Parcourant les terres du Yin et du Yang un peu au hasard, n’ayant que mes jambes et le vent comme seuls guides, je voyageais, j’explorais ce monde qui m’étais encore inconnu, avide de le découvrir jusqu’au moindre recoin. Et mes pas m’emmenèrent alors jusqu’à l’immense désert de sable qui se situait en plein milieu du continent naturel. Je m’arrêtai un instant, contemplant les dunes sableuse qui s’étendait à perte de vue devant moi. Mes yeux voyaient pour la première fois un tel paysage. Une beauté mystérieuse s’en dégageait, tout comme une étrange impression de crainte aussi, de part l’absence total de végétation ou du moindre signe de vie. Ce que l’on appelait un désert.
N’ayant pas encore la moindre idée de la taille et des dangers que pouvaient receler ce dernier, je m’avançai à travers celui-ci, accompagné de tous mes compagnons, à savoir les deux corbeaux voletant à mes côtés, ainsi que le petit Liroa blanc qui se servait de ma tête pour se reposer tranquillement et ainsi éviter d’avoir à marcher. Le taquinant un peu, je m’amusais à secouer ma tête pour le faire tomber. Nuage protesta aussitôt, mais je continuai à l’embêter, et peu après nous commencions à nous chamailler gentiment, très vite rejoint par Hugin qui rentra aussitôt dans notre jeu, tandis que Munnin, fidèle à son poste, nous regardait attentivement ainsi qu’aux environs, prêts à intervenir au moindre signe de danger.
Finalement, après cette petite pause, qui fut des plus opportun, notre troupe se remit en route et nous commençâmes la traversée du désert.

Après un long chemin traversé, le dos de ma main vint essuyer mon front trempé de sueur. J’avais chaud, il faisait une chaleur insoutenable dans cet endroit, là sous le soleil de plomb du désert. Mon corps avait l’habitude de température plus fraiche, comme pouvait en témoigner mon teint assez blanc ainsi que mon long manteau noir, renforcé par un peu de laine qui me permettait de garder la chaleur lors de l’hiver, que je venais d’enlever, le gardant sous mon bras. Mais le pire était à venir dans cet enfer de sable.
Soudain les grains de sable se soulevèrent, agités par le vent, et celui-ci commençant à devenir de plus en plus violent, jusqu’à se transformer littéralement en une véritable tempête.
Un bras devant le visage afin de me protéger, j’essayais d’avancer à travers cette horrible déferlante. Je n’avais absolument aucune idée d’où j’allais et de la direction à prendre, le sable et la poussière soulevées venaient me piquer les yeux, ce qui aussitôt me fit pleurer tellement ils furent irrités par ces derniers.
Mes compagnons, eux, n’étaient pas en reste non plus, accrochés à moi. Deux d’entre eux ne pouvant plus voler par ce temps, ils essayaient eux aussi de se protéger des violentes rafales de sable qui venaient les fouetter et les griffer de part en part.
Avançant toujours, tant bien que mal, nous finîmes par entrapercevoir une formation rocheuse au loin. Ceci allait pouvoir nous sauver. Ma volonté ce renforça alors subitement en voyant cela et, poussé par mes animaux et leurs encouragements, je finis par atteindre les rochers et à me faufiler habillement entre ces derniers.
Respirant un grand coup, le danger passé, ayant alors remarqué que l’endroit n’était autre qu’une grotte, je commençai m’enfoncer alors un peu plus loin dans cette dernière pour mieux me protéger des intempéries.
Le regard rivé vers l’extérieur, guettant le moment ou la tempête allait s’arrêter, n’y moi n’y mes compagnons ne sentir le coup arriver. On me frappa sur l’arrière du crâne, je tombai aussitôt et alors ce fut le noir total.

602 mots

-Oh, ça va, arrête de me regarder comme ça. Je te promets que dés que je trouve quelqu'un qui peu nous aider a sortir d'ici plus vite, on lui demandera d'accord.

Sangha me regardait alors avec un air dédaigneux. Je ne savais pas trop ce qu'il avait, enfin au début en tout cas. Puis finalement, j'avais fini par comprendre que l'idée de se retrouver ici ne devait pas vraiment lui plaire. Je n'avais jamais su d'où il provenait, les tigres vivaient des endroits boisés comme des jungles ou des trucs du genre. Mais ceux qui avaient un pelage blanc ? J'avais fini par me demander simplement s'il ne venait pas d'un endroit froid, même si ce n’était pas vraiment en rapport avec son pouvoir. Mais si c'était vraiment le cas, je pouvais comprendre qu'il m'en veule de l'avoir emmener ici. Du sable, des dunes, de la chaleur. À ça ajouter que son pelage n'était pas vraiment fin, il devait moins bien supporter de se retrouver ici que moi finalement.
J'avais entendu parler de la pyramide, ce n'était pas temps ses prétendus trésors qui m'attirait, bon si je pouvais trouver quelque truc ce serait intéressant, mais vu que je pusse crée a volonté des rubis, ça ne me servait pas a grand-chose. Mais il y avait temps de mystère. Je n'espérais pas les révélés, quoi que si ça venait arriver il faudrait avouer que ce serait vraiment cool. Mais je voulais déjà les voir de mes propres yeux, je voulais au moins avoir mis les pieds une fois dans cet endroit. Seulement ça allait tournée plus court que ce que je pensais et sans que je ne mette les pieds dans la pyramide. Pas que j'en avais plus l'envie, mais je n'étais pas folle non plus. J'en pouvais simplement plus. La chaleur le sable, tout devenait beaucoup trop lourd pour moi.
Je regardais alors autour de moi, espérant trouver ces fameux nomades qui circulaient dans ces plaines sans jamais se perdre. Je me demande bien comment ils faisaient d'ailleurs. Je crois me souvenir qu'ils utilisaient les étoiles, mais pour ça il fallait qui fasse nuit non ? Peut être connaissait ils simplement le chemin par coeur, mais même comme ça, ça me semblait improbable, car tout autour de nous se ressemblait. Ils ne connaissaient pas chaque dune qui se trouvait ici quand même. Enfin si ça se trouve je me cassais la tête pour rien. Ils avaient peut-être simplement une sorte de pouvoir pour s'orienter et ce n'était pas plus compliqué que ça.
Mon regard fut attiré par un grognement de Sangha, il ne semblait pas aller bien, si on pouvait dire ça comme ça. Il me semblait agité et finalement quand je levais a nouveau les yeux, je vis que devant nous une tempête de sable avait comment. On devait rapidement se casser d'ici. Je le dis d'ailleurs à mon ami et on commençait à courir. Je ne savais même pas si c'était possible de trouver ne serais qu'une petite dune qui nous permettrait de nous protéger assez correctement. Mais finalement la chance était avec nous. J'aperçu au loin ce qui me semblait être une grotte et quand je m'en approchais, je poussais un soupir de soulagement, ça en était effectivement une.
J'entrais alors à l'intérieur et regardais le sable voler à l'extérieur, mais alors que j'entendais mon ami grogner, je sentis une vive douleur sur ma tête. Puis ce fut le trou noir. C'est donc la tête endolorie que j'émergeasse, mais je n'entendais plus le vent de l'extérieur, en faite, je ne voyais même plus la tempête. À la place, je voyais des barreaux, mon ami encore inconscient et un homme qui était un peu plus loin, lui aussi semblait assommé. Mais ou étions-nous et surtout qu'est-ce qu'il c'était passé ?

D’un coup, tout était devenu noir devant mes yeux, le coup que je venais de recevoir m’ayant littéralement assommé et me plongeant dans un sommeil des plus profond. A vrai dire il n’en fallait pas non plus beaucoup pour me mettre hors-jeu, je n’avais rien d’un guerrier et la résistance physique n’était en aucun cas mon fort, bien au contraire.
Et alors que je dormais, d’étranges images venaient s’insinuer dans mon esprit, ne sachant pas si celles-ci relevaient simplement du rêve ou bien de bride de la réalité. Il me semblait apercevoir plusieurs personnes au visage peu engageant tout autour de moi, l’un d’entre eux semblant transporter une sorte de masse noire sur son épaule, un humain vu sa morphologie, avant qu’il n’aille jeter cette dernière comme un vulgaire sac de patates à l’intérieur d’une cage. J’aperçu aussi une sorte de gros animal au pelage aussi blanc que la neige qui ronflait et grognait bruyamment, j’eux un instant de peur à la vue de cette bête, mais la vision, quelque peu onirique, que j’avais de cette bête se détacha de celle-ci et se mit alors à avancer à travers un couloir rocheux, tandis que, peu à peu, ma vue actuelle devint floue, se brouilla, jusqu’à ne laisse place qu’à la noirceur.

Enfin, j’ouvris doucement les yeux, ceux-ci encore collant de sommeil et les paupières lourdes. Je me redressais ensuite petit à petit, avec quelques difficultés évidement, et aussitôt je ressentis une vive douleur à l’arrière du crâne. Je passais immédiatement mes mains sur celui-ci en me le frottant, m’assurant ainsi que rien ne manquait ou qu’au contraire tout allait, heureusement ce fut la deuxième solution, et ce tout en couinant comme un petit animal blessé sous le coup de la douleur que je ressentait.
La souffrance passant, malgré les élancement violent à l’intérieur de mon pauvre crâne, j’essuyais alors mes yeux, rougit et légèrement humides à cause des larmes qui avaient commencées à monter à cause de mon mal de tête.
Finalement, je me mis à me rendre compte de mon environnement, ce à commencer par les épais barreaux qui se dressaient devant moi. Pourquoi des barreaux ? Mes mains se posèrent aussitôt dessus, testant leur solidité, mais évidemment, rien ne bougea, et ce n’était pas avec ma force que cela allait changer. Vraiment super, voilà que j’étais enfermé, hélas ce n’était apparemment pas l’unique problème en vue. Où suis-je donc ? Tournant la tête afin d’y répondre, Je vis que mon petit Nuage était à mes côtés, à mon avis, celu-ci n’avait pas pu échapper à mes ravisseurs, là ou les deux corbeaux avaient certainement dus pouvoir s’échapper grâce à leurs ailes. Enfin, j’étais heureux qu’il soit là avec moi, je n’étais pas seul, même si son comportement était pour le moins étrange. Les poils redressés et sifflant, il semblait fixer quelqu’un ou quelque chose derrière moi.
Me retournant doucement, presque au ralentit, je finis alors par faire face à la créature qui se tenait derrière moi.
Je poussais un horrible cri d’effroi. C’était la grosse bête que j’avais aperçue dans mon rêve, pensant aussitôt que l’on m’avait jeté en cage afin de servir de déjeuner à cet animal, je me mis aussitôt à pleurer et à hurler de peur.
.

Naaaaan !!! Me manger pas !! Me manger pas ! Pitié !!!! Je ne suis pas comestible de toute façon !
Ouaaah non, pitié !! Je suis trop jeune pour être dévoré, pitié!


Sur le coup de la frayeur, je n’avais même pas remarquer la jeune femme qui se tenait près du tigre et qui avait l’air de tout sauf d’une méchante.

J'avais voulu me lever pour m'approcher de cet étranger, mais dés que j'avais essayés, j'avais été rapidement prise de vertige et je n'avais pas vraiment pu y arriver. Je m'appuyais sur le mur et continuais à regarder autour de moi. Mes yeux se posaient un peu sur tout ce que je pouvais, mais malgré tout cela, je ne comprenais pas vraiment ce qui m'était arrivé. Comment est ce que j'avais pu me retrouver dans un endroit pareil ? J'essayais bien de me souvenir de ce qui s’était passé, mais la seule chose que j'arrivais à me rappeler, c'était cette douleur qui m'avait été infligée. Maintenant que j'étais là, je me doutais bien qu'il n'était pas arrivé tout seul, mais il n'y avait que nous.
Heureusement qu'il y avait Sangha avec moi. Il c'était doucement approché, visiblement lui non plus n'était pas vraiment rassuré sur ses pattes, mais le faite d'en avoir quatre devais lui donnée un peu plus de stabilité. Au début j'avais eu peur qu'il ne soit pas avec moi, ça ne devait pas être commun de laisser un tel animal dans ces conditions. Peut-être que les responsables étaient assez sur deux pour se dire qu'ils ne risquaient rien ? Honnêtement, je n'en savais rien et je ne pouvais pas dire que ça ma rassurais beaucoup plus. Je voulais sortir d'ici, je voulais a tout pris trouver le moyen de retournée d'ou je venais. Je me demandais si sous ma forme animale j'arriverais à passer.
Mais je fus tirée de mes réflexions par un mouvement près de l'étranger. Je caressais alors l'oreille de mon tigre pendant que le premier semblait émerger. Quelque part j'étais rassurée, car j'avais eu peu qu'il aille reçu un coup plus grave ou autre chose, mais bon, je n'aurais quand même rien pu faire pour l'aider alors bon. J'attendis alors quelque instant je ne voulais pas le brusquer, je ne voulais pas non plus qu'il aille peur de moi. Car je savais que dans des moments de floue, on pouvait très mal réagir. Je me souviens d'une personne qui avait attaqué sa propre alliée, car avant son réveil, la seule chose dont elle se souvenait, c'était une attaque.
Par compte j'avais beau l'avoir regardé pendant un bon moment, je sursautais malgré tout quand je commençais a l'entendre criée, il avait tourné son regard vers nous et sans que je ne comprenne réellement pourquoi, il avait commencé a hurlé dés qu'il nous avait vus. Non, mais il était malade ou quoi ? Qu'est-ce qui lui prenait de commencer a réagir comme ça. Bon d'accord, il y avait de quoi être surpris peut-être, mais quand même, ce n'était pas une raison pour commencer à se comporter de la sorte. Il m'avait foutu une peur bleue. Je m'aidais alors de mon ami pour me relever, au début, j'avais pensé avancer jusqu'à lui, mais ce n'était peut-être pas une bonne idée.

-Calme toi, il ne te fera aucun mal ces mon ami et surtout arrêté de criée. J'aimerais que l'on reste le plus discret possible si tu n'y vois pas d'inconviennient.

Certes, vu que l'on était enfermé, ça ne servait peut être pas a grand-chose dans un premier temps, mais finalement qui savait ce qu'il ce passerait quand ils seraient que nous somme réveiller ? Non il valait mieux qu'il l'apprenne le plus tard possible, mais pour cela, il fallait qu'il arrête de criée si possible. Je posais alors mon regard sur le tigre qui se recoucha à mes pieds, bien sûr il m'avait jeté un coup d'oeil d'abord pour savoir si je tiendrais debout toute seul et heureusement pour moi ce serait le cas. Je fis alors un nouveau pas vers l'avant et je finis par m'agenouiller devant l'homme.

-Je m'appelle Elynna, quand a lui, c'est Sangha et tout comme toi, je me retrouver enfermer sans vraiment savoir ce qu'il sait passée. Mis à part avoir reçu un coup sur la tête. Et toi ? Est-ce que par hasard tu te souviendrais de quelque chose ? En faite qu'elle est ton nom ?

Avec un peu de chance, il en serait un peu plus, peut-être un petit détail qui nous permettrait de nous en aller d'ici. Car après avoir jeté un nouveau coup d'oeil au barreau, si moi je croyais pouvoir passer entre, je ne croyais pas que ce serait le cas de mon ami. Hors il était tout simplement hors de quelque que je le laisse ici. J'allais devoir réfléchir à une autre solution, mais la qu'elle ? Peut-être que lui la trouverait.

L’angoisse et la frayeur venaient complètement d’envahir mon esprit, en croyant être le futur repas du tigre en face de moi. Ce pourquoi des gens m’avait enfermé dans cette cage. Finir ma vie ainsi était tellement ridicule. Un instant je me dis que j’aurais mieux fait de rester parmi les miens, ma mort aurait certainement été plus rapide et plus douce que celle qui m’attendait à cet instant-ci. En le voyant, j’avais presque perdu la raison et en plus de crier à la mort et jusqu’à m’en brûler la gorge, je me mis ensuite à m’agiter dans tous les sens, toujours collé contre les barreaux de la cage, comme si ma peur allait peut-être les faire plier miraculeusement afin que je puisse m’échapper d’ici.
Hurlant à la mort, toujours, je ne vis même pas la jeune femme qui commença à s’approcher de moi, étant totalement omnibulé par le vue du tigre blanc, et à vrai dire je commençai à avoir des larmes aux yeux, ce qui brouillait ma vue, m’empêchant ainsi de voir correctement tous ce qui pouvait ce passer autour.
Mais alors que je m’agitais dans tous les sens tel un diable en pensant que ma dernière heure allait arriver, mes oreilles crurent discerner une voix humaine parmi les tumultes qui se déchainaient à l’intérieur de mon crane et mes cris de terreur. Sanglotant à grandes et chaudes larmes, je commençai à me calmer peu à peu en ne sentant, bizarrement, pas la créature venir se jeter sur moi pour venir me dévorer malgré mes cris et hurlements de détraqué qui auraient certainement du le mettre à bout.
Reniflant bruyamment tout en tentant de ravaler mes larmes, j’essayais de me calmer en respirant fortement, quelque peu intrigué par l’absence de réaction de la part de la bête, mais aussi par la voix qu’il m’avait semblée entendre. À moins que je ne l’ai rêvée… ? J’eus bien vite la réponse.
Finalement non.

Une masse noire se forma devant ma vue encore troublée par les larmes. Essayant de sécher ces dernières, je vis alors une jeune femme, blonde aux yeux verts accroupit juste devant moi. Elynna qu’elle disait s’appeler, de ce que j’ai pus entendre, et apparemment elle aussi se trouvait dans la même situation que moi, en venant de se réveiller dans cet endroit sans savoir pourquoi, ni même comment, exactement comme moi. De plus la douleur que nous ressentions tous deux au crâne pouvait déjà nous en donner l’idée.
Enfin, la jeune femme me demanda alors si je me souvenais de quelque chose et surtout, comment je m’appelais.
L’émotion s’empara de moi, vive et incontrôlable. J’étais tellement heureux de voir un visage amical, alors que je me croyais totalement perdu et prêts à être dévoré tout cru par une bête féroce. Tellement en joie que les larmes recommencèrent couler le long de mes joues et que je me jetai aussitôt contre Elynna sans crier garde, la serrant dans mes bras de toute mes forces, tel un enfant qui serrant sa mère ou une peluche après un terrible cauchemar.
Mes yeux coulèrent à flots, mes larmes étant alors certainement absorbées par les vêtements de la Béluas, tandis qu’en sanglotant tel un nourrisson je lui répondis.


Fran… je m’appelle Fran…
J’ai… j’ai bien cru que… que j’allais mourir dévoré…
Je veux sortir d’ici… pitié !! Vous pouvez me faire sortir d’ici… madame ? Me laisser pas là, s’il vous plait !!

Je ne voulais pas qu’elle s’en aille, pas sans moi, c’était la seule personne qui pouvait me faire sortir de cet endroit et vu mon état de panique, j’avais besoin d’elle.

Franchement je ne comprenais vraiment rien à ce qu'il se passait. Comment est-ce qu'un homme pouvait perdre autant le contrôle de lui même ? Bon d'accord, j'admettais qu'il fallait un certain passé pour en arriver là. Enfin c'était ce que j'espérais pour lui par ce que là... c'était limite pathétique en faite. Si ça avait été dans ma famille, je crois qu'il se serait fait tuer purement et simplement. J'attendais donc impatiemment qu'il me réponde, mais pour cela, il fallait d'abord qu'il arrive à se calmer et visiblemement ce n'était pas gagné. Le problème, c'est que je ne savais absolument pas comment m'y prendre pour l'y aider, je n'étais pas habituée à ça moi.
Mais après ça empirait, il s’était alors jeté sur moi, je ne m'étais pas attendue et je n'avais même pas eu le temps de faire un pas de coté pour l'éviter. Il me serra alors dans ses bras pour continuer de pleurer de plus belle. Sangha c'était légèrement redresser sous la surprise, mais je lui jetai rapidement un coup d'oeil pour qu'il reste calme, je savais qu'il était jaloux et si maintenant un autre homme me prenait dans ses bras, je pouvais être certaine que ça allait vraiment mal ce terminer si je laissais les choses se passée. Il se recoucha alors, montrant les crocs. Quand a moi, je restais immobile, attendant qu'il ce calme pour de bout, priant pour que ça arrive le plus rapidement possible.

-Enchantée Fran, mais il faut te calmée d'accord, je ne compte pas restée non plus ici, mais je veux pour cela avoir le temps de réfléchir et si possible être libre de mes mouvements tu comprends ? Alors tu te calmes, tu arrêtes de pleurer, tu me lâches et on va trouver une solution.

J'essayais de garder ma patience dans ce genre de situation, mais ce n'était pas vraiment simple, des fois je commençais vraiment a redevenir celle que j'étais avant et quand ce genre d'événement arrivait, il était assez normal que je fusse assez contrariée. Donc s'il ne faisait pas le moindre effort ça n'allait pas le faire, surtout s'il contait que sur moi pour nous sortir de là, je n'aimais pas faire quelque chose pendant que les autres en profitaient.
Seulement pendant que j'essayais encore de le calmer, un homme arrivait et regardais la sienne un petit moment, le sourire aux lèvres, qui était-il ? Je n'eu pas vraiment eu le temps de lui posée la moindre question, car il c'était retourné vers un autre homme que je n'avais pas vu au départ.

-Hum... la garçon on risque de ne pas savoir en faire grand chose. On ne va pas pouvoir le vendre cher vu comment il pleure depuis tout à l'heure. Par compte, je suis contente qu'il y ait une fille, ça se vend toujours plus cher. Bon dès que la tempête sera finie on les emmènera.

Vendre ? Il ne me fallut pas plus de paroles pour comprendre que visiblement ce n'était qu'un marchand d'esclaves, comment est-ce que j'avais encore pu tombée sur des personnes comme ça moi.
Je regardais alors les deux hommes s'éloigner et repéra le trousseau de clés sur l'un d'en eux. Je souris alors et une fois qu'il fut assez loin, je commençais à expliquer ma petite idée.

-Je vais allée chercher les clés, tu restes là, mais surtout tu restes silencieux, je ne veux pas qu'ils reviennent maintenant c'est compris.

Je pris alors rapidement ma forme de renard, je passai alors en premiers lieux mon museau pour voir s'il n'y avait rien d'autre, mais heureusement ce n’était pas le cas. Je commençais alors a essayé de me faufiler, heureusement que j'étais assez fine, je passais sans aucun problème. J'essayais alors ensuite de repérer l'odeur des hommes, ils ne semblaient pas en avoir beaucoup de différentes. Puis je fonçais dans sa direction. Au détour d'un couloir, il était là, visiblement surveillant la tempête qui se trouvait dehors. Enfin surveillant, il s’était déjà endormi visiblement. Je lui pris alors le trousseau sans aucune difficulté, ne jamais être trop sur de soi.
Je retournais alors vers les autres et repris ma forme humaine, ouvrant la porte, Sangha m'apporta rapidement mes vêtements pour que je les remette. Tout en le faisant, j'expliquais la situation à Fran.

-Bon malheureusement la tempête a toujours lieu, on ne peut donc pas sortir d'ici. Mais on pourrait peut être les mestres hors d'état de nuire en attendant, ça nous éviterait certaine des emmerdes.

Totalement hystérique et affolé, tel un petit animal, je m’étais jeté dans les bras de cette inconnue en ne connaissant d’elle que son nom. Les bonnes manières m’échappaient entièrement lors de ce genre de situation et dieu seul sait qu’elles m’arrivaient souvent. Heureusement que je n’étais pas encore totalement un adulte, cela aurait certainement moins bien passé si cela avait été le cas. Pleurant de toutes mes larmes dans les vêtements d’Elynna, je commençai à me calmer peu à peu. Cet instant de faiblesse m’ayant alors permis d’évacuer en partie toutes les émotions que je venais d’accumulées en un laps de temps assez court. Trop court pour moi et ma faiblesse d’esprit évidente.
Assit sur les genoux, je me reculai légèrement, libérant ainsi la jeune femme de mon étreinte, un peu trop collante certainement. Chouinant toujours quelque peu, le temps de m’en remettre totalement, je frottai mes yeux, rougis et encore humide de larmes, avant de lever lentement la tête en direction d’Elynna. Écoutant alors ses mots, j’hochais doucement la tête, comme un petit enfant sage obéissant à ses parents ou aux adultes et ce sans broncher.
Séchant alors mes dernières larmes, Nuage, mon petit Liora vint subitement se poser sur mes cuisses, en miaulant tendrement, tout en frottant sa petite tête sur mes jambes afin de me rassurer. Et ce alors que la jeune femme semblait observer quelque chose ou quelqu’un à l’extérieur de notre cage. Mais moi j’étais bien trop occupé à m’amuser innocemment avec mon chaton pour y prêter une quelconque attention, à tel point que je n’entendis même pas la voix de l’homme à l’extérieur, ce dernier parlant de nous vendre tous les deux, moi et Elynna.
Enfin je ne repris conscience de mon environnement et de la galère ou nous étions que lorsque la jeune femme se mit à me parler de nouveau. Mon Liora dans les bras, tel une petite peluche, je la regardais avec des yeux ronds et inquiets, encore prêts à pleurer de nouveau. Non, elle voulait m’abandonner, en me laissant tout seul ici. Et alors que cette dernière venait de m’intimer de rester silencieux, je commençai alors protester, allant lui supplier de rester près de moi, mais je me tus aussitôt lorsque que je la vis se transformer soudainement en une renarde.

Bouché bée, je ne pouvais détacher mon regard d’Elynna, ce durant toute la durée de son opération. Pour savoir se transformer en animal elle devait certainement être une Béluas, tout comme moi, à la différence que je ne me transformais pas en un renard.
Revenant ensuite peu après, un trousseau de clés dans le museau, ou plutôt dans les mains, maintenant qu’elle venait de redevenir humaine. Ouvrant alors la porte de la cage, je l’observais toujours, choqué, surpris, ce malgré sa tenue d’Eve, mais à vrai dire je ne m’en étais absolument pas rendu compte et cela n’avait que très peu d’importance contrairement à ce que je venais de découvrir.
Bafouillant et les yeux ébahis, je lui posais alors la question qui me brûlait le bout des lèvres.


Vous… vous êtes… une Béluas ?

Ne la quittant toujours pas des yeux, là ou la bienséance et le respect aurait voulut que je détourne le regard pendant qu’elle se rhabillait, je lui laissa le temps de me répondre. Et certainement que celle-ci allait me demander de qu’elle race j’étais, peut-être même un peu froidement. Baissant la tête d’un air gêné et des plus timide, le rouge aux joues, je lui répondis sur un ton hésitant.

Je… Je suis un Béluas… moi aussi…

Jouant avec mes doigts, j'attendis de voir ce qu'elle allait bien en penser.

Ça n'allait pas être simple de sortir d'ici avec lui. Bon de tout manier avec la tempête extérieure, ça n'allait pas être possible tout de suite. Dommage, ça aurait été bien que nous puissions foutre le camp sans que personne ne sache que nous nous fussions fait la malle. On pouvait rester ici et attendre simplement, mais je n'étais pas certaine que c'était la meilleure des solutions. On ne savait pas combien ils n’étaient, ni même dans combien de temps ils ne reviendraient. Avait-il des relèves ? Et puis de toute manier l'autre allait se réveiller dans quelque temps et quand ça arrivera, même si on restait sagement ici, je me doutais bien qu'il allait allée donner l'alerte sans sommation.
Je l'entendis alors me demander si j'étais une bélua. Je ne savais pas pourquoi quelque part ça m'héritait. Par ce que j'avais pris la forme d'un animal, directement on pensait a ça ? Bon d'accord il n'avait pas tord dans mon cas, mais s'il pensait ça de toute personne qui en était capable, notre race allait vachement augmenter.

-Oui, je suis une bélua renard. Mais bon évite de sautée a cette conclusion. Il y a des personnes qui sont capables de se transformer sans en être un.

J'avais dit ça sur le ton d'une conversation normal, je ne voulais pas l'engueuler ou autre non plus, surtout que j'étais quasi certaine que si je le faisais il allait se remettre a pleurée en moins d'une seconde. Chose que j'aimerais quand même évitée, car ça allait vite m'exaspérer.
Mais par après, il m'expliqua que lui aussi était un bélua. Tiens donc c'était assez intéressant. Je me demandais d'ailleurs de quel animal il était. Mais bon, je ne lui demandais pas, il me le dirait seulement s'il en avait envie. Maintenant que j'étais enfin habillée, je regardais vers l'extérieur. Comment est-ce que l'on allait faire pour se sortir de ce merdier maintenant ? On était coincé et visiblement j'allais avoir du mal à lui faire confiance. À moins qu'il ne me prouve le contraire, je ne lui confierais certainement pas ma vie. Il n'était pas méchant, mais bon il me semblait quand même être un homme assez peureux. Pourquoi est ce qu'il fallait que ce soit tomber sur quelqu'un comme lui ?

-Bon, comme on n’est pas vraiment libre pour le moment il va falloir trouver quelque chose à faire pour que l'on reste en sécurité. Enfin ont peu tenté de trouver un autre abri, mais ça voudrais dire affronter la tempête sans être certaine de trouver quelque chose et ça franchement ça ne me tente pas vraiment. On peut essayer aussi de se cacher dans un coin, mais je sens que je ne vais pas vraiment le supporter et en plus ce n'est même pas dit que nous trouvions quelque chose qui pourrait être assez grand pour tous nous cacher sans qu'eux ne nous trouvent.

Même sous nos formes animales, en espérant qu'il était assez petit, ce n'était même pas gagné. Peut être que ça irait pour nous trois, mais Sangha n'était pas petit et en plus, il avait un pelage plus que visible.

-Dit voire, est-ce que tu sais au moins te battre un minimum ? Car j'ai bien peur que nous n'allions pas vraiment avoir le choix. Il va falloir que nous sortions d'ici, trouver le mec qui veut nous vendre et le stopper. Mais bon il n'est certainement pas tout seul alors bon. Il vaut mieux non seulement être prudent, mais j'espère vraiment que tu sais te défendre un minimum. Enfin de toute manier, en premier lieu faut mettre celui-là à notre place et s'arranger pour qu'il ne puisse pas donner l'alarme.

On devrait bien trouver une corde et quelque chose qui pourrait nous servir a l'empêcheur de criée quelque part non ? En tout cas j'avais beau me creuser la tête, je ne trouvais pas d'autre solution. Pourtant j'aurais vraiment bien aimé, mais bon, il allait falloir se contenter de ça.

-Est ce que tu peu te montrée assez discret ? Ainsi tu pourrais peut-être faire un tour de reconnaissance avant que nous y allions. Ce ne serait pas mal.

Et dire que j'avais du mal à lui faire confiance, voilà que j'étais obligée de lui demander quelque chose comme ça. Si seulement j'avais pu être du totem du fennec, ça aurait été plus simple.

Toujours tête baissée, j’attendais que la jeune femme me donne une réponse à ma question, mais peut-être que cela la gênait de répondre. Mais au final, celle-ci me répondit. Apparemment elle était bien une Béluas elle aussi, comme moi, mais elle m’informa aussi que bien d’autres personnes pouvaient se transformer en un animal, et ce sans être forcement Béluas. Relevant la tête, ma bouche s’arrondit de surprise, lâchant dans le même temps un « oh » tout aussi surprit. J’avais encore beaucoup à apprendre sur le monde on dirait.
La conversation s’arrêta là, Elynna ne me posa pas la question à laquelle je m’attendais, mais ceci n’était pas important. Après un regard vers l’extérieur, étant sortis de notre cage grâce au clés qu’elle venait de récupérer, celle-ci reprit alors la parole, m’expliquant la situation et comment on pourraient se sortir d’ici. Avec la tempête à l’extérieur, nous empêchant de sortir directement d’ici, la jeune femme proposa de se cacher dans un coin, ce à quoi j’étais plutôt doué, en plus il y avait beaucoup d’ombre dans cette caverne, idéal, mais le souci étant le gros tigre qui accompagnait la Béluas-renarde. De part la taille de ce dernier, il allait être très difficile à cacher. Hochant donc simplement la tête pour approuver ses dires et signifier que je la comprenait, c’était elle l’adulte ici je l’écoutait attentivement.
Soudain elle me demanda ensuite si je savais me battre. Un sujet fâcheux à vrai dire, même si je m’était entrainer à cela avec une fille de mon âge il y a quelque temps de ça, ce n’est pas un simple entrainement qui allait changer la donne quant à mes capacités. Rougissant avant de lui répondre, je secouais, timidement, la tête de façon négative. Certainement que le jeune femme allait me prendre pour un véritable boulet. Mais vint alors la question qu’il fallait. Me relevant alors, tel un ressort, haussant la voix pour répondre, quoique un peu trop haut, mais plein d’enthousiasme.

Oui !! Oui ! Ça je sais faire ! Je sais me cacher !

Me rendant compte alors que je parlais trop fort, je rougis fortement avant de baisser la voix pour continuer de parler.

Heuu… Je… On pourrait attacher l’autre là bas non… ?
Je… je pense que… s’ils enferment des gens, ils… ils ont bien de quoi attacher les plus résistants… heu… non ?

Me grattant la joue j’hésitais un peu, peut-être disais-je là une grosse bêtise. Marquant un temps de pause, en laissant assez pour que Elynna répondre. Je repris ensuite.

Je… je vais aller voir…

D’un mouvement, je me fondis alors dans les ombres de l’endroit.

Caché dans l’ombre, j’avançais doucement m’enfonçant peu à peu et de plus en plus dans la caverne, en reconnaissance et à la recherche d’une corde.
Continuant d’avancer, je finis par arriver dans une sorte de pièce, agencée et ressemblant fort à une sorte de salon, du moins en apparence. Dans un premier temps, je vis quatre hommes en pleine discussion, peut-être parlait-il de nous, mais peu importe ce n’était pas important. Dans un second temps, je m’introduis dans leurs yeux grâce à mon pouvoir, me permettant ainsi de voir de leurs propres yeux. Ceci m’aidant alors analyser plus en détail la pièce ainsi que de repérer les angles morts. Après cela, je continuais d’avancer, ayant repéré une autre pièce.
Finalement après une bonne dizaine de minutes, je finis par revenir auprès d’Elynna. Avec un large sourire je lui présentais la corde entre mes mains, tout en lui indiquant que j’avais vus quatre homme plus loin.
J’espérais maintenant qu’elle avait un bon plan pour se sortir d’ici sans se faire prendre n’y avoir à affronter la tempête. Le combat de front n’était pas mon fort, mais l’on pouvait toujours les prendre par surprise.

Je devais avouer que je me demandais si je ne ferais pas mieux de le laisser tout simplement planter là. Il me semblait être complètement entre a la ramasse en ce qui concernait le monde extérieur. Il venait à peine de quitter le jupon de sa mère ou quoi ? Enfin, il allait falloir faire avec. Et encore, j'étais loin de m'imaginer la suite. Bon qu'il ne savait pas se battre, je ne sais pas pourquoi ça ne m'étonnait pas vraiment, mais bon, s'il était vraiment jeune c'était assez normal, même si ça ne m'arrangeait pas beaucoup. Je me débrouillais, un peu. Par compte quand il cria qu'il savait se cacher, je me figeais d'effrois. Il n'avait pas compris le sens de se cachez silencieusement ou quoi.
Il me proposa alors d'attacher celui que j'avais mis hors d'état, ce qui n'était pas une mauvaise idée à vrai dire. Bon, on allait prendre le plus de précautions possible de toute manier.

-Il va vraiment falloir jouer sur la discrétion et sur la ruse, je ne suis pas une experte du combat non plus. Quand à lui tu as raison, mais on va carrément le mettre à notre place, le plus important étant de le bâillonner, il ne faudrait pas qu'il donne l'alerte en gueulant.

Je le vis alors prendre les devants et se fondre dans les ombres, effectivement pour se cacher il allait être douée. Temps mieux, ça nous serait plus facile pour la suite des événements. J'attendis alors en m'asseyant contre la grille. Je pouvais certes continuer à avancer, mais je préférais évier et être là quand il reviendrait, pour éviter une nouvelle crise de larmes. Sangha se coucha carrément sur le geôlier, ce qui me fit rire, au moins on était certaine qu'il ne bougerait pas. Je cherchais alors mon mouchoir que je lui mis dans la bouche de manière à avoir un bâillon efficace. Il n'y avait plus qu'à attendre. Et heureusement, ce ne fus pas long, car quelques minutes après, il était enfin revenu avec une corde et surtout des informations plus qu'intéressantes pour la suite des événements.
Quatre, on était que trois, d'accord ce n'était qu'un en moins et on aurait l'avantage de la surprise, mais encore ? Il ne fallait pas oublier nos capacités propres. Je m'occupais alors de lier l'homme et avec de l'aide, je le mis a notre place avant de fermer la porte a clef, tout en réfléchissant a la manier que l'on allait devoir agir pour le mieux.

-On n’a pas beaucoup de solutions, soit on fonce dans le tas avec une certaine stratégie, soit, et je crois que ce serait le mieux, on reste ici un moment. Il doit bien avoir un moment ou un autre mec va débarquer pour prendre la relève ou vérifier que tout va bien non ? Dans ce cas on pourra profiter de ce moment-là pour le stopper. De plus, un autre, se demandant pourquoi il ne vient pas, viendra voir ce qu'il se passe et on aura qu'à faire la même chose. Ce qui diminuera le nombre à deux, qui eux viendront sans doute ensemble. Enfin ça c'est dans le meilleur des cas bien évidément.

Il ne fallait pas oublier que ce n'était que de la théorie et que rien ne nous permettait vraiment de savoir que tout allait vraiment se passer comme je l'avais dit. Certes, ça restait une grande probabilité, mais une simple probabilité quand même, de plus j'avais besoin de savoir autre chose avant de faire quoi que ce soit.

-Mis à part les pouvoirs qui nous son propre en temps que bélua, qu'est ce que tu peux faire ? Moi je peu contrôler l'on, la magie noire, me dupliquer. Sangha lui peut crée la foudre et contrôler les ombres. Ce serait bien que l'on sache ce que l'autre peut faire exactement.

Ca nous permettrais beaucoup plus facilement de mettre une stratégie au point, âpres pour le reste c'était a lui de voir ce qu'il préférait. Les deux solutions que je lui avais proposées avaient leur avantage et leur inconvénient. De plus, peut être qu'il avait une troisième solution a laquelle je n'avais pas pensée au départ. J'attendis donc qu'il me réponde tout en réfléchissant a la manier d'agir si l'on prenait l'une au l'autre solution, espérant quand même qu'il serais garder son calme assez de temps pour que l'on puisse se casser d'ici sans risquer d'être poursuivi.

Revenant de ma petite exploration au fond de la caverne, je retrouvais la jeune femme qui m’attendait, ainsi que son compagnon animal. Mais outre Sangha et Elynna, il y avait aussi mon cher compagnon animal, le petit Liroa qui avait attendu avec impatient. Celui-ci vint littéralement me sauter dessus en miaulant et exprimant ainsi toute sa joie. Etant tout aussi heureux de le revoir, je m’amusai à le faire tourner au-dessus de moi en rigolant joyeusement, avant de venir le percher sur ma tête comme à son habitude. Une fois finis, je m’avançais vers la jeune femme et son compagnon. D’ailleurs, je ne pus retenir un petit sourire des plus enjoué en voyant la position de ce dernier, étant entièrement assis sur notre ancien geôlier, celui-ci étant totalement immobilisé par le poids du gros animal. Dans une situation un peu plus calme l’image aurait été vraiment des plus comique. Mais pour l’heure, nous avions encore beaucoup à faire avant de pouvoir être entièrement libre. Pour commencer, la jeune femme vint attacher l’homme avec la corde que je venais de ramener, et ce avant de l’enfermer, comme nous l’avions été, dans la cage. J’essayais de l’aider, mais mon aide ne fut malheureusement pas d’une grande efficacité pour porter le corps inerte du ravisseur qui était bien trop lourd pour mes pauvres petits bras. Mais j‘espérais pouvoir faire mieux par la suite.
Ensuite, venait maintenant le moment de s’occuper des autres hommes nous ayant capturés. Ils étaient quatre restant, nous, trois avec le tigre, bien qu’à la vue de mes capacités je doutais que l’on puisse nous considérer comme étant trois, deux et demi peut-être, mais pas plus. Quoique accompagné de Nuage on pouvais bien nous considérer comme une personne, cela restait à voir. Enfin, malgré tout, j’écoutais le plan d’Elynna. Ce dernier me paraissait des plus simple et des moins risqué aussi, beaucoup moins que d’aller directement les attaquer de front. Chose pour laquelle je doutais quant à nos chances de survie si l’on faisait cela. J’acquiesçais alors à son second plan, rajoutant par la suite d’une voix quelque peu enjouée.


Oui ! Et… et puis on pourrait se cacher pour les prendre par surprise aussi !

Avec l’effet de surprise et si l’on arrivait à les avoir un par un à chaque fois, ils n’allaient avoir aucunes chances face à nous trois. De plus, le tigre d’Elynna paraissait être bien plus fort que quatre hommes réunis. J’y croyais très fort, nous avions là toute nos chance de nous en sortir, ce qui me rendait des plus enjoué. Ce fut hélas sans compter sur les dernières paroles de la jeune femme qui effacèrent le sourire de mon visage. Ce que je savais faire ? Pas grand chose comparé à ce que celle-ci venait de me dire, ou du moins rien d’utile dans ce genre de situation-ci.
Tête baissée, je réfléchissais à ce que j’allais lui dire. Ce n’était pas forcement des pouvoir à dire à tous le monde, mais c’était ça ou bien lui dire que j’étais totalement incompétent. J’hésitai longuement, certainement assez pour qu’ Elynna s’impatiente, mais je finis par lui dire.

Bah… heu je… heu… Je sais manipuler les ombres et… aussi… heu… J’arrive à… à… voir à travers les yeux d’un autre… Heum… je… j’arrive à lire dans… la mémoire des gens…

Entièrement rouge, j’avais dis mes derniers mots à voix basse, assez honteux d’avoir à lui dire que j’avais un tel pouvoir.
Le regard fixé vers le sol, les joues rougies et mordillant nerveusement mon doigt, j’attendais de voir ce que la jeune femme allait bien pouvoir me dire après cela.

J'avoue que je m'étais demandé s'il le faisait exprès, car bon dans un sens pour moi ça semblait évident que ma deuxième idée partait sur une attaque par surprise, mais bon, peut être qu'il faudrait que je prenne plus le temps d'expliquée ce que j'avais en tête au lieu de croire que tout le monde pensait comme moi. Mais bon là ce n'était pas un peu trop quand même ? J'avais quelque doute sur ses chances de survie, me demandant même comment il avait fait pour vivre jusque maintenant. Mais bon, pour le coup j'étais peut être médisante et c'était ce genre de comportement que j'essayais de ne plus avoir, alors autant que je me taise et que je garde patience le plus que je le pouvais.
Il avait alors rougi quand il eu fini de me dire ce qu'il savait faire, bon ce n'était pas grand-chose pour une telle situation, mais il allait falloir s'en contenter malheureusement. Par compte, pourquoi une telle réaction ? À cause de ce dernier pouvoir qu'il possédait ? Bon d'accord, le faite qu'il puisse lire dans la mémoire ne me plaisait pas spécialement, surtout avec tout ce que j'avais pensé a son sujet, mais en même temps, je pouvais supposée qu'il avait un certain contrôle et qu'il n'avait pas osé s'introduire dans ma tête sans que je lui en donne l'autorisation. Enfin c'est ce que j'espérais en tout cas. Mais je ne lui demandais pas, car il me semblait assez mal a l'aise ainsi.

-Bon, c'est vrai que ce n'est pas grand-chose, mais il va falloir s'en contenter. L'avantage est qu'il y a beaucoup d'ombre ici, donc je suppose que ça devrait suffire pour te laisser agir. Et puis a ce niveau-là tu peu comptée sur l'aide de Sangha. Après on verra ce que ça va donner et puis il reste la force physique.

Est ce que je croyais ne serait ce qu'une seconde a ce que je venais de dire ? Pas trop, car il me semblait chétif et du coup je ne savais pas ses talents au combat au corps à corps. Maintenant, je savais que certains visaient plus l'agilité que la force physique et c'était peut-être son cas. Et puis de toute manier, quelque part, même si nos compétences n'étaient pas fameuses, il fallait se dire que c'était sans doute le nombre qui allait nous aider.
On attendit alors quelque instant, dans le silence et parfaitement camouflé. J'étais rentrée une nouvelle fois dans la cage pour mettre l'autre crétin dans une position qui faisait que l'on ne pouvait pas le reconnaitre de loin, valait mieux obliger les autres qui allait venir a s'approcher, car s'ils voyaient de trop loin qu'il c'était passé quelque chose, on ne pourrait pas passée a l'attaque a temps avant qu'il n'appelle ses copains. J'étais quelque peu anxieuse en plus, car je n'étais pas vraiment habituée à agir de la sorte et surtout je ne savais pas si on allait vraiment y arriver et s’a, seul le temps allait pouvoir nous le dire malheureusement.
Et finalement j'entendis un bruit de porte, un homme qui disait qu'il était déjà en retard pour la relève et je me redressai quelque peu. J'avais déjà une idée bien précise sur ce que je voulais faire. Vu le ton de sa voix, je crois qu'il ne serait pas compliquer de le stopper et heureusement pour moi. Il ne me manquerait plus que l'on se rate dés le début, ça ne m'aurait pas vraiment plus. C'était donc le plus silencieusement possible que j'attendis qu'il s'approche, une fois qu'il fut assez proche de moi, je lui sautais dessus, le plus discrètement que c'était possible, surpris, il n'eut pas le temps de faire grand-chose, j'utilisais alors la magie noire pour l'affaiblir d'avantage et commençais a me diriger vers la prison.

-Tu peu t'occuper du suivant pendant que je m'occupe de lui s'il te plaie. Ainsi on ne perd pas trop de temps, car je ne sais pas combien de temps il leur faudra pour réagir.

Finalement ça pouvait très bien marcher, s'il agissait correctement avec les ombres sans doute, enfin ça il verra lui même la façon d'agir. Je tournais juste mon regard a Sangha pour qu'il l'aide si ça venait a être nécessaire, ainsi moi je pouvais m'occuper d'attacher correctement celui que je venais de maitriser. Heureusement pour moi il ne me semblait pas particulièrement fort, fallait juste espérer que ce soit le cas des autres.

Les yeux rivés sur le sol de la caverne et les joues encore rougies par mes paroles, j’observais mes pieds d’un air assez stressé, mais aussi gêné. Je venais de dévoiler mes pouvoirs à Elynna, afin qu’on puisse se débarrasser de nos kidnappeurs en attendant d’avoir le champs libre pour sortir d’ici. Et parler de mes pouvoirs, autres que ceux de Béluas, me mettais des plus mal à l’aise, surtout face à une personne que je ne connaissais pas encore. De plus certains de mes dons n’étaient pas des plus glorieux à avouer. Savoir lire et fouiller dans la mémoire des gens n’allait vraiment pas m’aider à entretenir de bonne relation avec les autres. Mais outre ce petit détail, je n’avais rien qui puisse réellement nous aider dans notre situation actuelle, seul le contrôle des ombres restait le mieux pour l’instant, du au fait que l’endroit soit assez sombre pour profiter pleinement de celles-ci, ce qui était plutôt une bonne chose. Cela me permettait aussi de ne pas être totalement inutile.
Ensuite, la jeune femme reprit la parole, fort heureusement cette dernière ne mentionna pas mon fameux pouvoir. Certainement que cela devait la mettre un peu mal à l’aise de savoir que je pouvais m’approprier une partie de ses souvenirs, heureux comme malheureux, ceux dont on était fière ou ceux un peu plus honteux. Enfin, je relevais les yeux vers la Béluas, un mince sourire sur les lèvres, avant d’hocher vigoureusement la tête pour signifier que j’avais compris ce que je devais faire, même si elle allait être fortement déçue si je devais me servir de ma force… Mais celle-ci devait certainement s’en douter.
Après cela, nous nous mîmes enfin en position, nous aidant des coins d’ombres pour nous cacher et surprendre le moindre de nos ravisseurs qui oseraient venir ici.

Les yeux totalement clos, j’essayais de me détendre et de me calmer malgré les vifs battements de mon cœur. Me concentrant, je respirais avec intensité, tout en répétant plusieurs dans mon esprit que mes ennemis ne me voyaient pas, que j’étais en sécurité parmi les ombres. Retrouvant alors un rythme lent et régulier, j’attendais et observais en silence, les mains crispées sur le manche d’une de mes dagues.
Finalement, et après un certains temps, un premier homme arriva, pour prendre la relève de son collègue, enfermé et ligoté dans la prison. Le voyant, je me mis à retenir ma respiration et restais totalement immobile, comme pétrifié, n’osant pas faire le moindre mouvement pour se débarrasser de cet individu. Fort heureusement, Elynna avait bien plus de sang froid et de cran que je pouvais en avoir. Cette dernière sauta alors littéralement sur son adversaire et le mit aussitôt à terre en usant de l’un de ses dons. Ceci fait, elle m’intima de m’occuper du prochain à venir, tandis qu’elle allait attacher l’autre avec son collègue.
Je respirais un bon coup. J’étais seul maintenant, enfin il y a avait toujours Sangha, le tigre de la jeune femme, mais celle-ci comptait sur moi et je ne voulais pas la décevoir pour que son compagnon n’ait pas à intervenir et fasse le travail à ma place.
Enfin, et comme attendu, un deuxième homme vint pointer le bout de son nez, étonné que personne ne revienne. C’était le moment d’agir, il ne me voyait pas. Mais que faire ? Soudain l’idée germa dans mon esprit. A l’aide de la grande présence d’ombre, j’utilisais cette dernière afin de la rendre matérielle et ainsi tendre un fil sur son passage. Celui-ci se prit aussitôt dans le piège en tombant tête la première vers le sol. Un léger battement passa, un instant d’hésitation et de peur qui risquait bien de me coûter la vie. Mais je finis par me précipiter sur l’homme devant moi. Hélas, ce dernier se redressa d’un bond et les rôles s’inversèrent. Me poussant au sol avec violence, je ne pus m’empêcher de lâcher un petit cri de surprise, mais aussi de douleur, avant que le marchand d’esclave ne vienne sur moi tout en lâchant un juron à mon encontre. Ses mains se resserrèrent autour de mon cou, mais mué par l’instinct de survie, ma dague était venue se planter directement dans la gorge de mon agresseur.
Sangha vint à mon aide, mais d’ou il était, lui et sa maîtresse, ne pouvait voir que le corps de l’homme vautré sur moi. Totalement immobilisé par le poids de ce dernier, seul mon arme m’évitait d’étouffer, je me mis subitement à pleurnicher toutes les larmes de mon corps en réalisant que je venait de le tuer, tandis que du sang continuait de gicler partout sur mes vêtements et mon visage.

Spoiler:

Alors que j’étais occuper avec le nouveau prisonnier, j'entendis soudainement un bruit de lutte qui me déplus. Je me dépêchais alors a rapidement attacher cet homme pour y retourner le plus rapidement possible. Il fallait a tout prix que je sache ce qu'il c'était passé et surtout savoir qu'est ce qu’était arriver a mon compagnon d'infortune. Je devais bien avouer que j'aurais mal au cul qu'il lui soit arriver quelque chose. Bon je ne pouvais pas dire que j'étais proche de lui, mais se retrouver dans la même galéré crée une sorte de lien que je ne comprenais pas et j'avais envie que l'on s'en sorte ensemble. Finalement, c'était assez bien éloignée de ce que l'on m'avaient appris depuis ma naissance, mais je n'allais pas m'en plaindre.
Quand j'arrivais enfin prés de lui Sangha c’était approchez du jeune Belua et le regardais quelque peut perplexe, moi aussi je dois dire quand je vis la scène. Ils étaient allongée, lui et son agresseur, l'un sur l'autre, visiblement ils étaient battu et heureusement c’était Wulfran qui s'en sortait vainqueur, même si maintenant il était complètement couvert de sang. Mais si seulement il n'y avait que ça, soudainement il c'était mit a pleurée, je le regardais sans savoir vraiment quoi faire, surtout que je ne comprenais pas vraiment sa réaction. Était ce la peur qui avait causée cela ? Ou est ce qu'il y avait autre chose ? Puis je compris en regardant une nouvelle fois le corps, moi ça me semblait anodin, mais visiblement pas pour lui.
Je fis un signe de tête a Sangha qui s'occupa de traîne le corps un peu plus loin, pendant ce temps là, j’étais Wulfran a ce mettre assis et le regardais attentivement dans les yeux.

-Écoute, ce que je vais te dire va peut être te semblé dur mais c'est ainsi qu'il faut voir les choses. Oui tu lui a enlever la vie, mais demande toi, a combien de personne a t il enlever leur libertés ? Les séparent de leur familles et amis ? Et tout ça pour quoi ? Tout simplement de l'argent. C'est ce qu'il nous attend si nous nous bougeons pas. Ils sont encore plusieurs la dedans et si tu ne te reprend pas rapidement tout nos effort auront été vain, pour peut qu'ils nous tue pas purement et simplement après que l'on aille essayer de s'enfuir. Alors ressaisi toi vite.

il fallait qu'il comprenne rapidement qu'il n'était pas seul et qu'en fonction de ses actions, ils risquaient de nous mettre en danger et ça je ne lui pardonnerais pas. Il fallait aussi qu'il comprenne que des fois on avaient pas le choix d'en arriver a de tel extrémité, c’était eux ou nous et personnellement mon choix était vite fait.

-Bon maintenant il nous faut plus que nous occuper des deux restant. Le chef doit avoir une certaine puissance, il faudra donc faire attention a lui. En faite, je me demande si on feraient pas mieux de rapidement foncer dans le tas. Je sais qu'au début je voulais attendre qu'ils arrivent mais je me demande si on ne ferais pas mieux d'attaquer les premiers. Si on les attend, ils seront sur leur gardes, s'ils ne le sont pas déjà. Hors si on les prend de vitesse, on a peut être plus de chance.

et le peut être avait toute son importance, car je me trompais peut être et ils étaient déjà prés a passer a l'attaque. Si c'était le cas c’était nous qui tomberions dans un piège et franchement je l'aurais vraiment mauvaise. Mais est ce que passer mon temps a attendre était vraiment la meilleur solution ? Si seulement la tempête c'était arrêter on auraient pu s’enfuir et les laisser là. Quoi que je ne sais pas si j'avais pas une petite envie de vengeance malgré tout. Est ce qu'il était seulement prés pour ce genre d'action aussi. Je pouvais compter sur Sangha sans problème, mais lui ?

-On va foncer, mais il faut que tu soit très prudent d'accord ? Il faut que l'on attaquent rapidement sans hésitation et surtout n'oublie pas que c'est eux ou nous. On va mettre tout les trois notre vie en jeu, il faut donc que tu n'hésite pas a prendre la leur si ça s’avérait malheureusement nécessaire d'accord ?

il fallait absolument qu'il comprenne ça rapidement car je n'allais pas lui laisser le temps de reprendre ses esprits pour le coup.

Le sang de l’homme continuait de couler sur mon visage est mes vêtement, maculant totalement ces derniers. C’était là l’un des plus horribles situations dans laquelle je pus me retrouver. Sur ma peau coulait le sang de cet inconnu, glissant sur mes joues et se mélangeant à mes larmes, ce jusqu’à sentir sur mes lèvres le goût de ferraille du liquide vermeil. N’ayant pas assez de force pour dégager le corps inerte de cet adulte, je ne pus que rester allonger sous lui, ma lame plantée dans sa gorge, tandis que toute sa vie jaillissait en flot sur ma pauvre personne.
Alors que je pleurais et tremblais tel un enfant apeuré, la mort n’étant pas une chose auquel j’étais habitué et encore moins à la donner, je sentis mon fardeau s’alléger avant de commencer à doucement s’en aller, tiré par la compagnon d’Elynna un gros tigre blanc. Et alors que celui-ci s’occupait du ravisseur décédé, la jeune femme vint près de moi, m’aidant à m’asseoir. J’essayais alors d’essuyer le sang maculant mon visage, tout en séchant mes larmes, même si l’image de l’homme hantait encore mon esprit, et ce certainement pour plusieurs années à venir encore. Entre deux sanglots, j’observais la Bélua-renarde, écoutant ce qu’elle me disait. Le tact ne semblait pas être l’une de ses capacités, mais elle avait le mérite d’être directe, ne passant pas par quatre chemins pour me faire comprendre que ce devait être lui ou moi dans une telle situation. Mais je n’étais encore qu’un enfant dans l’âme, et j’avais terriblement besoin de bras dans lesquels pleurer et qui sauraient me rassurer, hélas Elynna ne semblait pas être de ce genre là. Je me contentai alors de simplement hocher la tête, baissant les yeux tout en essayant de retenir mes sanglots. Heureusement, mon petit Liroa, Nuage, vint se frotter contre mes jambes en miaulant doucement afin de me remonter le moral. Instinctivement, je le pris immédiatement dans mes bras, le serrant tendrement contre moi pour me réconforter.

Une fois mes larmes quelque peu séchées, quoique encore légèrement tremblant, je me relevai doucement en m’avançant vers la jeune femme qui semblait m’attendre, et celle-ci m’expliqua la suite des évènements. Il nous restait encore deux hommes à éliminer, dont l’un d’eux était le chef du groupe de ravisseurs, ce qui ne me réjouissais guère, pas plus que le plan d’Elynna qui proposait de foncer directement sur nos ravisseurs afin de les prendre par surprise. A l’évocation de cette idée, je me mis soudainement à trembler de peur. Je n’avais rien d’un guerrier, et même si je russisai à en prendre un par surprise, je doutais fortement d’avoir assez de force pour en venir à bout en un seul coup, si celui-ci ne m’envoyait pas dans l’autre monde en premier. Je n’osais pas y penser, mais déjà mes yeux commencèrent à se brouiller de larmes. Fermant immédiatement les yeux, je tentai de retenir ces dernières, afin que la Béluas-renarde ne me puisse pas me voir pleurer encore une fois de plus. Elle n’avait pas l’air d’aimer ça. Et celle-ci continua, me disant qu’il ne fallait pas hésiter à attaquer, que c’était ma vie ou la leur, mais je n’étais vraiment pas préparé à de telle chose, tuer quelqu’un était pour moi chose impossible, du moins volontairement, sans être mué par l’instinct.
Finalement, Elynna me demanda si j’étais prêt et d’accord avec son plan. Malheureusement pour elle, j’hochai la tête de façon négative, mais tout en essayant d’arrondir les angles et lui expliquer ma crainte.

Je… Je ne suis pas sur de réussir… Ce… C’… C’est un bon plan… Mais heu… bah… Je suis pas sur de… Enfin je veux dire… même si j’arrivais à en prendre un par surprise… Je ne suis pas sur d’avoir assez de force pour l’occire d’un seul coup… Je… Je ne suis pas un guerrier et je n’ai aucun pouvoir offensif avec moi… Je… je … Désolé…

Je baissais aussitôt la tête, les joues rougies, un air honteux gravé sur mon visage m’en voulant de ne servir à rien dans ce genre de situation. Elynna devait certainement être désespérer avec quelqu’un tel que moi. Mais en y réfléchissant, n’avais pas réussis occire l’homme, gisant plus loin, d’un seul coup bien placé à la gorge ? Ce qui lui avait couté la vie. Je n’étais pas le plus doué pour frapper fort, mais au moins je savais frapper juste. Mais cela, j’étais bien trop tracassé et apeuré pour y penser.