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 Le parfum de la Ronce [RP pour tous]

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Sam 28 Fév 2015, 23:15






La fête de la Ronce



Ciryon… Le plateau intermédiaire de Drosera était, depuis quelques jours, en pleine agitation. Ses habitants regardaient d'un œil pathétique les installations en train de se mettre en place, alors que les travailleurs acharnés passaient devant sans, seulement, y jeter un coup d'oeil. Chacun avait ses occupations, et ce qu'il se tramait sur la place publique ne leur importait que peu. Ils voyaient, à la main d'oeuvre, que cela allait comprendre des étrangers, et ils ne voyaient pas la nouvelle d'un très bon œil. Puis un communiqué passa dans les demeures. Les Dahlias accueillaient des festivités pendant une journée et une nuit, permettant ainsi aux étrangers de « découvrir » leur cité, et aux résidents de se détendre. Le premier plateau prit un malin plaisir à voir leur montée au second plateau, alors que le troisième se voyait contraint de descendre d'un cran. Sans aucun doute, les rois ne seraient pas parmi eux… Les Alfars avaient d'ailleurs fini par s'y faire. Leurs têtes pensantes étaient dissimulées, cachées, et seulement un ou deux s'exhibait, en cas de force majeure.
Et ici, ce n'était pas le cas. Nul besoin de sortir de leur tour, ils dirigeaient tout à distance, en corrélation avec d'autres.

Depuis quelque temps, le Chapiteau du Continent du Matin Calme avait repris du service. À sa tête, trois personnes liées, trônaient pour diriger cette grande embarcation artistique. Crique, spectacle burlesque, saltimbanques, ils envoyaient leurs joyeuses troupes à travers le monde entier. Et cette fois-ci, ce fut à Drosera qu'elle fut expédiée. Seulement, les dessous de cette organisation étaient noirs. Les Ténèbres avaient pris d'assaut les gérants, créant alors une schizophrénie notoire à la société multicolore. D'aucuns n'étaient au courant, car les dirigeants le cachaient ardemment, étant eux même tapis dans l'ombre pour que personne ne les connaisse ou ne les reconnaisse, mais ils avaient le chic pour faire affaire avec les plus puissants. Et ici c'était les Dahlias. À leurs soldes ils avaient des espions, des assassins, des filles de joie, des maitres de l'ombre, et toutes autres recrues permettant de collecter des informations et exécuter des missions, sans une seule bavure.
Ainsi, à travers leurs numéros, leurs acrobaties et autres spectacles burlesques, les lames fuseront, tuant ceux qui doivent mourir, alors que d'autres seront testés, pour savoir s'ils sont aptes ou non à entrer dans le club fermé des maitres de la dissimulation et des contrats.  

Les affaires étant les affaires, ce fut K qui se déplaça jusqu'au grand bureau des Amarantes. Le projet fut accepté et caché jusqu'à l'installation des stands. Rien de mieux qu'une couverture pour faire comprendre aux gens que tout va bien. Seulement, les Alfars étaient fidèles à eux-mêmes : manipulateurs, sombres, racistes. C'était dur de ne pas palper l'ambiance délicate qui trônait sur le plateau. Les marchands qui tenaient les stands étaient tous issus du peuple noir, et aucun étranger ne put infiltrer les rangs de la politique ou du commerce. L'endroit était aussi étroitement surveillé, et les gardes étaient du côté du Roi et de K.
Seuls la troupe multicolore du Chapiteau tranchait avec le reste du décor, aussi bien architectural que racial.

Depuis son poste, dans les ombres alliées, K regardait la scène. Les deux plateaux avaient été ouverts. Si le couloir du premier au second ne fut pas plus contrôlé que ça, le troisième était surveillé scrupuleusement. Les gens en sortaient, mais ceux qui montaient étaient contrôlés et harcelés. Personne ne profitait de l'agitation pour passer au-delà du raisonnable. Les étrangers étaient immédiatement écartés, et les autres rejetés tout simplement. Les artistes s'installaient alors que des familles entouraient la grande place. Certains commençaient à faire des emplettes, alors que d'autres restèrent méfiants.
Quelque chose n'allait pas, l'ambiance était trop pesante, trop lourde, tout était en plein air et pourtant, certains étouffaient. L'air frais venant de la forêt des murmures parvenait à en calmer certains, et en rassurer d'autres. La vermine en profita pour infiltrer les classes sociales plus élevées, et à commencé à se répandre pour essayer de semer le chaos un peu plus tard. Une musique résonnait, et donna le feu vert aux artistes de commencer leurs numéros de jonglage. Immédiatement, ça détendit l'atmosphère. Les plus simples se prirent au jeu, alors que d'autres restaient sur leurs gardes.



Déroulement du RP


Bienvenue à tous dans ce RP :D

Alors une fête a lieu a Drosera, sur la place publique du second plateau. Un des dirigeants du Chapiteau (K) est allé voir les Dhalias pour conclure des affaires assez sombres avec eux. Par un accord tacite, ils ont décidé d'organiser une fête exceptionnelle en plein milieu de la ville accueillant tout le monde. Ainsi, tous les plateaux, et même les étrangers peuvent venir, ce qui est extrêmement rare (donc les Alfars qui vivent a Drosera vous pouvez vous étonner de cette nouvelle).

Cependant, que ce soit pendant la mise en place des stand, ou même pendant le déroulement de la fête (là c'est le début) une ambiance pèse. Sombre, lourde, étouffante.
Précision : Lorsque le spectacle commence, seuls ceux qui ont une intelligence supérieure a 15 peuvent rester méfiants s'ils le désirent.
A part les saltimbanques et les visiteurs, sinon tout le monde est alfars : sécurité, milice, habitants, clodo (non je déconne y a pas de clodo), bref tous ceux que vous croiser, y a pas de communauté inter-raciale xD

Personne ne connait ou ne peut jouer K, et les Dhalia ne sont pas là.

Autres :
-> Ce RP est donc en liaison avec le Chapiteau dont la description est ici-même
-> N'hésitez pas à lire la description de Drosera également
-> C'est un RP guerre / chaos, permettant des conflits possibles il n'est clairement pas tourné pour les enfants en mode tout bisounours, tout rondoudou. De toute façon, si vous êtes venu en famille, vous vous en apercevrez direct en arrivant.
-> Pour le moment l'action n'a pas encore commencé, mais il y aura des assassinats etc... Donc il y aura deux camps : les Alfars (Chapiteau / Dhalia) & l'opposition (bandits & vermines). Vous allez où vous voulez en fonction du gain que vous voulez. Pour les Alfars : Si vous prenez part à l'opposition, votre tête sera mise à prix. Je lirai vos post, donc je jugerai votre "discrétion" si vous en employez ou non ^^  

Si vous avez une question : me MP


Gains


  • Gains de participation : Un flacon de parfum permettant de paralyser l'ennemie pendant 1 post


  • 4 messages UN gain parmi :
  • 1 point de spécialité
  • Poker face : Ce pouvoir vous permet de garder une expression neutre quelque soit les circonstances, privant ainsi votre adversaire de savoir quoi que ce soit sur vos émotions. Vous l'apprendrez en démasquant les voyous qui sont plutôt forts pour duper leur entourage.

  • 7 messages UN gain parmi :
  • 2 points de spécialité
  • Contrôle des ombres
  • Transformation réaliste en alfar : Vous vous transformer en un alfar dont le facies peut être changé. Votre illusion est particulièrement crédible et seuls ceux ayant plus d'intelligence que vous peuvent vous soupçonner sans avoir de preuve.


  • Plus, si vous faites parti des Alfars lors de l'assaut : Vous pouvez demander votre entrée au Chapiteau en temps que recrue. Pour cela il faudra remplir le code :
    Code:
    Pseudo :
    Poste : Assassin, fille de joie, espion, homme de main (les postes sont mixtes)
    Couverture au Chapiteau : Clown, funambule, dompteur, et tout autre truc qu'on peut trouver dans un cirque


    Evidemment, si vous faites 7 messages mais que vous voulez un gain de 4 messages, vous pouvez.
    N'oubliez pas que vos posts doivent faire minimum 640 mots



    Ce code vous plait ? Utilisez-le !
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    Dim 01 Mar 2015, 11:23

    Il y a encore quelques jours je n'aurais pas cru à la possibilité de pouvoir à nouveau parcourir les rues de ma chère Drosera. Le cours des choses avaient cependant évolué de manière à me donner tort.
    J'avais un temps envisagé de profiter de cette nouvelle liberté pour rendre visite à quelques vieilles connaissances mais je ne désirais pas laisser les membres de ma troupe derrière. Aussi lorsque j'appris qu'il se donnait une fête où même les étrangers étaient acceptés je n'hésitais plus un seul instant et battit le rappel des troupes. Une tenue de soirée plus tard et nous franchissions les portes de la cité pour nous joindre aux festivités.

    « Je dois bien admettre que je ne m'attendais pas à ça. »

    Je souriais devant l'embarras de Pierre, après sa récente prestation je l'avais forcé à porter des vêtements dignes de son rang.

    « Ne vous laissez pas tromper. Cet événement à une raison d'être, de même que chaque convive est là pour une bonne raison, pas nécessairement la sienne d'ailleurs ; rien n'est innocent ici. »

    Le caractère un peu excentrique que représentait le port du masque s'effaçait ici en se transformant en un simple élément d'une tenue de soirée sophistiquée. De fait Acélion n'avait pas besoin de recourir à ses habituelles illusions pour passer inaperçu ; pour autant je le sentais extrêmement nerveux.

    « Le simple fait que des non-alfars soient autorisés ici est la preuve qu'il se passe quelque chose. »

    Et il ne savait pas quoi, ça le rongeait au point qu'il était en train d'en perdre son impassibilité coutumière.

    « Ne te retiens pas pour nous. »

    A peine avais-je prononcé ces mots qu'il se précipita dans la foule d'un air décidé ; il avait plusieurs mois d'intrigues politiques de retard et il avait horreur de ça, sa réputation d'exécutant s'était bâtie grâce à sa connaissance des événements. Il était donc partie se mettre à jour auprès de ses contacts et collègues, pour lui la fête n'aurait de fête que le nom, même selon la définition alfare du terme.
    Je le suivis du regard quelques instants jusqu'à ce que je le perde de vue de plus en plus longuement pour finir par ne plus le retrouver. A ce moment là je poussais un soupir bienheureux et tendit mon bras à Catherine.

    « Une petite danse comme au bon vieux temps ? »

    Comme moi elle avait délaissé sa tenue d'aventurière au profit d'une de soirée légèrement passée de mode, nous n'avions guère eu le temps et l'occasion d'en suivre le cours. Elle fit une petite moue avant de saisir mon bras et de se rapprocher pour me glisser à l'oreille :

    « Sitôt rentré ? Ce ne serait pas un peu téméraire ? »

    J'allais répondre quelque chose lorsqu'elle me mordit délicatement un lobe d'oreille avant d'éclater de rire :

    « Quand tu veux bien sûr. »

    Comme moi Catherine était nostalgique de cette époque où nous n'étions que trois membres de la noblesse faisant leurs premiers pas dans les fêtes piégeuses de la délicate et dangereuse Drosera. Pour cette soirée nous pouvions ranimer la flamme de ces souvenirs.

    « Acélion n'a pas sous-entendu que c'était dangereux ? »

    Je regardais Séléna, me rappelant soudain de sa présence, chose aisée tant elle était incongrue. La bélua avait fait un effort digne d'éloge en acceptant de porter une robe de soirée mais c'était là tout ; l'abondance de parfum l’écœurait et ce jeu d'intrigues la fatiguait plus qu'autre chose. Elle ne s'y sentait pas à sa place mais avait accepté de venir, ne serait-ce que pour faire plaisir à Catherine, pour cela je l'avais remerciée.

    « Tous les événements de Drosera sont dangereux, mais nous avons grandi avec, ça ne rend pas les choses moins dangereuses bien sûr. C'est juste qu'il serait très mal vu pour des alfars, de ne pas jouer le jeu, même pour faire semblant. »

    Le plus gros des intrigues alfares se jouaient lors d'événements de ce genre au point qu'il s'agissait d'une sorte de sport national. Doser l'être et le paraître pour évoluer au mieux parmi les prédateurs. Conserver l'allure d'un noble même au moment de planter un coup de couteau. L'apparence de votre masque était presque aussi important que ce qu'il y avait derrière.


    Drosera m'avait manquée.



    719 mots (1er message)


    Résumé:
    -Acélion est parti se tenir au courant des récents événements au sein de la cité, il n'acceptera de parler qu'avec d'autres alfars.

    -Catherine et Castellan s'autorisent une danse avant de se mêler à la foule, libre à quiconque de les aborder.

    -Séléna (accompagné de l'orisha Pierre Astolf, simple PNJ) se tient à l'écart, elle s'ennuie ferme.
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    Dim 01 Mar 2015, 13:07


    Une grande fête avait lieu à Drosera, je ne m'étais jamais rendue dans cette cité auparavant. La seule chose que je savais était que cet endroit était le lieu de résidence des Alfars, j'avais pu comprendre également que les habitants se répartissaient d'une façon particulière, en plateau. Je ne connaissais pas ce système et décida de ne pas le juger. Les Alfars possédaient une culture différente de celle des Élémentals et je le respectais. De plus, je n'avais pas assez d'information pour me permettre un quelconque jugement. La seule chose qui me paraissait un tantinet étrange, c'était le fait qu'elle accueille des étrangers, enfin bon. Ils avaient peut-être juste envie de s'amuser et de rencontrer d'autres personnes. Je savais également que les Alfars étaient des elfes maléfiques, cependant, cela ne voulait pas dire qu'ils étaient tous mauvais. L'un des premiers homme que j'avais rencontré lorsque j'étais devenue apprenti était un Alfar, Atheryl Landwel. Cet homme avait été plutôt gentil, mis à part au moment où il m'avait lâchement abandonné et que j'avais failli mourir au moins trente fois. Oui, bon, ce n'était pas un très bon exemple d'une personne courageuse, attentionnée, ouverte. Je n'avais jamais vu quelqu'un de plus mystérieux et étrange que lui et pourtant, j'en avais croisé des personnes bizarres.

    C'était avec une grande joie que j'avais décidé de me rendre à Drosera, accompagnée de mon maître, Anwen Worthington. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vues. Nous avions de moins en moins de temps à nous accorder et c'était bien dommage. Lorsque je la vis proche du portail de téléportation d'Aeden et parler de Drosera, je courus vers elle avant de lui sauter dans les bras et de lui dire.

    - Tu comptais y aller sans moi peut-être ?

    J'étais accompagnée de mes deux compagnons, fidèles au poste. Ondine et Split. La petite fée était habillée d'une petite robe bleue claire comportant le symbole de l'eau sur le haut de la robe. Split lui, était toujours vêtu de la même manière pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas de vêtements. Et moi, j'avais une robe bleu quelque peu pailletée au niveau du buste et avec une traîne qui tombait au sol. J'avais pu trouver cette magnifique robe chez le tailleur la veille, et moi, qui pourtant, n'aimait pas porter des vêtements qui m'empêchaient d'être à l'aise et de me battre en cas de nécessité, là, je n'avais pas pu résister. Bon, il est vrai que la traîne pouvait être un petit peu handicapante, raison pour laquelle, le tailleur avait prévu de pouvoir l'enlever en cas de besoin.
    Je reposa les pieds au sol, voyant que je commençais à devenir lourde pour mon amie même si je savais qu'elle avait bien plus de force que moi. Nous empruntâmes donc le portail en direction de Drosera sur le second plateau et arrivâmes quelques secondes plus tard dans le lieu voulu.

    Je remarqua que ma fée élémentaire n'était pas très contente, celle-ci se rapprocha de moi et donna littéralement une gifle sans que je sache pourquoi. Enfin, sur le coup du moins, je ne sus pas pourquoi, il lui fallut quelques secondes avant de commencer à reprendre une peau de couleur plus... naturelle et moins tomate et pour pouvoir sortir le moindre mot.

    - Toi là ! T'aurais pas pu attendre avant de nous faire téléporter ? J'avais peut-être envie de dire quelque chose, comme... bonjour tu vois ! AHHHHH, je me demande pourquoi je n'ai pas choisis Anwen dès fois !

    Ne rentrant absolument pas dans sa provocation, je lui dis d'un ton calme et posé.

    - Eh bien, tu n'avais qu'à être plus rapide, et puis, si tu n'es pas contente avec moi tu n'as qu'à la rejoindre, je m'en fiche éperdument. Tant que j'ai mon Split avec moi, tout va !

    Si elle voulait me rendre en colère, c'était raté ! Je n'étais pas impulsive et savait parfaitement quand les gens tentaient d'avoir une quelconque pression sur moi. Je n'y avais pas cédé mais ne m'était pas laissé faire pour autant, et, pour en rajouter une couche, je pris mon jeune wyrm dans les bras qui avait fêté ses un an depuis peu et lui fis un petit bisous au niveau du cou. Je fis un léger clin d'oeil à Ondine et me mis à sourire tout en tournant mon regard vers Anwen. Tout en me retournant une nouvelle fois, je vis les incroyables couleurs du chapiteau. Tant de couleurs différentes en un seul endroit faisait vraiment mal aux yeux, mais il fallait le dire, c'était quand même magnifique. La seule chose qui put sortir de ma bouche en voyant ce spectacle fut.

    - Ouaaaaaaaaaaah !
    Résumé et nombre de mots.:
    Image de la robe:
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    Dim 01 Mar 2015, 13:15



    Accoudé à la fenêtre de ma demeure placée de sorte que l’agitation se faisait entendre jusqu’ici, je regardais les passants presser se ruer vers la place. Derrière moi, ma sœur tirait sur sa nouvelle robe en soie : « Nan mais regarde ses pintades d’ange déchu se trémousser comme des filles de joie ». Aujourd’hui, Drosera était ouvert à toutes les races. Rares étant les événements accueillants tous et toutes, j’avais été étonné de la nouvelle, comme tout le monde ici. Les ragots couraient les rues, mais tout le monde taisait l’atmosphère sombre qui s’installait doucement. Je soulevais le sourcil, l’atmosphère était toujours lourde ici, la concurrence, les regards qui essaye tant bien que mal de vous intimider, il n’y avait pas de différence aujourd’hui, si ce n’était que la cause venait de beaucoup plus haut. « Effectivement, ces femmes, dont le pêcher n’est plus à discuter, me rappellent gravement quelqu’un… » Lindile fronçait des sourcils et tournait les talons. Me relevant, nous partîmes vers les festivités, Lindile replaçant ses seins dans son corsage, espérant comme toujours séduire un homme riche.

    Mes pas foulaient le sol comme une ombre, il n’y avait pas à dire, on pouvait ressentir la prudence de chacun quant à ses événements. L’atmosphère étrange qui régnait ne me touchait pas plus que ça, ayant vécu dans une bâtisse où chaque seconde est une torture et où nous pouvons mourir d’un simple claquement de doigts, je ne pouvais que ressentir une certaine habitude et non une crainte insaisissable. De plus, la prudence faisait partie de moi puisque j’étais sans cesse traqué par maints personnages voulant ma peau. Oui, je dirais que même étonner par l’initiative des Dahlia, j’étais dans mon élément.


    Mes yeux arpentaient les rues bondées. J’avais peine à croire que les habitants de chaque plateau étaient réunis ici, dont mes parents adoptifs et ma sœur qui venait du premier. D’ailleurs, les yeux de Lindile brillaient de mille feux, jamais elle n’était montée au deuxième, et elle y voyait ici une opportunité gargantuas. Déjà elle se détachait de nous pour rejoindre un groupe d’homme Alfar : « Elle ne perd pas le nord… » Se plaignis son père sans me regarder « personne ne voudra d’une femme du premier plateau si ce n’est un homme du premier également… est-elle aveugle ? ». Je ne dis rien, même si habituellement, je l’aurai rabaissé sans vergogne.  Je n’oubliais pas qu’elle était leur fille, et que je lui devais un minimum de respect. « Tu as rejoint l’institut médical du plateau Cyrion si je ne m’abuse non ? », me dit-il, en tournant enfin les yeux vers moi : « Oui, mais à la nouvelle des événements, nous avons fermé pour deux jours, si quelqu’un a un problème, ils iront ailleurs ou iront au premier plateau », lui répondis-je en souriant. Pour des Alfars, ma famille d’accueil était étrangement gentille… trop peut-être. Durzol avait pourtant fait ses preuves et pouvait vivre au deuxième plateau avec moi, mais celui-ci avait préféré rester au premier pour s’occuper des plus faibles. Une charmante initiative qui lui a valu le mépris de beaucoup de ses amis qui eux sont montés sans peine. Il ne m’avait pas reproché de ne pas être resté dans son institut médical au premier plateau, mais je savais qu’au fond, il regrettait mon envie de monter encore plus haut. Il avait peur que cela me corrompe, mais il ne savait pas que c’était déjà trop tard et que mon sang d’Alfar en voulait toujours plus. Je détournais le visage de lui, regardant les festivités qui venaient de commencer.

    De loin, je surveillais Lindile qui déjà s’était mise à aguicher d’autre Alfars. Elle ne faisait, en réalité, que descendre encore plus sa famille, car le mérite s’acquiert par l’effort, et elle choisissait la facilité. Personne ici n’associer un Alfar aux grands mérites à sa compagne qui n’avait aucun mérite. Qu’elle soit au bras d’un riche ne changerait rien, elle n’en serait pas moins sa potiche préférée, pire encore elle serait doublée par une femme mieux qu’elle et serait ridiculisé par des Alfars plus élevés. Elle n’était pas vraiment aveugle, elle ne savait juste pas où était sa place. Les jongleries commencèrent et le peuple se regroupa pour regarder. Ma mère adoptive frôla ma main, regardant mon visage avec un air éperdu. Cette femme était intelligente, elle sentait le danger, et c’était sa manière de me dire d’être sur mes gardes. Je lui souris tendrement, il n’y avait rien à craindre, tout simplement parce que depuis Véritas, la bâtisse dans les terres arides, j’étais aux aguets.

    767 – Post I

    Résumé:



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    Dim 01 Mar 2015, 17:42

    « Et dire que c'est moi qu'on pense folle.. ». Julia leva les yeux au ciel, ou plus précisément au plafond, tandis qu'elle sortait ses longs cheveux immaculés de la fermeture de sa robe, les ayant emprisonné au passage de sa tête. Elle en tira quelques un, en arrachant plusieurs dans une brutalité qui la caractérisait bien, avant d'enfin être libérée de ce fardeau. Ses yeux descendirent sur ce nouvel achat qui ne lui plaisait guère, avant qu'elle ne pousse un long soupir. Les manies de l'Elfe de lui acheter ou de lui coudre des habits étaient dures à contenir, ou même à prévoir. Lorsqu'elle sortait, elle revenait sans cesse avec quelque chose. Bien heureusement, maintenant que Lumi vivait avec elles, les cadeaux ne frappaient plus à sa porte, Mircella étant trop occupée à chouchouter sa favorite pour se préoccuper d'elle. N'allez pas croire que la Dullahan puisse éprouver de la jalousie à son égard car il n'en est rien. Elle se plaisait même à voir les yeux de la Haute Elfe se détourner de son corps chétif, pour une fois. Comme si elle eut trouvé une nouvelle poupée qu'elle pouvait dorloter.

    La morte vivante s'étira de tout son long avant de se retourner vers sa maîtresse qui affichait un large sourire, penchée sur l'ancienne humaine, tentant sûrement de lui montrer toute l'étendue des efforts qu'elle faisait pour elle. Le regard de la petite fille tomba ensuite sur la jeune ange qui peignait encore et encore, de manière plus violente qu'auparavant, comme si elle trouvait dans l'énergie de ces gestes une toute nouvelle manière de partager ce qu'elle ressentait. Cet élan de brutalité ne correspondait pas à sa figure de belle ange, mais peu importe. Personne n'était mieux placé que Julia pour dire que les apparences sont souvent trompeuses. Elle eut un sursaut. Le visage du démon se trouvait à peine à quelques centimètres du sien. Elle laissa échapper un grognement de mépris, avant de faire volte face. « Ne sois pas si heureux. Si je t'emmène, c'est uniquement car ils seront heureux de voir un démon pointer le bout de son nez. ». Il s'approcha d'elle, prenant sa main. « Oh, oui, bien sûr.. ». Elle la lâcha, le repoussant, avant de tousser un bon coup pour attirer les regards sur elle. « Mircella, ce n'est pas pour t'embêter, mais ne penses-tu pas qu'il est temps d'y aller ? ». Elle reprenait les bonnes vieilles habitudes.

    La blonde des bois se redressa avant d'attacher ses cheveux et de se diriger vers la porte après avoir donné un dernier baiser sur le front de sa congénère. « Je reviendrais vite, ne t'en fais pas. ». Cherchait-elle à la rassurer à ce point ? Non. Lumi était loin d'être un bébé. C'est pourquoi elle s'autorisait le fait de s'en éloigner, sans doute. Car elle serait bien restée à ses côtés pour l'éternité. Saluant la petite rousse restant également au foyer, elle passa la porte sans plus d'empressement et une fois qu'elle fut refermée derrière elle, éprouva un certain manque. La morte vivante lui tapa dans le dos, la forçant à avancer. « Ecoute on va pas y passer la journée et c'est toi qui a voulu y aller à cette fête. Déjà je vois pas pourquoi tu te lances là-dedans alors que.. c'est des alfars quoi, c'est pas pour être méchante mais tu penses vraiment qu'ils vont t'accueillir avec un grand sourire ? ». Depuis sa rencontre avec Kohei, la Dullahan avait ce peuple en horreur, tout simplement car elle avait maudit l'un d'entre eux. Elle ne voulait pas avoir de contacts avec eux et voyait l'idée de se balader dans une de leurs fêtes comme du pur masochisme pour sa maîtresse.

    La Haute Elfe hésita un instant à se justifier, avant de hausser les épaules. « Je ne vais pas m'afficher au grand public, ne t'en fais pas. ». Et avec une bonne idée en tête, elle plia les genoux avant de s'envoler aux côtés du démon et de la Dullahan qui apprenait petit à petit à se servir de ses propres ailes qui se déployaient sur l'ensemble de son corps. Le voyage ne fut pas bien long et l'on commençait à apercevoir Drosera quand le voyage fut stoppé. La blonde se concentra un instant avant de disparaître, ou non, de devenir plus petite. Elle venait de prendre sa forme de fée. Et une fois chose faite elle alla se glisser dans la poche de la petite fille, qui ne semblait pas d'accord pour la porter, mais qui ne dit rien. Que pouvait-elle dire après tout ? Il s'agissait de sa sécurité. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de se cacher. Seulement, l'idée de faire la fête sans elle ne lui plaisait pas des masses..

    Une fois qu'ils furent arrivés, une douce musique parvint jusqu'à leurs oreilles. Julia craqua ses os, visiblement déjà ennuyée à peine arrivée. Elle sentit sa main être prise par une beaucoup plus grande, avant qu'elle ne se fasse entraîner en avant. « Cela ne te rappelle t-il pas des souvenirs ? ». Elle et Darren dansaient ensemble au milieu des autres fêtards, un large sourire sur le visage. Ils faisaient parti de ce genre de couples qui vous donne froid dans le dos, et la petite fille n'appréciait pas trop ce genre d'initiative. « Oh, oui, ce jour ou tu as fait semblant de m'aimer, comme tous les autres ensuite ? Je m'en souviens très bien. ». Cependant, elle ne le repoussa pas. Un peu de danse ne lui ferait pas de mal, après tout…


    Résumé:
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    Dim 01 Mar 2015, 17:57






    Drosera, la magnifique, capitale de la civilisation Alfar, terre empreinte de mystère et de danger. Un endroit parfait pour étayer la curiosité maladive d'Andariel. Depuis sa plus tendre enfance, elle fut fasciné par ce peuple, dépeint par Shina comme un peuple à la beauté étrange, au parfum envoûtant et muni d'une aura ténébreuse. Alors quand vint à elle une occasion de s'y rendre pour des festivités, elle ne put s'y refuser. En dehors des histoires pour enfant et quelque détails sur cette race, elle ne connaissais aucunement l’environnement politique des Alfars, et rien de leur tradition. La seul chose qu'elle avait retenu c'est qu'ils étaient très fier d'eux même, et mettaient en avant l'apparence physique. Elle ne voulut pas perdre face à cette race qui, bien que fascinante, lui était inférieur. Et donc elle et ses serviteurs apparurent vêtu de leur plus beau atours. En approchant de la fête Aldor se permis une petite réflexion.

    « T'est sur que t'en a pas trop fait avec les vêtements ? Disons que c'est pas forcement le style vestimentaire régional, si tu vois ce que je veux dire ... »


    En effet  Andariel portait un magnifique yukata de couleur cramoisie et rose, de plus ses manches avaient la particularité de tomber énormément, donnant un aspect plus élégant à ses mouvement. Ses cheveux était attachés en queue de cheval pour l'occasion, chose inhabituel pour elle, d'ailleurs elle avait même camouflée ses cornes, qui ornent son front, avec sa magie. Ce style est propre aux Orines, et il n'est pas sur que les Alfars le voient d'un très bonne œil, en tout cas ils risquent d'attirer l'attention.

    « Tss, si ces Alfars pensent avoir le monopole du bon goût, ils se trompent lourdement. Shina m'as inculqué quelques valeurs en terme de beauté, et ces kimonos sont splendide ! Je suis sûr que ces nobles dames, affublés de robe fade et sans saveur, seront jalouses de moi ... »


    « Même si c'est le cas, tu ne pense pas que ça serait dangereux justement ? ... »


    Aldor se sentit stupide en posant cette question, plus c'est dangereux et plus elle le faisait, c'était ce qui l'amusait le plus. Il poussa un long soupir et se mit à observer son accoutrement. Il portait un kimono long et sombre qui était égayé par des ornement blanc et or. Un autre kimono semblable, venait pendre sur ses épaules. Pyrha aussi était vêtu d'un yukata bleu, et Andariel avait demandé à tous les deux qu'ils attachent leur cheveux.

    * Elle a vraiment était au petit soin avec nous pour le coup. Elle nous acheté de nouveaux vêtements et tout … Et dire que ça va peu être me coûter un coup de couteau dans le dos … Enfin au moins je me sentirais plus à l'aise pour aborder les petites nobles, vêtu de ces riches habits.* Pensa t-il


    « Oh, ne t'inquiète pas, je compte faire bien plus risqué que ça … Et toi tu crois pas que se pavanée avec un dragon autour du coup c'est pas chercher les ennuis ? »


    « Non, il est totalement sous contrôle, contrairement à une certaine personne, et de toute façon qui pourrait croire qu'une si petite chose, soit en réalité quelque chose d'un peu plus gros ... »


    Leur discussion coupa court quand il arrivèrent à la place principale, où se tenait le centre névralgique des festivités. Un chapiteau se tenait en son centre, raison d'être de l’événement et les prestations avait déjà entamé. Aldor ne pouvait quitter la foule des yeux, les femmes Alfars étaient splendide, et pour une raison qu'il ignorait le parfum que dégageait l'endroit le charmait encore plus. Il ne put s'empêcher de partir à la chasse et tenter de cueillir une de ces fleurs à la senteur exotique. Il ne perdit pas totalement sa prudence naturel, il savait que certaine de ces femmes étaient sans doute des nobles bien placés. Et donc des nids à problèmes, ils préféra s'attaquer à des femmes plus à sa portée. Il observa les regards, les rires moqueurs que certains s'échangeait pour repérer ceux en bas de l'échelle sociale et en aborda une qui venait de quitter un groupe d'homme.

    « Bonjour mademoiselle, êtes vous venu seul ce soir ? Ou espérez vous repartir accompagnée ? »


    Ayant réussi à capter son attention, il poursuivit son amorce pour tenter d'établir la discussion.

    « En tout cas je me présente, Aldor, enchantée. Et voici mon compagnon, Bahamut. Il me semble que ce ne soit pas si fréquent que cette formidable cité ouvre ses portes, en êtes vous enchantée ? »


    La femme qu'il avait abordé s’appelait Lindile.



    De son côté Andariel était resté à l'écart, observant la foule attentivement, cherchant une chose amusante et stupide à faire. Elle aperçu un jeune couple qui dansait au beau milieu de la foule. Ils semblaient heureux et souriant. Andariel se passa la langue sur ses dents, la prédatrice avait trouvé une première proie. Laissant Pyrha seul et apeuré elle se dirigea vers eux, se mêlant à la foule, échangeant des regard avec certains alfar, et finit par arrivé près du couple. Elle fit semblant de trébuchée et vint interrompre leur délicat tournoiement en visant la femme. Elle la bouscula les projetant tout les deux à terre. En se relevant elle plongea ses yeux reptiliens dans ceux de la dame et dit

    «  Oh navrée, je suis ter-riblement maladroite avec ces vêtements, toute mes excuses. »


    Mais son expression trahissait son mensonge insolent, son visage s’émerveilla d'un sourire malicieux lorsque la femme fut prit d'une vague de peur intense et surnaturel qu'Andariel avait engendrée. Il n'y avait, pour elle ,rien de plus savoureux que de voir un visage heureux se transformer en peur profonde. Satisfaite, Andariel  se releva et s’apprêta à quitter les deux amants, espérant qu'elle avait pu leur gâcher ce moment.

    Post I - mots : 966

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    Lun 02 Mar 2015, 12:16

    Drosera… Ville élitiste des Alfars… L'un des quelques lieux dans lesquels je n'avais jamais pu mettre les pieds, à mon grand désarrois. Mais aujourd'hui, les choses changeaient. La cité était ouverte aux étrangers et je comptais bien ne pas rater une telle occasion de m'y rendre. D'autant plus qu'il semblait que cela soit du à la présence du Chapiteau. J'étais curieuse.. intriguée… Pourquoi les Alfars ouvriraient-ils leur lieu de vie le plus secret pour un simple… cirque ? Mais je me détournais bien vite de cette réflexion, pour me complaire dans le bonheur de visiter l'un des lieux que je tenais  absolument à connaître. Cet endroit était à l'image de sa race, sublime, luxueux… Mais pour une fois, je ne m'étais pas déplacé seule. Tatha tenait à ce que je me réconcilie une bonne fois pour toute avec ma sœur, maintenant que je connaissais la vérité sur les raisons qui ont fait que j'ai crus à un abandon de sa part. Alors, j'avais invité Milady à m'y rejoindre, sachant qu'elle se déplaçait bien plus vite que moi et que sa curiosité était si forte qu'elle ne pourrait pas refuser mon invitation. Et elle m'attendait, plantée là tel un arbre qui ne se sentait pas du tout à son aise ici, à l'entrée de la deuxième plate forme. Sans aucune expression sur le visage, elle me salua en opinant simplement du chef. Pas étonnant qu'elle se méfie encore de moi après tout ce que je lui avais fait subir… Et je comptais sur une prochaine rencontre avec notre nourrice pour tâcher de terminer de dissiper tous les malentendus. C'était apparemment à moi de faire le premier pas… de briser la glace… Et ce n'était pas du tout pour me plaire que de devoir ramper à ces pieds pour qu'elle daigne me pardonner mon erreur…

    « Milady… Merci d'avoir accepté mon invitation. Je me doutais que toi aussi, tu serais attiré par une ouverture aussi intriguant de Drosera… Sais-tu si Romulus sera également de la partie ? »

    « Melody… Effectivement, je ne pouvais pas refuser. Quand à Romulus, je penses également qu'il ne ratera pas une telle occasion. Mais… ne sens-tu pas toi aussi… cette atmosphère plus que pesante qui règne ici ? »

    Maintenant qu'elle me le faisait remarquer… Les alfars jetaient des regards mauvais à tous les étrangers, ce qui était plutôt normal quand on connaît le racisme dont fait preuve cette race, mais il y avait autre chose derrière tout cela. De la méfiance, de la tension, de la lourdeur… Et contrairement à ma sœur, qui ne semblait pas du tout apprécier cela, moi, je n'en étais qu'encore plus intriguée. Si quelque chose se préparait, je voulais être de la partie, simplement par pure curiosité et par goût du risque. Un jour, ce trait de caractère de notre «famille» nous perdra… mais pour l'instant, il m'avait toujours sauvé. Ce qui me dérangeait en revanche beaucoup plus était mon pouvoir de la Montre du Destin, qui n'en faisait qu'à sa tête et me montrait sans cesse des durées de vies toutes plus incompréhensibles les unes que les autres. La seule chose qui me rassurait était de toujours voir la même date passé au dessus de la tête de Milady. Mais je n'en pouvais plus de réfléchir à des choses que nous ne pouvions de toute façon pas régler.

    « Oui, tu as raison. Mais reste méfiante pour nous deux si ça te chante, moi je suis ici pour profiter de l’événement et rien d'autre. Et si jamais il se passe effectivement quelque chose, que veux-tu que je craigne ? Je suis déjà morte. »

    « Comme tu voudras, mais évitons de nous perdre, si tu le veux bien. »

    Je haussais les épaules et suivait mon instinct pour me guider à travers les rues de la ville… quand j'entendis soudain de la musique. Suivant l'air de danse entraînante, j'arrivais bien vite sur une place… et reconnue tout aussi vite une connaissance toute particulière… Que faisait Julia ici ? Au bras d'un démon qui plus est ? En train de danser ? De la jalousie monta en moi, aussi étrange que cela puisse paraître, et je ne cherchais même pas à le comprendre. Mais sans un mot, tel une folle furieuse, je fonçais à travers la foule, bousculait sans ménagement ce freluquet qui était à son bras et récupérait ma consœur sans même lui demander son avis, continuant à danser avec elle.

    « Alors Julia ? On fricotte avec le démoniaque maintenant ? »

    Poste n°1 - 746 mots

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    Lun 02 Mar 2015, 21:18

    Quelque chose n’allait pas.
    En dépit bien sûr, de ce qui était évident.
    « C’est mignon ici, mais je trouve qu’on manque quand même un peu de diversité raciale » ne déclara JAMAIS PERSONNE à Droséra.

    Hormis les visiteurs, qui affichaient globalement de petits yeux naïfs, personne n’était très dupe. Ils pouvaient bien avoir accroché de petites lanternes ; ils pouvaient bien vendre de la barbapapa ; ils pouvaient bien exhiber leur énorme chapiteau, bastion miniature rempli d’envahisseurs patentés dépêchés ici  allez savoir pour quoi.
    Il arrivait à la cité d’être en fête ; on y mettait alors des fleurs, d’un bon goût plus évident. Et, une chose était certaine, une fête ne ressemblait pas à ce qui se passait ici. Les résidents murmuraient entre eux entre les guirlandes exubérantes.  Assez peu d’enfants se promenaient dans les jambes des gens. Les sourires se crispaient.

    Que signifiait un communiqué au juste ? Depuis quand inventait-on des « fêtes de la ronce » pour laisser d’avides curieux « découvrir La Majestueuse » ? Que risquait-on à rester chez soi pour éviter les problèmes ?

    Les rumeurs courraient, assez improbables. Il n’y avait pas grand chose à en tirer. Par conséquent, Atheryl se trouvait assez joliment aussi perplexe que chacun.
    Et c’était désagréable.

    Alors, pour ne pas se retrouver très bêtement à murmurer tout seul, il avait retrouvé la compagnie d’une amie à peu près aussi friande de discussions mondaines que lui. C’est à dire, pas du tout. C’était une représentante tout à fait honorable de la bonne société alfar, qui avait notamment fait ses preuves dans l’architecture. Son prénom était Ella, ils se connaissaient depuis un bout de temps, et en vertu d’une vision du monde commune, ils avaient décidé de manger des cochonneries tout en se moquant des passants.
    Mais discrètement.
    Vous savez, de loin, on aurait vraiment cru deux légitimes résidents de Ciryon, occupés à parler politique. Comme quoi, une broche magique et une jolie robe font de vous un autre homme.
    Enfin, une autre femme, ou un autre homme si on ne parle pas de robe. Vous suivez j’espère.
    Mais pour revenir au problème, même leur conversation traduisait un certain malaise ; ils attendaient, l’air de rien.

    « Dis moi. Ce ne serait pas un des esprits élémentaires, là bas ? Ou attends, peut-être même deux. Tu sais en bleu. »
    « Je n’en ai pas la moindre idée, mais …oh. Tu es sûre de ça ? »

    Non parce que. Enfin. Erine ? Mais si tiens. Super. Enfin, pas du tout, à vrai dire. Ne pas faire de remarque.

    « Mince, tout le gratin des terres du yin et du yang se paye une visite touristique chez nous. Regarde les s’émerveiller comme des andouilles. Arh. Oh, regarde par là, c’est euh, tu sais… ! »
    Ella jeta un œil avec la discrétion de l’habitude. Elle était le genre de personne qui pouvait désigner n’importe quel alfar par son nom, mais aussi sa pointure, la liste exhaustive de ses exs, ses opinions politiques (officielles), son adresse, le nom de son coiffeur… et probablement quantité d’autres informations tout aussi fascinantes.
    « Ah oui, Rùmil, le médecin. Il paraît que son fils a les dents plus longues que lui. Par contre, j’ai entendu que sa soe… oh, elle vient. »

    Hein ? Mais finis ta phrase. Ah non, elle se retenait de pouffer maintenant. Merci.

    Mais, d’après une déduction rapide, basée sur un décolleté vraiment plongeant, Atheryl cerna assez bien l’oiseau.
    On peut être dire que c’est l’intention qui compte, mais en fait, pas toujours. A mesure que la fille Rumil (quel que soit son prénom) entamait un numéro probablement très travaillé, l’andouille derrière elle était en train se mordre outrageusement les joues pour ne pas rire.

    Super.

    Avant de s’énerver, et parce que dans le fond, il était quelqu’un de serviable, l’elfe profita de la concentration de la cible et d’un chouïa d’hypnose pour l’envoyer s’asseoir quelque part.

    Enfin.

    Vous savez.

    Une branche un peu haute.

    A la réflexion, il n’était peut-être pas trop serviable quand même.

    hop ! :
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    Mar 03 Mar 2015, 21:19

    Drosera… Je crois que c’était la seule capitale des terres du Yin&Yang que je n’avais pas encore l’occasion de visiter dans ma vie. Oui, car cette capitale était très fermée au étranger de toutes les races de notre monde. Je n’avais jamais compris pourquoi ils faisaient, je savais bien que c’était une population élitiste, mais quand même. J’avais encore beaucoup de choses à apprendre sur cette ville. Je savais que la ville était située au fin fond de la forêt des murmures, un lieu dont je n’aimais guère l’endroit qui me donnait des frissons partout. J’essayais de ne pas y aller, car franchement, ce n’était pas un endroit bon à vivre et je n’avais pas envie de vivre près de cette forêt. Personne ne pouvait entrer dans cette ville, personne ne pouvait voir les différents paysages de cette cité…

    Mais aujourd’hui était un jour exceptionnel pour nous ! Aujourd’hui, Drosera ouvrait ses portes aux étrangers pour une raison que je trouvais bien étrange, à part si le peuple des Alfars voulaient ouvrir ses portes aux autres races pour avoir des liens diplomatiques, mais je ne pensais pas que ce soit cela la raison. Il fallait que je me renseigne un peu plus sur la chose et du pourquoi et du comment les Alfars ouvraient leur porte au monde ! Donc, sur cette réflexion pour en savoir plus sur cela, je contenais m’y rendre pour profiter un peu de ce moment pour observer le fonctionnement de la capitale et peut être trouvé des informations un peu plus croustillante. A mon avis, je pensais fortement que quelque chose allait se passer durant cette petite fête chez les Alfars…

    Donc je me demandais si Erine allait venir avec moi pour voir ce qu’il se passait. Il était vrai que cela faisait longtemps que je n’avais pas vu et en plus, je pourrais lui parler un peu, pour avoir des nouvelles d’elle. Erine s’était habillée avec une robe et une longue traine, et je me demandais pourquoi elle portait cela, alors que d’habitude, elle portait des choses simples. Quant à moi, j’avais opté pour un grand manteau de couleur cerise qui couvrait mon ventre car il commençait un peu à rondir, mais cela ne se voyait pas encore. Et j’étais habillé avec une jupe courte qui arrivait jusqu’aux genoux.

    -Ne t’inquiète pas, Erine, je n’allais pas partir sans toi et de toute façon, tu me suis tout le temps pour de nouvelles aventures, n’ai-je pas raison ?

    Tous les deux nous prirent un portail d’Aeden pour venir dans cette capitale des Alfars et nous arrivâmes sur le deuxième plateau de cette ville. Mes yeux brillèrent en voyant une nouvelle ville, j’étais vraiment impressionnée par l’architecture. Je ne pouvais pas bouger, j’étais figée en regardant le décor autour de moi. Erine était aussi impressionnée que moi, elle avait emmené ses compagnons avec elle. Moi j’avais laissé encore Emndel, mon loup blanc et mes apprentis, Dragon et Athéria, les enfants de l’esprit de la foudre, Alyska qui était aussi mon amie. Je me demandais si elle allait venir aujourd’hui, ainsi que Lysis qui venait à peine d’être revenue de son grand voyage. Mais aujourd’hui, j’étais avec Erine uniquement, car j’aimais beaucoup sa compagnie, même si elle était encore mon disciple pour moi ! Puis, je pris la parole encore une fois pour la taquiner :

    -Alors, j’ai entendu dire que tu avais rencontré un jeune homme que tu aimes bien, on dirait bien ! Un élémental de l’eau, à ce que j’ai compris ! Ah Ah, ne me demande pas comment j’ai su, les nouvelles vont vite dans la cité d’Aeden … Tu me le présentes quand au fait ?

    Une fois que j’avais dit cela, pour énerver un peu la jeune femme, je regardais encore une fois autour de moi. Franchement, ce lieu ne me disait rien de bon aujourd’hui. La fête avait lieu uniquement sur le second plateau de Drosera. C’était un lieu plein de vie et magnifique aussi ! Il avait plein d’activité autour de moi, des personnes qui jonglaient, ou qui se donnaient en spectacle pour nous uniquement. Mais l’atmosphère joyeuse n’était pas au rendez-vous, je ressentais une atmosphère lourde, effrayante et sombre autour de nous :

    -Je te préviens maintenant, reste près de moi ! Même si tu es puissante, fais attention à toi !


    Hrs:
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    Mar 03 Mar 2015, 23:42


    Megæra n'aimait pas Drosera, pas plus que ses habitants présomptueux et amers. A ses yeux, ils n'étaient que des monstres, des bêtes sauvages et indomptables qui se dissimulaient sous l'élégance d'une éloquence raffinée, une culture soignée et un goût prononcé pour les arts morbides ; et la jeune femme n'appréciait pas vraiment les gens qui lui ressemblaient trop.  Les souvenirs qu'elle avait de la Cité Majestueuse ne l'aidait pas à estimer à sa juste valeur les environs. Chaque buisson frémissant, la moindre ombre latente étaient autant de raté pour son cœur aux battements effrénés. Ici plus qu'ailleurs, elle craignait que Stefan la retrouve. Le dément lui en voulait toujours autant, elle en était certaine malgré son silence depuis quelques temps déjà. Parfois, elle avait la désagréable sensation d'être épiée en catimini. Il n'était jamais bien loin, c'était une évidence. Il se dissimulait dans l'obscurité et attendant le moment idéal. La Lapine avait parlé de ses soupçons à la Khæleesi. Les deux jeunes femmes entretenaient une relation étrange, mélange de méfiance et de confiance, d'un peu de peur pour l'une et peut-être un brin de jalousie pour l'autre. Megæra, convaincue que sa gardienne et mécène la protégerai, lui avait conté l'histoire. La Dame des Abysses n'était pas une femme à parier sur les perdants, et elle veillerai sur son investissement. Le jour même, deux hommes avaient été embauché. La Cité Engloutie était sûre. Drosera l'était beaucoup moins. Néanmoins, il n'y avait pas une once d'effroi sur le visage de porcelaine de la jolie Megæra. Elle était étincelante et sensuelle. Un mince sourire dessinait ses lèvres charnues qui illuminait davantage le bleu clair de ses yeux. Un kimono de soie soulignait la finesse de sa silhouette. Il était en nuance de violet, de bleu, de gris et de sombre. Les manches tombantes laissaient les épaules nues et les boucles brunes de sa longue chevelure venaient caresser la peau douce. Les voiles étaient longs et ne laissaient entrevoir ses longues jambes qu'en de rares occasions. La ceinture était serrée à la taille et sublimant la chute de ses reins. Elle voulait être divine. Elle le devait, car aujourd'hui elle ne visitait pas la Capitale des Alfars pour son plaisir personnel mais pour affaire. Elle avait déjà recruté quelques artistes pour l'Anavælyam la veille mais ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin, ayant pour projet d'agrandir son empire. Une fête populaire avait cependant perturbé ses plans et elle avait décidé de s'autoriser une pause. Ainsi, l'air rêveur, elle flânait à Ciryon.

    Megæra croisa un regard aussi pur et bleu que le sien. Elle reconnaissait ces yeux-là, sans toutefois les connaître. C'était l'homme aux cheveux bleus qu'elle avait déjà remarqué peu de temps avant d'aller se coucher lorsqu'elle était à l'auberge d'Anàrion. Elle l'avait tout de suite vu. Comment ne pas être attiré par la drôlerie de sa tignasse ? Son comportement était encore plus intriguant. Il avait un verre à la main mais ne buvait pas, semblait voir tout ce qu'il se passait mais ne regardait personne. La nouvelle rencontre fut différente. Lorsqu'il aperçut la jeune femme, il sourit. L'expression n'avait rien de chaleureuse ni d'avenante. Au contraire, elle paraissait froide, distante et presque carnassière. Pourtant, la Bélua ne bougea pas. Elle était bien trop curieuse pour fuir. Elle le laissa s'approcher de lui. Il dégageait quelque chose de noble malgré la simplicité de son costume noir. « Vous me suivez ? » demanda la jeune femme sur le ton de l'humour même si une pointe de trouble perçait sa voix claire. « Je suis sûr que vous aimeriez. » Elle sourit, charmante mais prudente. « Que voulez-vous ? » - « Un peu de compagnie. Je crains la solitude et je n'ai pas l'habitude de voyager seul. Les Alfars ne sont pas les plus accueillantes des personnes. Entre étrangers, pourquoi ne pas nous soutenir ? » Megæra le dévisagea un instant. « Vous mentez. » - « Plus ou moins. » - « Est-ce que vous me paierez un verre ? » - « Très certainement. » Elle haussa les épaules. « Alors je m'en tiens à cette histoire. » Étrangement, la réponse ne parut pas le ravir. Il se mit pourtant à marcher aux côtés de la jeune femme. « Vous êtes ? » - « Megæra Swan. » - « Caliel. » - « Et vous n'avez pas de nom de famille ? » - « Je n'aime pas le donner. Je crois en avoir trois. Les trois signent le malheur et chacun est aussi vrai qu'il est faux.» - « Hum hum. » A mieux y réfléchir, la Lapine n'était pas certaine du bien-fondé de sa décision. Il n'était pas sain de fuir un fou furieux pour tomber dans les griffes d'un autre. Caliel était inquiétant et Megæra adorait ça malgré elle car il était une énigme.

    Quelque chose n'allait pas dans cette ambiance dérangée. Megæra le ressentait et d'un regard fuyant à son cavalier du jour, elle crut comprendre que lui aussi trouvait l'atmosphère louche. Peut-être était-il là pour une raison inavouable ? Ou alors, peut-être allait-il très bien. Il avait beau être beau garçon, il avait une tête de sociopathe.

    Spoiler:
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    Mer 04 Mar 2015, 19:42


    Nous venions tout les quatre d'arriver dans la grande cité de Drosera. La ville des elfes noirs, ou autrement dit des Alfars. J'étais assez subjuguée par toutes les couleurs qui se trouvaient sur le chapiteau. Malgré qu'une fête ait lieu et que la décoration ne laissait absolument pas à désirer, l'ambiance n'était pas festive, ni joyeuse. En fait, il n'y avait aucun sentiment, aucune sensation positive en ce qui concernait l'ambiance de ce lieu. C'était bizarre, mais surement pas assez pour que je m'en méfie. Il est vrai que je trouvais un petit peu étrange le fait que, pour une fois, la cité de Drosera ouvre ses portes à toutes les races se trouvant dans les terres du Yin et du Yang, mais pas au point de penser qu'un coup machiavélique se préparait. Ma petite fée se posa sur mon épaule et commença à parler, bien évidemment, sans dire quelque chose de positif.

    - Bon, bah, franchement, je m'attendais à beaucoup de mieux. Enfin, tout ça là, les décorations, c'est pas moche, je l'avoue, m'enfin bon, comment vous dire. On est d'accord que l'ambiance est complètement bidon ! Erine, on ne peut pas rentrer chez nous ! S'il te...

    - Non ! disais-je d'un ton ferme qui ne permettait aucune objection. Nous sommes venus et nous n'allons pas partir maintenant. Je suis d'accord avec toi sur le fait que cet endroit paraît plus pesant que festif, mais attendons la suite, cela peut peut-être s'améliorer.

    Je regarda mon autre compagnon, Split, avant de détourner mon regard sur Anwen, qui malgré son visage neutre, montrait si l'on regardait bien, une once d'inquiétude. Je ne comprenais pas réellement pourquoi, mais je connaissais assez mon maître pour savoir qu'elle n'était jamais inquiète pour rien. Cette pensée me donna un petit coup de froid. Anwen me regarda à ce moment-là et me parla un petit peu de mon amoureux, de mon compagnon pour la vie, enfin je l'espérais, Antael. Elle en savait bien des choses, un peu trop d'ailleurs. À mon avis, quelqu'un avait dû nous entendre parler, et ce quelqu'un s'était fait le malin plaisir d'y raconter à l'auberge, lieu où toutes les rumeurs naissent. Enfin bref, dans tout les cas, il n'était en aucun cas dérangeant de parler de mes relations amoureuses avec la seule personne qui m'avait secourue lorsque j'étais perdue. Je me mis à lui sourire avant de répondre avec une voix douce et mélodieuse.

    - C'est exact ! Il s'appelle Antael et il vient de devenir un Élémental accompli. Je lui ai donné une mission en territoire ennemi. Je regarda autour de moi et termina par conclure qu'il ne valait mieux pas que je parle de sujet aussi délicat dans un endroit où toutes les races étaient présentes. Enfin bref, notre relation avance petit à petit, je ne préfère pas trop presser les choses, autant pour lui que pour moi, mais c'est en de bonne voie.

    C'était avec un grand plaisir que j'avais répondu à mon amie de toujours. Je n'avais absolument rien à lui cacher, et puis bon, au final, si Anwen ne m'avait pas aidé à traverser une étape difficile de ma vie qui est à peu près la même pour tout les Élémentals, je n'aurais peut-être jamais rencontré Antael. Nous changeâmes rapidement de sujet et Split, sentant l'inquiétude dans la voie d'Anwen lorsque celle vint me parler en me disant de rester près d'elle, se décala et se colla contre moi.  « Fais attention Rine. »
    « Ne t'inquiètes pas Split. Il ne va rien nous arriver, j'en suis presque sûr. »

    Evidemment, ce que je disais ne s'entendait pas dans la mesure où je communiquais avec lui grâce à notre lien si spécial. Mon regard revint sur Anwen avant que je ne lui réponde. « D'accord. Je te fais confiance, mais tu es sûre que nous craignions quelque chose ? Le lieu est censé être sécurisé, non ? »

    Dans la logique oui, malheureusement, je n'aurais jamais imaginé ce qui allait se passer. Vraiment jamais ! Sur ce moment, je décida de rendre les choses un petit peu plus joyeuses et proposa à Anwen de venir danser un petit peu avec moi.

    - Aller viens ! Qu'on s'amuse un petit peu.
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    Ven 06 Mar 2015, 19:53



    Mon regard arpentait les individus comme si je soupesais leur force et leur dangerosité. Gardant du coin de l’œil ma sœur, je la vis vagabonder à droite à gauche pour trouver une accroche avec un homme. « Ne la regarde pas ainsi Aëran… elle est aveugle, mais elle grandira et apprendra ». Je détournais le regard vers ma mère qui regardait droit devant elle : « Peut-être bien, mais je ne suis pas aussi optimiste que toi… ». Ses yeux gris se posèrent sur moi : « Comment étais-tu, toi, à son âge ? » Je fronçais des sourcils. Jamais depuis que j’étais arrivé ici, je ne leur avais parlé de mon passé. La seule chose qu’ils voyaient été mes marques dans le dos et mes tatouages. Peut-être avaient-ils une brève idée, mais je préférais les laisser dans l’ignorance la plus complète. Dans tous les cas, à dix-sept ans, je vagabondais aussi de droit à gauche, aveuglant mes maîtres pour pouvoir m’échapper, et pour ça, certaines actions avait été nécessaires : « Surement pareil… qui sait. » Finis-je par répondre en m’éloignant d’elle.

    La vie était un apprentissage de tous les jours, et pour le moment, Lindile apprenait à grimper aux arbres… M’approchant d’elle en fronçant des sourcils, je lui lançais du haut de sa branche : « Je peux savoir à quoi tu joues ? Descends de là ! » Elle secoua la tête de droite à gauche, et malgré le fait qu’elle ne soit qu’à quelques mètres du sol, elle se mit à crisper les doigts contre le tronc et à crier : « J’ai le vertige ! Fais-moi descendre tout de suite ! » « Tout de suite ? » répétais-je incrédule avant de froncer des sourcils : « Je te rappelle que c’est toi qui est monté là-haut ! » Regardant la marge qui la séparait du sol, je passais ma main dans mes cheveux, désespérés : « Puis tu te fiche de moi ou quoi ? Tu ne vois pas que tu ne risques pas de te faire vraiment mal ? » « Tu veux dire quoi par "pas  vraiment " mal ?! » Je me mis alors en dessous : « Allez ! Saute ! » Lui dis-je enfin, avant de me retirer lorsqu’elle sauta : « Sérieux… t’y as vraiment cru ? », lui dis-je en souriant. Hébétée, elle secoua sa robe en se levant et murmura entre ses dents : « T’es vraiment le pire des Idiots ». Je lui souris, cette fois affectueusement : « Je peux savoir pourquoi tu es monté là-haut ? » Lui enlevant la terre sur l’épaule, elle releva la tête : « Je ne sais pas… j’étais avec cette Alfar là-bas, puis quelques secondes après, j’étais sur cette branche ». Levant un sourcil, je jetai un coup d’œil vers celui qui avait, à première vue, manipulé ma sœur. « Je m’en occupe » dis-je simplement en m’éloignant.

    Je n’avais pas le même sang qu’elle, pas le même mode de penser, rien qui me rapprochait de cette pseudo-sœur, mais en la ridiculisant, il venait tout bonnement de toucher à la famille qui m’avait accueilli, et je ne le permettrais pas. Arborant un sourire énigmatique, je m’approchais des deux personnages. Mes yeux s’arrêtèrent sur l’homme et ce fut avec une immense ironie dans le ton que je lançais « Enchanté, je suis le frère de la femme que vous venez d’humilier… » Ma main alla alors accrocher son col pour l’attirer près de mon visage, mes lèvres vinrent alors près de son oreille : « Dis-toi bien que tu n’es pas le seule à pouvoir hypnotiser les autres… C’est ma première et dernière remise à l’ordre, avant que toi-même tu ne finisses sur cette branche. » Sur ces bonnes paroles, je le lâchais, remettant son habit en ordre, puis Je tournais finalement des talons. Dans le cas d’une réaction agressive du jeune homme, je me permettrais de me défendre par une agressivité plus poussée, et Dieu sait à quel point ma soif de sang n’est jamais rassasiée.

    --o—o—o—o—o—o—o—

    « Quel abruti ! » époussetant  sa robe, Lindile regardait de loin la scène avec celui qui l’avait mené à se ridiculiser. Au fond, elle ne le détestait pas tant que ça… elle ne comprenait juste pas ce paradoxe qui l’habitait, cette soudaine haine qu’il avait pour elle, puis cette soudaine envie de la protéger… et ses parents ? Qu’avait-il de plus que lui pour que son père se soit soudainement épris du jeune homme ? Non, elle ne comprenait rien à rien.

    Après s’être de nouveau faite belle, elle rejoignit la foule. C’est ainsi que pour la première fois, un homme vint l’aborder. Un peu surprise, elle arbora un sourire timide, chose qui ne lui ressemblait pas. Elle attendit qu’il finit de se présenté, et elle comprit bien vite qu’elle n’avait pas affaire à un Alfar de renom qu’elle espérait temps, mais en ce moment même, peut lui importait, elle c’était fait abordé et cela la rendait heureuse en soi. Elle reprit ses esprits et lui fit un sourire ravageur, celui qu’elle avait l’habitude de faire lorsqu’elle sentait que tout se passait bien :
    « Enchanté ! Je me nomme Lindile. » Sa main alla nerveusement accrocher sa robe : « J’étais seule, effectivement, mais voilà que je ne le suis plus », dit-elle tout en les regardant à tour de rôle. Elle espérait qu’ils ne l’avaient pas vu en haut de sa branche, perdue comme un chaton. « Les portes de Drosera accueillent rarement les autres races… c’est pour le moins une initiative fort étrange, mais remarquable à voir », finit-elle en regardant le spectacle de loin. « Je ne sors que rarement de la cité, je suis donc surprise de voir tant d’êtres différents… » En réalité, celle-ci n’était point enchantée de tant de diversité, étant raciste sur les bords, elle préférait la compagnie d’un bel et fort Alfar. Ses yeux de biche allèrent arpenter l’apparat de l’inconnu : « Vous êtes habillé d’une bien étrange manière… est-ce que tout le monde chez vous porte ceci ? ». Prenant du bout des doigts un peu de tissu, elle laissa un bref instant sa peau frôler celle de l’homme, avant de retirer sa main : « Prenons un verre Messieurs, ce serait idiot de ne pas gouter le nectar de Drosera ». S’ils acceptaient, c’en était fini d’eux, jamais au cours de cette soirée ils ne pourront se débarrasser d’elle… à moins que ce qu’elle a à offrir ne les intéresse.

    1106- II

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    Lun 09 Mar 2015, 12:04

    Drosera. Quel nom étrange. Et ma foie, très difficile à retenir. Et puis, je ne l'avais entendu que de rare fois ce nom. Il était rarement prononcer dans le milieu démoniaque. Enfin, juste des fois lorsque je croisais des personnes étranges nommé Alfars dans les terres du monde des enfers. Car il m'arrivait d'en croiser. Mais depuis quelques temps, ce nom revenais plus d'une dizaine de fois par jour. Et a ce qui en est dit, une chose des plus inimaginable s'y prépare. Une sorte de fête s'y préparerais accueillant également d'autres race. J'avoue que cela me surpris sur le coup car les Alfars ne sont pas vraiment des êtres que l'on peux qualifier de sociable. Surtout sur leurs terres. Et puis zut. J'avais décidé de m'y rendre. Pour la simple et bonne raison qu'on ne peux pas se permettre de louper une chose comme celle là. Alors il fallait que je revêtisse mon plus beau costume. Une chose des plus facile puis-ce que je fais toujours en sorte d'être le plus présentable possible. Rayonnant comme une étoile pleine de fric chez les pauvres. c'est bien de montrer qu'on a de l'argent. Mais là bas, je me doutais bien que j'allais plutôt rentrer dans la masse. Puis, je n'oublia pas de prendre quelques chose d'indispensable. Mes cigares. Sans eux, la relaxation le plus total m'es impossible. Alors puis-ce qu'il faut profiter de la fête, autant ne pas le faire à moitié.

    Alors je me m'y tout simplement en route. Je pris le cheval de l'écurie le plus rapide pour y aller aussi vite que possible. Et je ne m'y pas longtemps à m'y rendre. La fête ayant été en préparation au moment des dire, je partie un jour avant l'ouverture. Histoire d'être sûr de ne pas être en retard. Alors j'y arriva bien à l'heure. Et il y avait déjà beaucoup de monde. La place était noir de monde. Autant dire que circuler facilement içi n'allait pas être si simple que ça. Mais je suis venu içi pour prendre mon temps. Puis on ne sait jamais, des fois que je croise quelqu'un que je connaisse. Je suis facilement reconnaissable par ceux qui m'ont déjà vu après tout. Et puis, il n'y avait que des gens sympa de vues. Alors pourquoi ne pas papoter un peu avec du beau monde et qui sait, se faire quelques petites relations. Et puis on sait jamais, içi il doit bien y avoir quelques jeunes demoiselles intéressantes à courtiser. Après tout, il y a plusieurs races. La diversité est une bonne chose. Je m'alluma alors un cigare au milieu de la foule. Je passait inaperçu comme je le pensais. Et puis j'étais seul. Il fallait que je me trouve une compagne pour un petit temps. Histoire de rendre la chose un peu meilleur. Mais pas n'importe qui ni n'importe quoi. Alors je me m'y en quête de cette demoiselle à qui je pourrais probablement offrir une dance sur cette douce musique qui me ravis les oreilles. Mais contre toute attente, sois je me prenais des vents sois les femmes étaient déjà prises. Mais je ne me laissais pas abattre. Ça rajoutait un peu de piment. Et puis, ça m'évitais de m’ennuyer.

    Le temps passait et je ne trouvais toujours personne. Et pourtant, j'en avais tenté du beau monde. Mais je ne tentais que les jolies femmes aussi. Celles qui convenaient à mes goûts. Mais sois ce n'étaient que des Alfars, sois elles ne me regardaient même pas. je dois avouer que draguer avec un cigare bien fumant à la bouche n'est pas de tout repos. Mais je n'allais pas l'abandonner. Moi j'aime cette fumée et cette odeur. Alors je m'y en pause la chasse à la femme pour aller me désaltéré un coup. Il y avait bien de quoi boire dans le coin. Alors je me baladais tranquillement, à travers la foule en quête de boisson. Regardant au loin une chose que je n'avais pas vraiment remarqué. le chapiteau était là. Illuminant l'endroit où il était posté de toute sa splendeur. Il faudrait que je pense à y faire un tour après. Mais j'avais deux choses importantes à faire avant. Me dessécher la gorge et trouver une femme. Deux choses bien compliqués. Alors plonger dans mes pensées, je ne fis plus attention à rien. Bousculant maladroitement quelques personnes. J'avais vraiment la tête ailleurs ce coup-ci.

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    Mar 10 Mar 2015, 09:03

    La petite fille suivait les pas de danse de son conjoint. Enfin, conjoint… Conjoint de danse uniquement, partenaire si vous le désirez mais rien de plus et rien de moins. Ou peut-être bien quelque chose de moins. Elle le fixait, sans amour, sans aucune tendresse. Aucune douceur ne se lisait dans ses yeux presque complètement noirs qui ne fuyaient pas pour autant les beaux iris flamboyants du démon. Tentait-il de l'intimider ? Si oui, il se plantait le doigt dans l'oeil s'il pensait y arriver. La Dullahan ne le craignait plus, mieux, elle le dominait. Elle ne voyait plus en lui qu'une ombre sur le tableau de son passé, et dieu sait qu'il était sombre, si ce n'est totalement noir. L'on y percevait une unique lueur, une petite lumière à peine visible. S'agissait-il de l'elfe ? Oh, personne ne le sait et personne ne le saura, pas même elle. Comme si elle désirait connaître quelque chose d'aussi insignifiant. Cela ne lui importait plus. Sans faire attention à ne pas écraser les pieds de Darren qui s'avérait être un très bon danseur, elle valsait, la tête ailleurs, ne pensant plus à Drosera ou à sa jeune maîtresse qui se cachait dans sa poche. Elle rêvait, tout bêtement, et c'était suffisamment rare pour qu'elle souhaite que personne ne trouble ses pensées.

    Cependant, son souhait ne fut pas exaucé. Elle fut bousculée nonchalamment par une silhouette bien familière, qui avait, pour une fois, bel et bien son allure. Elle l'aurait reconnu entre milles, de par son aura, l'atmosphère qu'elle dégageait autour d'elle et cette manière de l'attraper dans les moments où elle s'y attendait le moins. Elle ne fit pas attention à la réaction que pouvait avoir le démon, se contentant d'accueillir sa congénère. « Oh, ne t'en fais pas pour moi. Je ne prenais pas de plaisir à danser avec lui, et puis quoi encore. ». Un sourire macabre déforma son visage, tandis qu'elle observait sa jeune amie, valsant avec elle avec beaucoup plus de plaisir qu'elle ne le faisait auparavant. Son coeur aurait pu battre fort, s'il battait encore. Elle s'amusait, rien qu'en la voyant. Pourtant, elle ne pouvait pas affirmer l'aimer. Elle l'appréciait, tout au plus. « Je suis très contente de te revoir, Melody. ». Pour une fois, elle n'agissait pas de manière hypocrite et ne mentait pas. Mais leur union donnait des frissons dans le dos à la jeune Elfe, se tenant dans la poche de la veste de sa jeune amie. Qu'est-ce que ce duo allait pouvoir provoquer comme catastrophes sur les terres du yin et du yang ? Elle préférait ne pas l'imaginer.

    La Dullahan dansait avec sa jeune amie, ignorant complètement le démon qui fulminait non loin. « Je t'en foutrais moi des démoniaques… T'expliquer ce qui me lie à ce fou serait compliqué, long et ennuyant. Alors j'vais pas le faire. On est ici pour se marrer, nan ? ». Se marrer. Lorsqu'elles se trouvaient seules, cette expression prenait un tout autre sens, il n'y avait qu'à penser à leur dernière rencontre, qui était tout compte fait la première. La création d'un duo capable de soulever des montagnes, mais pas pour la bonne cause. « En parlant de ça, la nana a moitié la tête dans l'sac qui t'accompagne tout le temps, là, ta sœur, t'as réussi à t'en débarrasser et a venir seule ? ». Elle l'espérait, mais ne pouvait néanmoins pas dire qu'elle était un exemple, la jeune Elfe se reposant dans sa poche. A l'évocation de Milady, cette dernière sortit la tête de sa cachette pour observer les alentours et peut-être retrouver sa jeune amie. Elle l'aperçut au loin et, le plus discrètement possible, sortit de la poche et voleta près du sol pour qu'on ne la repère pas.

    Une fois chose faite, elle s'installa paisiblement sur l'épaule de la jeune femme. « Bonjour, Milady. Désolée de te surprendre ainsi sous une telle forme, mais tu comprendras que... ». Elle fixa la foule. « Non seulement je ne suis pas la meilleure invitée du monde chez les alfars, mais quelque chose de louche se trame également. ». L'atmosphère lui pesait, les nuages s'assombrissaient. Alors certes, les Alfars n'étaient pas un peuple joyeux, tout le monde en avait conscience, mais cet endroit sentait la mort. Pas les cadavres jonchant les rues, non, ils devaient avoir été déplacés exclusivement pour l'occasion, mais une mort prémonitoire. Quelque chose allait arriver, elle en était sûre, et elle ne serait pas prête à quitter les lieux avant d'avoir le fin mot de cette histoire. Pour l'instant, les deux petites filles dansaient ensemble au milieu de la foule, à peine visibles, le démon ruminait dans son coin en se retenant de toutes ses forces d'essayer de tuer un arbre sur son chemin sans doute par peur de représailles de l'Elfe, et cette dernière discutait avec une amie. Rien ne laissait présager que quelque chose d'atroce allait se passer...


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    Mer 11 Mar 2015, 01:36


    Aaah, la vie sociale et ses joies de tous les jours.
    Rien n’est plus agréable que lorsque un type que vous ne connaissez pas et dont la petite soeur ignore les plus élémentaires rudiments de l'étiquette se permet de vous agresser physiquement, en vous crachant des menaces dans la figure en même temps que son haleine. (fraîche mais quand même.)

    C’était un tout petit peu humiliant, et, comme tout un chacun dans cette situation, un sentiment montait dans la poitrine d’Atheryl, qui hésitait un peu entre le besoin immédiat d’une vengeance violente, et celui de très vite rentrer sous terre.
    Mais bon.
    Vous savez, souvent, dans l’existence, il faut savoir se calmer. Parce que, essayer de provoquer un règlement de compte public au milieu de la fête improvisée du Dahila noir, alors que l’angoisse planait déjà dans l’air comme de la mélasse en suspension, c’était un peu chercher à retrouver sa tête au bout d’une pique aux portes de la ville. En dehors, par ailleurs, du risque qu’il y avait à s’attaquer à des gens manifestement très sûrs de leur capacité à vous régler votre compte.
    De toute façon, Atheryl n’était pas d’un tempérament violent.

    Alors, il garda tout de même un peu de contenance, et puis, il arrangea son stupide col. Il laissa cette andouille faire quelques pas dans l’autre sens.
    Sur le côté, Ella faisait de petits signaux des mains très dissuasifs, qui devaient dire, hum, à vue de nez, “N’ESSAIE PAS DE FAIRE UN CROCHE PIED A CE TYPE QUAND IL REPASSA, JAMAIS, MEME S'IL INSULTE TA MÊRE EN ELFIQUE..”

    Evidemment, elle n’eut pas le temps d’expliquer qu’elle avait eu vent d’une histoire de béluas enragés, et qu’elle pensait qu’il y avait une certaine différence entre “obtenir un lys noir grâce à un peu de peinture” et, “obtenir un lys noir en vertu de capacités de massacre supérieures à la moyenne nationale”.

    Mais, Atheryl n’était de toute façon pas idiot ; il n’allait certainement pas se lancer stupidement dans une ridicule et dangereuse chaîne de haine éternelle avec n’importe qui pour un peu d’amour propre. Même s’il enrageait assez nettement.
    Non.
    Par contre…

    Mais oui, toi aussi tu peux régler tes problèmes comme une bonne vieille grand-mère. Parfois, ça marche. Souvent même.
    Alors, l’alfar alla tout naturellement rattraper cette andouille pour lui expliquer son point de vue. Il paraît que la parole, surtout posée et raisonnable, est l’arme des faibles ; mais ce serait un peu sous-estimer la soif de compréhension dont tout être souffre profondément. Et puis, certains d'entre nous aiment vraiment beaucoup donner leur avis.

    Atheryl rattrapa le frère en colère qui tournait les talons pour lui taper sur l'épaule, comme si'il n'était pas censé écumer de rage.

    “Tu sais, tu n’es pas le seul individu sur terre à avoir une petite soeur par ici. Alors, puisqu’on en est à se tripoter, je vais me permettre de te donner mon point de vue, en toute amitié.
    Laisser cette gamine agir inconséquemment en lui laissant croire que tu la tireras toujours d’affaire n’est pas le meilleur service que tu puisses lui rendre.”
    Ce n’était pas une déclaration publique ; juste un conseil. Le ton était mécontent, mais pas plus haut que ça. Et, non, Atheryl n’avait pas trop de complexe à donner des leçons. Il trouvait ça gentil de sa part. Et tant pis, après tout, s’il s’en prenait une. “Je ne sais pas si tu réalises qu’elle est déjà partie faire du charme à quelqu’un d’autre.(Eh oui.) Je ne suis pas persuadé que ces touristes aient autant de considération que moi pour une petite alfare un peu naïve, et il se peut qu’elle risque un tantinet plus que d’escalader un pauvre platane.”
    Mis à part quelques pratiques démoniaques peu souhaitables ou autres horreurs, avorter avec une aiguille à tricoter n’était pas exactement le mieux qu’on puisse souhaiter à un membre de sa famille.
    “Maintenant, ça ne me regarde pas. Ma chemise est froissée, l’honneur sauvé ou je ne sais pas, problème résolu je suppose.”

    L’afar s’éloignait d’un air détaché. Partir vite, éviter une autre réaction courroucée. Il avait dit ce qu'il avait à dire.

    Alors, il s’en retourna s’inquiéter ailleurs, Ella, un peu inquiète, sur les talons.
    Cette lourdeur de l’air ne s’était pas écartée ; au contraire, elle semblait peser sur les têtes et dans les poumons de chacun, comme une menace concrète. Sitôt l'incident clos, elle reprit l'occupation de ses pensées, même s'il prêtait encore l'oreille au ragots dont son amie semblait pouvoir faire une encyclopédie.

    On attendait toujours.


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