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 [Flash-Back] Et dans mon corps, tu t'es égaré. [PV Oberon]/18+

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Mer 29 Avr 2015, 11:47



Cette présence.

Mon pied rencontre une pierre. La pierre vole quelques mètres devant moi. Je soupire doucement, faisant ainsi ressortir mon stress et ma colère. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, ni comment mes pas m'ont amené là. En m'éloignant du territoire qui était mien, j'avais fini par venir me perdre dans ces ruines. Je regarde autour de moi, rien n'est vraiment intéressant ici, de plus, il semblerait que je sois seule.
Mon pied rencontre un nouvelle pierre qui en un claquement sec vient se perdre au loin.

J'avais besoin de prendre du recul et de réfléchir. Lumi allait etre mère. Elle ne m'avait pas parlé du père, mais à son seul comportement j'avais compris à quel point elle l'aimait. Cela me mettais hors de moi. Non pas que je la jalousais d'attendre un gamin, mais le fait de savoir qu'elle aimait ce gamin ainsi que l'homme qui lui avait fait ça me donner de réduire à néant ce qu'il y avait autour de moi. Alors bien sur, je ne pouvais pas dire que j'étais heureuse de sa tromperie, mais j'en ressentais, une fois la sensation d'avoir perdu un jouet qui m'appartien passé, une vive satisfaction. Elle n'était pas si prude qu'elle n'en avait l'air. Je me pose alors par terre, regardant le paysage désolée devant moi. Rien de tout cel ne semble réel. Qui, en voyant ces ruines pourait penser qu'il y a eu lieu un jour ici, de grandes réceptions et que l'endroit ait pu etre plein de vie.
Je resserre autour de moi mon manteau, rabaissant ma capuche sur mes cheveux blonds. Une brise se lève faisant valser autour de moi la poussière et les petits cailloux. Je ferme les yeux pour éviter que la poussière les abime, mais quelque chose me dérange. Ma tete me tourne.

Je me lève précipitement. La terre tangue sous mes pas et je tourne sur moi meme. Il y a quelqu'un ici, j'en suis sure. Je ressens sa peur comme si c'était la mienne tellement elle est puissante. Je me tiens la tete de ma dextre, comme si elle allit exploser. Je cherche des yeux qui est là mais je ne distingue personne, sauf cette présence plus grande. Ma senestre commence à me piquer, mon seul sort offensif me brule la main. Je n'ai pas peur, mais je ressens pourtant un certain degrès d'appréhension. Je ressens une nouvelle fois cette peur. Peur de la mort. Qui peut donc avoir si peur ? Ma main gauche brille d'une lueur rouge. Mon sort risque de partir.
Je distingue alors devant moi une silhouette sombre et pas réellement tangible, le nuage de poussière m'empechant de voir qui est cette personne. Mon bras gauche se tends alors devant moi et sans tremble, je lance mon attaque de plein fouet, à pleine puissance.

Une goutte de sueur perle sur mon front. J'ai utilisé trop de magie. Je respire alors plus vite. J'angoisse. Je le sais pourtant que je ne dois pas utiliser mes pouvoirs à fond, qu'ils sont trop faible. Je regarde alors face à moi, si je peux distinguer le porc. Je ne vois rien. Toujours cette forme humaine comme si mon sort l'avais traversé. Je serre la machoire et fronce mes impécables sourcils fins.
« Montre toi donc! »
J'halète, j'ai besoin d'oxygène. Je ferme les yeux. Cette peur est moins forte. Je ne la ressens presque plus. La présence ne disparaît pas, mais la peur s'amoindrie. Je ne sais pas qui est là, mais dans tous les cas, lorsque j'aurais récupérer, je plains d'ores et déjà l'innocent qui sera mon défouloir.

(c) Code par Nartiifiice.

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Latone
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Latone
Ven 08 Mai 2015, 22:46

Selon toute vraisemblance, Agarwaen avait raison : la couronne de la mort lui offrait un sursis dans la vie, ironiquement. Cette sorcellerie, Oberon n'avait d'autre choix que de l'accepter, car il avait fini par accepter sa lâcheté, là où quelques élémentals compatissants le contrediront en affirmant qu'il avait accepté sa magie. Cette constatation l'irritait, tous ses efforts pour finir ainsi : encore plus rattaché à la magie qu'auparavant. C'était déjà un exploit qu'il était parvenu, jadis elfe, à refouler sa magie naturel pour se fondre davantage dans les tribus humaines. A présent, il était à mi-chemin entre la magie élémentaire et la magie des morts, une voix qui lui collait merveilleusement à la peau.

Depuis cette découverte, Oberon s'attardait de plus en plus sous forme d'ombre, lorsque sa présence n'était pas requise quelque part. Galick avait cette manie de voyager longtemps, ce qui était un avantage pour lui, mais il avait peur qu'il le surprenne sans crier gare. Quant à la garnison des saboteurs, elle s'habituait à se passer de lui, connaissant parfaitement sa condition de condamné ; de toute façon, son clone Gilgamesh parvenait à masquer ses supercheries, il n'aura jamais été aussi utile qu'aujourd'hui. De plus en plus de ses connaissances étaient au courant au final, lui qui ne l'assumait pas et qui s'efforçait de le cacher au mieux. Ce sentiment de culpabilité lui enserrait tellement la gorge qu'il revêtait de plus en plus souvent la couronne des morts, afin de se sentir toujours plus vivant.

Ce soir, il réitéra une nouvelle escapade nocturne sous son apparence d'ombre. Gilgamesh commençait à se lasser de son absence, il détestait de plus en plus de n'être qu'un pion dans son jeu… Oberon était ravi qu'il réagisse comme ça, en fait : il était parfaitement son clone, à ne pas vouloir faire la sale besogne des autres sans rémunération. Mon temps est compté. Se convainquait l'élémental de métal, le tiregan finira bien par obtenir son indépendance dans un futur proche ; ce n'était qu'une question du nombre de grain de sable restant… Ainsi, pendant que le Kurbus lui laissait encore le loisir de vivre, il profitait de ce laps de temps pour s'habituer à l'intangibilité de sa seconde forme. Il connaissait, et comprenait, au fur et à mesure la race des ombres, leur sacrifice, leur devoir, leurs obligations. Il était difficile au début de lutter contre le désespoir qui s'emparait de son âme, mais ce n'était que le commencement d'une nouvelle vie à travers la mort. En tant qu'ombre, c'était l'ancien Oberon qui refaisait surface, l'elfe d'antan qui était horriblement calme et qui se laissait davantage aller à la provocation qui fâche, l'homme qui n'avait pas froid aux yeux et qui ne perdait pas son sang-froid. En clair, pas l'élémental bouillonnant encore plus pessimiste qu'auparavant. C'était une bonne chose, en fin de compte, une bonne manière de fêter sa résurrection temporaire.

Pour encore plus se familiariser avec son ancien lui, il décida de s'aventurer dans les ruines du continent dévasté. Non seulement ce n'était pas bien loin du berceau cristallin, mais en plus c'était un territoire des ombres. En gros, l'endroit parfait pour errer tel l'un de ses frères annonciateurs de la mort… et le terrain de chasse idéal pour se défouler. Il n'était pas surprenant de voir le condamné sombrer peu à peu dans la folie à mesure que la date décisive approche, ainsi usurpait-il les devoirs d'une ombre pour satisfaire sa soif mortelle. C'était leur rôle d'insuffler la mort chez autrui après tout, il pouvait bien choisir ses victimes en connaissances de cause. Ainsi s'attaquait-il principalement aux magiciens, qui se rendaient souvent vers l'université de magie non loin, et aux sorciers, qui s'adonnaient à quelques sombres errances, voire à d'autres créatures parfois. Et en cette nuit, sa proie était une sorcière.

Ses yeux vidés d'émotion scintillèrent brièvement telle une lame à la vue de sa cible. Familiarisé avec la magie des mages, Oberon identifia tout de suite l'alignement de cette mage blonde. Il avait davantage de haine pour les magiciens, mais qu'importe, elle fera bien l'affaire. A l'aide de l'esprit d'Ezechyel, il leva les bras et fit mouvoir les ombres autour d'eux, plongeant l'ensemble du terrain dans une sinistre malédiction. Cela sembla fonctionna au début, il ressentait sa peur et s'en rassasiait. Puis la sorcière prépara un sort, Oberon fronça les sourcils, ce n'était pas bon du tout. De justesse, il se servit de son apparence brumeuse pour faire croire qu'elle l'avait touché, alors qu'il l'avait bien esquivé. L'ombre se déplaça sur le côté tout en restant fantomatique, les siens étaient sensibles à la magie, il ne fallait pas qu'il soit touché par l'un de ses sorts… Heureusement, il se rendit compte qu'elle était déjà essoufflée. Parfait. L'heure de l'assaut a sonné.

Il se rapprocha lorsqu'elle en vint à le menacer, signe qu'elle vidait ses dernières ressources. Oberon se servit de l'illusion d'Edel pour apparaître sous son apparence de vivant, ses marques métalliques substituées par des tatouages noircis à l'aspect charbonneux. Le teint pâle et l'expression neutre renforça sa confiance en soi, il allait la briser cette sorcière. Il resta pour le moment à distance de cette femme, usant à présent de la mortelle clairvoyance pour avoir une vague idée de son destin : à sa grande joie, sa propre venue était signe d'une potentielle mort de la sorcière, il allait donc tout faire pour que cela se produise bel et bien ; il capta également qu'elle allait mettre au monde un enfant, dans plusieurs mois, approximativement plus de neuf mois en fait car elle n'était pas enceinte… Qu'importe, il allait l'éliminer pour qu'il n'y ait pas une nouvelle abomination sur ces terres.

" Me voici. Annonça-t-il en réponse à sa demande, il était au taquet sur la moindre de ses réactions, le moindre de ses gestes. Il tendit la main vers elle, son regard toujours aussi affûté. Sorcière, prie l'Æther de ton choix, car tu ne reverras pas la lumière du jour. "

Après quoi, Oberon se servit de nouveau de l'illusion d'Edel, cette fois pour accentuer le sentiment de peur qui se resserrait sur le cœur de cette femme. Il devait la briser, la faire fléchir, la faire souffrir, c'est tout ce qu'elle méritait pour se pavaner sur la voie de la vermine. Tout en tentant de faire reprendre surface cette peur, il rassembla les ombres dans son autre main pour créer une lance aussi noire que la nuit, la lance dont il se servira pour lui empaler le cœur, de sa propre main ou des siennes lorsque l'envie de se suicider lui embrouillera l'esprit.



By Jil ♪
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