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 Event Juin 2015 | Groupe VI | Les statues fragmentées

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Lun 22 Juin 2015, 14:25

    Le soleil était en train de nous cuire les neurones du genre sévère. C'était compliqué d'avancer en plein cagnas avec juste un tissu blanc à la con pour couvrir nos tronches antipathiques. Jëzabel, mon second, ne se plaignait pas, mais il souffrait autant que moi. Le pire serait encore à venir, et on le savait. J'aurai bien kiffé qu'il y ait mes frères avec moi... On aurait pu boire, rigoler, faire comme si tout aller bien. Enfin, surtout Stijn et moi du coup, parce que Zoro, il était du genre coincé et sérieux. Non, franchement, je pensais que ça aurait pu être sympa. Entre deux grognement de mon bras droit, on aurait eu des tranches de rire. Maiiiis le groupe que l'on avait, aussi petit soit-il, n'avait pas franchement l'air épicurien. Ma tête créait des idées avec des si, et moi je les taisais “ Ca va mal se passer.”, “Quoi ? POurquoi ?” Je regardai devant moi le sable se levant à toute allure, la poussière formait un nuage jeune opaque, empêchant la vision et même peut être de le traverser. Moi qui voulais contourner le merdier finalement, on y était en plein dedans “Pu... Comment elles nous ont entendu ?”, “On s'en fout, il faut courir !” Jëzabel ne m'attendit pas, commençant à tracer pour faire un détour “HÉ ! TU... bâtard...” Respirant un grand coup de manière à me brûler les poumons je me mis à mon tour à galoper dans sa direction, essayant de l'imiter et de le rattraper. Mais ce fut qu'au bout de quelques pas que j'eu la bonne idée de me retourner pour voir comment se portait notre invitée. N'ayant pas l'air franchement habituée aux grandes chaleurs, j'en déduisis qu'elle allait souffrir si on la laissait livré à elle-même. Revenant alors vers elle je lui pris la main, demi-sourire sur les lèvres, et l'énergie d'une pile électrique “Vous permettez que je vous sauve la vie ?” Sans la tirer, ne voulant pas la trainer dans le sable, je me contentai de la porter, suivant à nouveau les pas de Jëzabel.

    Notre course eu le don de nous épuiser et, en même temps, de nous surprendre. La source se dessinait devant nous, de plus en plus proche et lorsque nous atteignions le bord du bassin, nous dûmes faire face aux mandragores. Seulement, celles-ci disparurent complètement. Envolée la menace, plus rien ne troublait notre vue, et le sable redescendit complètement sur le sol, ne nous emmenant qu'un léger vent chaud, étouffant, sans plus de menace. Posant le jeune fille sur le sol, je me grattai le cou “Qu... Pourquoi elles ont disparu ?”, “L'anti-magie ?” J'haussai les épaules. Je pensais pas franchement non... Oui on était balèze en anti-magie, mais fallait pas déconner non plus. J'voyais pas franchement pourquoi d'un coup on annihilait un terrier de ces monstres hideux, juste parce qu'on était des gros incompétents magiquement parlant “Hm...” Faisant un signe de tête, levant le menton, je me détournai alors de l'ancien danger pour m'occuper de la source, en espérant que la jeune fille se remette de ses émotions, et trouve peut être un peu d'ombre sous des palmiers égarés “Il a dit que la source était apparue en même temps que la statue...” Je chuchotai cela, comme pour me le rappeler, m'aider intérieurement à trouver des indices qui auraient pu m'être utiles. Mais aux alentours, rien. L'eau était claire, il semblait que l'on pouvait la boire. Les animaux avaient l'air de l'affectionner d'ailleurs, et puis l'ombre que produisaient les arbres était de la vraie ombre. Ca n'avait l'air ni magique, ni fictif sinon, cela se serait envolé. Jëzabel jeta quelque chose dedans “Euh...”, “Ma mère me disait de jeter une pièce dans une fontaine, et de faire un voeux. Je sais pas si ça marche partout...”, “Tu sais que les voeux c'est magique, mec ?”, “Ouais... Non mais le voeux du hasard, de la ligne de la vie. Pas forcément un voeux qui te scelle jusqu'à la mort !”, “Hm hm...” J'étais peu convaincu. Des fois, Jëzabel avait le don de sortir des inepties qui me troublaient. POur quelqu'un de gaillard et plutôt pragmatique, je trouvais que ça la foutait plutôt mal “Et si je lance une pièce, tu dis que peut être que la vie m'offrira une chance ?”, “Ouais, peut être comme tu dis. Fais un vœux genre... Pour ta jardinière.”, “ Elle est paysagiste p*tain !” Je lui pris la pièce des doigts et la lançai dans le puit d'eau. Aaah... Jëzabel avait raison... Si seulement elle pouvait quitter sa vie pour moi...

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Lun 22 Juin 2015, 14:48


«Jézabel … » La voix souffla le prénom dans une hésitation, petite vocalise fragile et craintive d'une réprimande méritée. La Sirène, surprise, se retourna. « Kaguya. Que fais-tu ici ? Je croyais avoir été claire dans mes instructions. » La jeune femme était fatiguée, éprouvée par une longue marche. Sa patience s'amenuisait un peu plus à chaque seconde. « Je suis désolée mais je m'inquiétais trop pour toi. Ma place n'est pas au manoir. Du moins, pas si tu n'es pas là. Je tiens vraiment à t'aider. » Elle soupira, dévisageant en silence sa dame de compagnie. « Comment as-tu pu réussir à retrouver le groupe ? » La petite Bélua sourit, l'air tout aussi las, à bout de force. « Je mentirai si j'affirmais que cela a été facile. Je me suis beaucoup perdu et j'ai pensé plusieurs fois faire demi-tour. » - « Tu es persévérante, au moins. Qui s'occupe de la maison ? » - « Dashä a toutes les responsabilités. » - « Bien. Je saurai qui punir si je constate le moindre manquement. » murmura-t-elle d'un ton léger. Derrière son apparente tranquillité, Jézabel était furieuse. Capricieuse et sévère, elle ne supportait pas que l'on ne suive pas ses ordres. Kaguya l'avait trahi et elle ne l'oublierait pas. « Est-ce que ça va ? Tu as le teint pâle. » s'enquit la jeune fille, inquiète. « J'ai mal au crâne. Le soleil est malveillant dans cette région. » Elle jeta un petit coup d'œil aux individus qui l'entouraient. « Sans compter qu'il y a ces humains. Ils dévorent ma magie et celle des autres. » Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient là. Certes, le Désert était l'un de leur territoire mais leur présence était un véritable handicap pour le groupe qui se voyait privé d'une partie de sa puissance. Comment pouvaient-ils décemment réfléchir, se battre et se défendre avec ces gens dans les parages ? Jézabel ne les aimait pas. La mine boudeuse, elle se mit à siroter l'eau fraiche de sa gourde. « Va te chercher quelque chose à boire, Kaguya. Il faut prendre des forces. » Le Panda obtempéra sans broncher. Revenant avec une seconde gourde et quelques fruits, elle en tendit quelques uns à la Sirène. « Repose-toi, Nausicaa. » susurra-t-elle à l'Alfar. « As-tu besoin de quoi que ce soit ? Tu … n'as pas l'air d'aller très bien. » - « Est-ce que ça ira ? Nous n'avons fait que la moitié de la route. » Jézabel se releva, les lèvres pincées. « Reste avec elle, Kaguya. Il faut que je m'éloigne un instant. » - « Que … » - « Fais ce que je te dis. Je m'écarte un peu, simplement pour échapper à l'emprise de l'anti-magie de nos amis les humains. J'ai besoin de mes dons. » Elle tourna les talons et fit quelques pas dans le sable, pensive. Elle soupira d'aise, satisfaite de sentir ses pouvoirs revenir. Du bout des doigts, elle effleura Nebula, son fragment supérieur d'Océan qu'elle portait autour du cou comme un pendentif. Les yeux fermés, elle se laissa envahir par les bénéfices de la perle, puisant dans ses forces pour créer de l'eau. L'élément se mit à tournoyer autour de sa peau. C'était simple et terriblement rafraichissant.  

Le maitre prit la parole ; Jézabel s'approcha pour l'écouter quoique agacée de devoir revenir auprès des humains. Il évoqua les tremblements de terre qui secouaient le Continent Dévasté, d'étranges statues, le lien qui unirait peut-être les différents éléments … Il se mit à désigner les membres du groupe, les affectant à la grotte ou à la source. « La source. » répéta Kaguya. Elle souriait. « Tu dois être contente, Jézabel. Il va y avoir de l'eau ! » Bien heureux les simples d'esprit. « Allons-y. » La Sirène en avait assez de marcher. Elle n'avait guère le choix. « Si un jour il me prend l'envie de venir en voyage dans les environs, rappelle-moi ce jour. » Elle se mit en route, suivie de près par Kaguya. Celle-ci écarquilla les yeux. « Mais … Cet humain … c'est … » - « Le Roi d'Utopia, oui. » - « Jamais je n'aurai cru rencontrer un Souverain un jour ! » - « J'aurai préféré que les présentations se fassent dans des circonstances plus agréables. » Elle n'appréciait décidément pas la proximité du peuple du Désert, agacée de se voir privée de sa magie. « Je suis sûre qu'il est très gentil. Il a l'air d'être quelqu'un de bien. » Jézabel ne répondit rien à cette remarque. Il n'y avait rien à dire tant elle et le Panda vivaient dans des mondes différents. L'Humain prit d'ailleurs la parole. « Des Mandragores ? » balbutia la Bélua. « Cette contrée est décidément charmante. » - « Est-ce que tu as tes armes ? Je n'en ai pas emmené moi. » - « De toute manière, tu ne sais pas t'en servir. Contente-toi d'être prudente et de rester derrière les hommes équipés. » - « Tu as ton trident ? » - « Non, seulement mon épée double. » Elle était accrochée à sa taille, dissimulée par les voiles blancs qui couvraient sa tête et dissimulaient sa silhouette. Elle avait emporté sa lame par précaution. Sa tenue n'avait rien d'adapté à un éventuel combat. En tant que Aerchise, on lui avait enseigné à être belle, cruelle, à charmer les marins et causer leur perte. Jamais on avait voulu faire d'elle un soldat. En réalité, elle savait à peine se battre. Elle espérait que le chemin se déroulerait sans encombre.

« Mandragores ! » s'écria quelqu'un. Les bêtes arrivaient. Jézabel accorda un très léger regard pour l'horizon. Elle distinguait des formes longilignes et des nuages de poussière. « Cours, Nausicaa. Kaguya ! Dépêche-toi ! » Elle laissa l'Alfar et la Bélua prendre un peu d'avance avant de s'élancer à son tour. Les mains crispées, elle tenait sa robe et remontait le tissu pour ne pas s'emmêler les pieds. Son cœur battait à un rythme infernal. Elle savait qu'elle n'avait pas droit à l'erreur, que si elle tombait elle ne pourrait pas se relever. Le souffle court, elle se contentait de détaler en prenant garde à ne pas chuter. Chaque pas la faisait s'enfoncer dans le sable. Elle crut plusieurs fois que c'était la fin. « Ne te retourne plus, Kaguya ! Contente-toi de filer. » La Sirène allait de moins en moins vite. Sous cette forme, elle n'était pas particulièrement rapide. Soulagée, elle vit la Bélua partir au loin. Elle serait en sécurité, c'était déjà une bonne chose. C'est alors qu'une chose inattendue se produisit. « Quoi ? » murmura-t-elle, troublée. Deux bras musclés la soulevèrent. C'était Mikail, le roi des Humains. En un battement de cils, ils furent près de la source. « Merci. » Elle avait une mauvaise opinion des hommes, mais remercier quelqu'un qui venait de vous sauver la vie était la moindre des choses. « Jézabel ! » s'écria Kaguya. « Je ne te voyais plus. » - « Tu ne devais pas regarder au bon endroit. » Dans les bras d'un Souverain, au hasard. Nauséeuse, elle s'assit par terre, près de la source. « Vous croyez vraiment que ça marche ? » s'émerveilla le Panda à l'idée d'un puits aux vœux. « Tu n'as qu'à essayer. » La jeune fille se mit à réfléchir. Jezabel, quant à elle, contemplait le Roi. Elle avait déjà entendu parler de lui à la Cité Engloutie. De quoi s'agissait-il, déjà ? Elle croyait vaguement se souvenir de rumeurs, une idylle que l'on prêtait entre le Roi et la Princesse des Mers qu'était Nausicaa avant d'être répudiée de ses titres. « Excusez-moi .. » commença-t-elle, avant de s'interrompre. Elle détourna la tête. « Rien, pardon. » S'il connaissait Nausicaa, il verrait la ressemblance entre les deux femmes. Les Deslyce avaient toute un air de famille assez déconcertant, même si elles étaient toutes très différentes. « Je sais ! » s'exclama Kaguya en jetant une pièce de Dyrræ dans l'eau. « Fais un vœu toi aussi, Jézabel. » roucoulait-elle presque. Les Mandragores, la mort imminente … Tout ça était du passé. « Allez ! Même une Deslyce doit avoir des souhaits ! » Elle finit par jeter une pièce.

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Lun 22 Juin 2015, 18:20



GROUPE VI
Aeran – Kohei – Jézabel – Lucius [Milady] – Mikail

Le maitre fini par se lasser complètement d'Aëran. Il avait fait une erreur, et il avait peine à le reconnaître. Nous n'étions jamais mieux servis que par nous-même disait-on, et c'était vrai. Il avait en face de lui un gamin aux prétentions trop grandes, essayant d'imiter celui qu'il était et qu'il ne deviendrait jamais « Personne n'a parlé de les déplacer. »  Il inscrivit à nouveau quelque chose sur une feuille, avant d'ajouter « Oui, vous pourriez chercher, dans le sable, les morceaux qu'il pourrait manquer. »  S'il voulait se rendre utile qu'il aille plus loin, ça délesterait finalement l'Alfar de ce poids inutile. Un gosse… Il avait appelé un gosse… Que Xaraxes le foudroit sur place s'il lui venait l'idée, un jour de recommencer.

« Déçu ? » répéta-t-il. Il avait entendu, mais il ne voyait en quoi ce type se permettait de le jauger si outrageusement. Seulement, il ne pipa mot, laissant alors les paroles filer au vent. Oui, il valait mieux que ce soit lui… Vu qu'il était le meilleur dans son domaine. La perspicacité de cet Alfar était… Presque effrayante tant elle était médiocre « On va dire que quand je commence un projet, je me plais à le terminer. »  Et il n'avait rien besoin de savoir d'autres. Se détournant alors de lui, faisant quelques pas il appela « Jarod ! »  « Oui ? »  Un homme se pointa « Il faudrait que tu ailles chercher le Roi. Il pourrait nous aider à déchiffrer des plans. Je pense qu'il y en a d'autres, et qu'elles vont sortir, j'aimerai déceler leur position. »  « Ne voulez-vous pas attendre qu'il revienne ? » , « Non, je préfère prendre les devants et perdre le moins de temps possible. »  Jarod acquiesça et prit quelques vivres pour partir aussi tôt, laissant son supérieur se remettre à l'étude.

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Une femme se leva du pied de la statue, dans la grotte à l'air frais « Pourquoi ce n'est pas là... ? » Son murmure ne résonna pas bien loin, se contentant de filer et s'éteindre rapidement « N'y avait-il pas une rune ? » Elle se décala, reculant de plusieurs pas, essayant d'évaluer les fondations et les décombres de part et d'autres « Je suppose que je verrai ça plus tard. » Se retournant, elle vit des visiteurs exténués, mais à la verve vive ma foi. Ils ne servaient à rien mais l'un d'eux avait l'air curieux. Ainsi, se rapprochant d'eux, elle les salua poliment, en souriant et leur dit « Vous êtes des chercheurs ? Nous n'avons rien trouvé de bien concluant malheureusement, j'ai peur que vous perdiez votre temps ici... Si vous souhaitez étudier la colonne souterraine, n'hésitez pas, quitte à être là ! » Elle montra une table et un coffre « Nous avons également à boire et à manger pour ceux qui ont faim. » Un était un Alfar, comme elle, et l'autre avait l'air... Mort. Dans le sens littéral du terme. Elle n'insista pas d'avantage sur lui pour ne pas paraitre malpoli à le dévisager « La nuit va tomber dans quelques heures, si vous souhaitez la passer ici vous pouvez, il y fait beaucoup plus frais qu'en haut. Seuls les Humains sont habitués à une telle chaleur ! Le Désert est étouffant... » Ainsi, repartant d'où elle venait, elle s'adressa à un collègue à elle, qui leur servie à boire à qui voulait se désaltérer.

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Jarod arriva à la source une heure avant le couché du soleil « Roi Mikaïl ! Roi Mikaïl ! » Essoufflé d'avoir marché plus rapidement que de coutume, il prit le temps de boire un peu d'eau, et puis commença à parler « Le maitre a besoin de vous à la statue fragmentée. Nous n'avons personne pour lire des plans. Saviez-vous que le Désert regorgeait de ruines souterraines ? Enfin, peu importe, du coup nous aurions besoin de votre présence. » Jarod regardait autour de lui. Personne n'avait l'air d'avoir trouvé quelque chose de très intéressant au sujet de la source. Les faire revenir au campement mère ne sera pas un mal. Il dit alors « Vous avez croisés des mandragores ? J'étais persuadé qu'il y avait un nid de Mandragores sur le chemin mais je n'ai rien vu, et je n'ai pas fais de détours particuliers... » Jarod se retourna à moitié, comme si le fait de jeter un coup d'oeil derrière lui pouvait confirmer le fait qu'il y avait, ou non, des mandragores justement.
« Je crois que... Le maitre a omit de vous dire mais... Cette source a des vertus assez... Spéciales. Elle a un pouvoir de coïncidence. » Il fit une pause « Si vous souhaitez quelque chose, cette source le réalisera, mais je ne connais pas la véracité de cette informations. Etant pragmatique, il n'a peut être pas jugé bon de vous la fournir. » Ou peut être voulait-il garder cette information pour lui.

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Ven 26 Juin 2015, 09:51

Mais ce quelque chose d'intéressant ne finit pourtant pas par arriver, à mon grand désespoir. Je soupirais d'un ennui mortel, déçus d'être venu ici pour rien ou plutôt pour risquer de passer de vie à trépas à chaque instant. Mais au moins, dans cette grotte, je n'avais plus autant à me soucier de mes petits soucis de décomposition qu'à la surface, dans ce désert tout à fait détestable à la chaleur harassante. Le frais, c'est le bien. Et j'étais donc parfaitement à mon aise dans cet endroit. Sauf que... Sauf que je ne pouvais ôter de mon esprit que l'on m'avait amener dans cet endroit, et que cela ne devait pas être pour rien, et je me maudissais de ne pas avoir prit le temps de lire correctement la lettre que je ne sais même pas qui m'avait envoyé. Toujours assis sur mon trône de pierre, je réfléchissais autant que je le pouvais, c'est à dire peu vu l'intérêt que je portais à la situation actuelle, quand ma mémoire capricieuse me remémora les paroles de cet alfar qui s'était enquis un peu plus tôt et inutilement de ma santé. Ainsi, cet homme aimait... mon air ? Aurais-je enfin trouvé une personne qui soit en mesure de comprendre la magnificence de la mort corporelle ? Un amoureux de ces être ni morts ni vivants que l'on appelle vulgairement des zombies ? Une étincelle brûlante de regain d'intérêt s'alluma dans mon regard. Je me relevais d'un bond. Peut-être que c'était dans le but de rencontrer cet homme que la volonté divine et l'esprit de la lune m'amenèrent jusqu'ici ! Peut-être que sa rencontre aura des répercussions admirables sur mon histoire ! Je frottais mes fines mains l'une contre l'autre afin de les débarrasser de leur poussière, puis époussetais soigneusement mes habits, les uns après les autres. J'avais toujours eu un certain goût pour ce que certains appelaient la mode, mais si bien entendu, j'en avais un sens personnel tout particulier.

Satisfait de moi-même, je retournais d'un pas décidé vers ce charmant être aux longues oreilles, et lui offrit mon plus large sourire - limité par quelques coutures mal placés - tout en l'appelant d'un charmant sobriquet que je trouvais à mon sens approprié à cet être absolument charmant. « Eh ! Vous ! Le même-pas-mort ! Oui vous ! Pardonnez moi de ne point vous avoir répondu, je réfléchissais à la manière dont cette grotte allait nous amuser. » Je repris mon souffle, l'un de mes poumons trainant un peu de la valve... « Donc... Bien entendu que je m'aime ! N'en serait-il pas triste autrement ? Mais si je comprend bien, mon... "air" est agréable à votre regard ? Comprenez qu'il est rare que je rencontre une personne capable de comprendre la beauté de la Mort dans son intégralité ! Vous m'intriguez, cher monsieur. » J'attendais impatiemment sa réponse, afin de pouvoir me décider de son sort. Pouvais-je le considérer comme un fanatique de ma personne ou simplement comme un curieux morbide ? Mais malheureusement, je du me résoudre à m'impatienter d'avantage, puisqu'une jeune dame qui aurait pu me paraître charmante avec vingt ans de plus au compteur s'approcha de nous. Allait-on enfin recevoir quelques croustillantes informations ? Je l'écoutais poliment, bien que ma déception était nettement visible. « Effectivement, madame, je suis un chercheur bien que mon domaine n'ai rien à voir avec la pierre, et je vous remercie de votre hospitalité, bien que je me trouve tout aussi désappointé que vous de ne rien avoir découvert de bien intéressant dans cette caverne. » J'attendis ensuite que mon peut-être futur ami ai l'occasion de se présenter à son tour, puis repris la parole à l'excellente proposition de coucher ici ce soir. « Oh ! Ce sera avec joie ! La chaleur m'est probablement bien plus insupportable que vous encore, madame, et je ne souhaite pas abimer d'avantage les composants de ma personne. Qu'en est-il de vous, très cher ? » Je m'étais adresser au genre masculin, tout en prenant le temps d'observer un peu plus précisément sa physionomie. Elle m'était relativement agréable, ce dernier fera à coup sur un ravissant cadavre lorsque son heure viendra. Et de nouveau, je patientais, n'ayant de toute façon rien d'autre à faire pour le moment. En espérant que ces derniers aient quelques denrées périmés afin que je puisse me substanter comme il se doit. La nourriture saine était si fade à mon palais... que je ne serais plus l'apprécier à sa juste valeur. Quelle tristesse...

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Lun 29 Juin 2015, 00:14


« Tu me semble … agacée. » remarqua Kaguya, embarrassée. « La journée a été longue, éprouvante et ennuyante. » répondit Jézabel d'une voix basse, presque morne. L'humeur – déjà maussade – de la Sirène s'était peu à peu dégradée au fils des minutes et des heures. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle était là, quel rôle avait-on voulu lui faire jouer aujourd'hui. Elle avait la désagréable sensation d'être complétement inutile.  Patiente, elle avait attendu près de la Source, à supporter les bavardages de la Bélua, éternellement joyeuse et émerveillée par un rien. Finalement, rien ne semblait se passer. Elle soupira après le passage de Jarod. « Allons-y. » - « Pardon ? » bredouilla le Panda. « Nous rentrons. » - « Mais … » - « Nous n'avons plus rien à faire là. Tu avais raison : j'aurai mieux fait de rester à la Cité Engloutie. Je n'aurai pas perdu mon temps. » - « Tu exagères. Je suis contente d'être venue, même si tu m'avais ordonné de rester au Manoir. Nos vœux vont peut-être se réaliser. Ça serait magnifique. » Jézabel contempla sa dame de compagnie un instant. « Tu envisages le monde d'une façon tellement personnelle qu'elle m'échappe. » Les deux jeunes femmes saluèrent le Souverain des Hommes et les quelques personnes présentes autour du point d'eau, avant de s'éloigner. « Ces statues … » finit par murmurer la Bélua, l'air inquiet. « Oui ? » - « Que sont-elles à ton avis ? Je veux dire … Tout ça … C'est vraiment étrange. La terre tremble sur le Continent Dévasté, la mer est furie, les créatures marines sont fous … Ces statues monstrueuses … Sans compter les rumeurs sur ce continent inconnu. Tout est lié, n'est-ce pas ? C'est impossible que ce soit des coïncidences, je suppose ? » Jézabel ignorait que Kaguya était si tracassée par les récents événements. « Personne ne peut être sûr de quoique ce soit. » - « Mais toi, qu'est-ce que tu en penses ? » L'Ondine sourit légèrement, expression de circonstances destinée à rassurer un minimum la demoiselle. « Je serai surprise d'apprendre que tout n'est qu'une suite aléatoire et concordante de circonstances hasardeuses. » Kaguya hocha vivement la tête, plusieurs fois. « Qu'est-ce qu'on va devenir ? » - « Nous ne craignons rien. Nous allons retourner à Mynayiænis. Nous serons à la sécurité, à la Capitale. Nous y resterons. » Kaguya baissa les yeux. « D'accord. »

Elles avaient hâte de quitter les chaleurs sèches et arides du Désert ; l'air était trop étouffant et mauvais. « Est-ce que je peux te poser une question indiscrète, Jez ? » Elle acquiesça. « Qu'as-tu souhaité à la Source ? » - « Hum. » Elle ne voulait pas le révéler, c'était une évidence. Kaguya n'insista pas. Elle mourrait d'envie de savoir ce que la Sirène aurait pu demander mais elle préférait son intégrité plutôt que la satisfaction de sa curiosité. « En tout cas, j'espère que tu seras exaucée. » - « Que le tien aussi le soit. » À peine rentrées à la Cité Engloutie, les jeunes femmes constatèrent l'effervescente folie qui s'était emparée des rues. Les Ondins avaient pris d'assaut la place de Symbor et discutaient. « Qu'est-ce qui se passe, encore ? » Jézabel écoutait les conversations, sans réellement se soucier de la Bélua. « Je crois … » commença-t-elle, après quelques instants d'attention. « Que notre Reine a fait des siennes. » - « Et … ? » - « Que les Sorciers n'ont pas apprécié. » Les nouvelles n'étaient pas excellentes. Pourtant, la douce Jezabel souriait. Elle ne connaissait pas bien sa cousine mais elle reconnaissait bien là l'attitude insolente qui faisait le renom de la famille Deslyce. « Viens, dépêche-toi. J'ai peur de l'état dans lequel je vais retrouver ma demeure. » - « Mais … » - « Je me fiche complétement de ces rassemblements des rues. » A chaque jour ses tourments ; Jezabel estimait qu'elle en avait assez pour quelques temps. « Cela fait longtemps. » souffla une voix. La Sirène se retourna, surprise qu'on lui adresse la parole. Une jeune femme la dévisageait. Elle était mince, élancée, avec des yeux clairs et des cheveux roux. « On se connait ? » - « Tu ne me reconnais pas ? Moi, je t'ai tout de suite reconnu, sans même te voir. » Elle était aveugle. « Clémentine ? » Elle avait entendu parler de sa cousine, devenue Réprouvée, qui vivait désormais auprès de la Khæleesi. « Elle veut te voir. » Elle n'eut pas besoin de demander qui elle était.

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Lun 29 Juin 2015, 19:34

L’Alfar, aussi ardent qu’il était sentit la fatigue le prendre. C’est vrai, il commençait à faire nuit. Même si habituellement, il ne s’endormait certainement pas aussi si facilement, il ne fallait pas oublier qu’il venait de passer la journée dans un des lieux les plus chauds et exténuants des terres du Yin et du Yang. Et le désert, lui, ça ne le réussissait pas. Pourtant il aurait vraiment voulu de l’action. Juste pour pouvoir se défouler. Rien d’autre. Il en souriait, de ce rictus illustrant sa frustration. Mais il ne fallait pas perdre son sang-froid. Il comprit cependant que rester dans les lieux n’avait plus rien de bien significatif. Peut-être était-il temps de rentrer ? Et puis… l’Alfar voulait savoir ce qu’il en était d’Aëran, il voulait savoir ce qu’il avait eu à faire, et qui sait, il lui donnerait peut-être un coup de main, à lui. Mais où était l’intérêt ? Le mieux pour Kohei était de continuer de faire ce qu’on lui disait de faire : c’est-à-dire, continuer d’explorer les lieux. Mais il observa les gens tout autour de lui, et une bonne moitié d’entre eux semblait complétement blasée par les résultats peu fluctuant des recherches. Certains ne faisaient déjà plus rien. Alors le blond hésita quelques instants. Il était au milieu de rien. Sa curiosité l’avait guidée à visiter avec plus de rigueur l’endroit, mais en quelques longues minutes, l’Alfar se rendait compte qu’il n’y avait pas grand-chose à trouver, l’œil non expert qu’il avait. Dans cette logique, il crut bon d’en arrêter là, et sembla bien plus résolu à retrouver Aëran pour rentrer avec lui à Drosera.

Mais aussitôt cette résolution prise, on l’arrêta. Le type de tantôt. Ils se retrouvaient tiens. « ‘Le même pas mort’ ? » Un rire lui échappa. Alors son interlocuteur était vraiment sans vie ? Intéressant ! Intéressant. « C’est bien vrai, peu de personnes comprennent en quoi la mort est belle. Qu’ils ont tort ! Il n’y a rien de plus plaisant que de voir un corps sans vie. Peut-être que vous me trouverez étrange, mais je ne pense pas me tromper en vous parlant à vous de cela. » Un autre rire lui échappa. Comme si tenir cette conversation à elle seule avait le don de rendre Kohei complétement fou. Encore un peu, il en perdrait les pédales. « Un cadavre, ce n’est pas artistique ? Il représente à lui seul une belle métaphore de la mort, non ? Mais le plus beau, c’est quand on voit cette fameuse mort arriver. » Ces mots qu’il prononçait étaient tournés de la sorte simplement pour que Kohei n’ait pas à expliciter le fait qu’il aimait tuer sans raison. « Et vous, vous êtes une de ces métaphores vivantes… » Disait-il le regard pétillant. N’était-ce pas un bel oxymore ?

Le type auquel Heiko parlait était vraiment des plus intéressants. Jamais il n’avait eu l’occasion de discuter avec un… cadavre. Toutes ces coutures, cette peau blanchâtre. Qu’il avait dû être amoché de son vivant ! Il avait dû beaucoup saigner. Comment était-il mort ? Cette question le fit frissonner de plaisir. Ou peut-être simplement que c’était bien parce qu’il était mort qu’il se décomposait… Mais les deux solutions étaient amusantes. Heiko n’aurait jamais pu croire un jour être intéressé par une personne au corps vidé de sang à faire couler. Mais c’était simple, c’était parce qu’il était déjà mort.

Les yeux de Kohei perdirent leur éclat. Alors c’était certain ? Il n’avait plus rien à faire ici ? Quelle déception… Pas d’action, pas de danger, pas de combat, la seule chose à faire ici finalement aura été de supporter cette effroyable chaleur. Il observa longuement sa semblable puis son premier interlocuteur parler avant d’ajouter à son tour d’un ton terne : « Moi je ne suis pas chercheur. On m’a convoqué ici, mais je ne sais pas en quoi j’aurais pu être utile finalement. » L’Alfar habituellement espiègle rallait intérieurement. Celui-ci réfléchissait à la proposition, quelques instants, le cerveau à moitié occupé par cette réflexion et par des plainte veines qu’il ne se livrait qu’à lui-même. Il était vrai que la chaleur du désert était insupportable et que rester dans la grotte semblait couler de source. Mais là, c’était la nuit qui était en train de tomber. Et repartir de nuit, quand le froid règne semblait être préférable pour l’Alfar. Lorsque le cadavre lui demanda qu’en était-il de son projet, ce fut avec un regard désolé qu’il lui répondit. « Je suis navré mon ami, mais je dois rejoindre quelqu’un resté dans le désert. Nous avions prévu de rentrer ensemble, et je suppose que tout comme moi il sera d’accord pour plutôt repartir de nuit quand la température est la plus douce. Je vous conseillerais de faire de même d’ailleurs, j’imagine qu’en journée vous aurez du mal à tenir. » Il esquissa son sourire habituellement tout sauf rassurant et tourna les talons en espérant que cet homme qu’il appréciait déjà le suive. « Mon nom est (il hésita) Kohei. Et vous ? » Il préférait donner son vrai nom. Parce qu’il espérait peut-être qu’ils se reverraient ? Seul le temps le lui dirait.

Une fois de retour à la surface, son regard balaya tout le paysage, dans le seul but de retrouver le blanc. « Eh bien te voilà, Aëran. Tu as trouvé quelque chose d’intéressant de ton côté ? Moi, rien du tout. » Il lui sourit malicieusement. « Vu l’état dans lesquelles sont les choses, je pense qu’on devrait rentrer à Drosera, tu ne penses pas ? » Il lui attrapa l’épaule, affectueusement, comme si la présence seule de son confrère suffisait à calmer son irritation. « Bien sûr, tu me racontera ce qu’il t’es arrivé ! »
959 mots

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Mar 30 Juin 2015, 12:53


Mon regard restait en suspens, arpentant l’étendue de sable qu’offrait ce désert insatiable. Il était vrai que personne n’avait dit de les bouger, mais n’est-il pas vrai que lorsqu’un Alfar pose sa main sur quelque chose, cela lui appartient ? Des machines de guerre… nous les laisserions là alors ? Je pestais intérieurement…   Drosera aurait grand besoin de ses statues, leur puissance, si tel que le dit le maître, pourrait aider à la rendre plus forte et insaisissable. Pour le moment, tout restait irrésolu, une vraie perte de temps en réalité… autant pour lui que pour moi surement.

Le sable était toujours brûlant, le soleil toujours là, mais tout devenait plus frais au fur et à mesure que celui-ci descendait derrière les dunes. Je trifouillais le sol à la recherche de ces fameuses pierres, mais à quoi bon si c’était pour ses humains de malheur ? D’ailleurs, leur simple approche avec cette statue allait amoindrir sa puissance, elle ne leur servait donc pas... si ? La colère ne cessait de s’emporter dans mes veines, et je tapais une motte de sable. Mon pied me lançait à augmenter mon adrénaline, je venais tout bonnement de me cogner sur un de ces fragments de choses, qui ne nous serviraient à rien. Un Alfar qui travaillait pour les humains, par amour de la science peut-être… mais j’avais peine à croire que les Dahlias avaient permis de les « aider » par passion de nouvelles découvertes… non, il devait forcément avoir quelque chose là-dessous. Ça tête… elle ne me revenait pas, tout comme son regard, ses mots, et comme la vengeance faisait partie de moi, j’incrustais son souvenir au plus profond de mon crâne… je n’oublierai rien. Le fait d’aimer ma race ne signifie pas que j’étais prêt à me faire marcher sur les pieds, de plus, je m’offusquais qu’il ne considérât pas ses statues comme un don pour Drosera sa propre cité. J’avais perdu mon temps et ma salive, essayant vainement d’arranger les choses, mais tout ce que j’avais fait, c’était nourrir un ego surdéveloppé, un ego d’Alfar.

La fin de journée approchait à grands pas, et je posais les fragments avec les autres. J’avais bien envie d’emporter le plus petit avec moi, mais pour quoi faire si ce n’est me remémorer cette horrible journée les pieds dans le sable. Kohei était partie dans cette foutue grotte, et j’aurai aimé qu’il reste avec moi pour calmer mes nerfs. Je soufflais, j’avais chaud et mon humeur était exécrable. Je ne me demandais pas ce que j’avais fait de travers, parce que je n’avais en réalité rien fait… c’était peut-être le problème en réalité… je manquai de perspective, d’ambition. J’étais encore un enfant perdu dans le vaste monde, je n’avais pas de repère, pas de principes, pas d’objectif. J’errai sans but ici et là, sans vraiment regarder autour, espérant juste que le temps passe plus vite. Le problème étant que j’en oubliai de vivre…et qu’un jour, lorsque je manquerai de temps, je le retraiterai amèrement.  

Plongé dans mes recherches, les yeux rivés vers le sable, je ne vis pas Kohei arriver. La nuit commençait à tomber, la chaleur aussi, laissant place à un air plus frais, plus agréable. Dans cette atmosphère, je sentais mon corps de réveiller, j’émergeais avec l’humidité naissante. La voix de l’Alfar me parvint, et je me retournais : « Kohei ! » fis-je le sourire aux lèvres. Je le regardais un instant, mais je ne pus m’empêcher de souffler : « Non, rien d’intéressant, d’un ennuie mortel ! Je cherchais des fragments de statue avant que tu ne me libères de cette plaie… » Dire la vérité sur ces statues ? Jamais de la vie, pas temps que tout serait mis au clair, ça ne ferait que l’énerver et je n’en avais pas envie ce soir. Lui donnant un coup de poing affectif sur l’épaule, je continuai : « Au moins tu étais dans une grotte toi ! Veinard ! J’ai littéralement fondu moi… » Laissant le bras de Kohei sur mes épaules, je commençais à avancer : « Oui rentrons à Drosera, ou bien profitons de ce voyage pour aller voir cette cité humaine qui vous pompe toutes magie ? » Je ris, autant rentrer à Drosera, j’avais hâte de retrouver l’humidité de l’endroit, sa végétation et sa nourriture. « Ah attend ! » fis-je en déchirant une de mes manches, faisant un nœud pour récolter du sable : « Ma fille m’a demandé ce foutu gravillon… » Sur ces mots, nous partîmes enfin de ce fourneau.  
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Lun 06 Juil 2015, 11:51

    Il faisait chaud, je puais la mort, j'avais envie de rentrer chez moi, mais mes fonctions de super Roi me forçaient à rester ici, sous cette chaleur ignoble. Bien que je résistais bien mieux au soleil que certaines autres personnes à la peau blanche à en faire pâlir un mort, j'avais hâte de retrouver la fraicheur d'Utopia et ses grands bâtiments en pierres aérés... Cependant, la vie ne me laissa pas le temps de me repaitre de ces petites pensées malsaines, préférant me faire retourner bosser, et plus vite que ça. Jëzabel et moi discutions de nos voeux, de ce que nous étions, et de ce que nous faisions ici. J'avoue... On était un petit peu distrait et on s'occupait pas trop de la source étrange. Seulement, il n'y avait pas grand chose à y faire non plus. Je n'avais pas envie d'y tremper les pieds, comme je ne voulais pas non plus retourner au campement. Tellement d'indécisions en moi !
    Un peu plus loin nous entendîmes des appels. Un type arrivait “Ah ! Jarod ! Eh bien ? Ne cours pas, tu risquerais de t'évanouir avec cette chaleur.” Le type transpirait grave d'ailleurs, et je lui filai ma gourde d'eau. Sans attendre, il m'annonça qu'on avait besoin de moi au campement pour lire des plans “Des souterrains ? Je savais qu'Utopia était construite sur certaines antiques fondations, mais pas qu'il y avait des souterrains...” C'était exact. Le désert regorgeait de ruines en tout genre, et dès que quelque chose se construisait, c'était forcément sur quelque chose qui se trouvait également là au paravant. Le Palais de Dasha en était la preuve. Refuge devenu Palais, la légende raconte que le roi qui fit construire cet édifice fut aidé du Dieu -du moins de la Déesse- Dasha, pour abriter les voyageurs perdus. Je veux bien y croire à tout ça, au final je m'en fichais, ce qui était sur, c'était surtout qu'avant, y avait un autre truc, voyez.

    Faisant un signe de tête à Jëzabel, je suivi Jarod “Si, nous avons rencontré un... Troupeau de Mandragores des sables, mais elles ont disparut lorsque nous avions atteint la source. Comme s'il y avait un champs de force autour de celle-ci. C'était assez étrange...” Champs de force qui, évidemment, n'existait pas, vu que je l'aurai totalement annihilé avec mon anti-magie de boeuf. Mon aura pour faire se sentir mal un bon nombre de personne, était assez grande et puissante, alors ça allait pas être un champs de force à la noix qui allait m'arrêter.
    Au lieu de m'exciter tout seul, je préférai me concentrer sur plus important “La source n'a rien donné. Nous ne savons pas en quoi elle est autant utile. Je pense que la statue, une fois en marche, doit être alimentée par un système aquatique. Et la source est son puit. Seulement, pour ça, il faudrait faire fonctionner cette machine, et vu l'état de délabrement...” Mais peut être qu'en la reconstruisant pièce par pièce, elle allait finir par se réveiller ? Possible... A voir.
    “Nous avons déjà fait un voeux, mais vous savez, en temps qu'Humains, ça fait longtemps que nous ne croyons plus à la magie...” Même si cette source était 'celle des coïncidences' elle restait quand même magique. On ne pouvait pas influer sur le destin, sans utiliser la magie. Et la magie, c'était de la triche. Fallait être honnête. Honnête comme nous.

    Arrivés au campement, je vis le maitre, seul, devant des plans. Effectivement, énormément de souterrains passaient par le désert. Me rapprochant je les examinais jusqu'à dire “Ici c'est Utopia. Nous, nous sommes ici. Les souterrains sont un dédales à peu près similaire que dans la Pyramide. Je pense qu'il y a des pièges partout. La Statue doit être reliée par un canal courant de là, à là. Il n'y a pas d'accès aux souterrains à ma connaissance. Ni en ville, ni ailleurs.” Tu parles, bien sur qu'il y en avait, mais que croyaient-ils ? Que j'allais leur révéler si facilement les faiblesses de ma ville ? Réfléchissant je rajoutai “En revanche, ce point là m'intrigue. Ce passage est censé être bloqué, vu qu'il est frontalier à l'autre région... Etrange. Quoi qu'il en soit, si quelque chose se trouve dans ces sous-sols, cela risque d'être laborieux. La plupart doivent être complètement effondrés, trop vieux pour se maintenir encore longtemps...” C'était évident que beaucoup n'étaient plus praticables, mais autant l'étaient.

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Event Juin 2015 | Groupe VI | Les statues fragmentées

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