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 Back to the past [LVL III – End]

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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1157
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Dim 11 Jan 2015, 19:09

Back to the past
- The sun always shines its thousand lights
« When the present tries to find its past »

« Qui je suis? Je m’appelle Miles. Et je suis le fils de Draug Köerta, celui à qui vous avez envoyé cette missive », se présenta le jeune homme, amer comme tout.

Sans qu’elle ne la consume, cette rage le brûlait si vivement de l’intérieur qu’elle lui en donnait mal à l’estomac. Il tentait de la contenir, ce n’était pas faute d’essayer, mais la simple vue de cet homme l’enrageait plus qu’il ne lui en suffisait. Bientôt, il pouvait le sentir, cette rage n’allait tarder à exploser et à être renvoyée au visage de cet empoisonneur. Mais ce jeune inconscient, perdu dans sa colère, la laissant dicter ses paroles et ses gestes sans prêter oreille à son bon sens, comprendrait bien assez vite que le meilleur des poisons ne trouvait pas uniquement ressource dans les feuilles, dans les épines, les plus vénéneuses ou bien dans les crochets du serpent le plus venimeux.

« Eh bien, je ne m’attendais pas à ça. Un fils. Numéro 19 a un fils… »

S’il avait perçu, du coin de ses yeux fauves, le serrement féroce des poings de son cadet, l’homme, tout en taille, en élégance et en charme, n’en releva rien, préférant opter pour une approche plus calme et douce que son interlocuteur. Ce dernier fumait, la rage passant pour devenir colère furibonde. Tout jeune, il est vrai, il avait entendu cette histoire de la bouche de son père. Alors ce n’était pas tant de surprise qu’il avait choisi de se jeter, dans toute sa hargne, à la gorge de cet imprudent. Néanmoins, jamais il ne s’était imaginé que cela pourrait être aussi enrageant de l’entendre de cette gueule-ci, de l’entendre appeler son père par cet humiliant sobriquet.

Cette gueule qui n’avait peur des mots, qui savait les manier comme les meilleurs escrimeurs savaient utiliser leur épée, qui savait faire suffoquer le cœur comme le poison corrompt le sang, le poing du jeune Orisha l’avait prise comme cible première de son attaque. Hors de lui, son esprit envahi par une brume de fureur démentielle, l’idée même de Miles était de ne pas le laisser partir en si bon compte. Rien que ce poing, pour toutes les années où il avait fait souffrir son père, ce n’était pas grand-chose, mais pour lui, cela pouvait même représenter une libération, trop longtemps désirée.
Peut-être pas pour lui finalement; mais pour son père, il était prêt à tout.

Mais ce qu’il avait oublié, aveuglé par les hurlements de sa haine, c’est que cet homme, gueule d’ange ou pas, ne possédait pas seulement les mots comme arme.

Arrêté par une force invisible, Miles s’arrêta soudainement dans les airs. Ses dents grincèrent entre elles, tandis qu’il forçait chacun de ses muscles à bouger. Il tirait sur ses jambes. Il poussait ses poings à partir vers le visage de cet homme. Son corps, il puisait dans toutes ses forces pour l’inciter à reprendre le contrôle. Mais ses efforts, et même cette colère qu’il croyait invincible, furent anéantis par cette puissance magique qui le maintenait figé.

« Bouge… Allez! Bouge… BOUGE À LA FIN! »

Ses yeux d’animal sauvage se posèrent sur le visage serein du gentilhomme, qui souriait toujours, démontrant un calme à l’extrême opposé de la tornade qu’était devenu le jeune Orisha. Cette tranquillité dans l’attitude de son ennemi l’écœura doublement et il reprit d’ardeur pour se déloger de cette étrange magie qui le paralysait.

« LIBÉREZ-MOI! JE VAIS VOUS TU… ARGH! »

Son souffle s’éteignit brusquement, sans crier gare, alors que ses yeux s’écarquillèrent devant le visage du gentilhomme. Mais cette fois, à une telle proximité, il était capable de voir toute la noirceur et la puissance que dégageait son ennemi et comprenait, par ce simple contact, qu’il aurait pu mourir si les circonstances auraient été différentes. Aujourd’hui, tout simplement, son poing s’était enfoncé dans le ventre du jeune homme, lui coupant le souffle.

« L’envie de te libérer me tente moins tout à coup… Qui t’as élevé, dis-moi? Numéro 19 ou un Bélua? »

Il ne répondit pas, trop concentré sur la douleur qui avait électrisé tout son abdomen. Après quelques secondes, son ventre se libéra, tout de même, du poing qui le serrait. Respirant à plein poumon l’air qui pénétrait à nouveau dans sa trachée, une quinte de toux se mit à lui déchirer la gorge, la douleur se mêlant à l’agréable sensation de l’oxygène qu’il sentait dans ses poumons. Entretemps, son corps fut pris d’un soubresaut et chuta au sol, comme une vulgaire poupée de chiffon. Le sort était levé et l’échine courbée, respirant irrégulièrement, Miles avait le visage tourné vers le plancher.

« Néanmoins, je te laisse une seconde chance pour me montrer quel gentilhomme tu fais, en écoutant bien les instructions du maître de ton cher père. Ais-je toute ton attention?

- Vous n’êtes plus le maître de Père, Unys! », s’écria l’Orisha d’une voix rauque, mais aigre, malgré la souffrance qui tirait ses traits dans une grimace hideuse.

La tête du jeune homme se redressa et ses yeux émeraude se posèrent, féroces, dans le regard moqueur du gentilhomme.

« Maintenant, écoute bien, Miles. »

[…]

La porte claqua dans son dos, alors qu’il dévalait les escaliers extérieurs pour s’arrêter sur l’un des chemins de pierres, qui menaient à l’entrée principale de la demeure, derrière les grilles. Son regard, incendiaire, se posa sur l’enveloppe qui avait contenu - et contenait toujours - la missive qu’Unys avait envoyée à son père. Le désir de la brûler par son regard lui chatouillait l’esprit, mais il n’en avait ni le pouvoir ni la force pour. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était observer ces quelques lettres qui avaient été élégamment couché sur le papier de l’enveloppe; ça, et laisser sa fureur bouillir en lui comme un volcan prêt à recracher la lave de son déchainement. Après toutes ces années de travail acharné et de soumission imposée, l’Orisha ne comprenait pas pourquoi cet homme ne voulait pas laisser son père tranquille. N’avait-il pas suffisamment souffert ainsi? Pourquoi lui en redemander, pourquoi n’étaient-ils pas capable de couper les ponts, définitivement, avec ce parasite?

« m*rde à la fin! », s’exclama le jeune homme en chiffonnant la missive dans ses mains avant de la jeter de toutes ses forces contre le sol.

Il ne savait pas quoi faire exactement, mais décida, tout de même, de suivre les instructions que lui avaient données Unys. Peut-être que de cette manière, pensait-il, en portant à bien la mission que l’homme lui avait confié, qu’il pourrait négocier avec ce dernier pour lui demander de ne plus apparaître dans leur vie. En prenant de grandes inspirations, Miles resta dans cette position un long moment pour retrouver son calme. Un jour, c’est sûr, il aurait la force nécessaire pour détruire cet ignoble personnage, mais pour l’instant, tout ce dont il était capable, c’était de s’imaginer lui mettre les deux mains autour du cou et de serrer.
Serrer très fort, croyez-moi.

Au départ, c’est bien à ça qu’il avait songé lorsqu’il avait - presque - crié à son père qu’il allait prendre sa place et répondre, par sa présence, à la missive d’Unys, même si cette dernière était adressée au nom de Draug Köerta. Il n’avait point écouté les conseils de son père, qui lui avait pourtant explicitement dit qu’il ne fallait pas prendre ce Sorcier à la légère. Mais bon, Miles étant Miles, il n’avait pas du tout saisi les propos de son paternel, pour réfléchir uniquement à la manière dont il pourrait faire du mal à cet Unys.
Et voilà où il en était à présent.

« Il faut que je me dépêche pour retrouver ce journal », finit-il par dire en secouant la tête, comme pour éloigner, le plus loin possible, ces idées noires de son esprit.

Et puis, trouver le journal, le rapporter à Unys, négocier avant de le lui donner: ce n’était pas un plan si mauvais que ça. Lentement, il se pencha vers le bas pour ramasser la boule de papier qu’il avait jeté dans son excès de rage, comme pour effacer toute trace de cette colère qui l’avait habité. La fourrant dans ses poches, il se remit en marche, réfléchissant aux paroles que lui avait adressées Unys avant qu’il ne parte en trombe.

« Toi qui est Orisha, tu dois connaître la petite bibliothèque qui se trouve à l’est du port. J’aimerais que tu y ailles pour moi. Il y a quelque chose là-bas que j’aimerais que tu ailles me chercher. »

L’Orisha soupira. Tout ce voyage pour un stupide bouquin. Mais il n’avait pas le choix.
Direction: la bibliothèque.

❝…❞

Ses pas le rapprochait de plus en plus du port, en contrebas. Sur cette petite colline, de la maison d’Unys, Miles pouvait aisément regarder l’activité qui s’animait de là-bas. Les bateaux qui accostaient, les corps en mouvement, au travail, les marins qui chargeaient et déchargeaient les navires; rien, ou presque, ne pouvait l’échapper de cette position. Quelques secondes, il prit le temps d’observer le port et son agitation habituelle, se disant que dans quelques heures, il ne tarderait pas à rentrer chez lui pour annoncer la bonne nouvelle à son père. Sous aucun prétexte, il allait laisser passer la chance de briser, à tout jamais, les liens qu’ils entretenaient, bien malgré eux, avec Unys le Sorcier. Une dernière fois, son regard se posa sur l’Océan qui se déchaînait, sur les voiles des bateaux qui se gonflaient à l’action du vent, avant de faire pivoter son talon et de reprendre sa marche, descendant le coteau à grandes enjambées.

En quelques minutes, près d’une vingtaine approximativement, l’Orisha se trouvait déjà sur le pied des marches de la bibliothèque locale, observant les reliefs harmonieux qui caractérisaient le bâtiment. Tout était simple, à l’image des Orishas, sans extravagance, et pourtant, la singularité du lieu faisait naître une certaine fascination dans tous les cœurs qui croisaient son chemin. Il aurait pu s’attarder de longues minutes sur l’architecture de l’édifice, mais préféra poursuivre ses pas jusqu’aux grandes portes en bois massif. Il ouvrit avant de pénétrer à l’intérieur, sans faire de bruit. Instinct de voleur; on ne pouvait le changer, et même si on aurait pu le croire suspect, que viendrait-il faire dans une bibliothèque? Voler de vieux bouquins, où la poussière prenait plus de place que les mots écrits sur le parchemin? Non, vraiment, il n’avait rien ici qu’il pourrait dérober. Cette bibliothèque ne détenait rien de précieux. Il n’y avait que l’Histoire qui était contenue dans ces livres et rien d’autre. C’est pourquoi, après son entrée, que les rares têtes qui s’étaient tournées dans sa direction, suspicieuses par l’approche furtive du nouvel arrivant, se détournèrent immédiatement de son visage pour poursuivre leur lecture. Miles continuait de marcher, se frayant un passage entre les rangées de vieux livres. Sa main caressait les reliures sèches, à la recherche du bouquin que le Sorcier semblait convoiter. Selon les instructions d’Unys…

« … Tu iras dans la sixième rangée, vers la droite. Lorsque tu l’auras trouvé, cherche le livre J’étais… Je suis… Je serai de Romain Ömartc »

Quel drôle de nom… Ömartc. Mon avenir.

Même si la prononciation n’était pas tout à fait la même, la différence n’était que minime et le jeune homme était en mesure de comprendre. Alors, il se mit en quête de ce Ömartc, époussetant de temps à autre les reliures des bouquins, pour mieux distinguer les noms des auteurs qui avait mis au monde ces livres de leurs mains.

Du fait que les bouquins présents dans cette rangée étaient en nombre élevé, le temps avant qu’il réussisse à mettre la main sur le fameux ouvrage fut particulièrement long. Mais après tous ces efforts, il était finalement parvenu à le trouver. Romain Ömartc, J’étais… Je suis… Je serai. Le livre ressemblait plus à un journal de bord, avec sa reliure en cuir et ses pages tenues entre elles par de simples fils tressés.
Que contenait cet ouvrage qui intéressait tant Unys? Il n’avait qu’un seul moyen de le découvrir.
Et c’était de fouiller lui-même dans les pages.

❝…❞

« Qu’est-ce que c’est que ce bouquin? »

Le regard du jeune Orisha dévisageait celui d’Unys qui, assis contre le dossier de sa chaise, observait avec attention le livre que Miles tenait entre les mains.

« Tu l’as lu?, questionna le Sorcier, sans manifester un quelconque intérêt aux derniers propos du jeune homme.

- Vaguement… Mais suffisamment pour vous demander pourquoi vous vous intéressez à ce livre. »

Encore une fois, il n’eut aucune réponse, rien que le silence. Pour la énième fois de la journée, comme il le faisait depuis qu’il avait trouvé le journal, il se mit à le feuilleter, croisant quelques illustrations tracées à la main, plusieurs écrits, esquissés par une écriture incertaine, qu’il lisait rapidement.

« Ce journal parle des Orishas, d’Antarès et… d’Oracles perdus dans l’Edelweiss enneigé. Il parle de notre Histoire. »

Ses yeux se détachèrent du document pour venir se poser sur le visage du mage noir.

« Pourquoi vous vous intéressez à ce journal? Qui est Romain Ömartc? »

Unys déposa ses coudes contre son bureau, croisant ses doigts noueux entre eux pour les remonter à son visage. Il semblait réfléchir, mais l’intense regard dont il gratifiait le jeune homme laissait penser le contraire: il ne réfléchissait pas, il ne voulait simplement pas lui en parler. Miles sentit la frustration monter en lui et il plaqua violement ses mains contre le bureau du Sorcier, plantant ses yeux dans les siens, inflexible.

« Qu’est-ce que vous voulez, Unys? »

Le Sorcier ne tiqua même pas. Il gardait simplement son regard dans les yeux de l’Orisha. Ce dernier perdit patience et se détourna, frustré.

« Parfait! Vous ne voulez pas parl…

- Romain Ömartc était un de nos esclaves, lâcha soudainement Unys, en coupant net la course verbale dans laquelle Miles s’était embarquée. Un brave homme. Mes grands-parents l’avaient trouvé, quasiment mort, dans les montagnes de l’Edelweiss enneigé. Il avait faim et il était complétement frigorifié. À sa peau et à ses yeux vairons, mes aînés ont aussitôt compris à qui ils avaient à faire et lui ont promis un repas et un bon lit si ce dernier décidait de les suivre. Il a accepté sans hésiter. »

Et sans savoir qu'il allait devenir leur esclave, conclut Miles par lui-même. Ses sourcils se froncèrent à cette nouvelle et il refit lentement face au Sorcier. Ce dernier n’avait pas bougé, mais ses yeux allèrent d’eux-mêmes jusqu’au regard émeraude de l’Orisha, sans que celui-ci n’ait besoin de les chercher.

« Romain Ömartc était un Orisha. Il était parti en quête des Oracles, les mêmes que mentionnent ce livre. Il avait tout noté ce qu’il connaissait d’eux dans ce simple journal.

- Mais pourquoi vous voulez l’avoir? Pourquoi ce journal s’est retrouvé dans cette bibliothèque?

- Ömartc l’a sûrement caché là-bas, sans que personne ne le sache.

- Excepté vous. »

Pour le contredire, le Sorcier secoua la tête. Sa main descendit jusqu’à un tiroir de son bureau et il en sortit un parchemin troué de toute part.

« J’ai trouvé ceci dans l’ancienne cellule d’Ömartc. »

À ce mot, les poings de Miles se serrèrent. Mais Unys n’y prêta aucune attention, poursuivant:

« C’était un mot, caché dans la pierre de sa cellule, écrit pour son fils.

- Où vous voulez en venir? »

Miles savait pertinemment où il allait en venir. Enfin, il le pressentait et se demandait si cela pouvait être possible.

« Tu viens de comprendre, pas vrai? Ömartc était ton grand-père. »

L’Orisha resta sans voix, ce qui n’arrêta pas Unys sur sa lancée.

« Encore une fois, je ne sais pas pourquoi Ömartc n’a tout simplement pas donné en main propre ce journal à Numéro…

- Draug. Il s’appelle Draug, rectifia Miles, la mâchoire contractée.

- … À Draug. Peut-être était-il trop jeune? Peut-être qu’il ne croyait pas que son fils allait partir un jour du manoir… »

En croisant le regard qui le foudroyait, Unys se tut et prit un nouveau chemin.

« Bref, ces explications ne sont qu’hypothétiques après tout. Mais pour revenir aux raisons qui m’ont poussé à chercher ce journal c’est qu’il représente le seul héritage de ton père. »

Un long silence suivit cet aveu, que Miles brisa, sans aucune délicatesse:

« Vous avez un cœur? »

Unys ne dit rien pendant quelques secondes avant d’éclater de rire. Mais ne vous méprenez pas. Ce n’était pas un rire franc. L’hilarité froide et mesquine qui sortait de son gosier donnait des frissons dans le dos. Et comme il avait commencé, son rire s’éteint brusquement.

« Vous les Orishas! Nous faisons preuve de bonté et voilà comment nous sommes remerciés? »

Les traits du Sorcier se défigurèrent. Et il se leva, lentement.
Au même moment, la porte de son bureau s’ouvrit avec fracas, sans que personne n’ait touché à la porte. Miles nota aussitôt que c’était l’œuvre du mage noir.

« J’ai fait ma part. Maintenant, sors!

- Qu… Quoi?

- Je t’ai dit de SORTIR! », hurla Unys, le regard foudroyant.

Miles ferma sa bouche et détala comme un lapin en fuite. Dans son dos, la porte claqua violemment, faisant même trembler les murs du manoir. L’Orisha passa devant les domestiques et les gardes du Sorcier, ne leur prêtant aucune attention et sortit dehors en courant, le journal en main. Une fois à l’extérieur des murs, il posa son regard sur l’ouvrage. C’était l’héritage de son grand-père… C’est vrai qu’il ne connaissait pas grand-chose de lui, son père n’ayant jamais ouvert la bouche plus de cinq minutes pour en parler. Tout ce qu'il savait, c’était que son grand-père était mort avant que Draug n’ait atteint ses trois ans.

Délicatement, comme s’il touchait l’or d’un trésor, Miles caressa la couverture en cuir du journal. Avec le même soin, il ouvrit le document, s’arrêtant à la première phrase de la première page. Sa gorge se serra lorsqu’il aperçut le nom qui y figurait.

« À mon cher fils, Draug, à qui notre Histoire aidera sûrement à guider ses pas. »

❝…❞

Son dos collé au dossier de sa chaise, Unys contemplait le plafond de son bureau, calme à nouveau. Décidément, il n’aurait jamais pensé que son esclave puisse… Il secoua la tête et exhala un soupir.

« Tu dois être content Numéro 19. J'ai fait ce que tu m'as demandé. »

Le mage noir ferma les yeux.

« De nous deux, tu es sûrement celui qui a le mieux réussi... Mon vieil ami. »

Nombre de mots || + 1 800



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