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 Pillons la plage ! [Solo]

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Sam 26 Déc 2015, 19:55

« Dépêche-toi, idiot ! Tu n'as pas fini de me ralentir ?! » La nuit était tombée, permettant à Olaf de sortir de leur résidence provisoire, pour se révéler au clair de lune. Même si l'heure était propice pour lui, ce n'était pas pour cela que l'alfar avait attendu la nuit pour se rendre à la plage du sable fin. Le bruit courait qu'une marée s'était retirée de la plage et avait dévoilé des kilomètres de débris sur la plage. Etant donné qu'elle préférait la solitude à toute autre chose, elle avait préféré attendre la nuit pour aller découvrir l'objet de sa curiosité, sans avoir à supporter l'affluence des moutons à la recherche de richesses. Le fait qu'Olaf l'accompagne ne l'enchantait pas, d'ailleurs. Mais il serait plus utile auprès d'elle pour lui servir en cas de besoin, plutôt qu'à rester dans leur auberge à peindre ses soleils d'aquarelle. Finalement, l'alfar était presque habituée à sa présence, même si geignements l'insupportaient toujours autant. Elle avait besoin d'affirmer sa puissance sur les plus faibles, et le jeune vampire constituait le parfait bouc-émissaire, malheureusement pour lui. « Désolé », répliqua-t-il vaguement en trottinant à un rythme plus soutenu. Eternel rêveur, il se perdait dans la contemplation de la lune, certainement encore en train de se demander quels effets feraient les rayons solaires sur sa peau s'il n'avait pas été un vampire. Les rayons lunaires l'apaisaient. Qu'en était-il de la lumière du jour ? Lully pouvait presque voir toutes ces questions défiler devant ses yeux. Elle soupira.

Le duo arriva à la plage. Cet endroit faisait remonter des souvenirs à la surface de sa conscience. C'était ici, au bord de cet archipel, qu'elle avait fait son premier pas en-dehors de l'Océan. Elle sortait tout droit d'un enfer, goûtant tout juste la saveur amère du monde réel. Depuis, tout avait changé. Alors qu'elle avait cru s'étouffer en respirant l'air, elle pourrait désormais se noyer dans l'eau salée.
Ritournelle. Lully caressa machinalement son bracelet de perles. C'était Ritournelle qui le lui avait offert, après lui avoir appris les rudiments de la vie terrestre. La rencontre de l'elfe d'une bienveillance sans limites avait été l'une des rares inspirations dont Lully avait pu profiter dans les palpitations suffocantes de sa vie. Même ce soir, elle était dans une hâte qui mettait tous ses nerfs à vif. Elle ne réussissait pas à s'intégrer à Drosera. Une case manquait, et l'alfar avait décidé d'aller la chercher un peu partout, toujours aussi égarée. Qu'était-elle réellement venue chercher sur cette plage ? Des objets de valeur ? Des objets sentimentaux ou maudits, peut-être ? Un objet qui l'amènerait à chercher autre chose, à l'occuper ? Ses pensées tourbillonnaient sans jamais parvenir à s'accrocher à une idée fixe.

Alors que Lully avançait, une aura lumineuse d'étoiles tournoyait autour d'elle. L'alfar se servait d'un de ses nombreux pouvoirs magiques pour illuminer les alentours. Olaf, quant à lui, n'en avait pas besoin. Ses yeux rouges brillaient dans la nuit, et il y voyait comme si le soleil illuminait chaque parcelle de l'endroit. Leurs chaussures commencèrent à s'enfoncer dans le sable, faisant voler les grains au fil de leurs pas hâtifs. Mais à mesure qu'ils progressaient sur la plage, il était de plus en plus humide, jusqu'à ce que leur progression se fit plus aisément.
« Olaf ? ...je compte sur toi pour repérer les coins où chercher. » Ce dernier hocha la tête et ils ralentirent le rythme, jaugeant l'horizon dans l'espoir de trouver des reliques marines dépasser un peu trop du sable. La mer était calme, non loin d'eux, plus éloignée qu'à l'accoutumée. Il n'y avait pas âme qui vive sur la plage et le vent soufflait doucement. Toutes les conditions étaient réunies pour leur permettre de chercher tranquillement. Lully prévoyait d'y rester plusieurs heures, une bonne partie de la nuit même, s'il le fallait. Elle ne pourrait pas couvrir tout le terrain, déjà car la plage était bien trop longue, mais aussi car il y avait certainement de quoi faire dans les îles proches de la berge. « Là-bas ! » Olaf désigna une direction du doigt. Lully le suivit en silence et, au bout d'une centaine de mètres, remarqua qu'une masse se détachait du reste. Il s'agissait d'une vieille ancre. Quand elle la toucha, elle en retira un tas de rouille. Cette dernière était vraiment en fin de vie. Autour, il y avait diverses traces de pelle qui s'enfonçaient dans le sable, tout autour de l'ancre. Peut-être y avait-il eu d'autres choses autour, mais elles avaient été découvertes dans la journée. « Tout le monde est déjà passé ici... tu sais quoi ? Je pense qu'on devrait aller plus loin. C'est trop facile de vagabonder sur la plage pour chercher. J'ai entendu parler de ces algues bleues qui nous permettent de faire de la plongée... allons jusqu'à l'île la plus proche. Je connais ce lieu par cœur. »

Sans attendre de réponse de son sous-fifre, Lully reprit sa marche et entreprit de chercher les fameuses algues. Quand elle disait connaitre par cœur la plage, elle parlait évidemment de ses fonds marins. Même si beaucoup de choses avaient pu changer en quelques années, elle connaissait la fréquentation des fonds et savait qu'il était peu risqué de s'y aventurer, surtout de nuit. Olaf, lui, affichait un air beaucoup moins rassurée, mais il faisait trop sombre pour que l'alfar puisse remarquer ses tremblements de peur. De toute façon, cela ne l'aurait pas intéressée. Il n'avait d'autres choix que de la suivre et il y avait toujours quelque chose pour l'effrayer, comme cette fameuse misérable araignée ou ce clown de rue. Ce soir-là, quand il était tombé sur lui, Olaf avait couru jusqu'au pâté de maisons voisin. Rien n'aurait pu l'arrêter tant il était paniqué... heureusement, aux côtés de Lully, il avait appris à mettre de côté certaines peurs. Autant qu'il lui soit utile plus qu'en s'enfuyant au moindre problème...
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Sam 26 Déc 2015, 22:10

Lully empoigna quelques algues et s'enfonça dans la mer. Olaf la suivit, toujours aussi peu convaincu. L'eau était tiède et tranquille ; la météo était toujours parfaite ici. Ses bottes se remplirent d'eau, mais l'alfar ignora la sensation désagréable. Une fois qu'elle atteignit une profondeur acceptable, elle se frotta l'algue comme on le lui avait dit et fourra les autres dans ses poches, au cas où elle aurait besoin d'autres avant d'atteindre l'île qui trônait devant eux. Olaf était déjà sous l'eau. Une fois que le protocole fut respecté, elle glissa la tête sous l'eau, s'ouvrant au monde sous-marin. Les algues firent effet juste à temps et l'alfar put nager sous l'eau sans aucune autre contrainte que le faible courant. Ils atteignirent très vite une eau à plusieurs mètres de profondeur, jusqu'à ne plus distinguer le fond. Quand elle s'en aperçut, Lully, enthousiasmée par cette excursion, fit signe à Olaf de regarder en bas. Dès qu'il suivit son regard, il secoua la tête en signe de désapprobation et remonta à la surface en quelques brassées.

Pourquoi s'était-il arrêté ? Lully le rejoint et entreprit de se plaindre, mais elle s'aperçut qu'il paniquait : elle ne pourrait rien faire pour l'aider, comme à chaque fois, à part attendre. Elle le prit par le haut du bras et le traîna tel un boulet dans la bonne direction. Il se débattit pendant de longues minutes, criant qu'il allait se noyer ou se faire manger par un requin... et d'autres phrases inintelligibles. Mais soudain, il s'arrêta, mettant fin à la lutte de Lully. La terre ferme n'était plus très loin, du peu qu'elle pouvait distinguer. Avait-il enfin compris que c'était inutile ? Quand elle se retourna vers lui, son regard fut attiré par autre chose : c'était une lumière bleue. Elle se déplaçait lentement au loin, près de la surface. Sa curiosité attisée, Lully glissa la tête sous l'eau une seconde fois et chercha du regard la lumière étrange. C'était une sirène qui nageait paisiblement au loin. Elle semblait ne pas les avoir remarqués, mais elle s'éloignait d'eux. Une sirène qui était à moitié méduse. Elle était majestueuse, ses filaments brillants ondulant au rythme de ses poussées aquatiques. Olaf était tourné vers elle, comme hypnotisé. Mais elle s'éloignait encore et encore, jusqu'à ne devenir qu'une perle évanescente. Lully remonta à la surface pour mettre fin à cette pause dérangeante.
« T'es calmé, j'espère ? On continue. Maintenant ! » Le vampire ne semblait pas prêt à reprendre le chemin, mais l'alfar ne lui laissa pas vraiment le choix. Après quelques centaines de mètres parcourus à la nage, le sol devint de plus en plus clair, jusqu'à dévoiler ses algues et ses roches. À mesure que le sol se rapprochait d'eux, la température de l'eau augmentait sensiblement pour redevenir idéale. Ils avaient atteint la plage.

Lully sortit de l'eau en compagnie d'un vampire déboussolé. Cette escapade l'avait ravie : c'était comme un retour aux sources, mais d'un autre point de vue cette fois, car Lully était comme une intruse sous l'eau.
« Que voient tes yeux de vampire ? » demanda sèchement l'alfar. Olaf eut besoin d'un peu de temps pour se concentrer, mais il finit par sonder les alentours avec un regard alerte. « J'ai une intuition... par là. » Il se tourna vers l'est de la plage et ils commencèrent à longer la mer. Leur pas était plus lent, cette fois. « Une intuition, hein... » Maugréa Lully. Ils marchèrent pendnat de longues minutes sans que l'alfar ne voie rien d'intéressant. Elle attrapa quelques choses abandonnées, mais il n'y avait rien d'intéressant : des bouts de tissus, des coffres vides, des coquillages... elle s'était imaginée faire une grande découverte, mais pour l'instant, c'était tout sauf concluant. « On dirait... » Olaf brisa le silence au milieu de leur marche. Il avait soudain ralenti, le regard braqué sur quelque chose qui était trop loin pour que Lully le voie. « On dirait une barque... à moitié enfoncée dans le sable ! » Olaf se tourna vers l'alfar, le regard illuminé par l'excitation. Ils coururent jusqu'à la barque abandonnée, certains d'avoir découvert quelque chose d'intéressant. Quand ils l'atteignirent, Lully se baissa et empoigna un bout de bois qu'elle tira de toutes ses forces pour le faire échapper au sable. Mais la barque était vieille et abîmée : elle se brisa dès que Lully mit la main dessus. « Saleté !» se plaignit Lully tout en tombant à la renverse. Mais Olaf avait eu une meilleure idée. Après avoir dégagé une partie du sable humide, il put mettre la main sur un coffre. « ...oh ! » Quand il le tira du sable, le coffre fit un bruit de craquement, mais il ne se brisa pas. Il était fait entièrement de métal et l'alfar l'avait naturellement attiré à elle grâce à son médaillon de métal. Qu'il y avait-t-il dedans ?! Lully était rongée par la curiosité. Il était très résistant, fait d'une matière de bonne qualité... et son ouverture était conditionnée par une serrure. Heureusement, il n'y aurait pas besoin de la casser pour l'ouvrir, car Lully avait une clé universelle. Elle la sortit de son sac étanche et la fourra dans la serrure, sans plus attendre. Un clic strident annonça l'effectivité de la clé magique... et le coffre s'ouvrit.
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Sam 26 Déc 2015, 23:02

Lully et Olaf retinrent leur souffle en ouvrant le coffre en entier. Elle l'approcha de ses étoiles magiques pour avoir plus de visibilité... et découvrit le contenu du mystère. C'était un tricorne. Un simple tricorne, tout seul, enfermé dans un coffre incassable. Confuse, elle jeta un regard à Olaf. Évidemment, cet abruti était encore plus perdu que lui et regardait l'objet comme si rien ne traversait son esprit. L'alfar soupira. Elle qui s'était attendue à de l'or ! En soupirant, elle prit le chapeau et le mit sur sa tête. Elle attendit que quelque chose se passa, au cas où il aurait été magique. Ultime tentative.  « Ai-je l'air... différente ? » Olaf secoua la tête en signe de réponse négative. Il était encore paumé. Profondément déçue, Lully jeta le chapeau au loin en guise de plainte. Mais quand il tomba au sol, elle entendit un bruit métallique. C'était illogique. Lully se releva et marcha jusqu'à l'objet de ses déceptions. En le prenant encore une fois, elle s'aperçut que l'objet était muni d'un double-fond, ouvert à cause du choc, et plusieurs objets s'étaient entrechoqués en s'échappant du lieu. Lully en ramassa quelques uns et s'aperçut qu'il s'agissait de minces tiges de métal. C'était un matériel de crochetage... caché dans un tricorne. Vraiment, l'ancien propriétaire avait une curieuse logique. « L... Lu... Lully ! » L'alfar se tourna vers le vampire : il avait les yeux qui sortaient presque de leurs trous et il pointait du doigt quelque chose qui se trouvait derrière elle.

Une personne se tenait juste au-dessus de Lully. Elle portait le tricorne, ce dernier ayant soudain quitté les mains de l'alfar, et elle la regardait en silence. L'objet venait de libérer quelqu'un. Cette découverte surpassait décidément toutes ses attentes.
« Qui es-tu ? » fut la première question qui lui vint à l'esprit. Elle était presque bouche bée, à vrai dire, et son esprit restait bloqué sur la surprise de son apparition. Il s'agissait d'une jeune femme à la longue chevelure nouée dans une natte. Le tricorne lui allait à merveille car sa tenue était faite d'étoffes de pirate. Non pas que Lully en aie déjà rencontré en vrai, mais elle avait vu leurs accoutrements dans divers livres et contes pour enfants.  « Je suis l'objet de toutes les convoitises. Je suis un rêve qui se métamorphose à la volonté de celui qui m'a invoqué. Je suis ta meilleure découverte. » Sa voix était douce et son regard rassurant. L'inconnue s'accroupit face à Lully pour qu'elle puisse dévoiler les détails de ses traits. L'alfar ne voyait rien d'hostile en elle, mais elle n'en restait pas moins une inconnue totale et, plus particulièrement, une inconnue tout droit sortie d'un chapeau... cette manifestation commençait d'ailleurs à lui rappeler quelque chose, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Lully fronça les sourcils.

« Mon nom est... Anne. Je suis un génie, un être façonné par la magie des rêves. » En remarquant l'étincelle qui s'était allumée dans les yeux de l'alfar, elle poursuivit : « Je vois que tu n'es pas sans ignorer notre existence. Que sais-tu de nous ? » Elle prenait un ton amical, comme si sa question ne relevait que d'une innocente curiosité. Mais Lully savait qu'il n'en était rien. Si elle avait appris quelque chose sur les génies dans sa vie, c'était qu'il fallait se méfier de ces créatures. S'ils prenaient l'apparence de bienfaiteurs, en fin de compte, ceux qui se faisaient berner par leurs paroles hypnotiques finissaient par souhaiter ne plus jamais en rencontrer. Pourtant, Lully ne pouvait se résoudre à partir et à faire comme si elle n'avait rien vu. Au fond d'elle, quelque chose lui criait qu'une opportunité énorme s'offrait à elle. C'était elle qui avait ouvert ce coffre, et personne d'autre... elle était tout autant au courant des pouvoirs magnifiques de ces êtres, et son imagination obscurcissait déjà la lumière de la raison. « Je dirai deux mots... » Lully brûlait d'apercevoir les limites de ce que pouvait lui offrir ce génie. Mais elle voulait ne rien en laisser paraître. « Vœu... et... entourloupes. » Pour l'instant, elle restait au stade de la méfiance. Mais le barrage artificiel qu'elle avait construit était fragile, à mesure que ses ambitions s'affolaient. Il suffirait de quelques phrases pour la convaincre. Lully était, finalement, une mortelle comme une autre...
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Dim 27 Déc 2015, 17:39

Evidemment, la génie dénommée Anne tenta de la persuader qu'elle n'était pas dangereuse. Elle lui raconta que les génies pouvaient être fourbes et s'amuser à concourir au malheur des autres. Mais, selon elle, c'était un travers qui était réservé aux génies les plus vieux et les plus puissants, car ils s'ennuyaient de leur condition. « Tu es la première personne à m'avoir libérée de mon habitacle. Je ne sais combien de temps j'y suis restée... c'est un monde à part entière là-dedans, tu comprends ? » Elle lui révéla que Lully était la personne qui lui avait offert la chance de sortir de sa cage d'illusions. « Je t'en suis reconnaissante. J'aimerais utiliser ma magie pour servir tes envies et tes désirs. Tout ce que tu as à faire, c'est me le souhaiter... et ce sera exaucé. Je t'offre trois vœux. » La bouche de Lully tomba à cette dernière phrase. C'était bien réel ? La femme qui se tenait devant elle... pouvait-elle réellement lui donner ce qu'elle voulait ? Mais qu'est-ce que je veux vraiment ? Se demanda-t-elle. Lully réfléchit pendant un certain temps sans arriver à se décider. En voyant ses hésitations, Anne continua : « Tu sais, je n'ai que très peu de pouvoir. En fait, je ne suis pas certaine d'arriver à exaucer tes vœux par la magie dont je suis investie... je n'arrive même pas à... imiter. » Une ombre passa dans son regard. Lully fit la moue. Elle qui espérait obtenir quelque chose de grandiose... serait-elle au moins capable de réaliser le moindre de ses vœux ?

« Je souhaite... qu'Olaf se morde la langue. » Dès qu'elle prononça cette phrase, Olaf couina. Mais c'était juste d'effroi. Anne se concentra autant qu'elle put... mais rien ne changea. Elle était inutile, finalement... Lully était déçue et envisagea de repartir bredouille. Pour une fois qu'elle tombait sur une génie, il fallait qu'elle tombe sur une incompétente... « Mais... tu pourrais investir... à long terme. » « Comment veux-tu m'être utile si tu ne sais même pas exaucer le moindre vœu ?! » Lully se leva sèchement. Elle était énervée d'avoir perdu autant de temps pour rien. « J'ai besoin de temps... pour m'acclimater... et découvrir mes pouvoirs. Grâce à toi, je pourrais gagner en puissance. En échange, je promets d'exaucer le moindre de tes vœux dès que j'en aurai l'occasion. Et j'ai... de bonnes connaissances dans un certain domaine. » Non mais de quoi elle parlait, celle-là ? Pensait-elle vraiment que Lully tomberait dans le piège ? Ha ! « Bon, déjà, je fais pas confiance aux trucs qui sortent des objets, tu vois ? Et en plus, t'es habillée en pirate. J'crois pas que les pirates sont connus pour leur loyauté, non non. » Lully se releva. La tentation qui l'avait envoûtée s'était effritée. Mais apparemment, Olaf ne partageait pas son avis. Non pas que l'avis de cet avorton l'intéressât réellement, mais il semblait particulièrement sûr de lui quand il s'approcha d'elle. Il fallait le reconnaître, il avait parfois de bonnes idées. Parfois.
« Un génie... c'est un atout indéniable. Si tu apprends à bien la connaître, comment pourrait-elle te duper ensuite ? Et puis, la magie bleue est une magie très puissante... de ce que j'ai entendu... ce serait vraiment bien qu'on l'aie avec nous. »

Olaf avait fait son discours comme un grand, sans bégayer une seule fois. De plus, la teneur de ses propos prêtait à réflexion. Lully regarda suspicieusement son sous-fifre puis se tourna encore vers Anne. Elle regardait Olaf comme s'il s'agissait de Drejtësi.  « Tu sais quoi, Olaf ? Je vais suivre ton conseil. Gare à toi si cela ne m'apporte rien de bon, toutefois. Es-tu prêt à prendre tes responsabilités ? » Lully aimait les défis, et elle comptait bien initier Olaf  à cela. Il était temps qu'il en ait une paire, quand même, et qu'il arrête de se rouler en boule au moindre souci. Lully avait une façon bien à elle de montrer son affection ; si elle était mauvaise avec lui, c'était pour son bien. Dans ce monde, il fallait apprendre à souffrir pour survivre. « Je...euh...oui, Madame Lin. » Pour le coup, il l'impressionnait vraiment. Lully parviendrait peut-être à faire un miracle avec lui ! « Ne souris pas trop vite. De quelles connaissances parle-tu, d'abord ? » Les choses commençaient à devenir intéressantes. « Comme tu l'as remarqué, je suis... eh bien, j'ai été dans une famille de pirates. Je connais les ficelles du métier, tout ça, j'ai grandi sur un bateau... » En voyant que Lully n'était nullement impressionnée, elle continua, déterminée à obtenir son affaire : « Outre cela, j'ai quelque chose qui m'appartient encore. Un bateau. » Lully et Olaf ouvrirent de grands yeux à cette dernière annonce. Lully se leva aussitôt et déclara, le sourire aux lèvres : « Pourquoi t'as pas commencé par là ?! Allez, on rentre ! T'inquiète, je vais prendre soin du tricorne. » Sur ce, Anne disparut et le duo s'en alla par où il était venu.

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