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 Les festivités de la Déesse [Mission 1 niv. 4 - Zoro]

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Jeu 03 Mar 2016, 10:43


L'épéiste regarda la devanture, avant d'entrer dans le palais royal d'Utopia. Il enleva son grand chapeau de cavalier lorsqu'il passa le pas de la porte « بونجوور چاي رينديزءڢووس اڢيچ لي روي » Il avait une de ces voix grave et calme, comme si rien ne pouvait l'énerver. Il ne paraissait ni gentil, ni désagréable, juste courtois et poli. L'homme qui l'accueillit le renvoya vers un valet qui l'emmena directement vers le souverain. Personne ne lui disait rien, car tout le monde savait qu'il était le frère du monarque actuel. Il n'avait pas besoin de justificatif ni de preuve, pour entrer dans l'édifice.

La salle du trône fini par se faire apercevoir. Lorsqu'il passa la grande porte voûtée, et seulement cachée par quelques voilages, il découvrit son frère avec son bras droit. Mikaïl était assis dans ses coussins, alors que Jëzabel se tenait debout en face de lui. C'était la première fois que l'escrimeur le voyait sans son armure. Il était affublé de quelques vêtements de manufacture locale, brodé à la main, et lui saillant particulièrement bien. Le pourpre mélangé au marron un peu plus chocolat, redressait sa carrure de guerrier, et mettait en valeur ses atouts. Ses bras étaient à l'air libre, entourés de quelques bracelets autour du biceps. Les hommes parlaient d'une cérémonie religieuse à organiser rapidement.
Dès que Mikaïl posa les yeux sur Zoro, il se mit à sourire et se leva immédiatement pour aller chaleureusement le saluer. Tout le monde savait qu'il avait une relation très particulière avec les membres de sa famille. A aujourd'hui, personne ne faisait plus attention de ces élans d'affection. Pour cause, le souverain vint prendre le gentilhomme dans ses bras, posant presque amoureusement sa tête sur son épaule « Mon frère ! Comment vas-tu ? » Zoro lui rendit de manière un peu plus pudique, ce geste si franc. Il tapota son dos, avant de se décoller pour l'inciter à le lâcher « Je vais bien... Je suis content que tu sois là. », « Bhe si je partais je te le dirais ! », « Non, je parlais que tu sois notre roi. Ca t'a grandit, ça t'a changé sur plusieurs points, et je trouve ça bien. », « Ah... Ah bon ? Je vois pas trop de différence en vrai. », « Moi si, et crois ton vieux frère. », « Ahah ! Aller viens t'asseoir... » Les deux hommes prirent place sur une table basse autour d'un narguilé. Jëzabel lui, repartit à ses fonctions.

« Alors, pourquoi une visite si formelle ? », « Je viens pour discuter de mon utilité. », « Quoi ? », « J'aimerai te servir plus activement. Tu es mon frère, mais également mon roi. C'est devenu une nécessité, tu comprends ? », « Oui... Oui bien sur juste que... Tu n'aimes pas la vie que tu as actuellement ? », « Ca n'a rien à voir Jake. Je te parle de transmettre un savoir, de défendre mon peuple, de revendiquer des droits et la force que nous représentons. C'est quelque chose que je peux faire à côté de ma vie paisible. J'aide de plus en plus de nouveaux habitants à se repérer dans la cité, et à bâtir leur vie. Je le fais pour ma propre conscience, mais j'aimerai le faire officiellement maintenant. Enseigner dans l'école d'armes, mais avoir une vraie utilité. Constan gardera la maison. Il se lève à midi et passe son temps à vivre dans l'oisiveté. », « Sauf quand il va courir. », « Tu connais son besoin de se dépenser... Il est tout le temps en train de monter des murs, d'en détruire, de taper sur des objets, d'en pousser, tirer, forcer... Il a tellement grossi depuis le mois dernier que je me demande s'il ne va pas bientôt exploser. » Zoro se pinça l'arrête du nez en poussant un soupir de désespoir. Ses frères lui avaient donné du fil à retordre, a n'en pas douté, et maintenant qu'il avait dépassé largement les trente ans, il commençait à être fatigué. Il n'était pas très bon en 'mère au foyer'. Il les avait recueilli, éduqué, élevé, mais maintenant c'était à eux de se débrouiller et de lui lâcher du lest « Je comprends. Tu veux faire tes preuves. Beaucoup tiennent un discours similaire, mais peu son apte. Je ne peux pas envoyer un homme à l'abattoir, juste parce qu'il se sent capable alors qu'il ne l'est pas. C'est pareil pour toi Zoro, je ne vais pas t'envoyer seul, dans des contrées perdues, juste pour faire des preuves dont seul toi aura des souvenirs. Moi, je marche pas comme ça. » L'escrimeur se tut, évaluant alors le roi avec bien plus de respect que quelques minutes avant. Non, il n'était plus le gosse qu'il avait chez lui et qui se battait constamment avec Stijn. Il n'était plus la pile électrique décérébré qu'il devait contenir en permanence. Il n'était plus un enfant, et maintenant, il se le prenait en plus dans le visage « Nous sommes... Pris entre deux feux avec les démons. Bien que la guerre soit de l'autre côté de ces terres, des groupes d'ailés viennent souvent nous terroriser. Nous les repoussons pour le moment, et nous montons les défenses nécessaires. Ca fonctionne, mais nous ne nous reposons pas sur nos lauriers pour autant. Par ailleurs, la population elle, doit continuer de vivre, de manger et de chanter. Nous avons protéger nos plantations et nos potagers, de manière à ce que les Hommes soient nourris. Cependant, nous manquons de bras. Tout le monde s'est précipité sur le corps armé pour intégrer des légions, mais à l'intérieur de la citée, nous manquons d'Hommes et de rendement. L'entretien se fait de moins en moins, personne ne s'occupe plus des fêtes... Tu as vu Jëzabel tout à l'heure. Je l'ai assigné à la préparation de la célébration de Drejtësi. Sans elle, nous serions morts, et il faut la célébrer convenablement. Ce n'est peut être pas ce que tu désires le plus au monde, mais si tu veux nous aider, met ta culture et ton histoire au profit de la notre, et participe à ça. Jëzabel te donnera les indications et les directives. T'en pense quoi ? », « Je n'ai pas de question, et je n'ai rien à redire, Roi ! »


Zoro avait vraiment sous estimé son frère. Il pensait que la royauté tournait, car il était entouré de dizaines de conseillers mais, en réalité, il tenait très bien les rennes tout seul. Agréablement surprit, il rentra chez lui avec des vêtements à revêtir, différent de ceux du guerrier, mais tout aussi harmonieux et dans le ton. Dans la cuisine, l'Elemental lisait un bout de papier. Ni une ni deux, le brun lui tira des doigts « Ne t'ai-je pas appris la politesse, Constan ? », « Eh mais ça va oui ? Laisse pas trainer tes affaires toi aussi, sérieux ! Moi tu me laisse ça à côté du petit dej', j'pense qu'c'est pour moi quoi. », « Tu as bien vu que ce n'était pas mon écriture. » Le cavalier était devenu irascible. Il détestait quand ses frères fouillaient dans ses affaires. Il souhaitait préserver un jardin secret, quelque chose qu'ils ne pourraient ni voir, ni critiquer.
« T'étais partit ? », « Je suis allé voir Jake. », « Arrête de l'appeler Jake, il s'appelle Mikaïl maintenant. », « Il sera toujours Jake pour moi. Celui que j'ai récupéré dans la nature, à l'agonie. », « Argh, je vais vomir ! Arrête de faire la mère poule p*tain ! » Stijn arracha le bout de viande de ses dents. Oui, ce type mangeait de la viande matin, midi, soir et au goûté. Un monstre protéiné.
Zoro ne répondit pas. Il continua de se déshabiller et ranger des affaires « Bon mais dis moi, vous avez parler de quoi ? Il va bien ? », « Il est perturbé par la guerre. Ca l'inquiète pour nous autres. Je doute que le champ de bataille ne se déplace jusqu'ici mais bon... », « Ah ouais la guerre. C'est des c*nn*ries ça en vrai. Fin on meurt tous t'façon, si c'est pas la vieillesse qui nous prend, comme vous, c'est un bon coup d'épée dans le bide, alors franchement... », « Je t'ai connu moins défaitiste. » Le zénith étant là, Zoro se prépara une assiette, avant de s'asseoir en face du frère qui venait de se lever « Tu vas lui montrer la lettre ? Ca a l'air grave... », « Non. Il a autre chose à faire. Et je ne sais pas si c'est vrai. Ca peut être un canular. », « Une blague ? Bha p*tain, ça a l'air bien réel pour une blague. T'as vu le torchon sur lequel on ta écrit ? Puis tu peux même pas lui répondre on sait pas qui c'est. Faut que tu y ailles quoi et voila. Je viens avec toi si tu veux. », « Oui... Non, je sais pas. Je verrai, je ne pense pas que ce soit une si bonne idée... », « Parles en à Mikaïl, il va t'aider à y voir plus clair. », « Ca dépendra. Bon je vais me changer, je dois participer aux festivités de la Déesse. », « Y a d'jà les préparatifs ? C'est dans un bail pourtant. », « Comment t'es au courant ? », « C'est Madra qui me l'a dit... Y a deux jours. Taiiin !!! Ca fait déjà deux jours ?! » Stijn se leva sur le champ « Faut que j'aille la voir ! » Et il partit comme le vent, faisant refroidir le plat que mangeait son frère. Quelle famille...

Habillé de ses voilages en lin, Zoro rejoignit le guerrier sur la place « Jëzabel ? », « Oui ? », « Bonjour, je m'appelle Zoro, je suis le frère de Mikaïl, notre roi. », « Oui, je vous reconnais. Vous êtes là pour nous aider ? Ce sera pas de refus. Il m'a laissé seul avec des bras cassés. Mêmes les gosses au festival des fleurs ont fait mieux. », « Qu'y a-t-il besoin de faire ? » Le bras droit réfléchis, avant d'hurler un interdit à quelqu'un. Un type transportant des gerbes de fleurs, et les déposant au mauvais endroit. Revenant à sa discussion il dit, particulièrement agacé « Voilà ce qu'il faut faire, hurler sur tout le monde. », « N'y a-t-il pas un conseiller lié à la culture, qui pourrait aider également ? », « Si, mais il s'est fait tué y a deux semaines et on a trouvé personne pour le remplacer. En plus il nous a laissé un travail monstre sur les bras. » Zoro haussa les sourcils, s'étonnant légèrement de la facilité avec laquelle le guerrier lui parlait de la mort d'un collègue, d'un frère de patrie. Aux yeux de l'épéiste, les humains étaient précieux. Chaque perte était douloureuse, souffrante, et il était difficile de se dire que des jiurs meilleurs les attendaient. Mais lui n'avait pas l'air d'avoir la même vision des choses... « Avez vous fait un plan de répartition des tâches ? », « Vaguement. Regardez. » Jëzabel quitta son poste pour s'approcher d'une table posée là pour l'occasion. il montra des listes et quelques plans « C'est ce qu'il nous a laissé en vérité. Des données incompréhensibles. », « Le Roi également, ne sait pas les lire ? », « Comment ça 'également' ? Je sais les lire, ce n'est juste pas mon domaine d'expertise. », « Je peux étudier l'organisation si vous le souhaitez. La mise en place doit être prête pour quand ? », « Ce soir au plus tard. », « En effet. »

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Les festivités de la Déesse [Mission 1 niv. 4 - Zoro]

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