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 Questions et doutes sur la vie [Turik Seido]

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Sam 17 Jan 2015, 13:33

Cela faisait longtemps que je n’étais pas venue dans la capitale d’Aeden, il parait qu’il y avait beaucoup de choses qu’il y avait changées depuis quelques mois maintenant. J’étais revenue dans la capitale après avoir remis en place les reliques des esprits élémentaires avec Yukina, une maitre élémentaire du feu. Cette rencontre m’avait permis de la connaitre car Erine m’en avait déjà parlé auparavant. Mais je m’étais faite une ennemie, enfin presque, car je lui avais caché mon identité pour mieux la comprendre, mais elle n’avait pas aimé cela enfin de compte. Je m’étais pris une droite dans mon visage, et je l’avais bien senti, elle avait mis un peu de son élément dans son poing et je n’avais un peu mon visage brulée. Mais maintenant, j’avais envie de la rencontrer encore une fois pour mieux se connaitre. De plus, j’avais fait mes rapports sur le Drake avec une élémentale de métal qui était partie depuis quelque temps maintenant. Je ne l’avais plus revu … Je ne savais pas ce qu’elle était devenue aujourd’hui !

Et j’avais fait un rapport sur les reliques sur les sorciers avaient volé au nouveau roi, Kevne. La reine Takias avait un peu disparu… Cela faisait au moins depuis la réunion des esprits élémentaires pendant la guerre avec les ridères. Il parait que la jeune femme avait reçu Erine pour devenir l’esprit élémentaire de l’eau, après Morvan mais depuis, personne ne l’avait revu ! Morvan… Il était le point d’équilibre pour la jeune femme, il était tout pour elle, il était son amant… Je pouvais comprendre ce qu’elle ressentait aujourd’hui, mais au point de se refermer sur elle-même et de disparaitre du trône pour aller dans une grande bibliothèque et à lire des livres… Là je ne comprenais plus rien du comportement de la jeune femme … Je soufflais un bon coup et je continuais de marcher dans les rues de la capitale. J’avais l’esprit ailleurs, comme si quelque chose me disait que je me sentais mal à l’aise et que je n’avais pas d’aspiration à faire quelque chose d’unique en son genre. Aujourd’hui, je me demandais ce que le nouveau roi allait faire pour notre peuple, comme projet pour améliorer la vie des élémentals. Peut-être qu’il réglerait quelques différents entre les magiciens ou les vampires, car si une guerre allait venir, ces trois peuples pourraient s’allier et nous tuer ensemble.

Enfin, je n’avais pas envie de prédire l’avenir pour notre peuple, mais nous verrons bien prochainement. Je décidais de m’éloigner un peu de la grande place d’Aeden, pour m’asseoir sur un petit banc pour regarder la foule. Je regardais les enfants joués avec des ballons et des poupées. Les élémentals étaient devenus un peuple tranquille et qui respectaient les lois mises en place. J’espérais qu’un jour, que mon peuple pourrait tendre la main à d’autres peuples extérieurs comme les anges, ou les elfes, les fées ou encore les humains. Depuis un moment, j’avais rencontré des humains, mais moi je n’arrivais pas à changer de mentalité, j’avais toujours mal à mon cœur concernant les humains et ce que ma famille m’avait fait. Je soufflais un bon coup et je mis mes mains dans ma tête. Je touchais mon ventre doucement, car j’attendais aussi un enfant d’Arizar, un Orisha. Je ne voulais pas que cet enfant de quelques semaines ne soit mêlé dans les problèmes des élémentals et de la politique. Cela faisait quelques temps que je réfléchissais de partir loin d’ici, de vivre libre et sans contraintes dans ce monde. Je voulais quitter la hiérarchie des élémentals, je n’avais pas envie d’être une reine et de gouverner. Ce n’était pas ce que je voulais, je ne visais pas le trône, je visais juste la liberté de ma vie et de mon futur enfant… Je redressais ma tête doucement et je sentis une personne venir vers moi … Je ne connaissais pas cette personne, mais je me demandais ce qu’il voulait au juste ou peut être que c’était juste mon imagination ??? J’attendais juste que cette personne trace sa route ou bien qu’elle se présente devant moi…

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Lun 19 Jan 2015, 20:58

Turik marchait de nouveau à travers le marché de la grande place, réfléchissant aux événements du matin même. Après sa rencontre avec la jeune Rehla, il se posait en vérité beaucoup de questions sur les races qui peuplaient cette terre. Il avait beaucoup apprécié la compagnie de Lou, malgré sa timidité et son mutisme omniprésent. Le jeune élémental se demandait si les gens qu’ils rencontreraient seraient tous aussi sympathiques qu’elle. Non…non, forcément que non. Il savait déjà que certaines races détestaient les Elémentals, tout comme les Elémentals en détestaient certaines autres. C’était ainsi que fonctionnait le monde. Il tournait en fonction des ententes entre ses habitants, et devaient subir quotidiennement leurs querelles et leurs guerres.

Turik ne comprenait pas ces façons de penser, lui qui n’avait aucune raison d’apprécier où de détester les gens. Pourquoi les hommes n’arrivaient tout simplement pas à vivre en harmonie ? Pourquoi étaient-ils obligés de batailler avec leurs semblables, dans l’optique d’une paix qu’ils savaient très bien ne pas pouvoir atteindre de cette façon ? C’était d’ailleurs bien risible, de vouloir obtenir la paix en faisant la guerre, puisque la définition même de la paix est l’absence de la guerre. Depuis la nuit des temps, et peut-être plus encore, l’entière population des terres du Yin et du Yang avait été happée dans ce cercle vicieux. La guerre amenait au sang. Le sang amenait à la mort. La mort amenait à la vengeance. Et la vengeance amenait à la guerre. Ainsi, qui pouvait espérer faire la paix, si les armes ne pouvaient être abandonnées ?

Qu’en était-il de ces souverains avides, qui, pour pouvoir s’octroyer ne serait-ce qu’une bouchée de pain supplémentaire, déclarait haut et fort l’anéantissement total de leurs voisins, dans le but égoïste d’être  en fait considéré comme plus fort, plus grand ? Car oui, c’est cela, tout n’était qu’égoïsme. La nature égocentrique de l’homme et son désir d’être premier, d’être plus que ses semblables, de s’élever au-dessus des autres et d’être remarqué. La guerre n’était pas une aventure, elle était une maladie. Une maladie qui rongeait les hommes, les consumaient dans un feu destructeur, ne laissant que des cendres rougeoyantes et à peine tièdes. C’était une maladie contagieuse, qui, une fois installée dans le cœur d’un homme, obligeait celui-ci à vouloir toujours plus, à cause d’un esprit arrogant et d’une âme infectée de désir.

La guerre est un mal qui déshonore le genre humain. Une simple idée qui, au fil des années, voyant passer les siècles, s’est développée, si bien qu’on la croit capable maintenant de régler tous les problèmes. C’est elle qui a révélé la nature égoïste et arrogante de l’homme au grand jour. La guerre ne peut pas régler tous les problèmes. C’est elle qui en est la source.
Pourtant, vivre en paix n’est pas bien compliqué pour qui le veut vraiment. A croire, finalement, que les Hommes ne le veulent pas.

Turik marchait en pensant, sans vraiment savoir où il allait. C’est quand il percuta un homme de plein fouet qu’il revint pleinement à lui.

« -Oh excusez-moi…Je suis désolé. »

L’homme commença à rougir de rage, et à crier des insultes dont la grossièreté n’avait d’égal que le volume sonore auquel elles étaient proférées. Il devait sûrement être un Elémental de feu, pensa le jeune homme. Et en effet, même les propres cheveux du malpoli s’enflammèrent dans un éclat ardent, accompagnant chaque mot d’un violent souffle. Ne voulant pas s’attirer d’ennui, Turik s’éclipsa rapidement, s’effaçant à la vue de son semblable, comme il savait si bien le faire. C’est seulement à ce moment qu’il se rendit compte de la chaleur qu’il faisait. Etait-ce dû à sa légère altercation avec son flamboyant concitoyen, ou simplement au soleil qui avait décidé ce jour-là d’affirmer avec force sa présence ?
Quoi qu’il en soit, il décida qu’une petite pause à l’ombre lui ferait le plus grand bien. Il chercha un bon coin, et finit par apercevoir, non loin devant lui, un petit jardinet bien entretenu, entouré de quelques barrières, avec en son centre une petite fontaine et plusieurs bancs de pierre blanche. A part une femme, le coin de verdure était vide. Turik s’y dirigea mollement, surveillant du coin de l’œil Dakota, qui le suivait toujours avec plusieurs mètres de retard, la curiosité la poussant à venir renifler chaque étal défilant devant elle.

Avançant d’un pas nonchalant, il découvrir bientôt, derrière un buisson lui ayant caché la vue jusque-là, un gigantesque loup au poil gris-blanc, qui se tenait droit, à côté de la femme. La dame devait d’ailleurs être elle aussi une Elémentale, puisque ses cheveux longs, qu’elle portait attachés, étaient d’un bleu électrique, luisant, comme la glace au soleil. Turik ne s’attarda pas vraiment sur la jeune femme, plutôt préoccupé par l’énorme bête situé à côté. Il s’approcha plus doucement encore, et, s’asseyant sur un des bancs, retourna bien vite à ses pensées. Il aurait pu complètement oublier la présence de la dame et de son animal, si Dakota, aussi curieuse qu’à son habitude, n’était pas intervenue.

La petite chienne se mit à léviter près de son maître, puis, poussée sûrement par l’instinct animal, se dirigea vers son bestial congénère. Arrivé à hauteur de sa gueule, elle renifla avidement l’odeur de ce dernier, et Turik réagit vivement, ayant naturellement peur pour son amie à poils.

« -Dakota ! Fait attention ! Ne l’embête pas ! »
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Mer 28 Jan 2015, 09:46

J’étais tranquillement en train de me reposer sur le banc pour profiter du soleil pour une fois que je pouvais être tranquille. J’entendais les habitants d’Aeden faire leur marché, qui demandait des fruits, des légumes ou encore du poisson. J’entendais les rires des enfants qui jouaient avec un ballon ou qui essayaient de faire venir l’étape de communion pour, enfin, avoir leur élément respectif. Cela était très important pour les élémentals, cette tradition où les éléments venaient prendre posséder du corps de l’enfant pour savoir s’il était apte à recevoir cet élément. Tous les enfants qui étaient impatient de devenir de vrais élémentals que ce soit des élémentaux de la terre, de l’air, ou du feu. Tout le monde voulait passer par cette étape qui étaient importantes dans leur vie future, qui seraient importante pour combattre et pour ne faire plus qu’un avec eux.

Par contre, nous pouvions devenir des élémentals sans être née avec deux parents élémentals, comme moi… Je soufflais un bon coup car je n’avais pas envie de penser à ce passé que j’avais mis de côté pour une fois. Je n’avais pas envie de parler de cela, car ma famille, lorsque j’étais humaine, faisait partie du passé pour moi et je ne devais plus y penser, même parfois, j’avais envie de revoir ma sœur, qui était toujours avec mes parents normalement, si elle avait survécu à « cette attaque ». Je soufflais encore une fois pour faire partir ces souvenirs de ma conscience, mais il était difficile de le faire pour une personne comme moi qui pensait beaucoup à ses amis et à ceux que j’aimais réellement. Puis, Emndel, mon loup blanc, arriva près de moi, comme une fleur, je ne savais même pas qu’il m’avait suivi dans les rues d’Aeden et sur le grand marché.

Je caressais ses oreilles qui étaient toujours aussi douce, il était le seul compagnon qui était toujours là pour moi, toujours là pour m’aider en cas de problème. Même s’il ne possédait pas la télépathie avec moi, je savais qu’il me comprenait mieux que personne, à part Arizar. Soudain, je sentis une personne m’observer au loin, mais je ne savais pas qui c’était et je ne pensais pas qu’il veuille me tuer comme cela, devant tout le monde. Je ne bougeais pas, et je cherchais la personne des yeux sans bouger la tête. Emndel se coucha à mes pieds car il crut bon que ce n’était pas un problème vis-à-vis de cette personne, et je fis de même, je restais tranquille sur le banc à profiter du soleil. Emndel grogna quelques secondes après que je fus fermer mes yeux doucement, je vis un petit chien devant lui. Je le regardais de près, il n’était pas dangereux mais je le surveillais quand même.

Je le regardais de plus près, et je ne connaissais pas cette race de compagnon, je n’en avais jamais vu auparavant. Le chien avait un pouvoir de lévitation, et lorsqu’il arriva devant le visage d’Emndel, il renifla son odeur. Emndel ne disait rien car il n’avait pas peur de ce chien domestique mais une voix s’éleva près de moi. Un jeune homme vint vers nous et je le regardais intensément. Il était grand, avec une longue chevelure noirs comme les ténèbres, il avait à peu près mon âge, cela se voyait sur mon visage. Son corps était assez fin et pas très musclé, ce n’était pas pour moi un guerrier, il ressemblait plutôt à un sage, à une personne qui avait une certaine connaissance en lui. Puis, je souris et je pris la parole avec une voix calme et gentille pour ne pas l’effrayer :

-Oh ! Ne t’inquiète pas, mon loup, Emndel, ne va pas manger son compagnon. Même si tu penses que c’est un loup sauvage, et qu’il est assez imposant, il n’a pas aussi stupide que tu ne le penses. Emndel est un loup qui a assez d’intelligence pour comprendre la situation dans laquelle nous sommes. Alors ne t’inquiète pas pour ton compagnon, tout va bien…


Je lui souris tendrement pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas s’inquiéter pour cela. Puis, l’homme ne bougeait pas du tout et je repris mon monologue pour me présenter, car j’étais une personne civilisé et donc ce n’était pas poli de lui parler sans qu’il me connaisse un peu :

-Au fait, je m’appelle Anwen Worthington, je suis une élémentale de la glace, ravie de te rencontrer jeune homme !
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Sam 31 Jan 2015, 23:03





La glace et l'air


Assis sur le banc de pierre, Turik surveillait de près sa chienne, et le loup qu’elle avait décidé d’importuner. Dakota était naturellement dotée d’une grande curiosité. Petite déjà, elle ne pouvait tenir en place, reniflant chaque nouvelle chose, comme voulant percer à jour le secret de ce qui lui était inconnu. Cette curiosité la rendait de ce fait très distraite, et il ne passait pas une minute sans qu’elle disparaisse, toujours attirée par de nouvelles odeurs, de nouveaux bruits. Sa capacité de lévitation n’aidait évidemment en rien à la trouver facilement, puisqu’elle avait la fâcheuse habitude de se retrouver perchée dans des endroits insolites, coincée dans un arbre, sur un toit ou dans des trous normalement hors d’atteinte.

Parfois, cette curiosité l’amenait aux devants d’ennuis plus ou moins dangereux, et la petite chienne commençait à collectionner les bleus et les cicatrices. Cette fois, si elle ne faisait pas attention, cela pourrait encore être le cas. Le loup semblait calme et passif, mais qui sait ce qui peut se passer dans la tête d’un tel animal ? Une simple morsure, même sans intentions mortelles, pouvait être fatale, aux vues de la différence de taille des deux animaux. Pour le moment, la bête était allongée par terre, près de sa maîtresse. Quand Dakota s’approcha, elle grogna de mécontentement, sans doute pour faire comprendre son indignation. Mais il ne bougea pas plus que ça.

Turik se prépara quand même au pire. Il était peu confiant. S’il avait à se battre contre un loup, cela pourrait lui causer de gros soucis. Même s’il parvenait à maîtriser son élément, il était encore débutant, et ce n’était pas rare que son pouvoir échappe à son contrôle. De plus, la femme semblait infiniment plus puissante que lui. Celle-ci était en revanche immobile sur le banc. Elle regardait Dakota, avec un air interrogateur sur le visage. Il est vrai que les chiens possédant le pouvoir de léviter son peu courant. Même Turik ignorait réellement d’où son compagnon était originaire. Quand Turik rappela la chienne à l’ordre en lui sommant de faire attention, la femme se retourna vers lui. Elle était plutôt jolie, elle-aussi. Pas du tout du même type que Lou, mais jolie. Il faut dire que Turik n’était pas très regardant quant à la beauté féminine. Pour lui, chaque demoiselle dans le monde avait quelque chose chez elle qui la rendait belle, unique. Même si chez certaines, ce quelque chose était bien dissimulé.

Pendant un moment, la demoiselle aux cheveux bleus scruta son congénère élémental, qui s’en sentit quelque peu gêné. Puis, elle prit la parole, avec un sourire sincère, quoique peut-être un peu trop. Elle parla naturellement, d’une voix douce et calme. Elle tenta de le rassurer à propos de son loup qui avait pour nom Emndel. Bien qu’enclin à lui faire confiance, Turik resta tout de même prudent, immobile. Il tentait de jauger la sincérité de l’autre. Elle ne paraissait pas mentir, mais sait-on jamais.

La femme reprit la parole, et se présenta. Worthington…Turik avait déjà entendu ce nom. Comme il l’avait imaginé, son interlocutrice était Elémentale, de glace précisément.
Il réfléchit un instant, essayant de connecter entre eux les infos et les impressions qu’il possédait sur cette personne. Anwen Worthington, Elémentale de glace accompagnée d’un loup géant, et dont Turik avait senti le pouvoir…Soudain, il eut un déclic. Il avait déjà entendu parler de cette femme. Il ne savait pas exactement qui elle était, mais elle occupait, si sa mémoire était bonne, une haute fonction dans la hiérarchie de leur race. Turik fût soudain confus, d’avoir été méfiant envers elle.

Il resta encore un moment immobile. Pour rajouter à tout cela, la chaleur du soleil le rendait somnolent, épuisé. Il avait honte de l’avouer, mais le garçon possédait de base une faible constitution, et avait du mal à supporter le chaud et le froid, quand ils étaient trop présents. Sans un mot, il se leva du banc et fît quelques pas vers la fontaine, où il se pencha pour se désaltérer. Il s’assit ensuite sur le rebord, et, après encore un instant de réflexion, prit la parole.

« -Veuillez m’excuser, madame. Je dois bien avouer que l’ardent éclat de notre soleil a sur moi des effets quelque peu néfastes. »

Il chercha un instant ses mots, qui, soudain, semblaient se perdre dans sa gorge, sans vouloir sortir. Il n’avait pas l’habitude d’être directement confronté à d’importants interlocuteurs.

« - Je me nomme Turik Seido. Elémental de l'Air, et jeune novice. Je suis également ravi de faire connaissance. Emndal, je tiens à te présenter mes excuses pour avoir douté de ta nature. »

Il avait prononcé ces derniers mots en se tournant vers le loup, autour duquel Dakota s’amusait à tournoyer dans les airs. Tournant un peu trop vite sur elle-même, elle finit par chuter sur le sol, dans un bruit à mi-chemin entre le fracas d’une pierre et le couinement d’une souris. Elle se releva, hébétée, et éternua.

Turik ne savait quant à lui plus où se mettre. Il préféra rester silencieux, attendant la suite.

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Ven 06 Mar 2015, 18:09

Aujourd’hui était une drôle de journée pour moi… Je pensais à beaucoup de choses que je ne devais pas penser pour l’instant. J’avais une envie de m’évader et cherchait quelque chose d’autres dans ce monde, mais je ne savais pas quoi. J’avais une envie de partir d’Aeden, pour trouver une raison invisible, j’avais l’impression de m’étouffer dans mon propre corps. Le grade d’esprit élémentaire de la Glace m’était très important pour moi, ce fut le résultat de mes efforts dans cette société. Mais, rien n’avait réellement bougé depuis que j’avais intégré ce peuple et grimper les échelons. Je me sentais un peu perdue et je ne savais pas trop quel était mon rôle à jouer dans le théâtre de cette vie. Maintenant, je me tenais en face d’un jeune homme qui avait le même âge que moi, dans la vingtaine, mais il faisait si jeune avec son visage si calme et sereine, j’avais l’impression de voir Lysis dans ces yeux.

Puis, je redescendis sur terre lorsque le jeune homme s’excusa vivement devant moi, je ne compris pas pourquoi il faisait cela, mais ce n’était pas grave. Il venait de comprendre qui j’étais dans la hiérarchie des élémentals. Je n’étais pas aussi populaire qu’Alyska, ou encore d’Erine. Je ne me rendais pas populaire, cela ne me servait à rien pour moi. Puis, il se présenta à son tour avec une voix polie et agréable à entendre. Je lui souris tendrement, c’était un élémental de l’air. Je comprenais pourquoi il n’avait le même regard que Lysis. Lysis était l’esprit élémentaire de l’air, et ses yeux étaient exactement les mêmes que cet homme. Je souris encore une fois, j’aimais beaucoup Lysis, ma meilleure amie, même si cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Je repris la parole, car je le sentais un peu coincée par rapport à ce que j’étais :

-Tu n’as pas besoin de t’excuser, nous sommes du même peuple et donc, je veux que tu me traites comme si c’était une simple élémentale de la glace. Etre esprit élémentaire n’est pas toujours de repos, comme tu peux le voir. Parfois, j’aime bien me passer pour une autre personne pour éviter que des gens ne sachent qui je suis réellement. Pratique, lorsque tu vas te balader sur le territoire des magiciens ou bien chez les vampires… Enfin, je vois que tu es nouveau dans la cité, je ne t’ai jamais vu auparavant.

Je fis une pause dans mes paroles pour mieux l’observer. Je me levais doucement et calmement et je lui tournais autour, pour un peu le regarder. Non, je ne l’avais jamais vu dans la cité, c’était bien dommage, car je ressentais une puissance qui serait peut-être prometteuse dans son avenir. Je lui souris et je repris la parole doucement :

-Tu sais, tu me fais à une personne que j’aime beaucoup… Tu as la même expression des yeux qu’elle … Enfin, bref … Dis-moi, parle-moi de toi, de ce que tu es, de ce que tu vaux. J’aime bien faire connaissance, avec un élémental de l’air. Oui, ils sont rares ensemble, j’ai bien cet élément aussi. Cet élément est aussi calme que dangereux, j’en sais très bien même. Cela peut causer beaucoup de dégâts, pire que le feu, ou encore la foudre.

Je le regardais avec un grand sourire aux lèvres et je décidais de me rassoir sur le banc en bois de chêne. Je me sentais mieux assise que debout, car il faisait assez chaud. Le soleil me tapait sur la tête et je commençais en avoir marre. Je n’étais pas de faible constitution, mais la chaleur contre un esprit élémentaire de la glace, je ne pouvais que fondre sous le soleil. Donc, je décidais de fabriquer une espèce de protection faite de plusieurs centimètres de glace pour me protéger de la chaleur et j’invitais le jeune homme de me rejoindre, car je le voyais bien, il ne supportait pas la chaleur lui non plus.  Nous serions mieux pour discuter sous ma protection que de rester debout avec le soleil. Emndel continua de regarder la compagnonne du jeune homme, elle semblait bien fragile et jeune comme compagnonne. Emndel regarda son compagnon, mais sans plus d’importance. Je lui souris et je lui caressais les oreilles doucement, il aimait cela. Il n’était pas très sociale avec les autres animaux, ni même envers ses congères loups. C’était un peu compliqué même, parfois !
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Sam 18 Avr 2015, 18:58





Premier Contact.


La journée  était décidemment pleine de surprises. D’abord, Turik rencontrait Lou, la belle et jeune Rehla, et maintenant, il se retrouvait face à face avec Anwen Worthington,  l’Esprit élémentaire de la Glace. En réalité, il était assez intrigué par cette femme dont il ne connaissait rien, mais qui dégageait une impression de puissance, de force et de courage telle, que le jeune homme tremblait presque en y pensant. Lorsqu’il prononça quelques mots d’excuses, la jeune femme s’étonna. Elle semblait presque choquée de l’entendre parler ainsi.

Turik ne comprenait pas pourquoi. Pour lui, il était normal de s’excuser ainsi de ne pas avoir su reconnaître un personnage de si haut rang. Le respect et surtout la hiérarchie de la race avait été une des clés de l’éducation du jeune Elémental. Il s’excusait donc, car il n’était qu’un simple sujet, se pliant à la volonté de son interlocutrice.
Mais aussi à cause du soleil. En fait, il devait avoir piteuse mine en ce moment, et se présenter ainsi devant une telle personne ne dégageait sûrement qu’une piètre impression.

La femme elle, se contentait de sourire. Un sourire tendre, presque maternel. Un sourire sincère, qui surprit Turik. Mais elle semblait sourire pour autre chose, une pensée bien à elle. Turik n’osa pas l’interrompre. Il continua dans son mutisme, attendant qu’Anwen prenne de nouveau la parole. Ou pas. A vrai dire, cela ne l’aurait même pas étonné qu’elle tourne soudainement les talons et s’en aille, sans un mot pour ce simple Elémental, tout juste sorti de chez lui. Mais il n’en fut rien. Anwen parla de nouveau.

Finalement, elle était plutôt sympathique. Ce qu’elle dit toucha Turik, et il comprit aussitôt que les leçons de son père et l’idée qu’il se faisait des hautes sphères d’Aeden étaient complètement fausses. Anwen voulait, selon ses propres mots « être traitée comme une simple Elémentale, pas comme Esprit. »
Le jeune homme l’écoutait, simplement. Elle parlait sans aucune gêne de sa vie, à lui, cet inconnu, comme s’ils se connaissaient depuis des mois. Puis, elle lui demanda s’il était nouveau. Question qui surprit Turik plus encore que tout le reste.

Elle s’arrêta, se leva, et lui tourna autour, le jaugeant du regard, comme pour confirmer ses dires. Et puis, après un nouveau sourire, elle reprit la parole. Elle semblait ne plus vouloir s’arrêter, ce qui fît sourire Turik. Elle voulait en savoir plus sur lui, et Turik en fut chamboulé. Il n’y avait pas grand-chose à dire.
Il décida de prendre la parole. Anwen était sympathique, alors, autant essayer d’en faire autant. De quoi aurait-il l’air, sinon ? Il s’asseya donc près de la jeune femme, qui venait de regagner le banc, et, lorsqu’il fut assis, sentit une fraîcheur d’origine inconnue le happer. Il n’avait pas remarqué le filtre glacé que sa congénère venait de façonner.

« Et bien pourtant, Dame Anwen, au contraire. Aeden ne m’a certes pas vu naître, mais j’ai, depuis mon enfance, vécu dans cette cité. J’habite  près de la grande place. C’est d’ailleurs aujourd’hui que je comptais quitter la ville. Partir loin, à l’aventure… »

Turik réfléchit un moment. Les Elémentals avaient parfaitement le droit de partir, tant qu’ils revenaient. Mais lui, même s’il avait au départ pensé le contraire, n’était pas sur de revenir. Pouvait-il prendre le risque de le lui dire ? Elle était quand même un Esprit Elémentaire. Si elle pensait qu’il voulait s’affranchir, même si ce n’était pas tout à fait le cas, elle pourrait très bien l’enfermer pour le reste de ses jours. Il préféra donc rester distant pour le moment.
Il continua donc de parler comme si de rien n’était.

« -Aimeriez-vous partir, loin d’ici, parfois ? Vivre pour vous seule, sans vous soucier du reste du monde ? Découvrir le monde et ses secrets, percer ses mystères… »

Sans y faire attention, Turik s’était levé, et faisait les cent pas devant le banc. Il n’aimait pas trop rester sur place, et, dès qu’il pouvait, se retrouvait à marcher dans les rues, voir sur les toits, endroits qu’il affectionnait particulièrement. Dakota avait arrêté d’embêter le loup d’Anwen, et s’était posé sur l’épaule de son maître. Apparemment, sa chute l’avait sonnée, et calmée par la même occasion.

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Ven 19 Juin 2015, 10:29

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas rencontré un élémental de l’air, et cela me faisait plaisir d’en voir un nouveau sur ces terres. Le jeune homme prit la parole pour continuer notre conversation qui était certes bien simple, mais qui me suffisait très bien pour l’instant. Je me demandais combien de temps cela faisait que je n’avais pas converser avec une personne sans parler de politique ou bien pour la stratégie contre les vampires ou bien les sorciers. Je me sentais bien à cet instant, avec ce jeune homme qui était fort agréable. Turik me disait qu’il n’était pas né à Aeden. Oui, il était normalement que certains élémentals ne naissaient pas dans une autre ville qu’Aeden. Turik me disait qu’il vivait près de la grande place du marché, c’était un bon endroit, et j’aimais beaucoup ce lieu, où la vie ne manquait jamais. Je lui souris et je continuais de l’écouter, de savoir où il en voulait venir à la fin. Il semblait douter sur quelque chose, mais il n’en avait pas encore parlé pour le moment. Il semblait hésiter de poser cette question qui devrait être fatidique pour lui ou pour moi. Il me disait qu’il voulait partir d’Aeden, pour explorer les recoins de notre terre. « Sage décision, jeune homme ! Tu dois partir pour acquérir de l’expérience, pour découvrir d’autres races qui vivent près de nous, tu dois marcher sur tous les continents pour te faire une expérience, pour te faire une bonne culture. Mais tu verras à la fin de ton voyage, un conseil venant de ma part, essaie de faire un retour de ta vie et de ce que tu as accomplis au fil du temps, tu verras ce qu’il t’a échappé. C’est un très bon exercice de faire cela. Et c’est l’unique moyen de savoir réellement, si ton voyage en allait la peine de le faire. »

Je marquais une pose dans mon monologue intense, peut-être que le jeune homme ne comprenait pas tout ce que je lui disais aujourd’hui, mais j’espérais qu’il retiendrait ces paroles dans sa mémoire. Puis, il me parlait de la liberté, le fait de tout quitter de cette vie pour en commencer une autre sans la hiérarchie, sans la race, sans se préoccuper de quoi que ce soit. Je le regardais fixement et je repris la parole avec une voix un peu plus sérieusement : « Parfois, oui je souhaite partir d’Aeden, de tout quitter, mon statut, mon titre, mes amis… J’y pense parfois, car j’ai beaucoup de responsabilité aujourd’hui, et parfois, je me dis que je ne pourrais pas tout supporter. Tu sais, j’attends un enfant, et je me demandais si je serais à la hauteur pour l’élever malgré le fait que je serais un esprit élémentaire de la glace, qui doit faire des missions pour son peuple, participer aux réunions avec les autres esprits élémentaires… Oui, je me pose beaucoup de questions pour mon avenir, mais je pense que l’avenir se fait en fonction des choix que tu fais. Moi-même je ne suis pas née à Aeden, avant j’étais une humaine dans une famille humaine rien de plus. Mais un jour, un mage blanc a lancé un sort d’eau sur moi, et je suis devenue une élémental de l’eau, puis je me suis transformée en glace. » Turik se leva et fit les cent pas autour de moi, à quoi pouvait-il bien penser au juste. Il s’inquiétait déjà de son avenir au sein des élémentals ? Je me levais à mon tour et je posais ma main sur son épaule : « Turik ? A quoi penses-tu ? Pourquoi te poses-tu autant de questions alors que tu es si jeune ?? Arrête de réfléchir comme cela, va découvrir le monde, va demander à Lysis, l’esprit élémentaire de l’air, d’être son disciple, je pense que ce serait une bonne idée de faire cela pour toi, et pour apprendre la maitrise de l’air. Une excellente professeure de l’air. »
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Jeu 02 Juil 2015, 09:29





Début d'amitié


Turik écoutait attentivement tout ce que disais Anwen. Maintenant qu’il avait entamé la conversation, il était avide de savoir ce qu’un esprit comme le sien pensait. Des conseils avisés de l’Esprit Elémentaire de Glace ne pouvaient-être que bénéfiques pour le jeune homme. Quand il parla de partir, de découvrir le monde, sa camarade l’approuva grandement. Il en fut ravi. Finalement, sur ce sujet, il pensait exactement comme elle. Rien de tel que de se forger une expérience en voyant de ses propres yeux ce qui le peuple. Rien de tel que de découvrir les secrets que cachent les continents, de rencontrer ses peuples, de confronter ses cultures. Puis, Anwen lui donna un conseil, censé et juste.
Une phrase résonna plus que les autres dans la tête de Turik, qui acquiesçait.

« Si ton voyage en valait la peine. »

Turik se mit à réfléchir, avant même que ce fameux voyage ait commencé. En valait-il la peine ? A part la liberté, que recherchait-il, finalement ? Il voulait simplement voir le monde, mais y avait-il un objectif plus profond ? Un accomplissement personnel peut-être, un apport intellectuel, physique, ou moral ? Il n’y avait pas vraiment pensé auparavant. Pour lui, partir était naturel, il n’avait jamais eu d’intentions particulières. S’en aller à l’aventure, oui, mais pour quoi faire ? Quel était son réel but ? Beaucoup de choses se bousculaient dans la tête du jeune homme. Il voulait découvrir le monde, percer les mystères qui le composent, aider ses populations, apaiser les tensions, acquérir des connaissances. Il se demanda si c’était tout cela qu’Anwen voulait lui faire comprendre, en parlant d’un « retour sur sa vie ».
En tout cas, elle semblait comprendre ses intentions, malgré qu’il n’ait rien dit d’explicit. Il appréciait de plus en plus cette personne, avait qui il parlait comme s’il la connaissait depuis des années. Il commençait à l’affectionner particulièrement.

Quand il posa sa deuxième question, il se rendit compte qu’il était en train de tourner en rond. Il se pensait assis depuis tout à l’heure, et quand il aperçut qu’il faisait les cents pas, il en fût un peu surpris. Il n’arrivait vraiment pas à rester plus de cinq minutes en place. Jugeant que ce devait être dans sa nature, il ne prit pas la peine de se rasseoir, continuant donc de marcher en long et en large, regardant Anwen, qui lui répondait cette fois de manière plus solennelle, plus sérieuse.
La chose qui le frappa en premier fût d’apprendre qu’elle attendait un enfant. Regardant le visage de la jeune femme, il ouvrit un peu la bouche d’étonnement, assez fort pour qu’on puisse le remarquer. S’apercevant de sa bêtise, il referma vite les lèvres, qu’il se pinça légèrement, comme pour se punir, en priant pour que sa nouvelle amie n’ait rien vu, ou, du moins, qu’elle ne le prenne pas mal. En fait, l’engrossement d’Anwen ne se voyait presque pas. Sa taille était fine, délicate, et aucun signe ne pouvait montrer qu’elle portait un enfant. Ce devait être le début de la grossesse, sans doute. Cessant de se poser des questions un peu inutiles, Turik reporta de nouveau son attention sur ce que disait l’Elémentale. Oui, elle voulait parfois tout plaquer pour recommencer une vie. C’était en partie à cause de sa grossesse justement. Elle racontait à Turik toutes les responsabilités, les tâches qui lui incombaient, tous les devoirs qu’elle avait à accomplir. Le jeune homme en fut d’autant plus impressionné. Elle avait, encore une fois, raison. Ce sont nos choix qui façonnent notre avenir, notre personnalité, notre vie. C’est à nous seul de décider de ce que l’on doit faire ou ne pas faire.

Anwen s’était à son tour levée, voyant l’agitation d’esprit de son camarade. Turik sentit sa main froide se poser sur son épaule, et la regarda dans les yeux. Elle lui demandait d’arrêter de réfléchir. Mais comment le pouvait-il ? Le monde était tellement vaste, la vie tellement mystérieuse…Finalement, il avait juste peur de ne pas savoir dans quoi il s’embarquait. Et s’il se trompait ? Si tout ce en quoi il croyait n’était qu’une illusion ?
Anwen lui conseilla d’aller voir Lysis, l’Esprit de l’Air. Il ne la connaissait pas, mais retint son prénom, se promettant d’aller lui demander conseil. Si c’est Anwen qui l’envoyait, c’est qu’elle saurait sûrement l’aider…Il l’espérait. Il se tut pendant un moment. Un silence s’installa, un silence de réflexion, léger, doux.

Turik décida qu’il avait assez pensé pour le moment. Il regarda de nouveau Anwen, puis prit la parole.

« - Merci beaucoup pour tous vos conseils, Ma Dame. Si vous le permettez…J’aimerai beaucoup continuer cette discussion, j’ai encore quelques questions à vous poser. »

Il lui offrit son bras.

« - Cependant, la chaleur commence vraiment à brouiller mon esprit…Accepteriez-vous que je vous offre un repas quelque part ? »



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Lun 21 Déc 2015, 19:12

Le pauvre Turik … Il se posait tellement de questions que je ne savais pas s’il allait rester longtemps comme cela. Se poser des questions pour sa vie future n’était pas essentielle, car le destin nous avait déjà tracé notre route depuis notre naissance et encore je n’étais pas sure. Il fallait qu’il profite du moment présent, le moment qui coulait doucement aujourd’hui comme profiter du magnifique beau temps que nous avions maintenant. Je souris et je regardais encore une fois le soleil en me disant qu’il était peut-être temps de reprendre la route pour aider de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux lieux et qui sait ? Découvrir quelque chose que le destin veut me faire voir.

Puis, le jeune homme reprit la parole en me remerciant de tous ces bons conseils que je lui avais donnés pour qu’il puisse évoluer dans l’avenir. J’étais bien contente qu’il me dise cela, car je n’étais pas la meilleure des professeurs par rapport à Lysis ou encore à Alyska. Erine était vraiment bien dans son rôle d’éducateur des élémentals. Il m’offrit son bras pour m’inviter à un repas, cependant, je ne pouvais pas me rendre dans le centre-ville d’Aeden, j’avais beaucoup de choses à faire comme administration. Donc, j’étais vraiment occupée pour aujourd’hui, je m’étais accordée une petite pause pour me rafraichir mon esprit et après retravailler pour la roi Kevne. Il m’avait donné beaucoup de dossiers à réaliser pour le conseil ainsi que pour la population. De plus, je devais diriger l’hôpital d’Aeden, qui était en pleine restructuration et de nouveaux personnels étaient à prévoir pour la prochaine année.

Je respirais un bon coup avant de reprendre la parole envers l’élémental de l’air : « Je suis navrée Turik, mais je ne pourrais pas t’accompagner pour aller à un restaurant pour continuer de discuter. Je ne peux pas me permettre de rester longtemps dehors, sans finir mon travail qui m’attend sur mon beau bureau. Ce sont mes devoirs et je ne peux pas fuir éternellement les gros dossiers de papier. J’espère que tu comprendras, mais je suis heureuse d’avoir pu te rencontrer ainsi que de te parler. Je pense que tu as de l’avenir dans ce peuple et dans cette ville. N’oublie pas d’aller voir Lysis et dit lui que c’est moi qui insiste pour qu’elle prenne en charge ta formation d’élémental de l’air. Bon, je dois te laisser… Tiens, je te donnais mon adresse ainsi que le nom de mon aigle royal, si tu veux m’écrire et prendre de mes nouvelles. J’essaierais de te répondre le plus rapidement possible. » Je m’avançais vers lui doucement pour lui déposer un baiser sur son front pour lui souhaiter un bon départ dans cette vie qui allait être excitante et pour lui donner aussi de la force. Puis, avec un signe de la main, je décidais de me téléporter dans ma chambre dans le palais royale pour être de retour sur mes dossiers, que j’aimais tant. Je laissais la fenêtre ouverte pour laisser le vent venir dans la pièce et pour me donner du courage pour la fin de mes tâches. Je savais que ce n’était pas facile et que j’aurais voulu rester encore un peu plus longtemps avec cette personne. Mais je sentais que j’allais bientôt le revoir, très bientôt. Je souris et je tirais la chaise de mon bureau, prit la plume d’encre et écrit sur le papier le rapport de certaines quêtes que j’avais réalisé depuis longtemps. Les heures passèrent et les dossiers s’empilèrent sur mon bureau, je n’étais pas prête d’en finir.

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Questions et doutes sur la vie [Turik Seido]

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