Garde du corps. Voilà un aspect de son métier qu’il n’avait encore jamais expérimenté jusque là, mais il c’était simplement fallut de la demande d’un client pour que cela arrive, bien que le mercenaire ait légèrement sourcillé en voyant la demande. Après tout, en tant que mercenaire, il vendait son épée au plus offrant et c’était là un moyen comme un autre de l’utiliser. Bien que l’Elémental de feu n’était le meilleur choix en matière de protection, préférant travailler seul et sans personne pour le déranger, mais le client payait bien donc le mercenaire s’était bien gardé d’omettre ce léger détail. Enfin, Kain se demandait bien la raison d’une telle demande, le continent du matin calme, comme son nom l’indiquait, se portait plutôt bien contrairement au reste du monde. Mais par la suite, il apprit la récente nouvelle, qu’un groupe d’homme semait la terreur dans les rues du continent. Ce qui expliquait certainement les craintes de son client.
Préparant ses affaires, le guerrier prit son équipement habituel, attachant les sangles de son armure et accrochant son épée dans son dos. Il était désormais fin prêt, restait quand même un léger détail à régler avant de partir.

Entrant dans la chambre de ses enfants, ceux-ci étant encore tranquillement allongés dans leur lit, bien au chaud et à l’abri des dangers du monde extérieur. Il fallait les faire sortir de leur petit nid  douillet qu’était Aeden, les endurcir un peu, leur apprendre les durs réalités de la vie afin d’en faire des fiers combattants, les meilleurs du peuple des Elémentals. Un petit sourire étira alors les lèvres de leur père, et celui-ci se mit soudainement à crier à tout va afin de les réveiller violemment, à l’image d’un sergent réveillant ses troupes. Prenant les draps des lits, il fit voler ces derniers, laissant les deux jumeaux avec nul autre que leur corps pour les réchauffer. Mais Kain ne leur en laissa pas le temps et aussitôt, il vint les attraper par le col, les obligeant à se mettre debout. Ceci fait, l’homme leur envoya ensuite divers vêtements à la figure en leur intimant de s’habiller en vitesse et de le rejoindre au plus vite.

… Car on part en voyage. Vous verrez ça sera bien, mieux que de rester ici à somnoler jusqu’à midi.

Son ton n’était nullement agressif, seulement autoritaire, avec peut-être une pointe d’amusement dans la voix.
Atheria et Dragon, quant à eux, devaient certainement moins s’amuser, car ceux-ci ne devait piper absolument rien à ce qu’il se passait actuellement, surtout face à l’attitude si étrange de leur père. Même lorsqu’ils se mirent en route, vers la sortie d’Aeden, les deux étaient certainement encore quelque peu abasourdis, se contentant simplement de suivre Kain sans rien dire, peut-être trop apeurés pour parler ou trop désorientés pour savoir quoi dire à leur père, comment le prendre. Celui-ci devait sentir un peu tendus, car se tournant vers eux, il leur expliqua ou ils allaient et ce qu’ils allaient faire.

On va sur le continent du matin calme… servir de garde du corps. Ça va vous faire les bras vous verrez. Et puis en cas de gros grabuge je serais là…

Un petit sourire rassurant s’afficha sur son visage, et comme son client, ses enfants n’avait pas à être au courant que protéger les gens n’était pas vraiment la meilleur de ses compétences. Mais pour un être cher, cela pouvait changer beaucoup de chose.

Le voyage se passa sans encombre et la petite famille arriva finalement sur le continent du matin calme. Le mercenaire retrouva son client dans une taverne du coin, celui-ci semblait être des plus nerveux et posa milles questions en voyant les deux adolescents qui accompagnait son garde du corps. L’intéressé le calme aussitôt, lui indiquant qu’ils étaient simplement là en temps qu’observateur, qu’ils apprenaient le métier, et que l’homme n’allait pas avoir à les payer. Ayant alors tout mis au clair, le client se leva, entrainant les trois Elémentals derrière lui.
Marchant à travers la ville, Kain reconnu les différentes rues et put en déduire que l’homme les emmenait vers le parc. Le guerrier questionna son client sur ce qu’ils allaient faire là bas, non par réel intérêt, mais il pensait à ses deux enfants à ses côtés. L’homme lui répondit alors d’un ton quelque peu distrait.

On va rejoindre d’autres personnes au parc… Les Masques d’Or tiennes la ville. La moindre petite chose qui leur déplait et ils viennent chez vous pour vous tuer. C’est pourquoi on à décidés d’agir et d’y mettre fin. Vous êtes aussi bien là pour me protéger que pour nous en débarrasser avec nous… mais veuillez resté près de moi quand même, je ne veux pas mourir.

Hochant la tête, le mercenaire indiqua qu’il avait compris, tout en se demandant qui pouvait bien être ces fameux Masques d’Or. Plongé dans ses pensées, il réfléchissait à diverses questions concernant ces individus, mais voilà qu’ils arrivèrent finalement au par cet déjà plusieurs personne était rassemblé sur les lieux.
Accompagnant son client, Kain et ses enfants s’approchèrent du groupe.

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