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 Rode petite ombre... {Feat Aeran}

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Dim 22 Fév 2015, 13:37

Une nouvelle fois, j'étais venue me perdre sur un continent désolé et cela sas aucune raison apparente. Glissant dans les ombres de ce lieux, je pense distraitement à tout cela. Mon attention est concentrée sur autre chose, à savoir les bruits et les mouvements que je perçois tout autour de moi. Je n'aurais pas du venir ici. Vouloir passer à travers l'antre des damnés pour pouvoir rejoindre Aeden était une mauvais idée. Mais ça, je le savais depuis le début. Soupirant, je m'accroupis, mettant mes mains en coupe au dessus du sol et me concentrant pour en faire sortir une fleur. Ce faible contact n'est pas grand-chose pourtant, il suffit à me rassurer et à reprendre confiance en moi. Je n'ai pas à avoir peur, je dois juste traverser cet endroit au plus vite et faire abstraction de ce qui m'entoure. Une fois en dehors, je pourrais me questionner sur ce que je viens de traverser. Avant ça, je risque de perdre du temps, et je ne veux pas passer une minutes de plus ici. Sifflant mes oiseaux, je les fais revenir à mes côtés et me remet en marche, me déplaçant rapidement vers ce que j'espère être la fin de cette zone d'ombre et de désolation. Pourtant, au fur et à mesure que je suis ce chemin une question s'impose à moi et je dois vite me rendre à l'évidence. Je n'ai aucun moyen de me repérer en ce lieux, et si je m'obstine à marcher ainsi, je vais juste réussir à me perdre. Cependant, je ne peux pas non plus m'arrêter en espérant que la sortie apparaisse soudainement devant moi. Frappant dans un cailloux, je l'envoie voler et rebondir sur un rocher présent quelques mètre devant moi. Rocher ou je vais m'asseoir, afin de me reposer et de chercher une solution.

Depuis ma transformation, le moindre effort physique m'exténue et ma grossesse ne fait rien pour arranger cela. Ce changement à eu beaucoup de chose bénéfique, la majorité de ce qu'il m'a apporté en faite pourtant, les rares choses dont il ma privé se retrouve bien trop souvent être réellement handicapante. Et notamment ce résistance physique. Je reste quelques secondes immobile les mains croisée sur mon ventre. Si je reste ainsi, je crois le pire pour elle quand elle sera parmi nous. Un petit rire franchit mes lèvres. J'aurais le temps de penser à tout cela plus tard, pour l'instant elle ne doit pas être ma principale priorité. Pour l'instant, je dois trouver un moyen, ou au moins une idée pour parvenir à sortir de la. Envoyer mes compagnons volatile ne servira à rien, si la sortie est trop éloignée ils ne pourront que se perdre dans ce brouillard. Je ne sais pas quoi faire pour me tirer de ce pétrin dans lequel je me suis mise seule et comme à chaque fois que je ne sais quoi faire, je suis énervée. Cela ne sert à rien, je le sais pourtant, je ne peux faire autrement.

Ajustant ma cape sur mes épaules je jette un regard circulaire sur ce qui m'entoure. Attendre ne sert à rien, se questionner sur la direction à prendre non plus. En sachant cela, il ne me reste pas beaucoup d'autre solution. Marcher, devant moi, espérer ne pas faire de mauvaises rencontres ou me retrouver dans une situation épineuse, et prier les Aether pour trouver assez vite un échappatoire. Je ne supporte plus ce lieux. La lumière du soleil arrive à peine à percer à travers cette brume, et je commence à me sentir faible à cause de cela. Enfin, je me sens encore plus faible que je ne le suis en situation normale. Caressant distraitement Sheva, je m'apprête à me lever et reprendre ma route quand un bruit me fait m'interrompre. Ce n'est pas un de ces bruits que j'entends depuis que je suis ici. Il est différent cependant, je n'arrive pas à comprendre quelle est-elle. Soupirant, je me rassois, patiente. De toute évidence, je ne vais pas avoir à attendre longtemps avant d'avoir ma réponse et si ce bruit est une manifestation de cet endroit alors je n'ai aucune de pouvoir le fuir. Non, rester la, à attendre est la seule chose que je peux faire. Même si l'idée de ne pas savoir à quoi m'attendre à tendance à m'effrayer.
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Dim 22 Fév 2015, 15:03


Un endroit sombre où le bruit est étouffé par la brume épaisse, rampante comme un serpent à nos pieds, nous empêchant de voir à plus de quelques mètres. Un endroit qui nous frôle, nous caresse d’une touche si humide que nos cheveux deviennent lourds et commence à perler. Un paysage que personne ne souhaite voir, ni même entendre parler. « Tu aimes le décor ? » dis-je soudainement, brisant le silence pesant. Devant moi se trouvait un homme d’âge moyen agenouillé, les mains liées dans le dos et bâillonné. Il n’y avait pas à dire, c’était le meilleur moyen de faire disparaître quelqu’un et faire croire qu’il est toujours en vie. « Résumons, tu veux bien ? » continuais-je en lisant un papier jauni et terne: « C’est toi qui t’occupes de donner des informations, quel que soit la personne de Drosera…  C’est bien ça ? » Je tournais mon regard vers lui, et il se secoua frénétiquement la tête pour confirmer. Son allure était frêle, un peu comme moi. Au vu de son attitude, je pouvais aisément dire qu’il n’avait pas été entrainé à la secte, il craignait la douleur, transpirait comme un porc à l’idée même qu’on puisse lui en faire, avait peur de la mort… pourtant, il obéissait à l’ordre Veritas comme un chien. « Mmmh… » Fis-je simplement. Je pliais la feuille pour la mettre dans une petite sacoche de ma ceinture, avant de me tourner vers lui et de m’avancer. Je le pris alors par le bras et le levais pour défaire ses liens. L’homme resta figer un instant, et ne sut pas quoi faire : « allez ! » criais-je en le poussant « court ! ». Il ne se fit pas prier, et lorsqu’il disparut dans la brume, je lâchai : « ce sera plus drôle. »

La chasse à l’homme, voilà une activité intéressante. Depuis l’ordre dont j’avais fait partie, cela faisait longtemps que je ne mis étais pas adonné. Ses pas tremblants restaient nets dans la poussière de l’Antre des damnés, il courait comme un lapin apeuré. Malheureusement, à force de courir Dieu sait où, le bougre me perdait également, et même si je ressentais l’adrénaline de tout prédateur à ce moment présent, je n’en étais pas moins sot pour comprendre qu’il fallait que je le tue vite pour ne pas m’enfoncer davantage dans cette brume. Je me mis enfin à courir, suivant les pas, captant les bruits et les odeurs de l’environnement. Je me retrouvais entre deux roches ardues, les mauvaises plantes, belles et squelettiques y grimpaient à leurs aises. Lorsque j’entendis les halètements de l’homme fatigué, je balançais mon bras pour se faire mouvoir ces plantes. Celle-ci se jetèrent en avant et entoura les pieds de ma victime, le ramenant vers moi. Dans son ascension, je l’entendis demander de l’aide, jetant des pitiés à tout va. Ses ongles raclèrent le sol pour ne pas continuer de reculer, laissant dans l’air une petite nuée de poussière. Je ne me demandai pas à qui il s’adressait, que ce soit à moi, aux Aether, ou par simple peur, je n’en avais cure. Par élan de courage, ou de folie, il réussit à se libérer de mon emprise, se griffant mains et ongles pour se sortir des ronces mouvantes. Traversant le brouillard, je me jetai à sa poursuite pour m’arrêter instantanément, car devant moi se tenait une femme. Tremblant comme une feuille, il se collait aux parois, près de l’inconnue. Même si la brume cachait un peu son visage, je pouvais discerner quelques sanglots dans sa voix. Mes yeux se défocalisèrent de la femme, et se tournèrent vers lu. C’est ainsi qu’il se recroquevilla comme un enfant en implorant une clémence qu’il ne méritait pas. Je sortis lentement mon couteau de lancer, fronçant des sourcils : « Combiens vends tu tes informations ? Sais-tu au moins à quoi elles servent ? » L’homme se plaquait encore plus contre la falaise, espérant surement la traverser et pouvoir s’échapper, mais conscient d’être coincé, son visage se crispait de sanglot et il balança énergiquement la tête de droite à gauche. « J’ai honte d’appartenir à la même race que toi… et cela ne m’étonne pas que tu n’es encore jamais grimper un quelconque plateau de Drosera. Tu ne mérites en rien ma clémence, en rien ma générosité, juste la mort. » « Non, non, non ! » fit-il alors que je levais mon couteau pour lui lancer au milieu du front : « Je… je ne sais presque rien de cet ordre ! Juste qu’ils ont besoin d’enfants pour une cause juste ! Je n’ai rien fait de mal ! je… »  La lame s’enfonçait dans son crâne et un filet de sang en sortie : « Moi non plus, je n’ai rien fait de mal… » Murmurais-je.  

Empoignant mon couteau, je l’enlevai de là où elle s’était logée, essuyant la lame sur son haut. Je me concentrai enfin sur la femme. Mes yeux n’étaient plus ceux du prédateur. Arpentant chaque millimètre, je pus voir que cette femme était plutôt affaiblie, surement dût à ça grossesse déjà bien entamé: « Ce n’est pas un endroit pour vous, si je ne m’abuse… »

Croyant apercevoir quelque chose, ou du moins ressentir, je déplaçais ma vue derrière elle. Ce qui était sûr, c’était que quelques choses ne me m’étaient pas allaise, comme observée, j’avais du mal à garder mon calme. C’est ainsi que tout naturellement, je lui dis : « Nous ne sommes pas trop de deux pour sortir d’ici… » La brume se faisait de plus en plus épaisse, et je ne m’attendais pas à ce qu’elle désire la compagnie d’un homme venant de tuer devant elle. Par ailleurs, j’avais dans l’idée de la laisser derrière si jamais quelques ennuis pointaient le bout de leur nez.

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Dim 22 Fév 2015, 23:04

Très vite, j’eus la réponse à ma question, à savoir l’origine des bruits. Et à la vue de cela, je ne pus que me maudire de ne pas avoir pris mes jambes à mon coup des le début de tout cela. La situation est simple, un homme fuit, l’autre tente de le rattraper. La ou elle devient plus compliquée c’est quand je me rends compte que le deuxième poursuit le premier pour le tuer. Et je suis obligée de regarder, impuissante, cette scène ce produire. Mais, que puis-je faire ? Me tenir en face de lui ne serviras à rien d’autre que me tuer et fuir n’est malheureusement pas une solution envisageable non plus. Je me contente donc de resserrer mes bras autour de moi et d’attendre que cela passe. Une fois que ce sera fait alors je pourrais prendre une décision. Néanmoins, au milieu du vacarme provoqué par la fuite de l’homme, une phrase, un mot me fait relever l’oreille. Drosera. Je n’ai entendus ce mot à travers les lèvres de Mircella qu’une seule fois, et pourtant, sans aucune réelle raison, je me sens fulminer contre cet homme. Au fond de moi, un souvenir lointain refait surface. Il s’agit d’un livre que j’ai lu il y a déjà plusieurs années de cela. Il est un Alfar. Un elfe noir. Je serre les poings à cette révélation. J’aurais pu le laisser pratiquer sa sinistre tache sans rien dire cependant, avec cela, mon jugement sur lui, déjà hautement défavorable, vient de baisser encore d’un cran. Je ne le connais pas pourtant, je le haïs déjà. Ce n’est pas mon statut d’elfe qui parle et je ne me base que sur les rares informations que j’ai sur cette race pour porter un jugement sur lui. Mais je sais d’avance que je ne vais pas pouvoir supporter sa présence à mes côtés plus longtemps.

A peine à t-il finit de me parler que je suis debout, face à lui et lui souriant amicalement. Baissant ma capuche, je me découvre un peu plus à sa vue lui montrant notamment ces oreilles prouvant à elle seules que j’appartiens au peuple sylvestre. Me rapprochant de quelques pas de lui, je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que se soit avant de lever la main, le giflant sans aucune once d’hésitation. « Vous, comment avez-vous pu ? » des mots à peine susurré sous l’effet de la colère. « J’ai déjà entendu parler des coutumes de votre peuple de barbare, mais voir vos… Méthodes me dégoute. » Je jette un coup d’œil discret vers le cadavre avant de reporter mon attention sur la personne me faisant face. Succomber à la colère, faire ce que je viens de faire vient probablement de me mettre dans une situation que j’aurais préféré ne jamais rencontrer. Mais cela m’importe peu. Je me suis promis de ne pas avoir de regret, et si cela doit passer par ça, alors je suis presque heureuse d’avoir osé le faire.

Je reste face à lui, le regardant dans les yeux durant de longue secondes. J’ai agis sous le coup de la colère néanmoins, maintenant que je suis la face à lui, je ne sais plus quoi faire. La seule chose dont je suis sûre est que je ne lui tournerais pas le dos. Et quoi qu’il arrive, je ne ferais pas marche arrière. « Et qui vous dis que vous pouvez compter sur moi ? Je suis désolé mais pour ma part, je ne connais pas grand monde capable de suivre ou d’aider un meurtrier. » Finalement, plus que m’effrayer cette situation m’amuse. Quand il se sera repris, qu’il voudra me faire payer mon insolence, ce qui arrivera tôt ou tard j’en suis certaine, cela ne seras plus le cas. Mais, je compte bien profiter de cette situation temps que je le peux. Cependant, alors que je m’apprête à reprendre la parole, je suis interrompu par un sentiment étrange. Il y avait dans l’air quelque chose de différent que je n’avais pas encore ressentis. J’eus un léger frisson en réaction à cette pensée. Il avait raison, si nous voulons sortir d’ici nous allons devoir faire équipe. « Enfin, je n’ai pas le choix après tout. Vous êtes la seule personne présente ici potentiellement capable de m’aider à trouver la sortie. » Et puis, rien ne m’empêcheras de le laisser tomber si la situation venais à s’envenimer. « Et puisque vous semblez si enclin à tuer, je suppose que vous ne verrez aucun inconvénient à vous occupez des personnes qui pourraient être susceptible de nous barrer la route ? » Un sourire moqueur vint fleurir sur mes lèvres. Quelle va être sa réaction. Malgré les risques que j’encours, je suis vraiment curieuse de la découvrir. Après tout, c’est d’elle que va dépendre notre expédition sur ces terres maudites.
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Lun 23 Fév 2015, 09:09


Bien évidemment, il était normal que mes agissements soient associé à Drosera, mais comment lui dire que ce n’était pas le cas ? Peu de gens connaissaient la présence de l’ordre Veritas, à moins d’y avoir était confronté directement, comme moi. Son geste me surprit, mais pour autant, ma tête resta en place et seuls de légers picotements  apparurent. Je réagis à l’instant où ses phrases se finirent. Je pris son visage dans une de mes mains et la plaquais contre la paroi rocheuse : « Vous ne savez rien, et vous vous permettez de juger à tout va…  Savez-vous au moins ce que je viens de faire en tuant cet homme ? » je laissais un silence, mon visage était si près du sien qu’elle pouvait surement ressentir toute la haine que j’avais à son égard à cet instant. « Non, bien sûr que non… » Murmurais-je en la lâchant : « Il y a des choses bien plus terrifiantes que la mort, des situations que je viens d’éviter à tant d’enfants de Drosera que même vous, gentil petit elfe, seriez incapable d’accomplir par dégouts de la Mort. » Je tournais le dos un instant, sentant derrière moi une présence à peine palpable. Quelques secondes s’écoulèrent avant que je ne continue à parler : « Qui vous dit que vous pourrez également compter sur moi ?... Mais comme vous l’avez si bien souligné, nous n’avons pas le choix… en espérant que vous serez plus utile qu’une vache laitière… » Mes yeux s’arrêtèrent un instant sur ses courbes plus que  généreuses au vu de sa grossesse, et effectivement, à l’état actuel des choses, ses seins devaient être aussi lourds que le bébé qu’elle portait. Dans tous les cas, je m’occuperai avec grand plaisir de ceux se trouvant sur notre route.

Le brouillard était de plus en plus humide, et je du rabattre mes cheveux qui gouttaient sur mon visage. Mes yeux n’avaient pas quitté l’elfe, elle était agréable à regarder, même dans son état, et même si je préférais une guerrière à tout autre femme. Une femme dans un paysage aussi désolant était un tableau magnifique, et si elle avait était Léto, nul doute que j’aurais eu un grand désir pour elle à l’instant même où mon regard se serait porté sur son visage. Une légère brise se leva, portant avec elle les rares bruits qui se laissaient entendre. Ma contemplation fut interrompue par des cris. Des  cris si stridents que je pus aisément comprendre que c’était celui d’une femme. Le second, plus faible, ressemblait de loin à celui d’un enfant. M’orientant vers les bruits, il ne fallut que quelques minutes pour tomber sur des cadavres dont le visage avait été pétrifié par la peur. « Avec toute cette brume, il est aisé de tuer à quelques pas de nous sans que nous nous en rendions compte… »  Mes doigts vinrent effleurer les lésions de l’enfant à mes pieds. « Elle est vide de sang, mais aucune marque d’un vampire quelconque ». Je me relevai et empoignais un couteau : « Restez à portée de vu, cette chose vous tuerez à quelques mètres que je ne le remarquerai pas… ».

Le temps semblait s’être arrêté, et je n’étais pas capable de savoir de quoi l’elfe était capable, si malgré sa fragilité, elle pouvait se défendre. Je ne sus pas trop en quoi cela m’importait,  mais le simple fait qu’elle portait un enfant me suffisait. Après tout, je n’avais pas grandi avec mes pairs, et je n’arborais donc pas toutes les caractéristiques des Alfars. Oui, j’étais capable du pire, mais je n’étais pas insensible pour autant, au contraire, je voyais la beauté là où personne ne la voyait, j’étais effleuré par la vie autant de fois que mon regard se posait sur elle, je souhaitais autant donner la mort, que sauver des vies, même si finalement, je n’avais de la compassion que pour ma propre race. D’autres cris résonnèrent, mais je n’étais pas pour aller voir ce qui se tramait. Je me tournais alors vers l’elfe, car s’en doute pouvait-elle savoir mon opinion, c’est-à-dire ne pas essayer de résoudre ce mystère et se contenter de chercher notre route… je ne m’occuperai de cette affaire que si nous étions nous-mêmes pris en chasse… mais peut être à cet instant étions nous déjà des proies.

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Lun 23 Fév 2015, 13:37

Le dégout de la mort. Si seulement il pouvait se douter de ce que j’ai pus vivre. Mon regard se fait plus dur, plus insistant à la suite de ses paroles. Une vache laitière… Mon sourire s’agrandit à la suite de cela. « Je suis rassurée de voir que vous ne différez pas des barbares sans cervelles que j’ai déjà eu l’occasion de côtoyer. Au moins, de cette manière, je sais à quoi m’attendre pour la suite. » Ma décision a changée, je ne vais pas juste me contenter de partir s’il vient à succomber ou être pris au piège ? Non, je vais le regarder, je vais me jouer de lui et quand son heure viendras, je serai là et c’est mon image qui se refléteras dans ses yeux. Je n’ai plus d’autre objectif maintenant que lui faire payer son impudence. On ne se moque pas de moi ainsi. Et ça, il va l’apprendre à ses dépend. Même si je suis pour l’instant obligée de remettre à plus tard cette vengeance. J’ai besoin de lui pour sortir, je le sais et il le sait. Plusieurs secondes se passe durant lesquelles nous nous regardons tout deux, chacun défiant le regard de l’autre. Finalement, ce défi s’interromps quand deux cris fendent l’air, déchirant le voile de silence jusqu’ici présent autour de nous. Je n’ai pas le temps de dire quoi que se soit qu’il se m’est en marche vers l’origine du cri et je ne peux que le maudire silencieusement. Alors que nous sommes dans une zones susceptible de vouloir, et pouvoir, nous tuer n’importe quand, lui, cet imbécile, ce jette dans la gueule du loup, m’entrainant à sa suite sans même prendre le temps de me demander mon avis. Enfin, pour quoi faire, il ne l'aurait sûrement pas respecté après tout.

Une fois arrivé près des cadavres, il prend quelques secondes pour les inspecter. Leur visages porte la trace d’une terreur profonde, et même si je suis incapable de savoir ce qu’ils ont pus voir, il ne fait aucun doute que si cette chose se m’est à notre poursuite alors nos chance d’en réchapper sont faibles. Je m’arrête un instant, le regardant plus en détail. Non, je ne peux pas prendre de décision aussi hâtive, je ne sais pas ce qu’il vaut après tout. Et puis, comme je lui soulignais plus tôt, il n’est rien d’autre qu’un barbare assoiffé par le sang. Peut-être cela nous sera-t-il utile plus tard. « Oui, vous avez sans doute raison en effet. Finalement, pour un barbare sans cervelle, il semblerait que vous soyez capable de faire preuve de discernement. » Néanmoins, il a raison, nous ne pouvons pas prendre de risques aussi important que celui de nous éloigner l’un de l’autre. Il suffit de voir ce qu’il leur est arrivé pour comprendre que c’est l’une des plus mauvaises idées que nous pourrions avoir. Des cris raisonnèrent soudainement en échos aux premiers. Un simple regard vers l’alfar me suffit pour savoir que nous étions du même avis. Y aller n’aurait servis à rien d’autre que nous condamner un petit peu plus. La seule solution correct dans notre situation est simple. Nous devons sortir avant d’être les prochains.

« Avançons, nous ne pouvons pas rester la plus longtemps. On va devoir trouver la sortie et de préférence assez vite. » Sans attendre de réponse de sa part, vérifiant néanmoins qu’il me suit bien, je me m’est en marche. Quelque chose nous suis, je le sens pourtant, j’ai beau regarder autour de nous, chercher la moindre trace d’une présence quelconque, je ne trouve rien. Comme si notre adversaire était un fantôme, se déplaçant librement en ce lieu. Mes yeux se posent de nouveau sur lui. Je ne sais rien de lui, tout comme il ne sait rien de moi cependant, nous allons être amené à rester un certain ensemble, que je le veuille ou non. Faire des présentations correctes ne serait peut-être pas une mauvaise idée après tout. C’est en soupirant que je prends de nouveau la parole. « Bon, je pense que nous appeler le barbare sans cervelle et la vache laitière durant tout le trajet n’aideras pas à sortir d’ici. » Pourquoi est-ce à moi de faire cela ? Pourquoi dois-je faire le premier pas alors que c’est à cause de ce qu’il à fait que nous sommes ainsi. Je soupire une nouvelle fois, un soupir qui ressemble cette fois plus à un grognement de contrariété avant de reprendre « Je m’appelle Lumi. »
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Sam 14 Mar 2015, 13:32

Je souris. J’avais pourtant changé de point de vue sur les femmes, mais pourquoi celui-ci venait à changer en sa présence ? Elle grognait presque, s’insurgeait, c’était permise de me gifler, en quoi cela pouvait-il nous aider à sortir d’ici ? « Eh bien, Lumi, connaître nos prénoms ne nous aidera pas d’avantage à nous enfuir… ni à survivre d’ailleurs » Je soupirai : « Mais bon, je suppose qu’il doit être important pour vous de vous cloitrer dans vos formalités de bonne femme… donc faisons des présentations convenable : je m’appelle Aëran. » Continuant mon chemin près d’elle, les seuls regards que je lui donnais étaient ceux qui essayer de visualisé l’homme qui l’avait engrossé… c’était un idiot ou un désespéré ? Finir sa vie avec une femme qui semblait incapable de se défendre convenablement, une non guerrière… non merci ! Enfin, je supposais que je n’avais pas le droit de critiquer de la sorte, peut-être cela était un amour passionné.

La brume tentait désespérément de nous perdre mutuellement, et je me rapprochais de la femme. La raison était floue, mais je supposais que l’enfant qu’elle portait me rendait plus tendre. Il n’avait pas choisis d’être là. Je n’avais certainement pas à juger cette future mère, mais y avait-elle pensé en venant en ces lieux ? Et si je n’avais pas été là, comment aurait-elle fait ? Un raclement se fit entendre au loin, et je stoppai net pour écouter le moindre signe de vie. Celui-ci se fit plus pressant, plus distinct, et je n’eus même pas le temps de réagir, que déjà deux sortes de tentacules me tirèrent en arrière et mi fis violemment tomber la tête la première. Mon menton percuta le sol et je sentis mes dents s’entre choquer. Les moindres petits cailloux s’incrustaient dans ma peau tant l’avancé était rapide. Je ne voyais pas où cela me menait, mais je crus voir défiler toutes sortes de monstre étranges, comme des illusions très bien faites. La brume m’empêchait de voir le bout du monstre qui m’attirait à lui, et à tout moment, je risquais de me faire engouffrer dans la gueule de celui-ci. D’un geste vif, je levais la main et appelais toutes les mauvaise plantes aux alentours. Elles freinèrent mon avancé, et je pus aisément m’assoir pour trancher ses tentacules visqueuses. Ce gluant mauve resta sur mes mains un moment, puis je l’essuyais sur le sol avant de courir rejoindre Lumi. Les monstres vus tantôt n’étaient plus là, mais je restai la main serré sur mon poignard. « Lumi ? » criais-je, alors que déjà ma voix me revenait en échos. « LUMI ? » refis-je en prenant mes mains comme portevoix. La tête me fis soudainement mal, j’eu brièvement l’impression de n’être que dans un rêve, et je regardais mes mains taché de mauve. Serait-il possible qu’il met empoisonné de son sang ? Petits à petits, les voix et les bruits se firent plus présents, plus pesants… J’étais dans une confusion des plus totales, et déjà la bête revenait à l’attaque.

Celui-ci était à quatre pattes, gros et lourd, visqueux à laisser une trainé lors de son passage. Quatre tentacules étaient accrochés vers ses mâchoires, dont la dentition était impressionnante. Quoique ce soit, il devait avoir été créé de toutes pièces… car jamais je n’avais vu pareille spécimen. Je restais un instant sans rien faire, étourdis par le poison de celui-ci… lorsque son tentacule meurtri se jeta sur moi, je l’évitais en plantant mon couteau au passage. Sortant mon arc, je tirai une flèche qui fut littéralement engouffré par le corps de la bête. Lâchant ainsi mon arc et mon carquois, je me cachai dans la brume, cherchant par la même occasion Lumi. C’est ainsi que je la vis et que je la tirai dans une fente entre les deux blocs de roche qui nous enfermé dans ce couloir brumeux sans fin. Je la regardais sans bouger, empoignants fermement le manche de l’un de mes couteaux. Approchant alors mes lèvres de son oreille, je lui chuchotais pour pas que le monstre nous regarde
: « Je ne sais pas ce que sais, je ne sais pas si c’est une illusion ou une création de je ne sais qui, mais je suis affaiblis par le poison dont il est enduit… pour le moment, je préfère éviter tout combat si nous pouvons l’éviter… ». Ainsi, je l’insinuai à rester cacher ici en attendant que nous puissions enfin sortir. Je ne savais également pas ce qui c’était passé lors de notre violente séparation, et je commençais à explorer du regard le moindre signe de lutte sur son corps.
 
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Ven 15 Mai 2015, 02:45


Pourquoi faut-il que chacun des mots sortant de sa bouche me mette hors de moi ? Soupirant je détourne les yeux, préférant regardant la lande désertique et la brume nous entourant plutôt que lui. Je ne le comprend pas. Même en essayant, même en ayant conscience de l'éducation reçut par les Alfars et leur manière d'être, je ne le comprends pas. Je ferme un instant les yeux. Peut-être la faute vient-elle de moi. Peut-être est-ce moi qui l'ai poussé à avoir cette réaction vis-à-vis de moi. Je relève les yeux, le regardant du coin de l’œil. Que je le veuille ou non, il est mon seul moyen de sortir d'ici en vie, et continuer à se parler ainsi, à tenter de faucher l'autre à la moindre parole, au moindre de ses gestes n'est pas une solution viable. Tout en pensant à cela, je en remarque pas qu'autour de nous la brume se fait plus dense, plus insistante. C'est sa proximité qui me fait relever les yeux et me rendre compte que quelque chose ne va pas. Les quelques mots qu'il a eu à mon égard ne m'ont pas donné l'impression qu'il est homme à avoir des gestes attentionné sans raison. S'il fait cela, s'il se rapproche de moi, cela veut forcément dire qu'il a une raison. Et au vu de la situation dans laquelle nous sommes, elle ne va sûrement pas me plaire. Un raclement se fait entendre derrière nous et presque immédiatement il interromps sa marche. M’arrêtant quelques pas devant lui, je le regarde anxieuse, attendant avec crainte de voir ce qui nous attend.

La réponse surgit du brouillard, venant lui attraper les jambes et le tirer en arrière. Une fraction de seconde plus tard il avait quitté mon champ de vision et je me retrouvais seule au milieu de la brume. De manière presque immédiate la terreur s'empara de moi. Me tournant sur moi-même, faisant courir mon regard à droite et à gauche, je cherche en vain à percevoir un mouvement quelconque perçant la brume. Quand je l'entend crier mon nom, je me précipite vers lui. Je ne sais pas ce qui est à l'origine de l'attaque et je ne veux pas le savoir. Voir ces deux tentacules déchirer l'espace et venir s'emparer de lui ainsi est suffisant pour comprendre ce qui va se passer quand la créature, ou quoi que ce soit, va venir chercher sa victime. Quand enfin nous nous retrouvons, il semble être dans un mauvais état. Un étrange liquide mauve lui coule sur les mains cependant, je n'ai pas le temps de me concentrer dessus ou de lui poser la moindre question à son propos que la créature réitère son attaque. Lorsque qu'elle sort de la brume et qu'enfin nous pouvons la contempler, je reste sans voie. Elle n'est en aucun cas similaire à tout ce que j'ai un pu voir. Posant ma main sur le manche de ma dague dans le but de l'attaquer, ou au moins de me défendre, je me retrouve cependant incapable de bouger. La présence de cette chimère devant moi m'effraie, m'ébranle au plus profond de mon âme et me rend incapable de faire quoi que ce soit.

C'est de nouveau lui qui me fait sortir de cet état. Sans même tenter de résister je le laisse me guider et me placer en sécurité entre deux rocher. Ses paroles me parviennent pourtant, il me faut un certains temps avant de comprendre ce qu'il me dit. « Oui… Oui d'accord, c'est sûrement le mieux à faire. » je secoue faiblement la tête, cherchant à remettre en place mes pensées. Bien que cette pensée me rebute au plus haut point, je sais que je ne pourrais pas l'aider de quelques manière que ce soit dans ce combat. Néanmoins, je ne dois pas non plus être une gêne ou une source de soucis en plus. « As-tu une idée pour l'affronter ? » Un léger bruit nous fait relever l'oreille. Ce bruit bien que faible est en tout point différent de ceux que nous entendons depuis tout à l'heure. Non, c'est un bruit de pas. J'entrouvre la bouche afin de lui parler quand elle apparaît devant nous. Une longue chevelure noir et une peau aussi blanche que la mienne. Dans sa main une dague brille faiblement dans les ténèbres de ce lieux « Te retrouver en ce lieu fut d'une certaine difficulté cependant, cette fois-ci, tu est à ma merci. Je vais donc pouvoir terminer cette tache qu'il ma confié. » J'ouvre la bouche pour parler mais aucun son ne sort. Ainsi, c'est cela qu'il veut ? Maintenant que je ne suis plus à ses ordres, je ne suis bonne qu'à être tuée ? Comme tous les autres ? Quand elle lève son arme en l'air, je ne tente même pas de me défendre. Je connais ses capacité comme je connais les miennes. Je n'ai aucune chance de la vaincre.

Et pourtant, malgré sa détermination, un élément la fait s’arrêter. Ses yeux sont rivé sur Aeran et plusieurs secondes s'écoulent sans que personne ne prenne la parole. Finalement, c'est elle qui brise le silence d'un unique mot qui semble pourtant résonner longtemps dans les ténèbres de l'allée des brumes « Toi…  »
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Lun 25 Mai 2015, 22:01


Si la situation avait mal commencé, elle n’allait pas en s’arrangeant. « J’aviserai sur le champ de bataille » dis-je simplement en regardant le moindre signe dans la brume. Des pas se firent entendre, et il ne fallut pas longtemps pour que celle-ci se montre. Sa voie me fut familière, puis son visage, ses longs cheveux… mais elle leva à peine sa lame, que déjà, je pointais la mienne vers elle. « Moi… » Répétais-je avec incrédulité, la dardant du regard. « Mylin, baisse ta lame… » Ma voix ne tremblait pas, mais mon âme semblait fragile à sa vue. Dès son apparition, les souvenirs étaient revenus, quelque chose s’était brisé. La honte, celle de l’avoir abandonné, me submergea, mais je t’entais de garder la tête haute, ne montrant aucune faille. « Ne me le fais pas répéter… qui que soit-ce " Il", je ne te laisserai pas finir cette mission. » C’était maintenant clair, si elle voulait réussir cette tâche qu’on lui avait confiée, alors il fallait d’abord me passer sur le corps.

Mylin, femme rencontrée dans une autre vie, en plein chaos, en plein enfer. Sa seule présence m’irritait, me rappelant des souvenirs que je ne voulais pas revivre. Mylin, ancienne maîtresse, ancien amour, ancienne protection d’un déclin qui aurait été certain sans son contact. Ma main s’était instinctivement serrée autour du manche, et mes oreilles sifflèrent au bruit de raclement que la bête émettait en bougeant
. « On a pas le temps pour ça » fis-je en prenant Mylin par le bras, me glissant rapidement derrière elle, pour pouvoir la désarmer. Lorsque la bête vint à nous, sa gueule s’ouvrit et son cri perça mes tympans : « Si tu veux te battre, bas toi avec moi, pas contre moi ! ». Je lançai le couteau à ses pieds, certes, je n’étais pas pour l’assassinat d’une femme enceinte, mais j’avais un autre problème sur les bras, et celui-ci menaçait ma vie contrairement à elles.

J’étais encore faible dû au poison, mais je me lançai quand même à la charge du monstre. C’était lui, ou moi. Courant entre ses pattes, je tentais de trouver une ouverture sans la trouver. Ma lame s’enfoncer dans un mou si profond, que la bête ne devait trop rien sentir. J’appelai alors les plantes environnantes, les laissant s’agripper pour que je puisse trouver un coin où la peau serait plus fine. Ma tête était néanmoins ailleurs, alors que mes gestes étaient automatiques, je repensais à la secte, à ses habitants, à ses esclaves… à nous. Nous avions partagé quelque chose qui, s’en doute, avait été réciproque, et de l’autre côté, un sentiment diffèrent l’un envers l’autre. Que lui dirais-je si j’arrive à tuer cette bête ? « Je ne voulais pas te laisser derrière, pardonne moi » ? Était-ce au moins la vérité ? Mal lame s’enfonça dans les yeux de la bête, mais je n’eus même pas le temps de la tuer, qu’elle disparut.

Chutant du haut du monstre, ma tête heurta violemment le sol. Les bruits ne me parvinrent plus, alors que ma lame avait glissé de mes mains et que je tentai de recouvrai mes esprits, bougeant avec difficulté, e pouvant ouvrir les yeux. Du haut des roches qui nous surplombait, on entendait la voix d’un vieil homme, totalement hystérique : « Du sang, du sang, du sang ! » répétaient-ils, se déplaçant, pour finalement ne plus l’entendre. Je ne sus dire ce qui fit disparaitre la bête, mais sans doute son excitation était venue perturber son contrôle de la magie… nul doute que ses illusions nous pourchasseront jusqu’à ce qu’il est eu satisfaction, jusqu’à ce qu’il est eu notre sang.

Je ne me relevais pas, attendant ainsi, faisant mine d’être inconscient. Je ne savais si Mylin ou Lumi savait ce que je faisais, mais le rôle de l’appât ne me mettait pas du tout en confiance… car pour cela, il faut pouvoir compter sur les autres. J’attendis ainsi, quelques minutes, de très longues minutes, avant d’entendre des murmures, un chant
: « Du sang… du p’tit sang dans la petite boite ! Puis on assemble, puis on mélange ! Nectar divin pour les vampires ! » Ses pas s’approchèrent, encore, et encore, jusqu’à sentir le brouillard bouger à mes pieds.

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Mer 27 Mai 2015, 15:46


Elle… Que fait-elle la ? Non, pourquoi est-elle la. Je ferme les yeux et secoue la tête. Je sais très bien pourquoi elle est la, elle vient de me le dire. Pourtant, je refuse d'y croire. Dix ans. Je lui ai été utile pendant dix ans. Et maintenant que ce n'est plus le cas, au lieu de m'abandonner, il tente de me tuer… En passant par elle. Depuis ma libération j'ai envisagé beaucoup de solution. Est celle la est la pire pouvant arriver. Mes yeux se pose sur Aeran. Mon destin semble lié à cet homme à un niveau bien plus haut que ce que je pouvais imaginer quelques instants plus tôt. Pour une raison que j'ignore, tout deux semblent se connaître. Plus important, il semble la contrôler, presque la calmer. Je ne sais pas le lien les unissant cependant, c'est ce lien qui me permet d'être encore en train de respirer à l'instant présent. Mes yeux passe un instant d'Aeran à Mylin. Mission. Il vient d'utiliser le mot mission. Cela veut forcement dire qu'il connaît sa nature. Peut-être même la connaît-il mieux que moi. Sûrement même. En un mouvement souple il se glisse derrière celle qui aurait du être mon bourreau et lui enlève son arme avant de lui parler. Se battre avec nous. Je ne connais pas notre adversaire pourtant, il ne fait aucun doute qu'avec elle à nos côté nos chances de survie viennent d'augmenter considérablement. « L'homme qui ma laissé mourir n'a aucun droit de me demander quoi que ce soit. » Se baissant elle ramasse sa dague et la rengaine avant de me jeter un regard mauvais. Rare sont les missions qu'elle n'a pu mener à termes et je sais que cette situation lui est extrêmement désagréable. Sans un mot elle se rapproche de moi et se cache dans les rochers, regardant le combat entre Aeran et cette créature inconnue se dérouler. Cet affrontement dure plusieurs minutes et finalement quand le montre disparaît il tombe sur le sol sans bouger. Dans le même mouvement je tente de me précipiter vers lui et suis interrompue par le bras de Mylin. « Non. Tu va juste réussir à gâcher l'ouverture qu'il nous offre. Reste la. Tu ne sert à rien alors essaye au moins de ne pas tout faire foirer. » Sans un mot de plus elle se lève et glisse comme une ombre le long des rocher, sortant ainsi de mon champ de vision et allant se placer à un endroit lui permettant d'agir plus facilement si jamais un nouveau combat venait à commencer.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

je la regarde une pointe de dégoût dans les yeux avant de changer de place. Elle est ma cible, ma proie et elle se tient là, immobile et incapable de faire quoi que ce soit et pourtant, je ne peux rien faire. A cause de lui. Pour lui. Lui qui ma aimé, que j'ai aimé et qui ma protégé de cet enfer. Et qui ma abandonné sans rien dire, me laissant seule sans plus rien à quoi me raccrocher. Mes yeux se pose sur son corps inerte reposant sur le sol. Malgré ce qu'il a fait, malgré cette souffrance que j'ai dut endurer à cause de son départ, de sa fuite je ne peux rien faire. Juste me taire, lui obéir et lui venir en aide. Comme je l'ai quand nous étions la-bas. Une voie se fait soudain entendre autour de nous. Grinçante et désagréable. Probablement la voie d'un vieil homme. Un sourire mauvais naît sur mon visage. Après tout, qui d'autre qu'un vieil homme se cacherait derrière des illusions. Me tapissant dans les ténèbres, j'attends qu'il se rapproche. Un mage. Une cible facile. Et une fois que celle-ci sera éliminée alors je pourrais revenir à ma mission et la tuer elle. Je tourne la tête vers elle, ridicule créature apeuré se cachant dans entre les rochers et espérant que la situation se termine vite. Qu'elle ne craigne rien. Je vais m'arranger pour que cela se termine vite. En souvenir du temps que nous avons passer ensemble à ses ordres, c'est la moindre des choses que je puisse faire pour elle.

Les bruits de pas et la voie, mélodie plaintive dans la nuit se rapproche. Effaçant ma présence, j'attends qu'il ne soit plus qu'à quelques pas d'Aeran pour me jeter sur lui. Un coup. C'est tout ce dont j'aurais besoin pour en finir. Arrivée devant lui je lève mon arme et vient le frapper à la gorge. Je n'ai pas hésité et il n'a pas pu me voir venir. Il n'y a aucune chance qu'il soit parvenue à l'éviter. Et pourtant quand ma lame rencontre sa gorge elle ne tranche que le vide. L'instant d'après le vieillard à disparue et sa voie résonne dans l'air « Du sang, du sang, du sang. » « m*rde » Laissant s'échapper un juron je regarde autour de nous à sa recherche « Plus de gens, plus de sang. Plus de sang pour les vampire. » Après quelques secondes à le chercher je baisse les yeux vers Aeran avant de lui tendre la main pour l'aider à se relever. Cela me coûte de devoir l'avouer mais je vais avoir besoin de son aide. Ce combat risque d'être plus compliqué que prévu.
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Ven 29 Mai 2015, 16:34

Allongé par terre, je tentai de contrôler mon souffle. Mon cœur battait la chamade, comme si je me laisser seul aller à la mort. J’entendais les chants morbides du vieillard se rapprocher, s’éloigner, comme pour m’effrayer ou me tourmenter.  J’espérai que Mylin comprendrait mon plan, comme autre fois. Les secondes passèrent lentement, avant que je ne sente sa présence, à quelques pas de moi… il fallait encore le laisser s’approcher, attendre qu’il ne se doute plus de rien pour agir, mais Mylin, dans son éternelle impatience, choisis ce moment pour intervenir. J’ouvris les yeux lorsque le vieillard s’éloignât, heureux d’avoir pu débusquer ses ennemis.

Soufflant, je me relevai sur mes coudes. La main de Mylin se tendait alors devant moi, et à son contact, c’était comme si toutes les étapes que nous avions traversées auparavant, refaisaient surface. Je ne me relevai pas tout de suite, gardant en ma possession sa main, ses doigts froids contre ma paume, resserrant la pression. Je ne me rappelais pas comment nous en étions arrivés là, comment cela avait pu arriver… mais je ressentais une honte sans nom, quant à l’avoir abandonné. Me relevant enfin, je ne relâchai toujours pas sa main, comme pour garder le lien que nous avions eu jusqu’à ce que je la laisse aux mains de nos bourreaux. « Je ne pensais certainement pas te revoir un jour… » Je ne sus si cela était de la déception, ou bien une réelle surprise quant à la voir vivante et toujours opérationnelle, mais je pris tout de même le risque de la ramener vers moi, saisissant fermement le poignet qui tenait le couteau. Je ne me rappelais pas lui avoir dit au revoir, lui avoir dit mes adieux… Sans doute n’en avais-je jamais fait le deuil finalement. Alors que mon fron se collait au sien, ma respiration s’accéléra, en prise au stress de sa réaction, mais aussi avec la peur de devoir l’oublier après, car après tout, c’est exactement ce que je faisais, je lui disais adieux, surement de la pire des façons d’ailleurs, camouflant par la même occasion un pardon silencieux. Mes lèvres se posèrent sur les siennes, et mes mains lâchèrent peu à peu sa main ne tenant pas la lame, redécouvrant ses formes que je n’avais jamais oubliées. Quelques instants passèrent avant que je ne décide de me reculer : « Considérons sa comme l’adieu que je n’ai jamais pu te donner ». Détournant le regard, il était maintenant temps de s’occuper de ce vieux fou.

Revenant près de l’elfe, je la tirai par le poignet, la m’étant en garde : « Restez de préférence près de moi, Mylin n’abandonnera pas sa mission si facilement » je la savais entêter, jamais elle n’abandonnerait, sauf si peut être sa vie était en danger. De loin, on entendait un homme rire et chanter à tue-tête, et ces paroles semblaient avoir un impact sur le brouillard, qui se mouvait dans tous les sens. Prenant le manche d’une de mes lames, je tendis l’oreille… il semblait, que quelque chose rôdait dans les environs. Je pouvais entendre quelque chose racler le sol, comme une chaine métallique. Le suspense ne dura pas plus longtemps, car une masse s’abattit sur nous lourdement. J’eus le temps de pousser Lumi, m’éjectant au passage, mais un éclat de pierre vint se loger dans mon bras. « Sang ! Sang ! » Cria de loin le vieillard. Je sentis alors mon sang bouillonner, et ma plaie se mit à bouger, faisant se mouvoir mon sang. Étouffant une plainte, je pressais ma main sur la plaie, l’empêchant de manipuler mon sang et donc de me vider entièrement. Poussant un juron, je m’éloignai du combat pour ne plus être à porter, enlevant rapidement mon haut déchirant des bandes pour bloquer l’accès de la blessure. Ainsi, l’illusionniste ne pourrait plus manipuler quoi que ce soit. Accourant vers le combat, je me jetai dans l’arène, prêt à défendre ma vie.

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Ven 05 Juin 2015, 10:39


Quand sa main entre en contact avec la mienne, que ses doigts se joignent aux miens et qu’il se relève pour se coller à moi, presque toute la rancœur que j’ai à son égard disparait. Ses paroles me tirent un sourire amusé « Je pensais les abandons définitif. » Je voudrais pouvoir lui dire combien je lui en veux, je voudrais pouvoir lui cracher toute ma haine au visage, le repousser et partir loin d’ici. Mais je ne peux pas. Cela m’est impossible. Depuis toujours il est la seule personne à réussir à faire battre mon cœur, à me faire me sentir vivante autrement qu’en faisant couler le sang. Et même si aujourd’hui je trouve cette réaction exécrable, je ne peux faire autrement que de m’y plier. Je souris face à cette réalité. Il s’agit sans doute du seul point commun que je partage avec Lilith. Le contact de son front contre le mien me fait fermer les yeux et chercher instinctivement ses lèvres. Je reste collée à lui un instant, savourant son contact que je n’ai pas oublié depuis malgré tout ce temps passé loin de lui. « Considère cela comme la dernière faveur que je te fais. » Un mensonge honteux mais que j’aimerais parvenir à tenir. Je lui en veux, vraiment cependant, je sais que s’il me demandait quoi que ce soit alors je me contenterais de m’exécuter. Si celui je n’étais pas liée à ce sorcier alors les choses aurait été différentes. Cette voie du sang qui est la mienne j’aurais pu la lui offrir, m’offrir complètement à ses ordres, à ses besoins et ne plus dépendre que de lui. Mais ce n’est pas possible. Pas encore. Peut-être lorsqu’il m’aura rendu ma liberté, s’il le fait un jour.

C’est la voix de Lumi qui me fait revenir à moi « Merci, je sais très bien de quoi elle est capable. Vous semblez… Proche tous les deux, mais je l’ai moi-même côtoyée un certain temps. » Un instant je crains qu’elle ne parle de lui, d’Hadanell, ce mage noir qui nous a pendant quelques années tenue toutes les deux sous son joug cependant, elle n’en fait rien. Cela doit vouloir dire que les blessures qu’il lui a infligées sont encore présentes. Et utilisable en cas de besoin. Je soupire avant de tourner la tête vers les chants et les rires. Lumi n’est pas un problème, j’aurais tout le temps que je veux pour la tuer plus tard. Pour l’instant, nous devons uniquement veiller à ne pas passer du statut de proie à celui de victime. Et la meilleure solution pour cela est de parvenir à tuer cet homme. Un bruit sourd se fait soudain entendre et lorsque je tourne la tête vers eux, je vois Aëran repousser ma cible avant de tomber sur le sol. Quelques secondes se passent avant qu’il ne soit contraint de reculer précipitamment en se tenant le bras. Visiblement, ce n’est pas un à un simple illusionniste que nous avons à faire.

Sans regarder derrière moi, je me précipite vers ce qui va nous servir de lieu de combat. D’après ce que j’ai eu le temps de voir sur mon ancien amant, le mage semble contrôler de manière plus ou moins directe le sang. En d’autre terme, à la moindre blessure un tant soit peu importante, il va tenter de l’aspirer en dehors de mon corps. Un grand sourire carnassier apparait sur mes lèvres. Très bien, si une blessure est fatale alors il existe une solution très simple pour le vaincre. Ne pas se faire toucher. Débouchant dans ce qui va nous servir d’arène, je m’arrête un instant afin d’analyser la situation et de l’attendre. Je connais ses capacités aussi bien qu’il connait les miennes et dans la situation ou nous sommes, nous n’allons pas avoir d’autre choix que de combattre ensemble. Comme nous aurions pu le faire le jour où il m’a laissé derrière, aux mains de nos bourreaux. Quelques instants plus tard il se tient à mes côtés et nous attendons tous deux de voir ce qui va avoir lieu.

Notre attente n’est pas bien longue, il suffit d’une poignée de secondes pour voir arriver le mage devant nous. Un grand sourire sur les lèvres, des fines mèches de cheveux partant d’un crane dégarnis et lui tombant sur les épaules il semble nous regarder avec une curiosité presque scientifique. Finalement il lève les bras et semble taper avec une sorte de bâton sur ce qui ressemble à une boite en fer. De nouveau son cri raisonne dans l’atmosphère autour de nous cependant, au lieu de s’évaporer comme les précédentes fois il reste, insistant et pire, s’amplifiant au fur et à mesure. Rapidement le son devient trop fort et je ferme les yeux, cherchant un moyen de l’oublier. Ce simple geste suffit pour faire disparaître sa voie néanmoins, quand je ré-ouvre les yeux le décor autour de nous n’est plus le même. L’allée des brumes à disparue pour laisser la place à un paysage que je ne connais que trop bien pour le voir presque constamment durant mes rêves. Il s’agit du campement de la secte. Et plus important, il s’agit du dernier endroit où je l’ai vu avant qu’il ne s’enfuit. Je reste un instant interdite, sans savoir que faire, sans savoir comment réagir avant de me reprendre. Tournant instinctivement la tête à ma droite je le cherche un instant des yeux. Nous sommes dans une illusion, c’est un fait il ne peut en être autrement. Néanmoins suis-je la seule à devoir la subir ou est-il avec moi. « p*tain, je déteste les ennemis comme ça » Personne ne se tient à mes côtés et malgré plusieurs secondes de recherche, je ne le trouve pas. « Très bien, t’inspirer de mes souvenirs t’a peut-être semblé une bonne idée mais je connais par cœur ce jour. En sortir ne sera pas bien lo… » J’étouffe un grognement avant de tomber sur le sol les mains croisée sur mon ventre. En effet je suis dans une illusion cependant, seul mon esprit y est. Fermant les yeux je pense à lui. Je n’ai qu’une seule solution et elle ne me plait guère. Compter sur lui et espérer qu’il arrive à me sortir de là. Ou au moins me protéger. Ce qu’il sembla avoir oublié la première fois.

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Sam 13 Juin 2015, 20:54

Mon regard restait focalisé sur la situation, blessé et affaibli par le poison de tantôt, je restais figé, prêt à tout esquiver. Malheureusement, les coups de fut pas physique comme je l’espérai, mais totalement invisible. Un battement de cil suffit à parfaire une illusion, celle d’un passé que nous aurions surement voulu laisser derrière nous. Devant nous s’élevait une bâtisse, nos pieds ancrés dans cette cour jonchée de reste de corps. Il manquait néanmoins certaines choses… les odeurs, les sons… j’avais passé assez de temps ici pour m’en imprégné, et je sentais pesais sur moi la brume de l’endroit qui nous entourait, les mouvements qui la faisait bouger, l’humidité qui ne collait pas aux terres arides. Je déplaçais ma tête, calibré mon ouïe sur ce monstre qui devait se trouvait devant nous, ce vieillard qui devait aussi être là. Il fallut néanmoins un instant avant que je ne sente l’air bouger, ces infimes particules se disperser… je n’eus alors qu’un réflexe, pousser machinalement Mylin, qui finalement se prit quand même le coup, s’écroulant sur le champ. Empoignant mes couteaux, je me laissais aller à mes anciens entrainements, à un tâtonnement aveugle.

Le problème n’était finalement pas d’éviter les coups, le problème étant de revenir à la réalité, car ici, nous étions vulnérables. Sentant la brume bouger autour de moi, je bougeai sans vraiment savoir si derrière moi se trouvait un rocher, ou toute autre chose qui pourrait freiner, m’empêcher de recevoir les coups. Néanmoins, l’illusion se bridé, faisant apparaître comme une ombre devant moi… celle du vieillard. Je n’étais pas fait pour prendre, pour encaisser quoi que ce soit, je ne devais en aucun cas tomber au combat. « Mylin ? » dis-je en essayant de garder ma concentration : « Écoute le vide de la scène que tu as devant les yeux… aucun son, aucuns cries, rien de réel. Il n’y a aucune odeur de sang, de cadavre en décomposition… » Petit à petit, la scène devenait de moins en moins réelle, s’effaçait, laissant en arrière-plan cette brume nous collant à la peau. Je savais qu’au fond, c’est ici que tout c’était brisé, que tout entre-t-elle et moi, avait commencé et finis. L’homme étant de plus en plus visible, je cessais de l’éviter, me cognant le dos à la paroi rocheuse. Évitant son bâton, je tentai de m’approchai, essayant de l’envouter par le murmure, mais il fallait d’abord l’affaiblir… il faisait tourner son bâton comme un fou, criant à faire fuir tous les esprits. Tournant, je plantais mon couteau dans son épaule, puis dans sa main, renchainant les mêmes mouvements, jusqu’à ce qu’il s’épuise. Allaitant, je pus me glisser derrière lui, lui sifflant quelques mots tout lui donnant on arme. M’éloignant, il ne fallut pas longtemps aux vielles homme avant de s’auto poignardée, répétant le geste en criant : « Sang ! Sang ! »

Le laissant ainsi, je m’accroupie près de Mylin, posant ma main sur son épaule : « Mylin ? » redressant son menton je continuai : « Je crois qu’il n’y a pas de mot pour te dire ma honte, le problème étant pourtant ailleurs… je ne me suis pas enfui en ayant la possibilité de t’emmener… j’ai manipulé les plus hauts, manipulé Elina pour sortir d’ici… je l’ai fait pour ma survie, parce qu’où nous étions, nous ne pouvions pas avoir de sentiments pour les autres, au risque de les voir disparaitre du jour au lendemain, parce que nous n’avions pas la possibilité de penser aux autres. Tu n’as pas besoin de moi pour t’en sortir, il fut un temps où nous en avions besoin, certes, mais tout ce que nous avons enduré nous a rendus plus résistants. » Me levant, je m’avançai maintenant vers Lumi, le monstre avait depuis longtemps disparu, sans vraiment savoir quand. « Nous devons sortir d’ici ».

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Rode petite ombre... {Feat Aeran}

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