Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1017
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
 | | Dim 12 Juil 2015, 13:31 | |
| Inconnue : « Adaaaaam ? Viens Adam ! ».
Je ne savais pas qui était cette femme que je suivais depuis maintenant plusieurs minutes, ni ce que je faisais là. Je n'avais pas de réels souvenirs quant au voyage que j'avais dû accomplir pour me retrouver sur le continent mystérieux. Tout ce que je savais, c'est que je courais après une femme magnifique, toujours de dos, qui, de temps à autre s'arrêtait pour murmurer mon nom d'une voix chaude et envoûtante. Je la désirai et je ne pouvais m'en cacher. Aucune résistance était possible. J'étais tel le chien qui suit sa maîtresse et mes yeux ne cessaient de parcourir son corps. Un galbe parfait était sien. Sa jupe était tellement courte... pourtant, pas assez pour que je puisse apercevoir le tissu de sa culotte. C'était une vraie torture. Sa taille me donnait envie de la saisir et le mouvement du tissu léger de cette jupe... Raaa, c'était insupportable.
Le problème était le suivant : je n'arrivais pas à la rattraper. J'avais commencé à la suivre en courant mais jamais je n'avais pu l'atteindre alors qu'elle, ne faisait que marcher. J'avais donc ralenti l'allure, marchant derrière elle. J'avais également essayé de voler pour arriver à son niveau au moyen de mes ailes, mais sans succès. Il n'y avait rien que je puisse faire qui me permettait de l'approcher. Pourtant, je continuais, pris dans l'étau de mon désir. Mon péché était réellement la pire chose au monde. Un fléau qui emprisonnait mon esprit. La chair avait sur moi un effet certain. J'étais drogué à l'acte charnel. Je ne pouvais pas m'en passer et j'étais à présent comme un camé, un homme dépendant qui voyait au loin sa drogue favorite.
L'escalier me fatigua. Néanmoins, je continuai, encore et encore à suivre cette apparition divine. Je n'avais alors pas idée de ô combien cette appellation lui allait à merveille. Elle se pencha doucement vers l'eau d'une fontaine, trempant ses pieds gracieux dans cette dernière avant de disparaître.
Adam : « Non ! »
Ce n'était pas possible, je ne pouvais pas avoir fait tout ce chemin pour que ma dulcinée m'échappe. Était-elle une Ondine ? Une Nymphe des eaux ? Je devais la suivre ! Je m'avançai avec avidité puis entrait dans la fontaine. Néanmoins, si je m'attendais à tout, je ne m'attendais pas du tout à me retrouver dans une pièce étrange, totalement sec et seul. De toutes parts se trouvaient des portes, sept si je comptais bien. Peu importe, j'entrai dans la première, celle en face de moi, sans réfléchir plus que ça. Après tout, si je ne la trouvais pas là, je la trouverai ailleurs. Ce n'était qu'une question de temps, je me le promettais. Elle serait dans mon lit ce soir ! Mon désir était tellement foudroyant qu'il me faisait totalement perdre la raison. J'étais comme fou, comme un dément dont la place est plus entre quatre murs qu'en liberté.
Ouvrant la porte à la volée, je m'aperçus que la femme était là, assise dans une trône. Mon regard remonta de ses pieds à... Je défaillis. Elle n'avait pas de visage, qu'un masque osseux. En était-ce seulement un ? Non, c'était ça son visage. Une grimace naquit sur mes traits avant que mes yeux ne redescendent plus bas. Je n'étais pas obligé de regarder le squelette, le reste était bien en chair après tout...
Asîlah : « Fais donc cesser tes pensées lubriques sale gueux. Sinon je m'occuperai personnellement de faire en sorte que la seule chose que tu toucheras dans ton existence à partir de maintenant sera une chèvre. ».
Une aura impressionnante émana alors d'elle. Jusqu'ici, elle était simplement envoûtante. A présent, elle était écrasante de puissance. Je courbai la tête, ne souhaitant pas qu'elle me tue. Je savais à présent qu'elle en était capable.
Asîlah : « Fils de la luxure, tu es ridicule. »
Elle avait raison, du moins j'avais cette impression, comme si tout ce qui sortait de sa bouche était une vérité, comme si ça ne pouvait en être autrement. J'étais un cafard et elle la plus somptueuse créature de ces terres.
Asîlah : « Du moins, pour l'instant. J'entrevois des jours meilleures pour ta condition. Une gloire que tu connaîtras à condition de travailler pour l'obtenir. Prends ceci sans poser de questions. Un jour tes pas te conduiront de nouveau au temple des esprits, et alors le véritable apprentissage commencera, celui qui fera de toi un homme digne et respectable. ».
Je n'étais pas sûr de vouloir être ce genre d'homme... Enfin si, pour mon ange.
Asîlah : « Une fois ce stade atteint, alors tu pourras commencer à t'amuser véritablement... ».
Je ne comprenais rien mais pris l'objet qu'elle me tendait, un collier dont le joyaux étincelait de mille feux. Je me réveillai dans mon lit, les bras autour d'un corps féminin mais ma main resserrée sur le bijou.
Adam : « Um... »
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