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 Event Juillet 2015 | Groupe II | Les Masques d'Or

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Mar 07 Juil 2015, 00:46



GROUPE II
Gaia – Milady – Samael – Adam – Mickey – Eowin – Anshu [Maelstrom] – Arion [Nausicaa]

La situation connue ; Le Continent Dévaste s'effondre un peu plus chaque jour. Les vagues se déchainent contre lui, ferment leurs mâchoires humides sur les côtes qu'elles dévorent et tentent d'engloutir. La population, inquiète, quitte la région ou au moins les rivages, préférant le cœur des terres malgré les secousses. Les mauvaises nouvelles s'accumulent et le Continent du Matin Calme se met à trembler, lui aussi. En proie à une peur sans nom, il est envahi par d'étranges hommes bariolés vêtus de couleurs et d'un masque d'or. Fanatiques sanguinaires, ils répandent la mort et parlent dans un dialecte que personne ne semble comprendre. Leurs motivations sont obscures. La plupart des monstrueuses statues retrouvées près dans les eaux peu profondes ont été amené à Drosera, les Alfars s'étant arrangés pour les récupérer, les acheter, les arracher. Prendre la mer n'a jamais été aussi dangereux. Le climat est désastreux. Les vents ne semblent jamais s'apaiser et la mer est perpétuellement en colère. Les monstres marins sont de plus en plus nombreux, sous la coupe de celui qu'on nomme le Kraken Noir. Les peuples tentent de se sortir de cette sombre période mais beaucoup semble en profiter pour régler de vieux comptes. Ainsi, les conflits se multiplient, aboutissant parfois à des guerres. Les Sorciers et les Sirènes sont entrés dans une lutte acharnée et il semble se passer des choses mystérieuses à la Cité Engloutie. Tout le monde s'interroge sur le sort des colons de l'Empereur Noir dont l’on n’a plus aucune nouvelle depuis trop longtemps. Ils seraient arrivés sur le nouveau Continent, celui dont le nom a été trouvé par des chercheurs aux Parchemins du Temps avant qu'ils ne se fassent attaquer par les hommes au masque d'or.


« Allez. Dépêchez-vous, les enfants. Vite. Plus vite ! » Une jeune mère pleurait, ses sanglots arrachés à sa gorge, la voix chevrotante. Elle tremblait. L’air apeuré, elle ne cessait de jeter des coups d’œil de tous les côtés, hantée par la crainte de voir surgir l’une des silhouettes bariolées de ces hommes à l’immonde masque d’or. Ils étaient fous, violents et cruels. Des meurtriers. La jeune mère le savait. Elle était veuve de par leur faute. « S’il te plaît mon cœur, dépêche-toi. » insista-t-elle auprès de son aînée, la sommant d’accélérer le pas. Ils n’avaient pas beaucoup de bagages. Mieux valait n’emporter que le strict nécessaire. Il fallait s’enfuir. Simplement fuir. Comment continuer à vivre au Continent du Matin Calme ? Il était soumis aux mêmes maux que le Continent Dévasté, sa terre secouée par des tremblements brutaux. Tous craignaient que les vagues approchent et les fanatiques n’aidaient guère à conserver l’espoir. « Maman ! Maman, je crois avoir vu quelque chose ! » chuchota le benjamin, dans les bras de l’une de ses sœurs. « Non mon chéri, ce n’était rien. Il faut que l’on rejoigne le Port. » - « Pour faire quoi ? » murmura l’aînée, à la traîne. « On ne peut pas prendre la mer. C’est trop dangereux. » - « On ne peut pas rester là. On ne peut pas. » - « Mais maman, nous … » - « Nous n’avons aucune chance de nous en sortir ici. Aucune. Le chemin de l’océan est rude. Ces monstres sont féroces mais nous aurons une petite chance de nous en sortir. » Ils couraient. Ils n’avaient pas d’autre choix. De temps à autre, la jeune femme tournait la tête, vérifiant que personne n’était à leur trousse. Les Masques d’Or étaient fourbes, maléfiques, et terriblement pervers dans leurs manières d’opérer. Ils frappaient sans prévenir, sévissaient sans que l’on ne comprenne vraiment les raisons tant ils étaient animés d’un délire dément, vociférant dans un dialecte étranger, même aux érudits. La mère sourit péniblement, soulagée. Ils n’étaient pas derrière eux, à la suivre, les épier.  « Maman ! » Il avait hurlé. A quelques pas de là, bloquant la ruelle, une demi-douzaine de Masques d’Or patientait, lame à la main. « Par Edel. » Elle ferma les yeux, serrant ses enfants contre elle. C’était la fin.

« Hum. » Perchée sur les toits chancelants qui menaçaient de s’effondrer, une jeune femme contemplait le massacre de la famille, impassible. « Hum. » Elle réfléchit, le menton entre le pouce et l’index. Elle ne cillait pas aux coups de faux qui lacéraient la jeune mère et ses enfants. « Intéressant. Vraiment fascinant. » Les Masques d’Or en avaient terminé. Sans prendre la peine de dissimuler leur crime, ils s’éloignèrent. « Mæthilda. Qu’as-tu vu ? » s’enquit une voix. « Je ne saurai dire mon frère. » La Sirène sauta de son perchoir pour atterrir dans une grande allée des Quartiers Résidentiels. « Qui adorent-ils ? » - « Je l’ignore. Rien ne m’indique quel est leur idole. » - « Comment est-ce possible, Prêtresse ? » - « Je ne prétends pas avoir connaissance de toutes les croyances. Celle-ci m’échappe. » - « Elle me paraît plus sectaire que dévouée. » - « Moi aussi. Faites courir le bruit, nous devons rassembler des bras dans l’espoir de nous en sortir avec toutes ses sottises. » - « Pourquoi faites-vous cela, dovae ? Vous pourriez regagner votre patrie, être à l’abri. » - « Je me bats pour ce qui me semble juste. » Mæthilda était une grande Prêtresse de la Cité Engloutie, reconnue et respectée par les siens pour sa sagesse et sa force. Elle n’avait guère l’apparence d’une religieuse. Petite créature, aussi fine que charmante, sa silhouette croulait sous une multitude de parures et de bijoux, son corps dissimulé par des vêtements légers. La Religion selon les Ondins. Ses frères et sœurs de foi, silencieusement, se mirent à parcourir la ville, répandant une rumeur. Une réunion allait avoir lieu dans le manoir abandonné du vieux Baron Welfiss.

 
Mots : +970

EXPLICATIONS:

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Ven 10 Juil 2015, 01:32

Quel beauté, j’aimais voir ce genre de spectacle, j’adorais voir le monde sombrer dans le chaos et l’anarchie. La vie n’avait plus aucune valeur et c’était tant mieux. J’aimais voir ses gens courir pour leur vie. Abandonné leur ami ou leur famille juste pour sauver leur propre peau. Bon, il fallait avouer que certaine abordait encore un brin de courage et tentait de prendre leur enfant avec eux. C’était d’ailleurs la chose que je trouvais le plus admirable chez les femmes c’était leur instinct de protection maternelle. Ses femmes pouvaient quand même faire preuve de courage… Même si en réalité, cela avait tendance à les condamnés eux et leurs enfants. Moi je n’avais pas ce genre de scrupule, loin de là, si ma fille ou un de mes autres enfants devait mourir pour la survie, je n’aurais aucune honte à les jeter en pâture. Bien au contraire, je n’éprouvais de l’affection que pour l’utilité, s’il était inutile vivant, je ne voyais même pas pourquoi je devrais m’en occuper. Enfin bref, j’étais donc sur le continent au matin calme qui avait perdu tout l’intérêt de son nom vu le chaos qui semblait régner, encore une fois je me retrouvais seul… Même si en réalité, j’étais avec ma fille, mais une autre mission l’attendait et je l’avais donc envoyé autre part pendant que je m’afférais au affaire ici. Affaire qui avait tourné cours à cause des évènements qui se produisait et qui mettait le quartier dans une panique total.

Tout le monde se dirigeais là où les eaux ne risquait pas trop de les avoirs et ou une maison ne risquait pas de leur tomber dessus. Moi qui trainais pour mes affaires sur le port, je me disais que peut-être je devais faire la même chose. Mais je ne paniquais pas pour autant. Je trouvais cela trop amusant pour paniquer. Affublé d’une nouvelle apparence. Car, je ne voulais qu’on sache qui j’étais que ce soit d’autre gens ou tout simplement les personnes avec qui je faisais affaire. J’étais toujours équipé de mon épée. Je me dirigeais alors ensuite vers le quartier résidentiel ou beaucoup de gens qui se trouvaient comme moi sur le port semblait se diriger en premier lieu. J’imaginais qu’un endroit style le parc allait être la suite de leur parcours vu qu’il y aurait un peu moins d’habitation. Toujours était-il que si ses gens allait par-là surtout pour s’abriter, moi j’y allais surtout pour m’amuser et voir comment les choses allaient se passé. J’étais plutôt curieux et surtout exciter à l’idée qu’un massacre pouvait avoir lieu… Surtout avec l’arrivée de ses hommes au masque d’or qui semblaient prendre plaisir à tuer des plus brutalement ses pauvres gens qui n’espérait que survivre au moins une nuit de plus. En tout cas, la chance était avec moi vu qu’un de ses hommes se pointaient vers moi pour m’attaque sans crier gare. De justesse j’esquivais son attaque alors que je sortais mon épée pour tenter de lui trancher la tête je lui disais :

C’était pas mal, mais il va falloir faire un peu mieux la prochaine fois.

Mais alors que je pensais lui couper la tête sans le moindre problème, celui-ci esquivait aussi mon attaque pour le balancer un coup de pied dans les côtes. L’attaque m’envoyait valdingué à travers une maison. J’avais été fort surpris d’une telle rapidité d’attaque, mais encore plus de contre-attaque. Surtout que l’ennemi semblait ne pas vouloir s’arrêter de sitôt vu que celui-ci repartait à l’assaut prêt à m’embrocher alors que j’étais toujours sur le sol et donc déstabilisé. Pour sauver ma peau d’une mort assez minable, je crachais une boule de feu directement dans la face de mon adversaire. Lui qui passait par le trou que j’avais créé, n’avait pas moyen d’esquiver l’attaque, mais le but ici n’était pas de le battre ou de le blesser de toute façon… Si cela l’avait blessé tant mieux, mais le but c’était surtout de le distraire juste quelques secondes pour pouvoir ensuite prendre la poudre d’escampette et pour ensuite me planquer le temps de récupère. Alors au bout d’un petit moment de fuite, je me planquais dans une ruelle un peu sombre et où il semblait n’y avoir plus personne pour me maintenir les côtes et dire :

Bordel ! Cet ordure était plus forte que je le pensais elle a même réussi à me fêler un ou deux côtes… Ce qui les rend vraiment intéressant.

J’étais certes vexer d’avoir dû prendre la fuite, mais j’étais surtout amusé et exciter de savoir que ses hommes pouvaient être aussi puissant.


767 mots


Resume:

Apparence de Samael:
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Ven 10 Juil 2015, 14:26

Les signes. Ils avaient mené Anshû jusqu'à la grande Ville du continent du matin calme. Il ne savait pas encore quelle mission l'y attendait, mais il savait qu'il marchait sur le chemin de sa Destinée quand il arpenta les ruelles de la ville. Pour le guider à travers les dédales citadins, il avait entrepris de suivre un nuage en forme d'étoile de mer ; il avait lu quelque part que les ondins considéraient ce symbole comme celui de la renaissance, grâce à sa faculté de régénération. Et il était certain que ce peuple était la clé du grand Mystère qui avait voilé le monde entier. Alors tous les signes positifs les concernant ne pouvaient que le mener à la bonne destination !

« Oh mon Dieu, qu'est-ce qu'il pue ! »

« C'est pire que le parfum de mamie ! Hahaha ! »

Des gosses venaient de détourner l'attention du chaman, par leurs moqueries enfantines. Ce dernier les regarda passer avec un regard curieux, puis il se tourna vers la source de ces enfantillages : il s'agissait d'un... homme...? qui avait plus l'air d'un tas de torchons qui auraient nettoyé tout Sceptelinôst. D'ailleurs, il en avait autant l'odeur que l'apparence. Ce dernier marchait d'une lenteur extrême, lui tournant le dos. Mais quand les enfants partirent, il se tourna vers leur direction et fit face à Anshû. Et quand le chaman vit son visage, il eut une illumination.

« Tes sourcils... en forme de vagues ! Serais-tu... l'élu ?»

Juste à ses côtés, son esprit compagnon pouffa. Comme d'habitude, elle se moquait de son sixième sens, qu'elle considérait comme absurde. Mais Anshû avait appris à ne plus y faire attention ; de toute façon, l'humaine n'était jamais contente. Si elle ne se plaignait pas du chaman, c'était de la météo ou même de sa vie en général. Ce dernier ne lui jeta pas même un regard ; il se tourna vers le zombie et l'observa. Une bouffée d'inspiration divine l'avait envahi tout entier. Il avait l'impression que ce zombie le mènerait au bout Mystère, qu'il lui porterait chance. Le chaman se rapprocha de lui et pris un flacon de son sac à dos : il s'agissait d'un parfum concoctée une nuit de pleine lune. En plus de sentir très bon, il apportait chance à celui qui portait son odeur.

Le zombie ne sembla pas apprécier. Néanmoins, l'odeur d'Anshû parut lui être plus agréable, puisqu'il tenta de le mordre quand il approcha son bras de sa bouche. Amusé, Anshû eut un petit rire. Il regarda autour de lui un moment : personne ne semblait faire attention à lui, sauf à afficher une expression dégoûtée ou effrayée.


« Ouais, tu manqueras à personne. Viens donc me porter chance !» s'exclama Anshû, fier de lui comme s'il avait trouvé un trésor.

Il prit le bout de la chaîne qui traînait piteusement parterre aux pieds du zombie, puis il se mit à le promener. Le zombie fut étrangement docile. Après quelques mètres passés près de lui, il fut irrité de tous les regards qu'on lui jetait. Alors, il s'arrêta et fouilla dans son énorme sac à dos puis en ressortit une vieille toge qui avait été portée par un maître du temps et un masque doré, qu'il mit sur le zombie, en évitant toujours de se faire mordre. Mais cette tenue n'eût pas du tout l'effet escompté : les passants, qui semblaient vraiment avoir les nerfs à vif ces jours-ci, crièrent carrément en voyant le zombie, avant de s'enfuir en courant. Quelle mouche les avait piqués ? puis soudain, la réponse apparut juste devant lui. Il s'agissait d'un homme qui portait un masque d'or. Comme par hasard, la tenue qu'avait mis au zombie ressemblait fortement à ces mercenaires qui semaient la terreur depuis un petit moment. Oh, oui, ces gens-là... Anshû les avait carrément oubliés.


« Imposteur, tu vas payer !» cria l'ennemi.

Et il les chargea à une vitesse impressionnante. Anshû se mit à crier et courut dans la direction opposée... en même temps que les rares personnes qui tombaient sur cette agression, d'ailleurs. Ils détalèrent à toute vitesse. Derrière eux, l'ennemi glissa sur la traînée que laissait le zombie sur son passage et s'étala parterre. Erreur ou miracle ? Le chaman ne réfléchit pas plus longtemps à cette question : il tourna dans une rue adjacente et courut comme un dératé. Mais l'ennemi n'avait pas abandonné : il regagnait du terrain malgré sa blessure à la jambe. Comment allaient-ils pouvoir le semer ?! Alors qu'il courait sans aucun but précis, il s'éloigna du centre de la ville et tomba soudain sur un manoir abandonné. Auraient-ils le temps de s'y cacher ? Est-ce qu'une porte aurait le pouvoir de gêner un assaillant expérimenté comme lui ?


Mots : 830

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Ven 10 Juil 2015, 19:10

Le Continent du Matin Calme... J'avais la vague impression de ne pas être venu ici depuis dizaines plusieurs années, et pourtant, ma mort ne remontait qu'à un ou deux ans, à peine... J'avais parcourut tant de chemin depuis cette époque affreuse où je m'étais donnée la mort, désespérée par la sentence que reçut à l'époque ma jeune sœur. Mais ce n'était pas dans l'espoir de retrouver subitement la mémoire et de me remémorer tous ces évènements d'un temps révolu que je m'étais rendu dans le Quartier Résidentiel... Bien au contraire... J'étais ici pour affaires... Mon peuple s'affairait autant qu'il le pouvait afin de maintenir le fragile équilibre entre les vivants et les morts. Je les voyais s'épuiser à la tâche, revenir les bras chargés de petites âmes, puis repartir presque aussi tôt. La cadence de travail était devenu insoutenable, et c'est à cet instant que je me rendis compte de la grande utilité de notre corps de brume. Je les observais depuis la fenêtre de mon Château, tâchais au mieux de confier différentes missions, épaulée d'Agnus Dei. Pourtant, lorsque ce nom apparut sur parmi les noms que me donnaient Ezechyel, je ne pu rester de marbre. Un Eternam. Ici, sur le Continent du Matin Calme. Et dont le prénom ne signifiait absolument rien pour moi. Oh, je n'avais pas cédé si facilement à la tentation... J'avais déposé la liste sur laquelle il était inscrit de côté, à l'abri de mon regard, pensant à tord que je finirais bien par prendre une bonne décision concernant cet homme qui était de mon sang. Mais à chaque fois que ma main frôlait le parchemin magique, je recevais comme d'étranges décharges de magie pure, que je ne savais identifier. Ma curiosité, de plus en plus forte, finit par prendre le dessus sur ma raison. J'avais donc confié la régence du Royaume au Gardien du Sceau de la Trahison durant mon absence, que je lui avait assuré d'écourter le plus possible... Sauf que mon mort avait soudain disparu du morceau de papier, et qu'une part de ma magie s'était envolé avec lui... J'avais été piégée... Par qui ? Par quoi ? Il me fallait le découvrir au plus vite et repartir sur le Continent Dévasté au plus vite.

Ainsi parcourais-je les rues de la Cité, à la recherche de n'importe quel indice qui s'avèrerait m'être utile. Mais malheureusement, le Chaos qui s'était installé ici me fermait la porte à toute conversation. Chaque âme qui vive tentait de fuir, que ce soit le rivage ou le Continent, les pillards ou les Masques d'Or... Je ne savais ce qu'ils étaient et malgré mes tentatives, je n'avais pas pu observer un seul de leurs visages... Ils étaient secrets, organisés et puissants... Et tuaient plus que de raison... Des Passeurs étaient là eux aussi, et je les sentais débordés... Pourtant, contrairement à moi, ces dernières n'avaient aucun problème pour quitter l'endroit... Que m'arrivait-il ? J'errais alors, sans but, impuissante... Lorsqu'une mère, que je reconnue par les deux âmes qui habitait son corps, s'approcha de moi, désespérée. Elle avait du sang sur les mains, et son corps était couvert de sueur. Une maman... Une précieuse porteuse de vie. « S'il vous plait ! Aidez-moi ! Ils en ont après mon bébé ! » Je lui pris instinctivement les mains. J'avais donné des ordres précis concernant ces femmes... Aucune d'entre elles ne devaient mourir afin d'assurer l'Équilibre... Mais étais-je en mesure de protéger deux vies quand mes pouvoirs me faisaient défaut ? « Calmez-vous... Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ? » Elle tremblait et sanglotait, tout en se tenant le ventre comme si sa survie en dépendait. Son regard inquiet ne cessait de regarder tout autour de nous...

« Emmenez-moi au manoir abandonné du vieux Baron Welfiss. Il parait qu'une réunion importante a lieu là bas, que la résistance se rassemble. Ils nous protègeront ! » Je ne savais pas si cette dernière m'incluait lorsqu'elle prononçait ce fameux "nous" et à vrais dire, cela n'avait aucune importance. Cette femme dont je ne connaissais même pas le nom avait raison. Si des habitants se rassemblaient, c'est qu'une forme de protection, de défense, était en train de s'organiser... et que ce sera donc le meilleur endroit pour m'assurer qu'elle et son enfant survivent à ce massacre. « Je ne sais pas où se trouve cette demeure, mais je vais vous y conduire. » « Merci ! Merci infiniment ! Je vais vous ouvrir la marche... Faisons vite et marchons à l'ombre... Ils pourraient nous voir... » Je marchais alors à la suite de cette femme, dont j'admirais le courage. Aurais-je été aussi capable d'agir ainsi pour mon enfant ? Aurais-je pu empêcher la mort de mon premier enfant si j'avais été plus attentive ? Toutes ces questions me hantais, alors qu'une vague de culpabilité s'emparait de moi... Étais-je véritablement capable d'accomplir quoi que ce soit ? J'allais peut-être finir par le découvrir, tandis que nous pénétrions dans la demeure, mêlé à d'autre innocents, d'autres réfugiés.

884 mots



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Sam 11 Juil 2015, 18:44


Si on ne pouvait trancher la question, qui concerné à savoir ce qui avait entraîné un mort-vivant sur ce continent, il n'était pas ardu de comprendre ses motivations qui l'obligèrent à siéger dans la ville actuelle. Dans ce cadre chaotique où régné la peur et le sang, plusieurs camps c'était former de marinière tout aussi formelle, qu'informelle. Toutefois, dans cette cacophonie de groupe sans importance, on pouvait les classifier deux catégories : les bourreaux et les victimes. Ariön ne fessait partie d'aucuns de ses deux classes. Son rôle se limité à nettoyer la ville, en dévorant les cadavres qui parsemaient les ruelles. C'était l'odeur du sang fraîchement débouché des cadavres qui l'avait attiré dans cette ville, qui fut depuis plusieurs jours déjà, son domicile. Il laissait traîner ses pieds sur les pavés, laissant une trace gluante sur son passage. Passant de cadavre en cadavre, en quête d'une rédemption de son appétit, qui hélas, ne s'achèveras jamais. Son quotidien, il le passa aux prés d'êtres qui ne pouvaient soupirer. Si les enfants l'avaient remarqué, les adultes, eux, avaient bien d'autre préoccupation -même les hommes en masque d'or ne semblait l'avoir repérés -. Certains garnements essayaient d'avertir leur géniteur qu'une étrange créature "moche" et "puante" vagabondé dans les rues, cependant, personnes ne les crut. Les présumer adultes classifier leur histoire enfantine comme des mensonges ou des hallucinations et ceux qui voulaient bien les croire étaient bien trop apeurés pour entraver les projets du zombie. Personne ne se préoccupa du zombie affamé. Ne cherchant ni à le tuer, nie à le chasser ou à le craindre. Même les enfants se jouer de lui ; ces petits être, bien plus vif et agile d'esprit que lui, qui n'avait pas l'ombre d'inquiétude à son égard. Après tout, pourquoi aurait-il peur de lui ? Les enfants n'avaient pas connu l'ère du fléau maudit. En somme, pour le zombie-boy, son quotidien fut bien chamboulé. Contre son grès, Ariön était devenu un divertissement pour les enfants, qui oser encore jouer dans la ville. Victime de moquerie et de tours de fourberie, tout ceux-ci le laisser indifférant, n'ayant pas conscience de ce qui lui arriver réellement. Il se contenté donc de subir ses affronts, tout en essayant de manger les importuner -chose qu'il ne parvenue pas-. La situation ne pouvait pas être dès plus grotesque... Et pourtant.

Alors qu'Ariön tenta une énième tentative meurtrière auprès des gamins, un homme, visiblement pas choqué de son apparence, s'approcha de lui. Avant même que le mort-vivant ne tende ses bras pour arracher le visage de l'inconnu, celui-ci lui projeta une fine fumer. Autant dire que le cadavre ambulant n'apprécia pas cette écume toxique sur sa peau décharnée. Grognant de mécontentement, Ariön mordu dans le vide en quête de vengeance. Il s'agitait quelque peu, paniqué par cette sensation qui lui était inconnue. La rencontre débutée mal pour lui et le pire étaient encore à venir. L'inconnu prit sa chaîne d'un main ferme, l’entraînant avec lui comme un chien errant que l'on promènerait. Sa démarche était plus rapide que la sienne, obligeant de ce fait le zombie à traîner plus promptement des pieds. Il m'aimait pas ça. Ariön eut l'habituelle envie de déchiqueter son maître provisoire. Malheureusement -ou heureusement pour l'homme- ses mains, qui ce voulait être droite pour saisie la nuque de sa cible, tombaient irrémédiablement en angle droit. Ses poignets brisés l'empêcher de saisir quoique se soit. Par une sombre malédiction qui le suivait, il allait être condamné à suivre l'inconnu dans une démarche qui ne lui convenait pas, sans aucune chance de pouvoir le dévorer. Tous ceux qui lui rester à faire était de pousser des plaintes qui n'avaient rien d'humain.

Le cadavre vivant ne le savait pas, mais ils avaient quitté le chemin qu'Ariön avait l'habitude de prendre. Chose très peu profitable. Quittant les sombres rues ensanglantées pour se montrer aux yeux de tous, Anshû, l'heureux propriétaire du zombie, jugea bon de cacher ce dernier de ces curieux angoissés. Intention honorable qui vira très rapidement à la catastrophe. Tout d'abord, Ariön ne se montra nie docile, nie coopératif. Il n'hésita pas à ouvrir grande sa gueule, en poussant un rugissement saccadé par sa respiration, pour démontrer toute sa faim de vouloir faire de lui son déjeuner. Tentative une fois encore vaine. Puis, dans un second temps, lorsque le zombie fut déguisé d'un toge et d'un masque d'or, l'effet résultant n'était pas celui espéré. Ce fut même la conséquence inversée. Lui, pauvre zombie qui ne demandais qu'à manger, se retrouver à fuir pour un crime qu'il n'avait pas commis.

Cette mésaventure, il faudra que le mort-vivant la raconter à Laica. Ainsi peut-être, cessera-t-elle de se plaindre du fluide que le zombie sème derrière lui, car en ce jour, ce défaut lui sauva quelque peu la mise. L'ennemie ne semblait pas se douter de la viscosité du liquide verdâtre qui s'échapper du présumer imposteur. Une chance in considérable pour la peine, mais qui hélas, ne seras jamais conter par le zombie-boy. Son cerveau, qui était un morceau de gruyère en dissolution, n'avait pas emmagasiné ces informations. Les événements qui se dérouler à cet instant le dépasser littéralement. Ariön n'avait pas la faculté de courir. Alors face à cette course qui lui était imposée, il se retrouva rapidement à terre, se fessant tirer par ces chaînes comme un fardeau squelettique. La toge qu'il porté empêcha ses jambes de laisser d'avantage lambeau de peau traînailler sur les dalles de pierres. Son transporteur ne semblait pas avoir ressentie sa chute - en même temps, Ariön n'était plus que chair molle et os -. Quant au masque, il ce dégagea rapidement de sa face, suite à l'agitation du possesseur. Cette situation ne plaisait guère au zombie - même s'il n'était pas apte à ressentir la moindre émotion -, alors lorsque son déguisement tomba, Ariön jura un hurlement animal en signe d'avertissement. Étrangement, son appels fut entendu.  Lorsque leur assaillant découvrit le véritable visage de son escroc, sa course ce fit moins vive, voir quelque peu stopper par un choc qu'il ne soupçonnait pas.



Ce court instant d'hésitation, les sauva, lui et l'homme insouciant.
Leurs permettant ainsi, d'entrer dans une bâtisse qui se voulait être sûr.




Nombre de mots et résumé:
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1020
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Dim 12 Juil 2015, 16:24

    Je n'étais pas venu sur le continent du matin calme pour fuir, enfin, pas ce que vous croyez. J'étais bien sûr au courant de ce qu'il se passait sur le continent dévasté à ce moment là, mais Avalon n'en faisant pas partie, je n'aurai rien risqué en restant tranquillement chez moi. La montée des eaux n'avaient pas lieu, ni la venue de ces étranges créatures que l'on disait être des statues magiques. Je n'avais pas d'avis sur la question. Si je fuyais, c'était pour une toute autre chose : ma libido. En restant dans la cité des Déchus, je pouvais à volonté satisfaire mes envies, trop facilement. J'étais amoureux d'une Ange et depuis que j'avais pris la résolution de ne pas pratiquer l'acte charnel, j'avais faillis une cinquantaine de fois au moins à ma promesse. Alors, un matin, j'avais décidé de fuir, de prendre des vacances. C'était d'ailleurs le matin où je m'étais réveillé avec cet étrange bijoux dans la main, un collier qu'une femme m'étant apparue en rêve m'avait confié. En rêve ? Je n'en étais pas sûre en réalité.

    Je finie par soupirer. Le principal problème venait de ce qu'elle m'avait dit. Je devrais faire des efforts pour pouvoir empoigner la gloire. Elle ne parlait sans doute pas de mes efforts au lit. Le problème était qu'une fois que mes yeux se posaient sur une femme aux formes généreuses, ou non d'ailleurs, je perdais tout contrôle de moi-même. Si elle refusait mes avances, alors je partais au bordel afin d'exhausser mes envies. Dans ces moments là, je n'avais plus aucune considération pour cette Ange dont j'étais sensé être fou amoureux. Et pourtant... Pourtant je commençais à oublier les traits de son visage. Je ne le voulais pas alors j'avais tenté de la dessiner pour m'en rappeler, mais vu mes talents, je pensais très sincèrement qu'elle hurlerait de rage en voyant la représentation que j'avais fait d'elle. Il fallait que je quitte Avalon quelque temps, pour aller dans un endroit plus calme, où les bordels ne courraient pas les rues, où aucun autre Déchu de la luxure ne pourrait venir me tenter. Déjà que j'avais forniqué avec la maîtresse du Dædalus alors... Rien que d'y repenser, j'en avais des sueurs froides.

    J'avais jeté mon dévolu sur le continent du matin calme et, en arrivant, j'avais vite constaté que les femmes n'étaient pas aussi faciles qu'en Avalon. J'avais d'ailleurs encore un énorme coquard à l’œil gauche. Seulement, depuis que je m'étais installé ici, les choses avaient évolué. Tout d'abord, des tremblements avaient commencé à se manifester ici et là, détruisant quelques habitations. Ensuite les flots semblaient agités et, enfin, j'avais entendu des rumeurs sur des étranges individus aux vêtements bariolés, portant d'aussi étranges et suspects masques d'or. Pour dire la vérité, depuis que je m'étais fait tabasser, je restais bien sagement dans ma chambre à l'auberge, me contentant tout seul. Peut-être que cet acte était moins sale pour les Anges après tout ? Pas sûr mais au moins je ne trahissais plus mon amour, même si la présence de quelqu'un à mes côtés me manquait. Chaque jour, je passais le temps en lisant quelques livres sur la biologie, sur les individus de façon plus psychologique, sur la façon de s'y prendre avec les enfants ou sur la diplomatie, un sujet qui m'intéressait depuis que j'étais sur le continent. J'étais tombé par hasard sur un livre dont j'avais trouvé la couverture jolie et je l'avais emprunté aux parchemins du temps. Le contenu m'avait beaucoup plu et j'avais envie de continuer mon étude à ce niveau là. Bien sûr, souvent, mon péché reprenait le dessus, mais je sentais une légère diminution de son emprise depuis quelques temps : quelques secondes grappillées par ci par là, quelques minutes peut-être.

    Finalement, au bout de quelques jours, je décidai de sortir, voir un peu la lumière du jour. C'est là que je tombai sur un homme presque hystérique qui criait à qui voulait l'entendre de se rendre avec lui chez un baron quelque chose, Wellfish un truc dans le genre. C'est qu'il articulait particulièrement mal en réalité. J'hésitai puis, voyant que je n'avais rien de mieux à faire, je décidai de le suivre. Sinon quoi ? Je me connaissais : j'allais sortir dans la rue, voir une femme et lui faire la cour en espérant qu'elle me sourit et accepte de rentrer avec moi ou de m'inviter chez elle. En suivant ce gros type moche, au moins, ma libido me laissait tranquille un moment.

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Lun 13 Juil 2015, 16:34


J'en pouvais plus,  ca faisait plusieurs jours que je devais faire attention à mes pas, que je devais me méfier de chaque ombres que j’apercevais. J'aurais cru qu'une fois sortit de la bibliothèque tout serais fini, mais non bien au contraire. « Des tremblement de terre, des pages qui brûlent, une folle qui disparaît, des chiens qui ne font pas de différence et des hommes qui massacrent tout ce qui bouge. Est ce que tout ceci va finir à un moment.»  «Tien bon petite fille, le vent finira bien par se calmer et nous trouveront un moyen de rentrée chez nous. » Le cerf avait alors pose son museau sur ma nuque pour se montrée rassurant. Est ce qu'il croyait vraiment que ca allait finir à un moment, j'en savais rien.

Peut importe ou ce que j'allais, je voyais des cadavres, ces hommes masquée faisaient un véritable massacre. Est ce qu'ils profitais seulement de la situation ou est ce qu'ils était vraiment liée a tout ca ? Vu les circonstance je crois que c'était la deuxiéme option. «Qu'est ce qu'il peut avoir sur ce continent pour qu'il le protège autant ? »  «Tout les continents on leur mystère et leur secret. Leur trésors aussi, plein de raison qui font que l'on peut vouloir le garder secret. » «Ils sont pas obliger d'agir de la sorte si c'est ca. »  «Tu respecte les règles, enfin la plus part du temps et les souhaits des autres, donc si on te demandaient de pas t'y rentre, tu n'y irais pas. Mais beaucoup son avide de connaissance ou de richesse et n'aurais que faire de leur souhait. » «Hum… bougeons d'ici, ca fait un moment que l'on est cachée derrière ces caisses.» Je me levais alors rapidement et commençais de nouveau à courir. C'était devenu un quotidien, ne jamais rester cacher trop longtemps au même endroit, même si ca pourrais semblé une bonne idée. C'était beaucoup trop risquer finalement et on avaient plus de chance de se faire repérée.

Pendant que l'on fuyais, je remarquais des personnes en train de fuir aussi, visiblement elles voulaient prendre la mers les fous. Que la mère soit désespérée je le comprenais, mais pourquoi est ce qu'elle entraînait ses enfant avec elle ? Je voulais allez lui dire, je voulais la convaincre, mais Ciryon m'avait attraper sur le col et m'avait ordonner de monter sur son dos. Quand j'entendis le cris de l'enfant, je compris ce qui avait motiver sa réaction. J’enfonçais alors ma tête dans son encolure et commençaient à pleurer. J'en pouvais plus, ils y avaient trop d'innocent qui mourrait.

Mais alors que nous venions de nous arrêter quelque part, j'entendis une personne nous dire qu'ils cherchaient des personnes qui voudraient aider. «Je veux y allée. »  «Tu est sur petite fille ? » «oui.» il commença alors à se diriger vers l'endroit que l'on nous avaient indiquer. Qu'elle était mes chances de vraiment arriver à faire quelque chose, je ne le savais pas. Je savais que je n’étais pas vraiment puissante, pas du tout même. Alors espérer pouvoir faire quelque chose était une utopie. Mais j'avais envie d'essayer, envie de faire mon possible pour que des famille ne prennent plus le risque démesurée de courir à la mort en voulant fuir. J'en pouvais plus d'entendre les pleurs, les cris. Voir la peur dans les yeux des autres.
Mais au fond qui voulais que nous faisions quelque chose ? Est ce qu'elle avait apprit quelque chose à leur sujet ? Ou est ce qu'elle croyait que ceux qui viendrait serait assez fort pour lutter ? Maintenant je me trompais peut être, elle ne voulait peut être pas que nous luttions, mais qu’ensemble nous trouvions des solutions pour nous sortir de là, pour sauvée le plus de monde possible. Je m’accrochais alors à cette idée, me disant qu'elle était moins risquée que la premier, même si une voix au fond de moi me disais que je me trompais, je ne voulais pas l'écoutée.
Quand j'arrivais, je descendis alors du dos de Ciryon et attendis d'en savoir un peu plus, tout en regardant qui était présent et surtout en surveillant qu'ils n'arrivent pas. J'avais peur qu'un tel rassemblement les attirent et là ca en était fini de tout le monde.

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Mar 14 Juil 2015, 02:22



GROUPE II
Gaia – Milady – Samael – Adam – Mickey – Eowin – Anshu [Maelstrom] – Arion [Nausicaa]

« Merci à tous de votre présence qui m’honore. Mon nom est Mæthilda dovae Deslyce, Prêtresse de la Cité Engloutie. » La Sirène savait que sa famille était de grand renom. Elle ne s’en préoccupait pas réellement, dévouée à la foi et à ses croyances. Elle ne connaissait que très peu l’arrière-petite-fille de son arrière-arrière-petite-fille. Elle ne l’aimait pas vraiment, quoique fidèle et attachée à ce qu’elle représentait. « Vous ne pouvez ignorer les maux et les tourments qui frappent nos terres. La Secte des Masques d’Or sème terreur et mort, cause des dommages et des ravages dont les peuples se passeraient aisément. Les caprices de la terre et du climat nous affligent assez. Ces gens … » Elle fit une petite pause, secouant la tête d’une mine pincée, écœurée. « Ces gens sont simplement mauvais. » reprit-elle. « Etrangers déguisés et camouflés, ils prennent plaisir à faire couler le sang, mû par des volontés qu’ils sont les seuls à comprendre. J’ai voulu leur parler, saisir leur essence et leur but, les dissuader. Ces fanatiques ne prêtent pas oreille aux discours. Ils tuent. C’est tout ce qu’ils savent faire. » Doucement, elle joignit les mains dans le tintement de ses bracelets dorés. Elle se mit à faire quelques pas dans le salon délabré du vieux Baron Welfiss. « Des personnes biens meurent parce qu’ils l’ont décidé. Des familles sont décimées, sans aucune distinction ni pitié. Seule, je ne peux agir. Nul ne le peut. Les Masques d’Or se déplacent en groupe et ils sont redoutables. Suivons leur exemple ! Unissons nos forces pour anéantir l’ennemi. Nos convictions, nos préférences et notre race ne riment à rien si nous périssions tous. Faisons en sorte de survivre. Nos querelles reprendront plus tard. » Mæthilda sourit. Elle était un joli petit brin de femme, dont le regard sage contrastait avec l’extravagance de la tenue. « Je tiens à lever le voile sur le mystère de ses adorateurs d’un culte maudit. Rares sont ceux qui ont réussi à venir à bout de l’un d’entre eux. Ils semblent si peu proches de nous … Les spéculations sur leur visage, leur race, vont à profusion. Personne ne sait ce qui se cache sous le masque. Je veux savoir, découvrir la vérité. J’aimerai que vous m’y aider. Le pacifisme est ma règle, cependant …» Elle esquissa un élégant geste du bras, désignant un tas de métal étincelant. « Je crois qu’aujourd’hui est une exception. Vous pouvez vous servir et … »

Une sentinelle arriva en trombe et essoufflée dans la petite pièce plongée dans la pénombre. « Ils sont là. » Mæthilda soupira, les sourcils tordus en une expression inquiète. « Sortons par … » - « Ils sont partout, Prêtresse. Ils nous encerclent. » - « Combien sont-ils ? » - « Suffisamment. Je prône une percée pour filer à l’extérieur. On ne doit pas se laisser enfermer ici. » Mæthilda acquiesça. Elle n’était pas un grand stratège, capable d’élaborer en un instant des plans militaires. Elle s’en remettait à plus compétent sans hésitation ni honte. « L’Architecte nous a parlé. » susurra une voix basse et âpre. « L’Architecte nous guide, nous a mené jusqu’à vous. Vous devez mourir. Oui, vous allez mourir. » Il était sur le balcon qui surplombait le vieux piano. Ses mains gantées se crispaient sur la rambarde. Doucement, il pencha la tête d’un côté puis de l’autre. Il rit, l’épais masque d’or dissimulant tout de lui. « Mes frères, mes sœurs … Réalisons les desseins de l’Architecte. » Il leva les bras, la tête courbée en arrière. Ses semblables démolirent des portes et des murs. Faux et lames à la main, ils étaient prêts à continuer le carnage. Calmes, assurés, ils n’avaient pas peur. Ils ne craignaient ni la mort ni la douleur. Ils vivaient pour servir cette figure étrange dont ils clamaient la grandeur sans que l’on sache pourquoi. « Sortez ! » s’écria Mæthilda, furieuse. Comment avaient-ils été mis au courant ? La réunion se transformait en traquenard. Les rebelles étaient tous là, à leur merci, piégés. Ils devaient sortir, s’enfuir. Un Masque d’Or s’approcha de la Prêtresse. Celle-ci s’empara de la première chose qu’elle avait à portée de main – une chaise en l’occurrence – pour la fracasser sur la tête de son agresseur. Il recula à peine, visiblement peu touché par la riposte. Il brandit son poignard. «  Grande Prêtresse ! » Quelqu’un se jeta sur le Masque d’Or pour l’arrêter. « Fuyez. » - « Est-ce que ça ira ? » Ils s’engageaient dans une lutte au corps à corps, désarmés. « J’ai dit : fuyez. »


 
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Mar 14 Juil 2015, 21:56

Cette ordure, m’avais filé un sacré coup dans les côtes, sans doute qu’il me faudrait quelques jours pour récupère. Mais j’aimais bien l’idée que ses créatures étaient puissantes. Au faite, je me demandais même à quel point elle pouvait être puissante. Je sentais mon envie de tester leur niveau au point de prendre des risques… Je savais qu’elle était aussi puissante que moi. Peut-être même plus. Mais si certains y voyait un problème, moi j’y voulais un moyen pour me perfectionner moi-même. Je ne savais pas s’il était plus fort que Gaia, mais si j’osais le supposer, je pouvais me dire que si j’arrivais à tenir tête à un de ses personnages masqué, je pouvais tenir tête à Gaia peut-être même la vaincre… Même si je n’avais pas l’intention de changer mon plan pour une simple victoire ici. Car, pour vaincre Gaia, je me disais qu’il me fallait surtout et avant tout une armée capable de distraire celle de Gaia… C’était d’ailleurs pour cela que j’avais été voir Yulenka pour qu’elle puisse servir les dessins une fois le moment venu… Même si cela m’embêtait d’être dépendant d’elle et obligé de respecter à la lettre notre part du marché.

Enfin bref, je me dirigeais ensuite vers le lieu où tout le monde semblait se rejoindre pour écouter le discours d’une femme… Etrangement, tout ce qu’elle disait m’amusait m’excitait. Je trouvais ses hommes masqué de plus en plus intéressants. Pour être précis, il ressemblait de plus en plus à ce que je voulais crée… Enfin, il y avait deux trois détails que j’aurais bien changés, leur look par exemple… Certes je changeais d’apparence pour le moment assez régulièrement, mais franchement porter un masque c’était d’un ridicule à mon gout… Mais cela n’avait pas d’importance pour le moment. Alors que la jeune femme continuait son discourt que je finissais par écouté que d’une oreille sourde un garde apparu en trombe panique vraisemblablement et il expliquait que nos ennemis étaient à nos portes ou tout du moins pas très loin… Pas très loin était sans doute le mot le plus adéquates, vu qu’un de ses hommes se trouvait sur le balcon et se mettait à nous parler d’un architecte et de notre mort… Je souriais alors que je l’écoutais déblatérer sa propagande et sa perdition sur notre mort totalement faussé. Car, je n’avais pas l’intention de périr ici, j’avais un destin glorieux qui m’attendait et ma mort ne faisait pas partie de mon destin.

Par contre la fuite pour ma survie elle en faisait partie. A peine ce type avait fini son petit discours que ses compagnons arrivèrent en masse pour faire un massacré. Je n’avais pas l’intention de mourir stupidement, je décidais donc qu’il était tant pour moi de fuir. Mais vu que la sortie principale était bloquée, il fallait trouver un autre moyen… Mais entre-temps un de ses hommes m’attaquaient. Il ne me laissait pas le temps de sortir mon épée. Je me retrouvais donc obligé de l’affronter à main nu… J’avais par ailleurs un sentiment de déjà vu car, cet homme me frappait aussi un moment aux côtes. Mais la grande nouveauté était que cette fois j’avais vu le coup venir et je bloquais l’attaque et le pied de l’adversaire. J’effectuais ensuite un balayage pour faire tomber mon adversaire, je frappais ensuite mon ennemi de tout mon poids et de toute la force que me procuraient mes pouvoirs de démon. Je visais le ventre pour lui faire cracher tripe et boyaux… Je pensais alors en avoir fini, je lui offrais alors une petite phrase pour frimer un peu en disant :


Désolé, mais maintenant, il est temps de dormir.

… Sauf que ce type se relevait quelques secondes après… certes il avait dégusté, mais il c’était relever ce que j’avais du mal à croire. J’avais frappé de toutes mes forces. Je n’étais même pas sûr que Gaia ait réussi à se relever aussi facilement d’un coup de cette puissance. Je comprenais donc que je n’aurais vraiment aucune chance d’en finir avec lui surtout dans la situation actuelle. Ne laissait pas le temps à mon adversaire de revenir à la charge, je le poussais du pied pour l’envoyer voler à plusieurs mètre de moi… La sortie était trop compliquer pour le moment et je n’avais pas le temps de réfléchir à une sortie de secoure. Je décidais donc d’en crée une moi-même. Je courais alors à vive allure vers un mur ou il n’y avait pas trop d’ennemi et tel la charge d’un taureau, amplifié par ma super force, je défonçais un mur pour crée une nouvelle sortie… C’était peut-être un peu brutal et extrême pour les gens d’ici, mais au moins cela offrait une nouvelle sortie que je pouvais prendre.


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Dim 19 Juil 2015, 23:47


 "En même temps tu t'attendais à quoi? Tu à fais te forte tête et maintenant tu es coincée. Ecoute, dés que l'on trouve une solution on vient de chercher. Mais il va falloir te montrée patiente. En espérant que tu te souviennes de la définition de ce mot" Mon frère coupa alors la conversation, me laissant seul à mes penser. Je me trouvais sur le continent du matin calme ou j'avais entendu que d'étrange individu était venu jusqu'ici et faisais un massacre parmi la population. J'avoue que l'idée d'allez m'entrainer sur eux était la raison de ma venue. Mais j'avais rapidement déchanté. Ils étaient puissant, trop même pour moi, même si ca me faisais mal au cul de l'admettre.

Quand j'étais arrivé sur ce continent tout était encore calme, enfin niveau météorologique. Mais malheureusement ca n'avait pas durée et rapidement l'idée de prendre un navire pour rentrée avait été abandonné, la mer était vraiment trop dangereuse, car pour peu que nous réussissions à prendre le large et gagner des eaux plus calme, c'était les créatures qui nous attendrait. Quand à l'idée de volée, j'avais encore une blessure sur l'aile du à mon derniers combat, même si je l'avais refermé rapidement, c'était encore légèrement douloureux et je ne me croyais pas capable de volée non seulement par ce temps, mais en plus sur de longue distance.
N'empêche, je me demandais quand même de qui il s'agissait, à leur comportement il semblait aussi démoniaque de nous. Pourtant à la longue que le temps passait, on avait entendu des rumeurs, vu des choses qui faisait penser qu'ils venaient non seulement du nouveau continent, mais en plus qu'ils faisaient tout pour le protéger. "Tu crois qu'il y a encore beaucoup de continent qui vont resurgir de l'océan?" "Je ne sais pas, possible. Pourquoi? " "Car je commence à en avoir marre, avec le continent de glace c'était la même chose, des être sur puissant surgissent et détruise tout." "Et savoir qu'ils sont plus fort que toi ne te plait pas n'est ce pas? À moins que ce soit à cause qu'ils ne te laissent rien à détruire?" " Ferme là." Ca amusais toujours autant Kiata de me voir m'énerver de la sorte, mais je n'étais pas d'humeur à entendre des moqueries.

Actuellement j'étais à l'abri dans une maison qui avait été abandonné par ses propriétaires. Ils avaient embarqué le plus de chose possible, mais il restait assez pour que je mange et dorme confortablement. Même si je devais toujours garder un œil ouvert. Seulement, je savais que bientôt je devrais bouger, chose qui fut confirmé quand j'entendis des cris dehors. Je restais alors le plus silencieuse possible avant de sortir du bâtiment et me remettre en route. 'N'empêche, vu comment ils protègent leur continent, je me demande ce qu'il y à dedans." Dommage que nous n'avions pas pu continuer notre route. Est ce que d'autre avait réussi à y mettre les pieds? J'espérais que non au fond, mais finalement ce ne serais pas si étonnant.
Je cherchais alors une autre demeure pour m'y cacher jusqu'à je sois de nouveau forcer de bouger, mais je constatais que c'était de plus en plus compliquer. Il fallait des maisons solides, encore avec le minimum pour vivre et offrant une bonne cachette. Seulement beaucoup était en partie en ruine à cause des tremblements, ou les mystérieux masque d'or n'était pas bien loin, ce qui n'en faisais absolument pas un endroit sur.

Je du ma cacher avec d'autre personne dans une ruelle pendant que des masques passait dans une autre, j'entendis alors une conversation qui attira mon attention. " Il parait qu'un groupe de personne se donne rendez vous, ils veulent faire quelque chose tous ensemble pour nous sortirent de là. "Tu crois qu'ils vont réussir à faire quelque chose?" "J'en sais rien, on peu l'espérée non?" L'espérance, c'était tout ce qui restait à certain. Mais ce n'était pas mes affaires. Par compte cette histoire de groupe qui comptait agir, je voulais voir ca. Qui était assez fou pour réellement tenter quelque chose? Mais si je voulais m'y rendre, c'était aussi par ce que je savais que seul je n'arriverais pas à grand chose, alors qu'à plusieurs, ils pouvaient me servirent de diversion ou encore de bouclier. Je commençais alors à me diriger vers l'endroit de la réunion. De tout manier c'était mieux que de rester ici et me tourner les pouces.

Une fois arriver, je regardais un peu autour de moi, il y avait plus de courageux, ou inconscient, que je ne l'aurais cru. Malheureusement, aucun ne me semblait vraiment puissant. J'entendais déjà parler de travail de groupe, d'entraide et de truc du genre, beurk.
J'attendis qu'une femme prenne alors la parole, elle se présenta et je fus étonner d'apprendre qu'elle avait un lourd patrimoine génétique, en même temps si la famille était assez vaste, c'était logique, mais là n'était pas le sujet. J'écoutais ce qu'elle disait, souriant quand elle parlait de la secte. Est ce qu'elle croyait vraiment qu'il y avait que des personnes bonnes dans ces lieux? Non, elle ne pouvait pas être aussi naïve quand même? Ou peut être qu'elle s'en fichait, pour elle c'était eu la cible, les autres maléfique on verrait après. C'était limite vexant en faite.
Mais alors qu'elle était en train de nous expliquer que pour une fois elle allait prendre les armes, quelqu'un débarqua en courant dans la pièce pour nous annoncer qu'ils allaient arriver. Mais finalement c'était logique ce qui arrivait. Le bruit courait dans la ville, ils l'avaient certainement entendu à un moment donner. Sauf que l'information était quand même assez erroné, vu qu'ils étaient déjà là. Sur un balcon en hauteur, il nous regardait tranquillement en prenant la parole, nous annonçant notre mort prochain. Au moins cette fois ci ils avaient parlé, ca nous changeant tien. Cependant je captais quelque chose dans ses mots. L'architecte? Qui était cette illuminer au juste? Et pourquoi agissait il ainsi, est ce qu'ils nous feraient le plaisir de nous le dire? Malheureusement non.
Rapidement l'ordre de sortir fut donné. Moi je voulais bien mais si on était encerclée ca n'allais pas être simple. Comme ca avais été proposé, on n'avait pas le choix, il fallait réussir à faire une percée et rapidement. Je courus alors dans la direction qui m'intéressais et demandais à Kiata de se tenir prête. Je comptais essayer de les tenir à distance grâce à du feu. À l'heure actuelle c'était la seul idée qui m'était venu à l'esprit, j'espérais qu'elle suffirait. Je passais entre deux personnes qui était en train de lutter et pris le contrôle du feu de Kiata pour essayer d'empêcher les autres de continuer leur route. Que ce soit ceux devant nous, que ceux sur le cotée. Certaine personne en profitèrent pour se faufiler et je les suivis. Seulement une fois que j'avais encore avancé, je sentis quelqu'un m'attraper le bras et me tirer à lui, je sortis alors mes ailes pour bloquer le mouvement avec l'air s'y engouffrant et mon corps s'arrêta à quelque millimètre de son arme. Je voulus dégager ma main, mais il la tenait fort le bougre. Je lui donnais une coupe de pieds avec toute ma force possible et l'envoyais un peu plus loin. Alors qu'un homme normal aurait volé. Ils n'étaient vraiment pas normaux. En chemin, même si ca ne me plaisais pas beaucoup, j'aidais quelque personne à se défaire de leur assaillant. Mais en me montrant le moins possible toujours.
Mais est ce que tout ce que l'on faisait allait suffire, on ne pouvait pas dire qu'il n'était pas nombreux et contrairement à nous ou nos force et nos état était variable, eux était tous puissant et visiblement en pleine forme. Pourtant il devait bien avoir une solution pour mettre un terme à leur agissement. Tuer l'architecte sans doute, quoi que ca pouvais attirée des représailles et de toute manier je ne sais pas ou ce qu'il peut être alors bon la question est assez vite réglée. Pour le moment le principale est de sortir et de vite s'enfuir avant de contre attaquer, le reste on verra après sans doute.

1497 mots.

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Lun 20 Juil 2015, 01:07

La Vie et la Mort, notions en équilibre précaire éternel, lutte primaire qui ne peut s'achever, dont j'étais désormais la Protectrice, choisi par les Aetheri. La Grande Prêtresse nous parlait avec sagesse des méfaits de ces Masques D'Or, qu'elle représentaient comme des abominations que nous devions à tout prix démasquer et arrêter. Et je comprenais aisément son point de vue, que beaucoup ici partageaient. La Mort est effrayante et rare son ceux la souhaitant pour eux-même et leurs proches. Mais je ne pouvais adhérer à sa cause, car il me fallait avant tout défendre la mienne. Les Ombres sont un peuple d'une neutralité à toute épreuve, et j'en étais le symbole. Je ne pouvais sauver des vies, en arracher d'autres... tant que cela n'était pas nécessaire. A mes yeux, il ne pouvait y avoir de différence entre les bonnes et les mauvaises personnes et tout ce qui m'importait était la différence entre le nombre de vivants et le nombre de morts, qui se devait en toutes circonstances rester nul ou au moins insuffisante pour provoquer un dérèglement du Sablier des Âmes irréversible. Et alors que les âmes à récolter ne cessaient de croitre, il me fallait préserver les vivants qui restaient, peut-importe leur camp ou leur race. Ici, la majeure partie des gens voyaient un combat entre le Bien et le Mal... tandis que je voyais une lutte farouche entre le maintien et le bouleversement de l'Équilibre. Alors oui, je pouvais agir, mais je ne devais pas faire de distinction entre ces membres de cette obscure organisation et les réfugiés qui m'entouraient. Il me fallait sauver un maximum de personne, car je n'étais pas le Juge de leur Valeur en tant que vivant.

Malheureusement, mes forces étaient toujours amoindries, sans que je ne parvienne à déceler l'origine. Et alors que l'annonce que ces Masques d'Or nous entouraient venait de tomber, il me fallait prendre une décision. Qui devais-je sauver ? Mes yeux passèrent lentement sur toutes les têtes que j'avais devant moi. Il y avait un nombre conséquent de femme possédant deux âmes. La leur et celle d'un petit enfant. Je fermais les yeux, entendant les ennemies à nos portes, et me concentrais afin de rassembler le peu de puissance magique que je possédais encore. Ils approchaient, tout n'était plus qu'une question de temps avant que le sang ne commence à couler. Et aux moment où ceux-ci nous rejoignirent, j'avais prit ma décision. Les femmes portant la Vie étaient les premières que je devais préserver. J'étendis alors ma propre ombre afin de rejoindre la leur. Je ne devais pas les perdre, en aucun cas. Il me fallait faire vite, les rassembler, les rejoindre... Je peinais à avancer, à esquiver les attaques. Elles étaient terrorisés, ces quatre femmes qu'il me fallait sauver. J'en attrapais une par la main, puis une deuxième. Encore deux. Un Masque me barra la route mais il fut atteint par des flammes dont je ne pris pas le temps de chercher l'origine. J'attrapais par la manche la troisième femme, quand ma dernière mère venait de s'enfuir par une brèche crée par un homme dont je ne connaissais rien. Je courais, moi aussi, et emportant avec moi mes protégées, je rejoignis la dernière, lui faisant signe de me suivre.

Arrivée dans une petite ruelle, je stoppais notre course pour les laisser reprendre leur souffle. Aucune des petites âmes n'avait vacillé. Mon devoir était accomplit. « Mesdames, vous avez toutes la vie en vous. Il vous faut vous cacher, protéger vos futurs enfants... Je vous défendrais jusqu'à ce que nous ayons trouvé un endroit sûre où vous loger. » Elles étaient effrayés, et s'étaient machinalement posés une main sur leurs ventres plus ou moins arrondis, en se jetant des regards inquiets. Je ne pouvais leur assurer qu'elles survivraient, car si j'échouais dans la mission que je m'étais imposée, si je ne parvenais pas à les garder en vie, je ne pourrais pas les empêcher de mourir. L'Équilibre avant tout... Je ne cessais de me rappeler ces mots, que je gravais à l'encre indélébile dans mon esprit. C'est alors qu'un rire d'enfant s'éleva dans les air, provenant de l'espace qui se situait dans mon dos. Je me retournais instinctivement, en alerte. Ce rire n'avait rien de naturel. « Alors ? Tu t'amuse bien ma petite Mili ? » C'était une petite fille, âgée d'à peine une dizaine d'année. Elle avait une chevelure de feu et portait une petite robe noire, déchirée par endroits. Mais bien plus que par le surnom qu'elle venait d'employé en s'adressant à moi, ce fut ces yeux qui me mirent sur la voix. Ils étaient tous deux verts, comme ceux de notre Famille, les Eternam...

« Qui es-tu ? Comment me connais-tu ? » Elle rit de nouveau, alors que j'entendis tomber au sol quatre corps. Je me retournais. Elle étaient... toutes... « Qu'est-ce que tu leur as fait ?! » Son rire n'était pas humain... « Hihi ! Oh ! Je ne les ai pas tué si c'est ce que tu veux savoir. » Malgré moi, je venais de me provoquer une certaine colère, que je tentais de chasser. L'Illusion d'Edel m'est parfois difficile à contrôler... « Qu'est-ce que tu me veux ? Et tu ne m'as pas répondu ! » Son regard d'abord malicieux se durcit et une étrange étincelle se mit à briller au fond de ces prunelles. « Ce que je veux ? Cela ne te regarde pas... En revanche, j'ai quelque chose qui t'appartiens, je crois ! » Elle fit apparaître dans la paume de sa main une petite sphère noire, enveloppée d'un halo lumineux... et commença à la faire glisser entre ces doigts. « Tu ne la reconnais pas ? » Non... Je ne la reconnaissais pas... Elle parut déçus de mon absence de réponse... « Très bien ! Dans ce cas... On vas jouer à un jeu, toi et moi ! » Toute cette histoire ne présageait rien de bon...

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Lun 20 Juil 2015, 10:18


Les mots de la sirène ne l'atteignaient pas. Sa beauté et sa prestance ne l'affectaient pas. Ses explications ne l'intéressaient pas. La gravité de la situation ne l'inquiéta pas. Les masques d'or ne le terrifiaient pas. Toute cette situation laissait le zombie de marbre, qui de temps à autre, claquait des dents, mâchonnant dans le vide, en signe d'incompréhension. La seule chose qui importé Ariön, à cet instant et comme toujours, c'était de pouvoir ce délectée de la chair fraîche qui grouillait dans cette cachette. Hélas, ce rêve, qui était pourtant à porter de main, n'était pas encore saisissable. Entre sa porter qui se limiter à ses poignets brisés, ce pseudo-maître qui tenait bien trop fort sa chaîne - l'empêchant de manger son entourage et lui-même - et les individus, qui, peu rassurer d'être au pré d'un être difforme, préféraient s'éloigner en changeant de place, ou en s'écartant, tout simplement. La vie était bien rude pour le pauvre zombie. Le sort s'acharnait contre lui. En somme, il ne semblait avoir aucun espoir, pour lui et sa faim infinie. De ce fait, Ariön poussait des grognements de mécontentement, tout en continuant de s'agiter contre sa chaîne, ce fardeau insondable qui maintenant ses bras et ses pieds liés. Toute cette nourriture le rendait dément, et le principe de ne pas en profiter le rendait davantage fou. Plus le temps s'écouler, plus il devenait instable. La rage montant en lui en même rythme que son appétit. Son maître temporaire avait bien du mal à le calmer, cherchant tant bien que mal de l'obliger à rester en place, tout en faisant taire ces injures zombifiques. Pendant ce temps, alors qu'une onde d'espoir ravivaient les cœurs des être présent dans la salle, grâce au discours de la mystérieuse sirène, ceux d'Ariön se meurent. Et quand l'un des hommes aux masques d'or prit à son tour la parole, le cœur de s'assembler sombraient dans la crainte et la peine, tandis que le zombie, lui, jubilé d'impatience, face à cette nouvelle arrivée de nourriture, qui foncer tout droit sur lui. Et contre toute attente, la suite des événements allés joué en sa faveur.

Tous prirent les armes pour se défendre. Tous cherchaient à fuir pour survivre. Les plus forts se battaient vaillamment, animés par un désir de défi, pendant que les plus faibles cherchaient simplement à décamper pour continuer d'exister. Le Zombie-Boy ne savait pas réellement se défendre et le simple principe de fuir était à exclure. Dans la mêlée qui fessait paniquer plus d'un, il réussit à se défaire de l'emprise de son possesseur, qui avait malencontreusement lâcher la chaîne, lors d'un duel à mort non-programmé. Libres de sa course, ses dents rencontrèrent la première chaire qu'il pouvait attraper. Ce fut celle d'un homme, au fameux masque d'or, qui tendait les bras pour assouvir un coup de grâce à un être étendu sur le sol. D'une certaine manière, le mort-vivant sauva un être vivant, mais pas pour des raisons honorables. Les dents enfonçaient dans le bras de sa cible, il n'eut pas le temps de faire couler son poisson dans la plaie, que l'homme le repoussa. Reculant contre le coût de son bourreau, non par douleur, mais par projection, il fut terriblement déçu de n'avoir qu'un petit morceau de peau, coinçait sous ses dents. Toujours rien de consistant à manger, pour l'apaiser.  Sans aucun doute, Ariön se serait à nouveau jetais sur une victime, la même ou une nouvelle, innocente ou non. Mais avant même qu'il ne lance un second assaut, quelque chose le traîna en arrière, le faisant ainsi tomber à la renverse. Une fois encore, il fut traîné par sa chaîne comme un vulgaire animale. Et encore une fois, la force et la vitesse de course de son tireur, étant supérieur à la sienne, obligea le zombie à être traînée sur le sol, comme un sac de farine. Il n'eut pas le temps de voir le visage de son nouveau propriétaire - de toute manière, n'ayant aucune mémoire, se détaille lui serait tout bonnement inutile -. Tout ce qu'il avait conscience, c'était d'être passé par une ouverture, qui n'avait pas sa place dans le mur. Le reste, resta flou. Il ne voyait que la couleur du ciel, aux diverses teintes qu'il ne pourrait qualifier. Il entendit quelque mot prononcée - voir criée - sans pour autant pouvoir discerner leur sens ou leur provenance. Ariön se contenta de pousser des rugissements qui n'avaient rien d'humain, nie d'animale, pour clamer son insatisfaction.




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Mer 22 Juil 2015, 02:44



GROUPE II
Gaia – Milady – Samael – Adam – Eowin – Anshu [Maelstrom] – Arion [Nausicaa]

La vieille bâtisse du Baron Welfiss se consumaient lentement, ses chairs de bois enflammées par les dons incendiaires de la Prêtresse de la Cité Engloutie. Impassible, elle contemplait le spectacle, cette désolation dont elle était l’instigatrice malgré elle. Ils s’étaient enfuis à travers les murs délabrés, jusqu’à traverser les jardins et les trous des grands grillages qui bordaient la propriété. Seulement, les Masques d’Or étaient encore à leurs trousses, et la Sirène se trouva face à un choix impossible. Elle avait préféré faire du Manoir la dernière demeure des quelques Masques d’Or au risque de brûler avec eux quelques innocents, plutôt que de les laisser continuer leur macabre ouvrage. « Ils savaient. » murmura-t-elle, sans décrocher son regard des flammes qui valsaient et crépitaient. « Ils ne pouvaient pas savoir. » continua-t-elle, tout en serrant les poings. « Ils ne prêtent pas attention aux rumeurs et aux ragots. J’en suis certaine. Ils agissent différemment. » - « Dovae … » - « Ne m’interrompez pas. » le coupa-t-elle, agacée. « Vous ne comprenez pas. Je les ai longuement observé et ils ne se comportent pas de la sorte, ne s’intéressent pas aux racontars. Ils suivent des instructions précises, ne prennent aucune initiative. » Elle secoua la tête, les lèvres pincées. « Nous avons été trahis. » - « Se pourraient-ils qu’ils nous aient infiltrés ? » - « Je ne pense pas. Ils sont fiers de ce qu’ils sont, se complaisent à semer la terreur de façon ouverte, à clamer la splendeur de l’Architecte. Je les imagine assez peu se mêler parmi nous. » - « Pourquoi pas, au final ? Qui sait qui se cache derrière le masque. » - « Nous n’allons pas tarder à le découvrir. » Son interlocuteur écarquilla les yeux, observant un instant le reste des troupes. Beaucoup de volontaires étaient morts ; d’autres s’étaient enfuis. Il ne restait pas grand monde. « Mæthilda … » - « Je sais. Nous restons en nombre suffisant. Mon objectif n’est pas de décimer le moindre des Masques d’Or. Nous ne pouvons attaquer de manière si aveugle. Nous devons capturer l’un d’entre eux. Vivant. » - « C’est insensé … Survivre à leur rencontre est déjà exceptionnel lorsqu’ils décident de notre fin ! » - « En tuer un relève du miracle. » Renchérit un autre. « Prêtresse, c’est impossible. » - « Non, seulement improbable. » Elle sourit, écartant quelques mèches blondes de son visage. « La rue d’à côté. » Elle allait donner ses ordres.

« Un traitre se dissimule dans nos rangs. Les Masques d’Or ont été informés de nos intentions et ont pu décimer une majorité de nos volontaires. Ce contretemps … fâcheux … nous affaiblit. Cependant, il nous apprend aussi que notre ennemi n’est pas omniscient. Ils ne sont pas invincibles, ils ne sont pas des Dieux, seulement des fanatiques assoiffés de sang et bercés des songes fantasmagoriques d’un autre : nous pouvons les tuer. Ce n’est pourtant pas ce que je vous demande. Nous devons faire preuve de ruse, de stratégie et d’intelligence. Piégeons l’un d’eux. J’ai besoin d’avoir un Masque d’Or, bien vivant. Je saurai lui soutirer les informations nécessaires. » Doucement, elle joignit les mains. « Vous connaissez vos propres forces et vos faiblesses. Analysez-vous, cherchez vos atouts et dévoilez-moi votre potentiel. Chacun d’entre vous a un rôle à jouer, en cette sombre soirée. Ensemble, nous vaincrons. A terme, nous les éliminerons. » Elle sourit. Elle avait confiance. « Soyez prudents et discrets. Nous ne devons pas être repérés avant de frapper. Néanmoins … » La Prêtresse n’oubliait pas la trahison. « Quelqu’un joue un double-jeu. » La jolie jeune femme pencha doucement la tête sur le côté. « Amène-moi cette personne. J’aurai plusieurs choses à lui dire. A l’instar du Masque d’Or, je la veux vivante. » Elle marqua une courte pause dans son discours avant d’ajouter, avec une pointe d’humour dans la formulation mais un infini sérieux sur le fond : « Contrairement au Masque d’Or, je ne suis pas contre l’avoir abimé ou mutilé. Vivant et en plusieurs morceaux, cela me convient aussi bien. » Les Sirènes étaient des créatures du mal. Ceux qui ne s’en souvenaient pas le regrettaient. Mæthilda était une femme raffinée, cultivée et réfléchie. Elle n’en était pas moins mauvaise et malveillante.

Mots : +720

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Dim 26 Juil 2015, 17:06

La petite fille riait aux éclats, tandis qu'une forme étrange de peur m'assaillait l'esprit. Je n'avais aucune idée de ce que pouvait être la mystérieuse source d'énergie qu'elle s'amusait à faire rouler entre ses doigts, et encore moins en quoi et comment  j'aurais du ou pu le savoir... Pourtant, mon instinct me hurlait en continue de me méfier, de récupérer cette orbe lumineuse, de ne pas la laisser entre les mains de cette inconnue qui n'était apparemment pas étrangère à ma famille. Mais je restais immobile, incapable de prendre une quelconque décision sur ce qu'il me fallait faire. J'étais comme... paralysée... par son regard, sa voix, sa façon de se mouvoir en face de moi... Elle était à la fois fascinante et terrifiante... et pourtant son apparence était si jeune ! « Qui es-tu ? » Son visage se tordit dans une expression foncièrement mauvaise qui me fit reculer de quelques pas. « Qui je suis ? C'est la seule question qui émerge de ton esprit ?! Tu me déçois beaucoup, petite fille. Mais puisque tu ne semble pas vouloir t'intéresser à quoi que ce soit d'autres, je vais te le dire ! » Elle fit quelque pas de danse, légère, comme portée par le vent, semblant être d'un autre monde. La scène avait quelque chose d'irréel à mes yeux, que je ne pouvais détacher d'elle. Puis la fillette s'arrêta devant moi. Elle me tournais le dos, et le mouvement de ses cheveux me dévoila alors un étrange symbole gravé sur la peau de son omoplate droite. Ce dernier m'intrigua, de par sa complexité mais aussi par cette effet de déjà vu qu'il produisit en moi. Bien qu'encore, je n'ai aucune idée de l'endroit où j'aurais pu le voir auparavant. Soudain, elle se retourna, une lueur maléfique dans le regard, me souriant et dévoilant de petites dents pointues comme celles d'un requin. Sa peau presque translucide laissant transparaître des veines d'une couleur rouge sombre, pratiquement noire. Elle était d'une beauté morbide... « Je suis... Un cauchemars. » Sa voix m'avait comme traversé de toute part et avait investit chaque parcelle de mon esprit. Puis de nouveau, son rire inhumain envahit l'air autour de nous.

Mais soudain, tout sembla se figer dans l'espace. Et elle semblait soudain... ennuyée. « Hum... Déjà ? » Son regard se pointa vers l'immensité du ciel, puis sans même me regarder, elle me parla dans une langue que je comprenais sans trop savoir comment. « Je dois partir. Mais nous nous reverrons. Bientôt. » Puis elle sortit de sa poche une clef que je ne parvins à bien distinguer du fait de la distance qui nous séparait. Elle ouvrit alors une porte et... disparu. Sans laisser aucune trace derrière elle. Une variante de la magie de téléportation ? Je restais encore quelques minutes abasourdie, incapable de reprendre le contrôle de mes pensées et de mon corps. Tant de questions sans réponses affluaient dans mon esprit ! Au final, cette rencontre ne m'aura rien apprit, sinon que cette fillette me connaissait, qu'elle avait quelque chose d'important qui m'appartenait... et que j'étais amené à la revoir... C'est alors que des mouvements derrière moi détournèrent mon attention des évènements précédents. les jeunes mères dont je m'étais juré de défendre l'avenir venaient toutes de ses relever. ma mission ici n'était pas terminée, et je n'avais malheureusement pas le temps de me pencher sur mes propres... problèmes. Il me fallait les mettre à l'abri... et peut-être rejoindre ensuite le reste des survivants. Peut-être qu'il y avait encore des femmes porteuse d'espoir à sauver... « Mesdames, je vais vous cacher dans la cave de cette maison, et en cacher l'entrée par une illusion qui j'espère, sera suffisante pour vous protéger. Cela vous va-t-il ? » Elles se regardèrent entre elles, puis acquiescèrent tout à tour. Une bonne chose de réglé...

Une fois ma protection mise en place, je chargeais un Shimi de les surveiller et de m'avertir si par malheur ces dernière couraient un nouveau danger, puis je m'attelais à la tâche qui consistait à retrouver les survivants. Ils s'étaient tous rassemblés, et discutaient activement - de ce que je comprenais de la discussion - d'un piège à tendre à un Masque d'Or. Devais-je y participer ? Ne risquais-je pas de rompre avec la politique de neutralité de mon peuple en leur offrant mes idées ? Les mots ont parfois un pouvoir bien puissant, et déclenchent souvent d'importants évènements... Mais puisque j'étais de leur avis qu'il était important pour nous d'en découvrir un peu plus sur ces hommes et puisque ma curiosité était une fois plus forte que ma raison, je décidais de m'exprimer, quitte à me punir de ma faute une fois celle-ci accomplit. « J'ai peut-être une idée... Les bâtiments sont fragiles et il serait possible d'en faire effondrer un... Pourquoi ne pas les attirer en faisant courir le bruit d'une autre réunion, puis d'utiliser la destruction du bâtiment pour les piéger ? » Je pouvais également proposer mon aide en tant qu’Illusionniste afin de créer des leurs et d'éviter de mettre des vies inutilement en danger... Pourtant, je me gardais bien de m'exprimer à ce sujet, qui touchait d'un peu trop près au droit de vie et de mort de ces gens. Et puis... Peut-être n'étais-je pas la seule à posséder de tels pouvoirs ?


951 mots

Résumé:
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Dim 26 Juil 2015, 20:50

J’avais sans doute été dans les premiers à sortir de se guet-apens. Grace à la sortie de secours que j’avais créé moi-même, je pouvais regarder d’ailleurs derrière moi pour voir que je n’étais pas suivit que par des masque d’or, mais aussi par d’autre gens qui profitait de la sortie que j’avais offerte pour sauver leur peau. Je finissais tout de même par m’arrêter une fois que je me sentais hors d’atteinte de ses masques d’or pour le moment. Je savais que ce n’était que pour un moment quelques instants qui n’allaient pas durée, il fallait donc trouver un plan pour les arrêter certes, mais ce n’était pas ce qui me préoccupait le plus. Au contraire, j’aimais leur style. Pas de discussion superflue, ils ne palabraient pas pendant des heures avant d’agir. Cet Architecte, c’était le type d’homme qui ne pouvait que me plaire. Apres tout, il avait créé en l’espace de quelques heures un chaos incommensurables et offert à ses hommes une force plus qu’impressionnante. Pour moi qui me considérais comme un être plutôt puissant, j’avais du mal à imaginer que d’autre être puisse me tenir tête aussi aisément. Toujours était-il que j’avais bien envie d’en apprendre un peu plus de ses gens et de leur architecte.

Alors quand je pouvais voir discuter des gens au sujet de nos ennemis et de la manière de capturer ses gens, je trouvais que c’était le moment d’être gentil pour une fois et de coopérer avec ses autres races. Seul, dans la situation actuelle, je savais qu’en capturer un était proche de l’impossible. Mais en groupe et avec un plan bien rodé, il n’était pas impossible d’y parvenir. C’était tout de moins ce que je pensais. Maintenant, la théorie du traitre elle ne m’intéressait guère. Je me disais simplement que certain d’être nous avait très bien pu amener les ennemis vers nous par mégarde. Certaines races était tellement stupide et maladroite que cela n’aurait rien eu de surprenant. Enfin bref, l’heure était venu de mettre en place un plan pendant que celui qui aurait envie de dévouerait pour trouver le traitre. Je m’avançais alors vers eux pour me mettre un peu plus en avant… Même si j’aurais voulu rester discrète pour éviter d’être identifié par quelqu’un. Une fois devant tout le monde je finissais par donné aussi mon avis sur le plan que mettait en place les autres membres :

Je suis d’accord pour le coup du bâtiment. Par contre, pour la réunion on risque surtout de ramener tous ses types… Même si je ne suis pas contre une extermination total, le risque est qu'il n’entre qu’en petit groupe ou par vague. Il faut faire en sorte qu’il entre tous ou juste deux ou trois maximums pour éviter de devoir prendre la fuite à nouveau. Du coup, je propose un appât, une personne capable de résister à ses types et de sortir du bâtiment rapidement, en somme un type rapide et résistant…

Il était clair même sans cette apparence que j’avais que je n’étais pas du genre agile mais bien costaud. De toute façon, je n’avais pas trop envie de risquer ma peau en jouant les appâts. Surtout que celui qui jouait les appâts était surtout une personne qu’on sacrifiait pour la cause dans ce genre de cas. Toujours était-il que je n’allais pas pour autant ne rien faire pour mettre en place le plan qu’on mettait en place. Je voulais aussi capturer ses types et vu les coups que j’avais donné contre eux. Je savais qu’il y avait de force chance qu’il survive à la chute d’un bâtiment. Ils seraient sans doute blessés… Tout du moins je l’espérais, mais vivant j’en étais convaincu. Enfin bref, pour ajouter ma pierre à l’édifice j’ajoutais :

Une fois que le bâtiment sera décidé, je veux bien jouer les destructeurs, je détruirais tous les piliers de soutien à l’exécution d’un de cette façon quand nos cibles seront dans le bâtiment, il suffira d’une petite poussé pour que tout s’écroule… Cela-dit, une fois qu’il ne restait plus qu’un soutien, il se pourrait que celui-ci face au poids qu’il doit supporter s’écroule assez rapidement. Il faudra donc que tout se joue à la minute près. Je dis cela surtout pour celui qui jouera l’appât.

Allais-je joué mon rôle ? Oui, je n’avais aucun intérêt de joué les traîtres pour l’heure. Evidemment, j’étais prêt à jouer les appâts si personne ne se présentait, la mort ne me faisais pas peur. Mais bon attirer du monde et courir avec rapidité et grâce, ce n’était pas trop mon truc.


759 mots

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Event Juillet 2015 | Groupe II | Les Masques d'Or

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