-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 Event Juillet 2015 | Groupe VI | La chasse

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 05 Juil 2015, 17:03



GROUPE VI
Nydelia – Olwë – Lully – Aëran – Kohei – Babelda – Maya [Yukina] – Neah [Mancinia]

La situation connue ; Le Continent Dévaste s'effondre un peu plus chaque jour. Les vagues se déchainent contre lui, ferment leurs mâchoires humides sur les côtes qu'elles dévorent et tentent d'engloutir. La population, inquiète, quitte la région ou au moins les rivages, préférant le cœur des terres malgré les secousses. Les mauvaises nouvelles s'accumulent et le Continent du Matin Calme se met à trembler, lui aussi. En proie à une peur sans nom, il est envahi par d'étranges hommes bariolés vêtus de couleurs et d'un masque d'or. Fanatiques sanguinaires, ils répandent la mort et parlent dans un dialecte que personne ne semble comprendre. Leurs motivations sont obscures. La plupart des monstrueuses statues retrouvées près dans les eaux peu profondes ont été amené à Drosera, les Alfars s'étant arrangés pour les récupérer, les acheter, les arracher. Prendre la mer n'a jamais été aussi dangereux. Le climat est désastreux. Les vents ne semblent jamais s'apaiser et la mer est perpétuellement en colère. Les monstres marins sont de plus en plus nombreux, sous la coupe de celui qu'on nomme le Kraken Noir. Les peuples tentent de se sortir de cette sombre période mais beaucoup semble en profiter pour régler de vieux comptes. Ainsi, les conflits se multiplient, aboutissant parfois à des guerres. Les Sorciers et les Sirènes sont entrés dans une lutte acharnée et il semble se passer des choses mystérieuses à la Cité Engloutie. Tout le monde s'interroge sur le sort des colons de l'Empereur Noir dont l’on n’a plus aucune nouvelle depuis trop longtemps. Ils seraient arrivés sur le nouveau Continent, celui dont le nom a été trouvé par des chercheurs aux Parchemins du Temps avant qu'ils ne se fassent attaquer par les hommes au masque d'or.


« Ne voyez vous pas que nous sommes là pour arranger la situation ? Les tensions entre nos deux peuples n'ont que trop durées. Nous ne gagnons rien, chacun de notre côté, à se voir exterminés. Le monde essaye déjà de tous nous tuer, et il serait sage de s'allier et non de se désunir. » En face d'elle se trouvait seulement un des frères partageant le trône des Dahlias. Il était grand, immaculé, prestant. Son charisme était époustouflant, et l'Elfe, venue discuter de la situation actuelle, se voyait tendue de le regarder dans les yeux. Cependant, l'homme ne baissa jamais le regard, pour sa part. Soupirant il dit « Hum... » Ses yeux se portèrent ailleurs. La femme attendit qu'il parle, laissant un silence. Le roi se passionna alors étrangement pour les rideaux et la décoration de la sale, ignorant la présence de l'ambassadrice. Cependant, il finit par dire « Disons que votre courage n'a d'égal que votre zèle. Venir ici, en nos murs, en terrain miné, pour demander un traité... C'est plutôt osé, devrais-je dire. Nos désaccords ne sont pas de vieilles rancunes futiles. Nous avons été séparés par choix, et par raison. Nous avons nos avantages, et vous avez les autres. Les partager avec vous n'est pas intéressant, et il serait hautement décevant pour notre société que de vous considérer comme des êtres à part entière. » La femme fut choquée. Tant par la dureté de ses paroles, que par le ton calme, presque soyeux, avec lequel il prononçait ces mots là. Se levant de son siège, il coupa l'Elfe pour lui dire « Considérez que nous ne sommes pas le même peuple. Si j'étais vous, je ferai mes affaires et rentrerai le plus vite possible. Qui sait ce qu'il peut se cacher en ville et dans la forêt... » Le Dahlia partit de là, passant une porte sur le côté de la salle du trône.

Enarielle fut ramenée immédiatement aux portes du grand palais Alfar. Elle était bouche bée, ne savait pas quoi dire. Avec une vingtaine d'Elfes, ils avaient finalement fait le trajet pour rien. Ils étaient resté quelques jours en ville, avaient essuyé des critiques et pourtant, les voilà au point de départ. La reine ne serait pas furieuse, ce n'était pas le genre d'attitude qu'elle avait, mais la déception serait, quant à elle, surement lisible dans son regard. Enarielle avait fait son possible pour que le traiter de paix soit signé, mais l'audace Alfar aveuglait la vision de ces hommes. Il était clair que leur prétention prenait le pas sur la sagesse. Un jour, ils se perdraient dans leurs sentiments acérés.
Revenant alors à l'hôtel où elle logeait avec ses hommes et femmes, elle leur expliqua la situation, ainsi que le petit conseil du Roi. Après tout, ils n'avaient plus rien à faire ici, et s'ils devaient en parler avec les Dahlias, la reine Elfe enverrait certainement une lettre « Partons. Nous n'avons plus rien à faire ici. » Le convoie sortit alors de la ville, presque chassé par les habitants de Droséra.

Une fois dans la forêt des murmures, l'ambiance était la même : glauque, morbide. Rien ne laissait réellement paraitre la confiance, au contraire. Enarielle, en milieu de convoi, ne ralentissait pas le pas, faisant même accélérer son cheval s'il le fallait. Mais les hommes de tête finirent par stopper le groupe « Qui a-t-il ? », « N'entendez vous pas ce bruit ? », « Un bruit ? Si vous parlez des arbres je... », « Non, non il y a... Des martèlements. Quelques chose d'autre. » Enarielle tendit l'oreille. Au loin, un roulement sourd résonnait, comme des coups de bouclier à répétition, mais trop éloignés pour être dangereux. Les conseillers, de part et d'autres d'elle, dirent « Dépêchons nous de sortir d'ici, nous n'avons rien à y faire. » Ils se remirent à route, le coeur lourd.

Par la fenêtre du Palais, un des frères questionna l'autre « Alors ? »,« La forêt les accueille en ce moment. Ils désiraient un traité de paix. » Personne ne répondit. L'homme regardait toujours par la fenêtre de la haute tour, réfléchissant à plusieurs choses. Au final il dit « Les colonnes sont-elles prêtes ? » , « Oui. Elles se trouvent autour de Droséra, et certains sont dans la forêt. Certaines peuvent sortir de terre. La magie qui les anime est très puissante, seul nous pouvions finalement, en arriver à bout. » , « Parfait. J'ai hâte qu'elles se réveillent... »
 
Mots : +720

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 07 Juil 2015, 15:22


Les terres n’avaient jamais cessé de trembler, tandis que les rivages étaient ravagés par les flots. Les nouvelles qui nous parvenaient n’étaient pas bonnes pour les autres peuples, mais nous étions préparés à cela. Drosera accueillait maintenant les grandes statues, pour mon plus grand plaisir au vu de ce qu’avait dit l’Alfar dans le désert. Elles étaient enfin à nous, et Kohei et moi nous tenions sur la terrasse, près de la place du deuxième plateau, verre à la main : « Je ne puis dire si cela nous attirera des ennuis, mais je suis bien heureux que ce soit les Alfars qui aient pris possession de ces somptueuses statues… » Regardant Kohei, je continuai : « J’ai ouïe dire que des Elfes étaient actuellement sur nos terres… le peuple ne les a pas épargné » finis-je en riant : « quelle audace de leur part tout de même. »

Les Elfes et les Alfars… une longue histoire sans fin, sans doute. Aucune pitié, aucun traité, rien de positif ne sortait de nos deux races quand elles étaient ensemble. La haine était déjà grande envers les étrangers, mais les sentiments étaient encore plus grands envers celle-ci. « Les Dahlias n’accepteront jamais quoi que ce soit d’eux… sauf pour les trahir après, qui sait. » Je portais mon verre à mes lèvres, laissant doucement couler le liquide ambre. « Et dire que tu es tombé sous le charme d'une de ces créatures… » Je ris, un de ces rires moqueur et taquin : « Sérieusement, quelle perte de temps. » Je n’avais pas encore digéré son histoire avec cet elfe rencontré ici même : « Au moins, elle avait aussi de l’audace… se déguiser pour venir ici… » Je me rappelais encore d’elle, quand la magie s’était dissipée et qu’elle s’était révélée à nous. « Je me demande bien ce que tu as pu lui trouver… » Fis-je en détournant e regard vers la rue principale que nous surplombions. Je connaissais un petit peu Kohei maintenant, ses envies, ses désirs, surtout ce qu’il aimait… et ce n’était certainement pas la gentillesse ou la bonté du cœur.

Le temps passait avant que Shalk vînt à nous, nous apporter de nouvelles boissons : « C’est assez agité depuis leur arrivé, je crois que certains ce sont même fait un plaisir de les humilier en public… » J’arquai un sourcil : « Pourquoi cette voix Shalk ? Ils s’aventurent de plein grès en territoire ennemi, ils savaient ce qui les attendait… de plus, je te rappelle que tu es un Alfar non ? Alors pourquoi tant de compassion… » Shalk sortit de la terrasse sans broncher. Il avait menti à tout le monde, il devait par conséquent jouer le jeu jusqu’au bout, et agir comme tel… en Alfar et non en Orine.

Mes tympans frémissent aux houlement de mon peuple qui se voulait à l’unisson. Devant moi, les Alfars sortaient à la fenêtre de leur demeure, regardant de haut les Elfes qui passaient dans la rue. Beaucoup avaient les sourcils froncés, certain chuchotaient à d’autre, mais on pouvait sentir l’atmosphère s’assombrir. Je ne fis en revanche rien, je ne savais pas ce que Kohei éprouvait pour cette race… de la rancœur ? Peut-être du regret… Je n’en savais rien. Ce fut par accident que mon verre s’écrasait à leur pied, sans mauvaises intentions, mais voilà, les faits étaient là… mon verre avait frôlé un Elfe, et cela pouvait rudement prêter à confusion au vu de la situation. Mes yeux poignardèrent ceux qui levèrent la tête, je n’avais pas fait exprès, certes, mais je ne comptais pas m’excuser pour autant.

Ils passèrent donc pour s’engouffre dans la forêt, laissant les Alfars à leur cité. « Quoiqu’ils aient pu dire aux Dahlias, je dirais qu’ils repartent bredouille… prévisible je dirai. » Shalk regardait en bas : « Vous l’avez fait exprès non ? » ses sourcils étaient froncés à déformer son visage d’ange. Je soufflais, lasse : « Non, et même si c’était le cas, je ne vois pas en quoi cela te dérange… » Je n’avais même pas daigné le regarder, montrant que ma main était vide. Shalk pinça les lèvres en me donnant un autre verre, regardant aussi le verre de Kohei, au cas où il faut le remplir à son tour. Me retournant, je contemplai l’homme que j’avais embrassé il y a quelque temps déjà : « Trinquons à tout ce chaos qui semble nous sourire ».

+ 720    

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

~ Rehla ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 772
◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Mar 07 Juil 2015, 20:42

    Babelda relut une fois de plus la lettre qu’elle tenait entre ses mains fébriles, ses yeux allant d’un bout à l’autre des lignes rédigées d’une main douce, précise, par Javaah. La mord’th était restée éloignée du danger sur le continent du matin calme, comme le lui avait demandé sa camarade. Celle-ci avait décidé, pendant ce temps-là, de faire un petit tour sur le continent dévasté pour libérer un détenu de la prison sorcière, le cœur léger et serein en sachant son amie à l’abri des risques.  Mais depuis peu, les nouvelles s’étaient envenimées et la situation avait bien changé ! Javaah était en plus grand danger encore maintenant qu’elle était éloignée de la Rehla, seule, devant échapper aux attaques d’une bande d’illuminés masqués et survivre aux tremblements qui avaient commencé à détruire le continent du matin calme.

    Entendant ces rumeurs bien peu rassurantes, Babelda s’était empressé de prendre des nouvelles de son amie par la voix du courrier, et la missive était arrivée il y a quelques heures. La jeune femme n’avait cessé de la relire depuis ce moment-là, essayant de se rassurer grâce aux mots choisis avec soin par Javaah. Pourtant, elle sentait bien que son amie ne lui disait pas tout et avait essayé de la ménager. Reconnaissante pour cette délicate attention, son sentiment de culpabilité n’était en rien calmé. « Tu ne pouvais pas te douter que cela arriverait. Comment aurais-tu pu envisager une telle chose ? Et Javaah sait se défendre, il ne lui arrivera rien. Et elle aura sans doute trouvé quelqu’un pour veiller sur elle et l’aider à se cacher en cas de problème… » se répétait-elle en boucle, dans l’espoir de se laver de toute faute.

    Malheureusement, l’anxiété continuait de lui tordre le ventre sans répit. De toute façon, elle ne pouvait rien y faire, désormais. Il était trop tard : ces crapules cruelles terrorisaient la population, et les empêchaient de s’évader, quant aux mers, elles étaient si mouvementées et si dangereuse que Javaah avait plus de chance de survivre en restant sur la terre ferme. Elle-même avait failli ne pas atteindre le continent le continent naturel. Mais par bonheur, son navire était arrivé, contre toute attente, à accoster. Babelda avait gagné, par la suite, la ville alfar où elle faisait halte le temps de se reposer de son périple marin. Mais une fois encore, l’appel de la route retentissait, et son départ était imminent. Elle avait l’intention de rejoindre son père, qui l’avait pressé de le rejoindre dans son désert natal, afin de s’assurer de sa sécurité.

    Assise à une table de l’auberge d’Anarion, où elle avait passé la nuit, Babelda termina d’un trait le verre d’eau qu’on lui avait servi, puis, jetant un dernier coup d’œil inquiet à la feuille de parchemin, la rangea dans son sac. Elle ne remarqua pas tout de suite que l’établissement était subitement tombé dans un silence inhabituel et hostile. Mais lorsque son esprit fut moins concentré par les mots de son amie, elle tendit l’oreille aux paroles enflammée que l’un des elfes noirs proférait avec hargne. « …tout un groupe ! J’me d’mande bien s’qu’ils espéraient, ces idiots ! Comme si on allait accepter de conclure un marché avec eux ! J’vous jure ! » braillait-il. Quelques camarades hochèrent la tête en lâchant des commentaires appréciateurs.

    Arquant un sourcil, Babelda se demanda de qui diable ils pouvaient bien parler. La brune passa son sac par-dessus son dos, et sortit de l’auberge, écoutant d’une oreille distraite le discours de l’homme. A peine quelques pas hors de l’établissement plus tard, elle trouva la réponse à sa question. Un convoi d’une vingtaine de personnes avançait dans les rues de Drosera, sous les regards hostiles, agressifs des linuwenniens. Il fut facile de reconnaitre les elfes. Etonnée de voir des êtres de cette race dans ces rues  –la mésentente entre les deux peuples était de notoriété publique- Babelda fut encore plus choquée par le comportement des alfars, qui lancèrent des paroles guère sympathiques aux elfes, allant même parfois jusqu’à cracher sur leur passage.

    Fusillant du regard les elfes maléfiques qui se trouvaient autour d’elle comme s’ils l’avaient offensé elle, Babelda descendit quelques marches qui lui firent rejoindre la rue centrale. Les oreilles pointues se dirigeaient vers les grandes portes qui délimitaient la ville. Sans doutent quittaient-ils la cité –compréhensible, vu l’accueil qu’on leur avait réservé. Babelda se faufila dans leur sillage, les suivant de loin, espérant pouvoir rester à une distance respectable mais tout de même proche pour pouvoir bénéficier de leur protection en cas d’attaque. La forêt des murmures était un lieu lugubre, dangereux, et Baelda n’était pas pressée de s’y rendre à nouveau. Affronter le chemin seule était encore moins attrayant.

    Le petit groupe dépassa donc les remparts de la ville, suivi par une intruse qui se voulait discrète. Inspirant profondément, la jeune femme se concentra pour utiliser son don d’oubli. Dans un premier temps, sa couverture sembla marcher. Ils passèrent devant plusieurs statues de pierres alignées. Statues qui firent frémir la jeune Rehla. Ces objets maléfiques étaient apparus sur les terres en même temps que les rumeurs de cet étrange continent, et que les tremblements de terre s’étaient déclenchés sur le continent dévasté. Babeda ne voyait donc en ces hommes figés rien d’autres qu’un mauvais présage, et se demandait pourquoi ses hôtes avaient déployé tant d’efforts pour les récupérer. Sans doute pour leur science…

    Mais bien vite, son don tomba en panne. Alors que la brume recouvrait le convoi, et s’étant approché un peu trop près des elfes pour ne pas perdre leur trace, l’un d’eux se retourna habilement, pointant une flèche menaçante sur l’enfant des étoiles. « Qui va là ! » s’écria-t-il. Babelda se figea sur place. « Euh… Je ne… Je ne vous veux aucun mal » répondit-elle bêtement. Quelques elfes s’étaient également arrêtés pour observer l’intruse. Ils la scrutèrent quelques secondes, avant que l’elfe, décidant qu’elle ne représentait en effet aucune menace, n’abaisse son arc. Les gardes lui demandèrent des explications, et une fois qu’elle eut donné la raison de son intrusion, les elfes semblèrent s’adoucir et accepter qu’elle se joigne à eux un moment.
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34452-babelda-tilluiel
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Juil 2015, 02:56


Cette histoire d’Avalon était fini pour Maya et c’était une bonne chose, elle n’avait pas été la plus efficace, mais surement pas inutile… Mais cela ne l’empêchait pas d’être un petit peu vexer de la faiblesse dont elle faisait encore un peu part. Car, certes, elle avait réussi à vaincre un de ses pirates qui s’en n’était pris à la ville, aider un couple de pervers et sauver une petite fille des flammes… Même si la moitié de ses choses étaient sans nul doute des illusions elle c’était plutôt bien battu… Mais elle n’avait pas été d’une efficacité total, vu que durant la bataille final, elle avait dut utiliser une sorte de baril explosif pour se débarrasser d’un seul ennemi. Dont l’explosion l’avait laissé dans les vapes pendant tout le reste du conflit. La chance avait quand même voulu que personne n’avait pris attention à elle pendant ce temps… Au final durant cette aventure, elle c’était quand même retrouver plusieurs jours à se faire soigner avant de pouvoir enfin sortir. Maintenant, ses blessures étaient résorber et elle était à nouveau prête à passer à l’action… Et notre monde semblait avoir besoin d’aide vu que la situation ne semblait pas aller en s’améliorant. Mais que pouvait elle fait avec ses pauvre moyens. Elle ne voyait qu’une chose à faire devenir plus forte dans l’espoir qu’un jour elle serait enfin utile aux autres.

Elle avait donc quitté Avalon pour se rendre à la forêt des murmures. Elle était spécialité en tir à l’arc du coup, elle pensait que s’entrainer dans les environs serait idéal pour son entraiment… Sans savoir évidemment ce qui l’attendait. Elle se rendait quand même avant tout à Drosera, ville des Alfars pour prendre une chambre à l’auberge. Parce qu’elle n’allait pas non plus dormir à la belle étoile tous les soirs. Elle fut surprise en tout cas d’entendre que la majorité des chambres semblaient avoir été prise… Elle s’informait un peu plus pour savoir ce qui se passait. Y avait-il une fête, un évènement particulier ? Pour arriver alors que la majorité des chambres était occupé, il devait y avoir quelques choses de spécial. Mais tout ce qu’elle avait pu apprendre c’était qu’une petite troupe d’elfe était venu dans la cité… Pourquoi ? Elle n’en savait rien et l’aubergiste non plus, à moins qu’il ne veuille rien dire. De toute façon ce n’était pas trop son problème, elle avait d’autre chat à fouetter que de se préoccuper d’elfe en territoire Alfars… Même si c’était assez étrange de les voir ici alors qu’il n’y avait pas besoin d’être un génie pour savoir que ce n’était pas des races forcement amical.

Rapidement, après avoir pris un petit repas, elle se dirigeait vers la forêt pour s’entrainer au tir à l’arc. Le but de son entrainement était de pouvoir tirer encore plus loin et avec toujours autant de précision. Mais avec les obstacles en prime qu’offrait la nature. Certes ce n’était pas une épreuve difficile à priori, mais tirer sur une cible alors que des arbres bloquaient le chemin, c’était une épreuve déjà plutôt complexe. Plus que de tirer sur une cible qui n’avait aucuns obstacles si ce n’était que le vent. Et puis, ses cibles c’était des petits animaux. Elle ne visait pas simplement une marque immobile. C’était trop facile sinon, même pour elle. Mais tirer à plus d’une centaine de mètres un animal à peine plus grand qu’un chat, l’esprit affuté et rapide… Avec tous les obstacles en plus. C’était là une épreuve des plus complexes. Elle avait quand même réussi après une dizaine de tir à toucher un animal à la patte. Ce qui n’était pas suffisant vu qu’elle visait le cœur.

Toujours était-il qu’alors qu’elle allait récupère les flèches qu’elle avait envoyées, elle finissait par entendre du bruit, comme si une troupe s’avançait vers moi… je pouvais alors voir au loin les elfes dans la forêt. Sans doute qu’il avait décidé de partir avec avoir fait ce qu’il était venu faire ici. Maya se demandait si elle devait alors laisser le passage aux elfes tout en évitant de se faire remarquer ou satisfaire une petite curiosité en les attendant ici pour les questionner un peu… Finalement, au bout d’un moment de réflexion, elle pouvait remarquer que la troupe elfique, s’arrêtait pour une raison qu’elle ignorait totalement. Mais elle avait le pressentiment que si ceux-ci c’était arrêter si soudainement, ce n’était pas sans raison.


736 mots

Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Juil 2015, 18:14

Ces statues présentes dans le désert… Elles étaient ici mêmes, à Drosera. Kohei voyait les choses comme une étrange opportunité. Il ne savait pas en quoi tout ceci était orchestré, il ne savait pas vraiment quels mouvement avait lancé les choses, mais ces statues dont l’étude n’avait rien donné étaient à présent ici, comme si elles revenaient de droit aux Alfars. C’était… captivant. L’Alfar savait que les choses allaient prendre une tournure intéressante, voilà en quoi il voyait tout ceci comme une opportunité. Mais ce sentiment relevait plutôt d’un étrange instinct qu’autre chose. Il y avait trop de mystères dans cette histoire, et il se faisait une joie d’observer en quoi ils allaient se résoudre. Si c’était le cas, bien entendu. Le contraire serait d’un ennui mortel. Mais qu’importe. Actuellement, il était avec Aëran, et il ne voyait pas très bien pourquoi ses pensées se retrouvaient obnubilées par toutes ces informations. Sans doute par ce qu’il observait l’horizon, et qu’il avait une vue prenante sur Círyon, qu’il ne faisait rien, et qu’il se mettait à penser à tout et n’importe quoi. Mais voilà qu’Aëran aussi en parlait. Comme quoi, ces faits avaient eu le don de susciter de la curiosité en eux. « J’imagine qu’ils ont été bêtement rejetés. Je me demande bien de quelles affaires ils ont du s’entretenir avec les nôtres. Un rapport avec ces fameuses statues, sans doute. La coïncidence entre leur présence et la venue des Elfes seraient trop forte dans le cas contraire. » Répondit-il simplement, le ton terne, ne cachant toutefois pas une certaine satisfaction.

Kohei n’avait aucune haine envers les être sylvestres. Mais sa culture d’Alfar ne pouvait pas l’empêcher d’éprouver une sorte d’amusement lorsque ceux-ci perdaient face aux Alfars. Ils étaient un peuple fier, et se faire marcher dessus n’était pas dans leur coutume. Et des Elfes se présentant ici… C’était ce genre de chose qui agaçait facilement. Le regard du jeune homme se posa sur le visage rieur de son confrère. La mine impassible mais le regard irrité, il répéta dans une lenteur acerbe : Une perte de temps… Avant de rétorquer plus vivement : « Tu le sais toi-même, Aëran, tu te poses des questions quant à ce que j’ai pu éprouver, mais les faits sont là, j’ai éprouvé ces sentiments. Ce n’est pas pour rien, et certainement pas vainement. Sans tout ça, je ne serais pas celui que tu connais. Je serais sûrement bien moins… Vivant. Je ne serais même pas là à t’écouter. » Il parlait, parlait, comme jamais. Ce sujet lui tenait à cœur. Et cela se voyait, simplement à partir du moment où il gardait autant de temps la bouche ouvert. Plutôt que de se perdre dans des explications, il préférait simplement énoncer les faits. L’expérience de sa vie… Elle lui avait été donnée en partie par Mircella. Il ne le nierait jamais, et ne le regretterait jamais. Car il savait qu’il l’avait aimé, et que ce n’était pas un mensonge, ni une perte de temps.

Mais il tergiversait. Ce n’était pas le moment de se perdre dans ses pensées. Un rire lui échappa. Aëran qui faisait tomber son verre par mégarde, et sur des Elfes en plus. C’était assez burlesque. Kohei qui ne riait jamais… Etait-ce plutôt de la nervosité ? Qu’importe. Il n’éprouvait pas de haine pour les Elfes, certainement pas pour une histoire de cœur briser. Mircella n’était pas les Elfes, elle était une Elfe.

Kohei sourit à l’invitation du blanc, puis bu une gorgée à son tour. « Et si nous les suivions ? Tu n’es pas curieux de voir ce qu’il va leur arriver une fois dans la forêt ? Je me demande bien s’ils en sortiront vivant. » L’Alfar était inhabituellement expressif. Peut-être était-ce simplement le fruit de la présence d’Aëran pour qui il éprouvait un sentiment étrange de joie. A ses propres mots, il se leva, finissant son verre déjà pratiquement vidé, et pris Aëran par le poignet. « Allons s’amuser » Ou peut-être était-ce ce peu de liquide qui le rendait moins impassible. En cet instant, Kohei n’avait qu’une envie, c’était de profiter de l’humiliation de ces étrangers. Il supportait leur présence, il était capable même d’entretenir une relation amicale avec eux, rien de plus normal. Mais quand il les voyait, l’audace de se pointer ici pour des affaires qui n’intéressait nullement son peuple, il ne pouvait pas s’empêcher de mal les voir. Bien sûr, il ne savait rien de ce qui les avait conduits ici, mais le simple fait qu’ils rentrent bredouille prouvait bien que leur présence ici n’était pas souhaitée. Il marcha à travers les rues dans l’espoir de ne pas perdre leur trace, et ce fut tout en douceur qu’ils quittèrent la cité.
797 mots

Résumé :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 11 Juil 2015, 18:46

Notre petit Fae était toujours au Sanctuaire, à s'occuper des affaires urgentes de celui-ci, du cruel manque de vivres et de matériel de soin dont ils souffraient et de l'affluence toujours plus intense d'hommes, de femmes et d'enfants au centre des Protecteurs du Bonheur, venu trouvé refuge dans cet endroit réputé pour sa sécurité et son bon accueil... La pression pesait de plus en plus fortement sur ses épaules et malgré l'aide de tous les membres des PDB, le pauvre drogué se sentait décidément bien dépassé par les évènements mais il tenait bon malgré tout. Lorsqu'il finit tout de même par craquer complètement quand une lettre lui demandant de secours des elfes dans la Forêt des Murmures lui parvint. « Monsieur ! Il faut absolument les aider ! J'ai réunis plusieurs volontaires et nous sommes prêts à y aller ! Laissez moi y aller, je ne passerais que quelques jours à peine loin du Sanctuaire. » « Loin du Sanctuaire ? » Ces mots sonnèrent à ses petites oreilles pointus comme une douce promesse de vacances, et le Fae ne pu s'empêcher de sauter sur l'occasion... sous de belles paroles. « Non ! C'est trop dangereux ! Je vous confie les commandes du Sanctuaire et je vais y aller. Seul. Et ne vous en faites pas pour moi, je n'ai pas peur de cet endroit. » Les hallucinations, ça me connaît, s'empêcha-t-il de rajouter. Evey lui avait rapidement fait comprendre que le fait que l'un des deux Directeurs du Sanctuaire consommait ces fameuses Plantes du Bonheur, ne plaisait pas à tout le monde, et était aussi particulièrement mal vu par les gens de bien. Alors, Olwë s'était contraint à garder ses petits plaisirs personnels secrets et n'en parlait jamais en dehors des quelques rares initiés qui connaissaient déjà son penchant et son passé avec la drogue.

Ainsi le Fae s'était-il préparé comme il se doit, enfilant une superbe tenue en feuilles d'orties après avoir diminué de taille et reprit celle qu'il adulait tant. Désormais à peine haut d'une vingtaine de centimètres, Olwë s'envola à dos de griffon jusqu'au Continent Naturel. Le voyage lui prit plusieurs jours, tant les conditions de vol étaient abominables. Des tempêtes, des monstres agressifs, l'Être venue des Fleurs n'avait de souvenir jamais vu de tels catastrophes, d'autant plus qu'il était cette fois-ci spécialement sobre... Quoi que, pas tout à fait. Entre temps, il avait quand même trouvé le temps de sortir sa petite pipe en bois et, confortablement installé dans les plumes de l'animal qui le transportait, un espace enfumé s'était formé peu à peu autour d'eux. Si bien que le griffon ne volait déjà plus très droit. Mais les deux compagnons finirent tout de même, sans trop de dégâts, à parvenir au bon endroit. Une fois de nouveau sur le planché des vaches et autres herbivores de la même espèce, notre petit ami remercia son adorable moyen de transport à l'aide d'une petite souris qu'il avait trouvé - déjà morte, la pauvre petite, je vous rassure - et commença à marcher jusqu'à l'orée de la Forêt des Murmures, un lieu dans lequel il n'avait pas remit les pieds depuis fort longtemps.

C'est alors que, non dénué d'un certain sens de l'observation, le bonhomme remarqua qu'il y avait dans les sous-bois d'étranges statues de pierres effrayantes et immobiles. Intrigué, et de nature plutôt curieux, le petit Fae s'approcha à tire d'aile et tourna autour de l'étrange objet qui était beaucoup plus grand que lui. Soudain intimidé, Olwë ne pipait plus mot, et n'osait même plus s'avancer plus loin dans la Forêt. Une aura encore plus étrange qu'à la normale se dégageait du lieu, et il se mit alors à penser à ces pauvres Elfes qui étaient coincés là dedans. Quelle saleté de mouche les avaient donc piqué pour que ces derniers décident d'aller dans un endroit pareil ? Des questions qui étaient bien trop fatigantes à répondre à son goût. Ainsi ce dernier préféra-t-il partir à la recherche d'une fleur qui n'aurait pas pas trop de piquants et qui n'essayerait pas de le manger. Il voulait en savoir plus sur ces statues, et il n'irait pas plus loin avant de le savoir, c'était là sa seule certitude.

745 mots

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 12 Juil 2015, 16:43

Lully n'avait pas bougé de Drosera depuis son changement de race. Elle avait presque réappris à vivre : elle percevait le monde différemment et, d'un autre côté, le monde semblait la percevoir d'une autre façon aussi. On ne la jugeait plus de la même manière, selon les mêmes critères. Lully était encore loin de son adaptation à son nouveau peuple, mais elle apprenait tous les jours. Pour elle qui n'avait jamais fait d'efforts sur elle-même, c'était quelque chose de très fatiguant. Ainsi, elle passait le plus clair de son temps à jouer du violoncelle dans les divers restaurants de la ville. Le peu de reconnaissance qu'elle avait réussi à obtenir venait de ses talents artistiques. Néanmoins, elle était désespérée de voir qu'Olaf avait obtenu encore plus de reconnaissance qu'elle alors qu'il n'était qu'un faible vampire.  Il était vrai que ces temps-ci n'étaient pas les meilleurs pour faire de nouvelles rencontres à Drosera, mais Lully n'avait que faire de ces événements un peu gênants.

Ainsi, aujourd'hui, Lully avait pris une décision : pour elle qui avait beaucoup plus de mal à s'adapter qu'elle ne l'aurait cru, il lui était devenu impossible de croiser le regard de l'avorton surestimé par ses pairs. Elle avait alors trouvé la solution à tous ses problèmes : elle chasserait le vampire en-dehors de Drosera, et elle ne le verrait plus jamais. Tout seul dans la nature, elle parierait qu'il ne ferait pas dix pas ! Peut-être même qu'elle le laisserait la supplier à genoux de le garder. Fière de son idée, elle l'attacha pendant son sommeil et l'aube venue, elle l'emporta jusqu'à l'extérieur de la ville dans un gros sac. Assommé, il n'avait pu se débattre sur le chemin ; même si la grosseur du sac pouvait éveiller les soupçons de certains, trop peu de monde s'intéressait à de telles choses pour en venir à découvrir ce qu'elle transportait. Une fois rendue dans la forêt des murmures, elle le fit tomber hors du sac comme une vulgaire marchandise. Cela eut le don de réveiller Olaf, à moins que ce soit le contact de sa peau au soleil levant.


« Ahhh... Lully, que fait-on ici ? »

« C'est simple. Moi, je vais repartir d'où je viens et toi, tu vas mourir ici, attaché et perdu dans la forêt en plein jour. Qu'en dis-tu ? »

Il ne réalisa pas tout de suite, il pensait que ce n'était qu'une blague, jusqu'à ce que l'alfar lui donne un violent coup à la joue. Là, bizarrement, il fit moins le malin et commença à pleurer. C'était tout ce que Lully désirait. C'est alors qu'elle lui fit le discours qu'elle avait tant rêvé déballer : comme quoi il ne lui avait apportée que malheurs et désespoir, et qu'elle serait beaucoup mieux sans lui. C'est alors qu'il se mit à la supplier. Ce fut le meilleur moment : elle attendit jusqu'à être satisfaite, puis, sans un mot de plus, elle s'en alla et le laissa tout seul. Il ne lui resterait plus qu'à méditer sur ses méfaits et mourir comme un sale rat.

« Quelle belle journée », chantonna-t-elle en reprenant son chemin.

Mais avant qu'elle ne revienne jusqu'à Drosera, des mouvements attirèrent son attention au loin. En utilisant son pouvoir d'invisibilité, elle se rapprocha instinctivement de la curiosité puis découvrit la source de la lointaine agitation : il s'agissait d'un convoi d'elfes. Ils avaient tous des mines fatiguées et déçues, et ils revenaient de Drosera, ce qui surprit grandement l'alfar. Que faisaient des elfes dans une terre si hostile ? Hm, quelque chose de bizarre comme ça, c'était forcément en rapport avec toutes les choses encore plus bizarres qui paniquaient tout le monde. Alors que Lully s'apprêtait à repartir pour Drosera, trop fière de son méfait, son attention fut attirée par une personne qui détonnait avec le paysage. C'était aussi une elfe, mais elle ne faisait pas partie du groupe. Pourquoi tant d'ennemis de sa race s'étaient rassemblés près de sa mère patrie ?! Sa curiosité étant définitivement attirée, elle se terra derrière les arbres, toujours invisible, pour voir la suite des événements et peut-être y voir plus clair.
Mots : 758

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11263
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Dim 12 Juil 2015, 22:00

Si Drosera était une ville où il ne connaissait rien, Neah prenait un certain plaisir à la découvrir. Il était agréablement surpris de la singularité de cette dernière ; des multiples bâtisses d'une architecture remarquable se dressaient devant lui, en harmonie avec la nature qui l'entourait, fusse-t-elle inquiétante. L'Ange n'était arrivé que depuis quelques jours, mais il pouvait dire que sous ses airs austères, cette cité lui plaisait. Évidemment, elle ne pouvait pas se mesurer à la Citadelle Blanche, mais elle avait ce petit quelque chose de lugubre qui lui parlait assez. Cet endroit était immense et, lorsqu'il levait son regard vers les cieux, seul une brume épaisse se distinguait des nuages, cachant certainement des secrets encore plus mystérieux que le peuple des Alfars lui-même. Neah marchait promptement dans les rues, perdu dans l'immensité de la ville. Songeant aux dernières rumeurs qu'il avait entendu. Après un détour sur le Continent Dévasté, il était venu découvrir le Continent Naturel et, il pouvait le dire, les choses n'avaient cessées de se dégradées ! Les terres frémissaient violemment, les eaux se soulevaient et les vents soufflaient sans discontinuer et en tout sens. A cette drôle de situation venait s'agglutiner les rumeurs abracadabrantes d'attaques maritimes ou terrestres ! Lui aussi avait prit la mer et pourtant, il n'avait rien vu de particulier, si ce n'était les éléments en furie.

Peut-être avait-il eut de la chance ? Malgré les inquiétants chahuts que cela engendrait, malgré la crainte qu'il aurait dû ressentir, rien n'avait entaché son désir d'exploration et il avait choisit de commencer son périple sur ce Continent en visitant la resplendissante cité des Alfars, mais il avait encore du mal à se remettre de son voyage à pied. Ce n'était que par un long combat que l'Ange était parvenu à atteindre ce lieu, il lui avait fallu tenir tête à ses membres douloureux pour l'atteindre au plus vite.  Il avait bravé l'inquiétante Forêt des Murmures et ses routes, longues et pénibles, au prix de plusieurs écorchures et de cloques aux pieds, progressant dans une atmosphère humide et où une fine brume s'élevait à quelques centimètres du sol. Tout cela lui avait flanqué la frousse ! Il n'avait, heureusement, fait aucunes mauvaises rencontres au cours de la traversée. Et oui, la chance était avec lui, mais pour combien de temps ? Un frisson lui avait parcourut l'échine quand il avait vu, à l'entrée de la ville, des dizaines de statues aux visages menaçants qui semblaient le dévisager avec leurs sourires tordus. Il avait pressé le pas pour ne pas s'attarder sur l'art douteux des Alfars...Il n'avait pas hésité à faire un pas vers les personnes de ce peuple pour les interroger un peu, il était curieux, quitte à ce que cela lui amène des ennuis, mais veillant à ne jamais se montrer irrespectueux.

Après avoir prit du repos pour récupérer de son périple, Neah avait décidé de poursuivre son aventure au sein de la ville, mais la faim commençait à se faire ressentir. S'arrêtant devant une taverne, il décida d'y pénétrer et de découvrir, émerveillé, son intérieur magnifiquement décoré et inspirant le calme. Le jeune homme veillait à ne pas attirer l'attention sur lui, mais sa nature d'Ange ressortait bien plus vite qu'il ne le croyait. Et ce, même lorsqu'il ne faisait rien. Un être assez grognon vint prendre sa commande, non sans le dévisager pleinement. Si les Alfars se montraient déplaisants envers lui, il se contentait de sourire. Que pouvait-il faire d'autre ? Après avoir réceptionné sa commande, l'Ange observa longuement cette nourriture peu ragoûtante, mais il ne pouvait la refusée. Il fût surprit de la qualité de ce plat, la viande était fondante et la mixture était délicieuse. Posant ses mains sur son ventre après ce délicieux repas, Neah songeait à la Citadelle Blanche, sa ville altière qui luisait sous le soleil comme un diamant de puissance que rien ne pouvait ébranler, mais elle était aussi touchée par les séismes récents. C'est quelque chose qu'il avait du mal à imaginer et il ne s'en inquiétait pas plus qu'outre mesure. C'était étrange, non ? Était-il étrange ? Peut-être. Au fond, un être normal serait rentré chez lui rien qu'en entendant des rumeurs. Lui, non.

Après avoir réglé l'addition et sous quelques regards mauvais, il sortit de cet endroit qu'il appréciait aux premiers abords. L'Ange referma sur lui sa cape en laine noire, qui recouvrait sa peau immaculée et dissimulait son arme, de crainte qu'on le croie menaçant. Marchant en silence sous les regards scrutateurs des Alfars aux alentours, il prit conscience que cela durait depuis son arrivé, mais qu'il avait été aveugle à cette hostilité muette. Ces regards le sortirent de sa tranquillité et le mirent mal à l'aise, tandis qu'il essayait de ne pas se mettre à courir. Son regard fût attiré par un rassemblement sur le bord de la route, une dizaine d'Alfars observant d'un air taquin un convoi en train de passer devant eux. Neah s'approcha un peu plus près et vit des Elfes, visiblement déçus. Il entendit un bruit de verre brisé, un soupçon d'indignation sur le visage des Elfes et des ricanements dans la foule. Il observa le convoi quitter Drosera et s'enfoncer dans la forêt, avant de se retourner une dernière fois sur la ville. Son temps ici était terminé. N'étant pas à l'aise au milieu de ce rassemblement persifleur, Neah rabattit sa capuche un peu plus sur ses cheveux et, d'un pas ni rapide, ni agile, tenta de suivre les Elfes du mieux qu'il put se le permettre. A cet instant, la Forêt des Murmures semblait plus hospitalière que ces rues, mais, étrangement, il sentait que le danger persistait minutieusement en dehors de Drosera...

948 mots

Résumé I:


Event Juillet 2015 | Groupe VI | La chasse Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Invité
Invité

avatar
Lun 13 Juil 2015, 14:42



La forêt des murmures n'était vraiment pas un endroit des plus rassurant, surtout avec les événements qui ce passait dans le monde. Après le continent dévastée voilà que c'était le naturel qui c'était mis à trembler et avec tout ca, il y avait les marées, les animaux marais. Ils n'était vraiment pas sur d’être dehors, le soucis, c'était qu'être à l’intérieur ne l'étais pas beaucoup plus, vu que nous risquions de nous ramasser les murs sur la figure. J’espère que tout ce passais bien à la citadelle, vu son emplacement, je me doutais que ce n'étais pas facile, mais étrangement je ne m'y sentais plus chez moi et c'est pour ca que j’étais ici. J'y serais déjà venue, peut être que je me souviendrais de quelque chose qui sait.
Mais à force de l’inquiétée, de chercher après des choses que je ne pouvais voir je m’étais simplement perdue et mes pas m'avait mener à drosera, la citée des alfars. Quelque peu fatiguer, je voulais allée m'y reposer, mais avant je m’étais arrêter au niveau d'étrange statue.  «Elle ressemble à celle qui orne la citadelle à présent. Tu crois qu'il y en a autour de toute les villes importante ? »  « Je ne sais pas, mais elle sont bien étrange quand même. J’espère que ce n'est pas important.»
Une coïncidence, si ca pouvait être ca. Mais malgré les recherches personnes n'avais pu trouver quelconque information les concernant, ce qui était assez troublant. Maintenant, même si j’espérais au fond le contraire, je savais que les chances qu'elle ne serve que de décoration était mince. Mais qu'est ce que c'était alors ? Je suppose que l'avenir nous le dira assez rapidement.

Je marchais alors dans les rues de la ville à la recherche d'une auberge, je voulais manger et me reposer un peu avant de rentrée. Cependant alors que j'allais rentrée dans la battisse, je fus étonner de voir un groupe d'elfe se diriger vers la sortie de la ville. De ce que je savais ils n'étaient pas vraiment en bon terme avec les alfars, alors pourquoi était ils venus ? Ne voulant pas me mêler de ce qui me regardais pas, je pénétra dans la battisse et commanda à boire.

Le temps passais et finalement j'avais entendu pas mal de conversation, toute concernait les elfes. Certains ce demandais comme moi la raison de leur présence en ces lieux. D'autre voulait savoir ce qu'il c'était passée au palais pour que l’elfe qui avait l'air d’être à leur tête ai l'air aussi remonter. Visiblement ca ne qu’étais pas bien passée pour eux. Mais c'était une tout autre conversation qui attira mon attention.  «Tu crois vraiment qu'ils vont les laisser partir ainsi ? Je suis bien content qu'ils aillent été humilier, mais j'aurais bien aimée voir des représailles pour leur audace d’être venu les déranger. »  «On ne sais pas ce qu'il sait passée au palais, qui te dit qu'il y en aura pas. Juste qu'ils attendent le bon moment ? Peut être que des nôtres sont déjà à leur poursuite. J'aurais juste aimée être mis au courant pour voir ça.» Comment ? Pour certain il ne pouvaient pas simplement les laisser partir, mais pourquoi ?  «*Ielenia on s'en va !*» Je déposais alors l'argent sur la table et sortit rapidement de l'auberge.

La louve me demanda alors ce que j'avais.  «Je me trompe peut être, mais je n'aime pas ce que j'ai entendu, d’après eux ils pourraient attaquer en fourbe. Alors ca ce fera peut être pas, mais je préfère essayer de les retrouver pour les prévenir et si besoin, les aider.» Je supposais qu'ils étaient parti vers leur forêt, le soucis c'est que je ne pouvais pas m'envoler avec tout les branchage. Et puis en hauteur je risquais de ne plus les voir à cause de la densités des ramures. Mais je pouvais faire confiance au flaire de la louve pour les retrouver.

Mais alors que j’étais sur le point de les rattraper, j’aperçus un jeune homme qui semblait les suivre. Au début j'avais crains à une embuscade, mais finalement je sentis qu'il était comme moi et rassurée je m'approchais de lui.  «Est de la curiosités ou une inquiétude  vis à vis d'eux ? »  Je voulais quand même savoir pourquoi il agissait de la sorte.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 13 Juil 2015, 16:59



GROUPE VI
Nydelia – Olwë – Lully – Aëran – Kohei – Babelda – Maya [Yukina] – Neah [Mancinia]

Les Elfes accueillirent dans le groupe une femme, visiblement perdue ou en quête de quelque chose, et désireuse de quitter la forêt, comme eux. Bien que certains la regardèrent de manière suspicieuse, les plus puissants ne notèrent rien d'anormal et la laissèrent joindre la communauté le temps du voyage. Leur but était juste de se frayer un chemin dans cette forêt carnassière. Une fois dehors, le reste irait mieux. Seulement, plus ils avançaient, moins ça allait. Il y avait beaucoup de bruit, et certains les espionnaient. Ils se sentaient traqués, chassés, épiés, ou tout autre sentiment négatif pouvant éveiller leur méfiance et leur rancoeur. Les Alfars voulaient, entre autre, leur faire comprendre combien ils n'étaient pas le bienvenue ici. Pour cela, la mise en bouche était subtile, avant le plat principal, et autant dire qu'ils allaient déguster. Bien que les Elfes envoyèrent une puissante délégation à Drosera, ils étaient vulnérables, comme tout un chacun. Se sachant en terres non conquises, personne ne parlait, et chacun préférait se concentrer pour ne pas tomber sur une fleur empoisonnée.

Au bout d'une minute, tout au plus, une flèche fila à toute allure, et dans un sifflement, alla se planter dans un arbre. Au bout y était accroché un message. Si la plupart des gens du convoi se retournèrent pour viser un possible archer dans les arbres, la dirigeante prit le vélin et lu à haute voix « Votre venue a su égayer la ville et nos nouvelles installations. Merci de votre visite, en espérant que vous apprécierez votre voyage retour. » Elle tourna plusieurs fois le parchemin en disant « Ce n'est pas sign... » Sans pouvoir finir sa phrase, un bruit sourd résonna dans la foret, faisant s'envoler corbeaux et autres oiseaux geignards. Se tournant vers la source du bruit, ils durent tenir leurs chevaux qui n'arrêtaient pas de piaffer, nerveux. Les feuillages des arbres bougèrent, petit à petit, et plissant les yeux comme pour mieux voir, les Elfes ne bougèrent pas. Ce ne fut que lorsqu'une orbe bleu, grosse comme trois têtes, percuta un arbre qu'elle fit tomber d'un trait, que la cavalerie commença à bouger. Les Alfars les attaquaient, c'était une déclaration de guerre, belle et bien ouverte !

Les chevaux cabraient, hénissaient, et certains tombèrent de leur monture. Ceux à pied se déplacèrent rapidement, et le groupe s'éclata « Il faut fuir ! Sortons vite ! » L'Elfe mère hurla, avant de faire demi-tour. Seulement, son cheval fut frappé par une orbe, et s'écrasa à terre, la faisant tomber, mort. Ces projectiles étaient mortels, et un coup suffisait. Mais il y en avait tellement... Le groupe ne savait pas où donner de la tête, ni même s'ils pouvaient se battre.
Comme si ce n'était pas assez, sur ces entre faits, plusieurs alfars arrivèrent, descendant des arbres, ou sortant de derrière des troncs. Certains assassinèrent habilement les moins combattants, avant que les autres prennent les armes. Le fer s'entrechoquait, et c'était un bal entre l'esquive des orbes, et les duels infernaux.

Les Elfes étaient pris au piège, et il n'était plus question de traiter, ni même de missive. Drosera et le peuple Alfar leur avait montré combien ils étaient ennemis, et ceci ne sera jamais passer sous silence.
L'Elfe aux cheveux bleus n'eut aucun assassin sur elle, et elle se mit à incanter. Son corps se leva de terre, avant qu'une lumière verte irradie, sortant de son corps et touchant chaque elfe, et chaque allié. Leur corps serait dorénavant recouvert de nature, de branchages, et d'écorces, souples, malléables et solides, les aidant à défier leurs assaillants. De même, là où ils marcheraient, la terre les aidera en laçant les pieds des ennemis, ou en lacérant leurs jambes.

Mots : +720

EXPLICATIONS:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 14 Juil 2015, 16:37


Je souris bêtement à l’Alfar dont les mots étaient restés bien encrés. Vivant grâce à une elfe ? C’était bien triste pour un Alfar… « Si nous nous étions connu avant, sans nul doute t’aurais-je rendu bien plus vivant… et si ta vie ne réside que dans l’inerte, je ne comprends pas ton allusion à l’existence » Pour moi, elle n’avait rien fait, sans doute ma haine raciale des elfes en était la cause, ou… la jalousie peut-être, mais je ne voyais pas qu’un Kohei vivant, je le voyais morcelé aussi. Je soufflai vainement, je n’avais pas de temps à perdre dans une réflexion dont nous pensions tout deux l’opposé. Nous n’étions pas là pour philosopher de la vie. Dans tous les cas, je jetai un œil sur Kohei, suspectant un petit coup dans le nez… premièrement parce qu’il m’avait répondu sérieusement, et avec des mots en plus, mais en plus parce qu’il était fort enjoué, et que c’était bien Kohei… et non l’autre. « Tu vois, tu es déjà plus vivant » finis-je par rire en me laissant embarqué par l’Alfar.

Suivre les elfes… quelle idée stupide… pourquoi le suivais-je alors ? Sans doute le voir tel un enfant m’étais appréciable… Et c’était vrai, ce sourire sur ses lèvres et cette exaltation me rendait aussi heureux. Marchant à pas de loup, je chuchotai : « Si on se fait attraper, je te tue… ». Enfin, je voyais mal les elfes nous tomber dessus si nous ne faisions que les regarder, mais avec Kohei, nous ne savions jamais vraiment ce qu’il pouvait se passer… surtout si l’autre prenait sa place. Doucement, nous rattrapâmes le convois, mais bien vite, tout se dégrada. Derrière un tronc, je vis une femme rejoindre le groupe : « Tiens donc, voilà qu’ils escortent même les étrangers venant de Drosera… quelle bonté d’âme… » Fis-je en souriant, non sans une certaine moquerie dans le ton. Mon sourire s’affaissa au moment où mon tympan se mit à vibrer…. Une flèche siffla au loin, et elle se planta dans un arbre, non loin des elfes. Soufflant, je me rapprochai de Kohei : « ça sent les ennuies… » Je fronçais des sourcils, épiant la suite des événements, et les paroles de la femme me vinrent aux oreilles. Je portais mon regard vers l’Alfar, un regard qui en disait long. Quelle idée avions nous eut de suivre ces foutu elfes.

Sans crier gare, un orbe lumineux traversa la forêt, détruisant un arbre au passage. La bataille commençait contre les statues, que des Alfars vinrent se rajouter. Attrapant violement le poignet de Kohei, je lui lançai un menaçant : « On reste ici ! » mes mots étaient fermes, il n’y avait pas la discussion possible : « On regarde ce qui se passe… tous les trois. » Je voyais déjà de loin l’autre ramener sa fraise dans toute sa splendeur, peut-être même me pousser pour y aller.

Les Dahlias y étaient surement pour quelque chose, même si, mis à part une déclaration de guerre, je n’arrivais pas encore à cerner le pourquoi du comment. J’avais de plus en plus de mal à cerner tout ce qu’ils faisaient en réalité… petit à petit, des questions émergeaient. Dans tous les cas, nous ne devions pas y aller… pas encore… la femme venait tout juste de permettre à ses hommes de bien se défendre. Le mieux, pour le moment, était d’observer… pas que de prévoir ce qu’il allait arriver, mais aussi d’entrevoir des failles, dans le cas où nous devrions nous jeter dans la bataille.

Certains Alfars étaient propulsés par la terre, d’autre se prenaient les orbes par mégarde, qui les tuaient sur le coup, tandis que certains trépassaient sous le fil de l’épée… un massacre, des deux côtés. Il fallait pourtant qu’un des camps gagnent pour que tout cesse, les Elfes ou les Alfars… et bien évidement, il n’y avait pas d’hésitation à avoir. Lâchant enfin Kohei, je murmurai : « Je suppose que nous avons assez observé… » Je ne comptais pas m’approcher des combats, mais je pouvais toujours me battre de loin. Plaçant ma flèche sur mon arc, je visai, tendant la corde avant de la relâcher. Le bruit du vent brisé par la vitesse de la flèche, refis surgir mes sensations. Il était temps de défendre son peuple, pour que le massacre cesse.

+ 720
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 14 Juil 2015, 20:22

Maya était prise d’un pressentiment des plus obscures. Pourquoi avait-elle cette mauvaise impression alors qu’elle observait ses elfes à l’arrêt. Il fallait dire que la flèche qu’elle avait vu filer vers eux ne laissait rien présagé de bon même si elle ne savait pas vraiment de quoi il s’agissait… Elle ne pouvait d’ailleurs pas entendre ce que disait la jeune femme qui prenait le message envoyer avec la flèche… Mais la chose qui s’ensuivait faisait vite comprendre à quel point la situation allait devenir compliquer pour ses pauvres Elfes. Eux qui étaient venu ici en paix... Tout du moins c’était ce qui semblait le plus logique pour Maya. La suite était un bruit sourd qu’elle avait du mal à définir la position, des oiseaux qui quittèrent leur nids effrayer par se bruit, mais surtout une boule bleu d’une taille des plus impressionnantes apparu. Elle détruisit purement et simplement un arbre et même si Maya me trouvais assez loin de l’explosion, elle pouvait sentir le souffle de celle-ci… Pas besoin de faire de haute étude pour comprendre qu’une attaque comme celle-ci et elle ne survivrait pas… Elle comprenait aussi qu’une bataille dont les Elfes ne risquaient pas de gagner c’était déclencher…

Les boules bleues ne s’arrêtèrent pas et comme si cela ne suffisait pas des Alfars apparaissaient d’un peu partout pour attaquer ses pauvres Elfes qui étaient vraisemblablement dépassé… Du coup, cela n’allait pas être une bataille aux yeux de Maya, mais un massacre… Comment éviter une boule mortelle et un assaut surprise de l’ennemi. Maya était juste assez loin pour ne pas subir les attaques Aflars ou de ses boules. C’était donc une chance car, cela voulait dire que si elle voulait elle pourrait quitter la zone et faire comme si de rien n’était. Mais une partie d’elle l’en empêchait. C’était trop injuste de laisser ses pauvres gens se faire massacrer par d’autre qui n’avait aucun scrupule et qui se battait d’une manière si lâche… Pourtant, elle pouvait voir que la jeune elfe aux cheveux bleus ne perdait pas son calme et invoquait une magie sans nul doute elfique pour renforcer ses camarades et alliés… Mais cela allait-il suffira, Maya n’était pas sûr, ils étaient en territoire ennemi attaquer en plus par une force qui semblait mortel à qui se ferrait toucher… Allié ou ennemi. La pauvre Maya sentait qu’elle n’avait pas le choix. Elle allait devoir venir en aide aux Elfes… Mais sans prendre trop de risque.

Maya se mettait à grimper dans un arbre. Au bout d’un petit instant, elle arrivait à une bonne hauteur. Assez haute pour avoir une bonne vue de la bataille et elle était cachée par le feuillage de cet arbre. Dans cette position, elle pouvait tirer des flèches des plus puissantes sans prendre le risque de se faire attaquer directement. Elle décidait en tout cas de prendre son temps. Une flèche un mort, c’était son objectif, il fallait donc à chaque fois toucher un point vital et ce n’était pas forcément facile vu qu’il y avait diverse obstacle et qu’avec cette bataille, il était difficile de toucher un Alfars sans prendre le risque de toucher un Elfes. Mais avec un peu de concentration et de temps. Maya parvenait à trouver une cible, elle tira a flèche sur un Alfar qui lui tournait le dos une proie donc facile. Pourtant, elle rata le cœur qu’elle visait et touchait au niveau de l’omoplate simplement. La flèche était tirer avec une certaine force et Maya ne se déconcentrait pas pour autant et restait cacher sur sa branche. Alors que sa cible semblait la chercher sans vraiment savoir qui lui avait tiré dessus. Elle profitait donc de cette chance pour tirer une seconde flèche qui cette fois traversait sa gorge. Le pauvre Alfars se débattait alors qu’il mourrait le sang l’étouffant.

Maya avait réussi son premier tir, mais elle n’avait pas encore fini, il lui restait encore quelques flèches dans son carquois et elle comptait bien les vides sur ceux qu’elle avait défini comme ses ennemis… Le seul regret qu’elle avait c’était qu’elle risquait de ne pas pouvoir entrer tout de suite à Drosera vu qu’elle risquait un moment ou un autre par se faire repérer et qu’une partie de ses affaires était dans la cité Alfars… Mais bon, elle savait que ce qu’elle faisait était juste et puis avec un peu de chance si les elfes survivait, ceux-ci pourrait se montrer reconnaissant envers elle… C’était ce qu’elle espérait aussi sans trop y croire bien entendu.


749 mots

Resume:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 14 Juil 2015, 20:45

Les paroles d’Aëran laissèrent Kohei de marbre tandis qu’il continuait tout de même de le tirer vers la source de sa curiosité. Peut-être avait-il raison, mais Kohei refusait de croire que l’expérience gagnée et le bonheur qu’il avait éprouvé avec Mircella aient pu être vains et regrettables. Non, ce n’était pas le cas. Pour lui, il s’agissait même de bons souvenirs, agréables, et même chaleureux. Il avait connu Mircella à une époque où sa haine envers sa famille l’avait poussé à voyager à travers les terres du Yin et du Yang et à laisser de côté ses aprioris avec les autres races. Peut-être Aëran aurait-il pu le rendre tel qu’il est maintenant lui aussi, mais là, en l’occurrence, ce n’était pas lui qui l’avait fait. C’était elle. Il n’y avait pas de raison pour que tout d’un coup Kohei n’est plus à être redevable à l’elfe. C’était stupide. Il avait envie de le dire, mais se reteint. Maintenant qu’il ne quittait que très rarement Drosera, son aversion envers les autres races avait nettement augmentée, tant il aimait les siens et sa cité. Il s’était laissé influencé, mais n’était pas pour autant devenu sot. Oui, en tant qu’Alfar, il avait une certaine antipathie envers les Elfes, mais pas envers chacun des individus qui les peuplaient en particulier. Kohei préférait largement ignorer les mots de son confrère. Ils ne partageaient pas du tout le même point de vue, et ce, même si chacun d’eux n’aimait pas la race Elfique. Pour l’Alfar, tout ceci parut étrange. Il pensa alors que les deux hommes se prenaient la tête pour des foutaises. Voilà simplement pourquoi il ne l’ouvrait plus. Mais pourtant, pour lui, le sujet n’était pas si anodin.

« Mais si on se fait attraper, ce sera peut-être plus pimenté ? » Mais qu’est-ce qu’il disait ? Si c’était le cas, il y avait peu de risque que les choses se passent bien. Ils risquaient gros dans l’affaire, mais Kohei avait envie de prendre le risque, simplement parce qu’il y avait peut-être quelque chose d’intéressant à découvrir. « Qui sait ? On apprendra peut-être des informations utiles ? » Disait-il comme si dans cette histoire, la seule chose qui comptait c’était s’amuser. Kohei n’était pas lui-même en cet instant. Et il ne savait pas vraiment pourquoi. Il trouvait tout drôle et était quelque peu inconscient. « Mais ne t’inquiète pas, je ne me mettrait pas à les attaquer sur un coup de tête. » A peine eut-il finit sa phrase qu’il vit enfin le convoi. Ils n’étaient pas très loin du groupement d’elfe, et de là où ils étaient, ils observaient tranquillement la scène tandis qu’un sourire se dessina sur le visage du blond à la remarque d’Aëran.

Ses oreilles s’hérissèrent. Les bruits habituellement silencieux de la forêt avaient… changés. Le bruissement des feuilles, le vent, tout. Toute l’atmosphère avait changée. Puis, en l’espace de quelques instants, sous le regard de l’Alfar qui commençait à pétiller, qui commençait à prendre une toute autre ampleur, se déroula une scène pour le moins inattendue. Une bataille. Le sourire de Kohei s’élargissait encore, jusqu’à montrer qu’il n’était plus lui, mais il resta résolument calme. Frustré mais calme. Il l’avait dit, il avait dit qu’il n’interagirait pas. Mais il en avait envie, vraiment envie. Et à en voir le regard du blanc, ça se voyait. Aëran sentit le besoin de retenir le blond. Mais ce n’était pas la peine. Kohei avait bien compris que c’était de la folie. Mais lui-même était un être de folie. Mais qu’importe. C’était son propre peuple qui s’attaquait aux être sylvestres. Et les deux Alfars risquaient de se faire toucher par les projectiles des leurs. Et vue la nuée de flèches, c’était une attaque consciemment arrangée, et tout ce qu’il y a de stratégique. Deux Alfars retrouvés par hasard là n’avaient pas à réagir. Ils n’avaient pas à prêter main forte aux leurs de manière peut réfléchie. De plus, une des Elfe semblait exercer une magie puissante sur les siens. A quoi cela servait de les attaquer ? A risquer leur vie inutilement ? Bien sûr que oui. « Je sais que je suis parfois inconscient, mais pas au point de me lancer dans une bataille sans stratégie. » C’est vrai, Kohei était tout ce qu’on pouvait dire, il était dément, il pouvait se montrer violent, mais jamais il ne se montrait stupide à ce point. Il avait un minimum de réflexion, même si sa frustration ne voulait parfois pas lui laisser écouter sa raison. Il ne fallait pas interagir, du moins pour l’instant. Peut-être les choses tourneraient en leur faveur, et peut-être que Kohei aurait l’occasion de ramener son grain de sel, même si ce serait pour la maigre consolation d’achever les derniers. Mais non. Il observerait, encore et encore, jusqu’à trouver une bonne stratégie, et pouvoir l’appliquer.

Ses yeux s’illuminèrent à la déclaration de son confrère « C’est exactement ce que je me disais. » Pendant qu’il prononçait ces mots, Il prit son arc, s’empara de quelques flèches, les braqua sur les quelques elfes au loin, et tira, accompagnant son attaque d’un petit rire qu’il n’arrivait plus à contenir. Il visait, consciencieusement, et se débrouillait pour toucher les points vitaux. Contrairement à un combat rapproché, il ne pouvait pas juste faire durer l’assaut pour voir son ennemi souffrir, et c’était bien malheureux. Mais voire le sang jaillir des plaies le faisait déjà saliver. Mais cela était possible à la seule condition qu’il ne ratât pas sa cible, chose qu’il ne parvenait à faire qu’à un faible pourcentage de réussite. Le champ de bataille était trop animé pour permettre la précision. « Evitons de rester toujours à la même place, nous ne sommes pas très loin de la bataille, nous sommes donc facilement identifiables. Au moins de cette manière, nous pourrons donner quelques temps l’illusion d’encercler l’ennemi. » Il s’en alla furtivement d’un autre côté, se cachant derrière les troncs, faisant signe au blanc de prendre par ailleurs.
996 mots

Résumé :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 16 Juil 2015, 14:15

Olwë Ayasca longea les abords de la Forêt des Murmures durant plusieurs longues minutes, à la recherche d'une fleur à laquelle ce dernier pourrait s'adresser sans danger, lorsqu'il rencontra une autre petite Fae qui était à peine plus petite que lui. Comme à chaque fois que ce monsieur croisait un congénère, il mit plusieurs minutes avant de se rappeler dans un premier temps qu'il était de la même espèce que la jeune fille qu'il avait en face de lui, ainsi que quelques temps supplémentaire afin d'être en mesure d'échanger quelques mots avec la belle. Pour le Fae, qui n'avait prit conscience que très récemment de quels étaient ses origines, ces rencontres avec d'autres membres de sa race étaient toujours très impressionnantes mais aussi fort importantes, si bien que malgré son état mental quelque peu précaire, notre protagoniste savait se montrer présentable et se comporter comme le demande les us et coutumes de leur société actuelle. « Bien le bonjour cousine ! Moi c'est Olwë ! Qu'est ce que tu fais là ? » L'intéressée se retourna vers le petit homme tout de cuir vêtu mais se désintéressa rapidement du Fae pour se re-concentrer sur l'étrange statue qu'elle avait en face d'elle. « Désolée, je n'ai pas de temps à perdre avec toi. Il y a des Elfes à sauver là dedans. » Elle semblait nerveuse et ses petites ailes battaient bien vite pour le peu de turbulences dans l'air à cette hauteur du sol. Intrigué, Olwë se rapprocha un peu d'elle, et ne pu s'empêcher d'insister afin d'entamer la conversation comme il se doit. « Excusez-moi, mais... Pourquoi t'as l'air toute stressée ? Faut te détendre m'dam ! » La petite, soudain furibonde, se jeta contre Olwë, un doigt menaçant placé sur son torse, et pesta contre son ignorance. « Me détendre ?! Alors que des Elfes sont en danger de mort ?! C'est une blague ! Tu sais que sans eux, on existerait même pas ? Hein ? Comment tu veux que je reste calme ?! » Elle poussa un profond râle d’agacement et lui tourna le dos, retournant devant la statue toujours parfaitement immobile. Conscient qu'il venait de commettre un impair, Olwë se sentit tout à coup fort gêné, et aspira profondément une longue goulée de fumée de sa pipe pour chasser ces mauvaises émotions. Ce qui lui réussit plutôt bien.

« Si c'est si urgent, pourquoi tu n'y vas pas ? » Surprise par la pertinence de sa question, la petite ne pu ignorer sa question et se mit à tortiller une mèche de ses cheveux entre ses doigts avant de lui répondre, à son tour envahit par un sentiment de gêne. « Et bien... C'est à dire que... Les statues me font... Et la forêt aussi... Et du coup bah... Je... Tu vois, quoi... » Non, il ne voyait absolument pas quoi, mais en revanche, la peur que ressentait la Fae à l'égard de ces lugubres golems et ces arbres tortueux, ça, il le comprenait parfaitement et ne se gêna pas pour le lui faire remarquer. « Ouais, t'as les chocotte, quoi. Tu veux qu'on y aille ensemble ? » La demoiselle piqua un fard, et comme si elle n'avait attendu que cette invitation pour avoir un élan de courage, elle s'enfonça d'elle même à travers les arbres. « Non ! C'est bon ! Je peux m'en sortir toute seule ! » Olwë poussa un long soupire, lui qui ne comprendra jamais la logique des femmes, mais suivit tout de même machinalement sa collègue jusqu'au centre de la Forêt des Murmures. Et comme il fallait s'y attendre, cette dernière se retrouva vite accroché à son bras. « Tu as entendu ? C'était quoi ça ? » « Je sais pas, mais ça bouge. » Elle pointa un buisson qui s'agitait de plus en plus furieusement et se mit à trembler, serrant de plus en plus fort Olwë. « Là ! Un monstre ! » C'est alors qu'un immense, effrayant et abominable... petit lapin sortit des fourrés. Le fae éclata de rire, se moquant ouvertement de la petite Fae, mais déchanta bien vite lorsque l'animal... se retrouva sous d'énormes pieds de pierre, et mourut subitement dans un petit scouic qui leur arracha à tous deux des larmes compatissantes.

« La statue de pierre... elle... » « Fuyons ! » Il l'attrapa par le bras et la tira de toute ses forces, battant des ailes comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Un orbe lumineux passa à leur portée et détruisit d'un seul coup un arbre de plus de cinquante ans. « Faut pas que ce truc nous touche ! » « Hiiih ! Fait pousser des fleurs pour le stopper ! » « Mais aide moi ! » Les Faes commencèrent à se servir de leurs pouvoirs afin d'accélérer la croissance de toutes les plantes carnivores qu'ils pouvaient, et dans leur terreur, avaient à peine remarqué qu'ils avaient débarqués en plein champ de bataille. Des Elfes, des Alfars, des Statues monstrueuses et des Plantes carnivores géantes. La scène était surréaliste, et si Olwë ne tenait pas par la main sa nouvelle amie Fae, jamais il n'aurait pu imaginer que tout ce qu'il vivait était réel. Et les deux petits êtres ailés continuaient à voler tout autour des combattants, créant petit à petit une arène dont le pourtour était composé de plantes de plus de deux mètres, toutes plus agressives et dangereuses que les autres. Il fallait se cacher, voilà tout ce que son instinct lui criait. Mais Jojo n'avait pas vraiment prit l'habitude de l'écouter...

929 mots

Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11263
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Jeu 16 Juil 2015, 23:00

La seule chose qui se manifestait autour de lui, ce n'était que le silence hostile d'une forêt colorée. Si Neah n'appréciait pas particulièrement le danger, cette sensation lui faisait un bien fou ! Loin des clivages de la Citadelle Blanche, il se sentait tel un explorateur méconnu qui dessinait les cartes d'un monde lointain. C'en était grisant, d'une certaine manière. La Forêt des Murmures était entrecoupée de plusieurs sons qui lui étaient inconnus, mais qui donnaient tout son charme à cette nouvelle aventure ! Certes, il était un peu nerveux, de crainte qu'une créature malveillante ne surgisse devant lui pour gober ses yeux, auquel cas, il s'enfuirait en courant près des Elfes. Ce n'était peut-être pas très héroïque, mais il ne saurait faire face seul. Des créatures aussi bienveillantes ne laisseraient pas un Ange dans une mauvaise passe, n'est-il pas ? Mais après tout, c'était lui qui s'était amusé à les suivre, tentant de maintenir la cadence pour ne pas les perdre de vue, mais c'était un exercice bien pénible pour lui ; il n'avait pas vraiment l'habitude de courir après les gens ! Il n'était pas entièrement remis de sa marche vers Drosera et ses jambes, encore douloureuses, l'obligeaient parfois à stopper sa progression de temps en temps. Et il s'appuya au tronc imposant d'un arbre durant un instant pour se calmer et reprendre son souffle.

On aurait dit que l'Ange fuyait quelque chose tellement il était en nage, pourtant, Neah était armé de son Fauchard et de sa Dague et savait bien se défendre, même s'il était encore en apprentissage. Après avoir vu les Elfes reprendre leur route après une courte halte, il prit son courage à deux mains et mit un pied devant l'autre. Après un temps interminable et au détour d'un large rocher, il s'arrêta à nouveau, mais cette fois-ci, pour une autre raison. Quelque chose le suivait et il se retourna vivement, prêt à en découdre si besoin ! Pourtant, la personne qui le suivait n'était qu'une femme - un peu plus grande que lui, bien entendu ! - aux longs cheveux blonds, au regard d'un bleu clair qu'il trouvait aussi pur que le ciel et dont l'aura ne laissait planer aucun doute sur sa nature. C'était une Ange, comme lui. Alors, bien que médusé quelques instants, lui sourit aimablement, bien qu'il fût essoufflé sans avoir fait une longue route, il reprit ses esprits à ses côtés. Au moins, s'il perdait les Elfes de vue, elle ne l'abandonnerait pas. Elle lui demanda alors la raison exacte de ce qui le poussait à suivre le convoi.

De l'inquiétude ? répéta-t-il, songeur. Il y a sans doute un peu de ça. Drosera est devenue bien inamical à leur passage...Je n'avais tout simplement plus l'envie d'y rester ! Et vous ?

Neah observa l'inconnue tandis qu'il l'écoutait vaguement, cherchant dans ses souvenirs ; elle lui rappelait étrangement quelqu'un. Fronçant les sourcils et malgré l'impolitesse dont il faisait preuve en la dévisageant, c'était quelque chose qu'il avait envie de comprendre. Et puis, il se souvint !

Vous êtes... !

Neah s'interrompit, le corps parcourut d'un frisson, comme si son corps était devenu glacé. Quelque chose s'était insidieusement glissé près d'eux et, se retournant vers les bruits, il vit les Elfes affolés. Il cligna des yeux. Cette chose était bleue, tellement égrillard. Vite ! Sans prendre la peine de se rendre compte que sa vie était aussi en danger, son corps réagit mécaniquement en poussant la jeune femme au sol, surprenant le compagnon de cette dernière. Au même instant, cette boule luminescente vint frapper l'arbre non loin d'eux, propulsant des échardes, devenues de vraies armes, dans tous les sens. La déflagration se chargea de lui rappeler son insouciance en lui faisant perdre l'équilibre, pour atterrir sur celle qu'il avait tenté de défendre. Quelle galanterie !

Je suis navré, ma Dame ! ...Outch !

Tandis qu'il se redressait sur ses coudes, laissant celle qu'il écrasait reprendre sa respiration, une douleur lui vrilla dans le bras gauche. Neah prit conscience qu'une flèche venait de se ficher dans ce dernier. C'était que ce truc faisait mal, en plus ! Il brisa la flèche avant de l'extraire d'un coup, lui arrachant un cri de douleur, tandis qu'il prenait conscience qu'elle n'était passée qu'à quelques centimètres du cou de l'Élue des Cieux. Comment ne l'avait-il pas reconnue immédiatement ? Elle ne gouvernait peut-être plus les Anges, mais cela ne changeait rien à son statut d'ancienne dirigeante. La personne qui avait tiré se rendait-elle seulement compte de ce qu'elle faisait ? Bien qu'il perde du sang, il n'eut pas le temps de se ressaisir qu'une autre boule luminescente explosa plus loin, tuant un Elfe. Neah dégaina son Fauchard, caché sous sa cape, mais il ne savait pas d'où cela venait, ni même s'il serait d'une quelconque utilité aux personnes qui l'entourait, mais il ne pouvait décemment pas fuir en courant et laisser des personnes se faire tuer sans raison. Ce serait indigne de sa race, ce serait indigne d'un Ange devant une femme qu'il à toujours admirer. Il entendit quelqu'un se plaindre dans une langue inconnue, non loin d'eux. Un Alfar ? ...Non, c'était une blague, c'est ça ? C'était les Alfars qui attaquaient les Elfes pour quelques soucis raciaux, dans pareils instants ? Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'une lame s'abattit sur lui, engageant le combat, mais sa fatigue ainsi que la force de son adversaire ne lui laissait que peu de chances...

910 mots

Résumé II:


Event Juillet 2015 | Groupe VI | La chasse Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Event Juillet 2015 | Groupe VI | La chasse

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
»  Event Juillet 2015 | Groupe IV | Chasse et guerre
» Event Juillet 2015 | Groupe II | Les Masques d'Or
» Event Juillet 2015 | Groupe VII | La fuite
» Event Juillet 2015 | Groupe I | Fuir les eaux
» Event Juillet 2015 | Groupe V | La folie des mers
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Forêt des murmures-