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 Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden

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Dim 14 Juin 2015, 16:43



La situation devenait de plus en plus alarmante, des blessés trouvés par dizaine dans les décombres un peu partout, tel était les informations que les soldats se transmettaient dans le but de répartir l'aide dans les zones nécessiteuses. D'aucun ne semblait parler de mort, préférant taire cet aspect négatif de la situation, se concentrant sur la vie plutôt que le trépas. En temps et lieu, ils seraient tous extirpés des débris pour obtenir avec dignité le dernier au revoir. Maléna quant à elle eut tout juste le temps de voir l'enfant être libéré, en vie heureusement, David demandant qu'il soit transporté en lieu sûr pour sa sécurité.

Le réprouvé s'adressait ensuite à Maléna pour avoir de l'aide, combinant leurs efforts pour soulever un gros bloc avec une perche. La rouquine fut surprise du succès de l'opération, cette chose à déplacer ayant assurément un poids bien plus que grand que ce qu'elle peut lever. Comme quoi ce n'est pas la taille ou la force qui compte avec un travail d'équipe bien exécuté. David parvint ainsi à se faufiler pour atteindre la femme et la prendre dans ses bras pour en ressortir indemne mais c'était moins le cas pour cette mère. Le réprouvé s'occupant aussitôt de faire des bandages de fortune, Maléna comprenait bien qu'elle ne serait d'aucune utilité à le regarder faire. Essayant de voir dans l'ouverture un mouvement quelconque qui indiquerai la position du père. Elle fit jaillir une petite flamme bleue au creux de sa main pour éclairer les décombres et espérer faciliter la recherche.

Cendres se fiait toujours à son flair, cherchant encore et encore une odeur humaine dans toute cette poussière. Tandis que la rouquine s'avançait lentement dans les débris, une petite fée arriva à la volée en criant qu'elle avait trouvé un homme. Enfin ! Et les nouvelles étaient bonne, il respirait toujours.
- Guide moi s'il te plait ! Je vais y aller.
Suivant sans attendre Rosée du Matin pour secourir le prisonnier, voyant par l'ouverture le corps presque inerte de cette autre victime du tremblement. L'espace était plus que restreint et le temps allait jouer contre eux. Maléna craignait que de nouvelles secousses surviennent à tout moment, ce qui risquait de mettre encore plus en danger ceux déjà prisonnier mais aussi ceux qui tente de les évacuer.

Cendre avait suivi la rouquine, s'approchant juste assez pour renifler l'odeur du père puis contourne sans attendre les débris.
- Il a une piste ! Viens !
Maléna tendis la main pour que la fée s'y pose, lui faisant prendre place sur son épaule, près de son cou, pour qu'elle s'accroche au tissu de sa veste. Elle pourrait ainsi entrer avec l'élémentale dans les décombres et être utile par sa petite taille pour guider. Le loup parvint à trouver une entrée aux allures solides, une grand pièce de bois empêchant que tout s'effondre. Flamme au creux de la main pour éclairer son chemin, le trio s'avançait dans ce qui reste de la maison, souvent à genoux voir même en rampant. Surprise d'atteindre un espace où elle pouvait tenir debout, elle voyait une jambe du recherché, s'adressant à la fée.
- Tu veux bien te faufiler et rester près de lui pour lui parler ? Lui dire que nous sommes là, que nous allons le sortir de ce merdier ? Une voix paisible et une présence lui sera bénéfique pour le réconforter.
La rouquine observa la position du corps versus les débris, rien ne semblait écraser l'homme, il était seulement évanoui à première vue, éraflures ici et là mais pas de plaies ouvertes... sûrement ce qui lui permettait d'être toujours en vie. À force de travail acharné, l'élémentale parvint à donner un accès suffisant à Cendre, lui faisant signe d'attraper le col de la tunique de l'homme pour le tirer hors de cette fâcheuse posture. L'ayant maintenant avec eux dans l'espace plus vaste, il ne restait plus qu'à l'amener vers la sortie.

Non sans effort, s'écorchant à peu près partout sur son corps, le travail acharné du trio finit par porter fruit et mener au grand air le père de cette petite famille. Le posant sur une couchette de fortune en attendant que des soldats l'amène pour vérifier son état. Maléna s'approcha de David pour s'informer de l'état de la mère.
- Comment va t'elle ?
En attente de la réponse, Maléna regardait autour d'elle, la destruction était partout, cris et pleurs se faisaient entendre de tout horizons. L'élémentale avait l'impression que le sol tremblait encore, était-ce la réalité ou la fatigue ?

755 mots
Résumé:
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Lun 15 Juin 2015, 12:54



GROUPE VII
Lysis - Maléna - Rosée du Matin - Devaraj - Callirhoé [Milady] - David [Sherry] - Luxariell [Lumi]

« Lysis, je vous félicite pour votre rapidité et votre travail. Vous êtes un atout pour notre nation, et j'espère que vous garderez cette place qui vous revient de droit. Les informations que vous avez apporté nous serons particulièrement importantes, notamment pour rassurer le peuple. Merci encore très chère. » Hélya prit la lettre et le livre qu'elle mit dans un sac qu'elle portait sur la hanche, où divers matériaux étaient entreposés. Kevne avait préféré se faire la belle non pas par peur ou par lâcheté, mais simplement pour revenir plus fort pour sauver son peuple. Hélya croyait en lui, et tant qu'elle aurait espoir, il ne pourrait pas la tromper de la sorte. Le roi était quelqu'un de prévenant, de particulièrement attachant, bien que beaucoup de rejette encore suite à sa prise un peu bancale, de pouvoir. Takias, elle, n'était pas une bonne reine. Si elle avait fait beaucoup pour son peuple, elle était partie comme une voleuse et l'avait lâché sans sommation. Et pourtant, c'était à Kevne que l'on s'en prenait. La vie était parfois injuste.

Courant dans les rues, la belle entendit d'autres effondrements, à ne plus savoir où donner de la tête. Au milieu des pavés, elle vit un groupe de personnes en train de sortir plusieurs personnes des décombres. Une femme fut emmenée en urgence aux soins intensifs. Elle avait perdu beaucoup de sang. Hélya stoppa alors l'homme qui la portait, de manière à lui donner quelques remèdes pour atténuer la douleur et la maintenir en vie « Allez-y. » Elle s'approcha alors du groupe qui avait réussi à sortir homme et femme des décombres. Se tenant à côté du réprouvé à la peau mat, elle voulu se mettre à parler mais fut interrompu par un vertige. Elle tangua et chuta doucement contre le corps souverain de l'homme à ses côtés. Une fine main vint sur son front « Je... Excusez moi... J'ai eu une légère faiblesse. » Avec son aide galante, elle se remit sur pied, ayant bien capter l'attention de chacun « Le Palais est en train de s'effondrer. Seulement, il y a beaucoup de monde à l'intérieur. Je suis venue ici pour annoncer qu'il faut l'évacuer d'urgence avant que sa toiture ne s'écroule. Le roi n'est pas ici, contentez vous, si vous le pouvez, du rez-de-chaussé et du premier étage. Il n'y a rien aux sous-sols. » Elle prit une inspiration « Il y a déjà du monde sur place, mais d'autres ne seront pas de refus je... » Elle du faire une pause, se tenant la tête « Je compte sur vous. » Attrapant le poignet de David elle lui dit « Je... Escusez cette demande égoïste mais pouvez-vous m'accompagner à l'infirmerie... ? Je dois abs.. abso... oh... » Mais La pauvre s'évanouir dans ses bras.


De l'autre côté de la ville, derrière le Palais, à une bonne distance cependant, l'Ange se fatiguait à pratiquer soins sur soins à tous les malades. Il voyait des gens se faire amputer, et ça l'exaspérait. Pourquoi ne pouvaient-ils pas l'attendre au lieu de faire perdre des membres aux gens, comme cela ? « Vous ! Essayez de soigner les gangréneux ! » Il avait à ses côtés des anges mineurs, trop faibles pour pratiquer des soins aussi intensifs que lui, mais de bonne aide. Ainsi, autour de lui, une aura nacquit. Un Sanctuaire, calmant les douleurs, et les tensions. Les sentiments comme la peur, le dégout, la douleur, la colère, la haine, la tristesse... Toutes ces sources de stress négatif disparurent, au profit d'une accalmie. Mais l'Infirmière en chef vint le voir, peu encline à délaisser son entrain « Que croyez-vous faire hein ? Vous vous êtes imposé pour soigner des gens, faire à votre rythme, mais des dizaines de morts nous tombent sur les bras. Ramenez-les à la vie, ou faites quelque chose de construit, plutôt que de panser des bobos inutiles ! », « Calmez-vous. Mon rôle est de pratiquer les soins jusqu'à ce que la personne soit de nouveau sur pied. Je suis seul, comprenez bien cela. Dorénavant, essayer de ne pas amputer les gens s'il vous plait, préférez les emmener ici. », « Vous... Je ferai comme bon me semble. » Elle partie, énervée, mais pas furieuse, ni en colère. Le Sanctuaire faisait alors effet sur elle, et il pu se remettre à la tâche, aider de ses seconds. Cependant, l'infirmière ferait quand même, comme bon lui semblait, et c'était mal la connaitre que d'écouter si docilement. Arrivée là où étaient les nouveaux arrivants, elle inspecta les blessures, jusqu'à arriver à une femme, allongée n'importe comment, sans blessure apparente. Elle lui toucha le front, et regarda son pouls. Belle et bien vivant. Lui tapant la joue elle la fit se réveiller « Hé, vous, vous prenez pas pour une malade alors que vous ne l'êtes pas. Si vous ne pouvez pas aider ici, il y a des gens a sauver sous les décombres. »

Mots : 1000

EXPLICATIONS:

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Mar 16 Juin 2015, 08:44

Chacun œuvrait pour une seule même et unique cause et pourtant, on ne peut pas dire que la bonne entente régnait entre les différents médecins du camp de  soin. L'angoisse souterraine qui étouffait les cœurs, la détresse des victimes qui remplissait l'air et l'épouvante face à l'étendue des dégâts rendait tout le monde anxieux et même les plus calmes finissaient par être tendus, sans même s'en rendre compte. Devaraj se faisait d'ailleurs littéralement pourrir dès qu'il faisait une bêtise, qu'il ne trouvait pas un outil, ou qu'il mettait trop de temps à faire ce qu'on lui demandait... En résumé, quoiqu'il fasse, son "mentor" dénommé Jiang Li trouvait toujours un moyen de déverser sur le chaman toute sa frustration cachée par son air faussement impassible et imperturbable... Heureusement qu'il avait l'air doué en médecine et que Devaraj pouvait ainsi observer pas mal de gestes et apprendre de nouvelles choses, parce que sinon supporter son air glacial et son regard hautain aurait été difficile et totalement inutile.
Entre deux bandages, le chaman s'autorisa de lui même une petite pause et prit le temps d'essuyer son front désormais sale et plein de sueur, observant du coin de l’œil l'altercation qui avait lieu non loin d'eux, entre l'ange et la chef du camp. De son propre point de vue, il était d'accord avec les deux camps... Certaines personnes préféraient probablement mourir plutôt que de se faire amputer, mais d'un autre côté il n'y avait pas le choix, ni le temps. La discussion fut son divertissement du moment, jusqu'à ce que Jiang Li vienne l'attraper par le col et le traîner jusqu'à la prochaine victime à soigner, ruminant contre l'incapacité et l’oisiveté de son assistant.  

L'appréhension des soignants et la panique des blessés semblaient avoir grandement diminué et même Jiang Li finit par, oh miracle, s'adoucir un peu. Peut-être la proximité du groupe d'ange y faisait quelque chose... Ils s'approchèrent pour aider une victime qui avait le bras à moitié écrasé, probablement par un bloc de rocher.
-"Je vais essayer de calmer sa douleur. Va voir l'ange pour lui demander de venir quand il le pourra, et s'il met trop de temps on l'amputera." murmura le médecin, visiblement pas très fan lui non plus du découpage de membres en direct. D'une façon tout à fait machinale, le chaman s'exécuta le plus rapidement possible, ne désirant pas attirer une fois de plus les foudres de Jiang Li.
-"Hum... Excusez moi ? On aurait besoin de vous là-bas." finit-il par dire à l'ange, le dévisageant avec quelque curiosité.
-"On ne voudrait pas amputer nous non plus, mais si on attend trop longtemps c'est la mort qui les attend..." avoua-t-il tristement avant de repartir, aucun des deux n'ayant le temps de réellement discuter.

Après quelques autres pansements, désinfections  et apaisement de douleur, les deux compères qui étaient désormais un peu plus loin dans le camp, tombèrent sur une femme hystérique qui exigeait qu'on soigne immédiatement son enfant, gesticulant avec de grands gestes et parlant fort et vite. Elle se précipita vers eux dès qu'elle les aperçut et ce fut Jiang Li qui réagit en premier.
-"Calmez-vous madame, vous dérangez les patients." lâcha-t-il avec en cadeau un regard noir très significatif de ce qu'il pensait. L'enfant en question n'était pas gravement blessé et les patients avaient besoin de calme pour se reposer.  Évidement, cette réponse eut l'effet inverse de ce que le médecin voulait et il finit par rapidement abandonner, soupirant longuement.
-"Devaraj. Occupe-toi d'elle." dit-il avant de s'enfuir lâchement pour soigner d'autres personnes.
-"..."
Déglutissant lentement, le chaman se retourna vers la mère et tua mentalement le médecin. Déjà qu'il n'était pas vraiment doué en relations humaines, mais en plus il détestait les gens bruyants et égoïstes. Alors cette femme rentrait exactement dans le genre de personnes qu'il tenait à tout prix à éviter.
-"On va bientôt s'occuper de votre fils. Allez vous asseoir là-bas d'accord ?" finit-il par se forcer à dire d'une voix la plus douce possible. Il posa une main sur l'épaule de la dame pour l’amener loin des patients.
-"ça va pas la tête !? Mon fils est en train de mourir et vous restez les bras ballants à me demander d'attendre ?!"
Paniquant intérieurement et tentant de retenir la femme qui cherchait encore à rejoindre Jiang Li, Devaraj tenta encore de répondre calmement.
-"Mais voyons, votre fils n'est pas mou-  gah !" Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'il reçut un coup de coude haineux dans les côtes et trébucha par terre, ne s'attendant pas du tout à se faire frapper et laissant s'échapper la furie qui était encore plus énervée qu'avant.

Mots : 854

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Rosée du Matin
~ Fae ~ Niveau III ~

~ Fae ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 07/06/2014
Rosée du Matin
Ven 19 Juin 2015, 20:43



Rosée du Matin prit place sur la main tendue, même si elle aimait bien voler, une mini pause n’était parfois pas de trop. Surtout, au vu de la distance parcouru allée et retour pour avertir les gens et la vitesse à laquelle elle l’avait réalisée. Pour une créature de sa taille, c’était une belle prouesse. A la prochaine coupe des nations, elle pourrait tenter l’épreuve physique, Rosée était sûre d’avoir d’entrainement pour obtenir un très beau résultat. Puis, elle était très positive de nature et quelque chose dans l’air lui remontait plus encore le moral.

La jeune femme qui l’avait accueillie sur sa main la déposa sur son épaule, afin qu’elle pût mieux d’installer. Accrocher à sa veste, la petite fée la guida sous les décombres du mieux qu’elle put, fière de son utilité. Arrivée près de l’homme, la jeune femme lui donna une nouvelle mission, se faufiler près de la victime pour le rassurer. Cela était entièrement dans ses compétences et s’exécuta rapidement. Elle rassura l’homme comme elle put, usant de mots mièvres et naïfs comme seule une fée pouvait le faire. Cependant, l’homme ne semblait pas s’offusquer d’entendre l’histoire d’une fleur meurtrie par la chute d’un morceau de tronc dont l’arbre propriétaire avait failli dépéri en voyant le mal fait involontairement à la fleur, son amie lové depuis toujours entres ses racines.  

La petite fée eut à peine terminée son histoire, que la gueule du puissant lion arriva à agripper l’homme blessé et à le tirer hors des décombres. Rosée le regarda bouche bée, impressionner par tant de force et de facilité.

« Tu as déjà pensé à participer à la coupe des nations ? T’es super fort ! » lança-t-elle au lion tout en s’accrochant à sa gueule pour profiter de sa force afin de sortir de là sans devoir user de ses ailes.

Elle appréciait un peu de repos, et Rosée ne sut même pas si le lion avait remarqué sa présence au bout de son noble panache de félidé. Elle retrouva son ami Fruit des Bois qui regardait les autres s’affairer à la tâche. La petite fée lâcha son moyen de transport pour aller à sa rencontre, les bras posé sur ses fines hanches et le regard quelque peu réprobateur. Fruit des Bois allait grincher les dents pour se défendre qu’il préférait chercher en étant accompagné, lorsqu’une voix féminine s’éleva non loin d’eux. Les fondations du Palais étaient affaiblies à cause des tremblements de terre et menaçaient de s’écrouler, emportant avec elles toute la splendide structure. Il y avait encore du monde à l’intérieur qu’il fallait guider vers la sortie.  La fée hocha la tête rapidement et fit battre ses ailes à vive allure pour se diriger vers le Palais, suivit de près par Fruit des Bois qui avait bien l’attention de montrer qu’il était aussi capable d’aider les gens !

« Je m’occupe de l’étage ! déclara la fée en voyant que l’escalier était impraticable pour quiconque n’avait pas d’aile ou un poids relativement léger.

Tout semblait fragile et dangereusement bancal. Le prochain tremblent serait fatal à la structure et dans ce cas, il faudrait encore rechercher après des survivants sous les décombres. Il fallait évacuer les lieux et vite, d’autant plus que la poussière piquait les yeux et la gorge. C’était comme de la brume s’était installer entre les murs pour rendre la tâche encore plus complexe. La petite fée toussota à plusieurs reprises, peu habitué à tant de grains de poussière. Elle préférait nettement respirer le pollen des fleurs… Dans le hall de l’étage, elle vit deux personnes tapies dans un coin, effrayées et inquiètes car elles en savaient quel chemin emprunter pour quitter ce bâtiment. La fée les interrogea pour savoir si d’autre personnes trainaient dans les parages, mais elles ne pouvaient guère la renseigné. La mère et l’enfant s’était protégé derrière un meuble lors de la première secousse et n’avait plus osé bouger de là, pétrifiés par la peur.

« Bien, restez ici, je vais voir s’il y a d’autre personne à cet étage. Fruits des Bois, cherche une sortie que l’on peut prendre à pieds et encore un brin solide. On se retrouve ici» L’animal hocha la tête, tout comme les deux humains et la fée entreprit de visité les pièces les unes après les autres en criant et implorant s’il y avait encore des personnes.

« Il y a quelqu’un quelque part ? Criez fort si vous le pouvez ! Youhou, il y a des gens par ici ? Kof kof… Suivez-moi »

Des gens finissaient à reprendre, souvent, puis de moins en moins et lorsque plus personnes ne répondit à ses appels incessants et que les pièces furent toutes visité, la petite fée retourna dans le hall. Une masse de gens s’y trouvait déjà, inquiète sur la manière de rejoindre le plancher des vaches sans un escalier valable. Rosée repéra Fruits des Bois qui n’avait trouvé aucune issu sécurisante, mais à la place, il avait trouvé des cordages. La fée hocha la tête et usa de son pouvoir pour s’agrandir un peu afin d’avoir la force de soulever les cordes et passa par la fenêtre pour attacher solidement l’autre bout à une colonne robuste.

« Vous êtes folle ! s’inquiéta l’une des femmes présentes
Sinon, vous pouvez attendre que tout s’effondre pour arriver en bas, mais c’est plus dangereux. J’ai tout attaché, vous pouvez me faire confiance, c’est solide ça. Mais faut se dépêcher avant que tout nous tombe dessus !»

L’un des enfants ne se fit pas prier et tenta l’aventure, déchirant un morceau de ses vêtements, il agrippa la corde et descendit jusqu’en bas. La fée avait trouvé un oreiller qu’elle avait placé à l’endroit de l’atterrissage, pour amortir la chute. Celui était troué et à chaque atterrissage, il crachait quelques plumes… comme un signe de victoire ou de plainte, c’était selon l’interprétation de certains.

980 mots
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♪ Chante ♫
Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden - Page 2 YjFKpln

Merci  Kaahl  nastae
:◄♥►:

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Sam 20 Juin 2015, 16:49

L'homme s'était... évanouie. La douleur avait eu raison de ses dernières forces. Il avait hurlé, d'un cris déchirant tel un animal qui se serait prit la patte dans un piège à ours. C'était horrible. Moi qui avait passé la majeure partit de ma vie au fond de l'Océan, je découvrais dans cet enfer des notions que j'aurais préféré ne jamais connaître. Tous ces morts, tout ce sang, c'était affreux. J'avais l'impression d'être dans un rêve éveillé, ou plutôt un cauchemars. Tout me semblait de plus en plus irréel. J'avais mal, des larmes me montaient aux yeux, que je contenais avec beaucoup de difficultés. Comment pouvais-je me permettre de me montrer aussi faible alors que cet homme venait de perdre un précieux membre ? Je me sentais pitoyable, une fois de plus. « Nettoie la plaie correctement, il ne s'agit pas qu'elle s'infecte. Une fois ceci fait, rejoins-moi. » Elle avait remarqué ma détresse, mais ne réagit pas, gardant un air absolument neutre et se précipitant déjà vers un autre malade, un autre mourant. J'entrepris alors de désinfecter les morceaux de chaires sanguinolentes, autour de la plaie cautérisée, comme me l'avait montré cette femme. Le pauvre homme se tordait dans son sommeil de douleur. On aurait dit qu'il était en train de revivre une scène traumatisante, et je me sentais de plus en plus impuissante à soulager ces tourments. Si seulement je possédais un pouvoir qui me permettrait de soigner...

Mais soudain, ce dernier s'arrêta de bouger, allongé sur le dos, il semblait de nouveau paisiblement endormi. Le voir enfin débarrasser de sa douleur me rendit le sourire. Je me sentais plus sereine, plus détendu. Tous mes sentiments négatifs semblaient s'être envolés sans que je ne comprenne vraiment pourquoi ni comment, mais c'était pour le mieux. Plutôt que d'user tant d'énergie à me morfondre, je pouvais le faire afin de sauver d'autres vies, d'éloigner la mort de notre infirmerie. J'appliquais donc l'onguent qui devrait permettre à sa blessure de cicatriser rapidement, puis me lavais soigneusement les mains dans un seau d'eau propre avant de me retourner vers mon mentor. L'atmosphère jusqu'ici tendue s'était grandement améliorer. Tout le monde arborait un léger sourire ou bien une expression neutre. L'angoisse générée par l'urgence de la situation s'était envolée. Tout le monde semblait travailler pour le mieux, pour le bien et plus principalement la survie de tous. Quel était donc cet étrange enchantement qui nous permettait de nous sentir aussi léger en comparaison avec la situation ? « C'est l'ange, il a déployé son sanctuaire. » J'étais retournée auprès de celle que je considérais comme mon mentor, et nous étions au chevet d'une femme dont le ventre arrondis bizarrement. Trop creux par endroits. Elle fixait le plafond comme si son regard dépassait la voute du lieu, comme si ce dernier partait au delà des nuages, dans les étoiles, loin de la réalité. Le regard de l'élemental se fit sombre, alors qu'elle tenait un scalpel entre ses doigts.

« Cette femme était enceinte, et une poutre d'une maison lui est tombé sur le ventre. Son enfant est mort, je le crains. Il faut le sortir de son habitacle avant que la mère ne succombe à son tour d'une hémorragie. J'ai besoin que tu pompe le plus de sang possible pour lui réinjecter ensuite. » Elle me tendit un étrange embout relié à un tube, qui lui même était attaché à un récipient dans lequel se trouvait déjà du sang, mais en quantité en constante diminution. Je déglutissais. La vue du liquide vital ne m'avait jamais particulièrement atteinte, mais c'est bien l'image de ce que nous allions extraire de son abdomen qui me donnait des sueurs froides. « Bien madame. » L'opération commença. J'avais au pied une sorte de pompe qui me permettait d'aspirer le sang directement dans son ventre. Il y en avait beaucoup, vraiment beaucoup. Les mouvements de l'infirmière en titre étaient d'une précision incroyable, mais lorsqu'elle du en arriver au point de sortir le corps devenu étranger du ventre de la femme, endormie, j'eus un moment de battement durant lequel je me retrouvais paralysée. C'était... un petit corps, chétif, bosselé d'une étrange façon... « Ne t'arrête pas ! Il faut encore refermer la plaie ! » Sa voix me fit sursauter, alors que mes yeux ne pouvaient se détacher de cet enfant qui ne sera jamais plus. Elle travailla plusieurs minutes qui me parurent interminables...

« C'est fait, elle est tirée d'affaire. » L'élemental se nettoya ainsi que ses instruments. J'avais arrêter d'actionner ma pédale, mais je ne pouvais toujours pas détourner mes yeux de cette chose. Alors, mue par un étrange élan de je ne sais quoi, je posais mes instruments pour m'en saisir. Un ange. Il devait pouvoir faire quelque chose ! Forcément ! J'emportais avec moi ce corps déformé et cherchait l'être ailé du regard. Puis je m'approchais de lui, humblement, tout en lui tendant le nourrisson. « S'il vous plaît... Faites quelque chose... » On pouvait bien soigner le corps d'une femme, mais guérir un cœur à qui l'on avait arracher son être le plus cher, c'était impossible. Je priais, intensément, que cet homme puisse le sauver. Je croyais à un miracle. C'était dérisoire, tant de gens mourraient, mais j'avais fois.

924 mots



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Dim 21 Juin 2015, 16:30



Si peu de temps et tant de chose à faire. Aussitôt sortie des décombres et un souffle plus tard, Hélya arrivait pour demander du soutien au Palais. Le danger était grandissant, tout risquait de s'effondrer à tout moment et il restait encore des gens à l'intérieur. Rez-de-chaussée et premier étage nécessitaient évacuation, loin d'être un travail facile si le bâtiment est déjà mal en point. Maléna n'eut même pas le temps d'informer la demanderesse qu'elle s'y rendait à l'instant puisqu'elle perdit connaissance dans les bras de David, heureusement. Évitant toute chute ou impact qui aurait pu la blesser.
- Prend en soins.
La rouquine fit signe à Cendres de la suivre et quitta sans attendre avec l'animal sur ses talons, tandis que la petite fée avait filée en trombe à l'annonce des besoins au palais. Une fois sur place, elle put constater l'ampleur du problème. L'accès à l'étage était plus que restreint mais Rosée du Matin avait prit les choses en main selon les dires de quelques curieux qui restaient béat devant la situation. Regardant parmi eux, elle choisi deux hommes de bonne stature.
- Toi et toi, venez m'aider je vous pris, il faut sortir les gens de là.
- Oui mzelle
- Chui partant !
- Vos noms ?
- Lorenzo
- Dimitri
- Enchantée, je suis Maléna et le lion c'est Cendres.
L'élémentale afficha un grand sourire, ainsi à quatre, le travail devrait réussir à se faire sans trop de problème ou du moins avec une plus grande facilité. Une boule de feu à la main en guise de lanterne, Maléna menait le groupe dans les couloirs de ce palais qu'elle ne connaissait pas du tout, visitant chaque pièce, criant pour demander si des personnes s'y trouve. Travail méthodique et rapide, le quatuor avançait à bon rythme.

Parfois les gens n'étaient qu'apeurés de sortir, cachés sous un meuble ou dans un coin, un peu de réconfort suffisait pour les convaincre que leur salut était par la fuite des lieux. Mais tout ne pouvait pas que bien se passer, le petit groupe atteignant une zone ayant été fortement atteinte par les tremblements et de nombreux débris bloquaient le passage. Maléna cria autant que peu pour se faire attendre, plusieurs voix lui répondirent. Aucun doute il fallait trouver moyen de passer. Lorenzo fit signe de le suivre, il semblait connaître un autre accès pour la pièce de l'autre côté, suivant un dédale de couloir à l'accès restreint dû au plafond effondré par endroit.

Levant la tête, Maléna vit une petite fée passer au premier étage, en plein labeur d'évacuation elle aussi. «Petite mais efficace.» Poursuivant sa route, ils atteignirent une porte que Dimitri se fit un grand plaisir d'enfoncer à coup d'épaule. La situation à l'intérieur était loin d'être la meilleure vu tout les débris qui jonchaient le sol. Une femme se jeta dans les bras du portier pour l'embrasser et le remercier avant de filer en courant vers l'extérieur. Nul doute qu'il ne s'attendait pas à cette réaction mais le sourire en coin sur son visage en disant long sur son appréciation. Plusieurs personnes, hommes et femmes sortirent l'un après l'autre, remerciant au passage leurs libérateurs. Mais des cris et des pleurs résonnaient toujours dans la pièce sans pour autant être vus. Maléna s'accroupit et fit des gratouilles derrière les oreilles de Cendres, lui murmurant.
- J'ai besoin de ton flair mon beau. Où sont-ils ?
Sans attendre l'animal se mit à renifler et suivre une piste, grimpant ici et là, de longues minutes s'écoulèrent jusqu'à ce qu'il rugisse et se couche sur un bloc de marbre. Le trio s'avança aussitôt avec précaution, la rouquine étant plus petite, se faufila lentement sous les débris qu'elle jugeait stable, usant à intermittence de sa flamme bleue pour voir plus loin et rejoindre non sans de nombreuses écorchures une mère et son bébé.
- Tout va bien aller, nous allons vous sortir de là.
Regardant autour d'elle, évaluant les risques, elle ne pouvait les faire passer par là où elle était venue.
- Dimitri ! Lorenzo ! La grosse plaque au centre, essayez de la bouger vers la droite.
Sans attendre, la tentative fut faite mais sans succès, l'un d'eux s'arrêtant pour observer et attraper une énorme tige de fer. Idée ingénieuse, usant du principe de levier avec succès pour déplacer d'une quarantaine de centimètre ce qui obstruait l'accès vers la liberté. Espace suffisant pour que Maléna soulève l'enfant que Lorenzo attrapa pour le poser en sécurité. Puis la mère se faufila non sans mal dans l'ouverture suivi de la rouquine.  Cette dernière saignait à quelques endroits mais refusait pour l'instant tout soins.

Poursuivant les recherches, Cendres trouvait un après l'autre les prisonniers du tremblement de terre, libérés par les efforts combinés de chacun. Un soulagement pour chaque individu qui retrouvait la lumière du jour. Une fois certain que tout le monde était sains et saufs, le quatuor fit chemin inverse pour quitter à son tour. Maléna fermant la marche, prenant du retard sur les autres, elle fit seule un détour en pensant avoir entendu un bruit. Comble de malchance, le passage se bloqua derrière elle par un éboulement, une partie du plafond venait de céder de nouveau. «Et m*rde... Maintenant c'est moi qui est coincée.»
Prenant une grande respiration, elle hurla de toute ses forces.
- À l'aide !

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Dim 21 Juin 2015, 21:49

Les informations semblaient avoir soulagé la jeune Hélya. Son visage s'adoucissait naturellement en sachant que le roi était toujours de notre côté. La jeune femme me remercia pour l'information et me félicita de mon bon travail. Elle n'avait pas besoin de remercier de la sorte. Il était naturel de ma part que je vienne en aide à mon peuple après l'événement qui venait de se produire. Bien que le fait de chercher des informations sur le roi semble externe à la situation, il était primordial d'avoir les choses au clair pour éviter de partir sur de fausses spéculations et d'atténuer la tension au sein du peuple. En effet, les rumeurs pouvaient courir vite et accuser le roi de l'événement qui frappait Aeden pourrait très bien en faire partie. Il était réconfortant d'entendre de telle gratitude de la part d'Hélya à propos de mon rôle au sein de ma race. Je n'étais pas la reine et il était fort possible que je ne le devienne jamais, mais j'aime ma race et j'étais prête à tout pour elle. Après lui avoir donné la lettre et les livres, je lui fis une simple salutation. Elle n'avait plus besoin de moi pour le moment, mais les gens qui sont pris dans les maisons oui. Alors, je retournai dans mon secteur. Il y avait des soldats qui avaient pris ma relève, mais il y avait encore beaucoup de personnes à aider. En volant au-dessous du sol, je parlais bien fort pour demander aux gens qui ont besoin d'aide de crier. Ce fut deux enfants qui m'appelèrent en criant. Je me dirigeai vers eux. La famille était coincée dans une salle qui se situé au milieu de la résidence. Ils ont eu la brillante idée de se cacher sous les escaliers de la maison. Cependant, l'emplacement de ce dernier ne facilitait pas les choses.

- Est-ce qu'il y a des blessés?

- Non, nous allons bien. Nous ne pouvons simplement pas sortir de notre maison...

Je regardai de droite à gauche. La maison était dans un sale état et il était miraculeux de les savoir en vie et intacts. Je devais déplacer les débris sans les tuer. Il serait long et laborieux de faire un passage par l'extérieur. Par contre, il serait plus facile par l'intérieur. Je décidai de fusionner avec l'air pour me faufiler dans l'habitation en ruine. Je les retrouvai après un petit moment à voyager dans les débris. Il n'y avait pas beaucoup de place. Les parents tenaient près d'eux leurs enfants. Il serait difficile que je me matérialise à côté d'eux. J'allais devoir rester sous ma forme air.

- Je vais vous faire une ouverture. Alors, ne bougez surtout pas et restez coller les un contre les autres...

Après mes paroles les parents se penchèrent pour se mettre au niveau de leurs enfants. Quand ils ne bougèrent plus, je fis une bulle autour d'eux et je commençai à agrandir la bulle d'air. Les débris commencèrent à bouger tranquillement pour finalement tomber à côté de la zone d'air. Comme je ne voulais pas les blessés, je prenais beaucoup de temps pour agir. Ainsi, la famille revit les le Soleil du jour et les membres de la famille se mirent à sourire. Ils étaient heureux d'être sorti sains et saufs. Ils avaient perdu espoir de passer du bon temps ensemble. Lorsqu'il n'y avait plus de danger, je les soulevai pour les amener dans la ruelle qui était l'endroit le plus sur pour le moment. Bien qu'ils furent surpris de voler, il n'y avait plus grand-chose qui pouvait les ébranler maintenant. Je les laissai libres et je repris forme physique. Ils me remercièrent encore et encore.

- Merci beaucoup de nous avoir sauvés! On va vous redevoir quelque chose.

- Ce n'est rien! Pour votre protection, veuillez suivre le petit groupe de gens là-bas. Ils vont se mettre à l'abri.

- Vous ne venez pas avec nous, Mme Ventus?

- J'ai d'autres personnes à aider. Je me reposerai lorsque j'aurai la certitude que tous les gens qui sont en vie sont sauvés!

Après un simple signe de la tête, je retournai à la recherche d'autres habitants. Par contre, j'entends le chant d'un petit oiseau au loin. Il était bien le seul à risquer sa vie en ce jour catastrophique. Je tournai la tête et je sifflai un petit air. Il me retrouva en un temps record. Il était sain et sauf lui aussi. Ce qui était très rassurant. Il avait même un petit collier fait avec un chardon. Je ne pus que sourire. Il n'avait pas pu faire cela par lui-même. Je fis un délicat sourire en le voyant tout fier.

- Je crois que tu es devenu un héros aujourd'hui. Cependant, les héros n'ont pas de repos. Trouve-moi des gens en danger, Phoebus!

Après mes paroles, il s'envola et je le suivis.

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Dim 21 Juin 2015, 22:05


La déesse accourait au secours des pauvres âmes, continuant de semer ses bienfaits, chaleur et assurance. Par des instructions sensées et patientes, elle analysait la situation, dissociant la détermination de chacun à certains postes et l'urgence qui y résidait, parallèlement. Par la seule présence néfaste de ces tremblements, elle était devenue le pilier de tout une population civile, supportant misère et désarroi sur ses frêles épaules. Loin d'invoquer par là une quelconque faiblesse, David suggérait plutôt, par une secrète admiration, une force de caractère, et le sens des responsabilités qui se devait de la suivre dans cette voie. Au vu de ses actes qui rendaient à ses paroles toute la valeur qui leur est due, et non dû à un patronyme anodin, ou une nature désobligée. Elle était consciencieuse, et ne réduisait point au bas mot ses démesurés efforts. Le sourire du soldat se fit doux, les bras croisés en attendant un discours de sa part, avant de se voir tendre la main pour la saisir, la porter contre son torse. Il la savait dans un état déplorable, sujette à voir s'étioler sa graine de vie pour faire de celles des autres sa priorité. Tantôt, il l'avait cru seulement prise d'une fatigue soudaine par un soulagement profond, mais visiblement, cela ne s'en tiendrait pas là. « Eikel Mais à force de vous négliger, vous risquez plus gros que vous ne le pensez.. » Choisissant ses mots avec parcimonie, la belle nourrit les gourmands esprits des aventuriers, les emplit d'un devoir qui en coûtait de la survie de toute une population. Les plus agiles ou imbus s'élancèrent dans une course effrénée jusqu'au château, et bon nombre n'hésitèrent pas à les suivre, receleurs d'un courage enflammé, à toute épreuve visiblement. Doublant de précaution l'attention déjà portée à son égard, il sentit sa peau soyeuse sur la sienne rongée par le soleil et érodée par les lames qui s'y étaient plongées. « Ne vous inquiét.. » Il sentit ses forces la lâcher, son esprit s'évader vers de nouveaux cieux. Ce dernier, probablement repus d'une exigence trop laborieuse et affamé d'un repos bien mérité, se laissa tenter par les bras de Morphée entre lesquels elle semblait désormais piégée. « Qu'est-ce que je vous avait dit.. » Souriant, il l'hissa pour la piéger notamment entre ses larges mains, priant pour un sommeil réparateur. Coiffant une mèche qui risquait de la gêner, il s'empressa de rejoindre les quartiers des blessés, espérant qu'on l'y laisserait récupérer.

*

Arrivé sur place, il chercha des yeux le premier lit inoccupé, de préférence loin des blessés les plus meurtris ou des hommes le plus à l'agonie. L'odeur du sang et de l'amputation que certains subissaient, pouvait se montrer insupportable et causer un certains nombre de maux dont il souhait la préserver. D'autant plus que le contact constant d'un air rafraîchissant pouvait se montrer aussi nocif qu'apaisant. Se hâtant, il interrompit le premier 'civil' qu'il crut libéré de ses services. « Pouvez-vous aller quérir celui ou celle qui seconde Hélya ? J'ai un message de cette dernière à lui transmettre. » , « Je crois qu'elle est encore en ville.. Ou alors elle fait une ronde » , « Allez-y, et au plus vite s'il vous plaît. Dites lui de me rejoindre ici-même » L'homme sembla quelque peu désarçonné, voire porteur d'une déplaisante grimace que David avait coutume de voir. L'autorité de la hiérarchie fit l'homme incapable de se soustraire aux consignes, mais il ne les aurait guère exécutées sans l'appât du nom de celle qui avait la plus grande influence dans les environs.. S'en allant de suite avertir l'ange de la présence de la jeune femme, et des soins qu'il serait susceptible de devoir lui administrer, le réprouvé vint chercher la source de la commotion qui sonnait le gong, dehors. « Mais il y a PERSONNE pour m'aider ici ?? » Une voix familière résonna, vociférait tout genre d'injures, impuissante. « T'es venu jusqu'ici, mon gars ? Qu'est-ce qui t'amène ? » Arrivé au pas de course, il porta ses bras sur le corps pendu au bras de l'autre, essayant de le soulager dans son entreprise. Quelques sourires dissimulés furent échangés, le temps d'un instant. « Quand on manque d'assistance c'est comme ça. Faut bien que tout le monde mette la main à la pâte.. Aide moi à la porter  » Le secondant jusqu'à l'entrée de la 'bâtisse' de fortune, il déposa l'homme blessé, tandis que l'autre informa les 'médecins' de sa présence, et de ses blessures. « Tu n'es plus avec Hél.. » Il la vit, allongée à côté de tous les autres, les paupières encore closes. « Je vois.. Je vais les aider au château.. Dans l'espoir de me rendre utile. Merci bien, on se revoit bientôt, 'spèce de tombeur » , « Je sais où te trouver si jamais j'ai de l'argent à jeter par les fenêtres » Et sur une passe amicale, il se vit le quitter.

« Laissez moi vous aider. Venez là » Un enfant sur chaque épaule, le réprouvé fit se calmer leurs pleurs, et faire cesser leurs cris de douleur. Ses mains respiraient une certaine tranquillité, et donnaient l'illusion d'une protection infaillible. Tous savaient que le rite était passager, d'autant plus celui à en faire le plus usage.. Il cherchait à se rendre utile, à mettre ses maigres forces à contribution même si ce n'était que par des moyens dérisoires de la sorte.. Il se satisfaisait d'actions moindres, faute de pouvoir viser plus haut. « Ils.. arrivent ! » fit le soldat de tantôt essoufflé, toujours d'une mine profondément méprisante. « Sous peu » , « Bien, merci de l'effort » C'était la moindre des choses. Revenu aux côtés de la 'malade' ayant sombré dans l'inconscience, David porta une main à son front, ce dernier quelque peu brûlant, avant de caresser son visage de ses mains rugueuses, mais aussi imbibées d'une eau fraîche qu'il s'était procuré. Les choses se redressaient lentement malgré le manque d'institutions ou de mains à l'oeuvre, par le simple travail ardu. Si Hélya le jugeait inutile au campement, il irait seconder quiconque, et où qu'il soit. Elle n'avait qu'un mot à dire.

environ 1 030 mots

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Lun 22 Juin 2015, 01:05


'Quand la voie, ou plutôt le cris, destinée à me réveiller raisonne, je ne bouge pas. Cela n'est pas un choix de ma part ou quoi que ce soit d'autre, mais je n'arrive à le faire. Les images du massacre provoqué par la destruction de la ville défile devant mes yeux et me tirent des grimaces de peur et d'effroi. Je n'aurais pas du venir ici, je le savais avant même d'arriver en ville. Tout mon être me hurlait que je faisais une erreur, que ma place n'est pas ici, mais au fond d'une grotte à tenter de me cacher et d'attendre la fin de tout cela. Avec un grand soupir et un gigantesque effort de volonté je me force à ouvrir les yeux et me relever. Autour de moi l'agitation est toujours aussi présente cependant, l'air autour de nous est différent. Il semble chargé d'une énergie positive capable d'attendrir les mœurs. Je regarde l'ange. cela doit provenir de lui. J'ai déjà lu dans un livre quelque chose parlant de ce pouvoir des anges. Je secoue la tête afin de chasser ces pensées parasite. Une fois cela fais, je m'arrange pour ne pas poser mon regard sur les blessé grave. Je ne peux pas soutenir cette vision d'horreur et je ne tiens pas vraiment à m'évanouir de nouveau.

Finalement, mes pas m'amène à côté de l'homme m'ayant suivis afin de soigner les blessés. Comment avait-il dit s'appeler déjà ? Un nom étrange, difficile à prononcer. Dev quelque chose. Je reste là à hésiter pendant un certain temps avant de le voir se plier en deux sous le coup de coude d'une femme visiblement affolé. Sans attendre et sans prendre le temps de me questionner plus longtemps sur son nom et la situation je m'avance vers lui, me pliant en deux pour l'aider je tend la main afin de l'aider à se relever. "Vous allez bien ? Vous n'avez pas trop mal ? Pourquoi cette femme vous a-t-elle frappé alors que vous venez en aide aux blessé ?" Je le laisse m'expliquer la situation avant de regarder la femme qui vient d'aborder une nouvelle personne avec la même véhémence. Après un dernier regard vers l'homme je me dirige vers elle, tournant légèrement la tête vers lui. "Je vais m'en occuper laissez moi faire."

Je me rapproche d'elle avec une assurance que je suis en réalité bien loin de posséder cependant, je n'ai pas d'autre choix. Elle ne peut pas rester ici, à invectiver les soigneurs et déranger les blessés, il faut que quelqu'un le lui dise, arrive à la calmer ou au moins la faire partir, et ce même si elle est toujours aussi énervée. Une fois arrivé à proximité, je pose ma main sur son épaule et prend la parole; "madame, je suis désolée mais vous ne pouvez continuer ainsi, vous dérangez les malades. Si vous ne voulez pas vous calmer, nous serons obligé de vous demander de partir. et cela veux dire que nous ne pourrons soigner votre enfant." Je la regarde dans les yeux sans bouger attendant sa réaction. Et quand celle-ci arrive, le résultat est explosif.

"Comment osez-vous dire cela ? vous laisseriez mon enfant mourir ? je ne comprend même pas comment vous avez pu avoir le droit de soigner les gens en les traitants de cette manière. Laissez moi passer, je vais chercher un médecin digne de ce nom." Alors qu'elle tente de me passer à côté, je me décale afin de rester devant elle et lui bloquer le passage. "Non, je ne vous laisserez pas faire. Arrêtez cela tout de suite ou je fais passez le mot auprès des autres volontaire afin que vous soyez la dernière à être soignée ?" Une lueur de doute commence à briller dans son regard "Vous n'oseriez pas ?" je souris légèrement "Vous en êtes sûre ?" Son air sûr d'elle disparait alors progressivement de son visage. Plusieurs secondes passe sans qu'aucune de nous deux ne parle occupé à regarder l'autre dans les yeux et vois qui céderas la première. Finalement c'est elle qui détourne les yeux et marmonnant quelque chose elle va s'asseoir plus loin avec d'autres personnes attendant des soins.

Avec un sourire sur les lèvres, je retourne près de l'homme. "C'est fait, elle ne vous embêteras plus, pour quelques temps au moins. Toute fois, je pense qu'il faudrait l'aider assez vite." Je penche la tête sur le côté avec un sourire sur les lèvres "je peux vous aider d'un quelconque manière peut-être ?"

750 mots
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Mar 23 Juin 2015, 09:12

[quote="Cocoon"]


GROUPE VII
Lysis - Maléna - Rosée du Matin - Devaraj - Callirhoé [Milady] - David [Sherry] - Luxariell [Lumi]

Hélya resta inconsciente quelques minutes, le temps que son corps comprenne qu'elle n'était pas en danger imminent. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle se trouva dans un endroit connu mais peu visité. La tête qui tourne, la vision floue, les jambes tremblantes... Tout autour d'elle avait l'air de n'être qu'un écho, qu'un brouillard. Voyant une ombre à côté d'elle, elle tendit la main, en toucha la cuisse ou autre chose -difficile de distinguer- comme pour se rassurer « Je... J... Prenez ma main... S'il vous plait.... » Elle voulait ce contact, elle en avait besoin plus que jamais. Comme une ancre à sa réalité, il fallait qu'elle se repaisse d'un tuteur sur lequel s'appuyer alors que ses sens étaient bloqués. Sa bouche avait fini par en être pâteuse, et elle tentait de serrer vainement sa main sans force aucune, autour de la cuisse -ou autre, donc- de l'homme. Et comme si la détresse n'avait pas fini de la prendre, comme si le monde n'allait déjà pas aussi mal, des larmes roulèrent sur le bord de son visage, venant s'écraser et se perdre dans ses cheveux noirs « S'il... s'il vous plait... Ne partez pas... » Peut être était-ce un garde ? Ou un ami ? Ou aucun des deux ? Elle ne savait pas... Mais elle regrettait qu'il la voit dans une situation qu'elle considérait comme pitoyable, et qui ne la mettait pas en valeur...

____________________________________

L'Ange s'affairait pour soigner malade sur malade. Il faisait passer en priorité ceux qui avaient le risque de se faire amputer, ainsi que les enfants. L'infirmerie s'agrandissant de minute en minute, il préférait qu'on lui porta directement les victimes pour qu'il puisse enchainer facilement, sans devoir chercher du regard qui soigner ensuite. Son organisation ne laissait en rien a désirer, contrairement à ce que pensait l'infirmière en chef. Elle aussi de son côté oeuvrait.
Lorsqu'elle vit qu'un homme emmenait Hélya, son amie, elle voulu se précipiter à son chevet, désolée de se dire que des décombres lui étaient peut être tombés dessus. Or, les patients à ses pieds réclamaient silencieusement beaucoup plus d'attention, et elle du laisser la jeune femme avec son cher inconnu, qui avait l'air de sacrément la veiller, faute de mieux « Cette journée va-t-elle enfin se finir... ? » Elle commençait à fatiguer, mais ne s'arrêtait jamais poussant son corps à bout. Elle refusait de baisser les bras en première et laisser l'Ange gérer ça tout seul. Simple question de fierté, évidemment...
A ce titre là, l'homme aux ailes rayonnantes et immaculées, essuya son front perlé de sueur. Le bras de cette victime allait mieux, il lui fallait juste du repos. Il demanda à boire et on le lui donna. Avant de se remettre au travail, il vit devant lui une jeune femme, lui tendant un bébé visiblement mort. Elle argumenta de trois mots son désir « Savez-vous depuis combien de temps il est décédé ? » Car si cela faisait plus qu'un quart d'heure, il n'aurait pas assez de puissance pour le ranimer.

Et effectivement. Entre le moment où le foeutus avait arrêté de respirer, et l'extraction de celui-ci du corps de la mère il s'était passé beaucoup plus de temps qu'il en aurait fallu. Le bébé avait péri définitivement, et sa génitrice devait en faire son deuil. L'Ange essaya plusieurs fois, mais en vain « Je suis désolé. Son âme est partie. » Il n'y avait plus rien dans ce corps sale et vide. Rendant alors le nourrisson à la sirène pour qu'elle le ramène à la mère, il se baissa pour s'occuper d'un nouveau patient. Au loin, une espèce de dispute éclata entre plusieurs personnes. Pourtant il avait fait en sorte qu'aucun sentiment négatif ne puisse transpercer sa coquille, mais... Ce ne fut pas le cas pour tout le monde...

« Vous allez bien ? Laissez moi le prendre je vais m'en charger. Reposez vous, je vous ai vu opérer la jeune femme, il vous a fallu du courage et de l'énergie... Ménagez-vous, s'il vous plait. » Portant alors dans ses bras le bébé mort, elle l'enveloppa dans un linge en soupirant, déçue de cette perte. Se lavant les mains par la suite, la petite seconde de l'infirmière en chef se permis d'aller chercher de l'eau et du sucre pour le donner à la Sirène « Tenez, cela vous fera du bien. Restez assise un moment de toute façon... » Elle baissa le ton, comme pour ne pas le dire tout haut, honteuse « Vu depuis quand nous sommes là, je pense que Aeden a finit de s'écrouler depuis... » Et elle n'avait pas tort. La ville ne restait plus beaucoup debout, les dernières défenses étant surtout dans le palais.

____________________________________

Le Palais était en mauvaise forme. L'infirmerie voyait tanguer le bâtiment, à l'abris de celui-ci, et les gens à l'intérieur devaient suivre ses mouvements, tout en évacuant les victimes qu'il y restait. Des murs tombaient, se tordaient, mais ce n'était pas encore assez pour faire s'écrouler la structure. Les sauveteurs avaient un répit, un petit temps pour pouvoir se remettre de leurs émotions et évacuer le plus de monde possible. L'étage, puis le rez-de-chaussé. Les intendants les aidaient, les secondant. Ainsi, l'un d'eux prêta main forte à Rosée du Matin, de manière à faire descendre, par la corde de fortune, les gens éplorés et effrayés. Un autre tenta de vider le rez-de- chaussé en hurlant...
Au bout de longues minutes, le Palais finit par être complètement vide, et menaçait encore et toujours de s'écrouler. Tout le monde assista alors à sa chute, complètement désarmé. Le nuage de poussière qu'il produisit alla sur l'infirmerie, mais l'Anga oeuvra pour ne pas léser les malades plus qu'ils ne l'étaient déjà.

Et alors, tout ce termina.

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Rosée du Matin
~ Fae ~ Niveau III ~

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Rosée du Matin
Mer 24 Juin 2015, 22:51



Etrangement, les enfants avaient l’air beaucoup plus amusé par la situation que leurs parents. Ils n’avaient pas peur de se laisser glisser dans le vide et d’atterrir sur un oreiller qui les recouvrait de plumes. Rosée motivait les troupes, les invitant à continuer de descendre afin la chute du Palais. Les murs tanguaient dangereusement et secouait également la corde, décourageant les derniers qui craignaient de terminer leur course sur le sol rocailleur plutôt que l’oreiller. Les grognements plaintifs du Palais n’était pas non plus des plus encourageant et quelques enfants émirent murmures apeuré. La petite fée s’accrocha d’une des portes qui grinçait, quelques peu mécontent.

« Cesse de faire du bruit ainsi ! Et grogne pas toi ! rajouta-t-elle à l’attention du mur qui venait de craqueler à ses côtés. Méchant Palais ! »

La fée tendit une oreille, intriguée par une mélodie. Une mère susurra une petite chanson rassurante à son jeune fils afin qu’il se laissât lui aussi tenter par la descende. Son père passa avant lui, l’assurant de l’attendre en bas et de l’attraper. Cela inspira la petite fée, grande adoratrice de chanson en tout genre qui décida de mettre un peu d’ambiance pour couvrir les plaintes du Palais et rendre du courage aux blessés qui hésitait à prendre la corde.




Quelques regards se retournèrent vers elle, étonnés d’abord, puis amusés ou effrayés… Cela dépendait du caractère des personnes. Il était vrai qu’une fée dansant et chantant dans un Palais à deux doigts de s’effondrer avait un côté relativement peu rassurant. Rosée s’était presque désignée comme leur sauveur en venant les chercher à l’étage et en leur offrant une issue de secours  pour quitter les lieux, à défaut d’avoir un escalier encore intact et la voilà qu’elle se comportait comme une enfant insouciante. Pour sûr, le Sanctuaire de l’ange faisait énormément d’effet sur la petite créature déjà d’ordinaire extrêmement positive. Cela la rendait beaucoup moins sérieuse aux yeux de certains tandis qu’elle réveillait ses fans.

« Cette chanson à un côté… dérangeant, commenta l’un des hommes
On s’en fout, c’est Rosée du Matin qui la chante ! répondit aussitôt un admirateur de la petite fée. Et dépêches toi de sauter bon sang, t’es pas le seul !
Oh ça va, je saute, comme ça, je ne l’entendrais plus tiens ! »

Et l’homme quitta les lieux, émettant quelques cris apeurés sous les secousses peu rassurantes de la corde. Les prisonniers du Palais suivirent de plus en plus rapidement et bientôt, il ne resta plus que Rosée, son ami Fruits des Bois et son admirateur qui ne put s’empêcher de l’applaudir pour sa prestation malgré la situation alentour. Alors qu’il s’apprêta à quitter les lieux, un morceau du sol se détacha et un appel à l’aide se fit bien vite entendre. Rosée reconnu la dame qui l’avait aidé à délivrer une victime un peu plutôt. Elle semblait indemne, mais les décombres lui barraient la route ; prisonnière de quatre murs.

« Il faut l’aider ! s’empressa aussitôt l’homme. Avec une corde, je pourrais la ramener ici et la faire descendre par la fenêtre.
Nous aurons le temps de faire ça avant que le Palais ne s’écroule ? demanda naïvement la petite fée
Faut demander aux murs de tenir encore quelques minutes de plus et trouve moi vite une corde ou tout ce que tu peux trouver qui ressemble à ça pour grimper
Je farfouille avec Fruits des Bois pour trouver ça ! lui lança-t-elle avant de faire battre ses ailes à une allure surprenante. Ne lâchez pas les murs, ne lâchez pas, vous êtes forts, vigoureux, tenez bon », cria-t-elle tout autour d’elle, zigzaguant entre les débris qui tombaient ci et là de manière plus rapproché.

Elle fila dans la pièce la plus proche, espérant y trouver une corde, mais cela était trop demander. Dans un Palais, ce n’était pas l’objet le plus courant. Aussi, ne manquant pas de ressources, elle empoigna les vêtements abandonnés sur une chaise et noua les manches pour en faire une corde de secours, au style particulier. Sûr que le grand couturier Oliver Holly aurait apprécié : jupons roses et froufrou dorés. Un grognement puissant se fit entendre et la fée quitta la pièce en hurlant :

« Ne me mange pas Palais ! Je suis une fée, ça ne se mange pas les fées ! »

Heureusement, lorsque le Palais s’effondra de tout son poids, la petite fée n’était plus à l’intérieur. Elle avait quitté les lieux avec les autres rescapées et pouvait contempler ce triste spectacle de loin. La petite fée n’était pas la seule à avoir un pincement au cœur, les enfants, même consolé par leurs parents s’inquiétaient sur leurs peluches ensevelies dans les décombres.

« Rosée, si on mettait un peu de bonheur par ici avec de la musique ? l’interrogea alors son admirateur sous le regard étonné des autres hommes présents.

Il ne fallut pas le répéter deux fois à la petite fée qui hocha rapidement la tête en recouvrant ses yeux pétillants de joies et de naïveté. Elle frappa dans ses mains pour donner le rythme tandis que l’homme lui dédicaça sa chanson.

« Je l’ai écrite en pensant à toi Rosée… Allez les enfants, on tape dans ses mains ! »




Et les enfants suivirent, tandis que la fée dansait et faisait raisonner la musique autour de son admirateur qui l’avait conquise. Pour une fois qu’elle rencontrait un homme qui savait apprécier les chansons simples et enjouées. Mais elle n’était pas la seule à apprécier la mélodie. Au vu des événements, un peu de simplicité pour ceux qui n’avait pas besoin de soin important, permettait de faire oublier les derniers événements. La petite troupe fit ainsi le tour des blessés en chantonnant, espérant ainsi leur redonner un peu d’espoir et d’illuminer leur visage d’un sourire.


968 mots
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♪ Chante ♫
Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden - Page 2 YjFKpln

Merci  Kaahl  nastae
:◄♥►:

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Ven 26 Juin 2015, 13:42

Malheureusement, avoir la fois ne suffit pas toujours à sauver une vie. L'ange me posa une question, pourtant simple et de laquelle tout dépendrait... mais j'étais incapable de lui répondre correctement. Je ne pouvais me baser que sur de maigres suppositions. Le temps d'évacuer la blessée, de l'amener à l'infirmerie, de l'opérer... Ça faisait beaucoup. Beaucoup trop. « Je... je ne sais pas... Longtemps je pense... » Je me sentais idiote de lui avoir apporter ce bébé, même si mes émotions négatives étaient grandement atténués grâce aux pouvoir de cet ange. « Vous ne pouvez donc rien faire... Merci d'avoir prit la peine de vous interrompre pour moi. » Je lui offris un pâle sourire, pensant sincèrement mes mots, tout en reprenant au creux de mes bras ce pauvre petit corps qui jamais plus ne respirera. Les enfants étaient l'avenir, je l'avais toujours su et j'avais toujours désirer enfanter, bien que je me le refusais strictement du fait de mes petits travers et déséquilibres. Qui pourrait me croire capable d'élever un petit être innocent, moi qui avait déjà bien du mal à m'occuper de moi-même ? Ainsi, je comprenais la détresse de cette maman à qui l'on avait arracher son trésor le plus précieux, je compatissais à sa douleur, j'aurais tellement voulu être en mesure de lui apporter une bonne nouvelle ! Je cherchais mes mots, comment annoncer ce genre de mauvaise nouvelle, quand une infirmière vint à moi.

Je la laissais me prendre le nourrisson, les yeux grands ouverts de surprise. Je n'avais pas l'habitude que qui que ce soit s’enquiert de mon état de santé. La plupart du temps, tout le monde m'ignorait. Et les voix de mon esprit se mirent à me parler dans ma tête, à me dire que j'étais inutile, à m'ordonner de retourner à la mer. Leur résister était si difficile ! Je chancelais sur mes faibles jambes, me rattrapant comme je le pouvais au bord d'un lit. « Je... vais... Ça va aller, merci. Vous prendrez soin de lui n'est-ce pas ? » Elle acquiesça d'une expression qui me fit du bien, et repartit ensuite avec le corps de celui que nous n'avions pas pu sauver. Ce n'était pas le seule, et je me demandais combien d'enfants restait-il encore à ce peuple pour se reconstruire. Combien d'homme et de femmes ? La nature était parfois si cruelle avec nous, les être humanoïdes, et venant de la mer, j'étais plutôt bien placée pour le savoir. L’infirmière revint vers moi et me tendit un peu d'eau et de sucre, que j'avalais sans même me poser de questions. Après plusieurs minutes, je sentais mon énergie me revenir lentement, même si je savais que cela ne durerait pas longtemps. « Merci beaucoup de votre aide... Je me sens un peu mieux. » Je tendais ensuite l'oreille pour mieux entendre sa sourde confession, et mon regard s'écarquilla d'avantage, bien que l'effet du Sanctuaire minimisait probablement tout ce que je ressentais actuellement. « Dé... Détruite... ? Il ne resterait rien de votre ville ? » Ma question était bien sotte, mais je voulais m'assurer d'avoir bien comprit ces paroles, je voulais être en mesure de comprendre l'ampleur de ses propos. Une ville, entièrement rasée par un tremblement de terre, où plus rien ne restait, où la Mort passait dans les rues, souveraine. Et je pris peur.

En était-il de même pour mes parents ? Pour ma sœur qui se montrait si fidèle à notre Reine ? Est-ce que ces horribles sorciers en avaient profité pour les attaquer de nouveau ? Est-ce que je pouvais faire quelque chose ? Aider ? Me rendre utile ? Je n'étais pourtant pas capable de grand chose de là où j'étais, et malgré toutes ces voix qui m'intimaient l'ordre de me jeter dans l'Océan, je me savais bien trop faible pour rejoindre ma maison. Soudain, je sursautais. Quelqu'un venait de poser ses mains sur mon épaule. « Tu ne peux peut-être pas les aider, mais nous, oui. » C'était encore celle que j'avais assister. Comment avait-elle pu lire dans mes pensées ? La magie était encore une force si obscure à mes yeux que je restais émerveillé à chaque fois que je la contemplais, tout comme je m'imaginais que tout devait être possible grâce à elle. « Je peux... vous aider ? » « Bien entendu. Il y a encore beaucoup de monde à soigner ici. » Je lui offrit un large sourire. Oui, quelqu'un avait besoin de moi. Alors, je me relevais sur mes frêles jambes, tentant d'en contrôler les tremblements. Une fois stable, je suivis ma mentor. Soigner des innocents. Rendre le sourire à des enfants. Je me sentais vivante à l'Infirmerie. Et prête à relever d'autres défit.

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Ven 26 Juin 2015, 17:45

Devaraj fut extrêmement reconnaissant à Luxariell pour l'avoir aidé à régler ce "problème" dont il était victime.
-"Merci...Content de voir que vous aller mieux !  J'aide le médecin qui est là-bas." répondit-il en désignant Jiang Li non loin.
-"Peut-être que vous pourriez venir ? Mais il est un peu dur de caractère, alors ne vous sentez pas obligée" dit-il à tout hasard en se relevant, souriant un peu avant de rejoindre le-dit médecin.

Au bout d'un long moment, il finit par "bien s'entendre" avec Jiang Li, bien qu'il n'y ai aucune trace d'amitié entre eux. Mais Devaraj se synchronisa avec la façon de faire du médecin et leur efficacité s'améliora. Ils avaient moins besoin de parler et gagnaient du temps pour soigner les blessés, même si le chaman n'en voyait pas le bout. Le visage du Jiang Li était totalement vide de toute expression alors il n'arrivait pas à savoir si ce dernier était lui aussi fatigué ou non. Vu la façon dont ils enchaînaient les patients, Devaraj avait presque l'impression de travailler avec une machine. Peut-être même qu'il en devenait une lui aussi, à retendre les mêmes ustensiles, refaire les mêmes bandages et rassurer les victimes avec les mêmes mots...

Pourtant il devait avouer que ça avait quelque chose de gratifiant que de voir les personnes soulagées de leur douleur. C'était un peu stupide de ressentir ça alors qu'il ne faisait absolument rien comparé à Jiang Li et qu'il serait totalement inutile sans ce dernier, mais... il était quand même un peu fier et heureux d'être resté ici à aider. Ils n'avaient pas réussi à sauver tout le monde certes, mais au moins ils avaient fait de leur mieux pour limiter les dégâts. Et puis il avait apprit  beaucoup de choses en observant, qui lui seront sûrement utiles dans un futur proche, ou lointain. Aussi, il était content d'avoir pu apprendre quelque chose dont il ne connaissait rien avant son arrivée à Aeden.

Il s'autorisa une petite pause, passa une main moite sur son front sale et dans ses cheveux emmêlés et repensa rapidement à Cendres, se demandant ce que pouvait bien être en train de faire son lion, et espérant que les gens n'aient pas trop eu peur de lui.  Il allait panser un bras écorché quand une énorme explosion retentit tout autour d'eux. Se retournant brusquement, il observa le Palais s'écrouler devant eux, ne sachant pas quoi en penser. L'Ange protégea heureusement l'infirmerie des dégâts et de la poussière, mais sur le coup, il trouva ça triste de voir disparaître un aussi beau bâtiment, qui devait contenir des belles choses et dont la construction avait du nécessiter beaucoup de savoir...  A ses côtés, Jiang Li poussa un soupir à fendre l'âme et regarda d'un air dépité les restes de la ville, étant apparemment du même avis que le chaman.

Cependant, ils n'eurent pas l'occasion de se lamenter encore plus, car d'autres malades attendaient encore leur tour dans le camp. Devaraj et Jiang Li continuèrent donc leur routine pendant deux ou trois heures, jusqu'à ce que le Chaman avoue enfin qu'il était fatigué et demande une pause le temps de dormir un peu.
-"...Vas-y donc. Tu m'as bien aidé de toute façon. Et les choses se calment un peu donc j'arriverais à me débrouiller seul, ou alors je me trouverais un autre larbin. " déclara alors son mentor en essuyant ses mains pleines de sang avec un chiffon propre.
Non loin d'eux, une petite troupe dansait et chantait pour redonner la forme aux patients, ce qui arracha un sourire  -ou plutôt, quelque chose qui ressemblait à une grimace espiègle-  à Jiang Li. Dev' le regarda d'un air ahuri et tourna lui aussi son attention sur la troupe, les suivant des yeux d'un air amusé.
-"Je ne pense pas rester encore très longtemps ici. Mais le monde est petit, peut-être que l'on se retrouvera un jour Devaraj..." rajouta alors Jiang Li en le fixant étrangement, avec quelque chose qui semblait être un sourire. Pourquoi pas après tout ? Jiang Li avait l'air de connaître beaucoup de choses, alors Dev' n'allait pas se refuser sa compagnie, même s'il était un peu exécrable parfois.
-"A la prochaine alors..." répondit donc le Chaman, n'arrivant pas vraiment à voir si l'autre pensait réellement dans sa tête. Il lui sourit lui aussi et tourna les talons, se faufilant entre les couchettes et sentant des yeux rivés sur son dos. Sur le chemin du retour, il recroisa Luxariell et prit le temps de la saluer aussi.
-"Prend soin de toi, à la prochaine peut-être !"

_______________________________________________________________________

Pendant ce temps, Cendres regarda lui aussi le Palais s'effondrer sous ses yeux. Cela ne l'atteignait pas vraiment et il préféra s'éloigner de toute cette agitation pour faire sa toilette et enlever toute la poussière et les nœuds dans son pelage, rassuré d'avoir réussi à sauver les gens qui étaient dans le bâtiment avant son effondrement. Une fois qu'il fut propre, il parti à la recherche de tous ceux qu'il avait aidé pour leur dire au-revoir et les remercier. Cela lui prit du temps pour les retrouver, mais il avait envie de les revoir. Pour les plus grands, il leur fit un "calin" en plissant les yeux, et pour la petite fée, il accepta de danser avec elle quelques instants, avant de retourner se poster à l'entrée du camp pour attendre son maître.

Ce dernier ne tarda à arriver et Cendres se jeta sur lui, ronronnant lourdement. Il lui tourna autour, renifla ses vêtements et lécha ses mains, avant de repartir avec lui pour de nouvelles aventures.

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Lun 29 Juin 2015, 02:09


Elle était belle, malgré le malaise qui la prit. Ses mèches sombres envahissaient la vision torve de l'homme, qui les brossait par des petites caresses, les humidifiant du bout des doigts dont perlaient quelques gouttes. À l'aide d'un bout de tissu improvisé, David épongeait les gouttes de sueur, veillait à la bercer d'un apaisement que la fatigue ne pourrait tenir en tenaille. Il ne pouvait la soulager que par ces mêmes coups de pinceau, de ses longues phalanges sur ses joues pâles. Il la cajolait d'un petit bonheur qui n'avait rien d'une satisfaction promise, ni même d'une promesse ou d'un au revoir. Rien n'importait pourvu qu'elle aille bien. L'éventail de ses longs cils gratifia ses doux joyaux de la vision de la lumière, mais ne laissa transparaître que la faiblesse déjà évidente. Un 'tout' dénué de consistance, privée de ses repères. En proie à une mer incertaine, sa nage s'en voyait douteuse et contingente.

Le premier contact était capital, l'abolition de distances, revenait à établir une maigre proximité complice. Le guerrier ne put que se soustraire à sa demande, lui adressant un sourire baigné d'inquiétude. Cette nécessaire proximité avait plus d'une crainte que d'une réelle satiété, dans l'espoir d'empêcher un être qui se désagrège, comme si les portes d'un néant se dressaient à son envers. L'homme attendait d'elle un rétablissement, une salutation porteuse de bonne fortune. Ses mains la superposaient de leur envergure, et la rassuraient de par leur chaleur et imposante tendresse. Les larmes qu'elles vinrent accueillir, lui brisèrent le coeur, et il eut peine à voir une femme qui s'était ainsi exposée, à ses risques et périls, pour le mérite et la survie de son peuple, sacrifiant tout d'elle même par la même occasion. C'en était mortel, lancinant à force, de voir l'état dans lequel elle se voyait plongée, au déni de ses efforts, de sa vivacité d'esprit et grande maîtrise. « Il n'y a qu'à vos côtés où je me dois d'être » Et ces paroles n'avaient rien d'une présomptueuse assomption, ni même d'une visée tentatrice quelconque. Il ressentait vraiment, et tout bonnement, ce besoin de l'accompagner, la protéger, autant qu'il aurait voulu la gâter, certes par une part de sexisme, et pourtant par une autre envie – plus conséquente – d'un égoïste protection de cette bonne âme.

Il patienta tout bonnement à ses côtés. Le temps qu'elle recouvre une sorte de lucidité, que son état se stabilise, qu'il en apprécie le contact.

Sa main vint se porter au creux de son cou, un doigt porté sur sa joue, tandis que les autres effleuraient l'arrière de sa nuque et chatouillait les racines de sa chevelure d'ébène. Se penchant légèrement en avant, laissant les mèches de sa tignasse brune découvrir le vert émeraude ses orbes vives et le front hâlé du haut de son visage. « Comment tu te sens ? » Dans ses paroles, l'on ne lisait au premier abord qu'une pâle indifférence, mais il suffisait de se plonger dans son regard pour lire derrière cette attitude qu'on pouvait considérer rustre, la réelle profondeur de ses gestes. Il n'était pas un homme qui portait, haut en couleurs, celles de ses propres émotions, voire convictions, mais s'en approcher un tant soit peu permettait l'amnistie, la révocation d'un parmi tant de petits mystères. « Vous m'avez fait une de ces peurs » Et parfois, seulement parfois, ses paroles pouvaient montrer toute l'étendue et l'acharnement de ces derniers. Ils étaient pourtant nocifs pour sa santé mentale, pour la stabilité de son âme, et bien qu'il ait pu vouloir les réprimer de manière à en réduire le danger, il y a des douces peines auxquelles on ne veut finalement pas se soustraire. Et celle-ci en faisant, vraisemblablement, partie. « Je ne partirai pas avant quelques jours. Vous m'avez demandé de ne pas partir. Permettez moi alors de rester à vos côtés » Plus sous des airs d'affirmation, que de réelle interrogation, ou prière respectueuse humblement formulée, malgré la proximité inexistante qui le réduisait à un 'vous' impersonnel. En somme, il n'était point là pour la rabaisser, ni même pour témoigner de la faiblesse 'pitoyable' dont elle avait supposément fait preuve. Il avait d'autres vues, ambitions, indéniablement.

S'apercevant de l'immuable écoulement du temps, il songea quelques instants. « Vous devriez manger quelque chose.. pour rétablir vos réserves de sucre.. Je reviens très vite » Et il se vit désolé d'abandonner cette belle frimousse façonnée divinement par des traits fins et précis, auxquels ses doigts semblaient sensiblement se faire. S'en allant donc cherches quelques vivres, il croisa Cendres, visiblement à sa recherche. Le voyant se blottir contre ses jambes, il s'en vit quelque peu attendri, s'abaissant à son niveau pour châtier sa crinière ébouriffée. « C'était un plaisir mon grand ! Tu m'as été d'une grande aide. Porte toi bien » Tournant le regard vers des plus grands cieux, il en vint à se questionner sur le 'pourquoi' d'une telle vague de destruction, le propre à son existence, à son but.. Si seulement, ils existaient et qu'il y avait, au génocide d'une majorité d'un peuple, un besoin réel de justification. La Nature gouvernait, les Aetheri de même, il fallait adopter cette idée d'ordre du monde s'il leur fallait y vivre, démunis..

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Dim 05 Juil 2015, 14:22

Je devais aider. Je devais ne pas cesser d'être à la fut des gens qui sont en danger. Je ne cesse de courir dans les rues d'Aeden à la recherche de victimes. Je ne voulais pas en manquer un. Je voulais juste que le survivant survive. Pendant que je voyageais entre les rues à la recherche de personne ayant besoin d'aide, mon esprit était complètement vide. Sous le sentiment de danger, j'étais complètement absorbé par la tâche de sauver des gens. Nombreuses de ses personnes sont des simples personnes qui ne désiraient que vivre une vie des plus normale. Cependant, tous semblaient aller de mal en pire. Aeden n'a de repos que trop rarement. J'étais au sein d'Aeden depuis plusieurs années et j'avais vu passé des moments magnifiques que des moments des plus pénibles.

Tranquillement, j'aidais les quelques personnes que je croisais en leur indiquant le chemin à prendre pour aller en sécurité. Bien que j'étais heureuse de voir que de nombreux habitants étaient en vie, je pouvais sentir l'odeur des cadavres dans les rues. Certains n'avaient pas eu le temps de se mettre à l'abri et leur corps était désormais lieu de vie pour des êtres miniatures. Cette idée me faisait plutôt mal, mais je devais accepter la stricte vérité. Phoebus regardait de gauche à droite en indiquant par moment les victimes à sa maitresse. Par contre, ce fut un bâtiment qui l'alertait. Il piqua en ligne droite vers le sol pour crier à proximité de sa maîtresse. Je fus des plus surprises de voir Phoebus agir de la sorte:

- Qu'est-ce qu'il y a Phoebus?

À peine j'avais finir ma phrase qu'il partit en direction du château. Je levai les yeux et ce que je vis était des plus effrayants. Le palais était en train de s'effondrer. Je ne pouvais rester sur la terre ferme quand le château risquait de tomber dans les secondes à venir. J'avais tellement été concentré à venir en aide aux habitants que je n'avais jamais pensée que le château allait tomber. Je m'envolai dans le ciel pour voir où en était l'évacuation. Il y avait des gens qui passaient par une fenêtre du palais. Tout semblait bien parti de ce côté du palais. Cependant, est-ce que tout le monde avait suivi? Je ne pus m'empêcher de faire le tour des fenêtres en espérant ne voir personne. Chaque fenêtre semblait être vide, mais ce fut à la dernière que je vis une personne assommée sur le sol froid. La tête du jeune homme avait reçu une pierre et ce dernier avait sûrement perdu conscience. Je cassai la fenêtre grâce à un coup de vent précis. Je ne voulais pas aggraver la situation du jeune homme. Lorsque l'ouverture fut assez grande, je soulevai le jeune homme avec la force de l'air. Je l'amenai tranquillement vers moi, car je ne voulais pas faire tomber le plafond fragile sur la pauvre victime. Je l'éloignai du château et je m'assurai qu'il respirait. Ce fut le cas et cela me fit légèrement sourire. Je l'amenai aux autres habitants qui avaient réussi à se sauver. Pendant le petit trajet, le jeune homme fut réveillé par la douce caresse du vent sur sa peau. Il était déboussolé, mais il semblait n'avoir rien de grave.

- Ne paniquez pas, vous êtes en sécurité!

Le jeune homme fit un grand soupire de soulagement avant de relaxer un peu rendu sur la terre ferme. Lorsque j'étais à proximité des personnes sauvées, certains me reconnus et d'autres non. Le fait de me voir ici les soulageait, mais je pouvais entendre des murmures. Ils se questionnèrent sur les raisons de l'absence des autres esprits élémentals et surtout, du roi. J'aurais voulu argumenter avec eux, mais je voulais m'assurer que le lieu était complètement vite avant de venir discuter. Alors, je repartis à la recherche des victimes. Je fis le tour du palais à plusieurs reprises. Il ne semblait plus avoir personne en vie au sein du Palais. Au moment que j'allais me résigner à pénétrer dans les lieux pour m'assurer que personne ne se trouvait au coeur du château, je sentis le bâtiment trembler dangereusement. Je ne pouvais pas risquer ma vie pour peut-être personne. Alors, je ne pus que reculer pour éviter de me faire emporter dans la chute de ce magnifique bâtiment. Heureusement pour la population, le palais était tombé sur ses fondations et cela était plus sécuritaire pour les gens à l'extérieur du lieu. Phoebus et moi regardons le lieu tomber sous nos yeux. Je n'avais pas beaucoup de biens à l'intérieur du lieu, mais j'avais surtout un attachement psychologique pour le palais. Il s'agissait de mon premier chez moi. Auparavant, je m'étais enchaîné à un village fantôme. À cause de ma transformation, je ne pus m'attacher à un lieu par peur de tuer ceux qui vivaient tout prêt de cet endroit. Désormais, ce lieu se trouvait en miette à contre bas. Je sentis un lourd sentiment de tristesse, mais je ne pouvais rien faire. Je devais foncer à l'avenir et aider mon peuple à reprendre leur vie en main eux aussi. Alors, je retournai auprès des habitants qui provenaient du palais. À mon arrivée, je vis la petite fée que j'avais vue plus tôt chanter et donner un sourire aux enfants. Je ne pus que sourire à mon tour. Elle avait le coeur si léger. J'espérais bien que cette petite fée reste aussi joyeuse jusqu'à la fin des temps. Phoebus vint danser avec les enfants pour se changer les idées. Quant à moi, je regardai une dernière fois le palais avant de partir aider les victimes.

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Event Juin 2015 | Groupe VII | Le sauvetage d'Aeden

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