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 [Métier] Une professeur innatendue...

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Jeu 15 Oct 2015, 14:15

Il était une fois, dans un temps pas si éloigner du nôtre, l'histoire d'une laideur suprême qui désirait obtenir quelque chose que beaucoup d'homme et de femmes sur ces terres désirent. Le pouvoir et la puissance. Malheureusement, du fait de son grand âge et du cas avancé de décrépitude de son corps, Bagaya Eternam ne pouvait désormais plus compter sur sa beauté d'antan et ses charmes irrésistibles. Seuls les bigleux, les borgnes et les vieillards la trouvaient encore à son goût, ce qui n'était pas vraiment la catégorie de messieurs qu'elle visait. Bagaya avait également bien conscience que ses forces passés, autant physiques et magiques, l'avaient soit abandonnée depuis plusieurs dizaines d'années, soit se trouvaient actuellement enfermés dans un livre capricieux qui refusait catégoriquement de les lui rendre. Ainsi, la vieille dame oubliaient résolument son désir de puissance et de pouvoir au sens propre du terme. Mais toute têtue qu'elle était, la ridée n'abandonnait pas pour autant son rêve de redorer le blason familial. Elle se mit alors en quête de quelque chose qui était à sa portée, à la portée du plus laid et du plus faible, si tant est que ce dernier possède un tant soit peu une caboche qui tienne la route. Et à force de se creuser les méninges des nuits entières d'insomnie, la bourrique finit par trouver la solution, ou plutôt retrouver assez souvent pour ne plus pouvoir l'oublier. Cette solution, c'était la richesse. Un homme qu'elle avait toujours admiré et trouvé particulièrement sage lui avait un jour dit ceci : dans la vie, tout s'achète. Et Bagaya le prit au mot de la lettre et décida ainsi de se fixer un objectif. Devenir riche. Sauf que cela, elle ne le peut pas, et s'étant fait honteusement dépassée par son arrière arrière petit fils à la course visant à récupérer le Manoir de la Famille à son nom, elle ne pouvait jouir de l'apport financier conséquent qu'offrait la bâtisse, à son plus grand regret. Et la dame n'était pas non plus assez démunie pour s'abaisser au point de soudoyer Romulus afin que ce dernier subvienne à ses besoins pécuniaires. Ainsi, la deuxième recherche de Bagaya commença. Il lui fallait impérativement découvrir le moyen de retrouver sa prospérité d'autrefois. Mais à cet instant, un deuxième épineux problème se posa à elle... La sorcière, il fallait le dire, n'avait apparemment rien pour elle. Son apparence physique faisait hurler de terreur n'importe quel nourrisson, même les démons, ses facultés physiques et magiques étaient quasiment nulles et par dessus le marché, elle avait de plus en plus au fil du temps une exécrable mémoire. Que pouvait-elle donc bien faire pour gagner de l'argent par elle-même ?

Durant de longs mois, cette question tourna inlassablement dans son esprit, l'obnubilant presque au point qu'elle en oublie d'être Bagaya. Cela sous entend bien qu'elle n'agissait plus comme à l'ordinaire, et cela se remarqua dans tout le Manoir Eternam, des domestiques jusqu'à son cousin Alistair. C'est ainsi, qu'inquiet pour sa cousine que l'homme appréciait malgré sa nature détestable, le vampire se rendit auprès de la vieille sorcière et lui tint à peu près ces propos. « Cousine ! J'aimerais te parler ! » « Fait-donc, je t'en prie. » Cette simple marque de politesse ne fit qu'accentuer les inquiétudes du bel homme, qui était familier de Bagaya depuis leur plus tendre enfance. « Tu es polie maintenant ? » « Oui, désolée, je suis assez préoccupée... » « Et maintenant, tu t'excuse... Bagaya, je vois bien que tu es préoccupée, mais là, décidément, ça ne va pas ! Personne ne te reconnait au Manoir en ce moment ! Tu es polie, agréable et parfois même serviable ! On croirait que ton éducation est irréprochable ! » « Tu connais maman, elle l'était... Mais... Bon sang de bois Alistair ! T'es un génie quand tu veux ! » Et elle lui offrit une petite tape sur l'épaule pour souligner ses propos. « Que... ? » « C'est qu'c'est ça mon truc à moi ! Les manières ! » « Tu... C'est bien jolis, mais qu'est-ce que tu va en faire ? » « Enseigner ! Aux marmots ! » « Bon sang Bagaya ! Si t'étais pas Eternam, je te croirais Dementiæ ! Toi ? Professeur ? » La vieille dame sourit de toutes ses dents pourries... Heureuse d'avoir enfin trouvé la solution à son problème. « Un peu mon troufion ! J'connais les coutumes de toutes ces foutus races ! Et faut qu'ça paye ! » « Et tu compte... te faire embaucher où, au juste ? » « Où c'est qu'on a fait nos preuves ? » « Non... Mais tu étais magicienne à l'époque ! » « Oh m'le rappelle pas où j'te fais bouffer ton chapeau ! » « Non... Basphel ? Tu veux vraiment aller enseigner à Basphel ? » « Parfaitement ! Fait mes bagages, je pars sur le champs ! » Et c'est ainsi que Bagaya Eternam, ancienne élève de la grande école, décida sur un coup de tête d'y retourner, de l'autre côté du bureau, cette fois-ci. Il n'est pas question ici de conter les péripéties que la vieille mégère a du vivre avant que l'on ne l'accepte au sein de l'établissement. Il faut dire que son dossier scolaire jouait fortement en sa faveur... Dans un autre temps, Bagaya fut une jeune enfant agréable, travailleuse, soumise à l'autorité et que rien ne pouvait détourner de son objectif. C'est aussi là bas, qu'elle subit sa transformation qui lui fit quitter l'endroit... Mais peut-être que vous vous demandez surement à quoi peut bien ressembler l'un de ses cours, non ?

Reprenons alors une autre histoire.

952 mots

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Jeu 15 Oct 2015, 15:02

Il était une fois, l'histoire de la plus laide des professeur de Basphel qui soit. Son nom était Bagaya, une ancienne élève de Basphel d'un autre temps, qui revenait aujourd'hui dans ces lieux pour enseigner à ces enfants, mais surtout pour l'argent et la renommée qui sont liés au métier d'enseignante qu'elle décida d'exercer. Et ce n'était pas non plus n'importe quel domaine que cette dernière avait choisit afin de faire rentrer dans la caboche de ces petites têtes blondes quelques importants apprentissage. Bagaya était laide, faible autant physiquement que magiquement, cela nous l'avons déjà abordé... Mais elle est également vieille, très vieille, et a énormément voyagé tout au long de son existence. Cela lui a donc offert une connaissance relativement solide des us et coutumes des autres peuples qui foulent les terres et les océans de ce monde et qui l'on donc conduite à enseigner une matière à la fois culturelle, historique et... également politique. La sorcière, malgré les nombreux défauts que l'on pouvait aisément lui trouver, n'en demeurait pas moins être une femme consciencieuse dans son travail. Cela lui avait, bien entendu, été inculqué par sa mère, une puissante magicienne aujourd'hui logeant en tout anonymat à Avalon, la Citée des Déchus. Bagaya avait eut une enfance relativement stricte, non sans amour maternelle, mais bien peuplée de nombreuses règles, de nombreux préceptes, qui lui avait permit de toujours être à la hauteur des espérances de ceux qui en avaient pour elle. La petite Miranda, puisque c'était alors son nom, était droite, intègre et ressemblait énormément à sa maman, jusqu'au jour où cette dernière fut désillusionnée par la cruauté sentimentale de la vie. Un chagrin d'amour, un simple garçon suffit pour la faire basculer du côté obscure de la magie.

Mais aujourd'hui, toutes ces années étaient bien loin derrière elle, et la sorcière avait décidé de tirer un trait superficiel sur ses évènements dramatiques, pour le bien de son porte monnaie. Bagaya se trouvait donc actuellement dans une classe d'une dizaine d'élèves à peine, tous avaient désertés le premier rang, ce dont la mocheté ne leur tenait pas rigueur. Sur un tableau d'ardoise presque aussi noire que son cœur, tenant une craie d'un blanc pure entre ses doigts souillés, Bagaya traçait d'une mains tremblotante, son nez crochus à quelques dés de sa main pour lui permettre de mieux voir, des lignes qui formaient peu à peu des mots. « Bien les marmots ! Aujourd'hui, on va voir un peu comment ça s'passe chez les méchants, les vilains. Qui peut me dire quels sont les peuples néfastes sur cette terre ? » Plusieurs mains se levèrent, mais l'un des plus anciens élèves ne se formalisait pas de cette habitude, et répondit avant même que Bagaya ne se retourne pour le désigner - ce qu'elle ne faisait que lorsque le silence durait un peu trop longtemps. « Sorciers, Démons, Alfars, Vampires et Ondins... Et élémentals ? » « Petit malin ! Je les appelle plutôt des nuisibles, mais un point de plus à ton prochain devoir pour avoir essayé. » Elle écrivait ensuite les cinq premiers noms prononcés par son élève, sans prêter plus attention à la vague de protestation qui s'élevait dans la classe, venant de ceux qui n'étaient pas encore habitués au caractère de la vieille dame, ni à sa haine non dissimulée de la sixième race. « Bien. On va commencé par le plus simple... Qu'ont en commun quatre de ces races ? » « Elles sont... je sais pas comment on dit mais... c'est un peu "que le meilleure gagne, non ? » « Grossièrement, c'est ça ! Ils sont "élitiste". Notez bien ce mots, vous me chercherez la définition pour la semaine prochaine. » L'ancêtre marqua au tableau sous la bonne orthographe le sujet du devoir, avant de retourner s'assoir à son bureau, ses lourdes jambes ne pouvant la porter plus longtemps. « C'est bien les mioches. Ça cogite dans la caboche. Maintenant, balancez moi tout c'que vous savez sur les démons. Verrez' qu'y zont des coutumes vachement sympa chez eux. » Les enfants entamèrent alors un bal chaotique de réponses désordonnées, certaines véridiques, d'autres non, d'autres encore appartenant au folklore propre à chaque pays d'origine de l'enfant. Bagaya se délectait de se spectacle, s'était - depuis sa nomination - découverte une certaine... passion pour son métier. Elle ne l'aurait avouer pour rien au monde, ni à ses élèves, ni à ses collègues, mais la vieille mocheté adorait son nouveau métiers. Certes, l'argent était sa motivation première, mais elle avait trouvé en eux une autre source de satisfaction qui l'enchantait parfaitement. Ces gamins, avec leur énergie, leur façon de penser... lui donnait l'impression de revivre, de retrouver sa jeunesse... Et une femme l'avait bien remarqué. Loin de là, l'observait à travers une tasse de thé, une respectable vieille magicienne observait celle qui fut un jour son enfant. Elle souriait à ce spectacle et se permettait doucement de rêver qu'un jour, peut-être, les blessures de Bagaya se refermeront assez pour lui permettre de retrouver sa magie bleue... Mais en attendant, elle ne pouvait qu'observer, et espérer, tandis que Bagaya continuait de donner son cours à ces petites têtes qui ne demandaient qu'à se remplir de toutes ces choses qu'elle pouvait leur transmettre sur le monde qui les entoure.

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