« Ce jour n’est pas très joyeux pas vrai ? » Les paroles du serveur suffirent pour faire sursauter Nagisa sur la chaise où elle était assise, accoudé à la table, sa tête posée sur sa main. Alors que jusqu’à présent elle regardait tranquillement par la fenêtre du restaurant elle tourna la tête vers le serveur et lui accordait un sourire en essayant de cacher du mieux possible la frayeur du moment. « Désolé de vous avoir fait peur. » Apparemment elle n’avait pas vraiment réussis à cacher ses émotions. Elle décidait donc dans sa tête qu’elle devait tout faire pour améliorer cette facette d’elle. « Vous m’avez simplement surprise. Ce n’est pas si grave. » Nagisa tournait à nouveau sa tête vers la fenêtre et observait la pluie épaisse qui tombait à l’extérieur. « Oui… il ne fait pas très beau aujourd’hui… » De nouveau elle regarda en direction du serveur qui n’avait pas bougé d’une semelle. Elle l’examinait un peu et le trouvait très mignon avec ses beaux yeux verts. Elle se mit à lui sourire de son sourire le plus charmant mais ça ne provoquait aucun émoi chez le garçon qui avait l’air d’attendre quelque chose d’elle. Elle se demandait qu’est ce qu’il pouvait bien vouloir jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il avait un bloc note pour prendre sa commande. Nagisa se sentit un peu bête de l’avoir fait attendre comme cela et elle regardait rapidement son badge pour voire son nom. « Eh bien… Humm… Je voudrais un dessert, un gâteau pour être plus précise. Le meilleur que vous pouvez me faire ! » Le serveur du nom de Tsuji souriait en écrivant sa commande puis il s’était en allé, laissant de nouveau seule Nagisa.

La petite orine se redressait sur sa chaise et commençait à jouer avec ses longs cheveux en les enroulant autour de ses doigts tout en essayant de ne pas créer de nœuds pendant un long moment. Une éternité pensait-elle. Elle regardait la cuisine qui était au milieu de la pièce et se demandait ou était passé sa commande mais alors le serveur revint avec un énorme gâteau montée. Comme ceux des mariages. Les joues de Nagisa prenaient alors une teinte rouge qui ne s’accordait pas avec la pâleur naturelle de sa peau. Elle ne s’attendait pas à un gâteau si énorme !! Qui plus est, ce gâteau attirait l’attention de tous les clients ce qui gênait Nagisa qui voulait rester discrète aujourd’hui. Pas comme d’accoutumé. Enfin le serveur posait le gâteau sur la table puis repartit en souhaitant un bon appétit à l’orine.

Nagisa dévisageait le gâteau alors que ses joues reprenaient leur teinte normale. A côté d’elle, elle avait l’impression que le gâteau mesurait deux étages. Elle déglutit en prenant une fourchette qu’elle plantait dans la base du gâteau avant d’en retirer un petit morceau. Manger ce dessert en entier allait lui prendre trois heures au moins ! Cette idée la décourageait et elle regardait de nouveau par la fenêtre laissant le morceau dans sa fourchette intact pour le moment. Deux individus qui courraient à l’extérieur pour finalement se réfugier dans le restaurant attiraient son attention et elle les dévisageait discrètement, cachée derrière son immense gâteau. Il s’agissait d’un humain et d’une bélua. Ils s’installèrent sur une table près d’elle l’humain était dos à l’orine. Elle continuait de les observer discrètement avant que l’humain, qu’elle trouvait assez mignon avec ses cheveux bruns qui faisait ressortir ces yeux, regarde quelque chose à travers la pièce. Nagisa hésitait à suivre son regard mais fini par le faire pour voir ce qui attirer son attention, par pure curiosité. Ses yeux violets ce posèrent alors sur un homme, la tête dans sa propre assiette. L’orine ne put réfréner un sourire moqueur sur son visage qu’elle cachait derrière le gâteau pendant un moment parce qu’elle savait que ce n’était pas bien de se moquer des autres personnes, surtout que s’endormir dans son assiette n’était pas un geste volontaire. LA journée avait dû être épuisante pour cet homme.

Soudain elle entendit un bruit sourd, comme si quelque chose venait de tomber au sol, suivie par quelque cri de bonne femme. Nagisa sortit alors de sa cachette pour regarder ce qui se passe et elle découvrit que la plupart des clients étaient en train de piquer un petit somme. On appelait vite tout le monde à ne plus toucher à sa nourriture qui était peut être empoisonné et on remporta les plats en cuisine. Aussi l’établissement fut mis en quarantaine et les endormis furent pris en charge par des sortes de médecins et cela désespérée l’orine qui commençait à s’ennuyer et avait le ventre vide. Bien sûre elle était contente de ne pas avoir touché à ce gâteau dont la grandeur l’avait un peut décourager. Elle regardait, en fredonnant, de nouveau la fenêtre où la pluie semblait avoir cessée puis reposait ces yeux sur le brun en continuant à fredonner. Un fredonnement qui cessa dès qu’elle croisa son regard. Ils se dévisageaient un moment. Un trop long moment pour l’orine qui lutter secrètement contre un rougissement qui remporta la bataille dès que l’humain lui sourit. Gênée, elle faillit détournait ses yeux violets mais ils restèrent plonger dans les yeux bleus du bruns. Ne voulant pas passer pour une idiote elle lui sourit. Un sourire timide comparé à celui qu’elle avait accordé au serveur plus tôt.

Enfin elle regardait les cuisines en se demandant combien de temps ils allaient rester là. Son regard se promenait sur toute la salle en se disant qu’ici, ils étaient tous suspect et témoins même elle. De nouveau elle regardait le brun. Elle commençait à s’ennuyer et elle détester ça. En prenant une longue inspiration pour se donner du courage elle se dirigeait vers sa table en essayant d’avoir l’air la plus gracieuse possible. Elle s’arrêtait au niveau de l’humain, n’osant s’asseoir que s’y elle y était invité. Elle se rendait soudain compte qu’elle n’avait rien de logique à sa venue à lui dire. Ses joues prirent alors une teinte rose et elle eut un peu chaud. Enfin elle planta son regard sur lui et lui sourit de nouveau en voulant qu’il pense qu’elle avait confiance en elle au lieu qu’il ne voit qu’il l’a chamboulé totalement alors que c’était très idiot de réagir comme cela. « Bonjour, puis-je m’asseoir à vos côtés ? Je n’aime pas vraiment être seule dans mon coin… » Nagisa se mordit la langue en espérant que ce mensonge allez passer sans méfiance. En attendant qu’il ne l’invite à s’asseoir elle laissa échappée sans le faire vraiment exprès une question qui laissait entendre qu’elle l’observait depuis longtemps «  Où est donc passé la bélua qui était à vos côtés ? »

Mots:

Nagisa s’assit lorsqu’il le lui autorisait. Sans faire attention elle choisit la chaise la plus proche d’elle et donc de lui part ailleurs. Elle hochait la tête d’un air compatissant au moment où le jeune homme lui apprit que son amie, la bélua faisait partie des victimes qui a l’heure qu’il était toujours endormie. Elle se demandait rapidement si elle s’était retrouvé à la place du brun avec comme camarade sa sœur. Elle serait surement à ce moment effondrée de tristesse et aussi terrorisée, car même si sa sœur lui menait souvent une vie dure, Nagisa l’adorait. L’orine secouait discrètement la tête comme pour chasser ces idées de sa tête et se contenta de fixait l’humain avec un air qui se voulait indifférent alors qu’elle croisait ses jambes.

Il lui posait alors une question que Nagisa ne comprenait pas au départ. En réalité elle s’était arrêtée de penser au moment où il avait prononcé l’adjectif « belle » en sa faveur. Elle avait alors flottée pendant quelque seconde sur un petit nuage de douceur et de jouissance avant d’entendre le mot « gros gâteau ». Le romantisme de la situation, si romantisme il y avait eu, s’effondrait et Nagisa répéta la question dans sa tête afin de la comprendre. Elle fut alors contente en se disant que l’humain l’avait remarqué mais descendit de son petit nuage en se faisant remarquer que s’il l’avait remarqué c’était surement à cause du gâteau. « Je voulais manger » Elle sourit à l’homme, fière qu’un mot est pu sortir de sa bouche sans qu’elle ne rougisse. Mais elle se rendait soudain compte que sa réponse faisait un peu… malpropre ou gourmande. Elle s’empressa donc de se justifier « Je voulais manger parce que j’avais faim ! Parce que je voyage beaucoup ! Ça creuse l’appétit de voyager vous savez… Mais avec le temps qu’il faisait, j’étais un peu déprimé car je n’aime pas quand il pleut tellement comme cela. Du coup je voulais manger quelque chose de sucré. Et donc un gâteau ! Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si grand… » Cette fois Nagisa était tellement rouge que ça en était presque improbable. Elle avait l’impression de cette enroulé les pinceaux en se justifiant et espérer que son interlocuteur avait compris ce qu’elle avait expliqué. Mais même elle avait eu du mal à se comprendre. Elle baissa donc les yeux quelques instants pendant que des personnes spécialisées pour résoudre l’affaire parlaient du fait qu’il fallait emmener tout le monde dans un interrogatoire. Elle les gardait fixés sur ses jambes, gênée, avant que, du coin de l’œil, elle ne perçoive un mouvement venu du brun.

L’orine tournait donc les yeux vers sa direction et remarquait qu’il lui tendait la main. Il semblait vouloir l’aider à se lever. L’orine ne comprenait pas trop ce geste et, perplexe, lui accordait sa main en se levant tranquillement. Ensuite elle se laissait entraîner à sa suite dans la cuisine où il s’excusait d’avoir utilisé de galanterie comme d’une diversion parce qu’il voulait, au lieu de subir des questions idiotes dans un interrogatoire, participer activement à la recherche du coupable. Nagisa ne lui en voulait pas, c’était tout à son honneur car elle aurait surement réagit de même s’il s’était sa sœur à elle qui était dans la situation de sa compagne.

Soudain, un agent rentra dans la cuisine. Nagisa, surprise, sursauta avant de poser la main sur sa poitrine comme si ce geste allait l’aider à calmer sont petit cœur affoler tantôt par la situation qui se déroulait tantôt à cause du souvenir d’avoir mis sa main dans celle de l’humain. Elle avait oublié qu’elle était assez sensible émotionnellement. Trop peut-être. De toute façon, ce geste justifiait presque l’excuse du brun qui ému la jeune femme à cause du mot « compagne ». Cependant l’instant d’après il assomma l’agent d’un coup. L’orine de nouveau sursauta, un cri de surprise coincée dans sa gorge. Elle n’eut même pas le temps de digérer ce qui venait de se passer que de nouveau, le jeune humain lui prit la main pour l’entraîner de force et rapidement à l’extérieur dans les ruelles. Nagisa n’avait cette fois si pas le cœur qui se battait la chamade pour le contact de sa peau et la sienne mais parce qu’à présent elle avait peur. Peur de lui. Elle comprenait qu’il devait tenir à sa compagne pour agir comme cela mais fallait-il vraiment en venir à la violence ? Oui, dans sa tête, l’homme était désormais qualifier de violent.

Elle tirait un peu sur sa main pour se libérer mais il ne faisait aucun doute qu’il était plus fort qu’elle qui n’avait presque aucune force dans les bras. Enfin, il s’arrêtait et lâcha sa main puis il s’excusa pour sa façon d’agir. L’excuse eut pour effet de calmer un peu la frayeur de Nagisa mais elle recula tout de même d’un pas en ne faisant plus trop attention à essayer de garder un visage neutre. « Je… Euh » Elle n’eut pas le temps de trouver ses mots et de faire une phrase correct que le ventre de l’humain gronda. Bien que c’était ridicule et peut être gênant pour le brun, ce gargouillement eut pour miraculeux effet de détendre Nagisa et de même lui décochait un timide sourire. Elle soupirait, lâchant toute sa pression de son petit corps. « Je m’appelle Hisano ! Enfin Nagisa c’est mon prénom mais… Je préfère que tu m’appelles par mon nom de famille pour le moment. Et toi ? Comment tu te nommes ? » Elle se rendit alors compte qu’elle venait de le tutoyer pour la première fois et tournait la tête, en faisant semblant de regarder derrière elle pour cacher un éventuel rougissement. C’était sûr. Il fallait qu’elle muscle son jeu d’actrice et sa sensibilité.

Elle retourna son visage vers lui une fois qu’elle était sûre de ne pas rougir et lui sourit de nouveau en se renseignant de son nom. Il eut soudain un blanc dans la conversation. Comment débuter une conversation normal avec cet individu qui, l’air de rien, lui faisait tout de même pas mal d’effet. « Je vais t’aider à trouver le coupable ! Après tout, nous sommes un peu des fugitifs maintenant alors réglons l’affaire du mieux possible. Qui sait, après on pourra bien manger un petit bout ! » Disait-elle en faisant référence au moment où le ventre de l’humain avait gargouillé. « Alors… Comment allons-nous nous y prendre… On peut attendre que les agents partent pour interroger les suspect mais… Ce serait une perte de temps et pendant ce précieux temps l’état des victimes pourraient s’aggraver… Il faudrait mieux trouver une autre solution. J’avoue ne pas être très forte pour créer des plans. Tu es surement plus intelligent que moi… » Nagisa porta son doigt à sa lèvre inférieur qu’elle se mit à caresser discrètement, anxieuse. Il y en a qui se rongeait les ongles pour décompresser, elle elle se caressait la lèvre inférieur ou supérieur du bout de son index. Que faire pour trouver le coupable ? Peut-être fallait-il faire un topo sur ce que tous les deux avait remarqué de bizarre ou d’anormal mais rien n’avait semblait étrange pour Nagisa, à pat peut être le gâteau mais ça n’avait surement aucun rapport. Peut-être fallait-il retourner sur le lieu du crime, le restaurant, pour y chercher des indices malgré la présence d’éventuels agents. Nagisa ne savait vraiment pas quoi faire. Elle était perdue.

Elle cessait de caresser sa lèvre inferieur et regarda l’humain en plongeant ses yeux violets dans les yeux bleus comme la mer du brun. « Une idée de la marche à suivre. Je suis toute à toi pour t’écouter. Il faut vite retrouver le coupable avant qu’il ne soit trop loin et impossible à retrouver. »

Mots::

Leur quête à la recherche du coupable s’était jusqu’alors très bien passé et leur récolte d’information ne connaissait alors aucune limite et aucun obstacle. Et puis Shawn était si gentil avec elle ! Elle répétait naïvement son prénom en boucle dans sa tête comme si… comme si s’était la seule chose dont pouvait penser Nagisa. Elle flottait sur un petit nuage et cela même si la proposition de jouer au faux couple pour favoriser leur discrétion lui faisait monter le rouge aux joues toutes les deux secondes. Enfin pas vraiment, juste dans les moments où ils se tenaient par le bras ou la main et puis sa proximité avait le pouvoir de l’émouvoir. Il n’était pas courant pour Nagisa de se retrouver au côté d’un homme en imitant d’être sa compagne. C’était même la première fois qu’une telle chose arrivait bien qu’elle avait charmé quelque homme déjà.

Quand Shawn lui offrit une crêpe dont elle choisit l’unique goût chocolat elle sourit à sa taquinerie. Elle eut même le courage de lui donner un faible coup de coude dans les côtes avec la puissance de… d’une chenille. La crêpe était vraiment délicieuse bien qu’elle soit très simple. Afin de profiter du mieux de leur repas, le brun et l’orine s’installèrent sur un banc dans le parc car l’une des personnes qu’ils avaient interrogé, soit un serveur, leur avait informé que des hommes en blanc courait en direction du parc, surement les cuisiniers. Ils étaient donc suite à cette indication retrouvée à chercher ces personnes dans le parc et à présent ils s’installaient sur une table de pique-nique entouré de deux bancs. L’orine s’était installé devant l’humain et dégusté sa crêpe silencieusement, appréciant le goût dans sa bouche ainsi que le silence qui lui permettait d’écouter le faible vent secouer les feuilles des arbres.

Pendant quelques secondes Nagisa avait clos ces yeux, se concentrant sur ce bruit, jusqu’à ce que quelque chose de rapide la bouscule violement vers l’avant. Elle n’eut même pas le temps d’ouvrir ses yeux qu’elle sentit ses lèvres rentrer en collision avec celle de Shawn. Contrairement à ce que beaucoup de gens sensé aurait fait en s’écartant brusquement, le baiser avait duré quelques petites seconde durant lesquelles Nagisa n’avait pas rouvert les yeux. Jusqu’alors, l’orine avait toujours pensé que… eh bien que son premier baiser ne se passerait pas de cette manière car premièrement elle s’était toujours imaginé qu’elle l’échangerait avec quelqu’un qu’elle connaissait depuis longtemps et pas avec quelqu’un qu’elle avait rencontré il y a peine une heure… Surement moins. Deuxièmement et dernièrement, Nagisa s’était dit que ce baiser provoquerait en elle une sorte d’explosion, de feux d’artifice, une chaleur intense avec un battement de cœur qui s’accélèrerait mais s’était tout l’inverse. Un calme puissant s’était installé en elle, toutes ses émotions et pensées comme balayaient par un coup de vent. C’était agréable pour Nagisa mais ce n’était clairement pas ce à quoi elle s’attendait.

Enfin, le baiser se rompit doucement. Aussi doucement qu’elle finit par rouvrir ses yeux violets qui semblaient briller comme illuminait de milles étoiles. Contrairement à ce que l’on pouvait attendre d’elle, l’orine ne rougit pas du tout. Elle en était même plus blanche comme si elle venait de perdre toute ses couleurs. Surement parce qu’elle venait de se rendre compte d’un truc aussi infime soit-il mais important pour elle. Son premier baiser venait de lui être pris, d’une façon à laquelle elle ne si attendait pas et ne voulait surement pas. Elle portait sa main à sa bouche qu’elle essuya vivement comme si, de cette façon, elle pouvait effacer ce qui venait de se produire même si elle avait alors l’impression d’être quelqu’un de sale. Elle qui pensait que ce premier baiser, cette chose si spéciale pour elle, serait donné à une personne qu’elle choisirait, à une personne d’aussi spéciale.

La question de Shawn sonna comme en écho dans la tête de l’orine et elle posait ces yeux alors brillant de larme sur lui. La situation aurait pu être drôle quand on voyait que Shawn était recouvert de chantilly mais pour Nagisa s’était en quelque sorte la fin de son petit monde de conte de fée. Comme réponse à sa question des larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Enfin elle se levait rapidement et courra dans une direction qui lui était inconnue vu qu’elle voyait tout flou à cause de ses larmes. Elle voulait juste fuir cet homme qui lui avait volé son premier baiser pour une raison inconnue. Elle voulait aussi fuir le souvenir d’elle qui n’avait rien fait pour lutter contre cela et qui avait apprécié ce baiser. Soudain elle bouscula quelqu’un qui courait aussi et le fit tomber à la renverse en même temps qu’elle qui s’écrasa dessus. Cette chute coupa court à ses larmes et à ses pensées tragiques, ce qui lui permit de voir tout de suite un peu mieux. Ainsi elle distinguait qu’elle était tombait sur un homme en blanc qui avait l’air aussi choqué qu’elle l’était il y a quelques secondes. A présent, sur son visage s’affichait un sourire de pure fierté. Elle se retourna pour voir que Shawn était juste derrière elle, s’en doute par ce qu’il essayer de la rattraper dans sa fuite. Oubliant complètement ce qui s’était passé il y quelques secondes, comme si elle oublierait qu’il y a quelques seconde un papillon était passé à 3 kilomètre d’elle, elle lui adressait son grand sourire de fierté. « J’en ai attrapé un ! »

MOTS:

Doucement et prudemment, Shawn aidait l’orine à se relever. Elle l’en remerciait d’un sourire discret avant de sécher ses larmes du au petit drame précédent. Elle s’en était d’ailleurs presque remise mais elle était encore assez fragile émotionnellement. Après avoir enlevé la majeure partie de ses larmes elle commençait à dépoussiérer son kimono, en en profitant pour lisser des petits plis, mais elle repéra du coin de son œil un mouvement. Cela la stoppait dans son action et elle relevait rapidement la tête. Il s’agissait de trois hommes, assez louches, qui la regardaient avec convoitise et avec un grand sourire abordant leurs lèvres.

Elle les écoutait parler et un sourire abordait ses lèvres. Enfin elle retrouvait la sécurité derrière le masque d’expression qu’elle adorait mettre. Un masque qui se brisait dès qu’il s’agissait du jeune brun, avec lui, c’était impossible pour l’orine de contrôler ses émotions. Elle était presque sûre que l’humain pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Quelque part c’en était aussi dérangeant que fascinant.

Les trois hommes avaient eu tout juste le temps de déballer leur bêtise et d’activer la méfiance de Nagisa que déjà le cuisinier beuglait comme pas possible. Ensuite, ce fut une succession d’action tellement rapide que l’orine n’avait pas le temps de comprendre et de suivre ce que se passait. Tout ce qu’elle vit vraiment ce fut le reflet du soleil dans une sorte de couteau de cuisine que le cuisinier brandissait et qu’il l’éblouissait et l’obligeait à clore ses yeux violets. Lorsqu’elle les rouvrit, quelques secondes à peine plus tard, elle voyait un des trois hommes au sol, agonisant dons son propre sang. Elle était tellement choquée qu’elle ne fit plus attention au cuisinier qui leur fonçait dessus avec son couteau de cuisine alors que les deux autres hommes, assez louches, s’enfuyaient en courant, ayant comme le feu aux fesses, et laissant leur ami. Une flèche se plantait alors dans la tête du cuisinier, entre les deux yeux, et ce dernier poussait son dernier soupire alors que son corps inerte retombait disgracieusement sur le sol.

Nagisa n’y comprenait vraiment rien surtout quand Shawn s’effondrait sur le sol à son tour, il ne lui avait pas semblait qu’il avait été touché physiquement. Tout ce déroulait dans l’incompréhension la plus totale et Nagisa n’était qu’une spectatrice, exactement comme tous ces gens qui s’était attroupé autour d’eux pour voir ce qui ce passé sans porté d’aide, comme s’il regardait une bonne scène de théâtre. Peut-être même s’imaginaient-ils qu’ils s’agissaient vraiment de ça car une tel situation n’est pas très courante.

Soudain, Shawn lui demandait d’aspirer le venin de la plaie après s’être coupé un peu la joue pour faire couler le sang de la plaie. Cette demande obligeait l’orine à sortir rapidement de son état de béatitude dans lequel elle était figée depuis déjà de bonnes minutes. Elle prit alors rapidement conscience de la situation dans laquelle se trouvait Shawn et devinait très facilement, que si elle ne faisait rien très vite, le brun allait mourir dans peu de temps. Elle se précipita alors à ses côtés et sans hésiter posait ses lèvres sur sa joue, sur la plaie qui se situait sur la pommette de l’humain exactement. Dès lors elle commençait à sucer la plaie et un gout agréable du sang lui envahit la bouche. Son père avait été un vampire, cela avait peut-être  influencé ses goûts. Elle se demandait rapidement s’il était naturelle et pas bizarre pour une orine d’aimer le sang mais déjà elle retirait ses lèvres pour recracher le venin qu’elle y avait stocké et replaçait ces lèvres sur la plaie pour y aspirer le reste du venin. Elle répéta ce schéma trois fois de suite, certaine qu’à présent la plaie était purgée du venin. Ces yeux se posèrent alors sur Shawn qui était devenu blanc comme un linge, aussi blanc que Nagisa en réalité. Cela faisait presque peur à voir. Le sang qui continuait de couler sur sa joue contrastait énormément avec sa peau, ça en était assez beau. Sans vraiment prendre conscience de ce qu’elle faisait, Nagisa se penchait de nouveau sur Shawn et lui lécha alors la plaie pour que ce goût de sang imprègne de nouveau sa bouche. Cela en était tellement bon qu’elle en ronronna comme un chat pendant la moitié d’une seconde avant de se rendre compte de ce qu’elle faisait. Pour le cout, là c’était bizarre. Tellement bizarre que même Nagisa eut honte d’elle et elle en rougissait automatiquement. « Oh, je suis tellement désolée ! Je… Je… c’était parce que… » Elle bafouillait, cherchant une justification là où il n’y en avait pas. Elle avait agi, comme si elle était possédée, comme si un démon lui avait ordonné d’agir de cette façon. Finalement elle essayait rapidement de reprendre les reines de ses émotions et finalement essayait de changer complètement de sujet en parlant du plus important. « Ça va ? Tu peux te lever ou tu préfères rester allonger ? » Elle le regardait, inquiète, attendant qu’il réponde.

Hors Rp:

L’orine, bien que se sentant secouée de toute part, ne se réveillait pas, préférant ronchonner quelques instants sur la personne qui voulait la retirer du pays des songes. Soudain l’énonciation de son prénom la fit réagir. « Nagisa » entendit-elle alors qu’un agréable frisson lui caressait la peau de sa nuque. Elle ouvrit doucement ses yeux aux couleurs de l’améthyste puis elle plantait son regard dans celui de Shawn. A ce moment elle eut une drôle d’impression au niveau du ventre et, en se remémorant qu’il l’avait appelé par son prénom, elle se mit à rougir. Il n’y avait que les personnes avec qui elle avait des liens intimes qui la nommaient ainsi. De plus, se réveiller au côté d’un homme n’était pas quelque chose d’ordinaire chez Nagisa et bien qu’elle trouvait cette proximité quelque peu agréable, elle la trouvait aussi assez dérangeante d’éveiller en elle quelques désirs qu’elle n’avait, jusque-là, jamais éprouvé. Elle ouvrit ses lèvres, à deux doigts de lui exposer son énigme, de peut-être créer le Lien. La seconde suivante, elle les fermait sans n’avoir rien prononcé. Elle ne pouvait pas faire de lui son maître alors qu’elle le connaissait depuis peu, quelques heures toutes au plus, et cela même si elle se sentait attirer par lui.

Elle se redressait puis suivit Shawn en respectant le conseil de l’homme qui leur avait suggéré de se retirer avant d’avoir des problèmes. Les deux compagnons de routes marchaient quelques minutes, Nagisa, au début en train de passer ses mains sur les plis de son kimono, avait, finalement, prit le bras de Shawn pour marcher à ses côtés en continuant de jouer aux faux couples. Un jeu auquel elle avait pris goût. Enfin, après avoir progressé tranquillement à travers le parc, ils finirent par tomber sur un individu qui distribuait des invitations pour une soirée chez un noble. Elle lut le prospectus que l’individu avait fini par lui donner. Il s’agissait d’un bal où les tenues étaient fournies. Sans doute l’hôte voulait-il qu’il n’y ait pas une « personne tâche » dans la pièce. Cependant Nagisa grimaçait à cette idée ; si elle y allait, allait-elle être obligé de quitter son kimono qui lui rappeler ses origines pour une robe ? Elle n’avait pour ainsi dire jamais mis de robe, encore moins une robe de bal. Cette nouveauté nourrissait une certaine inquiétude chez la femme qu’elle se cachait de montrer. Soudain Shawn lui proposa d’être sa cavalière pour le bal. Cette proposition donnait des teintes légèrement rouges aux joues de Nagisa mais elle se ressaisit rapidement quand Shawn lui expliqua pourquoi cette demande. Elle se trouvait bête de ne pas y avoir pensé plus tôt mais elle savait aussi qu’elle n’était pas d’un naturel très malin. « Je veux bien dans ce cas. » dit-elle alors même si elle savait pertinemment qu’elle aurait accepté sans qu’il ne lui ait donné aucun justificatif. L’orine se disait qu’elle devait rapidement retrouver les cuisiniers car les étranges sentiments qui naissaient dans son cœur à l’égard de l’humain lui semblaient incompréhensibles. Cela la terrifiait aussi, jamais elle n’avait réagi comme cela pour un homme. Peut-être que c’était un symptôme propre à sa race qui lui signifiait qu’il était temps pour elle de créer Le Lien avec quelqu’un. Nagisa ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais elle savait cependant que la mission était le principal sujet de préoccupation et qu’il fallait qu’elle se concentre dessus et non sur Shawn. C’était donc après avoir récupéré un ticket stipulant qu’il fallait rendre la tenue à la fin de la soirée et affichant le numéro quanrante-deux, une invitation et bien sûr la tenue enveloppé dans une toile de jute nouée avec un lacet de cuir que le couple reprit sa route. Nagisa observait rapidement ce qu’elle avait en main et se dit que malgré l’ordre inscrit sur le ticket il y allait avoir de nombreux vols à déplorer. Cependant ceci n’était pas la source de son inquiétude nouvelle qui avait été provoquée par la toile de jute. C’était peut-être un peu de vanité de penser cela mais cette toile était tout sauf un tissu luxueux et elle redoutait de devoir s’afficher avec une robe bon marché. Mais, comme si le temps était passé à une vitesse folle avec ses inquiétudes, le crépuscule de la nuit commençait déjà à apparaître et la fête allait bientôt débuter.  

L’orine et l’humain était donc partis en direction du lieu de réception qui s’avérait être un grand bâtiment avec plusieurs étages. Il s’avérait aussi que ce bâtiment se trouvait à seulement quelques pâtés de maisons du restaurant. Les yeux violets de Nagisa observaient un peu plus le bâtiment. Il était large et long avec une couleur blanc cassé. Il avait aussi des allures de château. Le nez de l’orine se retroussait tandis qu’elle corrigeait aussitôt ses pensées. Il avait plus l’allure d’un manoir. Un manoir très lumineux avec plein de fenêtre et au dernier étage se trouvait même quelques vitraux comme ceux quel l’on pouvait voir dans des bâtiments religieux. C’était d’une parfaite beauté. Les yeux de l’orine se fixèrent alors sur la porte d’entrée qui était… immense. Nagisa ne doutait pas un seul instant que cette porte pouvait faire rentrer sans mal un carrosse tiré par deux chevaux. L’inspection de l’orine fut interrompu par l’arrivé de quelques invités à cette réception. Ces invités, trop excités à l’idée de danser et de manger, coururent presque vers la porte, entraînant avec eux les deux compagnons.

Une fois la porte franchie, une petite dizaine de majordomes avec quelques servants leur tombèrent dessus et un brouhaha de paroles où se mêlaient salutations respectueuses, rires et remerciements envahit le hall d’entrée. Impossible pour Nagisa de comprendre quoique ce soit avec tout ce bruit. Une servante vient à sa rencontre et lui criait ses salutations en récupérant l’invitation et verifiait qu’elle possédait bien la tenue avec le tiket avant que, d’un geste de la main, elle l’enjoignait de la suivre. Il était de même pour toutes les autres femmes présentes dans l’entrée. Le hall d’entrée n’était pas aussi grand que s’imaginait Nagisa. Certes on pouvait belle et bien y voir stationner un carrosse avec ses chevaux mais pour un noble qui avait l’air assez extravertie pour inviter n’importe qui chez lui, elle s’était imaginer quelque chose de beaucoup plus spacieux et d’ouvert. Seulement, l’entrée était en fait une grande pièce rectangulaire et cloisonné de toute part. Chaque mur avait sa porte. Une unique porte.

Nagisa et les autres femmes suivirent les servantes à travers la pièce située derrière la cloison droite de l’entrée alors qu’elle vit que les hommes, suivaient les majordomes en passant par la pièce à gauche de l’entrée. L’orine se retrouvait alors dans une pièce de taille moyenne qui ressemblait un peu à un couloir du fait de sa longueur importante au détriment de sa largeur qui était assez minimal. Il n’y avait que deux portes, dont l’une qu’elle venait de franchir et l’’autre à l’autre bout de la pièce. Cette dernière était constitué de … Nagisa n’en croyait pas ses yeux. Cette pièce ne comptait que d’innombrable paravent rétractable fait dans un bois et une toile luxueuse. Tous les paravents étaient contre le mur en formant un angle droit avec ce dernier. Une distance de peut-être deux mètre les séparaient de sorte de formé, avec chaque séparation, une petite zone ou « pièce » loin de regards indiscrets. Alors qu’elle était bouche béante devant cette bizarrerie une des servantes regardait le numéro de son ticket. Nagisa fronçait les sourcils dans une totale incompréhension vers la servante. Celle-ci, peut-être trop fatiguée pour répondre par des mots fit un geste de la tête pour indiquer à Nagisa les paravents. Nagisa ne l’avait pas remarqué plus tôt mais chacun était affublé d’un numéro. L’orine en conclu donc qu’elle devait aller derrière le paravent quarante-deux comme le numéro de son ticket.

Une fois qu’elle fut à l’abri des regards indiscrets elle s’assit sur un tabouret collé à son paravent. La pièce ne comptait donc pas que cet objet. Posant son paquet sur ses cuisses, elle ouvrit doucement l’enveloppe en toile de jute et sur un ramassis d’accessoires et de tissu blanc se trouvait une petite note. Elle saisit cette dernière et la déplia pour lire son contenu écrit avec une incroyable calligraphie et des lettres au couleur de l’or.

« Chère invitée,
Bienvenue à ce bal masqué en l’honneur de mon anniversaire. Je vous souhaite une agréable soirée avec un agréable festin qui aura lieu à la fin de ce bal. En espérant que votre tenue vous plaise et que vous passiez un bon moment en ma compagnie.
Bien à votre, Mr du Lac. »

Nagisa retourna la lettre à la recherche de quelque chose en plus mais elle n’y trouvait que rien de nouveau. « Hum… pas très imaginatif » pensait-elle tout haut. Elle posait la note au sol et regardait à l’intérieur du sac posant un par un les accessoires par terre pour faire place nette à la robe à l’aspect blanc. Elle caressait le tissu blanc, brillant, doux et fin. De la soie. Elle sortit alors rapidement la robe du paquet pour l’observer dans son intégralité en posant négligemment le paquet et le reste de son contenu au sol. Il s’agissait d’une robe longue dos nu avec des manches en fine dentelle. Le bustier était fait avec une soie d’un blanc immaculé bien qu’il y avait quelques pierres précieuses semblables à des diamants situés vers le décolleté du bustier. Ces derniers, avec la lumière artificielle des chandelles positionnées un peu partout dans la pièce, renvoyaient des lueurs rosés et bleutés. En rougissant, Nagisa se dit que cela allait peut être attiré le regard des personnes sur son décolleté. Il y avait ces même pierres scintillantes sur une sorte de ceinture qui marquerait la taille de la fille qui porterait cette robe mais cette fois si en plus grand nombres. On ne voyait presque que cela se disait-elle rapidement. Pour ce qui était du bas de la robe… bien qu’elle soit longue, elle dévoilait uniquement à l’avant les jambes de la porteuse et la soie était recouverte par quelques morceaux de tulle qui permettaient de donner du relief et du mouvement à la robe. « Nom d' un Aeth… La robe est vraiment très belle ! » Chuchotait Nagisa dans un unique souffle. Elle se gardait même de dire que ça allait être la tenue la plus osée qu’elle n’ait jamais mise même si la robe en elle-même ne donnait ni dans le sexy ni dans la coquetterie. Elle était élégante tout en montrant de la peau. Nagisa avait vraiment envie de la porter et cela était assez étonnant car elle n’avait pas l’habitude de dévoiler aux yeux des autres sa peau. L’orine n’hésitait alors plus un instant et après avoir bien vérifié qu’elle était bien caché avec les paravents elle retira son kimono pour enfiler rapidement la robe. Elle fut heureuse de voir que la robe lui allait parfaitement comme si elle avait était faite sur mesure, même le tatouage qu’elle avait dans le dos s’accordait avec la robe. Les informations qui étaient donné dans la brochure étaient donc justes, les tenues proposées étaient donc au taille de tout le monde. Cependant toutes les certitudes de Nagisa s’envolèrent lorsqu’elle entendit crier dans une voix si aiguë que cela aurait pu lui perçait un tympan : « Cette robe est beaucoup trop petite !! » ou alors l’exacte opposé «  Je nage dans ces vêtements, je n’ai l’air de rien ! ». Aussitôt que quelqu’un avait un problème avec sa tenue Nagisa entendait une horde de servantes accourir à leur rescousse pour faire des retouches sur la robe. Nagisa comprenait donc que les tenues n’étaient pas aux tailles de tout le monde au début mais qu’il fallait des réajustements. Elle pensait alors à Shawn qui avait peut-être lui des problèmes avec son costume et elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin malicieux ! En tout cas, elle était bien contente d’être tombée sur une robe toute à fait à sa taille, que cela avait presque des airs de miracle. Elle voulait profiter de cet instant de solitude et d’intimité avant de devoir se trouver dans  une pièce rempli de monde.

Cet instant ne dura pas bien longtemps car quelque secondes à peine après avoir eu cette pensée, deux servantes, une jeune et l’autre assez âgée, entrèrent dans la zone de tranquillité de Nagisa sans prévenir. « Qu- Qu’est-ce que… Je n’ai pas demandé de retouches sur ma robe alors que faîtes-vous là ? » Demandait la voix perplexe de l’orine. « Nous sommes ici pour vous aider à vous coiffer madame » dit la servante la plus âgée avec un sourire. Un sourire qui s’effaça rapidement quand elle posa un regard vers le sol qui était devenu presque une poubelle géante avec tout ce que Nagisa avait mis sur le sol, de plus elle avait aussi, à l’instant, éparpillé le restant du contenu du sac pour continuer à s’habiller. L’orine, en remarquant la réaction de la servante, déglutit avant de s’excuser pitoyablement ce qui eut pour effet de redonner le sourire à cette dernière qui l’aidait alors, avec l’aide de son acolyte, à continuer à se parer pour le bal. L’orine, de nouveau assise sur le tabouret, enfilait ses escarpins à l’allure blanc mais qui en réalité était plus bleu ciel pendant que les servantes lui tiraient les cheveux dans tous les sens en pestant sur leur longueur qui leur demandait le double de leur effort. Quand la majeur partie du travail fut réalisé, la plus vielle des servantes ordonna gentiment de maquiller la jeune femme en lui donnant un unique conseil : « Fais en sorte que ce soit naturel, lumineux, somptueux et… fais en sorte de faire ressortir ses yeux. » La jeune orine se demandait vraiment à quoi elle allait ressemblait à la fin. Après que le maquillage soit fini les deux servantes se mirent à réunir le reste des accessoires encore par terre en cherchant parmi les bijoux et les masques mis à disposition pour finir de parer l’orine.

« Dites… Je ressemblerais à toutes les autres filles en sortant d’ici ? » Demandait Nagisa avec une sorte d’inquiétude dans la voix. L’idée de ressemblait à n’importe quelle autre fille ne plaisait pas au côté vaniteux de sa personnalité. Cette demande fit glousser la plus jeune des servantes, Alice avait-elle appris. « Il y aura de la ressemblance ça je ne vous le cache pas, c’est un peu le but du bal masqué. Cependant après la robe et les chaussures qui sont les mêmes pour tout le monde, les masques et les bijoux proposés sont très différents donc vous avez peu de chance de ressembler à l’identique à une des femmes qui sera présente dans la grande salle quand la fête commencera vraiment. (La sonnette d’une clochette que l’on agitait résonnait soudain dans la pièce) Alice, dépêchons nous, il nous reste peu de temps. » Dit Béatrice en accrochant un collier à la forme insolite et possédant deux rubis au cou de Nagisa. Les deux servantes ajoutèrent à cela une unique boucle d’oreille avec un rubis et dont la forme était toute aussi étrange et nouveau pour Nagisa qui avait l’habitude de boucle d’oreille simple et non d’une qui était fixé sur le lobe et aussi le forward hellix (cartilage extérieur de l’oreille). Sa coiffure, un chignon si bien dissimulé à l’arrière de sa tête, donnait l’illusion qu’elle avait les cheveux très court mais un longue tresse entourait sa coupe signalait bien que Nagisa avait les cheveux longs. Cette tresse fut orné de plusieurs perles afin de donnait un maximum de brillance à ces cheveux et qui pour la peine faisait ressortir ses reflets violets même si on voyait qu’ils étaient noirs malgré tout. « Voilà, je pense que l’on a fini ! Le rendu est très beau… Je suis fière de notre travail. (Un deuxième son de clochette retentit et l’on entendit que tout le monde s’agitait) Bien, il est l’heure. Je vous souhaite une bonne soirée.» chantonna de contentement Béatrice en commençant à s’en aller avec Alice. « Attendez s’il vous plait, dit Nagisa. Je ... Merci pour tout même si au final je n’ai aucune idée de ce à quoi je ressemble. Et aussi… Désolée de vous dire cela mais je n’ai toujours pas de masque sur le visage » annonça-t-elle alors avec un sourire assez espiègle sur le visage. Alice s’excusa alors et fonçait droit sur un masque blanc qu’elle avait choisi avec Béatrice puis elle le fixait sur le visage de l’orine. « Hum… Mais du coup il y a trop de blanc et si vous voulez vous faire remarquer il faut à tout prix éviter cela. Hum, c’est ça ! Alice, attache ça à ces cheveux. (Béatrice pointa son doigt vers l’objet en question qui gisait encore sur le sol bien qu’il soit rangé. Il s’agissait d’une pince assez fantaisie qui comporté de fausse fleurs brillante et bleu.) Fixe la vers la nuque afin d’éviter qu’il y ait un surplus d’accessoire au sommet du crâne et puis comme ça nous pouvons être sûr que le chignon restera bien en place » dit Béatrice pendant qu’Alice s’activait. Une fois la pince fixé,  Nagisa était enfin prête et les servantes lui indiquaient qu’il fallait qu’elle rejoigne les autres filles dans le « hall » d’entrée à présent et elle suivit donc leur ordre. La pièce où elle était à présent était complètement vide et elle comprit rapidement qu’elle était la retardataire du groupe, elle se pressait donc en gardant une démarche gracieuse que son enseignement au sein des orines lui avait inculqué. Lorsqu’enfin elle rejoignit son groupe, les têtes se tournèrent vers elle pendant que ses yeux à elle se noyait dans une marre de blanc immaculé à en faire mal aux yeux. Elle entendit des murmures qui soulevèrent de nouveau la question « A quoi je ressemble » dans sa tête mais elle fut assez heureuse de se démarquer et se dit qu’elle devait peut être portée des robes plus souvent car le kimono cachait un peu trop sa silhouette. La sensation d’être au centre du monde cessa rapidement quand Nagisa observait qu’il n’y avait aucun homme ici. Une servante à l’air sérieux se mit alors devant la porte d’en face de l’entrée, une pièce encore inconnue pour les invités qu’il soit hommes ou femmes. Elle toussa bruyamment afin de capter l’intention de tout le monde. « Bienvenue dans le manoir de Monsieur du Lac. Nous allons à présent rentrer dans la Grande Salle. C’est dans cette pièce que se déroulera la majeure partie de la soirée puis à la fin de cette dernière vous serez dirigés vers la salle à manger afin de déguster avec Monsieur du Lac les différents plats et son gâteau d’anniversaire. Les hommes vous rejoindront dans la Grande salle quelques minutes après que vous y soyez parvenus. Je vous prie de respecter les lieux et de ne rien cassé. » Après ce petit monologue de la servante, elle ouvrit la porte d’une envergure assez importante et intima à tout le monde de la suivre. Nagisa et les autres femmes arrivèrent alors dans la communément appelé « Grande Salle ». « Ça pour être grande, elle est immense ! » entendit Nagisa derrière elle alors qu’elle-même avait le souffle coupée par la grandeur de la salle qui touchait presque à de l’excentricité. La porte qu’elles avaient franchi se refermèrent derrière elle et a peine quelques seconde on entendait à travers les murs fins la voix masculine faire le même discours que la servante avait prononcé plus tôt. Les hommes n’allaient pas tarder à arriver, comme promis. La tête de Nagisa se remplit alors de «  Comment sera habillé les hommes ? En Blanc comme les femmes où alors en noir pour imposait le contraire ou bien en couleur ? » « Et Shawn ? Il sera comment ? » « Me reconnaîtra-t-il avec ma ressemblance avec autres, ma coiffure et mon masque ? » « Me trouvera-t-il belle ? » « Me voire en robe alors qu’il m’avait vu en kimonos le choquera-t-il ? »
Tout un tas de question se bousculaient dans sa tête mais à peine avait-elle eu le temps d’en répondre à l’une d’elle que la porte qu’elle avait franchie précédemment s’ouvrait coupant court à ses réflexions d’un coup. Elle s’en arrêtait presque de respirait et ses yeux améthystes se fixèrent vers cette porte.

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