Je ne mettais pas rendus sur la plage depuis une éternités et dieu sait à qu'elle point ce paysage m'avait manqué. La plage en elle même était un havre de paix et de quiétude. Le soleil se réverbérait sur le sable faisant miroiter des dizaines de petit cristaux et donnant à cette étendus sableuse des reflets irréelle. Et devant la plage se tenait l'océan. D'un bleu profond il accueillait lui aussi les rayon du soleil qui, non content de lui procurer une température en tout temps idéal, le faisait miroiter diversifiant les teintes de bleu qu'il nous proposait alors.

Je marchais sur la plage sans réelle but Sheva tournant autour de ma tête. Cela m'avais surprise au début. Quand nous étions à proximités d'un point d'eau il était très rare qu'il reste avec moi. La dernières fois qu'il l'avait fait remontait à plusieurs années. Je le regardas un instant décrire ces rond paresseux dans le ciel quand je décidas de m’arrêter. L’eau me semblais, comme d'habitude, à température idéal et après ce qu'il c'était passé je voulais aller nager un petit peu afin de me détendre. Je venais d'enlever mes chaussures et j'étais en train de faire de même avec ma robe quand sheva se posa sur mon épaule et tout en frottant sa tête à la mienne il émis un petit piaillement me signifiant ainsi qu'il avait vu quelques choses. Intriguée je réajustas ma robe et me dirigea dans la direction vers laquelle il volait.

Après quelques seconde je vis ce qu'il voulait me montrer. A quelques mètre de nous se tenait dans l'eau une jeunes femmes qui devait avoir à peu prés mon age. Je ne pouvais pas bien distinguer ces trait mes ces cheveux d'un rouge flamboyant irradiait dans l'eau donnant à cette dernières des teintes  qui semblaient irréalistes. En temps normal je me serais fiée à Sheva et j’aurais été lui parler sans vraiment réfléchir dans quel situations je m'embarquais mais aujourd'hui je préférais rester seules. Au moins pour l'instant. Après tout rien ne m’empêcher d'aller lui parler plus tard dans la journée, une fois reposée et ayant oubliée tous les éléments qui perturbaient le monde en ce moment. Je me reculas de quelques pas et laissant tomber mes chaussures par terres j' ôtas ma robes que je plias comme je pus. Une fois cela fait je m'en servis comme coussin et m'allongeas sur le sable vidant mon esprit et sombrant dans un semblant de sommeil.

Je fut tirer de mes rêves par un feulement sauvage. Me redressant précipitamment j'attrapas par réflexe ma dague et cherchas autour de moi d’où venait se bruit. Quelques seconde plus tard je vis un chats noir essayer d'attraper Sheva. Alors que je me levais afin d'aller aider mon pauvres volatile le félin fit un magnifique bond et, l'ayant attrapé en vol, il s'enfuit à toute vitesse dans le sable. Ne faisant pas attentions au fait que j'étais encore en sous vêtement je partis à sa suite. Très vite j'arrivas à l'endroit ou j'avais vu au par avant la jeune femme. Elle était encore en train de se baigner aussi ne prêtais-je pas réellement attention à elle. Cependant quand je vis que le chat s'était réfugié sur un tas de vêtement et l'endroit ou il était situé je fit très vite le rapprochement et en déduit qu'il s'agissait à coup sur du sien. Décidant de ne pas la déranger je tentas de l'approcher mais à peine avais-je fait un pas vers lui qu'il s'enfuit de nouveau à toute vitesse et se réfugias dans un arbre tenant toujours dans sa gueule le malheureux oiseau qui piaillait désespérément

Ne voulant pas perdre plus de temps et ne souhaitant pas faire souffrir d'avantage Sheva je me résignas à aller parler à la jeunes femmes. Je fit quelques pas vers elle et une fois à la bordure de l'eau je lui adressa la paroles. « Heu excusez moi de vous déranger mais pourriez vous appeler votre chat et lui demander de lâcher mon oiseau s'il vous plaît. De préférence assez vite j'aimerais le garder en vie encore quelques temps. »

La jeune femmes répondit instantanément à ma requête. Son chat refusant de descendre de l'arbre et de lâcher Sheva elle monta à son tour afin de régler le problème. Une fois à sa hauteur elle libéras le pauvre oiseau des griffes de son bourreaux et après avoir rapidement vérifiée qu'il ne présentais aucune blessure elle sautas par terre. Tout en me rendant mon compagnon à plume elle s'excusa maladroitement ce me tiras un fin sourire. Après avoir rapidement constater l'absence de blessure grave je relâchas sheva qui voletas un instant avant de se reposer sur mon épaules. Pendant ce temps la jeune femmes était en train de parler avec son chat et après l'avoir sermonné il vint vers moi se frottant dans mes jambes. Repensant à la difficultés que j'avais eu quelques secondes plus tôt pour l’approcher à moins de trois mètres cela me tira un nouveau sourire. Néanmoins cette présence ne plus pas à tous le monde et à l’approche du chat Sheva se ré-envola et alla se placer dans un arbre non loin. Je m'abaissa, faisant une petit caressa au félin, qui aux dires de sa maîtresse s’appelait Nyx.

Me relevant je portas cette fois mon attention sur sa propriétaire qui me regardait de ces yeux verts un air un petit peu gêné sur le visage. « Tu n'as pas à t'inquiéter tu sais. Si il avait été blessé ou pire ce n'aurait pas été la même chose néanmoins ce n'est pas le cas il vaut donc mieux rire de cette situation tu ne crois pas ? » tendant le bras je fis revenir Sheva qui se posa sur mon avant bras. Je le caressa un instant puis après avoir bien regarder la jeune femmes qui se tenait en face de moi il sauta sur son épaules. Je l'avais déjà vu se comporter amicalement envers des étrangers mais presque jamais il ne les avait touché et encore moins s'était-il tenus sur leur épaules, place qu'il me resservait en temps normal. Je souris amicalement à la jeune inconnue « Tu a de la chance je ne l'ai jamais vu réagir comme ça envers une autres personnes que moi. C'est bien la preuve qu'il n'est pas rancuniers tu ne crois pas ? »

je me retournas vers la mers profitant un instant de la chaleur du soleil et de la quiétude de l'eau. J'étais venues avec le but de me reposer et d'oublier les récents événements cependant je n'avais pas encore réussi à faire une seules de ces deux choses. Et il était hors de questions que je la laisse en plan en partant en disant « bon c'était sympas mais j'ai d'autres choses à faire à bientôt. ». je savais que certaines algues présentes sur la plage permettaient de respirer sous l'eau. J'avais prévus d'aller explorer les fonds marins alors pourquoi ne pas le lui proposer. Je me retournât vers elle et lui fit ma proposition, tout en me présentant « Même si notre rencontre ne c'est pas passé de la meilleur manières possible je suis enchantez de te rencontrer. Je m'appelle Lumi. J'ignore si tu est au courant mais sur cette plage existe une espèce d'algue qui permet de respirer sous l'eau. Je comptais les utiliser pour aller explorer les fonds marin, que dirait tu de venir avec moi ? » j'avais, avec mes premières paroles regardé son chat qui venait de s'étirer de tout son long et venait de commencer sa toilette. Quelques secondes s'écoulèrent puis je rajoutas un nouveau sourire sur les lèvres. « Enfin cette propositions est valable temps que je sais que ton chat ne t’enterras pas de nouveaux de manger ce pauvres oiseaux qui a je crois décidé de ne pas quitter ton épaules. »

Contre toute attente elle avait répondus affirmativement à ma question sans réfléchir une seules secondes. Et plus important que cela elle avait laissé entendre dans sa phrase que son derniers test c’était soldée par un échec à cause d’un élément que je ne connaissais que trop bien. L’anti-magie. Ainsi elle aussi était une humaine ? C’était une bonne chose de savoir qu’elle était comme moi mais sa manière de révéler aussi facilement son peuple d’appartenance était dangereuse. J’hésitas un instant à lui parler mais je n’eus pas le temps tirée de mes pensée par le retour de Sheva sur mon épaules alors qu’elle se dirigeait vers la mer afin de chercher des algues.

Elle revint quelques instants plus tard les bras chargés avec un grand sourire sur les lèvres. Son visage m’indiquait qu’elle devait avoir environ mon âge mais ces réactions et son comportement avait tendance à me faire penser qu’elle avait quelques années de moins. Je me fis la réflexion que je devrais l’interroger à ce sujet. Mais pas maintenant, le temps n’était pas aux interrogations et questions en tout genre. Le temps était à l’amusement et à la découverte de ce lieu dont j’avais entendus parler sans jamais pouvoir le voir. Je pris une partie des algues qu’elle me tendit et, pendant qu’elle déplaçait ces affaires, et nyx posé dessus, afin de les rapprocher des miennes je me frottas énergiquement le visage avec les algues. En temps normal ces algues permettaient de respirer plusieurs heures sous l’eau mais grâce à cette chose fantastique qu’est l’anti-magie le temps que nous pouvions passer sous l’eau était considérablement réduit. Et si les branchies disparaissaient alors que nous étions au fonds de l’eau la situation risquait de devenir très vite épineuse.

LA voix d’Ombeline me demandant si j’étais prête me tira de mes pensées. Je répondis d’un petit signe de tête affirmatif et après avoir fait une petite caresse sur la tête de Sheva je me dirigeas vers l’eau à mon tour. Elle avait déjà de l’eau jusqu’aux genoux et s’émerveillait devant la diversité de végétaux et d’animaux. Je la laissa regarder ce spectacle un court instant puis je m’autorisa à la tirer de sa rêveries. « Essaie de garder quelques algues avec toi quand nous serons sous l’eau. Comme nous sommes toutes deux sous la contrainte de l’anti-magie le temps d’effet des algues va être réduit, il vaut donc mieux ne pas hésiter à les réutiliser fréquemment. »

J’avais dit ma phrase avec un petit sourire gênée. Je n’aimais pas donner de leçons, ou même de conseil aux gens. J’avais toujours trouvée que les gens se permettant de le faire se prenait pour des gens supérieurs aux autres mais pour une fois je n’avais guère le choix. Elle m’avait concédée avoir eu un petit problème avec les algues quelques instant au par avant et il valait mieux éviter que cela se reproduise à 20 mètres de profondeurs, le résultat de cette disparition serait alors tout sauf une bonne chose.

Ayant finis ma phrase j’attendis quelques instant et plongeas dans l’eau. Comme je m’y étais attendus elle était chaude et se baigner allez être agréable. Je nageas quelques instant à la surfaces de l’eau afin de m’éloigner du rivage puis après avoir jeté un rapide coup d’œil vers Ombeline je m’enfonças vers les fond marins. Des dizaines de poisson multicolore nageaient paresseusement sans se soucier de ma présence. Je les sentais me frôler et quand je tendis la main vers l’un il ne bougea même pas se contentant de glisser le long de mes doigts. Je continuas ma descentes curieuse d’admirer les anémones et coraux présent en contrebas. Comme pour les poissons chaque algues, chaque plantes avait des teintes de couleurs différentes et il était presque impossible de toute les reconnaitrais. Certains coraux étaient orange alors que sur le même rocher d’autres possédait des nuances de bleu l’une allant d’un bleu très proche du violet foncé alors qu’un autre était aussi clair que le ciel qui brillait au dessus de notre tête.

J’attendis qu’Ombeline arrive à ma hauteur et tentas de parler. Je ne savais pas si les algues nous dotaient de branchies ou nous donnez aussi le don de la paroles sous l’eau. J’ouvris la bouche dans le but d’avoir la réponse à ma questions et ces avec satisfactions que j’entendis des mots clair bien que légèrement déformé à cause de l’eau franchir mes lèvres. « Je n’avais qu’entendus parler de la beauté des fond marins mais la que je les ai sous les yeux je me rends compte que l’homme qui m’en a parlé à tord. Ce n’est pas beau, c’est magnifique. Tu ne trouve pas ? »

J'allais répondre à la question d'Ombeline concernant les sirènes quand un banc de poissons nous  pris d'assaut. En quelques seconde nous nous fîmes entièrement entourer. Quel que soit l'endroit ou je posais le regard je voyais des poissons aux teintes multicolore. Ma comparse émit soudain un petit rire devant cette situation, ce qui eu pour effet de faire fuir notre charmant entourage. Je pris quelques seconde pour regarder, un petit sourire sur les lèvres, nos invités surprise nager plus vite vers le large. Après quelques secondes je partis à la suite d'Ombeline vers les profondeurs. Alors que je nageais au milieux des rocher je repensais à la question que m'avait posé ma nouvelle amie et aux leçons de natation que m'avait offert Jijt quelques temps au par avant. Remarquant que ma respiration se faisait un petit peu plus difficile je frottai de nouveau les algues sur mon visage et entrepris de répondre à sa question.

« Je ne veux pas te faire de peine mais je ne pense pas que nous auront la chance de voir une sirène ici. Je n'ai eu la chance de voir un représentant de leur race qu'une seule fois et il n'était vraiment pas à l'aise avec les autres peuples. D'ailleurs c'est grâce à lui que je peux nager avec toi aujourd'hui. Il m'a appris à nager et à vaincre ma peur de l'eau que je traînais depuis longtemps. » j'avais fini ma phrase un grand sourire sur les lèvres repensant à  mon apprentissage, laborieux il faut bien le dire, de la natation. J'avais eu de la chance d'avoir un maître ondin pour m'apprendre à nager mais dans le même temps cela n'avait pas simplifier les choses. Après tout la ou moi j'avais des jambes lui avait une nageoire. Pensant à cela je nageais distraite entre les rochers et les coraux, certains recouvert d'anémones d'autres de coquillages en tout genre. Curieuse je fit un arrêt devant une anémones prenant différentes teintes et alors que je tendais la main pour la toucher un poisson à peine plus petit que ma paume en sortit et s'enfuit à travers les rochers cherchant à se cacher comme il pouvait.

Rigolant face à cette réaction je m'éloignais légèrement des rochers décidant de laisser tranquille, pour un temps du moins, les habitants de ce lieux. Portant de nouveau mon attention sur ma compagne je me rapprocha d'elle et après lui avoir fait signe que je voulais aller un petit peu plus bas et loin je continua mon avancée. Il ne me fallut que quelques secondes pour atteindre le fond de l'océan et après quelques minutes à avancer je put distinguer une formes indistincte au loin. Cela ressemblait vaguement à un bateau mais à cette distance je ne pouvais pas en être sur. J'attendis qu'elle me rejoigne et quand elle fut à ma hauteur je me tourna vers elle. « Je pense connaître la réponse mais tu veux aller voir ce que c'est ? D'après la forme et la taille je suis presque sure que c'est une épave. Il y a peut être encore des choses à l'intérieur avec de la chance. » Je n'eus pas à attendre longtemps pour obtenir la réponse positive que j'attendais. J'allais me mètre à nager quand une idée me vint. Réutilisant les algues pour ne pas être gênée dans un moment inopportun je me tourna de nouveau vers elle un fin sourire sur les lèvres. « Que dirait tu de faire la course jusqu'au bateau ? Je n'attendis pas sa réponse pour continuer. Je compte jusqu'à trois d'accord ? Un, deux... et soudain je partis devant elle. Trois ! Dépêche toi tu a déjà du retard à rattraper. » je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire à cette injonction et me reconcentrant sur ma nage je m'attela à combler les quelques mètres qui nous séparait de l'épave. Il ne me fallut pas longtemps pour atteindre le bateau et quelques secondes après j'étais rejoint par Ombeline. Elle avait une petite moue boudeuse, de toute évidence ma petite blague au début de la course ne lui avait pas plus.

Je me plaça devant elle les bras croisés penchant légèrement la tête sur le côté un fin sourire sur les lèvres. « tu fait la tête ? » tendant le bras je lui fit une petite tape sur le nez avec mon doigt « Allez va on fera la revanche au retour et cette fois-ci c'est toi qui aura de l'avance d'accord ? En attendant on n'est pas venues la pour rien non ? Explorons donc ce navire. »

Après avoir exprimé son envie de découvrir les secrets du bateau Ombeline partis à la découverte des cales. La regardant un instant commencer ses recherches Je pensant à tout ce que ce navire avait pu vivre. Pour être échoué dans une telle zone se ne pouvait être un navire marchand et aux vu de l’armement prévus sur le pont il n’avait pas du souvent servir pour faire voyager les gens. Cette question bien que peux importante attisait ma curiosité. Nageant lentement vers les cabines présentent sur le pont je me mis en quête d’un indice quelconque pour trouver l’origine de notre mystérieux terrain de jeu. Je savais que la plupart des bateaux n’avait que deux cabine sur le pont supérieur. Celle du capitaine et celle de son second. Je ne pensais pas pouvoir trouver des choses en bon état mais je pouvais avoir un coup de chance. N’ayant aucune idée de quelle cabine était celle du capitaine je me dirigeai au hasard vers l’une des deux. Le seul morceau encore en place de la porte tenait encore sur ses gonds et pendait mollement.

La cabine avait du appartenir à quelqu’un d’aisé car même si il ne restait pas grand-chose en bon état tout respirait le luxe et la noblesse. Sur le mur était gravé ce qui avait jadis du être le blason d’un peuple et en dessous du dessin, sur ce qui ressemblait à une ancienne commode, était présent plusieurs coffret. Il était tous ouvert et quand alors que je regardais ce qu’il pouvait contenir je me rendis compte, avec une pointe de déception bien que je me sois attendus à ce résultat, qu’elles étaient vide. Faisant rapidement le tour de la pièce je constatai qu’il n’y avait rien d’autre digne d’intérêt. Le mobilier présent à côté du lit avait au par avant du être d’une excellente facture cependant ce n’était plus le cas aujourd’hui. Le lit en lui-même ne ressemblait plus à ce qu’il devait être quand ce bateau voguait encore sur les flots.

Ressortant de la cabine un peu déçus par l’absence de trouvaille. Je me mis à regarder les environs avant de passer à la suite. C’est la que je le vis. Un gigantesque requin. Il nageait lentement autour du bateau sans semblait réellement faire attention à moi. Je le regardais émerveillée quand j’entendis la voix d’Ombeline. S’il se rendait compte qu’il était observé il se sentirait surement menacé et s’enfuirait. Et dans se cas adieux spectacle. Je lui fis signe de ne pas avancer d’avantage et de ne plus parler. De la ou elle était elle ne devait pas le voir mais elle comprendrait bien vite pourquoi je faisais ça. Je lui indiquai néanmoins la source de mon silence et alors qu’elle le regardait dans le même état d’émerveillement que moi Le requin s’approcha de nous. Il nageait toujours aussi lentement et doucement, sans se presser il passa entre nous deux. Il ne semblait même pas avoir relevé la présence de deux humaines sur se qui devait être en temps normaux son terrain de chasse. Le silence régnant au fond de l’océan accentuait encore la magnificence de cet animal. Il s’éloigna lentement du navire et après ce qui semblait être une éternité Je me tournai vers Ombeline. J’avais envie de parler mais la situation parlait d’elle-même. Il n’y avait qu’au fond de ces eaux que nous pouvions avoir accès à de tel spectacle. « C’est dans des cas comme ça que j’envie les sirènes. Qu’elle chance elles ont de voir ce spectacle tout les jours. »

Je regardais encore le requin s’éloigner. Il nageait toujours aussi lentement surement parfaitement conscient que en ces lieux il n’y avait personne pour tenter de lui faire quoi que se soit. Tout en continuant de regarder au loin je m’adressai à mon amie « Au fait que voulais-tu me montrer ? » Après avoir eu sa réponse je descendis à sa suite dans la cale. Après quelques seconde nous arrivions devant les huitres qu’elle avait vu quelques minutes au par avant. Il y avait une demi-douzaine d’huitre perlière et elle était portaient les plus grosse perles que je n’ai jamais vue. Regardant Ombeline dans les yeux je dis un fin sourire sur les lèvres « C’est vrai qu’elles sont magnifique. En plus elles n’ont pas toute fini de créer leur perle mais les deux qu’y ont finis porte les plus grosse perle qu’il m’est été donné de voir. » Reportant mon attention sur les huitres j’attendis quelques instant avant de continuer ma phrase. « Que dirais-tu d’aller les chercher ? Il y a deux perles et nous somme deux, en plus de nous faire un souvenir de cette magnifique excursion à chaque fois que nous verrons la perle nous penserons à l’autre. De toute façons si nous ne les prenons pas elle sont condamnée à rester ici sans personnes pour pouvoir les admirer. »

C'est avec un grand sourire qu'Ombeline accepta ma proposition et alors qu'elle me faisait un clin d’œil complice elle s'avança vers les huîtres. À peine les avait-elle touchée qu'elles se refermèrent. Je ne pus m’empêcher de rigoler devant la mine déçus de mon amie face à cette réactions qu'aucune de nous deux n'avait attendus. Avec une expression honteuse elle me tendis l'une des perles et fit la suggestion que si nous les laissions par terre elles se s'ouvriraient peut être une nouvelle fois. j’accueillis cette proposition avec un petit sourire. Je n'étais pas sure que se soit la meilleur solution et la plus rapide mais elle pouvait marcher. Sans attendre de réponse elle posa de nouveau le coquillage par terre et se mit à attendre. Pour ma part j'avais une autre idée pour parvenir à mettre la main sur le trésor que gardait précieusement et jalousement l’huître. Revenant sur mes pas je fit un arrêt dans la salle ou les marins dormaient autrefois. Comme elle l'avait fait quelques minutes plus tôt je m'ébahis devant les poissons multicolore qui avait pris la places des matelots dans les hamacs. Je restais quelques secondes à les regarder avant de reprendre mes esprit. Je n'étais pas venue dans cette pièce pour ça. J'étais venue afin de trouver un objet assez fin et solide pour me permettre de forcer l'ouverture de l'huître.

Après quelques secondes de recherche je parvins à tomber sur la dague d'un ancien marin. Elle était rouiller et en piteux état mais elle devrait faire l'affaire. La faisant doucement coulisser dans la fine ouverture de l'huître je la forçai doucement à s’ouvrir. Je voulais uniquement récupérer la perle présente à l'intérieur et en aucun cas je ne voulais briser le coquillage. Ainsi doucement millimètre après millimètre l'huître s'ouvrit de nouveau et me dévoila une nouvelle fois son trésor. Calant le couteaux je récupérai rapidement la perle et dans le même temps je rendis sa liberté à ce coffre miniature. À peine l'avais-je lâchée qu'elle se referma de nouveau. De toute évidence j'avais réussi à ne pas l’abîmer comme je l'avais souhaité. Reprenant ce petit écrin avec moi je retourna voir Ombeline. Arrivée à quelques mètre de la salle ou je l'avais laissée j'entendis un petit cris de douleur. Suivit d'une forte agitation. Me précipitant à l'entrée de la pièce je pus voir l'origine de tout cela. Elle avait réussi à mettre la main sur le trésor tant convoité cependant l'huître avait décidée de lui laisser un deuxième souvenir en se refermant sur sa main.

Je restais aux portes de la pièce consciente de ne pas pouvoir intervenir et rigolais devant ce spectacle. Il ne faisait aucun doute qu'elle n'allait pas apprécier cela cependant de mon point de vue la situation était vraiment drôle. Après quelques secondes à se débattre et à vociférer elle parvint à gagner son duel contre son redoutable adversaire. Immédiatement son attention se reportas sur la perle qu'elle avait eu tant de mal à attraper. Elles avaient été dures à posséder mais il fallait reconnaître que la récompense était la. Brillant de mille feu au creux de ma main la perle faisait à peu près la moitié de la taille de ma paume. Tout en parlant faiblement Ombeline releva la tête sûrement pour voir si j'étais toujours avec elle. Je lui répondis d'un petit sourire avant de m'approcher d'elle, la perle à la main. « Tu aurais attendus que je te réponde tu n'aurait pas eu à te battre avec ce dangereux adversaire qu'est l'huître. » Je savais qu'elle n'allait pas apprécier que je me moque d'elle comme ça mais cela m'importais peu. La voir se débattre ainsi avec une pauvre huître était vraiment drôle.

Sans lui laisser le temps de répliquer quoi que se soit je nageai jusqu'à elle et déposais un baiser sur sa joue. J'avais encore un grand sourire sur les lèvres alors que je parlais « allez va tu n'est sûrement pas la première à qui sa arrive et encore moins la dernière. Fais moi voir ta main qu'on regarde cette blessure de guerre. » Je m'amusais à la taquiner gentiment mais j'étais en même temps très sérieuse. Il n'y avait presque aucune chance que la blessure soit grave mais si jamais elle venait à s'infecter se serait une autre affaire.

Tout en regardant la main de ma nouvelle amie je pus constater qu'elle me regardait d'un oeil curieux. Je ne lui avais pas posée la question mais j'étais presque sûre d'être la première humaine qu'elle rencontrait. Inspectant rapidement la blessure je pus constater qu'il n'y avait rien de vraiment grave. L'huître avait été responsable de nombreuse blessure mais aucune n'était réellement importante. D'ici deux semaines tout au plus le seul souvenir qu'elle aurait de cette mésaventure serait la perle qu'elle avait eu tant de mal à obtenir. Alors qu'elle s'interrogeait à propos de mes compétences médicale je répondis avec un petit sourire sur les lèvres. « je ne connais pas grand-chose en médecine en effet mais je sais au moins dire quand une blessure est profonde ou non et si les muscle ou tendons sont touchés. Ce n'est pas grand-chose mais sa m'évite de me rendre en ville pour voir un soigneur trop souvent. » Posant mon regard sur elle je ne pus m'empêcher de sourire de nouveau.

Mon sourire fut accueilli par une nouvelle question de ça part. Après avoir rapidement regardé sa perle elle me demanda ce que je comptais en faire. Je n'avais pas vraiment réfléchis à cela et je devais bien avouer que je n'avais rien de vraiment précis en tête. Je comptais juste la garder avec moi en souvenir. L'idée de demander à un bijoutier d'en faire un bijoux était hors de question. Une perle de cette perle ne pouvait être utilisé en bague ou en boucle d'oreille et je n'étais pas assez friande de collier pour en faire un. Haussant les épaules je lui répondis. « Je ne sais pas du tout. Je pense que je vais juste la garder en souvenir comme elle est. Peut-être un jour je lui trouverais une utilité mais ce n'est pas pour tout de suite. » A peine avais-je finis ma phrase qu'elle ôta sa main des miennes pour la regarder elle même un bref instant. Une fois cela fait elle utilisa de nouveau les algues me faisant remarquer que je ne les avaient pas utilisées depuis quelques temps. Copiant son geste je me frottai un instant le visage avec alors qu'elle me posait une nouvelle question. Cette fois-ci c'est en rigolant que je lui répondis. « Je suis allée dans l'ancien dortoir des marins et j'ai récupérée un couteau qui m'a servi à ouvrir l'huître. J'ai fait attention à ne pas l'abîmer en l'ouvrant et une fois cela fait j'ai pu mettre la main sur la perle. Au Final ça a été plus rapide et moins dangereux que ta méthode. »

De nouveau elle n'attendit de savoir si j'avais moi même des questions à lui poser pour changer de sujet. Me prenant la main elle m'emmena à sa suite dans la salle ou les marins avait du passer bon nombre de leurs soirée et de leur nuit à l'époque ou le bateau naviguait encore sur les flots. Soudain une idée sembla germer dans la tête de ma compagne et c'est tout plein d'espoir qu'elle me demanda si je pensais qu'il y avait des cartes dans la cabines du capitaine. Cette question me tira de nouveau un petit sourire. Le problème n'était pas de savoir s'il y avait ou nous des cartes dans la cabine mais de savoir s'il allait en avoir certaine pouvant encore être utilisée. Prenant les devant de la nage je ne lâchai pas sa main afin de la mener dans la cabine qui l'intéressait. Sur la route je réfléchis plus en détail à sa question. Le fait qu'il puisse encore y avoir des carte utilisable tenait du miracle mais ce n'était pas totalement impossible non plus. Les cartes faisaient souvent parties des choses les plus précieusement gardé des capitaines. Il était donc concevable que certaines soit dans un endroit imperméable et ayant résisté à l'eau jusqu'à aujourd'hui.

Après quelques minutes de nage nous arrivâmes devant la cabine. Alors qu'elle esquissait un geste pour passer la porte je lui fit par de mes pensée. « Avant de se mettre à fouiller la pièce il faut que tu sache quelque chose. Tout d'abord tu dois te douter qu'il n'y a que peu de chance que les cartes aient résisté à l'eau durant toute ces années n'est-ce pas ? Cependant il se peut que le capitaine en ai gardé certaines dans quelque chose ne craignant pas l'eau. Donc si on trouve un coffre nous ne l’ouvrons pas de suite mais nous le ramenons avec nous à la surface. D'accord ? » Sans attendre sa réponse qui je le savais allait être positive j'entrai dans la cabine et me mis à parcourir du regard la pièce. Toujours en la regardant je pris de nouveau la parole « Au fait je ne t'ai pas demandé mais tu a déjà rencontrée beaucoup d'humain avant moi ? »