Invité
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 | | Mar 30 Déc 2014, 22:45 | |
| “Ooh...” Oh ma tête... Voulu-t-il dire. Zoro se réveilla la tête dans le derrière. Il avait mal au crâne, mal au dos, et il avait froid. Autour de lui, tout était lugubre, noir, et il n'arriva pas à mettre un nom sur son espace. Lorsqu'il tendit sa main, celle-ci se heurta à quelque chose de glacial et métallique. A côté de lui, quelque chose bougea, sursauta, avant de se rapprocher de son corps. Il passa ses mains sur son visage, ne pouvant même pas parler. Pourquoi était-il là... ? Pourquoi avait-il un trou dans la tête ? Il ne savait rien, et le plus chiant, c'était qu'il ne se souvenait de rien “Monsieur... Vous allez bien... ?” Qui lui parlait ? Et où était son chapeau ? Essayant de se redresser, sa vision commença à devenir de moins en moins floue. Lorsque la mise au point fut terminée, il vit plusieurs personnes le regarder. Cependant, ces gens là étaient particulièrement près de lui, si ce n'était sur lui carrément. Se reculant, il touchant de son dos des armatures en fer. Barreaux d'un cage solide, impénétrable “Je...” Il avait soif et se sentait nauséeux. Des yeux, il chercha ses acolyte. Constan n'était pas là, ça aurait été impossible de toute manière qu'il le soit, car il aurait déjà hurlé et électrocuté tout le monde. De même, il n'aperçut pas Jake “Vous avez pris un coup sur la tête, vous feriez mieux de vous reposer...” La femme qui lui parlait était très douce. Une belle elfe se tenait à ses côtés, bienveillante et sereine. Sa voix l'envoûtait, et il se sentait légèrement plus à l'aise. Sa présence le rassurait, il n'aurait sur dire pourquoi “Où sommes-nous ? Et comment suis-je arrivé ici ?” Il sentait son coeur tambouriner dans sa poitrine, son front perler de sueur, et son estomac se retourner. Grâce aux explications de la belle, il compris un peu mieux “Nous sommes dans les cales d'un navire. Nous avons tous été fait prisonniers pour être revendu à des marchands d'esclaves. Nous nous sommes arrêtés déjà dans plusieurs ports... Mais je pense que celui-ci était le dernier.”, “Je suis là depuis combien de temps ?”, “Quasiment depuis le début...”, “Il faut que je sorte d'ici...” C'était impossible d'endommager les cages.
Zoro tenta de se mettre debout. Le plafond était plutôt bas... “Y avait quelqu'un d'autre avec moi ? Un petit homme... De cette taille, au cheveux blancs et à la mine de merdeux ?”, “Eh bien il y avait un autre homme oui mais... Sa mine n'était pas... Comme vous dites. Il est dans la troisième cage, là-bas, mais il était aussi inconscient que vous.” con*ard de Jake. Zoro aurait voulu hurler quelque chose comme 'bordel ! Kennedy ! Lève toi feignasse !' mais il s'abstint. Personne ne savait quand est-ce qu'ils allaient arriver à bon port, et ça l'énervait de se savoir enfermé. Il avait merdé quelque part pour se laisser aussi facilement capturer... Dans sa cage, une elfe, un bélua et soit un humain, soit une personne sans distinction raciale comme un magicien ou un élémental. Dans la cage d'à côté, ils étaient deux de plus, totalement empilés et agglutinés. Zoro trouva cela lamentable. Ces barbares ne méritaient qu'une chose : le trépas. Sur le pont, le planché craquait et les ordres sourds des matelots se faisaient entendre. Le navire entier était en train de foncer vers le dernier continent, prêt à livrer comme il fallait, la marchandise.
Zoro se tourna vers les autres “On va sortir d'ici.” Au loin, une voix retentit. Très grave, gutturale, et muni d'une pointe de sarcasme “Ah ouais ? Et tu comptes t'y prendre comment, Champion ?” L'humain fit volte-face. Cette voix... Non... “Constan ?!” Il en aurait presque été heureux “Ouais c'est moi.”, “Comment ça se fait que t'as pas tout cramé ?”, “Je sais pas nager.” Zoro était effaré. Le type avait réfléchis avant d'agir ? De se dire que s'il cramait le bateau, il allait finir noyé par la même occasion ? Non... C'était tellement... “Ahah... Impressionnant...”, “Ouais génial. Alors c'est quoi ton plan, Inspecteur ?”, “Il y a beaucoup d'humains ?” La question était générale. Trois bras se levèrent “Et des magiciens ?” Un bras se leva, dans la cage de Stijn “Les humains... Eloignez vous le plus que vous pouvez du magicien. Le magicien, il faudrait que tu utilise ta transmutation sur une des serrures.” Zoro avait de plus en plus froid. Ils étaient tous vêtu de haillons défraîchis et dégueulasses, “Euh... Oui je... Attention poussez vous...” Le type se concentra. Il essaya plusieurs fois, endommagea pas mal la serrure et le cadenas, avant de finir de le briser. La force brute de Stijn fut un atout quant à sa libération.
Une fois le groupe libre, les autres purent défoncer, tous ensemble, et malgré les humains, le reste des serrures. Constanstijn était assez calme. Il ne faisait pas de bruit, et ne criait pas. Personne d'ailleurs n'osait faire quoi que ce soit de peur d'alerter les marins. L'élémental arriva alors vers la cage de son ami, sortant un à un les résidents de fortune, avant de sentir quelqu'un tomber. Une femme s'évanouit. Dès qu'elle toucha ses bras, elle défaillit, se rattrapant à peine à lui. Entre ses bras, la tête de la jeune femme se renversa, et il vit une elfe, plus belle que jamais. Une femme, si parfaite, qu'il en restant paralysé pendant plusieurs secondes. Là, entre ses bras, se trouvait la femme de sa vie, celle pour qui il voulait retourner le monde. Alors qu'il se faisait un film assez conséquent dans sa petite tête, elle, elle revint peu à peu à elle “Excusez moi... Je... Je ne me sens pas très bien...” Constanstijn secoua la tête “Je vous tiens, n'ayez crainte, reposez vous un instant...” L'Elfe lui sourit faiblement, et il en profita pour la prendre dans ses bras, par la taille et sous les genoux. Zoro se ramena vers lui “Elle est anémiée, il faut trouver des vivres. Nous allons fouiller le reste des cales, reste avec elle.” Stijn acquiesça et s'assit dans un coin, la gardant au creux de ses bras.
Zoro n'avait ni arme, ni rien du tout. Ils étaient quasiment nu. Ne maitrisant pas la magie, il était difficile pour lui alors, de se défendre “Ecoutez, il ne faut pas faire de bruit. Rien qui ne pourrait alerter les marins. On va trouver de quoi boire et manger, et ensuite on cherchera nos affaires.” Les gens étaient plutôt d'accord. Heureusement, dans les cales, personnes ne rôdait. Ils purent prendre toutes les vivres mise au sec, et dans les quartiers des matelots, pour se nourrir correctement. Ils trouvèrent des dagues, des couteaux, de quoi se défendre légèrement, ou au moins tenter une riposte. Zoro ramena de l'eau et de la nourriture à l'elfe que Stijn tenait toujours “Tiens, fais lui manger ça. Elle a besoin de se ressourcer. N'hésite pas à la laisser ici et venir nous aider.” L'élémental prit tout et commença à la réveiller pour qu'elle se nourrisse. Petit à petit, tout le monde retrouva des couleurs. Les plus faibles finirent un peu vigoureux, et ceux qui allaient bien allaient encore mieux. L'humain avait toujours mal au crâne, et dans son expédition, chercha du tissu et des linges pour se constituer un bandage digne de ce nom. L'elfe se remit sur pied, et Constan restait en permanence près d'elle. Aux premiers abords, l'humain ne vit pas l'attraction de cet homme pour cette jolie femme. Il voulait une seule chose : arrêter ce bateau.
En quelques minutes, il mit naturellement une stratégie en place. Premièrement, ils attireraient quelques marins dans les cales, pour les zigouiller. Avec l'équipage réduit de moitié, le reste ne serait pas difficile à neutraliser. Pour se faire, l'un des plus agile ouvrit la porte d'un coup en la faisant claquer, mais disparut dans le noir. Les marins se regardèrent, les plus proches s'arrêtèrent de travailler. Du groupe, l'un d'eux fut désigné pour descendre. Les assaillants tendirent l'embuscade, avant de se ruer sur le pauvre type qui n'eut même pas le temps de hurler. Au bout d'un quart d'heure, deux types arrivèrent, voir ce que fichait leur collègue. De même, ils étaient assez pour les neutraliser correctement.
Petit à petit, l'équipage se réduisit. Il ne restait alors qu'une dizaine de marins, plus le capitaine. Celui ci était présentement dans sa cabine, et il faudrait mener un assaut de front pour aller le détacher de ses quartiers. Quand ils réussirent à éliminer de la sorte le maximum d'ennemis, plus ou moins correctement, ils sortirent tous. Alors les esclaves purent affronter directement leurs assaillants. Ils étaient presque tous pris. Stijn avait préféré laisser l'elfe en bas, au vu de sa faiblesse “Le Capitaine !” Zoro avait récupéré ses armes, et fonça dans la cabine principale du bateau. Dès qu'il entra à l'intérieur, le type se retourna vivement, surpris de ce choc.
“Que...” Zoro se jeta littéralement sur lui. Il essaya de lui transpercer le corps, mais celui-ci esquiva et para magnifiquement. Ce type était bien plus fort, l'homme mit du temps à en venir à bout. Leur techniques de combat étaient différentes, mais tout aussi efficaces l'une que l'autre. L'humain espérait que le type crève rapidement, déjà privé de sa magie.
A un moment inespéré, une ouverture dans sa garde, il se sacrifia. Il savait qu'en faisant un pas en avant, il transpercerait le corps du capitaine, mais que sa taille serait entamée par cette lame acérée. Et il le fit. L'ultime pas, pour venir embroché l'ennemi. Malheureusement, du sang, de son coté, se mit à couler immédiatement. Zoro se vit complètement paralysé, alors que Capitaine se vidait de son sang, à terre.
Zoro sortit de là, des esclaves avaient été gravement blessés, et les marins étaient quasiment tous morts. L'elfe soignait qui elle pouvait, mais les humains lui demandaient beaucoup trop d'énergie. Stijn se tenait en permanence à ses côtés “Hu... Constan...” Zoro s'effondra à genoux, sur le planché. Il souffrait énormément, et sa tête commençait sérieusement à tourner. Son ami se précipita vers lui, et la belle Elfe fit de même “Je...”, “Ne... Ne parlez pas... ! Il faut vous soigner ! Constansitjn, je n'aurai pas assez de magie pour ton ami, il faudrait lui bander le corps.” Zoro était assez robuste à la magie, malheureusement, et c'était à la main qu'il fallait refaire cela.
Transporté sur un des lits, il perdit connaissance une bonne partie du trajet retour. Le magicien éloigna le mauvais temps, alors qu'un Orisha prit la barre. Une fois à terre, les autorités du Port, alerté de la mise en esclavage, accueillit favorablement le navire et surtout, ses héros.
Lorsque Zoro se réveilla, il était dans un lit, sur la terre ferme. A côté de lui, Jake dormait, assit sur une chaise un filet de bave au coin de sa bouche. Sur un divan, Stijn dormait, allongé, et l'elfe de même, sur lui. Elle avait la tête posée sur son torse, alors qu'un de ses bras pendait à terre. En se réveillant le lit couina, et il poussa un gémissement de douleur. Tout lui faisait mal. Jake se réveilla aussitôt “LES BANDITS ! Euh... Hein ? Oh...” Il fit sursauter Stijn, qui réveilla son Elfe par la même occasion. Il essuya la bave au coin de ses lèvres “Zoro ! Tu es réveillé ! Comment tu te sens ?” A l'entente du prénom, l'Elfe se réveilla pour venir à son chevet “Vous avez été très courageux, vous nous avez tous sauvé avec brio, et je vous en remercie. Nous vous avons soigné du mieux que nous avons pu, mais maintenant, il faut que vous vous reposiez pendant plusieurs jours.”, “Je... Merci. Merci beaucoup.”, se tournant vers Jake il dit “T'es venu d'Utopia ?”, “Et ouais mon pote héhé...”, “Mais j'ai dormi combien de jours ?”, “Trois jours.” Oh bordel...
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