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 La Grande Récolte [Test niveau III] [Terminé/A valider]

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Jeu 20 Aoû 2015, 23:45

Spoiler:


L’espérance est la plus grande de nos folies


J’avais ce message entre les mains, bien incapable dans un premier temps d’en comprendre le contenu, et donc son importance. Il avait fallu que je demande à un congénère de me la lire, et après qu’il la lut mentalement, fronça les sourcils et m’informa que j’étais attendu de toute urgence au cœur du Labyrinthe de l’Allée des Brumes sans délai. Je ne sais pas ce que tu as fait Wriir, mais ça ne sent pas du tout ça !! N’aggrave pas ton cas en les faisant attendre ! .
Je n’étais jamais allé là-bas, et je cherchais déjà ce que j’avais bien pu faire pour être convoqué de la sorte. Arrivé à l’entrée du Labyrinthe, un Passeur me fit m’arrêter, et demanda ce qu’une Ombre telle que moi faisait ici. Je lui tendis le papier comme seule réponse, histoire d’en savoir plus au cas où.

-Ah, suis moi. furent les seules mots que je pus tirer de lui, alors que nous nous plongions dans les ombres et nous enfoncions de plus en plus profondément dans cet entrelacs de plantes noires et de lueurs inquiétantes. Il me fut difficile depuis combien de temps nous étions dans ce dédale, car même pour les Ombres non expérimentées comme moi le temps était comme suspendu ici.

Nous finîmes par arriver devant une bâtisse dont je n’avais même pas entendu parler auparavant. L’aspect extérieur ne donnait pas du tout envie d’y aller, et pour l’avoir placé au beau milieu du Labyrinthe de l’Allée des Brumes, c’est qu’il y avait une bonne raison. La peur s’instilla en moi, avant que je ne sursaute tandis que le Passeur qui m’accompagnait prit la parole. Je l’avais oublié tiens !

-  Entre, tu es attendu. Ne fais pas perdre leur temps. Puis il repartit aussitôt, me laissant penaud et pas rassuré pour deux sous.
Je poussais les lourds battants de l’entrée principale, et effectivement, l’on m’attendait. Le Passeur, ancien à en croire la puissance tranquille qui se dégageait de lui, se tourna vers moi, et me fixa.

-  Quand je dis « immédiatement », c’est « immédiatement ». Pourquoi ce retard ?...

-  J’ai dû faire lire la lettre à quelqu’un, désolé.

Un silence s’instaura pendant de longue secondes, et je sentais ce regard si acéré qu’il pourrait presque me brûler les entrailles si cela était possible. Un soupir vînt rompre cette trêve verbale, puis les « hostilités » commencèrent.

-Je suis le Directeur de cet établissement, dont l’existence même n’est pas connu de grand monde à l’heure actuelle. Il s’agit de l’Asile des Ombres.

-  L’Asile ? répétais-je en fronçant les sourcils d’interrogation et de surprise.

-  Si c’est pour répéter ce que je viens de dire, autant que vous vous taisiez. Oui l’Asile, où nous recueillons les êtres égarés, rejetés, indésirables. Ils font de …. très bons candidats pour accroître nos rangs en tant qu’Ombres. Mais vous connaissez le dernier acte manquant, celui du passage de vivant à Ombre. Voilà pourquoi vous êtes ici.

-  Je dois pousser ces gens au suicide ?

-  Voilà la première phrase sensée que j’entends depuis que vous êtes arrivé. Exactement, nous avons deux cas où la folie les ronge tellement qu’ils sont …. prêts. Si vous voulez prouver votre valeur, faites en sorte qu’il franchisse l’ultime pas.

Sans me laisser le temps de répondre, ne serait-ce que pour donner un quelconque acquiescement de forme, le Directeur s’en alla, et l’un de ses … « assistants » ? prit le relais et m’indiqua le chemin.

-  Les deux patients les plus atteints sont respectivement dans les chambres 5 et 331. Un Orisha mâle, et une Déchue femelle. Voici leurs dossiers.

Je regardais, penaud, lesdits dossiers, et l’assistant comprit vite ma tare.

-  L’Orisha est le plus ancien des deux à séjourner ici. Il s’est libéré grâce à l’aide de ses semblables, mais les traitements infligés par ses anciens maîtres ont eu quelques séquelles irréversibles. Au fil du temps, il a considéré que tout ce qui l’entourait n’était que mise en scène, et a développé une sorte de paranoïa sur son environnement proche. La Déchue quant à elle, est ce qu’on appelle une Repentie dans leur peuple. Une Ange qui a commis un pêché capital, mais qui souhaite retrouver son statut d’antan. Elle a éprouvé quelques, hmmm, difficultés. Des questions ?

Je m’étonnais qu’il y ait 331 chambres, mais m’étant fait moucher par le Directeur, je n’allais pas poser une question dont j’avais déjà la réponse sous les yeux.

-  Comment s’appellent-ils, et quel était le pêché de la Déchue ? demandais-je plutôt.

-  Ryz’hyn pour l’Orisha, et Emaëlle pour la Déchue. Quant à son pêché, il s’agit de l’Orgueil. Autre chose ?

Je réfléchis, rien ne me venait à l’esprit dans l’immédiat. A moins que ?

-  Combien de temps ai-je pour qu’ils se suicident ?

-  Jusqu’à ce soir. D’où la notion de « Venez en urgence » hmm ?

Ce soir …. La matinée s’était bien égrenée, et jamais je n’avais réussi à faire se suicider quelqu’un en une journée, encore moins deux dans la même !! Je fronçais les sourcils, m’interrogeant sur le pourquoi d’un délai aussi court. Les Ombres n’étaient que peu soumis aux affres du temps, et nous n’étions pas soumis à une notion d’urgence telle qu’il faille faire se suicider deux personnes en une journée. Ce devait être un test, une épreuve pour juger de ma capacité à être ce que j’étais devenu.

-  Je n’ai pas d’autres questions, et pas de temps à perdre donc.

L’assistant acquiesça, et nous nous retrouvâmes devant la chambre 5. Celle de l’Orisha. La porte se déloqua magiquement, et je fus laissé seul devant celle-ci, ne manquant plus que la torsion de poignet pour l’ouvrir. Qu’allais-je trouver derrière elle ?...

Fébrilement, j’ouvris le battant, ne sachant pas du tout de quoi était faite une cellule d’aliéné. Je redoutais de me retrouver dans un lieu similaire à celui qui a servi de prison durant presque toute ma vie. Comme pour accentuer le côté dramatique de la chose, ce fichue porte était lourde, et grinçait.
Je poussais un soupir de soulagement quand je vis les lieux. Si l’endroit était minimaliste, humble, il n’était pas austère. Il n’y avait pas de fenêtre, mais une lueur magique faisait baigner la pièce dans une lumière douce, presque naturelle. Une table, un lit, quelques objets, probablement des vestiges du passé du prisonnier.

Je me répugnais à devoir être en quelque sorte le juge, juré et bourreau de cet individu, mais ici, il ne trouverait jamais la liberté. En le transformant en Ombre, l’aidais-je d’une certaine façon, à pouvoir quitter cet endroit, mais enchaîné d’un boulet de souffrance, sans plus jamais connaître le bonheur ? Peut-être qu’en comprenant notre mission au sein de ces Terres, il comprendrait. Peut-être ….

Il leva la tête et croisa mon regard, alors que je franchissais du premier pas son espace privatif, si je pouvais appeler ainsi sa cellule. Son regard était ailleurs, et pourtant, semblait déceler une lueur d’intelligence acérée au milieu de sa folie.

-  Ryz’hyn ? entamais-je la discussion en l’appelant par son nom.

Il me fixa, silencieusement, me sondant presque de son simple regard, me mettant presque mal à l’aise.

-  Qui es-tu, je ne te connais pas, comment connais-tu mon nom ? Que me veux-tu, vas-t-en !!

Au moins le ton était donné, et je comprenais un peu mieux le stade avancé vers la folie, et plus particulièrement la paranoïa qu’il avait développé. Je réfléchissais à un moyen rapide, et efficace pour le convaincre de se suicider. Le geste de mort ne devait pas forcément provenir de sa main, mais pouvait aussi fonctionner par l’intermédiaire d’un tiers. Le point essentiel était qu’il ait la réelle intention de se donner la mort. Il était toujours préférable qu’il le fasse lui-même, ce geste enlevant toute probabilité d’une mauvaise interprétation de ses intentions.

-  Je m’appelle Wriir, et j’étais un Orisha il y a encore peu de temps, comme toi. Regarde mes yeux.

Ryz’hyn fronça les sourcils, et vit mes iris de couleur différente.

-  Ca ne prouve rien ça !! Tu peux très bien utiliser la magie pour changer la couleur d’un de tes yeux et me faire croire que tu es du même peuple que moi ! Menteur !

-  Pourquoi ferais-je une chose pareille ? Je suis libre, je peux aller où je veux. Pas toi. Pourquoi irais-je te mentir ou te duper, alors que je peux t’offrir finalement ce que tu souhaites ?

-  Ce que je souhaite ? Tu ne sais pas ce que je souhaite !

-  La Liberté.

-  Tsss. Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Tu pissais dans les jupes de ta mère que j’avais déjà compris que cette « liberté » dont tu me parles n’était qu’une illusion.

-  Oh ça ne risque pas, je n’ai jamais connu mes parents. La servitude par contre, se foutait royalement que je mouille mon pantalon, j’avais juste à continuer de me trimballer dans ma cellule avec.

Il ne s’attendait pas à ce que je lui dise cela, encore moins sur ce ton neutre, détaché, non sans un soupçon de tristesse. Je n’avais pas à composer un rôle, et c’est ce qui je pense, l’ébranla un peu dans ses convictions.

-  Pourquoi me dis-tu tout cela, comment t’es-tu libéré, on ne se libère pas de l’emprise de son maître, jamais !!

-  D’une certaine façon, tu as raison, au travers nos souvenirs, notre mémoire, nos peurs, ce maître est toujours présent. Mais tu peux avoir une nouvelle chance. Le prix à payer est lourd, mais tu pourras quitter cet endroit, et avec le temps, tu pourrais même rendre la pareille à celui qui t’a fait cela. Même si cela peut prendre des années et des années.

-  Comment, comment pourrais-je accomplir cela ?! DIS LE MOI !

J’en aurai été capable, j’aurais vomi de dégoût, à proposer cela à l’un des miens. Enfin, à l’un des miens de mon vivant. Tout avait changé à présent.

-  Quitte cette vie, et tu revivras. Différemment.

-  Tu veux me tuer, j’en étais sûr ! Te donne pas cette peine, j’ai vu clair dans ton jeu !

-  Si je voulais te tuer, pourquoi te parlerais-je, je prendrais un couteau, et je te tuerai. Je pourrai passer à autre chose, et toi, hé bien …. Tu serais mort, oublié de tous. Je reviens.

Je quittais la pièce sans lui laisser le temps de me répondre, et demandait à une Ombre gardienne de me ramener un couteau. Au bout de quelques minutes, j’entrais de nouveau, couteau à la main. Je le pose sur la table, en silence, plus proche de lui que de moi.

-  Voilà, il y a un couteau entre toi et moi à présent. Plusieurs choix s’offrent à toi, et quel qu’il soit, je n’interviendrai pas. Je vais revenir dans une heure, aussi, tu peux te saisir tout de suite de ce couteau, et essayer de me tuer. Tu n’y arriveras pas, mais tu peux toujours essayer. Je n’essaierai même pas de me défendre. Tu peux laisser aussi ce couteau là, sur cette table, et je viendrai le récupérer dans deux heures. Dans ces deux cas de figure, tu resteras jusqu’à la fin de tes jours dans cette cellule, et plus personne ne te rendra visite, ni ne t’adressera la parole.

Je marquais un temps de silence, pour qu’il assimile bien mes paroles.

-  Tu as enfin la dernière solution. Celle qui réclame le plus de courage, celle où tu es le seul à décider de ton Destin. Alors un nouveau monde s’ouvrira à toi, différent, douloureux, mais où tu auras ta place. Je pense que tu as compris où je voulais en venir, n’est-ce pas ?

Il ne me répondit pas, mais j’imaginais son cerveau en ébullition, à la recherche du piège, du pacte où il se piégerait lui-même, mais déjà je me levais, le laissant lui et le couteau dans un ballet qui pouvait, qui devait s’avérer mortel. Je ne pris pas la peine de lui rappeler mon retour dans une heure, et après avoir refermé la porte, je me laissais choir à même le sol, prostré sur moi-même. Le temps me parut interminablement long, jusqu’à ce que le Gardien me signale que les deux heures s’étaient écoulées.

Je me redressais péniblement, et prit une aussi longue qu’inutile inspiration, avant d’ouvrir la porte. Je ne sus pas ce que j’aurai aimé le plus en cet instant : Qu’il me fixe de nouveau, et m’adresse la parole, ou comme en cet instant, il gisait dans son sang, les veines de ses poignets s’écoulant nonchalamment à même le sol. Je restais un instant à l’observer, et alors qu’il allait expirer son dernier souffle, je partis, ne me sentant pas capable pour le moment d’observer ce changement maudit que j’avais orchestré. Je ne lui avais pas menti, non, je m’étais juste contenté de ne pas lui dire toute la vérité.

Silencieux, le gardien m’emmena dans la cellule 331, alors que je n’étais toujours pas remis de ma précédente tâche. Une déchue, une déchue de l’Orgueil. Comment s’appelait-elle déjà ?... Emaëlle, ah oui !

Je poussais la porte identique à celle de Ryz’hyn, et fut stupéfait par la beauté de celle qui résidait dans cette cellule. Brune, le teint pâle mais délicat, longiligne, et des ailes qui même repliées dans le dos, rayonnaient malgré leur écrin d’ébène.
Je m’avançais vers elle, me maudissant plus que je ne l’étais déjà de ce que j’étais censé accomplir avant la fin de la journée. Faute d’avoir pu lire son dossier complet, j’allais devoir improviser avec les maigres informations en ma possession. Et j’eus une idée en ce sens.

-  Bonjour … rappelez-moi votre nom je vous prie ?...

-  Emaëlle, et vous ?

-  Oh, pour ne rien vous cacher, je suis ici un peu par obligation, je dois remplir tout un tas de paperasserie pour les individus de classe quatre.

-  Pourtant vous n’avez aucun papier sur vous je me trompe ? Elle me regardait, souriante, l’air posée et calme, entrelaçant ses dix doigts et posant ses deux mains sur la table délicatement.

-  J’ai une assez bonne mémoire, ça aide, lui répondis-je ponctué d’un mince sourire de convenance.

-  Et puis quelle est cette classe quatre que vous veniez de mentionner ?

-  Oh, rien de bien important, vous savez, le côté…. administratif des choses où tout doit être catégorisé, classé, rangé etc etc…

-  Et que signifie cette catégorie donc ?

-  Rappelez-moi votre nom déjà ?... Oh je le savais très bien son nom, mais c’était l’une des deux seules armes que j’avais en ma possession.

-  Vous disiez avoir bonne mémoire, et pourtant vous avez déjà oublié mon nom. Emaëlle.

-  Ah oui ! Navré ! lui répondis-je en souriant. Donc, depuis combien de temps êtes-vous ici ?

-  La classe quatre avant je vous prie …. Je la vis froncer les sourcils, visiblement agacé que je ne lui réponde pas immédiatement.

-  Comment ça la classe quatre ?... Ah !! Désolé, c’est mon premier jour ici, donc je suis chargé de cette catégorie. Parmi tous les résidents de cet endroit, la classe quatre sont ceux qui avant d’arriver ici, n’ont eu …. comment dire cela …. je fis mine de réfléchir aux mots que j’allais employer, ceux qui n’ont eu aucun fait concret et impactant jusqu’à aujourd’hui. La classe inférieure en fait. Je ne vous ai pas vexé Ysmaël au moins ?

Je vis ses poings se serrer au point de se blanchir les phalanges, tentant tant bien que mal de contenir sa colère. Elle se leva brusquement et me harangua.

-  Co….comment osez-vous ?!!! Moi, Emaëlle, Ange respectée, pourfendeuse d’une légion de démons, exterminatrice d’un nid de vampires, reconnue et respectée des miens, j’inspirais la crainte chez mes ennemis, vous OSEZ me mettre dans cette catégorie où seule la lie doit s’y complaire ? Je veux voir celui qui tient ce lieu, et qu’il m’explique pourquoi on me ramène le pire abruti qui n’est pas fichu de retenir le prénom d’Emaëlle, la Grande !

Je levais un peu plus la tête pour la regarder, silencieusement. Elle était hors d’elle, mais plus que tout, elle ne mit que quelques secondes avant de réaliser ce qu’elle venait de faire, ce qu’elle venait de dire. Ses ailes semblaient presque être plus noires que la nuit sans lune elle-même, et les yeux écarquillés, elle se laissa tomber sur sa chaise, ayant perdu toute sa superbe. Et pire encore, j’allais enfoncer un peu plus le clou.

-  Vous n’y arriverez pas. Vous avez choisi une voie vouée à l’échec. Et vous ne pouvez plus faire marche arrière. Il ne vous reste qu’une solution. Vous libérer de ces chaînes impies et vous donner la chance de participer activement à une mission qui dépasse tout ce que vous pouvez imaginer.

-  Pourquoi moi ? Si je suis une bonne à rien ?...

-  Dans cette vie, peut-être, mais dans celle que nous vous proposons, vous aurez votre place. Mais il faut vous purifier de cette vie-ci avant. Et ça ne peut passer que par la mort volontaire, celle que vous désirez comme échappatoire. Si votre conviction n’est pas assez forte, tout cela n’aura servi à rien, vous comprenez.

Je ne savais pas si elle avait compris ou pas, mais je décidais de la laisser quelques heures. Quelques heures à nouveau interminables, et je constatais que l’après-midi était déjà bien entamée.

Quand je revins, son regard était déterminé, et je sus que j’avais remporté ce « combat » funeste.

….

J’avais tué deux personnes aujourd’hui, deux êtres dont l’heure était peut-être venue, mais que je ne connaissais pas, et qui ne m’avait rien fait de mal. Je n’attendis pas de revoir le Directeur que déjà je quittais l’établissement, et me téléportait jusqu’au temple, pour rester avec mon Shimi, silencieux, mais de ces silences précieux que j’appréciais tant.
Peu importe l’appréciation qu’ils me donneraient, l’épreuve dont il s’agissait, j’avais besoin de calme, de solitude. Et en tant qu’Ombre, nous n’en avions que trop ….

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