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 Pillons la plage (Quête / Itak Akai)

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Lun 14 Sep 2015, 00:01

Pillons la plage

La plage de sable fin était un spectacle en lui-même. Pieds nus, elle avait accroché ses bottes après son sac. Appréciant la finesse du sable contre sa plante de pieds, le vent marin contre son visage, fouettant presque sauvagement contre son corps. L’eau était limpide et donnait une soudaine envie d’aller se baigner, mais l’Orine n’était pas de cette humeur. Un livre en main et son pinceau de l’autre et écrivain paisiblement. Qu’est qui l’avait menez ici ? Elle ne s’en souvenait plus ou moins, des rumeurs qu’elle suivait docilement. Une nouvelle fois des rumeurs avait piqué sa curiosité, avait alimenté la flamme de sa passion et qui faisait bouillir son imagination. Le soleil haut dans le ciel bleu semblait paradisiaque, comme cette place. Mais il y avait une tâche au tableau, des épaves de bateau. Elle avait entendu dire que c’était fréquent par ici, que des voyageurs ou même des pilleurs d’épaves. Elle-même pourrait très bien passer pour ceci, la curiosité beaucoup plus grande, la curiosité était un bien vilain défaut chez elle, il pouvait devenir malsain.

Elle s’était donc retrouvée par ici par la curiosité, voulant voir de ses propres yeux les majestueuses épaves, ses cadavres sans vies et pourtant remplit de précieux, objets ou même s’argent. Et surement bien d’autre chose qu’elle ignorait. Mais il n’y avait pas que ceci, elle n’avait jamais vu autant de sable, et la flore et faune était bien différentes, elle s’était dite que de venir visiter l’endroit pour observer la flore aquatique, les algues, le corail et bien d’autres petites plantes colorées qu’elle ne connaissait même pas. Mais elle ne pouvait pas non plus passer outre les poissons, les petits crabes et autres petites créatures aquatiques. Elle espérait pouvoir voir des méduses, elle avait entendu dire qu’elles venaient en bande et qu’elles pouvaient être de couleurs colorées et différentes.

Elle finit par retirer son manteau long, le jetant sur son sac, profitant davantage du vent qui passait au travers la délicate robe blanche. S’approchant de l’eau, elle glissa les pieds dans les eaux tièdes, d’un bleu cristallin, translucide. Elle du remontée sa robe, nouant un nœud sur sa hanche pour raccourcir la robe jusqu’à ses genoux et surtout l’empêcher de patauger dans l’océan. De l’endroit où elle se trouvait, des bancs de poissons voyageaient joyeusement entre les coraux aux couleurs inimaginables. Le vent se leva une nouvelle fois, soufflant la courte chevelure blanche. Elle soupire d’aise, qu’il était relaxant d’être ici, tout était calme et inspirant. Mais il y avait un avantage, la plage était si grande, qu’elle doutait de rencontrer d’autre monde aussi rapidement.

Mais elle ne devait pas rester ici éternellement, elle avait des bateaux à aller, voir et visiter. Le matériel à l’intérieur ne l’intéressait pas en soit, mais rien ne disait pas qu’elle ne trouverait pas quelque chose d’intéressant. Penchant la tête, un sourire s’étira sur son visage et elle se détourna de l’eau enchanteresse pour reprendre son chemin le long de la route de sable. Mais elle ne fut pas bien longue avant de trouver une épave, non plutôt deux. L’une des épaves était écrasée contre un monticule de roche, la moitié fracassée contre la roche, mais ce qui surprit la jeune femme du l’autre bateau tout en haut du monticule, en suspension. Il avait surement échoué la durant un naufrage et l’eau avait redescendu depuis le temps. C’était une petite baie, ou l’eau était encore plus claire que le restant.

L’atmosphère était surnaturelle et l’Orine ne put se retenir et alla patauger dans l’eau pour traverser un peu. L’eau lui monta jusqu’à la taille, elle était plutôt petite, mais ceci ne semblait point la déranger et elle continua sa route pour aller rejoindre l’autre côté. Une fois faite, elle en fait le tour et découvre son tout nouveau paradis. Elle dépose son sac au sol, sur une dalle sec et par à l’aventure. Le bateau sur la terre ferme est grand et l’un des trous donne directement sur la cale où elle trouva deux ou trois caisses fermées. Elle n’a point la force pour les ouvrit, elle décide donc de faire le tour de la cale. Elle y trouve énormément de débris, de bois, des crustacés, des coquilles et des coquillages. L’odeur en bas est épaisse et humide, ce qui était bien normal, mais également salin. Sur beaucoup d’endroits, il y avait au moins un pied d’eau, et à d’autre un bois humide et glissant, le signe de la mer capricieuse. Il était flagrant que l’endroit était atteint par la marée. Ce qui l’enthousiasma bien fut l’échelle qu’elle put monter sur le bond du bateau et venir installer pour avoir accès au deuxième bateau. Mais ce qu’elle cherchait n’était point dans le premier bateau, alors aussi bien monté au deuxième pour y continuer ses recherches.

Qui sait qu’elle trouvaille, elle pourrait faire ?



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Mer 16 Sep 2015, 20:25

Courir le plus loin possible comme un dératé fut sa principale occupation pendant de nombreuses heures, puis jours. Il n'avait aucune idée de la direction à prendre, et c'était d'ailleurs le dernier de ses soucis. Tout ce qu'il voulait, c'était s'éloigner le plus possible de Dhitys. En dix jours, il avait rapidement abandonné sa tunique et ses chaussures, puisque de toute façon les deux s'étaient retrouvés déchirés et inutiles. Cheveux sales et hirsutes, pantalon relevé jusqu'au genoux, les pieds terreux, des égratignures partout sur le corps et Coupine accroché à sa ceinture, il devait empester la sueur et avait légèrement l'air d'un sauvage tout droit sorti du fin fond de la forêt… M'enfin, sincèrement il avait rien à faire.

« Uuuwaa…. » Étouffant un bâillement, il examina de tout son long la plage de sable sur laquelle il venait de débarquer, avant de simplement s'allonger en plein milieu, bras et jambes écartées. Une fois ici, il réfléchit à la question existentielle qui lui trottait dans l'esprit depuis un bon moment maintenant, et qui était de savoir qu'est ce qu'il allait bien pouvoir bouffer. C'était tout joli ces grandes étendues avec l'océan à perte de vue, mais il n'y avait pas grand-chose à attraper par ici, à part du poisson. Et lui, il avait envie de viande. De la viande bien saignante. Un lourd grognement en provenance de son ventre lui indiqua qu'il ferait mieux de trouver une solution plus rapidement. Se relevant d'un bond, il se mit à chercher son chat. S'il devait repartir, il valait mieux que l'autre animal soit avec lui. « Carnaaaage ? Eh ! Reviens ici mon p'tit ! » hurla-t-il avec une discrétion douteuse. « Où qu'tu te caches… Eh oh ! OH ! » Le museau en sang, Carnage venait de réapparaître fièrement… avec un lapin tout frais entre ses canines. « Ooooh… ça c'est un bon matou ça… Gniouu... » Totalement ravi, Itak lui fit un gros câlin et ils se partagèrent ensuite le repas.

Le ventre repu, il put enfin repartir de bon pied. Il but une gorgée dans son unique gourde qu'il gardait aussi accroché à sa taille, et recommença à examiner les environs. « Là-bas ! » fit-il par annoncer d'un ton solennel en pointant les deux épaves de bateau qui reposaient au loin. « Partons à l'aventure ! A la chasse aux trésors ! » Et sur ce, il se mit à courir dans la direction voulue, Carnage sur ses talons. Ces bateaux devaient contenir des trouvailles intéressantes, et en plus on devait avoir une belle vue depuis l'épave qui était perchée sur le rocher.

Sa course s'étant terminée par un long pataugement dans l'eau salée, il finit par atteindre le premier bateau et se hissa sur le pont, le corps à moitié trempé. Qu'est-ce-qu'il détestait l'eau tiens ! Il grimaça et s'écroula sur les planches. Bien évidement, il avait directement choisi d'escalader la paroi en bois à l'aide de Coupine. C'était rapide et efficace, pas besoin de chercher une autre entrée. Carnage n'avait pas voulu mettre une patte dans l'eau alors il était resté perché sur les épaules de son maître, choisissant de lui déchirer allègrement la peau avec ses griffes… Grognant un peu, Itak se releva et explora le bateau. Il trouva quelques caisses qu'il ouvrit avec Coupine, mais rien d'intéressant dedans, à part des vieux papiers et des bouquins. Des bouquins… C'était un truc d'intello pour Jiang-Li ça, et sûrement pas pour lui ! Il renifla de dédain et tourna les talons. Penser à son frère le rendait un peu triste, car si c'était la seule personne qui lui manquait de tout le village, elle lui manquait énormément, même si cela ne faisait que dix jours qu'il ne l'avait plus vu. La mine tristounette, il remonta sur le pont et étouffa un soupir à fendre l'âme, avant de froncer les sourcils. Il ne devait pas se montrer faible. De toute façon c'était trop tard pour regretter, et pis il avait une vide de héro qui l'attendait ! Retrouvant toute sa conviction et motivation, il fonça vers la paroi rocheuse qui permettait d'avoir accès au deuxième bateau perché en hauteur. Cette fois-ci, l'ascension fut un peu plus compliquée, mais têtu comme une mule, il s'y accrocha et finit par y arriver, ne remarquant même pas l'échelle à côté qui lui aurait pourtant évité de devoir faire le singe comme un débile pour grimper en haut.

Grimpant sur le deuxième bateau, il prit le temps de reprendre son souffle avant de regarder autour de lui. « Tiens… t'es qui toi ? » murmura-t-il avec un grand sourire carnassier, qui se voulait toutefois sympathique. Effectivement, il n'était plus seul. Il se trouvait nez à nez avec une jeune femme à la chevelure blanche qui venait apparemment elle-aussi d'arriver ici.

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Sam 19 Sep 2015, 02:07

Pillons la plage

Le deuxième bateau, niché sur sa roche fascina davantage la jeune femme. Remplit de petites merveilles de porcelaine, de terre cuite et d’autre matière donc elle ne connaissait point. Peut-être même de l’ivoire ? Elle n’en était pas bien sûre, connaissant bien plus les plantes et les fleurs que tout autre chose. Non, elle mentait, ce qu’elle connaissait bien plus était la musique, tout ce qui y touchait, mais ceci n’était pas aussi utile que les plantes. Du moins, c’était toujours une opinion, mais jusqu’à maintenant, elle ne vivait pas de la musique, elle n’avait pas toujours accès à un piano, son art de prédilection.

Lentement, elle tire une tasse de porcelaine, l’une des rares qui n’est pas brisée, le restant n’était que poussière et débris dans la caisse de bois et de protection naturelle. Retournant la tasse aux peintures de fleurs de cerisier, elle observe le dessous du pied… Plus de cent ans, elle siffla doucement, laissant entendre un son cristallin épaté. Puis la redépose dans la caisse, passant déjà à autre chose. L’autre caisse, son contenue déjà bien éventrée sur le sol, dévoilant des débris de terre cuite, surement un ensemble de cuisines complet.

Continuant son exploration, elle en oublia presque les caisses qu’elle croyait toujours intacte, et même les bruits d’escalade qui se procurait derrière elle. Chantonnant presque, elle en oubliait le danger qui pouvait rôder, elle était beaucoup trop naïve et inconsciente, son sens du danger complètement à zéro. C’était penché dans une autre caisse qu’elle entendit une autre voix, masculine, elle lui trouvait un son presque ronronnant et heureux. Levant ses yeux délavés, elle croisa celui d’un jeune homme. Se redressant, c’est avec un large sourire qu’elle lui répond, ne réalisant pas le sourire carnassier n’y voyant que politesse.

-Bonjour, je ne m’attendais pas à avoir de la visite. Déclare-t-elle doucement.

Posant les mains sur le rebord de la grosse boite, elle l’observe, désireuse et curieuse de connaitre le jeune homme un peu plus. L’arme l’impressionnant, mais il ne semblait point agressif, du moins elle le pensait. Faisant le tour de la caisse, elle se reproche de lui, tendant lentement une main pour une salutation.

-Je m’appelle Aube et vous ?

Une délicieuse odeur se dégageait de la jeune femme, laissant l’odeur du jardin de la forteresse enchanter s’éloigne de la jeune femme, venant d’un collier de perles qui reposait autour de son cou sur la robe blanche. Une certaine innocence se dégageait de sa personne et une nonchalance frappante. Elle semblait même heureuse de voir une autre personne ici-même. Le lieu lui avait semblé vide, même si la solitude ne lui avait jamais fait peur ou même l’affecter. Depuis beaucoup trop longtemps, elle vivait de solitude, sa mère morte pendant qu’elle était jeune. Même si elle avait reçu une éducation complète, très vite, elle s’était retrouvée seule à vivre dans son petit monde. Elle n’avait jamais eu peur, y trouvant paix et inspiration.

Mais elle ne dirait jamais non à un peu de compagnies, surtout que la dernière datait facilement à des mois et c’était un ange et un démon. Il serait bien difficile d’oublier l’aventure qui s’était passée sur la plage de Nériona. L’expédition avait été un massacre et il n’avait été que trois survivant… Mais cette histoire était bien loin derrière la jeune femme et elle avait passé par-dessus, mais elle ne pourrait oublier ceci, elle en gardait les cicatrices, les marques de se fauve sauvage au niveau de ses épaules et de son avant-bras droit. Les cicatrices étaient bien fines sur sa peau blanche. Les épaules étaient camouflées, mais l’avant-bras était bien visible, celle qui avait été tendue au jeune homme. Mais malgré la peur qu’elle avait ressentie, elle en était bien plus restée fascinée par les yeux jaunes que par n’importe quoi d’autre. Il lui arrivait souvent de rêver à ses yeux jaunes qui la fixaient encore et toujours.

Mais elle ne pouvait s’en détacher, hanté par l’image de ses yeux félins. Depuis ce temps, elle cherchait dans le regard de tous ceux qu’elle croisait la même sensation qu’elle avait sentie chez ce félin. Le prédateur pur et simple, dangereux et meurtrier, mais également fort et sauvage, voilà ce qu’elle désirait, quelqu’un de libre qui ne se laisserait écraser pour rien au monde… Il lui fallait un homme qui pourrait être une force de la nature. Depuis ce jour, elle avait plus ou moins découvert ce qu’elle désirait comme futur maître, celui qui pourrait même devenir son amant et peut-être même partager l’amour qui pourrait naitre de leur lien bien avant de se lier à lui.

Mais pour le moment, elle vivait le moment présent et étudiait l’homme qui se trouvait devant elle.



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Ven 25 Sep 2015, 21:52

« Ah. Bonjour... » Itak dévisagea la jeune femme de la tête aux pieds sans aucune gêne. Lui non plus ne s'attendait pas à rencontrer d'autres personnes ici. A vrai dire il aurait bien voulu être seul sur le bateau, histoire de pouvoir récupérer tout ce qu'il s'y trouvait rien que pour lui.  Mais elle avait l'air si innocente et fragile qu'il ne put se résoudre ni à l'ignorer, ni à l'effrayer pour la faire partir. A la place, il se retrouva à continuer de lui sourire bêtement et à lui tendre sa main à son tour. « Moi c'est Itak ! » Sur ces mots, il lui serra la main tout en essayant vaguement de ne pas lui broyer les os au passage. Ce fut à ce moment-là qu'il remarqua l'étrange parfum enivrant qui émanait d'elle, et aussi, les  cicatrices sur son bras. Étrange… si le premier élément s'accordait totalement avec la jeune femme, le deuxième contrastait totalement avec la personne. Quel ingrat aurait pu oser abîmer la peau de cette belle jeune dame ?! Il fallait vraiment être un gueux pour profiter de la faiblesse d'autrui ! Il fronça les sourcils et relâcha sa main. Carnage quand à lui, s'approcha lentement de l'inconnue pour en faire le tour, avant de repartir vers son maître, finalement totalement désintéressé par la situation. Le chat préférait embêter les personnes facilement irritables, méchantes ou impatientes. Et il ne trouvait rien de tout cela chez Aube.

Le bélua s'approcha alors des caisses à côté pour regarder à l'intérieur. Sauf que c'était pas des poteries qui allaient l'aider à mieux vivre. Il aurait préféré y trouver des pièces d'or, ou des choses de valeurs… Déçu, il s'éloigna un peu pour se diriger vers une porte qui menait à l'intérieur, dans les cales. « Hm… T'es aussi ici pour fouiller le bateau ? » demanda-t-il à tout hasard. Peut-être qu'elle avait juste voulu voir à quoi ça ressemblait après tout, ou qu'elle avait envie de faire une bonne sieste dans un endroit pénard et un peu atypique ?  Chacun pouvait avoir ses propres motivations non ? « Moi je cherche à manger, des sous, et… euh, tout ce qui m'faut pour pouvoir partir loin quoi... » Sauf qu'il y avait peu de chance pour qu'il trouve de la nourriture encore en état d'être mangée dans une épave de bateau… Mais ça, il avait oublié d'y réfléchir.

« Moi, je pense qu'il y a des trucs intéressants dans les cales, ou dans la cabine du capitaine ! » Les capitaines, il les imaginait dans des habits brodés en or, avec des armes coûteuses, un perroquet sur l'épaule, des coffres aux trésors sous le lit et une allure de héro conquérant. Donc si on suivait son raisonnement, la fameuse cabine restait l'endroit le plus intéressant. Sur ces paroles, Itak traversa le pont à grand pas, pour venir se planter devant ce qui ressemblait le plus à une cabine. Avec Coupine, il brisa la porte de la construction en bois, ce qui libéra un nuage de poussière mélangé à des copeaux de bois pourri, suivi d'une violente odeur de renfermé qui lui agressa fortement les narines. « Beurk! » Il éternua sur le coup et s'écarta un peu de l'entrée.

Sentant alors qu'il y avait quelque chose de travers, il se retourna vers Aube et le reste du bateau. Effectivement, pendant qu'il s'était occupé à « ouvrir » la porte de la cabine, d'autres visiteurs étaient arrivés. Deux hommes fouillaient eux aussi dans les caisses où Itak et Aube se trouvaient quelques minutes avant. Le bélua fronça les sourcils. Ces deux-là n'avaient pas l'air gentils du tout. « Eh l'pouilleux et sa catain là ! Foutez le camp d'ici ! C'est notre te- » L'homme s'interrompit car il y eut un sifflement dans l'air, suivit d'un claquement, et Coupine vint se planter dans le bois à côté de sa tête. « C'est qui le pouilleux ? » Itak afficha un sourire carnivore. Bon par contre c'était un peu débile ce qu'il venait de faire, car maintenant Coupine était profondément plantée dans le bois, du côté ennemi, et puis en plus il l'avait lancé grossièrement vers la cible, par réflexe, sans vraiment viser. C'était vraiment par pure chance qu'elle ai atterrit là-bas. Il grogna un peu et haussa les épaules. Tant pis, ça pouvait être amusant aussi de casser des os à poings nus.

Évidement, sa réponse ne plut pas vraiment aux deux compères, qui se lancèrent alors dans une série d'insultes plus ou moins raffinées, et s'apprêtèrent à l'attaquer. Ce fut le moment que choisit Carnage pour sauter du renfoncement dans lequel il se terrait, et atterrir gracieusement -ou pas- sur le visage du premier fouineur, qu'il prit soin de lacérer avec toutes ses griffes avec un plaisir évident. Et tout cela accompagné d'un miaulement d'outre-tombe.

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Sam 26 Sep 2015, 16:26

Pillons la plage


Devant l’étude non cachée de l’homme, elle en fait de même, ne ressentant aucunement de l’agressivité venant de l’homme. Pendant un instant, les deux êtres s’observent, s’étudient, chercher à trouver une faille qui ne vient pas et qui les rassure qu’une manière ou d’une autre. Quand il prend sa main, elle reste agréablement surprise par la chaleur de sa paume et encore plus par la fermeté retenue, souriant un peu plus devant les efforts de l’homme. Elle est encouragée devant son expression un peu bébête, mais lui trouve une touche adorable. Mais pourtant, la hache qu’il tient lui confirme qu’il savait surement se battre et qu’elle ne chercherait aucunement à lui chercher problème. Ceci n’était pas son genre, mais ferait tout de même attention à ne pas être indélicate envers cet être qui pourrait facilement lui broyer la main. Pendant un instant, elle remarque qu’il fixe les marques de son avant-bras, d’ordinaire les cicatrices étaient cachées, mais la température avait été si belle qu’elle ne c’était pas fait de souci, surtout qu’elle pensait se retrouver seule durant son exploration. Le chat la tira de sa rêverie, l’observant le temps qu’il faisait le tour d’elle avant de s’éloigner à nouveau, allant à la recherche de quelque chose de bien plus intéressant.

-Très beau chat, mais il semble assez indépendant, vous croyez qu’il me laissera le cajoler un peu ? Ou je risquerais d’y perdre des doigts ?

Cette remarque la fit rire doucement, lui rappelant le compagnon d’une amie qui était aussi malcommode qu’un démon et qui menaçait de manger les doigts de tous ceux qui s’en approchaient de trop prêt. Puis elle le laissa faire le tour du pont, s’approchant à son tour des caisses qui n’avaient aucune valeur monétaire et sans attendre l’homme passa de caisse en caisse, suivit de prêt par Aube qui était d’une curiosité presque obsessive. La question la fait quelque peu réfléchir et ces quelques secondes qu’elle lui répond finalement :

-Oui et non, j’ai vu ces deux bateaux et un autre coucher sur le flanc un peu plus bas, Déclare-t-elle en pointant une direction. Il est dans une faille, si vous désiré, nous irons voir un peu plus tard. Mais j’étais intriguée par ceux-ci.

Elle laisse à nouveau le silence, observant un peu les agissements d’Itak. Déambulant de gauche à droite en fouillant les caisses, il recherche visiblement quelque chose, mais en même temps, n’étaient-ils pas tous les deux pour ceci ? Les paroles de l’homme lui firent comprend bien rapidement son état et son envie de trouver quelque chose qui pourrait lui servir. Elle hocha la tête puis déclare doucement :

-Si vous avez faim dans l’immédiat, il me reste de la nourriture de voyage dans mon sac, nous pourrions le partager. Mais je crois que si vous voulez trouver de la nourriture avec de la possibilité fraiche, il faudra attendre l’autre bateau, il m’a semblé bien plus récent que ceux-ci. Les algues et la mousse ne c’était pas encore attaqué à sa coque et il y avait encore de la peinture colorée après le bois.

Elle lui sourit doucement, presque naïve et bienveillante. C’était bien parce que le genre humain pouvait l’intriguer et piquer sa curiosité, mais en même temps, elle avait toujours eu un tempérament nonchalant et bienveillant envers autrui. C’était pour elle un exercice qui lui permettrait de pouvoir prendre sur elle-même et pouvoir être une bonne femme qui aiderait son maître. Il n’était pas rare qu’elle traitait chaque homme qu’elle voyait un tant soit peu comme celui-ci, se préparant mentalement à la tâche qui lui avait été confiée. Relevant les yeux sur lui, elle s’exprime :

-Je n’ai pas encore visité la cabine du capitaine sur ce bateau, mais vu la grosseur, il n’y aura pas grand-chose, avez-vous jeté un coup d’œil à la cale de l’autre bateau ? Il y avait de boite qu’il était fermé, je suis sure qu’avec votre hache, vous auriez pu les ouvrit.

Elle le suivit jusqu’à la porte, s’arrêtant à une distance respectable pour ne pas manger un coup de hache le temps qu’il s’acharnait dessus la porte close. Quand il réussit enfin à la fendre, une odeur de renfermé fermenté les attaqua, laissant l’air de l’extérieur pénétrer les lieux qui n’avaient pas été visités depuis bien longtemps. Elle se recule, cachant son visage de porcelaine dans son avant-bras, reculant contre le mur pour laisser de la place à Itak qui faisait la même chose. Elle rencontra la lame qui vient presque lui caresser le visage, mais elle n’eut point le temps de trop y penser que la voix d’un homme vulgaire les interpellait avec des surnoms des plus imaginatifs. Sur le moment, elle n’avait pas compris le revirement de l’homme, mais maintenant oui. Ce retournant à son tour, elle observe les deux hommes qui se tiennent sans pudeur entre eux et le pont, il allait reprendre quand elle sentir une hache passer proche de sa tête, repoussant sa chevelure blanche dans ses yeux et un toc assez sonore se fit entendre, suivit d’un lourd silence. Replaçant sa chevelure pour pouvoir voir, elle entend son compagnon de pillage s’exprime à son tour, lui tirant un long frisson.

Et sans plus attendre un combat commence.

Quand Itak s’élance, elle fit de même, passant dans son dos tendit qu’elle entendait le chat s’amuser à faire ses griffes sur le visage du premier insulteur. Elle lui laissa le premier homme qui semblait s’amuser avec le chat, puis se précipita vers la hache qui s’était plantée dans le bois. Quand elle arriva rapidement, elle ne pensa pas à la tirer normalement, savant pertinemment qu’elle ne pourrait la retirer aussi facilement. Au lieu de ceci, elle sauta sur le manche de tout son poids et se laissa retomber ce qui eut un mouvement de balancement et tira la hache du bois. Posant les pieds au sol, elle continua le mouvement en la ‘’déposant’’ sur son épaule et en tenant le manche à deux mains, mais malheureusement, la hache était beaucoup plus lourde qu’elle ne l’aurait imaginée. La lourde lame continua sa descente en passant par-dessus de son épaule, mais chance ou malchance, le deuxième homme avait eu en tête de se farcir la délicate catin, de son surnom si poétique et c’était place derrière elle en ne s’attendant pas qu’elle réussit à tirer le gigantisme arme et la lame vient se planter complètement dans son pied, sectionnant la chair et envoyant une giclée de sang chaud sur les jambes et les pieds de la belle. Elle avait eu dans l’idée de lui ramener l’arme, mais ceci pourrait faire l’affaire et retenir le malotru le temps qu’Itak viennent lui réglé son compte.



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Dim 27 Sep 2015, 19:02

Très fier de l'action de son chat, et surtout, très enjoué par les cris que poussait l'homme à cause du félin, Itak ne réfléchit plus trop à ce qu'il pourrait se passer, et se lança en avant. Alors que Carnage sautait sur le pont et en profitait pour s'enfuir après un dernier miaulement moqueur, Itak fonça sur son ennemi. Il lui fit cadeau d'un grand coup de poing dans le menton, s'en reçut un autre dans les cotes en retour, et les deux tombèrent brutalement au sol, corps entremêlés, roulant pour tenter tour à tour d'achever l'adversaire. Quand Itak donna enfin le coup final qui fit un délicieux bruit d'os cassé, il s'assit à califourchon sur sa victime, et explosa de rire, haletant, encore perdu dans l'ivresse du combat. Bordel. Qu'est-ce-que ça faisait du bien de pouvoir se battre un peu !  Balançant la tête en arrière dans son hilarité, il aperçut Aube faire joujou avec Coupine et se releva lourdement pour se rapprocher, ignorant le liquide chaud et gênant qui descendait le long de son visage et qui était en réalité un filet de sang venant de son front. Décidément, il ne s'imaginait pas que la jeune femme puisse être aussi douée et en fut joyeusement surprit. Il s'empara du manche de la hache, sourit gaiement, attrapa le deuxième homme par le col, et l'acheva d'un coup, qui a défaut d'être précis ou délicat, était assez sauvage pour le tuer.

Bien. Ces deux là n'avaient pas été très solides... Des amateurs faut croire. Déçu que cela est été aussi rapide, Itak fit la moue en se frottant les cheveux. "Bien fait pour eux." Il sourit innocemment, et se baissa pour fouiller le cadavre à ses pieds, sifflotant avec joie. Après quelques minutes de détroussage complet, il rassembla son butin sur le plancher et s'accroupit devant. Une dizaine de pièces d'or, des restes de fromages et de pain, un poignard et une épée en bon état, ainsi qu'une carte des environs. "Tu veux quelque chose ? Sers-toi si tu veux !" dit-il alors en se relevant les yeux vers Aube. Il n'avait pas pensé une seule seconde que le massacre qui venait d'avoir lieu puisse avoir perturbé l'innocence de la jeune femme, et il était d'ailleurs trop enjoué lui-même pour que cela puisse lui effleurer l'esprit. Après tout, il détestait s’embarrasser avec ce genre de réflexions un peu trop compliquées pour lui. Il n'était pas très délicat en relations humaines, et il fallait le prendre comme il était, point final.

"Carnage est le meilleur chat du monde ! Mais il n'hésitera pas à te manger un doigt quand même, s'il en a envie... Ahaha !"  s'exclama-t-il alors en se rappelant de la conversation qu'ils étaient en train d'avoir avant l'arrivée des deux malotrus. "La caisse en bas ? C'était des bouquins. J'aime pas lire... " conclut-il enfin, en soupirant et en s'asseyant par terre. Il réussi à rester immobile un instant, avant de se relever d'un bond, sentant le besoin vital de bouger et de faire quelque chose. Ce combat avait eut le don de le rendre encore plus surexcité qu'il ne l'était déjà. "Alors, cette cabine ?" Il s'avança à grand pas à l'intérieur, attendit un peu que ses yeux s'habituent à l'obscurité, et détailla la pièce du regard. Un vieux lit, une table, des armoires et... un coffre en bois. Cependant, comme sur le reste du bateau, il n'y avait là que des objets cassés ou en morceaux, rien de valeur.

Fronçant les sourcils, Itak ressortit et regarda le ciel bleu. "Dommage... On pourrait aller voir sur le bateau dont tu parlais alors ?" Il sourit à pleine dent et se pencha par dessus le pont pour regarder le rivage en bas, avec la première épave. Vu le monde qui avait l'air de se pointer et les têtes de voleurs qu'ils avaient, peut-être que ce sera plus facile de trouver leur butin sur les corps plutôt que dans les épaves en fait. "EH ! Ya plus rien ici bande de merdeux ! Z'arrivez trop tard ! " hurla alors le blond à l'intention des fouineurs qui essayait de monter sur la première épave puis sur la deuxième. Il n'était guerre conscient que c'était peut-être peu prudent de s'attirer les foudres d'autant de personnes à la fois...

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Mar 29 Sep 2015, 03:58

Pillons la plage


-Dvārā Gāi Chanto Cyu Tenta*

Puis quand il s’accroupit sur le cadavre, elle en profita pour s’approcher et se faufiler dans son dos, déchirant une bonne bande de sa robe, la déchirant ça remord. Une fois son bandage improvisé en main, elle penche le corps sur celui de l’homme et vient le passer rapidement autour de sa tête, pensant rapidement la bande en déclarant :

-Laisser-moi juste le temps de penser ceci, sinon vous serez aveuglé par votre propre sang ! Beau travail, c’était un très joli combat. Termine-t-elle en serrant la bande sur la plaie.

Puis elle refait le même manège, venant prendre son menton dans une grande délicatesse, glissant l’une de ses mains sous cette dernière pour attirer son attention un moment et s’excusa une seconde fois en lui montrant le tissu qu’elle tenait, le bas de sa robe déjà souillé, mais c’était un pan non tâché. S’il offrait une quelconque résistance, elle ne cherchait pas à continuer s’il se tenait tranquille, elle se dépêchait de lui retirer le sang du visage avant de le relâcher en lui offrant un doux sourire. Puis elle se pencha à son tour, venant observer son tout nouveau butin qui semblait bien plus l’enthousiasmé que ce qu’ils avaient trouvé sur le forum. Elle étire finalement le bras et prend la carte des environs, l’ouvrant doucement pour observer son intérieur.

-Je vous laisse le reste, mais je garderais un regard sur celle-ci, je pourrais peut-être nous trouver quelque chose d’intéressant. Terminer-t-elle délicatement.

Ce n’était pas ce à quoi elle s’était attendue, mais la carte semblait représentée des endroits sur la plage qui pourrait être des cadavres de bateau qui n’attendrait plus que la visite de voyageurs, ou de pilleurs. Relevant la tête vers l’homme, elle qui s’était assise devant elle. Alors le chat lui mangerait des doigts et les casses en-contre-bas étaient des livres, intéressant, il faudrait qu’elle aille y jeter un coup d’œil avant de quitter l’endroit, mais elle avait l’étrange impression que le tout ne serait pas aussi facile. Ce relevant avec un temps de retard à celui d'Itak, elle le suit jusqu’à la cabine du capitaine, mais elle eut la même réaction que l’homme, de la déception.

-Oui, pas de problème, je vous guiderais, il n’y a plus rien d’intéressant ici alors quittons…

Elle le suit à l’extérieur et s’approche du rebord au moment où elle l’entend crier des obscénités aux nouveaux arrivants qui semblaient peu enthousiasme à leur présence. Huit, neuf, dix et onze personnes et il venait tout juste de les insulter avec la plus grande des joies et elle en éclata d’un grand rire. Elle n’était aucunement normale dans son petit crâne, on la traitait d’innocente et de naïve, mais elle venait tout juste de trouver quelqu’un d’insouciant ! Posant la main sur l’épaule du jeune homme pour attirer son attention.

-Nous ferions mieux de quitter et de les ignorer, je ne suis pas une guerrière et vous ne pourrez pas tous les tuer, et pensé également à Carnage, il ne pourra pas tous les attaquer et vous voulez vraiment perdre du temps à les insulter au lieu de courir les navires ?

Elle lui sourit en pressant doucement son épaule et jetant un autre regard par-dessus le bateau observant les hommes qui commençaient à escalader la paroi. Elle réfléchit rapidement observant les cadavres et les casses de porcelaine et son regard s’illumina. Frappante dans ses mains, elle s’exprime, il avait au moins une minute avant qu’ils arrivent.

-Jeter les cadavres par-dessus le bord sur eux, et vider moi cette casse de porcelaine par-dessus bord également, ensuite venez me rejoindre à l’arrière, il y a une échelle, c’est de là que j’ai monté. Une fois fait nous descendrons et quitterons pour l’autre bateau.

Puis elle alla l’attendre à l’échelle, espérant réellement qu’il arriverait bien vide.


*Par le chant des Aethers

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Sam 03 Oct 2015, 18:36

Itak cligna des yeux en voyant Aube déchirer un morceau de tissu et s'approcher de lui. Il ne comprit qu'au dernier moment ce qu'elle comptait faire avec, et fronça les sourcils. "Mais ! C'est pas la peine de faire ça, ça va s'arrêter tout seul !" déclara-t-il très sérieusement, peu conscient de sa propre débilité. Après tout il ne soignait que rarement ses propres plaies, premièrement parce qu'il ne savait pas comment faire et deuxièmement parce-que ses parents avaient rapidement abandonné tout soin à l'égard de leur enfant. Au final c'était Jiang-Li qui le soignait toujours, parce-qu'il voulait faire de la médecine son futur métier.  "Et pis tu vas te retrouver toute nue si tu continue à déchirer ta robe..." dit-il enfin avec un grand sourire. Néanmoins, Itak n'empêcha pas Aube d'agir, car il était comme hypnotisé par la douceur que révélait le sourire de la jeune femme. Le bélua n'avait pas du tout l'habitude de recevoir autant d'attention, à part venant de Jiang-Li, et c'était une exception. Il ne sut pas quoi répondre d'autre, et se contenta de la regarder faire en silence.

Aube s'empara de la carte et lui laissa tout le reste de leur maigre butin, et s'était tant mieux, car au final, il ne savait pas lire les cartes. Mais par contre, il savait très bien se servir des pièces d'or et des épées ! D'ailleurs, il allait pouvoir tester la solidité des deux armes vu que les brigands qui commençaient à s'affairer et à venir fouiner plus bas ne semblaient pas avoir apprécié sa précédente salutation... Pourtant, il trouvait qu'il était resté encore assez poli. Faut croire que les gens n'ont plus d'humour de nos jours... Il fit la moue en les voyant s'agiter, et se retourna vers Aube. "Ahahaha... Fais attention à ne pas sous-estimer mon chat. Il est parfois plus doué que moi ! " déclara-t-il alors. Ce que venait de dire sa camarade lui était rentré par une oreille et ressortit par l'autre.

Toutefois, elle avait l'air si enjouée pour partir vers les autres bateaux au lieu de combattre, qu'il n'osa imposer son avis et décida de faire un compromis. "Bon ! Vas-y d'abord et je te rejoins bientôt d'accord ? " Il alla déplacer la caisse et les deux cadavres au bord du pont, attendit quelques minutes que les crapules arrivent assez proches, et leur balança tout dessus, avant un grand sourire en prime. Puis, tout content, il dévala l'échelle et couru pour rejoindre Aube qui était déjà loin, suivi de près par Carnage. Il s'amusait comme un gamin ! C'était vraiment divertissant de chercher des trésors !

"Alors on va où maintenant ?" demanda-t-il après, en surveillant rapidement les alentours. Il y avait pas mal de petits groupes qui arrivaient de tous côtés, sûrement eux aussi intéressés par les épaves qui étaient ressorties grâce à cette exceptionnelle marée basse. Il y en avait avec des têtes à peu près innocentes, et d'autres avec des têtes d'assassins. Mais tant que personne ne s'approchait de lui ou d'Aube, ça devrait aller pour le petit duo. Tout en observant la plage autour, le bélua remarqua alors une forme enfouie dans le sable à quelques mètres d'eux. Il alla se planter devant et creusa un peu pour dégager le sable et soulever ce qui ressemblait à un coffre. Seulement il ne réussi pas vraiment à bouger la caisse tellement c'était lourd, et laissa tout retomber brusquement au sol, manquant de s'écraser les pieds avec. Hautement contrarié, il s'empara de Coupine pour essayer de faire un trou dans le bois. Mais ce fut encore un échec, car les planches semblaient avoir été durcies de façon pas très naturelle. "Mais c'est quoi ce bordel !" Finalement très énervé, Itak donna un coup de pied dans la caisse, se fit mal au pied, et finit par s'asseoir sur le sable, impuissant.

Puis lentement, quelques éléments clés finirent par arriver à son cerveau. Premièrement, si le coffre avait fait un voyage dans la mer, c'était impossible que les planches aient l'air aussi neuves et qu'elles soient restés aussi solides, et deuxièmement, il n'y avait pas de serrure pour ouvrir le coffre. Ce qui l'amena enfin à penser et dire "C'est d'la magie..." . Il n'aimait pas la magie. C'était d'la triche ! Surtout quand c'était utilisé pour des stratagèmes tordus dans ce genre.

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Dim 04 Oct 2015, 20:29

Pillons la plage


-Ne soit pas timide, je suis sure que tu apprécierais beaucoup trop qu’elle tombe en morceau pour toi !

Elle n’avait pas une seule fois sous-estimée le chat, mais elle savait très bien qu’a eu d’eux qu’ils n’auraient pu venir à bout de la bande de bandits qu’il avait joyeusement insulté. Après sa confirmation, elle avait quitté et tandis qu’elle dévalait de son mieux l’échelle, elle avait entendu le raffut des caisses, comprenant dans les cris que deux de leurs compagnons avaient été touchés et qu’il devrait rester ici. Les corps n’avaient été qu’un avertissement envers les hommes, mais il semblerait qu’Itak avait visé juste, faisant tomber un autre.

Une fois au sol, elle avait récupéré son sac qui l’attendait non loin, et le jetant en travers de son corps, elle avait ouvert la carte, herchant l’emplacement du bateau qu’elle avait trouvé et fut heureuse de ne point le trouver marqué sur cette carte, ce qui voulait dire qu’ils avaient des grosses chances qu’il n’ait été trouvé et aucunement visité. Quand il arriva à sa hauteur, s’exprimant joyeusement, elle ne fit que l’attraper par le poignet pour l’attirer dans une cours, laissant derrière elle un rire et une douce odeur fruitée. Le rire était heureux malgré le danger qu’ils avaient pu subir et Itak semblait rester alerte aux autres qui semblaient ou qui voudraient les suivre. Mais tout comme ces pillards, ils profitaient du temps clément et agréable, ce soleil et cette marée base était des conditions parfaites pour la chasse au trésor.

Le menant docilement dans la bonne direction, ils furent, heureusement, peu dérangée, après que le Bélua est renfoncé la tête d’un des pillards qui s’était montré très enthousiasme à l’idée de récupérer la carte et le peu de butin qu’ils avaient. Son compagnon, c’était même enfuit après le bruit humide de sa tête qui explosait comme une pastèque trop mûre. Mais malheur pour le deuxième, il eut le même sort que le premier sans que l’Orine ne réagisse ou même l’aide. Elle ne pouvait se permettre de prendre le risque qu’il ramène une hors de bandit avec lui.

Toujours sur le chemin du deuxième bateau, Itak sembla tomber sur une trouvaille intéressante, un large coffre qui semblait solide et protéger quand elle le vit abattre à plusieurs reprises son arme sur le bois. Il n’y eut aucune marque et elle avait remarqué l’espace lise et l’absence et fente. Elle en avait été surprise et se souvenait d’en avoir également vu un à sa ville natal.

-Calme-toi, tu vas risquer de te blesser…

S’approchant à son tour du coffre, elle sourire devant l’air d'Itak, glissant les mains sur la surface encore lisse et finit par taper un coup délicat sur la surface du dessus. Sur le devant et sur les côtés, des trappes pivotèrent, sur le devant, apparurent la serrure et sure les côtés des petits casse-têtes. Mais ce n’était pas réellement ce qu’elle cherchait, mais se doutait bien qu’un fois, les deux puzzles terminés, elle pourrait débloquer une quatrième trappe qui enfermait ce qu’elle désirait, la clé. Elle se souvenait parfaitement de se coffre que sa mère possédait, elle pourrait faire l’énigme et surement sortir la clé de sa cachette secrète, mais le tout prendrait un peu de temps. Mais les coups de hache qui avait frappé sur la surface métallique semblaient avoir attiré l’attention de certaines sources indésirables.

-Ce n’ai pas complètement de la magie, mais il faudra que je fasse ces énigmes, pour trouver l’endroit de la clé et ensuite l’ouvrit manuellement, mais les puzzles me prendrons un peu de temps, alors je te laisse gérer ces trois hommes tandis que je m’amuse avec ceci ? Tu feras de même avec eux ? Ils ne doivent pas me déranger et encore moins se rendre à moi. Si tu réussis à t’occuper d’eux, je te promets que le coffre sera ouvert quand tu auras terminé de faire mumuse avec eux !

Elle lui offrit un large sourire et se déplace sur le côté gauche. Déjà, ses doigts fins s’affairaient à glisser les plaquettes de bois qui semblaient représenter une image, mais elle se doutait que ce ne soit pas aussi facile. Au moins Itak aurait de quoi s’occuper un bon moment, ils étaient trois et lui ‘’seul’’ mais elle avait tout de même confiance en ses compétences. Et elle s'était si souvent amusée avec celui de sa mère qu'elle ne pensait pas avoir trop de problèmes avec celui-ci !



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Sam 17 Oct 2015, 01:31

"Je suis très calme!" tenta de protester le blond, tout en jetant un regard frustré vers Aube. C'était trop compliqué pour lui pour qu'il puisse comprendre comment marchait ce foutu coffre, et de toute façon, il n'en avait pas envie. Il n'aimait pas réfléchir et cela n'était pas prêt de changer. Fronçant les sourcils, il observa un instant la jeune femme s'accroupir devant la caisse scellée, mais finit bien rapidement par détourner les yeux, vu qu'il n'y avait pas l'air de se passer quoique ce soit. Et puis il faut avouer que les trois gredins qui s'approchaient d'eux en douce étaient bien plus intéressants qu'un vieux morceau de bois impossible à ouvrir.

Il se releva, remit Coupine sur son épaule d'un geste enjoué et vint se planter devant les trois inconnus, à quelques mètres d'Aube et du coffre. "Bien le bonjour !" s'exclama-t-il joyeusement, avant les dévisager rapidement. Sa conclusion fut d'ailleurs très rapide : que ce soit le petit barbu, le gros qui suait à grosses gouttes, ou le plus maigre qui avait un oeil en moins et la moitié de son visage cachée par un morceau de tissu, ils avaient tous l'air moches et méchants, et Itak les classa donc directement dans la case "ennemi". Pourquoi s'embêter ? De toute façon, il n'avait pas envie de partager sa compagnie avec quelqu'un d'autre que Aube. D'ailleurs, la seule réponse qu'il obtenu fut des regards à la fois soupçonneux et dédaigneux, qui irritèrent Itak plus qu'autre chose. "T'es qui toi ?" finit par lâcher le plus grand. Une question qu'Itak oublia aussitôt pour se concentrer sur un événement bien plus grave à ses yeux. En effet, ce rustre avait à peine finit de prendre la parole, qu'il recula d'un pas et... écrasa violemment la queue de Carnage qui s'était approché discrètement de ses jambes. S'ensuivit donc un énorme braillement de douleur de la part du pauvre félin, qui hérissa son poil et s'enfuit auprès d'Aube, provoquant railleries de la part des trois arrivants.  "Eh ! C'est quoi ce monstre ? Même si on me suppliait d'en faire une serpillière, j'en voudrais pas !" Itak cligna des yeux un instant, le temps que les informations arrivent à son cerveau. "Si... peut-être en paillasson à la limite ! "

D'abord éberlué que quelqu'un ai osé marcher sur son chat en plus de l'insulter, le bélua finit par devenir tout rouge, et de rage, il se jeta sans réfléchir, de tout son poids sur le crétin qui avait parlé, l'écrasant brutalement au sol. Seulement, les deux autres en profitèrent pour lui attraper les pieds et le traîner par terre pour l'éloigner de leur collègue. Fulminant, le blond tenta de leurs couper les bras avec Coupine sans vraiment réussir et ce fut finalement Carnage qui leur mordit et griffa les jambes sans répit, prenant sa propre revanche du mieux qu'il le pouvait. "Bwahahaa ! Avec ça, z'allez au moins attraper la peste ou le choléra !" hurla le blond d'un air moqueur. "Choléra", c'était un mot super-compliqué. Il n'avait aucune idée de ce que pouvait être mais Jiang-Li lui l'avait souvent répété en disant que Carnage n'était pas un animal très "sain" et que du coup, il transportait sûrement des maladies.

Profitant de ce moment de répit, Itak bondit sur ses pieds et attrapa une poignée de sable qu'il jeta brutalement aux yeux du grand maigre. C'était pas très glorieux comme stratégie, mais c'était bien fait pour lui ! Les enfoirés de ce genre ne méritent pas qu'on se batte avec eux avec honneur de toute façon, donc Itak décida de tricher par tous les moyens possibles. Il donna un grand coup de genoux dans entre les jambes de l'aveuglé et l'acheva par un revers de sa hache, tournant sur lui-même, emporté par sa propre force. A vrai dire, on aurait presque dit qu'il était bourré, parce-que il bougeait un peu trop vite et son sens de l'équilibre en pâtissait grandement. En plus, le dernier malotru qu'il n'avait pas encore réussi à mettre à terre était le plus compliqué à gérer car il était plus massif que lui et Itak n'avait pas la force nécessaire pour le faire tomber. La seule chose qui le sauva fut sa maladresse, qui lui fit renverser toute la bourse remplie de pièces d'or qu'il avait trouvé un peu plus tôt. Cela attira l'attention de son ennemi, et le bélua lui offrit en échange un coup de hache dans la jugulaire, qui eut le mérite d'être assez efficace.

Essoufflé et endolori, il finit par revenir vers Aube. "Un paillasson ! Tu te rends comptes un peu ? " s'exclama-t-il alors d'un air totalement outré, son esprit étant finalement resté bloqué sur ce mot-là. Il s'accroupit et attrapa Carnage pour lui grattouiller le museau et lui parler gentiment. "Hmphh... fais pas attention à eux, ils étaient débiles ! Et pis de toute façon... même en paillasson j'suis sûr que tu aurais trouvé le moyen de leur faire regretter ! " Il éclata de rire et se traîna alors sur le sable pour récupérer ses pièces d'or qui étaient tombées. "Ah... Et le coffre alors ?" demanda-t-il enfin en se retournant vers Aube.

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Mar 20 Oct 2015, 15:51

Pillons la plage


Lentement, elle en fit le tour, glissant la main sur la surface en fredonnant un air de berceuse, la même que lui offrait sa mère quand elle était plus jeune. Elle en oublia les paroles, les cris, la lame qui fendait l’air ou des membres, le sable, le sang qui s’écrasait au sol ce mélangeant au sable. Elle oublia tout autour d’elle, simplement concentrée sur le coffre. Ses doigts lui révélaient les imperfections, les craques, les boursouflures, et tous autres défauts à la surface, puis ses ongles semblèrent s’accrocher dans quelque chose. De son pouce, elle vient caresser lentement le petit rectangle qui se lissait presque parfaitement bien, s'il n’en avait pas été de l’eau, elle ne l’aurait jamais remarquée, mais elle bénit sa longue baignade dans l’océan salé. Ça mère lui avait si souvent montré quand elle était jeune, mais ce n’était pas de la méthode du casse-tête qu’elle cherchait à ce souvenir, mais plutôt la combinaison ‘’secrète’’ qui permettait de l’ouvrit sans faire les deux puzzles. Une fois la plaque de bois et de métal retourné. Elle put voir de sa position face au combat, qu’Itak semblait bien s’en sortir, mais quelque chose avait dû le mettre en colère, il lui semblait plus aléatoire et féroce dans ses mouvements.

Mais revenant sur son mystère, elle observa les symboles et sourit doucement, avant de se diriger vers la droite où elle déplaça deux touches bien importantes et d’en bouger quatre de l’autre côté. Un déclic métallique se fit entendre, mais il semblait avoir une certaine difficulté et elle alla refermer la petite porte arrière qui lui avait soufflé le code. Un double déclic se fit entendre et elle entendit le crochet du coffre se relâcher et libérer le couvercle. Elle l’ouvrit doucement pour en découvrit son contenu. Le haut du corps disparu à l’intérieur, il n’y avait que son fessier qui était visible, bougeant quelque peu de gauches à droite. Un double déclic se fit entendre et elle entendit le crochet du coffre se relâcher et libérer le couvercle. Elle la sortit du coffre à l’intention d'Itak :

-Itak, je crois que ce sera pour toi ! Résonna ça voix quelque peu distordu par le coffre.

Continuant son exploration, elle finit par sortie tout ce qui ne serait pas d’un intérêt sur la côté droit, et sur la gauche les objets d’attirer l’attention de son compagnon. Une grosse pierre rouge vient rejoindre la pile d’Itak, ainsi qu’une arme sertie de pierre précieuse. Elle garda pour elle-même une petite dague qui ressemblait à une coupe papier. La lame fine et recouverte de gravure était montée par une poignée simple et presque inexistante. La garde ressemblait à des ailes et une pierre d’un rouge opaque décorait le haut de la poignée. Un étui de cuir sombre et or cachait la lame. Ce qui étonna grandement la petite dame, fut que malgré l’apparence frêle, la lame était aussi coupante que la hache d’Itak. C’était surement une arme cachée, qui n’était que pour surprendre l’ennemi un coup. Il y avait beaucoup de peinture, lavé par l’océan, mais les petites toiles semblaient autrefois être d’une beauté surnaturelle. Se laissant enfin tomber du coffre pour s’asseoir sur ses pieds, en posant ses yeux délavés et un sourire heureux sur le Bélua.

-Je crois que cette pêche aura été fructueuse ? Quelques objets qui pourraient vous plaire et un que moi-même j’apprécie, mais le restant ne sont que des objets personnel qui ne nous serons d’aucune utilité, mais vous pouvez tout de même jeter un coup d’œil, sinon tout c’est bien passé ? Pour vous et Carnage ?

À cet instant présent, elle les étudia l'un et l'autre pour s'assurer qu'il n'avait rien de bien grave. Elle ne voulait quand même pas perdre son meilleur atout et surtout que son futur maître se retrouve avec une Orine bien inutile, elle avait tellement à apprendre.




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Mer 28 Oct 2015, 21:40

Regardant stupidement Aube disparaître à moitié dans le coffre désormais ouvert, Itak cligna des yeux et reporta bien rapidement son attention sur les objets que la jeune femme sortait au fur et à mesure. Il y avait un peu de tout, quelques pièces d'or, des objets étranges dont il ne connaissait pas l'utilité, et puis Aube déposa alors une arme sertie en pierres précieuses. Très curieux, il s'assit grossièrement sur le sable et attrapa l'arme pour la faire tourner dans sa main, pendant que Carnage reniflait prudemment le reste du butin.

C'était un espèce de mélange entre une masse et une hache, avec un bout pour assommer tandis-que l'autre servait à trancher. Le manche était en bois noirci, parcouru par des pierres rouges et vertes. "Humm... C'est beau ! " argumenta-t-il alors en levant l'arme à la lumière du soleil pour admirer les pierres qui brillaient. Mais comme Aube venait de trouver d'autres objets qui agrandissaient encore la pile du butin, il posa l'arme sur le sable et s'intéressa au reste de leurs trouvailles. Voyant une série d'outils en bois, il les prit dans ses mains et écarquilla un peu les yeux, reconnaissant des gouges de différentes tailles et une petite masse servant probablement à sculpter le bois. Il afficha un air très heureux et s'empara de tous les outils pour les enfouir précieusement dans son sac, là où se trouvait son propre matériel de sculpture. C'était une des seules choses qu'il avait emporté de chez lui, en plus de ses deux armes, et il était vachement content d'avoir pu trouver d'autres gouges pour les ajouter à sa modeste collection ! Parce-que c'était des objets assez chers et durs à trouver dans les boutiques en plus !  "Moi je trouve que la pèche était bonne !" Agitant un peu sa queue de lynx pour signaler sa joie et oubliant par la même occasion de répondre à la deuxième question de la jeune femme, il continua à fouiner dans la pile.

Au passage, il remarqua alors autre de très intéressant et attrapa un espèce de collier avec des piques. Avec un grand sourire -innocent-, il se tourna alors vers Carnage, trouvant que le bijou lui irait très bien. Ceci dit, cela ne semblait pas être l'avis du félin, qui recula brusquement en montrant les crocs. Trop bête pour être impressionné, et surtout très têtu dans ses idées, Itak l'ignora et se jeta sur lui, entamant un long combat contre la boule de poils et griffes et roulant sur le sol dans tous les sens. Finalement le gagnant fut Itak et Carnage se vit donc affublé d'un collier à piques. Se relevant avec pleins de sables dans les cheveux, de griffures et morsures un peu partout ailleurs, le bélua afficha un sourire de vainqueur et montra son chat du doigt. "L'est mignon comme ça pas vrai ?!" Pendant ce temps Carnage, non content de s'être fait battre, commença à faire tout son possible pour se débarrasser du collier gênant, ce qu'il finit par réussir. Itak rigola stupidement et rattrapa alors l'arme qu'il avait laissé tomber au début.

C'est vrai qu'elle était jolie, mais à vrai dire Itak était quelqu'un de très simple qui se satisfaisait de peu, et il n'était pas attiré ni par la richesse, ni par la luxure. Là, il avait cruellement besoin de pièces d'or pour pouvoir survivre, mais une simple bourse lui suffira, pas besoin d'en avoir des coffres entiers, parce-que de toute façon il ne saurait pas où les mettre. Vivre au jour le jour lui paraissait beaucoup plus pratique. Si un objet était brillant et richement serti, ce qui lui importait le plus c'était sa réelle utilité et non pas sa décoration. Il fit la moue et décida de tester un peu l'arme pour voir si elle arrivait au niveau de Coupine. L'attrapant fermement, il la fit alors tourner en effectuant de grands moulinets dans le vide, mimant un combat pittoresque, se mettant à chanter un morceau qu'un marin lui avait apprit dans la dernière taverne qu'il avait traversé. " Nous sommes là pour boire ta bière et voler ton rhum à la pointe de l'épée ! Ton alcool tombera avec nous ! Parce-que nous sommes là pour boire ta bière ! "² Emporté par sa propre force, il faisait tourner son bras de plus en plus vite. "Nous sommes là po-" Et là, le morceau en métal se détacha brutalement du manche pour...voler dans les airs. "OUPS !" Surpris par la soudaine légèreté de l'arme, qui décidément était de la vraie pacotille, Itak perdit un peu son équilibre et manqua de trébucher par terre.  Penaud, il regarda le manche en fronçant les sourcils, se retourna pour voir où était parti l'autre morceau.

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² paroles du groupes Alestorm
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Mer 04 Nov 2015, 03:50

Pillons la plage


Le fait qu’il lui passa un vent ne sembla pas la déranger ou même l’insulter, il n’était pas rare que les gens ignoraient ses questions et elle si était habituée, son maître serait peut-être même ainsi ou peu bavard. Chaque homme était différent et elle recherchait la passion, une passion vraie et éternelle. Elle ne demandait pas, à ce qu’il soit fort, beau ou même puissant magiquement, elle s’en foutait, tout ce qu’elle désirait était qu’il soit passionné par son travail, son hobby ou autre chose, qu’il vive un peu de sa passion. Mais ce genre de demande semblait être difficile a trouvé…

-Effectivement, peu dans tout ceci m’intéresse, mais je suis heureuse que vous ayez trouvé ce que vous désirez, déclare-t-elle en observant la queue qui venait de faire son apparition.

Aucune surprise ne se dessina sur son visage, seul son regard délavé qui semblait observer la queue de lynx qui se promenait de gauche à droite, signe qu’il était heureux. Un doux sourire s’étira sur son visage de porcelaine. L’instant suivant fit rire, non éclater d’un grand rire cristallin l’Orine. La bataille presque gagnée par Carnage, on disait presque au vu que son maître avait réussi à lui enfiler son tout nouveau collier. Bijou qui sembla exaspérer au plus au point le chat qui se débattit contre et qui gagnant. Devant les grands yeux et le sourire innocent, l’Orine en fut attendri, toujours assit dans le sable, elle applaudit doucement le nouveau look du chat.

-Il a son style bien à lui maintenant !

Puis l’homme sembla retourner son attention sur l’arme sertie de pierres. L’Orine en profita pour soulever son petit corps et épousseter les grains de sable qui s’étaient accroché à elle. Tête baisée, elle regarda le chat qui semblait presque en vouloir au collier puis posa son regard sur Itak qui semblait effectuer des moulinets avec sa toute nouvelle arme. Rapidement, l’homme semblait laisser aller des sons, non des mots qui s’alignaient en phrase qui attaquèrent les oreilles de l’Orine. Décidément, il avait un répertoire de mot bien faible et surtout pour des thèmes de taverne. Elle aurait bien aimé se joindre à lui, mais ce n’était pas le genre la chanson qu’elle prononçait et ne pourrait même pas suivre tellement les paroles semblaient…

Elle n’eut pas le temps de terminer sa pensée qu’elle vit la tête de l’arme partir vers le haut. Elle leva les yeux pour suivre la courbe de bout de métal quand elle fut aveuglée par le soleil, mais un faible point faible semblait revenir dans sa direction et brusquement, elle se jeta vers l’avant, atterrissant dans le sable juste devant Carnage. Le but de métal sembla passer au niveau ou se trouvait sa tête et atterrir dans le coffre, frappant fortement l’intérieur et laissant un son creux résonner. La jeune femme soupire, heureuse d’avoir évité de se retrouver avec une blessure sur son corps, surtout que celle-ci aurait pu être soit très douloureuse ou lui être fatal. Ce relevant en s’époussetant une nouvelle fois, elle pose des yeux sur Itak et déclare :

-Je crois qu’il est temps de continuer vers l’autre bateau, prenez ce que vous désirez et une fois fait, je vous guiderais là-bas…

Une fois qu’Itak eut pris ce qu’il désirait dans la pille, l’Orine sembla attraper le journal qui se trouvait à l’intérieur de la boite et finit par quitter la boite, la laissant maintenant aux charognards qui n’allaient pas tarder à revenir. Puis elle reprit la route en servant de guide. L’autre bateau était ‘’caché’’, en contre bas, il fallait descendre dans un creux. L’emplacement du bateau était tout juste à côté d’une chute d’eau, et ce, sur les deux côtés. La vue était magnifique, quoi que déprimante devant le carnage, mais la qualité du bateau montrait qu’il était beaucoup plus ressent qu’on ne pourrait le croire. Les voiles déchirées, volante péniblement au vent montrait que le vent et la nature sauvage de l’environnement l’avaient malmené et semblaient y avoir pris plaisir. Elle lui montra la voie où ils pourraient descendre, longeant la paroi qui les guiderait sur la petite plage de sable et au côté du bateau, il ne restait plus qu’à le fouiller pour y trouver des merveilles.




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Sam 07 Nov 2015, 02:01

Il fallait vraiment être soit un malotru fini, soit un débile sans cerveau pour pouvoir produire une arme aussi inutile et fragile. Pourtant il n'avait rien frappé avec et s'était juste contenté de la faire tournoyer en l'air... Perplexe, un peu déçu, et contrarié, Itak regardait dans la direction où avait disparu le morceau de métal, mais se lassa assez vite d'attendre, et quelques secondes plus tard, il était déjà occupé à ranger son sac. Sa patience était globalement, extrêmement réduite, il ne pouvait pas rester très longtemps sans rien faire à attendre. S'emparant du manche de la hache désormais seul, il allait le jeter plus loin dans le sable quand il se ravisa et le fourra en vrac dans son sac. C'était du bois richement décoré donc ça lui sera toujours utile pour une future sculpture. Bon il n'avait pas encore assez de talent pour travailler sur une surface aussi fine, il comptait bien y arriver un jour où l'autre. Il allait fermer son sac quand un sifflement dans l'air le surprit.

Levant les yeux et regardant avec un air ahuri le bout de métal qui vint se planter à quelques mètres de lui dans le sable, Itak crut d'abord à une attaque ennemie, ne reconnaissant pas tout de suite la lame de la hache qu'il avait pourtant lancé moins d'une minute auparavant. S'emparant de Coupine, il sursauta  et se retourna brusquement. Mais comme il n'y avait personne aux alentours, il tilta enfin et se retourna vers Aube. "Je... Euh. Désolé... Tu vas bien ?" Question stupide, puisque Aube qui était de toute évidence beaucoup plus intelligente que le bélua, avait anticipé le coup et s'était écartée à temps. Un peu décomposé en réalisant sa propre maladresse, Itak se dit que c'était peut-être un peu dangereux pour la jeune femme de rester avec lui, et qu'il ferait mieux de faire plus attention à l'avenir. Enfin, c'était une chose de le penser, mais le mettre en oeuvre sera une tout autre histoire, puisqu'il agissait plus par impulsion que par réflexion.

Penaud, il se frotta un peu les cheveux, ne sachant pas quoi faire, et finit par suivre Aube en direction de la dernière épave dont elle avait parlé. Petit à petit, il retrouva bien vite sa bonne humeur et son entrain, oubliant l'incident précèdent, et ce en grande partie grâce aux paysages qui étaient magnifiques. Comme il n'avait jamais vu, ni l'océan ni la mer de toute sa vie, il trouvait ça surprenant de trouver autant d'eau au même endroit. Le bruit des vagues était reposant en quelque sorte, et pour couronner le tout, il y avait toutes sortes d'animaux que ni lui ni Carnage connaissaient. Le tout rendait la balade hautement divertissante, et tournant sans arrêt la tête pour regarder à droite ou à gauche, Itak ne vit pas le temps passer.

Quand ils arrivèrent devant les chutes d'eau, il écarquilla un peu les yeux, le temps d'apprécier la vue dans toute son ampleur, puis descendit son regard sur l'épave en contre-bas et observa le chemin pour y accéder. "Hum, ça risque d'être un peu plus compliqué que pour les premières épaves !" Il rigola, comme si cela était trop amusant, et commença directement à descendre le long du petit sentier en terre, qui faisaient de nombreux tortillons avant d'arriver en bas pour se jeter dans l'eau, traversant plusieurs passages très étroits, escarpés et qui pouvait facilement s'écrouler sous le pied. Et comme Itak était loin d'être une chèvre et qu'il n'arrivait déjà pas à garder son équilibre sur terre plate, l'opération se révéla rapidement fastidieuse. En fait il avait prévu de dire à Aube qu'il pouvait l'aider à descendre si besoin, mais c'était plutôt lui qui aurait besoin d'un guide ! En conséquence, après s'être croûté par terre trois fois, il finit par s'énerver et descendit tout le reste de la pente sur les fesses, se fichant bien des dégâts qu'il pourrait subir. Ses vêtements se retrouvèrent encore plus sales et déchirés, même si finalement ils étaient déjà tellement en mauvais état qu'on ne voyait pas vraiment de différence. Ayant aussi gagné des bleues et des égratignures au passage, il grimaça un peu et se releva comme il pu, affichant tout de même un sourire de triomphe. Carnage, qui avait tout descendu en courant comme un cabri, jouait déjà avec les algues dans l'eau basse, et choisi ce moment pour venir s'ébrouer et s'essuyer tendrement sur son maître. Ne voyant dans ce geste que de l'affection, Itak regarda amoureusement le chat, puis se dirigea en compagnie d'Aube vers le bateau couché sur le flan. Montant comme il pu dessus la coque pour atteindre l'entrée, Itak finit par avoir accès aux cales, et y trouvant des rangées entières de...bouteilles. Certaines étaient cassées, probablement due au choc, mais il y en avait encore beaucoup qui étaient intactes et pleines. Fronçant les sourcils, Itak se demanda de quoi il pouvait donc bien s'agir. Dans la pièce, régnait une enivrante odeur d'alcool...  

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Mer 11 Nov 2015, 04:46

Pillons la plage


Plié en deux, elle attendit un moment le temps de reprendre son souffle et alla rejoindre Itak qui s’était déjà faufilé à l’intérieur du bateau. Arrivée proche de la coque, elle sentit l’effluve de l'alcool lui frappa le visage, lui tirant une petite grimace de dégoût. Elle était sure que certains effluves pouvaient être succulents, mais ainsi mélangée, c’était d’un désagrément détestable. Portant une main à son nez, elle observe autour d’elle toutes ses caisses de bois qui contenait des bouteilles diverses. Elle ne pouvait imaginer la quantité de perte et d’argent qu’il pouvait y avoir. Chaque caisse devait valoir une petite fortune à elle seule.

-Vous savez que seulement une de ses caisses voudrait un petit paquet d’argent ? Laisse-t-elle échappée.

Elle en fit le tour, ouvrant certaines caisses en jetant un coup d’œil aux étiquettes des bouteilles de verre. Il y avait en tous genre, du vin blanc au rouge, du sec au fruité. Puis il y avait du whiskey à l’apéritif. Elle était fascinée de voir autant de sorte au même endroit. Le bateau avait surement été dans un très gros voyageaient, de la grosse vente qui n’avait jamais trouvé d’acheteur et encore moins une clientèle pour savourer leur goût.

-Il est dommage de voir autant de produit perdu, à moins de trouver un très gros acheteur, mais il faudrait se rendre dans une ville et parler de la cargaison. Nous devrions continuer… Mais puis-je me permettre de poser une question ? Qu’est qui vous ça mener ici ? Je parle dans un territoire si éloigné.

Continuant à déambulée entre les caisses, elle se choisit se choisit une bouteille de vin, l’une des plus vieille qu’elle trouva et la glissa dans son sac, un petit souvenir qu’elle dégusterait avec plaisir. Elle n’était pas spécialement une grande fan d’alcool, mais elle appréciait bien l’idée de savourer une coupe de vin en lisant un livre. Même si elle voyageait toujours autant, elle profitait toujours d’une chambre d’auberge et d’un repas chaud. Il était toujours bien de se détendre un peu et de savoir profiter des petits moments de la vie.

Elle finit par trouver les marches qui menaient plus haut, les gravissant, elle laissa sa voix quelque peu lointaine s’élancer dans l’air pour avertir son compagnon qu’elle changeait de pallier pour les cabines.

-Je monte aux cabines, vous vous joignez à moi ou rester en bas ? Je suppose qu’il y aurait beaucoup plus d’informations ou même de matériel dans les chambres des marins et celle du capitaine.

Une fois en haut des marches, la porte qui devait être en place était absente. Mais le pont n’était pas dans le sens qui devait être et offrait une certaine difficulté à marcher pour se rendre jusqu’aux cabines. Elle dut user de ses ailes pour se rendre au couloir, puis elle s’y faufila lentement, marchant sur l’un des murs avant d’ouvrit une à une les portes présentes et de jeter un coup d’œil à l’intérieur, mais aucune ne semblaient avoir un certain intérêt, sauf la dernière où elle vit un coffre étalé dans un coin. Si faufilant grâce à ses ailes, elle vient le récupérer et s’assit sur le rebord du lit. Elle glissa la pointe de la dague qu’elle avait tirée de son sac et força la vieille serrure qui lui résista un faiblement. Puis le coffre s’ouvrit devant ses petits yeux curieux. À l’intérieur se trouvait des bouts de papier, des lettres d’amour échangé puis au fond de la boite se trouvaient un collier et une bague, un jonc de mariage.

Refermant la boite, elle la garda un moment sur ses cuisses, caressant la surface d’un air rêveur, avec un peu de change, elle pourrait peut-être retrouver la personne qui était le destinataire des lettres d’amour, elle avait un nom et des dates qui n’étaient pas si vieille. Glissant le coffre dans son sac, elle se souleva et quitta la chambre, demandant d’une voix forte :

-Itak, vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ? Déclara-t-elle en allant le rejoindre, se guidant au son de sa voix.



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Pillons la plage (Quête / Itak Akai)

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