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 [Quête] Lorsque le réel devient irréel [PV Nemesis]

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Jeu 12 Juin 2014, 18:23

Aujourd'hui sur le Continent Naturel, nous retrouvons nos amis Olwë et Phsysalia, enfin arrivé aux cascades cristallines. Après avoir traversé de nombreuses terres, s'être perdus à des multiples endroit, affronté des moulins à vents mangeurs d'Orine et des boulettes de viandes géantes, nos deux comparses prenaient un repos bien mérité dans l'herbe v...

"Nan elle est bleu ! Avec des joulies pointes violettes !", cria un être n'étant absolument pas sensé entendre ou lire ce que le narrateur raconte.

Hum... Merci pour cet intervention Olwë. Je disais donc, nos aventuriers prenaient un repos bien mérité dans l'herbe bleu à pointes violettes qui se trouvait aux pieds des immenses chutes d'eau. La belle Physalia, les cheveux ondulants au vent, en toute bonne artiste qu'elle était, admirait les trombes du liquide NORMALEMENT bleu turquoise venir s'écraser sur les rochers en une mélodie tout a fait magistrale, la bouche ouverte, bavante, et ses grands yeux vides. L'on pouvait voir dans cette expression angélique une profonde réflexion sur les beautés de ce monde et ressentir les palpitations de ses dons d'Orine dans ses veines. Tout du moins est-ce que l'on s'attendrait à penser et trouver chez une femme de son espèce.

" Regaaaarde ma belle ! Les arbres nous paaaarlent !", dit soudain le jeune illu... hum... rehla, fixant la végétation environnantes aux couleurs nuancés de roses chatoyants. A ceci, Phsysalia se releva et tourna sa tête blonde vers le petits corps de l'Ayasca..."Oh ? Et qu'est-ce qu'ils disent ?", lui répondit la fillette, des étoiles pleins les yeux."Chais pas, j'parle pas l'arbre !", répliqua-t-il avec agacement, tout en se levant pour s'approcher des dis arbres.

Pour toute personne extérieure à la scène, celle-ci aurait pu alors probablement observer une... prenons le risque... une fée tourner rapidement tout autour d'un saule, ses petits points levés en signe de colère. Olwë tentait de frapper avec vigueur les tiges tombantes de l'arbres, qui lui revenaient sans cesse en pleine figure, ce qui avait pour résultat de l'énerver encore plus. Mais approchons nous d'avantage afin d'en entendre plus sur le sujet de cette brusque preuve d'agressivité.

"COMMENT ÇA CHUI UNE FEE ? D'OU ? MAIS D'OUUUU TU DIS QUE CHUI UNE FEE ? HEIN ! SAC D'ECORCE !", hurla notre aventurier, sans cesser d'attaquer le pauvre arbre qui ne semblait pas être doué d'une quelconque parole. "MOI CHUI UN REHLA ! OUAIS ! FARPAITEMENT MONSIEUR !", finit-il par affirmer pour la énième fois depuis sa naissance. Puis il fonça tête la première en direction de l'arbre avant de s'y cogner dans un petit "poc" à peine audible. "Outch.. que.. j'disais quoi moi déjà ? Que ça te ssss... Oh et puis pas grave. T'es beau l'arbre.", dit-il tout en lui caressant le tronc avant de retourner en voletant près de l'Orine inspirée.

Il sortit alors une de ces plantes dont il a le secret, sortit sa pipe et l'alluma, avant d'en laisser s'échapper une longue fumée à la couleur bleuté tout à fait naturelle. Phsysalia se mit à la respirer machinalement, s'élevant elle aussi dans les cieux et atteignant un monde de beauté supérieur à tout ce qu'elle avait connue jusque là. Ils souriaient, innocemment, sans se rendre compte qu'ils n'étaient plus tout à fait seuls, et que quelque chose était en train de changer aux alentours. Un être bien plus puissant qu'eux se trouvait dans ce domaine, et cette fée comptait bien défendre farouchement son territoire... ou bien s'amuser, allez savoir. Mais elle ignorait probablement à qui elle avait à faire... Était-il possible de manipuler par des illusions un être qui en voit déjà tout autour de lui ? C'est ce que nous allons découvrir... Que va-t-il encore arriver à nos deux comparses ? Dans quel pétrin se sont-ils encore fourrés ? Découvrons-le ensembles dans un prochain épisode... A vous !

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Jeu 12 Juin 2014, 19:53

[Quête] Lorsque le réel devient irréel [PV Nemesis] 736279Sanstitre1

Ils sont graves.


Voler hors de mon jardin est juste pas rassurant. Et bien qu'étant pas si loin de ce dernier, c'est encore moins rassurant lorsqu'on s'est perdu. Perdue. Oui, je me suis perdue. Et pourquoi en plus de cela j'ai dis à Sophocle de rester au jardin? Oui bon certes, j'allais pas laisser mon "invité" toute seule. Et Pourquoi je me suis rendue aux cascades déjà? Mon dieu. Je me creuse la tête et ne me souviens plus.

Je lève la tête et ralentis l'allure. Où suis-je? Nan sérieusement? Je regarde un bel arbre aux branches tombantes, sûrement un saule. Et je vois un fé parler à ce même arbre et commencer à vouloir se battre avec le-dit arbre.
Ok, alors sois je suis devenue folle, soit il y a un problème magique ici.

""MOI CHUI UN REHLA !"

Ok. Je vais opter pour le problème magique. Je rêve ou cette fée se prends pour un Rehla et en plus de ça agresse un arbre? Bon, la meilleure chose à faire ce serait d'y aller voir, mais je dois avouer que je ne suis pas rassurée quant à cette idée. Qui voudrait aller voir ce pauvre petit 'homme' en même temps? Eh bien franchement, pas moi. Je l'observe de loin, et soudain le sens comme pris d'une certaine transe, ce qui est tout sauf normal.

Au loin, derrière l'arbre, j'aperçois une autre fée, qui le fixe le visage tordu par un sentiment étrange. On dirait qu'elle est vexée. Vexée mais de quoi? Bon, je vais aller la voir elle, ce sera toujours moins dangereux.
Fin je le croyais.

"Je n'ai même pas besoin de le faire plonger dans la folie. Il délire déjà tout seul. Il n'y a rien de drôle à ça. Me voilà bien esseulée maintenant mais tiens toi, jeune fée insouciante, viens là. "

Pourquoi j'ai encore l'impression d'être perdue? Et surtout... Pourquoi je ne reconnais pas l'endroit qui m'entoure? N'étais-je pas près des cascades il y a deux millième de secondes? Où suis-je désormais?

"IL Y A QUELQU'UN?"

Pourquoi l'entente de la voie qui me répond ne me rassure pas? Je me tourne et en apercevant le Rehla/Fé, je comprends...
Effectivement, l'entendre n'est pas fait pour me rassurer. Que dois-je faire ? Aller le voir ? Certainement pas. Mais si je n'y vais pas, qui pourrait m'aider à comprendre où je suis ? Je sais, les fleurs !
Sauf que j'ai beau regarder autour de moi, je ne vois aucunes fleurs. Il n'y a que lui et une voix aigüe qui rigole. Honnêtement, je n'ai vraiment pas le courage de bouger. Ceci dit, il le faut bien.

Ex-excuse moi?

Oui, je n'ai pas envie d'aller parler à ce fé qui me fait peur, mais je ne veux pas rester toute ma vie dans ce qui semble être un rêve étrange. Un rêve ? Peut-être est-ce là la solution. Un rêve... je ferme les yeux et compte dix secondes avant de les rouvrir. Non, rien n'a changé, et en prime j'ai le fé qui me regarde fixement. Ah, donc il m'a entendu. Bon, alors si je ne me suis pas réveillée et que lui m'a entendu, ça veut dire que cet endroit est réel ? Donc on est tous les deux ici, dans ce monde parallèle ? Il n'a pas l'air fiable mais il sera ici mon seul ami...

Tu sais où on est?
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Sam 14 Juin 2014, 10:51

Au dernier chapitre, nous avions laissé nos amis Olwë et Phsysalia allongés dans l'herbe, l'un soufflant de délicates volutes de fumées provenant de sa pipe et l'autre les respirant, l'œil vitreux et rougis. Ils fixaient le ciel, réfléchissant à ce que le monde était, en quoi pouvait-il changer, se demandant si un lapin blanc portant une montre à gousset devait avoir un goût d'horloge, si dévorer un nuage vous permettait de voler... Que de sujets de discussion tout a fait normaux pour de être en parfaite santé mentale. Une douce brise au goût fraise des bois leur caressait les cheveux et embaumait les alentours d'une sublime odeur de vanille. Ce que le monde était magnifique perçut par les yeux de consommateurs de plantes innocentes, aux vertus si magiques ! La jeune Orine, que la sa chaleur corporelle commençait à incommoder, décida de se dévêtir de sa robe blanche et laissa alors la végétation lui caresser sa peau nacrée si délicate. Il était rare de la voir ainsi, car alors que son drapé masquait ses formes harmonieuses de femme mûre et la rajeunissait énormément, une fois celui-ci retiré, tout regard qui se poserait sur elle en ressentirait toute la majesté et la pureté.

C’est ainsi qu’un homme, dont nous ne saurions prédire la race, passant par là, se retourna et observa attentivement chaque infime parcelle de son être, avant de siffler, signe d’un compliment tout a fait civilisé, et de prononcer, une proéminence apparaissant en dessous de sa ceinture : « - Et bien madame, je dois bien avouer que vous possédez la faire de hanche la plus fertile qu’il m’ait été donné de voir ! ». La jeune écervelée, habituée à ce genre de propos depuis qu’elle s’était faire enlevée, se redressa dans un blopblop de sa poitrine et fixa l’inconnu avec un grand sourire. Elle connaissait la politesse qui était de coutume et trouvait ce grand monsieur à la peau rouge d’une grande beauté et courtoisie. « - Je vous remercie de ce compliment ! ». Celui dont la proéminence ne cessait de croitre compris dans les yeux de Phsysalia toute la grande intelligence qui se trouvait dans son esprit et lui sourit en retour avec un air qui n’avait rien d’angélique ou d’innocent. « - Que diriez-vous de m’accompagner dans ce sous-bois admirer la beauté des arbres ? ». A ceci, la blonde se releva, se retrouvant entièrement dévêtue face au jeune homme qui ne se sentais déjà plus, et lui saisit la main, toute heureuse de sa proposition. « - Avec grand plaisir ! Olwë, je reviens ! ». Puis elle trottina à la suite du mâle en grande joie, riant tel une enfant.

A ceci, le Rehlafé n’avait absolument pas réagit, observant la scène en sentant que quelque chose clochait, mais que de toute façon, c’était bien trop difficile de réfléchir à quoi. Il tourna cependant la tête, d’un côté, vers les habits de son amie étendus sur le sol, puis de l’autre, vers le sous-bois desquels s’élevaient d’étranges chants. Mais rien ne vint et il retourna à son observation des petits chevaux de fumée bleue qui caracolaient dans les airs, oubliant même ce qui venait de se passer. Et puis après tout, Phsysalia était bien assez grande pour s’occuper d’elle même, se dit-il… Avant de se rendre compte que ce n’était absolument pas le cas, comme il avait pu l’observer en parcourant le chemin jusqu’aux cascades. Mais après tout, ce n’était pas tellement son problème, l’herbe était bien rose et le ciel bien vert. Les petits oiseaux miaulaient et les poissons chantaient. Tout allait parfaitement bien dans le meilleur des mondes.

C’est alors qu’une petite fée à l’air relativement effrayé par notre ami Olwë s’approcha de notre héros, apparament perdue et déboussolée. Dans son état actuel, le Rehlafé mit un peu de temps à sentir une présence à ses côtés, et encore plus à capter ce que les paroles de la petite, qui résonnaient en un écho dans sa boîte cranienne, signifiaient. Une fois le message décodé, ce dernier aspira une grande goulée depuis sa pipe et la laissa s’échapper en plein sur le visage de sa visiteuse. Puis, comme il était aussi poli que Phsysalia, il se releva et vint voleter à sa hauteur. La fixant de ses pupilles dilatés, il laissa échapper un petit rire stupide, trouvant comique la situation, avant de tenter une forme de communication évoluée. « Bah… Où tu veux ma belle, tu choisis ! » Pour lui qui avait la particularité de voir le monde d’une façon tout à fait différente des autres êtres vivant, la notion de lieu n’avait aucune importance et aucune réelle signification. Autant vous dire que notre pauvre fée n’était pas sortie d’affaire… D’autant plus qu’une autre dame en avait profité pour intensifier son pouvoir… Et que la nuit était brusquement tombée comme une pomme de son arbre…

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Sam 14 Juin 2014, 16:22

[Quête] Lorsque le réel devient irréel [PV Nemesis] 736279Sanstitre1

Il neige.


« Ma belle » ?!
Je me sens m’empourprer sous le compliment complètement inattendu. C'est une drôle d'idée d’appeler les gens Ma Belle comme cela tout d'un coup. Bon, il n’a pas l’air si méchant que ça. Je tousse légèrement en respirant une âpre bouffée de sa fumée. C'est épais et ça pique la gorge, on peut dire que c'est tout bonnement désagréable à respirer.
Me voilà que très peu avancée, moi qui aurais voulu avoir une réponse très claire, c’était râpé pour cette fois. J’observe le fé un moment. Un peu plus grand que moi et les cheveux en batailles, ses yeux sont légèrement rougis et bouffis. N’était-il pas accompagné tout à l’heure ? Si, il me semble bien l’avoir vu avec une jolie petite fleur blonde. Elle est partie ? Mais quand ? Pourquoi je ne l’ai pas vue ? Bah, que m’importe.

Je frissonne. La nuit est tombée, plus fraîche qu’une nuit d’été habituelle, ça non plus ce n’est pas logique. Et depuis ma rencontre avec cet ange que j’ai encore en mémoire, j’ai peur de la nuit, peur d’être seule. Ce n’est peut-être pas un cadeau ce manque de sa présence, mais passer mes soirées à parler du monde, ça me rassurait. Je regarde à nouveau mon compatriote. Il est la première personne de ma race que je rencontre. Sont-ils tous ainsi ? Aussi petits, aussi naïfs ? Car oui on peut le dire, il ressemblerait presque à un enfant si il n’y avait pas cette fumée qui sortait de sa bouche et de son nez. Et ses yeux rougeoyant avaient quelque chose d’inquiétant. Cependant, moi aussi je suis naïve après tout.

Sans un mot, je m’assois à ses côtés. Je doute qu’il me soit d’une grande aide en cas de danger nocturne mais puisque c’est la seule personne présente ici, autant en profiter un peu. Je n’aurais jamais du partir sans Sophocle. Je le savais en plus. Que c’était une erreur à ne pas faire. Voilà où ça me mène. Je suis dans un entre-deux mondes, sans fleurs à qui demander mon chemin et avec pour seule compagnie un fé/rhela. Il n’y a rien de bien rassurant dans toute cette histoire. D’ailleurs, qu’est-ce qu’un Rhela ?

Encore ce rire aigu. Je me tourne vers lui, il a l’air d’être au bord du gouffre du sommeil. Ce n’est donc pas lui. Attends Némesis, gouffre du sommeil ? Je pivote la tête à nouveau vers lui, ah non, il ne doit pas s’endormir en me laissant seule ! Trouve quelque chose à lui dire et vite !

"Tu sais ce que c’est un Rhela ?"

Ok, donc là, la seule chose que j’ai trouvé à faire c’est de l’entrainer dans son propre terrain. Je doute que ce soit une bonne idée, mais il ouvre aussitôt les yeux pour me fixer. Tiens, il est un peu plus grand que moi. Je me sens décidément beaucoup minuscule en ce moment.

"C’est vraiment aussi petit un Rhela ?"

Non Némi ! Pourquoi tu dis ça ? Tu risque de vexer la seule personne présente à des kilomètres à la ronde autour de toi. Bon, je décide d’un truc très bien : je vais me taire. Mais avant, je regarde ce qu’il fume, puis lui.

"C’est quoi ça ?"

Rien que de voir comment il est, on pourrait croire à un objet permettant de faire planer. Il tangue et souris constamment. En fait, lorsque l’on se détache des préjugés, ce petit être à l’air sympathique. Je me rapproche de lui infiniment, peu rassurée par la nuit. Pourvue qu’elle passe vite. Mais et si la nuit continue, nous laissant l’un et l’autre seul ici ? Je sens des larmes commencer à monter aux coins de mes yeux et n’arrive malheureusement pas à les retenir. J e ne veux pas rester ici pour  toujours. Je veux retrouver mon jardin, faire des rencontres, vivre ma vie, la revoir elle. Et lui, n’a-t-il pas quelque chose de plus intéressant à faire que d’être dans cet endroit bizarre dépeuplé. Ceci dit, la brise fraîche semble s’être apaisée. Bon, c’est déjà ça.

Je crains d’avoir parlé –ou pensé- trop vite. De légers petits flocons blancs sont en train de tomber. Je crois qu’il ne pouvait rien nous arriver de pire. Bah si, il neige.
Ok, donc je suis coincée ici, où je n'entends même plus les cascades alors que j'étais sûre d'y être, avec un fé qui se prends pour un Rhela, et en prime, il est en train de tomber une averse de neige.

Je crois que même moi je n'aurais pas pu rêver mieux.

"Fais ch*er"  je ne peux m'empêcher de jure, moi, la fée naïve et docile habituellement. Je resserre les bras autour de ma taille pour essayer d'éviter d'avoir trop froid.

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Ven 25 Juil 2014, 23:15

Le fé était allongé dans l'herbe fraîche et ne s'inquiétait en rien du changement d'environnement qui s'opérait autour de lui. Il faut dire aussi qu'il était rare qu'il s'inquiète de quoi que ce soit autre que du bienêtre de ses plantes chérie. Il regardait les étoiles multicolores qui dansaient dans le ciel et souriait, laissant échapper de temps à autre de petits rires qui secouaient son corps musclé et svelte. Oui, le rehlafé était plutôt bel homme mais n'en avait absolument pas conscience. Posé ainsi sur le sol, l'un de ses bras au dessous de sa tête et l'autre lui apportant sa pipe au bec, la musculature de son torse n'en était qu'accentué et donnait du plus bel effet. Peu à peu, son corps se détendit totalement tandis qu'une autre partie de son corps se dressait vers les cieux. Il se sentais absolument bien et le sommeil le gagnait même... Mais une petite fée ne l'entendait pas de cette oreille. Olwë remarquait rarement ce qui se tramait autour de lui lorsqu'il fumait, et il n'avais pas non plus eut conscience de la présence de sa consœur avant que celle-ci ne lui pose LA question qui allait le sortir de sa lente descente vers le monde des songes.

Instinctivement, il se redressa d'un coup et regarda la jeune blonde avec de grands yeux illuminés d'étoiles, puis la saisit par les épaules et lui déposa un baiser de joie sur le front. << - Attends ma puce ! Je vais TOUT t'expliquer ! Alors les Rehlas, ils ont des visions ! Du futur, du passé, du présent... Ils en ont tout le temps ! >>. Emballé par son enthousiasme, il l'a prit par l'épaule et la rapprocha de lui, lui montrant les cieux. << - Et moi, j'en ai tout le temps des visions ! Je suis donc un Rehla ! Et je suis petit ! Mais peut être qu'il y en a de toutes les tailles aussi ! Comme les étoiles ! >>. Il se mit à chantonner doucement en se balançant de droite à gauche, entrainant la fée avec lui, toujours son bras autour de ses épaules. << - Moi ! Chui un Rehla ! Un mec comme ça ! Qui vois des choses, toujours toutes roses ! >>. Il continua quelques secondes comme ça, de sa voix cassée par la fumée, puis oublia la suite de la chanson et regarda alors la fée dans les yeux, lui montrant sa pipe encore toute chaude. << - Ça ma chérie, c'est ma clef du bonheur ! Tu veux essayer ? >>. Il lui sourit de toutes ses dents jaunes. Olwë était peut être le fé le plus heureux au monde, lui pour qui le mot malheur n'était qu'une chimère, et si il avait bien un but dans sa vie, c'était de rendre tout le monde aussi joyeux que lui !

Et non loin de la, la Fée observait la scène, assez contrarié de n'avoir qu'aussi peu d'influence sur cet étrange Illuminae qui lui semblait déjà sérieusement atteint par un mal digne des démons. Mais elle était obstinée et souhaitais absolument réussir à avoir une quelconque emprise pour lui, et la fragile petite fée qui était à ses côtés était une excellente intermédiaire. Elle fit cesser immédiatement la neige et la remplaça par un violent orage, alors que des hurlements de loups se firent entendre, porté par un vent de grande force. Si elle devait y mettre les grands moyens, elle n'irait pas par quatre chemins ! Sa fierté de fée était en jeu après tout, et elle comptait bien ne pas se laisser ainsi bafouer !

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Mar 12 Aoû 2014, 17:40

[Quête] Lorsque le réel devient irréel [PV Nemesis] 736279Sanstitre1

Je fume.


Je m'empourpre au fur et à mesure de ses surnoms. Je me demande où est partie lablonde de tout à l'heure, cependant, rester seule avec lui est quelque peu amusant. Je l'observe faire des ronds de fumée. Il a l'air dans son monde, un monde lointain, mais un monde magnifique.
Je l'écoute m'expliquer ce qu'est un Rehla. Et je ne peux m'empêcher de rire lorsqu'il m'entraine à sa suite dans un balancement dansant improvisé. J'en oublierait presque la neige et le fait que je suis perdue.
Observant la pipe qu'il me tend, j'hesite un instant puis la prend dans mes petites mains. Je caresse le bois chaud du bout de mes doigts. Si j'en coris ce qu'il faisait, cet instrument fonctionne par aspiration. Posant donc la queue de la pipe contre mes lèvres je les ouvres légèrement pour les refermer sur l'embout et, m'armant de courage, j'aspire un grand coup de l'air par la bouche. Une bouffée de fumée vient alors dans ma bouche, se déversant à flot dans ma gorge, me la brulant et me l'irritant. Baissant vivement les mains pour éloigner la pipe, je me met à tousser avec frénésie. Mes yeux deviennent humides et plus je tousse, plus des grosses larmes perlent au coin de mes yeux. Ma tête se mets légèrement à tourner, j'ai la gorge en feu et les poumons brulé.
Le Rhela part dans un rire bien gras, et je suppose qu'il se moque ouvertement de moi. Gonflant les joues un peu boudeuse, je lui tourne légèrement le dos avant de m'apercevoir que la neige s'est arrêtée de tomber. Un large sourire vient étirer mes lèvres mais il se canne bien vite et se fini en hurlement apeuré lorsque c'est un coup de tonnerre qui résonne, suivi par un éclair fendant le ciel. Complètement apeuré, je me retourne vers Olwë et m'accroche à son cou, tremblant légèrement. Je n'aime pas l'orage. Je n'aime pas ça. Car l'orage c'est dangereux. D'ailleurs nous sommes assis sous un arbre, ça l'est encore plus. Je tremble comme une feuille dans les bras de mon semblable lorsqu'un autre coup de tonnerre éclate et fait tomber la foudre à environ un mètre de nous. Paniquée au plus haut point, je me lève d'un bond et avec une voix aigue j'essaie de convaincre le Rhela que nous devons partir. Mais il semble peu inquiété par le temps, c'est d'un oeil un peu vaseux qu'il me regarde tandis que je lui tire le bras.

Olwë je t'en prie lève toi! Nous ne sommes pas en sécurité iciii!

C'est alors que je les entendis. Les hurlements du vent. On aurait dit des bêtes assoiffées. Et rien de tout ça n'était fait pour me rassurer. Tirant encore un peu plus sur le bras de mon compagnon j'essaye en vain de le faire bouger. Et soudain l'orage s'arrête laissant place à un soleil intense. Si intense que la chaleur se fit si lourde que je me senti tomber. Assise presque allongée, je suis littéralement écrasée par la chaleur. Je regarde la terre s'assécher peu à peu. Ma bouche se fait sèche. Je regarde l'homme qui n'a pas l'air plus atteins que ça par le phénomène. J'essaie de réfléchir et de comprendre pourquoi de tels changements climatiques se font sentir, lorsque le temps redevient normal, mas que nous nous trouvons au milieu de ronces. Essayant de me relever, je me pique contre une épine. Je m'apprête à sucer la goutte de sang qui perle l'orque "pouf"" plus rien. Je fixe mon doigt. Folle. Je deviens folle.
Je t'ends la main pour attraper le Fé et je m'aperçois qu'il n'est plus là. Je suis seule au milieu de ce champ de ronces. Paniquée, je l'appelle désespérément sans savoir qu'il est juste là, à côté de moi. J'ai l'impression de devoir folle. Comme si j'étais atteinte d'hallucinations. Est-ce ça, ou est-ce autre chose? Que m'arrive-t-il? Ma tête tourne et se fais lourde, mes paupières commencent à se fermer d'elles même. Alors dans une dernière tentative, je le supplie.

Ol..wë...

Et je sombre dans un pseudo sommeil.
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Jeu 24 Sep 2015, 13:48


Un monde de cookies – Carnet des Délires d'Olwë Ayasca

Le monde n'était fait que de cookies. Tout sur terre n'était qu'un fin mélange de pâte à cookie et de pépites de chocolats, qui pouvaient être au choix, composé principalement de cacao, de lait et cacao ou encore de lait principalement, avec juste un petit goût chocolaté. Tout ici n'était que rondeur et sucrerie, que bonne odeur et appétit. Olwë voyait sous ces yeux s'écouler une cascade de lait chocolaté, dont la chute de ce délicieux liquide, s'écrasant plus bas sur de nombreux cookies un peu trop cuits, donnaient naissance à de plus petits cookies tous frais, et tous mous, de ceux que l'on doit faire reposer dans un lieu sec pour les rendre plus croquants et solides. L'herbe autrefois verte n'était plus que de fins fils de pâte à cookie, qu'il suffisait de rassembler ensemble puis de malaxer longuement pour obtenir la succulente base de ces petits biscuits. Les arbres, également, ne comportaient que feuilles en chocolats et fruits en forme et au goût de cookie (en effet, c'était en fait réellement des cookies). Et que dire des nuages ? Monticules impressionnant si haut dans le ciel et si léger, cookies en formation que des enfants ailés s'amusaient à sculpter comme une masse d'argile humide ? Il y avait là des cookies de toutes les formes, mais surtout pas des ronds. Des cookies en forme de visage, d'autres en forme d'étoile, d'autres en forme d'animaux à quatre pattes ou à plumes. Il y avait même un peu à droite un cookie-maison ainsi qu'un effrayant cookie tout noire (de la pâte déjà brûlée et trop chargée en chocolat, probablement) qui semblait avoir prit la forme d'un très grand reptile, un lézard qui se tenait sur deux pattes, avec de toutes petites mains ridicules, mais une énorme gueule avec bien trop de dents au goût du Fae. Le bleue si caractéristique de cette partie de l'espace avait également prit une charmante couleur brune claire, comme un brin de blé qui serait resté trop longtemps au soleil. Si l'on s'arrachait à la contemplation des yeux, on pouvait également se rendre compte que les collines et les vallées, les rochers et les sentiers, étaient composés intégralement de cookies de toutes les tailles, très bien organisés entre eux, de sorte que l'on ne puisse se faire mal à marcher dessus. Il n'y avait que les fleurs, qui étaient restés fidèles à leur ancienne apparence, si bien que leurs chatoyantes couleurs avait un petit quelque chose d'intriguant dans un tel spectacle. Elle dénotaient toutes de manière très précises, mais qui n'agaçait pas le regard pour autant.

Ce monde fait en cookies, Olwë le voyait aussi nettement que vous voyez ces lettres formant des mots devant vos yeux, avec autant de certitude concernant sa réalité que vous affirmerez sans hésiter que le soleil se lève tous les matins, à de rares exceptions (comme le caprice d'une jeune sœur délaissée, par exemple).  Ainsi se coquin ne se rendait absolument pas compte de la détresse dans laquelle se retrouvait sa jeune consœur, qui l'appelait en vain. Comment aurait-il pu savoir que le monde qu'elle voyait n'était qu'un affreux cauchemar ? Olwë n'était pas un génie, pas plus qu'il n'était doué de la capacité de lire dans les pensées. Alors il regardait la malheureuse, un sourire béat sur le visage, la trouvant innocente, toute endormie qu'elle était. Mais au bout d'un moment, il commença tout de même à trouver le temps long, et la solitude commençait également à peser sur ses petites épaules. Pourquoi la donzelle ne voulait-elle donc pas se réveiller et lui parler ? Et surtout rire et profiter de cet endroit idyllique avec lui ? Le Fae était maintenant de bien plus mauvaise humeur qu'à l'accoutumée, et s'agaçait de ne point la voir se lever. Si bien qu'il finit par se mettre au dessus d'elle, à saisir ses frêles épaules, et à les secouer aussi fort qu'il le pouvait, comme on le ferait avec une dent-de-lion pour lui arracher ses pétales. « Hola ! Réveille-toi ! C'est plus l'heure de faire la sieste ! ». Mais comme le petit être ailé n'avait pas une grande force, ni n'était doté d'une bonne endurance, il finit par abandonner sa tactique probablement infructueuse et retourna à sa contemplation du monde. Un monde qui décidément, était bien chocolaté.

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