais je refusais d’abandonner aussi facilement par cet unique prétexte. Je ne voulais pas tenir le rôle du faible. Je ne pouvais pas être celui qui lâcherait en premier. Car, dans cette situation, il reprendrait possession de ma conscience en poursuivant son plaisir morbide de me positionner du mauvais côté aux yeux d’Hivëa. Qui, je ne le doutais pas une seconde, trouverait assez rapidement les failles dans les insultes de mon double et finirait, tôt ou tard, par me les renvoyer à la figure.

    Je crispai la mâchoire. Je commençais à sentir les effluves de la colère monter en moi mais je refusais de me laisser envahir par ce péché. Agir ainsi offrirait gratuitement un point en plus pour le double. C’était beaucoup trop facile. « Alors, comment as-tu trouvé ma jolie performance? » Il brisa le silence en premier. Sa mimique insultante se modifia pour adopter une facette arrogante qui, pour une raison que je peinais à cerner, calma peu à peu mon esprit mouvementé. À quoi poser cette question lui servirait-il? Il savait parfaitement à quoi je pensais, il connaissait d’avance la réponse. Mais visiblement, il souhaitait l’entendre de ma bouche. « …Stupide. Tu as été stupide selon moi. » Le double lâcha un rire froid. Il fut rapidement prisonnier d’une grande hilarité qui ne prit fin que plusieurs secondes après. « Bien sûr que c’était stupide. N’était-ce pas le but de la comédie? » Il se mit à tourner autour de moi, tel un prédateur qui attend avant de bondir sur sa proie. « Mais qu’est-ce que ça peut me faire? Après tout, ce n’est pas moi qui suis l’auteur de ces mots. Mais toi. Du point de vue de la petite Démone du moins. » Son rire redoubla d’intensité, fier de sa cruauté, mais, de mon côté, je ne trouvai rien de drôle à ses paroles. Qu’est-ce qu’il gagnait en agissant de la sorte? Rien. Absolument rien. Mais il semblait satisfait de son effet. Je ne crus pas utile de répondre à ses provocations. « Si tu n’as rien d’autre à faire à part m’embêter lorsque je n’en ai pas besoin, je te conseillerais de dégager. » Le double sourit. « Regarde qui est derrière toi avant de parler. » Puis, il disparut, me laissant désormais seul en compagnie de la jeune femme qui avait, entretemps, gravit les marches.

    J’ignorais si elle avait entendu ce que j’avais dit quand je m’étais adressé au double maléfique, invisible à ses yeux, mais face à regain de colère – sans doute laissé derrière le passage du double – qui me fit perdre toute envie de lui exprimer la moindre excuse. Hivëa me posa soudain une étrange question à propos de mes souvenirs sur les événements qui s’étaient produits en bas. Mon esprit, plus calme et apte à la discussion, commença à ressentir des regrets envers les paroles que mon double lui avait lancées au visage. « O-oui. En quelque sorte du moins. » Je n’étais pas sûr… devais-je faire mention de la maladie psychologique propre aux Elfes ou bien, devais-je garder le silence? Ce n’était pas comme si ce mal était un réel secret mais…je jugeais qu’elle avait besoin, au minimum, de quelques explications. « Je ne suis pas… vraiment… l’auteur de ces paroles, mais d’un autre point de vue, oui. C’est assez compliqué à expliquer mais…si vous connaissez la maladie des Elfes, je suppose que vous pourriez vous faire une idée. » Ou peut-être pas. C’était difficile à comprendre et encore moins à expliquer sans être soi-même un Elfe et avoir vécu l’épreuve en elle-même. « Voyez cela comme... comme une sorte de double maléfique. Quelques fois, il surgit en moi et prend possession de mon corps et de mon esprit. Durant ces moments, je ne suis plus réellement maître de mes actions. » C’était le meilleur exemple que je pouvais lui fournir, même si cela demeurait assez flous et imprécis si nous essayions d’y songer en profondeur. Quoi qu’il en soit, je ne m’attardai pas plus que cela sur la question car, soudainement, une main aussi pâle qu’un fantôme se posa sur mon épaule et arrachai les pans de mes vêtements en laissant derrière elle des marques de griffures. Je pivotai d’un bloc, prêt à affronter l’ennemi jusqu’à ce que j’aperçoive son visage. C’était elle. «… Lûth? » Non, impossible. Ce n’était pas elle. La ressemblance était, certes, frappante, mais la peau de la Nelphennéen n’était pas aussi pâle. À l’inverse même, son teint était assez foncé, le contraste total du visage de cette femme. Mais qui était-elle dans ce cas? Une plaisanterie de la Tour?

    ---

    La Nelphennéen déambulait dans les couloirs sombres des sous-sols depuis trop longtemps déjà. Elle commençait à ressentir les effets de la fatigue pesés sur ses frêles épaules. Comme des poids insoutenables qui ne tarderait pas à la faire craquer. Sa démarche, devenue lente et déséquilibrée la faisait tanguer dans tous les sens et pourtant, elle continuait de progresser vers l’avant, à petits pas certes, mais elle avançait. Tournant dans les couloirs au hasard, sans réelle stratégie en tête, ses pensées s’orientaient vers un seul et unique but : Sortir d’ici le plus rapidement possible. Mais, à son désarroi, la Tour ne semblait pas avoir terminée de s’amuser avec elle, comme un vulgaire pantin qu’elle pouvait manipuler à sa guise. Le bâtiment commettait chaque action en son pouvoir pour forcer la jeune femme à s’effondrer sur le sol, morte par la fatigue et l’épuisement, mais celle-ci n’avait pas l’intention de baisser les bras aussi simplement. Elle voulait quitter les sous-sols. Elle continuerait de marcher aussi longtemps qu’il le faudrait jusqu’à atteindre une porte de sortie. Il n’était pas question d’abandonner maintenant, pas alors qu’elle se sentait capable de poursuivre sa route. Elle marchait, marchait. Sans jamais s’arrêter. Bonne chose ou mauvaise chose pour elle? Son acharnement parvint à soutirer une récompense. Ou peut-être bien une malchance qui sait? Un halo de lumière apparut devant elle, devant la vision que son pouvoir lui renvoyait, semblant l’accueillir à bras ouvert. Lûth n’attendit pas plus longtemps. Elle n’avait plus rien à perdre alors elle s’y précipita, jetant toute prudence derrière elle, son énergie étant tiré de l’espoir et du désespoir à la fois. Elle ne savait plus réellement où elle en était avec ses émotions. Quoi qu’il en soit, la Nelphennéen manqua de tomber en pénétrant dans l’immense salle entièrement peinte en blanc. Cependant, la jeune femme ne semblait pas porter davantage d’attention au nouveau décor. Elle avait de la difficulté à demeurer debout et, sans qu’elle en sache la raison, une immense fatigue s’empara soudainement d’elle, la plongeant dans un sommeil profond et agité.

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Sam 28 Mar 2015, 15:54

Quête à la Tour inconnue et inatteignable [Ezechel] Tatoua12

La tête à l'intérieur de mes pensées, je retentai d'identifier les paroles qui résonnaient sous l'étendue des couloirs, lorsque je gravis les couloirs en colimaçon. On avait dit que la créature elfique entamait une conversation acharnée à l'égard d'une personne mais ce fut à mon plus grand étonnement que je le vis se tenir en ce lieux, à travers la pénombre tel un solitaire. Ce qui avait, d'ailleurs, confirmer ma thèse concernant une double personnalité. Cependant d'une manière à la fois plus démonstrative et plus inconsciente puisqu'il m'affirma en toutes bonté qu'il ne possédait en rien la connaissance de ces paroles qui rentrèrent parfaitement dans ma catégorie. Je dois avouer que je trouvai cela dommage car ayant perdu le fils de mon art vicieux, je suis contrainte d'improviser d'autres stratagèmes en prenant en compte ce problème qui nomma 'la maladie des elfes'. Ce qui activa ma passion pour le savoir et je décidai de laisser place à mon esprit pour qu'il puisse stocker l'information qu'il me divulguait  dans ma mémoire. Cela pourrait probablement me servir pour mes ouvrages machiavéliques que je dédiai aux élites de la hiérarchie démoniaque ou je pourrai me l'approprier dans l'un de mes aspects quand je devrais m'adapter à une situation où je perdis l'avantage. En tout cas, le sujet devait être complexe à expliquer parce qu'il mit un temps pour méditer comme s'il cherchait ses mots. En même temps, s'il ne la justifiait à nul autre personne, je ne puis l'en blâmer. Puis, il me déclara qu'il s'agit d'un double maléfique. Oh, chouette ! J'aurai pu lutter contre sa partie la plus corrompue de son âme. Je ne me dupai guère lorsque j'avais énoncé ce songe antérieurement. C'est alors qu'une main intervint subitement dans mes champs de vision, en provoquant une magnifique blessure à l'épaule de l'elfe. La créature des bois pivota sur ses talons pour lui faire face. Pourtant, il se stabilisa, comme figé par l'incertitude. Mais que faisait-il ? Me questionnai-je à l'intérieur de moi-même. Tu préfères attendre que le déluge passe afin que tu puisses voir le trépas ? Je ne me pouvais point rester en place. L'impatience ainsi que mes pulsions meurtrières à la vue de sang n'avait en rien arrangé mon état. Je fis glisser ma dague le long de mon poignet pour amorcer les hostilités. C'est alors que je compris la raison d'Ezechyel. Cette personne ressemblait terriblement à sa capricieuse amie. Toutefois, une différence s'opère sur la teinte de sa peau qui fut trop clair à mon goût tandis que Lûth avait une couleur légèrement plus foncée.

La tour se sert de nos faiblesses ainsi que de nos peurs pour nous envoyer plus aisément sur la route de notre perte. Lui annonçai-je en bloquant la tentative d'attaque de la jeune femme qui se dirigea de nouveau vers lui. Il faut que tu fasses le pas vers ta noirceur et que tu combattes cet être comme si elle n'était que le songe même de tes cauchemars.

Ce fut à ses paroles qu'une autre silhouette apparue pour se mouvait dans ma direction. Elle me saisit par la taille, son souffle me chatouillant la peau tandis que sa voix qui me sembla fantomatique ainsi que disparu à jamais me parvenait à mes oreilles :

Comme on se retrouve, ma petite. Me susurra-t-il dans un timbre à la fois charmeur et séduisant. Je dois dire que tu n'as guère changé la dernière fois que je t'ai aperçu. En tout cas, ta beauté n'a point était ôté car elle a conservé la grâce de la déesse qui offre la saison hivernale.

Mon corps tremblait. Il se souvenait des châtiments qui me réserver lorsque je transgressai l'une de ses règles ou encore que j'intervienne lors de ses expériences sadiques qui pourraient vous faire haïr le plaisir. A moins, que vous ayez la même tendance. Je n'avais nullement besoin de me retourner pour savoir l'identité que la tour avait pris de ma mémoire. C'était mon mentor. Je saisis ma respiration afin de la contrôler, lui marchai sauvagement sur son pied. Ce qui me fit échapper de son emprise, lui décochai un coup en direction du foie qui le fit plier en deux et me retournai aussi vif qu'un éclair pour lui planter ma dague qui vint se loger dans son œil gauche avant de reculer pour rejoindre l'elfe. L'image de mon mentor s'approcha dans sa démarche habituelle d'un excellent tentateur, tout en retirant l'arme à travers un air qui indiquait qu'il me trouvait pathétique de l'avoir louper d'un cheveu. En même temps, il est complexe de coordonner notre concentration sur notre raison et sur nos mouvements qui est le fruit de notre technique. Je restai à la proximité de l'être de la nature et lui dit d'une voie aussi tranchant que la glace :

Je dois avouer que la situation est fortement déplaisante en soit et que cela nous oblige à nous faire confiance mais est-ce que vous la souhaitez pour ce précieux instant
?
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