Note : Ce rp prend place - chronologiquement - pendant les événements du mois de juin et après ma quête solo. Vanille est donc mariée à l'un de mes PNJ, elle porte la marque d'un anneau d'olympe. Le mariage prend place dans un grand Château perdu dans la Foret des Murmures.
« Vous êtes … renversante, Khæleesi. » murmura Asælys qui, les yeux grands ouverts, scrutait d'admiration la Dame des Abysses. « Ensorcelante. » ajouta une Sorcière, occupée à brosser les longues boucles rousses de la Sirènes. « J'ose à peine imaginer l'effet que vous allez faire sur nos invités. Votre robe est splendide, un divin mélange entre les traditions des mers et le cérémonial sorcier. On ne verra que vous. » Vanille sourit, jouant les ingénues. Rares seraient les convives qui auraient l'honneur d'apercevoir sa silhouette plus de quelques minutes ; ils ignoraient encore qu'on ne verrait que peu la mariée fugueuse. Pour l'heure, la Prison était tranquille, apaisée d'avoir la Reine des Océans entre les murs du Château prévu pour les noces. Tout semblait parfaitement fonctionner, suivre les plans. « Voilà. » finit par lâcher la Sorcière en s'écartant de la sulfureuse Ondine. Elle se releva, s'approchant doucement du grand miroir qui trônait près de la coiffeuse. Elle observa son allure un instant. Dentelles et voiles dessinaient une robe élégante et voluptueuse et dévoilaient les lignes parfaites de son corps. Elle était belle et terriblement sensuelle. Ses cheveux corail étaient relevés en un chignon tressés, une rose noire piquée près de l'oreille. « Cela vous convient-il ? » s'inquiéta la servante, tracassée par le silence persistant de la Sirène. Vanille se retourna, un léger sourire aux lèvres. Elle acquiesça. La Sorcière soupira, soulagée. Elle s'inclina. « Je m'en vais dans la grande salle de réception. J'ai hâte de voir votre arrivée. » Elle s'en alla. « Vous avez l'air … préoccupée, Lady. » souffla Asælys. Vanille ne répondit rien, perdue dans le fils de ses pensées. Du bout des doigts d'une main, elle effleurait l'annulaire de l'autre. Une marque dorée et lumineuse ornait la peau depuis qu'elle avait laissé le Professeur lui glissé un anneau d'olympe. « Je n'ai jamais réellement envisagé d'épouser l'Empereur Noir. » La jeune fille écarquilla les yeux. « C'est à dire que … aujourd'hui ... » - « J'ai longtemps imaginé comment je humilierai Lord. » - « Vous … ? » Elle était nerveuse, anxieuse. « J'avais songé à un charmant scénario, aussi rabaissant que dégradant. » - « Mais euh .. » - « Je crois que je n'aurai pas pu penser que je lui infligerai l'ultime affront sur un coup de tête. Il ne le sait pas encore. Il l'apprendra plus tard. Ce sera encore plus outrageant.» - « Je ne comprends pas un mot de ce que vous dites, Khæleesi. » - « Même si je le désirai, je ne pourrai pas épouser Lord. » Vanille et Asælys se dévisageaient. Quelques longues secondes s'écoulèrent. « Pourquoi ? » glapit-elle d'un voix suraiguë, craignant un incident diplomatique sans précédent. « Je suis déjà mariée. » - « Déjà … Quoi ? Comment ? Qui ? Mais … Qu'allez-vous faire ? Surtout … Qui ?» Vanille sourit. « Tu es tellement risible. » - « Je m'inquiète pour vous. J'ai peur que vous preniez une mauvaise décision. » - «Mon unique mauvaise décision fut celle de dire oui.»
La salle de réception avait été décoré d'or et de noir. Entouré de ses neuf Chanceliers, l'Empereur Noir discutait tout bas. Ils étaient tous en costume sombre. « Finalement, elle est venue. » commenta l'un. « C'est presque étonnant. » se moqua un autre. « C'est peut-être que nos projets se réalisent mieux que nous le pensions. » - « N'allons pas trop vite en besogne. » murmura Lord d'un ton froid et détaché. « Elle n'est pas encore mienne. Les troupes sont-elles prêtes ? » - « Elles peuvent envahir les rues de la Cité Engloutie à tout instant. » - « Bien. Messieurs … » Ils trinquèrent. « Je ne suis pas certain que ce soit prévu, ça. » - « Quoi donc ? » - « Elle est là, la petite colombe aux plumes immaculées. » Lord jeta un coup d'œil à la femme que les Chanceliers toisaient avec tant d'instance. Il savait déjà de qui ils parlaient. C'était évident. « Ultimage. Je suis … ravi de voir que vous avez accepté mon invitation. La cérémonie devrait bientôt débuter. Avez-vous déjà assisté à un mariage sorcier ? En tant que Souverain, je dois me plier aux vieilles coutumes, aux anciens rituels. J'espère que vous n'êtes pas sensible. » - « Votre Majesté ? » Quelqu'un avait osé interrompre l'Empereur. C'était impensable. Plusieurs pairs d'yeux assassins se tournèrent vers l'effrontée. « Asælys. » articula lentement Lord, qui avait reconnu la servante de sa fiancée alors qu'il songeait à sévir de manière extrême. « Qu'il y a-t-il ? » - « Comment dire … » Elle était pâle, presque livide. Elle n'arrêtait pas de se frotter les mains, les yeux baissés. Le silence s'installa peu à peu, lourd, pesant. « Où est Lady caël Deslyce, Asælys ? » - « Elle … euh … » Un léger bruit de talon résonna. Vanille longeait le balcon, les doigts glissant sur la rambarde. Elle était près des grands escaliers qui menaient à la salle. Elle sourit, puis disparue. Le moment avait été si court et irréel que l'on aurait presque pu croire l'avoir rêver. « Elle a décidé de partir, Majesté. »
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Ven 10 Juil 2015, 15:40
« Je vous accompagne. ». « Non, vous êtes un Ange, ils vont vous tuer. ». Cocain ricana. « Et vous alors ? Qu'êtes-vous déjà ? ». Edwina le fixa un moment. Elle connaissait le peuple Ondin, elle s'était prise pour l'une des leurs durant de nombreuses années. Quant à Lord, il l'avait invité et, en y réfléchissant, elle était certaine qu'il n'essaierait pas de la tuer devant tout le monde. C'était un mariage, non un traquenard. « Je viens, et vous n'avez pas le choix. Sinon je dis tout aux Archimages. Je ne suis pas sûre que Nylmord vous laisse partir. Il vous ferait même certainement enfermer le temps que cette idée sorte de votre esprit. ». Edwina soupira, finissant par acquiescer. « D'accord mais tenez-vous tranquille. ». Elle commençait à connaître l'oiseau, il se permettait toujours un commentaire déplaisant qui avait le don de les mettre dans une fâcheuse situation, situation qui le faisait, en plus de ça, rire. Il ressemblait un peu à Jun en fait, mais en... moins mauvais. « Vous avez prévu une robe au moins ? Vous ne pensez pas que vous allez vous rendre à un mariage ainsi vêtue ? Le bleu clair c'est mignon pour les enfants de cinq ans. Et puis, j'aimerai autant que vous arrêtiez de maintenir votre poitrine écrasée avec ces vieux bandages, vous allez finir par perdre connaissance et l'on croira que Lord vous fait de l'effet. Pour une fois dans votre vie, soignez une femme, et non une... hum... chose. ». « Je ne vous permets pas. ». « Mais je n'ai pas besoin de votre permission. » sourit-il avant de sortir une robe de derrière son dos. Edwina aurait mis sa main à couper qu'elle n'y était pas auparavant. Néanmoins, elle ne se plaignit pas, la prenant avant de disparaître derrière un paravent en bois finement sculpté. « Et enlevez vos bandages sinon c'est moi qui le ferai. ». Il ne la comprenait pas, elle n'avait rien à cacher pourtant.
Une fois Edwina vêtue, elle sortit, les mains positionnées d'une telle façon qu'il était certain qu'elle n'assumait pas ses formes. Cocain soupira mais ne fit aucun commentaire. Il s'était changé lui aussi, par magie, et arborait à présent un costume aux couleurs de la robe de la demoiselle : blanc et bordeaux. Il sourit en la détaillant, elle, n'osait pas le regarder. « Allons y » murmura-t-il avant de les téléporter dans la forêt des murmures. Quel drôle d'endroit pour un mariage. A l'entrée, il lui chuchota. « Je reviens. ». Il était bien décidé à la faire boire un tantinet. Il était pratiquement certain qu'une fois éméchée, elle pourrait se servir de sa magie. L'alcool déliait les angoisses, les blocages. Cocain ne souhaitait pas l'amener à la dépendance, simplement faire une expérience.
Pendant ce temps, la jeune femme se dirigea vers celui qui l'avait invité, essayant avec beaucoup de mal de garder ses mains le longs de son corps. Sa poitrine la gênait, elle n'aimait pas la sentir libre, lourde. Elle préférait lorsqu'elle l'attachait au moyen de tissus afin de la serrer au maximum, afin que l'on ne remarque pas qu'elle avait des seins. Ce simple fait la gênait bien plus que les regards des conseillers de Lord. L'homme l'accueillit plutôt aimablement, si ce n'est les paroles qu'il prononça sur les coutumes. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elles étaient au juste mais elle n'eut pas le loisir de répondre, une femme venant les interrompre au même moment que Cocain la rejoignait avec deux coupes de champagne. Perturbée, Edwina la prit et la but, ne regardant pas ce qui était dedans. Elle faillit s'étouffer à la dernière gorgée, la saveur du liquide étant plutôt forte pour elle. Le faux Ange, lui, s'était tourné vers le balcon avant même l'apparition de Vanille. Une petite lecture de l'avenir lui avait fait comprendre la situation et il ne put s'empêcher de sourire. « Il semble que l'on ne dresse pas la Reine des Ondins comme on le ferait avec un chien. Si je devais la qualifier, je lui donnerai bien le titre de chat, sans maître, ni règles autres que les siennes. » Il rit brièvement, trouvant la situation comique. Edwina, elle, ne savait que faire, bredouillant : « Mais... enfin... vous n'allez pas annuler le... mariage... ». Elle ne savait que penser. « Elle plaisante... non ? ». Cocain rit de nouveau. « Une plaisanterie de mauvais goût alors. ». Comme d'envisager d'épouser cet homme. « Vous devriez en prendre de la graine. » dit-il tout bas, en parlant de Gaston. « Devons nous rentrer et annoncer à la foule que le mariage n'aura pas lieu ? » demanda-t-il à Lord comme s'il faisait partie de ceux qui étaient sous son commandement. Néanmoins, le sarcasme se sentait à plein nez. Après tout, même s'il se faisait passer pour un Ange auprès d'Edwina, il n'en restait pas moins un Magicien et il détestait particulièrement les Sorciers. L'Ultimage elle, se sentait atrocement gênée.
« Vous êtes … renversante, Khæleesi. » murmura Asælys qui, les yeux grands ouverts, scrutait d'admiration la Dame des Abysses. « Ensorcelante. » ajouta une Sorcière, occupée à brosser les longues boucles rousses de la Sirènes. « J'ose à peine imaginer l'effet que vous allez faire sur nos invités. Votre robe est splendide, un divin mélange entre les traditions des mers et le cérémonial sorcier. On ne verra que vous. » Vanille sourit, jouant les ingénues. Rares seraient les convives qui auraient l'honneur d'apercevoir sa silhouette plus de quelques minutes ; ils ignoraient encore qu'on ne verrait que peu la mariée fugueuse. Pour l'heure, la Prison était tranquille, apaisée d'avoir la Reine des Océans entre les murs du Château prévu pour les noces. Tout semblait parfaitement fonctionner, suivre les plans. « Voilà. » finit par lâcher la Sorcière en s'écartant de la sulfureuse Ondine. Elle se releva, s'approchant doucement du grand miroir qui trônait près de la coiffeuse. Elle observa son allure un instant. Dentelles et voiles dessinaient une robe élégante et voluptueuse et dévoilaient les lignes parfaites de son corps. Elle était belle et terriblement sensuelle. Ses cheveux corail étaient relevés en un chignon tressés, une rose noire piquée près de l'oreille. « Cela vous convient-il ? » s'inquiéta la servante, tracassée par le silence persistant de la Sirène. Vanille se retourna, un léger sourire aux lèvres. Elle acquiesça. La Sorcière soupira, soulagée. Elle s'inclina. « Je m'en vais dans la grande salle de réception. J'ai hâte de voir votre arrivée. » Elle s'en alla. « Vous avez l'air … préoccupée, Lady. » souffla Asælys. Vanille ne répondit rien, perdue dans le fils de ses pensées. Du bout des doigts d'une main, elle effleurait l'annulaire de l'autre. Une marque dorée et lumineuse ornait la peau depuis qu'elle avait laissé le Professeur lui glissé un anneau d'olympe. « Je n'ai jamais réellement envisagé d'épouser l'Empereur Noir. » La jeune fille écarquilla les yeux. « C'est à dire que … aujourd'hui ... » - « J'ai longtemps imaginé comment je humilierai Lord. » - « Vous … ? » Elle était nerveuse, anxieuse. « J'avais songé à un charmant scénario, aussi rabaissant que dégradant. » - « Mais euh .. » - « Je crois que je n'aurai pas pu penser que je lui infligerai l'ultime affront sur un coup de tête. Il ne le sait pas encore. Il l'apprendra plus tard. Ce sera encore plus outrageant.» - « Je ne comprends pas un mot de ce que vous dites, Khæleesi. » - « Même si je le désirai, je ne pourrai pas épouser Lord. » Vanille et Asælys se dévisageaient. Quelques longues secondes s'écoulèrent. « Pourquoi ? » glapit-elle d'un voix suraiguë, craignant un incident diplomatique sans précédent. « Je suis déjà mariée. » - « Déjà … Quoi ? Comment ? Qui ? Mais … Qu'allez-vous faire ? Surtout … Qui ?» Vanille sourit. « Tu es tellement risible. » - « Je m'inquiète pour vous. J'ai peur que vous preniez une mauvaise décision. » - «
« Je vous accompagne. ». « Non, vous êtes un Ange, ils vont vous tuer. ». Cocain ricana. « Et vous alors ? Qu'êtes-vous déjà ? ». Edwina le fixa un moment. Elle connaissait le peuple Ondin, elle s'était prise pour l'une des leurs durant de nombreuses années. Quant à Lord, il l'avait invité et, en y réfléchissant, elle était certaine qu'il n'essaierait pas de la tuer devant tout le monde. C'était un mariage, non un traquenard. « Je viens, et vous n'avez pas le choix. Sinon je dis tout aux Archimages. Je ne suis pas sûre que Nylmord vous laisse partir. Il vous ferait même certainement enfermer le temps que cette idée sorte de votre esprit. ». Edwina soupira, finissant par acquiescer. « D'accord mais tenez-vous tranquille. ». Elle commençait à connaître l'oiseau, il se permettait toujours un commentaire déplaisant qui avait le don de les mettre dans une fâcheuse situation, situation qui le faisait, en plus de ça, rire. Il ressemblait un peu à Jun en fait, mais en... moins mauvais. « Vous avez prévu une robe au moins ? Vous ne pensez pas que vous allez vous rendre à un mariage ainsi vêtue ? Le bleu clair c'est mignon pour les enfants de cinq ans. Et puis, j'aimerai autant que vous arrêtiez de maintenir votre poitrine écrasée avec ces vieux bandages, vous allez finir par perdre connaissance et l'on croira que Lord vous fait de l'effet. Pour une fois dans votre vie, soignez une femme, et non une... hum... chose. ». « Je ne vous permets pas. ». « Mais je n'ai pas besoin de votre permission. » sourit-il avant de sortir une robe de derrière son dos. Edwina aurait mis sa main à couper qu'elle n'y était pas auparavant. Néanmoins, elle ne se plaignit pas, la prenant avant de disparaître derrière un paravent en bois finement sculpté. « Et enlevez vos bandages sinon c'est moi qui le ferai. ». Il ne la comprenait pas, elle n'avait rien à cacher pourtant.