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 Course contre la montre (quête avec Raphael)

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Jeu 16 Juil 2015, 23:52

Cette fois-ci encore il avait bien voyagé et en était presque épuisé. Il avait laissé Neige libre dès qu'ils avaient posé le pied dans le berceau cristallin. Elle s'y était sentit presque comme chez elle et avait voulu parcourir l'immense étendue aussi vite que ses pattes le lui permettraient.

Zéphiel connaissant le tempérament de son amie la laissa libre de faire ce que bon lui semblait. C'est serein qu'il continua sa marche de découverte. Il allait toujours de surprises en surprises. Jamais il n'avait pu autant voyager en si peu de temps. Sa vie d'avant avait été si courte, mais maintenant il en profitait pleinement, autant pour le plaisir de rencontrer des personnes dans le besoin et les aider, que simplement pour admirer le paysage qui s'offrait à lui.
Il lui fut difficile d'arriver ici mais à force de demander son chemin il y parvint. Levant ses iris vers le ciel, une brise lui chatouilla les narines et le fit sourire. Qu'il faisait bon être ici. Il n'était cependant pas seul.
Des passants, des randonneurs, des marcheurs, des aventuriers, des curieux et même simplement les habitants du coin parsemaient le paysage de point bougeant au grès de leur envie.

Il s'arrêta, venant trouver un endroit pour se reposer tout en admirant la glace qui semblait si épaisse qu'elle en était merveilleuse. L'eau ainsi solidifiée semblait propice à un concourt de glisse, mais il n'en fit rien. Prenant le temps pour régénérer ses forces et profiter un peu, Zéphiel aperçu une silhouette se rapprocher de lui.
C'était vraisemblablement un homme qui lui tendit une lettre cacheté. Il la lui remit sans rien dire ni même se présenter et sitôt que le petit ange eu la lettre dans les mains, s'en alla aussi vite qu'il était venu.

L'être à plume fut intrigué et tourna et retourna sous tous les angles la lettre pour savoir de qui elle pouvait bien provenir et pourquoi lui avait-on adressé. Ne s'était-il pas trompé de destinataire ? C'était la première fois qu'il mettait les pieds ici, pourquoi lui ?
Le papier était fin et impeccable. Le cachet était intact. Mais il n'y avait aucun nom, aucune indication alors, pour en avoir le coeur net, Zéphiel ouvrit la lettre.
Il s'agissait premièrement d'une carte indiquant l'emplacement d'une forteresse à en juger par la taille de la bâtisse représentée. Mais ce n'était pas tout, il y avait bien entendu un mot également. C'était une invitation par la gouvernante des lieux à participer à une réception donné par la maîtresse des lieux.

Curieuse façon d'inviter les gens, mais étrangement, et parce que peut-être ça lui permettra de connaître de nouvelles personnes.

C'était décidé, il allait y aller.

Suivant scrupuleusement le chemin tracé sur le plan c'est en fin de journée qu'il arriva devant le pont d'où un épais brouillard s’échappait, comme pour inciter les curieux à avancer et les timides à rebrousser chemin. Zéphiel ne se sentait pas à son aise ici, comme si l'atmosphère lui était étouffante. Pourtant il se prit à poser un premier pied sur le pont. Celui-ci donnait l'impression que si l'on avançait, il allait s'écrouler sous notre poids.
Pourtant il fit un pas, puis un autre, et finalement s'engagea sur le pont suspendu. Ses yeux tantôt regardèrent le vide peu perceptible à cause de ce brouillard trop épais, tantôt il scrutèrent droit devant avec l'envie de savoir à quoi pourrait ressembler la demeure.
Pour se rassurer un peu, Zéphiel posa sa main sur sa lance dans son dos, il ne partait que rarement sans, alors que son arc lui était souvent absent.

Enfin, le brouillard commençait à se dissiper. L'ange posa ses yeux droit devant lui, ébahit par tant de grandeur, de majesté qu'imposait la forteresse. Il s'émerveilla du travail de l'architecture et vint poser une main sur une pierre toute proche, une des nombreuses qui façonnaient les murs.
La froideur de la pierre lui rappela qu'il était attendu à l'intérieur pour une réception. A quel honneur, il ne savait toujours pas, et, après avoir fait un rapide tour de l'extérieure de la demeure en attendant l'heure du dit rendez-vous, il s'arrêta devant la grande porte d'entrée de la propriété. Il n'avait encore croisé personne et commençait à se poser pas mal de question. Etaient-ils tous à l'intérieur, peut-être, toujours était-il que cela le rendait quelque peu méfiant. Tant et si bien qu'il fini par entendre des bruits de pas derrière lui. Etait-ce quelqu'un de la forteresse qui venait pour lui montrer la salle de réception ? C'était là tout ce qu'espérait Zéphiel. Il se retourna, attendant que la silhouette se distingue dans ce léger brouillard environnant.



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Ven 17 Juil 2015, 21:54


Raphaël mangeait tranquillement dans une auberge, assis à une table, seul. Il était dans une petite ville, assez tranquille. Ca faisait une semaine qu’il était ici, travaillant comme marchand de fruits. Pas un travail magnifique, ni très valorisant, mais il s’en fichait. Il s’était fait assez d’argent pour se réapprovisionner en nourriture, faire réparer ses lames, et racheter du cuir pour la selle de Nathaniel. Elle avait beau être résistante, et très bien conçu, à force de frotter contre les écailles tranchantes du dragon, elle se détériorait. Etant habile de ses mains, l’Elémental arrivait à la réparer, mais il savait qu’à un moment, elle ne tiendrait plus. Viendrait le temps d’en racheter une, ce qui lui couterait chère, et cela prendrait du temps. Une selle avec les mensurations de Nathaniel, et une forme aussi étrange, devait être commandée en avance. Et la plupart des tanneurs n’étaient pas assez compétent pour réaliser ce que voulait Raphaël. C’était bien l’une de seule chose où il était intransigeant. Pas pour lui, bien qu’il apprécie le confort, mais surtout pour son compagnon. Se balader avec une selle tous les jours étaient fatiguant, encore pire si elle n’était pas adapté. Enfin, avec un peu de chance, Raphaël avait encore le temps.

Alors qu’il était perdu dans ses pensées, quelqu’un entra, et se dirigea vers lui. Au début, il n’y fit pas attention, mais leva les yeux lorsqu’il s’arrêta devant lui. Un homme lui tendit une lettre, sans rien dire. Raphaël la prit, se demandant de qui elle venait. Il se disait que c’était peut-être une missive de Babelda. Ils communiquaient quelquefois ensemble, bien qu’il ne se rappelle pas de son visage, elle affirmait l’avoir déjà vu. Il remercia le coursier d’un signe de tête, puis regarda expéditeur. Il ne reconnut pas l’écriture de la jeune femme. Il fronça les sourcils, et ouvrit l’envelopper. Il la parcourut rapidement. Une invitation à une réception pour la forteresse ensorcelée ? Le coursier avait dût se tromper de destinataire. Lui, à une réception ? En sachant qu’il détestait ce genre de chose, en particulier s’habiller en vêtement hors de prix et inconfortable. Bon, les mondanités, et les politesses aussi l’énervaient. Il fronça les sourcils, mais sa curiosité le titillait. Il voulait y aller. Il chercha dans sa besace, et en sortit une carte du continent du matin calme. Il ne trouva pas la forteresse. Il grommela, puis sortit celle du continent dévastée. Il avait une carte pour chaque continent, au moins il ne se perdrait pas. Il lut la carte, et finit par trouver l’endroit qu’il cherchait. Il réfléchit, mais, comme il avait récupéré tout ce qu’il voulait, il n’avait plus rien à faire ici. Alors pourquoi ne pas aller là-bas ? C’était sûrement un piège, mais il s’en fichait, ça mettait toujours de l’action dans sa vie.

Raphaël se leva, et partit rejoindre Nathaniel. Il lui indiqua leur prochaine destination, et lui parla de la lettre. Le dragon n’était pas très content, mais il suivit son compagnon, sachant qu’il ne pourrait pas le faire changer d’avis. Après quelques jours de voyages, ils arrivèrent enfin à l’endroit. Un pont en bois, qui ne donnait confiance à aucun des deux, surtout avec le brouillard. Pourtant, Raphaël s’y engagea sans hésiter. Il n’était pas du genre à être prudent, ça rendait tout un peu trop ennuyeux. Le pont teint bon, même quand Nath s’engagea. Raohaël poussa les grandes portes, qui donnèrent sur un jardin luxurieux. Ils visitèrent un peu l’endroit, l’Elémental s’amusant s’écarter des sentiers. Il finit par se rappeler de la réception. Le dragon, de mauvaise foi, et pas vraiment à sa place à l’intérieur, il grogna, mais l’accompagna au moins jusqu’à l’entrée. Là, il aperçut une silhouette, qui se précisa lorsqu’il s’avança. C’était un jeune homme aux longs cheveux blonds. Raphaël aperçut une lance dans son dos, et il raffermit quelque peu sa prise sur son bâton. Imprudent, mais pas idiot. Il s’approcha du jeune homme, un sourire amical sur les lèvres. « Eh salut ! Est-ce que vous êtes du coin ? Parce qu’on m’a envoyé une invitation, mais je sais pas où je dois aller ». Raphaël attendit la réponse du jeune homme, continuant de sourire amicalement. Nathaniel s’approcha d’eux, restant derrière son ami, à quelques pas de lui. Il observait, méfiant, l’inconnu.

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Ven 17 Juil 2015, 23:57

Les pas s'approchaient de plus en plus et malgré lui il se raidit quelque peu, serrant le bout de sa manche de ses doigts. Il fini par distinguer son corps, puis son visage et enfin son sourire qui était paisible.
Sa question le fit sortir de ses songes et Zéphiel lui offrit à son tour un beau sourire, détendant chacun de ses muscles. A première vue, l'homme en face de lui n'était pas quelqu'un d'à proprement parler de mauvais. Il n'avait donc pas de raison de s'en faire pour le moment.

- Bonsoir, commença le petit ange en inclinant légèrement sa tête. Non je ne suis pas du coin, pas du tout même. Et pour tout vous dire, j'ai aussi reçu une invitation et après fais le tour du jardin, je n'en sais pas plus à part que personne ne semble être dehors. Peut-être devrions nous entrer, après tout, ce n'est pas en restant ici qu'on va savoir ce qu'on peut bien nous vouloir.

Il enjoignit son geste à la parole et après avoir avancé d'un ou deux pas, allongea son bras pour de sa main saisir la poignée de la porte. Mais avant qu'il ne se passe quoi que se soit, l'ange retourna son visage tout sourire et reprit parole :

- Pardonnez-moi, je suis Zéphiel. A défaut de devenir des amis, tâchons de nous entendre ou de nous aider durant cette soirée si on s'ennuie, qu'en pensez-vous ?

Sur sa question il tourna la poignée et poussa l'immense et lourde porte. Une étrange chaleur enveloppa l'ange lorsqu'il perçu l'intérieur de la demeure. Le hall était somptueux, digne d'accueillir les plus grands, de recevoir des centaines de personnes sans qu'on s'y sente à l'étroit. La hauteur sous plafond allait de mèche avec la stature de l'immense bâtisse.
L'intérieur était aussi, si ce n'est plus, remarquable que l'extérieur.
Pourtant, oui pourtant, toujours pas l'ombre d'un chat à l'horizon. Etait-ce une blague de mauvais goût qu'on leur faisait ou vraiment tout le monde se trouvait dans une salle encore plus majestueuse et ripaillait déjà.
Restant comme ébahit sans bouger, il n'avait pas oublié cet homme qui était avec lui pour l'instant et qui le serait probablement pour le rester de la soirée. La lumière provenait de lustres et de bougies. C'était sombre mais merveilleux à regarder. Sobre mais tellement élégant. Zéphiel fit un pas à l'intérieur et se décala pour laisser entrer à son tour son compagnon du soir.

Quelque chose tiqua pourtant aux sens certes peu développés mais réceptifs de l'ange. Quelque chose qui lui serrait le coeur et faisait qu'il se sentait oppressé maintenant qu'il était à l'intérieur. Qui ou quoi cela pouvait-il bien être ? Il fallait qu'il en ai le coeur net. Il découvrirait le fin de l'histoire et ne se démonterait pas.
Zéphiel ne laissa rien paraître de ce qu'il ressentait, et il voulait juste savoir la vérité.

Continuant à avancer un peu dans le hall, ses émeraudes firent un rapide tour du propriétaire pour s'arrêter sur l'homme qui l'accompagner et le dévisager un peu. Il était bel homme, svelte et pourtant on sentait qu'il avait de l'énergie à revendre s'il le fallait. Ses cheveux sombres lui durcissaient son visage pourtant fin et doux. Il était harmonieux et contrastait en beaucoup de point avec l'ange. Tiens d'ailleurs, de quelle classe pouvait-il bien être. Un magicien, un guerrier ? Non, un guerrier serait bien plus robuste que cela physiquement. Sans nul doute il pratiquait un art magique, que se soit un élément ou un contrôle psychique.
Et que dire de ses yeux hormis qu'on s'y noieraient sans se retenir. Zéphiel avait l'impression qu'il pouvait sonder son âme au plus profond rien qu'en le regardant avec ces deux Saphirs là. Un frisson le prit.

- Dites-moi,,, est-ce qu'on peut se tutoyer, je suis pas encore bien à l'aise avec le vouvoiement et, hormis le réserve pour mes supérieurs… j'aime pas particulièrement le pratiquer, ça a quelque chose d'inconfortable et me donne l'impression qu'une barrière épaisse se place entre mon interlocuteur et moi à chaque fois.

Il lui avait donné son nom, il pouvait bien se permettre cette demande, Si l'homme refusait il ne s'en offusquerait pas et veillerais à continuer. Si c'était le contraire il lui offrirait un beau sourire et s'inclinerait de reconnaissance.
Si Raphaël était entré à la suite de Zéphiel la porte d'entrée se serait bien-évidemment fermé derrière eux. Après tout, il ne fallait pas qu'ils partent, la soirée ne faisait que commencer et ils venaient à peine d'arriver, se serait dommage de repartir si vite.

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Sam 18 Juil 2015, 18:33


Le jeune homme semblait sur ses gardes, mais se détendit lorsque Raphaël lui parla. L’inconnu lui fit un sourire, et lui répondit poliment, inclinant même la tête. Il ne lui rendit pas la politesse, restant droit, mais souriant. L’Elémental espérait sincèrement que ce n’était pas quelqu’un de si à cheval sur les manières, qu’il tournait toujours autour du pot, et parlait pour ne rien dire. Mais bon, au moins il ne serait pas le seul à ne pas savoir ce qu’il fichait ici. Il espérait seulement que la soirée ne serait pas aussi ennuyeuse qu’il le pensait. Enfin, pourquoi est-ce qu’il était venu au final ? Un jour, sa curiosité le tuerait sûrement. « C’est sûr que rester sans bouger ne nous avancera à rien. Allons-y alors ». Répondit Raphaël. Puis le jeune homme se présenta, et lui proposa de rester avec lui s’ils s’ennuyaient. « Moi c’est Raphaël. Si vous n’avez pas peur d’être avec un type ridicule, alors d’accord,  restons ensembles ». Non, il n’avait pas peur de dire qu’il était maladroit la plupart du temps. Sauf quand  il se concentrait, et qu’il devenait sérieux. Tandis que Zéphiel actionnait le mécanisme de la porte, il se retourna vers Nathaniel, il lui dit de rester ici. Le dragon rapprocha sa tête de lui, et souffla un air chaud de ses naseaux juste au-dessus de la tête du bipède. Puis il partit se coucher un peu plus loin.

Raphaël sourit, puis tourna les talons, et entra à l’intérieur. L’intérieur était en grand contraste avec les jardins. Somptueux, et richement décoré, il était immense. Et ce n’était que le hall. Le reste de la demeure devait être aussi grandiose. Mais il n’y avait personne. Le jeune homme se concentra sur son ouïe, fermant quelques secondes les yeux, mais il n’entendit rien. Pas un bruit. C’était impossible. Une demeure comme celle-ci devait posséder un bon nombre de serviteurs. Et, même en prenant en compte l’éventualité où ils seraient arrivés en avance, il aurait dû y avoir du bruit. Cette situation cachait quelque chose. Serrant plus fort son bâton, il finit par rouvrir les yeux, gardant son sourire amical, et une lueur émerveillé dans le regard. A force d’observer les autres, l’Elémental était devenu très fort pour simuler les sentiments. Il tourna la tête vers son compagnon du soir, et vit qu’il l’observait. Dans la pénombre et le brouillard, Raph n’avait pas remarqué la couleur émeraude des yeux de Zéphiel. Une couleur qui convenait parfaitement à un visage comme le sien. Harmonieux, il semblait dégager quelque chose. C’était sûrement un être magique. Ca il n’en doutait pas. Et, étrangement, l’Elémental avait l’impression d’avoir déjà croisé cette race.

Le jeune homme sembla se perdre dans les yeux bleus du jeune homme, mais un frisson finit par le sortir de sa torpeur, et Zéphiel reprit la parole. Le sourire de Raphaël s’agrandit, et il répondit sans hésitation. « On est d’accord ! Je déteste vouvoyer les gens, alors tutoyons-nous ! ». Sa voix était enjouée, dissimulant son inquiétude. Il s’avança alors dans le hall, pas gêné de se déplacer sans avoir un guide ou autre. Au même moment, il aperçut une note flottante un peu plus. Levant un sourcil, il fit part de sa découverte à Zéphiel, tendant le doigt dans la direction. « Regarde ça, il y a un truc là-bas ». Il s’avança, et attrapa la note. Ecrite en langue commune, il la lut à voix haute. « Vous êtes invités à jouer à un jeu… Un jeu macabre ! Vous avez vingt-quatre heures pour sortir du domaine. Amusez-vous bien ! ». Soudain, il entendit le verrou de la porte. Raphaël se retourna par instinct, fronçant les sourcils. « Génial, un piège ». Dit-il soudain sérieux. Puis un léger sourire d’excitation apparut sur son visage. Tout ça devenait bien plus intéressant qu’il ne le pensait. Il se tourna vers Zéphiel, et lui dit, un léger sourire aux lèvres. « Dit-moi, tu aimes ce genre de jeux ? ». Simple question rhétorique. Il tourna la tête autour de lui, écoutant les bruits qui lui indiqueraient la présence de choses et d’autres. Il tourna à nouveau la tête vers Zéphiel. « Tu comptes faire quoi ? Si tu veux, on peut faire le chemin ensemble ». Dit l’Elémental. Il était d’un calme olympien malgré la situation. En fait, il était calme presque en toute circonstance. Le voir paniqué, ou se mettre en colère était plutôt rare. Cette partie de son caractère était lié à son élément.
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Dim 19 Juil 2015, 11:52

Zéphiel eu plaisir à écouter sa voix à chaque fois qu'il lui répondait ou lui parlait tout simplement. Il fut ravit d'entendre son prénom. Raphaël, ça lui évoquait un certain respect, une envie de le connaître encore un peu plus. Lorsqu'il remarqua à son tour qu'il fut un peu observé, il se sentit d'un coup gêné. Comment avait-il pu se permettre de le scruter comme ça, Zéphiel s'en voulait un peu.

- J'aime pas trop resté tout seul quand je ne connais pas bien les lieux et le ridicule n'a jamais tué personne que je sache.

Lui tournant le dos un instant il l'entendit lui dire qu'il avait vue une lettre, l'écouta la lire et quand il entendit le mot macabre inspira un grand coup pour ouvrir tous ses sens. Le verrou de la porte lui fit porter un regard noir sur celle-ci.
Non, le petit ange avait horreur de ce genre de situation où il était enfermé sans savoir ce qui arriverait, mais il promettait que son ami du soir en sortirait entier, dusse-t-il y laisser quelque plume.

- Pour te dire, j'ai horreur de ce genre de situation et n'aime pas trop être enfermé.

Inconsciemment il s'était rapproché de Raphaël et lorsqu'il l'entendit lui demander ce qu'il comptait faire ses yeux se posèrent sur lui. Il avait eu besoin de venir à ses côtés pour se sentir en sécurité, besoin d'une chaleur qui ne lui était pas oppressante.
Regardant le hall et les portes tout d'abord, il prit lentement sa lance dans ses mains.

- Au cas où on aurait une mauvaise surprise. Je suis pas très bon en attaque mais, je sais défendre. Maintenant, je veux bien qu'on y aille ensemble, si tu es capable de me supporter.

Dans une situation normale, Zéphiel aurait rit de bon coeur, mais il ne réussit qu'à décrocher un sourire un peu timide. Il était tout sauf à son aise et même s'il ne voulait pas le montrait, ça se sentait et ses yeux un peu affolés le criaient.
Que pouvait bien vouloir dire le maître des lieux par jeu macabre ? Zéphiel espérait braiment qu'ils n'aient pas à se battre car pour le moment il s'en sentait tout sauf capable.

- Cherchons une porte qui s'ouvre. Puisqu'elles peuvent se fermer toutes seules, elles doivent s'ouvrirent sous le bon vouloir du propriétaire de cette forteresse. J'en mettrais pas ma main à couper mais j'en suis sûr. Essayons les portes de ce couloir là en face de nous.

Sa voix dénotait un peu de stress alors qu'il essayer de rester le plus calme possible. Il n'avait pas à paniquer, ça le conduirait à la folie et il ne voulait pas y tomber. Un ange doit faire face, un ange doit pouvoir rester calme, un ange doit être sain d'esprit pour pouvoir protéger ceux auxquels il tient.
Il avança, doucement, prenant garde autour de lui par prudence, gardant son ouïe la plus développée possible pour être en mesure d'accourir si Raphaël avait besoin. Il le protégerait, c'était décidé, au plus profond de son âme, ce soir, il ferait tout pour que cet homme puisse ressortir indemne de ce jeu.
Entrant dans le début du couloir, il tenta d'ouvrir la première porte qui se trouvait à ses côtés. Forçant, rien ne bougea.

Mais, dans ce couloir, il y avait des tableaux, il y avait des chandeliers poser sur de petits meubles étroits tout juste bon pour les porter. Il y avait un ou deux lustres au plafond aussi et un ou deux portant avec de belles épées décoratives.
L'ange n'y prêtait pas attention, c'était purement décoratif et il ne se douterait pas…

- Attention !!!

Il eu à peine le temps de crier ça qu'un tableau vint vers lui. En reculant d'un pas et en se retournant pour être sur que Raphaël ne risquait rien, ce dernier tapa durement contre son bras.
Gémissant un peu de douleur, il garda la lance de son autre main et s'en servit pour repousser les objets. Tout tournoyait au dessus de leur tête et par moment ça venait les attaquer. Lorsque les bougies sortirent de leur socles Zéphiel se crispa un peu. Il aimait la chaleur du feu, il n'aimait juste pas la terrible sensation de brûlure que ça provoquait.
Mais, les bougies n'allèrent pas vers, elles se précipitaient sur son ami de ce soir.

- Raphaël !

Ni une ni deux, il n'avait pas pensé aux conséquences, il avait agit instinctivement. Si vite, trop vite peut-être, que dans sa course pour écarter Raphaël de la trajectoire de ces ennemies brûlantes, il trébucha, tomba vers lui et l’entraîna dans sa chute, tant et si bien qu'à l'atterrissage il lui fallut une seconde pour se rendre compte où étaient ses lèvres.
C'était pas comme ça qu'il imaginait son premier baiser, encore moins avec un homme qu'il ne connaissait pour ainsi dire pas. Un peu bête sur le coup, il se redressa rouge de honte, ne sachant ni où, ni comment se mettre et encore moins quoi dire. Sans plus prendre garde à tous ces objets qui voulaient les attaquer.

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Lun 20 Juil 2015, 14:35


Raphaël vit Zéphiel se rapprocher de lui, tandis qu’il lui répondait. Il n’avait pas besoin de plus d’indices pour comprendre que le jeune homme n’avait pas seulement horreur de cette situation, il en avait peur. L’Elémental lui sourit, tenant toujours son bâton entre les mains. « C’est déjà bien que tu saches te défendre. Et puis, se sera plutôt toi qui devras me supporter, j’ai pas un sens de l’humour génial ». Répondit-il pour détendre l’atmosphère. Contrairement à son nouveau compagnon, il était calme, et arrivait à rire de la situation, et à faire de l’autodérision. Avec son trait d’humour, il essayait de calmer Zéphiel. Un compagnon affolé, et incapable de rester maître de soie dans une situation de danger, était plus un poids mort qu’autre chose. C’était une pensée froide, mais qui était tout à fait vraie. Et le pire, c’est qu’il ne ressentait rien en pensant à ça. Comme si c’était normal. Raphaël ignorait s’il devait voir ça comme quelque chose de bien ou non. En tout cas, il avait toujours vu cette partie de son caractère comme un avantage.

Zéphiel proposa alors d’essayer les portes pour savoir si elles étaient toutes verrouillées. « De toute façon, c’est un jeu, il doit bien y avoir une sortie ». Dit Raphaël. Enfin, il l’espérait. Ils avancèrent vers une porte, qui se retrouva être fermé. L’Elémental réfléchit quelques secondes, se demandant s’il pouvait forcer la serrure. Celle de la grande porte était trop grande, il ne pouvait rien faire, mais celle-ci par contre, il avait sûrement une chance. Décidé, mais ayant oublié de prévenir Zéphiel, il s’accroupit devant la serrure et l’observa. Il créa deux petits morceaux de métal, et voulut commencer. Mais il n’eut pas le temps. Il entendit le cri de détresse de son compagnon, et sauta sur ses pieds, tenant son bâton, prêt à frapper. La scène qu’il vit le surpris. Les objets se jetaient sur eux ! Il se décala sur le côté, et esquiva de justesse un tableau. Il en évita un autre qui lui fonçait dessus. Ils étaient faciles à éviter étant plutôt lent et sans grande capacité d’attaque, Raphaël pouvait s’en sortir facilement.

L’Elémental se retourna lorsqu’il entendit son prénom. Zéphiel se précipitait sur lui. Il se fit renverser et ne put s’empêcher de tomber. Il s’écrasa contre le sol, le souffle coupé, et les yeux fermés quelques secondes. Il sentit une pression sur ses lèvres, et rouvrit les yeux. A peine rencontrer, il ne s’imaginait pas l’embrasser. A peine gêné par ce qui venait de se passer, Raphaël ne prit pas la peine de s’attarder sur ça. De toute façon, il n’avait pas le temps. Les bougies, encore allumées, changèrent de direction, et se dirigèrent vers eux à toute vitesse. L’Elémental retint la position de toute, puis créa un serpent d’eau qu’il manipula, et les éteignit toutes rapidement. Il laissa tomber l’eau, bondit sur ses pieds. Il entendit un déclic, et une flèche sortit d’un mur, fonçant vers Zéphiel, encore trop choqué par ce qui venait de se passer pour réagir. L’Elémental attrapa son poignet, et le força à se décaler. Sans avoir remarqué, il s’était appuyé contre une porte, qui s’ouvrit au même moment. Un escalier se trouvait derrière, et Raphaël tomba à la renverse, entraînant Zéphiel avec lui. Ils roulèrent quelques secondes, jusqu’à réussir à s’arrêter, tous deux empêtrer à tel point qu’il était difficile de savoir quel membre était à qui. L’Elémental essaya de se redresser, mais tout ce qu’il réussit à faire, c’est s’effondré sur Zéphiel. De plus, l’escalier était si étroit qu’ils auraient dû mal à se démêler. « Non mais c’est quoi ce délire, je suis encore plus maladroit que d’habitude »

A nouveau, Raphaël voulut se relever, mais il entendit un bruit de métal sur la pierre. Il se retourna, enfonçant son coude dans le ventre de Zéphiel, et vit la lance se diriger vers eux en cognant, et rebondissant sur les murs. Il créa une barrière d’eau, et arrêta l’arme juste à temps. Il soupira en laissant tomber sa tête en arrière, ce qui eut pour effet de donner un coup dans le menton du jeune homme qu’il écrasait. Il jura, puis finit par réussir à se relever. « Non d’un chien ». Il attrapa la lance, toujours en train de flotter dans l’eau, puis laissa retomber son contrôle. Le liquide tomba également, les trempant tous les deux.

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Lun 20 Juil 2015, 21:29

Spoiler:

Incapable de bouger, qu'était-ce donc que cette drôle de sensation. Il était cependant ravit, car même si sa maladresse à engendré ce contact, il a su protéger d'une manière peu commune son ami du soir.

Juste ébahi par l'eau qui venait de jaillir de nul part et rendre inoffensives les bougies, Zéphiel écarquilla ses yeux avant de tourner la tête vers Raphaël. Un magicien d'eau, songea l'ange. Il ne savait pas vraiment que c'était ce genre de personne qu'on appelait les élémentals, mais un sourire détendit son minois alors qu'il remarquait que son homme de l'eau bondissait sur lui pour lui éviter de se faire épingler au mur sans nul doute.
Cela fit juste un gros patatras dans l'escalier derrière la porte. Des bras et des pieds presque désarticulaient tant  la chute les avait pris au dépourvus. Une douleur lança l'ange au niveau de ses reins, plus particulièrement sur son ancienne blessure, ses cicatrices.
Un gémissement de mécontentement passa la barrière de ses lèvres. Comme un courant électrique désagréable, cette douleur fit remonter d'étranges souvenirs. Il voulu porter la main contre ses reins pour la pallier mais se rendit compte que, tant que Raphaël ne se levait pas, il ne pourrait pas bouger d'un pouce.
Se maudissant intérieurement de pas avoir pu ralentir leur chute et préparé un atterrissage en douceur avec le vent, il tenta de retrouver toute sa tête, sentit son compagnon bouger et tomber de plus belle contre lui.

- Raphaël, détend toi, ça aurait pu être pire je trouve. On est en un seul morceau pour le coup et, c'est grâce à toi.

Son sourire se fit plus franc alors qu'il tentait de se mettre mieux pour permettre à son camarade de se redresser. Un bruit tiqua à son oreille, mais tout ce qu'il pouvait discerner pour le moment c'était le dos et les cheveux de Raphaël.
Son odeur particulière, il promettait de la retenir pour ne jamais se tromper si on voulait abuser de lui, et se promettait aussi de l'aider le jour où il en aurait besoin.
La tête retomba contre son menton. Il faillit s'en mordre la langue et ravala son sourire. Raphaël avait enfin réussit à se relever, il tenta tant bien que mal à en faire de même. Sa douleur le relança et il porta instinctivement sa main sur sa hanche gauche, serrant fortement. Il ne remarqua pas la lance qui venait les attaquer et fut surpris de voir la barrière d'eau devant eux, plus encore lorsqu'elle retomba et les trempa jusqu'aux os.

- Tu es un magicien d'eau c'est ça ?

Il ne se priva pas, après tout, il voulait tout connaître du monde, il ne savait que si peu de chose qu'il en était parfois triste.
Se mettant dos à Raphaël et face aux dernières marches, il entendit un cliquetis singulier de porte fermée, et l'obscurité s'empara de la salle. On n'y voyait strictement plus rien. Seul un nyctalope aurait pu se sentir à son aise.

- Ce jeu commence à bien faire, si on ne sait pas où on doit aller, comment peut-on réussir à sortir d'ici…

Il serra de plus belle sa hanche puis tendit une main derrière lui pour tenter d'attraper le bras de son ami. Avec calme il y parvint.

- On reste ensemble, on sait jamais, après les objets volant, ce qui peut nous attendre dans cette drôle de forteresse. Au fait, pas trop sonné par la dégringolade ?

Il fit juste un pas et, comme le sol était trempé par l'eau relâché par Raphaël, Zéphiel ne manqua pas de glisser. Il serra fortement le bras de son ami et tomba de plus belles dans les dernières marches de l'escalier, entraînant indéniablement l'élémental avec lui.
Sa tête cogna contre une cloche ou quelque chose qui résonna dans la pièce. Heureusement pour eux, il ne restait plus beaucoup de marches à descendre, et ça aura eu le mérite d'être rapide quoique, probablement douloureux pour les fessiers.

- ha ! Je suis désolé… je crois que je ne suis pas mieux ce soir…

A moins que la dame de la forteresse n'y soit pour quelque chose, de cette étrange maladresse. Et si un sort y était pour quelque chose, le pourquoi on ressentait comme une oppression à être à l'intérieur de cette demeure.
Zéphiel chercha à se relever, chercha un mur proche d'eux plus exactement, lorsqu'une de ses mains le frôla, il vient l'y appuyer complètement et commencer à se relever. Il fallait voir maintenant s'il y avait une porte quelque part et si rien ne leur barrerait le passage.
Et cette cloche qui avait raisonné, à quoi servait-elle ?
Une fois la résonance stoppée, des bruits de chaînes qui s'entrechoquaient ou se mouvaient se faisait entendre.

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Jeu 23 Juil 2015, 23:48

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Lorsqu’il entendit le compliment de Zéphiel, et quand il fut debout, il se tourna vers le jeune homme, et dit, grattant l’arrière de sa tête, un léger sourire humble sur le visage. « Pas besoin de me complimenter, c’était pas grand-chose ». Il n’était pas vraiment fan des éloges et autres trucs du genre. Dès qu’il était le centre de l’attention sans l’avoir vraiment voulu. C’est vrai qu’il l’était souvent à force d’être maladroit et se faire remarquer, mais c’était plus ou moins voulu, et il savait à quoi s’attendre. Des rires, des moqueries, ou des gens énervés. Sérieusement, il devait réellement avoir quelque chose qui clochait. Presque tout le monde aime les compliments, mais pas lui. Apparemment, il n’était pas fichu d’être normal.

Raphaël ne put s’empêcher de rire légèrement à la façon dont l’avait appelé Zéphiel. Il finit par s’arrêter et répondit. « Ou plus communément appelé Elémental. Et ouai, je maîtrise l’eau, mais te trompe pas, les Elémentals sont pas les seul à pouvoir contrôler l’eau ». Parce que s’il croyait que tous ceux qui contrôlaient cet élément aqueux étaient un Elémental, il ne s’en sortirait pas. Après tout, certain, comme les Sorciers, n’apprécieraient sûrement pas d’être comparé à quelqu’un comme lui. Normalement, il n’aurait pas dut savoir ça, mais avec les souvenirs de Bagaya la Sorcière, il en savait un rayon sur les relations entre les deux races. A ce moment, la porte claque et la lumière s’éteignit. « Pas en restant ici en tout cas ». Dit-il, direct. A ce moment, il sentit la main de Zéphiel se refermer sur lui, et dut se retenir pour ne pas faire un geste brusque. Dans le noir, il valait mieux éviter de le surprendre ainsi. « Mal à la tête, et je vais avoir des bleus, mais bon, j’ai connu pire ». Répondit l’Elémental. Enfin, connu pire… Ca il n’en savait rien, mais avec les quelques cicatrices qu’il avait, il pouvait supposer au moins ça. Mais, comme à peu près toutes ses réponses sur lui, ce n’était que des suppositions.

Il attendit le pas de Zéphiel résonné sur la pierre, puis la poigne se resserrer sur sa main, puis il sentit un poids le tirer vers le bas. Par réflexe, il essaya de contrer la charge en plus en se penchant en arrière, mais le jeune homme était trop lourd pour lui, et il fut entraîné dans la chute. Ils roulèrent sur les quelques marches qui restaient, et furent brusquement arrêté. Une cloche retentit au même moment, résonnant dans l’escalier, faisant hurler de douleur les tympans de Raphaël. « Si on est deux pas doués, on est pas sorti ». Dit-il en riant. Puis il se releva. La cloche cessa de sonner, mais, quelques secondes après, des chaînes cliquetèrent. A cause de la résonnance, il n’arriva pas à déterminer si elles étaient proche, ou non. Ne s’alarmant pas, et voulant garder son partenaire calme, il fit. « Aller vient, on continue d’avancer. Je passe devant, ça vaut mieux ». Il fit en sorte d’être devant, prenant au passage la main du jeune homme. Il se mit à marcher, ignorant les bruits de leurs pas, et essayant d’écouter le reste. Avec son pouvoir, il pouvait retenir les moindres détails, et ça l’aidait beaucoup dans ce genre de situation.

Après quelques dizaines de mètres, Raphaël sentit qu’ils entraient dans une salle, il y faisait toujours aussi sombre. Il avança un peu, et sentit son pied taper contre quelque chose. Il se baissa, et sentit un morceau de bois. Si seulement il pouvait faire du feu… « Non mais quel idiot ! ». S’exclama-t-il en se frappant le front avec son bâton. Il ouvrit sa sacoche, et chercha quelques secondes dedans. Il en sortit un briquet, et un petit pot de graisse pour les moments où il faisait froid. Il arracha sa manche gauche à partir de l’épaule, et l’enroula autour du bâton. Il versa la graisse dessus, puis il alluma le briquet, et m’y le feu au tissu. La torche improvisée s’enflamma rapidement, et les éclaira. Il eut mal aux yeux, le temps de s’habituer, puis se releva, un sourire sur les lèvres. « Et voilà ! On verra mieux comme ça ! ». Au même moment, le cliquetis de chaîne se reproduit et fonça vers eux. Raphaël se pencha, évitant la menotte qui manqua de se refermer sur lui. Il se releva, et fit un tour sur lui-même, retenant les détails. Un peu plus loin, à peine éclairer par la torche, il aperçut une porte, et des dizaines de chaînes fixées au mur, mais assez longue pour les atteindre jusqu’au milieu de la pièce. Il leur faudrait usé d’agilité s’ils voulaient s’en sortir.

L’Elémental eut un léger sourire, et coinça son bâton dans son dos, dans la boucle fait exprès pour ça. Il préférait avoir une main libre, et avec la torche dans l’une d’entre elle, il devait faire un choix. « J’dirais qu’on devrait courir, mais j’ai peut-être une autre idée. Evite juste de bouger». Dit-il à l’intention de Zéphiel. Puis il passa un bras autour des hanches du jeune homme et le pressa contre lui. Il sentait le froid de l’armure, mais ignora, et se concentra sur son objectif. Une chaîne fonça vers eux, mais soudain, ils disparurent, échappant à nouveau aux pièges. Raphaël réussit à se téléporter jusqu’au milieu de la pièce avec Zéphiel. C’était fatiguant de se téléporter avec quelqu’un d’autre, et c’était sa première expérience, mais il l’ignorait. L’Elémental sentit une chaîne se refermer autour de sa cheville, et essayer de l’entraîner, mais il réussit encore à se téléporter, jusqu’à la porte cette fois. Il se dépêcha d’appuyer sur la poignée, qui accepta de s’ouvrir, et de les laisser sortir. Se précipitant dans la pièce, une fois qu’il eut vérifié qu’il n’y avait, apparemment pas de pièges, il s’assit par terre, en respirant lentement. Il commençait à être bon en magie, mais se téléporter avec un homme dans les bras étaient épuisants.

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Sam 25 Juil 2015, 00:43

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Il avait mal un peu partout, après toutes ces chutes, mais comme l'avait si bien dit Raphaël, ils avaient connu pire, certainement chacun à leur manière. Sa hanche commençait vraiment à le déranger et il serra les dents.
Une bouffée d'oxygène. Le rire de son compagnon le détendit. Rasséréné, Zéphiel sentit sa main prisonnière de celle de l'élémental et se laissa guider. Il lui ferais confiance, il n'avait pas peur de lui et encore moins d'avancer à ses côtés sans savoir ce qui pourrait les attendre plus loin.

Quant son ami s'exclama et se stoppa, Zéphiel fit son possible pour rester patient et passif. Et ses yeux eurent mal avec la lumière qui jaillit devant eux. Lorsqu'il s'y habitua, il remarqua que Raphaël tenait une torche dans la main et qu'il lui manquait un bout de manche. Lui offrant un sourire et acquiesçant à sa remarque sur leur facilité à voir maintenant, les chaînes aux murs n'étaient pas pour le rassurer.

- Raphaël, je te fais confiance.

Et quand ce dernier lui dit d'éviter de bouger, celui-ci s'exécuta sans poser la moindre question. La main qui venait l'entourer et les coller l'un à l'autre le perturba l'espace d'une seconde alors qu'il pouvait percevoir la concentration de l'élémental. Il ne su ce qu'il allait faire que lorsqu'il se rendit compte qu'ils étaient en plein milieu des chaînes. Et quand il aurait voulu le défendre, ils se trouvaient à côté de la porte qu'ils s'empressèrent d'ouvrir. Zéphiel resta stupéfait par ce pouvoir. Changer de lieu instantanément et transporter quelqu'un avec soit.

- Tu... es vraiment incroyable.

Il ne su rien dire d'autre.
Quand la pièce fut vérifiée et vraisemblablement sécurisée, l'ange laissa son ami se reposer un peu, assis sur le sol.
Un frisson le parcourut alors qu'il pouvait percevoir des bruits raisonner contre la porte non pas d'où ils venaient, mais où ils devraient aller car, bien évidemment, celle derrière eux venait de se refermer à clé.

Par volonté de laisser son compagnon se reposer et surtout de savoir ce qui les attendait de l'autre côté, Zéphiel vint plaquer son oreille contre la porte bruyante. Ce qui l'entendit ne le réjouit pas vraiment. Ca ressemblait à des bruits d'outils, un peu comme des couteaux, des objets pointus.

- Ca doit être la cuisine de l'autre côté.

Admit l'ange sans grande conviction. Sans pour autant s'en inquiéter il revint auprès de son ami alors qu'une pointe commençait à traverser la porte. La pièce où ils se trouvaient n'était éclairé que par la torche qu'avait confectionné Raphaël. Mais, la suivante, serait-elle dans le noir ou y aura-t-il des lustres, ou bien la lune traverserait-elle des fenêtres ?
L'ange inspira lentement.
Il s'agenouilla devant son ami puis avança une main vers lui sans le toucher en susurrant quelques mots. Il faisait appel à la magie des cieux pour calmer les douleurs qu'avait Raphaël par leurs chutes et par la chaîne qui avait tenté de l'emmener avec elle contre le mur. Une lueur chaude et verte entoura très faiblement sa main et se propagea vers sa cible. C'était chaud et agréable.
Il n'en fit pas trop, juste pour pouvoir le voir se sentir mieux dans son corps.
Quand il eu fini Zéphiel se releva et s'approcha de la porte où plusieurs couteaux avaient fait des trous qui allaient bientôt être suffisamment grand pour les laisser passer.

- Je serais ton bouclier. Je ne te demande pas de me faire confiance, crois juste un peu en moi s'il te plaît.

Inclinant légèrement sa tête sur le côté pour voir du coin de l'oeil son ami qui était dans son dos, il lui sourit avec une infinie tendresse, puis déploya deux ailes d'un blanc immaculé. Il se mit en garda et pressa la poignée de porte.
Une armée de couteaux, fourchettes, verres et assiettes les attendaient.

- Que le vent hurle…

Sur une voix et un air déterminé, il fit un faible battement d'ailes devant lui et, en y joignant sa magie de vent, repoussa les ustensiles de cuisine assez loin pour qu'ils ne soit plus dangereux. Certains s'écrasèrent même contre le mur et ne bougèrent plus.

- Reste dans mon sillage et on pourra continuer d'avancer. La porte n'est pas si loin.

Il désigna de la tête quelques marches et une porte un peu plus au devant, après deux grandes tables de cuisine.
La salle était éclairée par d'immense fenêtre donnant sur le jardin. La lune percée de temps en temps le brouillard et les nuages pour donner une lueur blafarde à la pièce.
Zéphiel recommença d'un battement d'aile et avec l'aide du vent à repousser les couteaux. Une lueur rougeoyante s'introduisait sous la futur porte qu'ils emprunteraient. Un feu de cheminé ? Des bougies ? Que pouvait bien réserver cette forteresse à nos deux aventuriers ?


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Dim 26 Juil 2015, 20:54

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Raphaël se repassait les paroles de Zéphiel juste avant qu’ils ne se téléportent. Des paroles tellement naïves à ses oreilles. Comment pouvait-il dire ça alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer ? C’était idiot. Il leva la tête, regardant le jeune homme. « Tu devrais arrêter avec les compliments, je vais finir par prendre la grosse tête ». Lui répondit l’Elémental. Lui qui n’aimait pas particulièrement ça. Il rajouta, direct, comme à son habitude. « Tu devrais peut-être pas faire confiance aussi rapidement, ça causera du tort un jour ». Raphaël restait assis sur le sol frais. C’était plus dur qu’il ne l’avait pensé de se téléporter à deux. Heureusement qu’il s’améliorait sur la maîtrise de ses pouvoirs. Enfin, s’il refaisait trop souvent un tel effort aujourd’hui, il ne tiendrait pas longtemps. Ils devaient encore sortir d’ici, et il ne comptait pas passer sa vie ici. Surtout avec la façon dont son cerveau fonctionnait, s’il passait plus d’un mois ici, il allait penser que passer toute sa vie ici était tout à fait normal, et qu’il resterait enfermer ici. Bon, Nathaniel ne le laisserait sûrement pas finir là. S’il passait trop de temps ici, le dragon finirait par se poser des questions, et venir détruire quelques murs.

La cuisine alors ? Sûrement l’endroit le plus dangereux avec l’armurerie. Si Zéphiel ne se trompait pas, il devait alors y avoir des dizaines d’objets tranchants. Raphaël l’observa s’approcher, se demandant ce qu’il comptait faire. Le jeune homme s’agenouilla devant lui, et tendit une main vers lui, et une lueur verte ne tarda pas à l’entourer. C’était agréable, et chaud, rassurant presque. Il sentit une partie de sa fatigue et de ses douleurs disparaître un peu. A ce moment, la mémoire de Bagaya sembla se réveiller en lui. Elle ne semblait pas du tout apprécier la magie du jeune homme. Raphaël sentit les mauvais souvenirs l’envahir, et la personnalité de la Sorcière prendre le dessus quelques secondes. Il referma ses poings sur son pantalon, et serra les dents, repoussant les souvenirs qui lui ravageaient l’esprit. Décidément, il commençait sérieusement à détester cette malédiction ! Et puis, quel Elémental il faisait. Sérieusement, quelqu’un avait déjà vu un Elémental être touché par une malédiction de Sorcier ? Non mais franchement, c’était lamentable ça quand même. Et en plus, c’était sûrement la pire malédiction pour lui. S’il restait dans le coma pendant un certain temps, il finirait par croire que les souvenirs de la Sorcière étaient les siens. Ridicule, certes, mais c’était sa triste réalité pour lui qui était pire qu’un amnésique.

Son bouclier ? Peut-être, Raphaël verrait bien. Il se mit debout, et vit, au même moment, les ailes immaculées de l’Ange, et son sourire tendre. C’était quelque chose qui ne lui fit ni chaud ni froid. Tout comme les paroles qu’il lui avait donné. L’Elémental ne faisait que rarement confiance, si ce n’est jamais, car il oubliait toujours les gens qu’ils rencontraient, alors leur faire confiance, c’était mission impossible. Mais Zéphiel semblait vouloir absolument veiller sur lui. Au même moment, il ouvrit la porte, et les couverts foncèrent vers eux, mais l’Ange les détourna avec une bourrasque de vent. Plutôt efficace comme pouvoir. « Je te laisse faire alors ». Comme ça, il évitait de trop s’épuiser. Refaire le coup de la téléportation serait difficile à retenter. Ils traversèrent rapidement la pièce sans trop de problèmes. Aucun couvert ne semblait vouloir les réattaquer après être tombé. Une chance pour Raphaël qui était derrière. Ils essayèrent d’actionner la porte, mais elle était verrouillée. Au lieu de faire demi-tour, l’Elémental créa deux morceaux de métal, et tandis la torche à Zéphiel. « Tient-moi ça deux secondes, on pourrait encore en avoir besoin. Maintenant, je m’occupe de la porte ». Il s’agenouilla devant la porte, et inséra ses outils de fortunes dans la serrure. Il manipula quelques secondes les crans, écoutant ce qui se passait. Le déclic se fit entendre, et il put actionner la poignée. Il ouvrit lentement la porte, et ne put s’empêcher de soupirer. « C’est une bibliothèque.». Dit-il. Il se redressa examinant la pièce par l’ouverture. Plusieurs fauteuils et sofa trônaient à différents endroit de la salle. Plusieurs grandes étagères s’appuyaient contre les murs, remplis de livres. Elles semblaient toutes fixées au mur. Tant mieux, elle ne leur volerait pas à la tête. Il y avait aussi une grande baie vitrée au fond. Une baie vitrée ? Ils étaient pas au sous-sol il y a deux minutes ? C’était quoi le bordel avec cet endroit ? Au fond, il y avait aussi une cheminée avec un feu à l’intérieur.

Raphaël se tourna vers Zéphiel, et désigna la baie vitrée. « Si on arrive à l’atteindre et à la briser, peut-être qu’on arrivera à sortir d’ici ». Le problème c’est qu’avec autant de truc à leur balancé dessus, ils auraient du mal à foncer là-bas. Et puis la vitre semblait épaisse, elle serait sûrement difficile à briser, voire impossible si elle était renforcée avec de la magie. Ils pouvaient essayer de sortir par-là, mais il y avait peut-être une sortie plus facile, telle une porte. Mais bon, avec la manie de se fermer, le fait qu’elles semblent changer de salle comme de chemise, et que Raphaël se compliquait toujours la vie, la fenêtre était une bonne solution. Il éteignit la torche en étouffant les flammes, puis il la mit dans sa sacoche. Il se tourna vers l’Ange. « De toute façon, on a pas le choix, alors allons-y ». Il attendit la confirmation Zéphiel, puis ouvrit entièrement la porte. Il entra dans la pièce, prudent. Pour le moment, rien ne bougeait. Mais rapidement, après avoir fait quelques pas de plus dans la pièce, un livre se souleva, et fonça vers lui. Il le repoussa en le frappant avec son bâton. « J’aime bien les livres, mais faut pas pousser non plus ! ». S’exclama-t-il. Traverser la pièce serait plus dur qu’il n’y semblait.

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Mer 29 Juil 2015, 21:29

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Tous les ustensiles de cuisine reposaient sur le sol sans plus se mouvoir dès qu'ils entrèrent en contact avec le souffle du vent propagé par le petit battement d'aile en avant et la magie de vent qui le renforçait.
Devant la porte, l'ange resta méfiant et laissa son regard en arrière d'eux après avoir saisit la torche tendu par son ami. Il n'avait rien relevé sur le fait qu'il n'avait pas à le complimenter autant, ni à vouloir lui faire confiance. L'ange était comme ça, et si ça lui causait par la suite des ennuis, il les surmonterait avec calme et assurance.
Encore une fois, ce fut Raphaël qui vint à bout de la porte fermée.

La bibliothèque. Des tonnes et tonnes de livres pouvaient leur tomber dessus à n'importe quel moment. Et Zéphiel ne doutait pas que ça pourrait arrivé très bientôt. Pourtant à choisir, il préférait les livres que les couteaux.
Repliant ses ailes et les faisant disparaître, son visage se durcit un peu et sa main trembla légèrement. Il ne pensait pas s'être affaiblit si vite. Sans doute d'avoir su bouger ses ailes avec la magie de vent avait-elle trop puisé dans ses forces qui étaient très limitées.

Regardant à son tour la taille de la pièce, les nombreuses étagères et la grande baie vitrée, aucune question ne vint à son esprit quant à l'étrangeté des lieux et la façon de passer au sous-sol, à la salle de repos.
Il doutait que la vitre se briserait si facilement, tout autant que les livres les laisse passer sans rien faire.

Il suivit son compagnon dans la salle, la porte, comme à l'accoutumé maintenant, se referma et se verrouilla derrière eux.
Zéphiel regarda le livre arriver et Raphaël le repousser avec dextérité. Il avait de bon réflexe, son élémental, et un sourire traversa ses lèvres.

- On verra bien, de toute façon, il faut bien qu'on arrive à sortir d'ici d'une manière ou d'une autre.

Inclinant son visage qui exprima toute sa conviction, il se mit en garde et resta aux côtés de Raphaël. Chacun à surveiller un côté, à ne pas se faire avoir par les livres pour arriver en un seul morceau jusqu'à la baie vitrée.

- Je prend ceux qui viennent à gauche, je te laisse les autres, et pour tenter de briser la baie, on pourra toujours tenter d'unir nos deux magies si elle résiste. On verra si on l'atteint.

L'ange inspira longuement et lentement puis avança. Un livre surgit de nul part et il le renvoya d'un revers de la main.
C'était douloureux, mais il avait oublié sa lance plus tôt avec l'histoire des bougies, de la lumière éteinte, de l'eau et de la glissade. Il n'avait pas non plus une grande force, mais quand bien même sa magie était presque épuisée, en puisant très légèrement dedans, il arrivait à repousser les livres.

Ses émeraudes viraient toujours du côté de son camarade de soirée, de peur qu'il soit en difficulté de part sa fatigue, qui, même s'il lui avait diminué, était toujours présente sans conteste.
Ils ne marchaient pas trop vite, pas trop lentement non plus, pour ne pas avoir une nuée de livre impossible à retenir, mais aussi pour ne pas trop traîner ici.

Lorsqu'ils ne furent plus qu'à quelque pas de la baie, tous les livres de mirent en branlent. Ils vinrent se positionner devant la vitre, certain ouvert, d'autre la tranche visible, et les derniers couverture ou dernière de couverture visible. Des grands comme des petits, des très légers comme des très imposants. Un vrai bouclier.

- Dommage qu'on ne maîtrise pas le feu, ça ferait une belle flambée.

Sur un ton d'amusement, cela n'empêchait pas ses yeux de ne manquer aucun détails et surtout de ne louper aucun mouvement hostile, ce que ne paraissait pas être les livres.

- Je…

De tous les titres qu'il pouvait deviner, beaucoup parlait de la vie de grands hommes et de grandes dames. Beaucoup aussi étaient des recueils de poèmes.
Il n'avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait signifier, ni même s'il fallait combattre les livres par les armes physiques ou par les joutes verbales. Après tout, les livres sont un recueil de mots.

Zéphiel tendit une main vers eux et plusieurs se mirent à foncer sur lui. Il évita le premier, le deuxième le repoussa et trébucha. Cette fois pourtant, il n'entraîna pas Raphaël dans sa chute, il ne lui tenait pas la main.
Mais il le poussa un peu, qu'il se décale pour ne pas se prendre le retour des livres. Quant à lui il sentit un coup dans son dos et grimaça.

Puis les livres semblèrent se remettre en place, redevenant un bouclier incassable dont l'ange ne parvenait pas à percer le secret.
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Mar 04 Aoû 2015, 20:29


Après les premiers frissons d’adrénaline, l’aventure dans ce manoir s’avérait être bien moins intéressante qu’aux premiers abords. Au final, seul les objets essayaient de leur faire du mal, et ils ne faisaient que se balader dans un manoir en esquivant des choses. Rien de bien dangereux en soit. Bon, les couteaux l’auraient été, mais avec l’aide de Zéphiel, ils avaient traversé la salle sans problème. L’Ange semblait plus déterminé qu’avant, comme si pour lui cette aventure était grandiose. Tout le contraire de l’Elémental au final. Heureusement, ils s’entendaient plutôt bien, pour le moment en tout cas. L’action, et le danger forçait un peu les choses. Mais ce qui risquait de changer s’ils se revoyaient, c’était le comportement de Raphaël. Après plus d’un mois, qui sait comment il réagirait face à lui. Tout dépendait de ce qu’il allait vivre dans le futur. Mais bon, comme à son habitude, il ne s’intéressait ni à l’avenir, ni au passé. De toute façon, avec le peu de mémoire qu’il possédait, c’était plutôt normal non ? Quoique, certaines personnes auraient plutôt trouvé ça suspect, et témoignant de quelques troubles psychologiques. Mais, heureusement pour lui, car il aurait trouvé ça barbant, il n’avait jamais été voir un psychiatre.

« D’accord, je me fais ceux de droites alors ». Ils se mirent à avancer,  repoussant les livres. Les deux ne cessaient de se lancer des regards, mais sûrement pas pour la même raison. Raphaël s’inquiétait plutôt du fait que Zéphiel puisse laisser échapper un livre, et qu’il leur fonce dessus. Mais tout se passa dans trop d’encombres. Arrivé à la baie, les livres formèrent un mur devant. Bon, la bonne nouvelle, c’est qu’ils avaient arrêté de leur foncé dessus. La mauvaise, c’est que la baie était inatteignable. « Je peux toujours les tremper, mais pas sûr que ça change quelque chose ». Répondit-il sur un ton amusé. Tout comme son compagnon d’infortune, il surveillait les alentours, ne manquant aucun détail. Sans le vouloir, il lisait les titres des livres, et les retenait. Grâce à sa capacité, il connaissait plusieurs langues, et arrivait à les lire. Au même moment, Zéphiel le poussa légèrement, le faisant se décaler de quelques pas. L’Ange se prit un livre, puis les quelques qui l’avaient attaqué, se remirent en place. Bon, apparemment, ils ne pourraient pas sortir par ici. « On ferait mieux de trouver une autre sortie. S’acharner ici ne nous servira à rien, et nous fera perdre plus de temps qu’autre chose ». Aucune d’eux n’avait le pouvoir adéquate pour faire plier les livres. Les trempés, ou leur envoyé des salves de vents ne serviraient pas à grand-chose. Raphaël pouvait toujours créer du métal, et les planter avec, mais ça n’aurait pas beaucoup d’effet non plus.

L’Elémental attendit de voir si Zéphiel était d’accord, puis ils commencèrent à s’approcher de la porte. La plupart des livres restèrent là où ils étaient, sauf un, assez gros, qui leur fonça dessus. Raohaël se mit devant, et se prit le coin du livre dans l’épaule gauche, à l’endroit même où il n’avait plus de manche, juste en dessous de son tatouage. Il grogna de douleur, et frappa sur la couverture du livre, le jetant au sol. Les deux se dépêchèrent d’ouvrir la prochaine porte, et d’entrer à l’intérieur. Qu’est-ce que c’était comme salle cette fois-ci ? Il n’eut pas le temps de se poser d’autres questions, qu’une épée lui fonçait dessus. Parfaitement calme, et réfléchit, il utilisa ses pouvoirs. Encore mouillé, il put fusionner avec l’eau qui se trouvait sur son corps. Raphaël se transforma alors en une flaque d’eau qui s’écrasa au sol. L’arme se planta profondément dans le bois de la porte. Se retransformant en humain, il récupéra son bâton, et se remit debout. Ils étaient dans la… « La salle d’arme, la poisse ». Arme, armure, et autre chose de tout genre s’étalait devant eux, bien rangé sur leur socle. De tout le château, s’était sûrement la salle la plus dangereuse sur laquelle ils auraient pu tomber. Encore plus que la cuisine. Ici, les coups de vents que pouvaient créé Zéphiel, ne leur serait d’aucune utilité. Il se mit en garde, prêt à repousser les attaques. Peut-être que la grande porte en face d’eux, à plusieurs mètres, qui paraissaient des kilomètres, pourraient être la sortie. S’ils survivaient, ils avaient peut-être une chance.

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Lun 17 Aoû 2015, 14:33

Zéphiel avait eu grand peine à se relever après le coup qu'il se reçut, qui renforça sa faiblesse malgré lui. C'est avec une respiration rapide qu'il sourit à la remarque de Raphaël. Oui, trempé les livres ne les ferait probablement pas bouger d'un pouce.
Décidément en manque de chance, lorsqu'il fut debout, il opina de la tête et suivit l'élémental en prenant garde qu'aucun livre qui formait le mur ne vienne les attaquer par surprise. En guettant leurs arrières il ne fit donc pas attention à leur devant et ce n'est qu'en entendant le bruit du choc et le grognement de douleur de Raphaël qu'il se retourna et montra une mine inquiète.
Pas le temps de s'attarder pour autant. Vite la porte, il faut l'ouvrir prestement, les livres ne semble pas vouloir rester à les regarder, ils commençaient à se mouvoir de nouveau lorsqu'ils ouvrirent leur porte et se trouvèrent enfin dans une autre pièce. Mais quelle autre pièce.

- Je crois que ça va être très sportif.


Il sentit le vent de la lame qui se planta dans la porte derrière eux contre sa joue. Si vive, qu'il n'eut le temps de voir l'action de Raphaël. L'ange ne perçu celui-ci que lorsqu'il se matérialisa de nouveau. Surpris, il ne le resta que de très courtes secondes alors qu'une flèche vint se loger dans le bras protecteur.
Un hoquet de douleur passa les lèvres de Zéphiel mais ses yeux posés sur l'élémental étaient calme et sécurisant pour ne pas l'inquiéter d'avantage. Il n'avait pas eu le temps de réfléchir lorsqu'il avait perçu l'arc décocher la flèche un peu plus loin d'eux, et n'était pas sur qu'en ayant repris tout juste sa forme solide, Raphaël aurait été en mesure de l'esquiver. Il ne savait même pas s'il l'avait vue, s'il savait qu'il aurait pu se la recevoir en plein coeur.

- J'ai peur de ne pas t'être d'une grande aide ici.

Avoua-t-il avant de se replacer en garde tout en laissant ses yeux balayer la salle et espérer que la porte au bout leur soit salvatrice. La flèche lui donna l'impression d'avoir du feu qui le brûlait dans tout le bras en continue, sans qu'il ne puisse y faire quoi que se soit Pour il préféra la laisser ficher dans son bras que de la retirer. Cassant les extrémités avec peine pour ne pas être gêner dans ses mouvements, il fit un petit signe à Raphaël comme quoi il s'en occuperait plus tard.
Mieux valait une flèche dans un bras que dans le coeur d'un compagnon. C'était un risque minime qu'il avait pris et un mal nécessaire pour une vie.

Les quelques secondes passées à regarder son ami, Zéphiel ne pu que entendre que toute la salle d'arme se mettait en branle. Serrant les dents, il pris une grand goulée d'air avant d'avancer de quelques pas et venir réceptionner un bouclier qui voulait l'assommer au vue de sa trajectoire. Il eu besoin de ses deux mains, et du subir la force de la course du bouclier qui le fit reculer contre le mur.
Ses bras le lancèrent tant la force de l'arme mouvante était impressionnante.
Des lances, des haches, des boucliers, des épées, des arcs et leurs flèches, quelques fléaux et bien d'autres armes n'attendaient qu'un mouvement pour les attaquer.

Reprenant ses esprits, il vint tout à côté de Raphaël en lui adressant avec conviction :

- A défaut de pouvoir attaquer correctement, laisse moi être ton bouclier et je te promet qu'aucune arme ne t'atteindra. D'une manière ou d'une autre, je te protégerais.

Ses yeux d'émeraude brillèrent doucement et se figèrent sur les armes tout autour. Sans attendre un mot de remerciement ou d’approbation voir même de contradiction, il agrippa fermement de son bras valide le bouclier et se positionna prêt à recevoir le courroux de la salle d'arme avec toute sa détermination et sa volonté de protéger son camarade de malchance.
Zéphiel adressa une prière muette au vent ainsi qu'à son souverain pour se donner la force et le courage de faire face. Ses sens en éveils, il analysait aussi vite qu'il le pouvait la situation.



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Sam 17 Oct 2015, 21:12


Raphaël n’eut même pas le temps de se remettre de la première attaque, Zéphiel se mit devant lui, et se prit une flèche dans le bras. Restant calme malgré la situation, et le sacrifice de l’Ange, l’Elémental. « Dit pas n’importe quoi, je serais mort sans toi ». Son compagnon devait refouler la douleur, mais arrivait à rester calme, cassant les extrémités sans pour autant enlever la flèche. C’était compréhensible, cela ne ferait que les ralentir, et ils n’étaient pas dans la position pour le soigner immédiatement. Raphaël n’avait pas ce genre de compétence, mais il pourrait toujours lui prodiguer des soins sans magie. Mais, l’Elémental lança quand même un regard à la blessure de l’Ange. Elle était assez nette, et ne semblait pas avoir touché d’artère. La laisser planter était, pour le moment, la meilleure solution, cela empêcherait que le saignement soit trop violent. Mais ils n’eurent pas le temps de s’arrêter plus longtemps sur l’évènement, que tous les objets de la salle se mirent à bouger, provoquant un son douloureux aux oreilles de Raphaël aux sens sensibles. Il essaya de faire taire ce sens, sans pour autant le supprimer complètement, il en avait encore besoin.

Zéphiel s’avança de quelques pas, et Raphaël voulut lui demander ce qu’il faisait, mais il n’en eut pas le temps. Un bouclier s’écrasa sur le jeune homme, qui le repoussa avec énormément de difficulté. Fronçant les sourcils face aux propos de l’Ange, et, plutôt qu’accepter, comme la plupart des personnes normales. Bon, les gens normaux devraient être effrayés par ce qui se passait. Enfin bref, l’Elémental serra le point et l’écrasa sur l’arrière du crâne de Zéphiel. Pas assez fort pour le blesser, mais il aurait sûrement une petite bosse. « Non mais oh ! Arrête de jouer le héros. Je suis pas un gosse je peux me défendre tout seul, espèce d’idiot ! ». Evidemment, les deux derniers mots étaient amicaux. En tout cas, Raphaël n’aimait pas compter sur les autres, mais il n’aimait pas non plus que les autres sacrifient leur vie pour lui. Zéphiel ne devait sûrement pas s’attendre à une telle réaction de la part de Raphaël. Ce dernier était tellement têtu qu’il ne concéderait pas à l’Ange le fait qu’il puisse le protéger. Bon maintenant, il devait trouver quelque chose pour sortir d’ici. Le jeune homme réfléchit à l’illogisme de la situation à chaque fois. Ils étaient passés de la cave au deuxième étage. Bien évidemment, la magie aidait. Donc les portes étaient reliées à une pièce à chaque fois qu’on les ouvrait. Et le lien devait donc être coupé à chaque fois qu’elle était fermée, et devait donc former un nouveau lien à chaque fois.

Sachant parfaitement que Zéphiel allait quand même encaisser les coups malgré l’avertissement de l’Elémental, il décida de prendre le risque de se retourner. Il attrapa la poignée de la porte, la fit pivoter, et l’ouvrit en grand. Les armes et armures commencèrent à foncer vers eux dans le même temps. Ayant à peine eut le temps de voir la salle, Raphaël attrapa l’Ange par le col de son armure, et le tira en arrière, le projetant dans la salle. Il n’avait pas beaucoup de forces, mais il réussit à l’entrainer quand même, le projetant au sol, du fait, en grande partie, que l’Ange ne s’attende pas à ça. Raphaël se jeta ensuite dans la salle. Il sentit plusieurs lames le frôler, ouvrant plusieurs blessures minimes sur son corps. S’écrasant au sol, à côté de son compagnon, il referma la porte avec son pied, la claquant assez fortement. Par reflexe, il se protégea la tête et la nuque, tandis qu’un plastron s’écrasait sur son crâne et le haut de son dos. Il grommela de douleur, mais ne s’y attarda pas. Repoussant la pièce d’armure, il se releva aussi vite qu’il put, essayant de ne pas s’emmêler les pieds entre Zéphiel et les armes immobiles au sol. Enfin debout, il se mit en garde, son bâton en main, près à dévier les objets, mais rien ne bougea. Ne baissant pas sa garde, il observa les alentours. Ils se retrouvaient à nouveau dans le hall d’entrée. Une jeune femme en habit de gouvernante se trouvait devant eux, un léger sourire aux lèvres. « Eh bien bravo, vous avez terminé mon jeu ». L’Elémental haussa un sourcil, et baissa les yeux sur Zéphiel, sans la lâcher pour autant du regard. Il s’accroupit à côté de l’Ange, ignorant la jeune femme, ce qui la vexa légèrement. Il avait ses priorités. « Eh ça va ? Pas trop de mal ? » Des gouttes de son propre sang tombèrent au sol, mais il ignorait la douleur, s’en moquant. Zéphiel était plus gravement blessé que lui. Mais en même temps, il ne relâchait pas son attention, surveillant la gouvernante du coin de l’œil, ses sens aux aguets.


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Lun 19 Oct 2015, 22:55

Oui probablement, l'ange lui avait sauvé la vie, mais il aimerait tellement faire plus maintenant, tellement l'aider davantage, être ce quelqu'un sur qui on pouvait compter sans s'inquiéter. Pas encore, il fallait qu'il travail beaucoup plus, qu'il s'acharne, qu'il développe ses sens, sa magie, son intellect.
Ses yeux passèrent sur son camarade lorsqu'il refusa l'idée qu'il le protège. Un petit sourire illumina son visage. Il était vraiment différent de tous les autres, il voulait se battre avec lui et pas le laisser se sacrifier. Pour Zéphiel c'était quelque chose de nouveau, mais il accepta bien vite l'idée, il n'en eu d'ailleurs pas le choix. Et ce mot « idiot » le secoua d'autant plus que la salle d'arme s'impatientait.
Relevant son bouclier entre eux et la panoplie de la salle, l'ange n'avait pas la moindre solution à proposer. Soit ils continuaient et, advienne que pourra, soit ils arrivaient à mettre un terme à ce jeu et à trouver la sortie du labyrinthe improviser.

Les pièces n'avaient pas de rapport, et ils étaient passé d'étages en étages par simple franchissement d'une porte. Lorsque les épées commencèrent leurs arrivées vers les deux hommes, il se sentit attirer en arrière. Surpris, le bouclier tomba lourdement sur le sol et il se laissa entraîner. Des flèches et des lances traversèrent, mais une fois de l'autre côté, plus rien ne bougea, tout s'écroula.
Dans la chute, il releva son visage pour ne pas sentir l'arrière de son crâne percuter le sol. Posant les yeux sur Raphaël, il s'attarda sur son corps et les fines blessures dont il était recouvert. Rien d'alarmant, rien qui ne saurait l'entraver.

Prenant appui sur ses mains pour se redresser, Zéphiel regarda tout autour d'eux et en entendant la voix, se tendit légèrement. Ils étaient dans le hall d'entrée, enfin, l'élémental les avait sauvé.

La question le fit sourire un peu plus.

- Oui, il n'y a que mon bras, mais ce n'est pas mortel. Et toi ?

Ses yeux se portèrent sur le sang au sol, puis sur la dame plus loin derrière eux. Elle était ravissante, mais sa puissance était probablement l'égal de l'épreuve qu'ils avaient subis. En prenant le temps, l'ange se releva. Son bras tira un peu, mais il ne s'en inquiétait pas plus que ça.

- Votre jeu, madame, nous aura donné bien des sueurs froides. Mais, puisque nous sommes vivants et sans trop de bobo, je crois qu'on peut vous remercier pour cette folle soirée.

Il arbora un visage sévère en prononçant ses mains puis, attendant que Raphaël se relève, vint lui saisir le bras du sien pour l'entraîner le plus vite possible hors de la demeure, au moins dans le jardin.

- Sortons vite d'ici, s'il te plaît, et prenons le temps de nous soigner avant de repartir. Tes blessures ne sont sans doute pas profonde, mais je devrais pouvoir te les soigner, après pour mon bras, je te demanderais volontiers de l'aide.

Il fit un pas en avant. C'était la première fois depuis longtemps qu'il concédait qu'il avait besoin de l'aide de quelqu'un d'autre pour s'en sortir ou se soigner.
Zéphiel sourit à l'idée d'avoir enfin mis un terme à ce drôle de jeu durant lequel la maîtresse des lieux s'était sans doute bien amusé. Les voir se débattre, pousser la prochaine porte sans savoir ce qui leur tomberait dessus, se protéger, tomber à la renverse, puiser dans leur réserve de magie, s'épauler et finalement, s'aider.

Regardant une dernière fois la splendeur de la propriété, il inclina respectueusement son visage envers la dame avant de pousser la lourde porte, Raphaël à son bras ou non. L'air frais s'engouffra dans le hall et raviva le santé du blond. Une longue et lente inspiration, l'air regonfla ses poumons et ses cellules, du moins, c'était la sensation qu'il en avait.

Ses yeux vert brillaient d'une gentillesse sincère quant il reprit parole.

- Raphaël, je suis heureux d'avoir croiser ta route ici. Je ne sais pas ce que ça aurait bien pu donner dans d'autre circonstance, mais tu es quelqu'un aux ressources impressionnantes. Ton sens de l'analyse m'émerveille encore un peu. Je peux juste te promettre une chose, si nos chemins après ce jour se croisent de nouveau, je serais plus fort, je ne serais plus un poids à traîner.

Chaleureuse, sa voix s'envola avec la légère brise qui soufflait à l'extérieur.
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Course contre la montre (quête avec Raphael)

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