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 Il y a des jours comme ça... (pv Neros)

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Sam 28 Déc 2013, 22:52

« Quoi ? ». Erza venait de jeter cette remarque en grognant à la figure de celui qui s'appelait Adam. Elle le prenait pour une sorte de sociopathe ou quelque chose dans le genre car à chaque fois qu'elle se pointait, il la regardait étrangement. C'était comme s'il cherchait sur elle une réponse à ses questions. A moins que ce soit un de ces fous furieux qui ne rêvait que de la coincer dans une ruelle sombre ? Il pouvait toujours courir, elle lui arracherait ses bijoux de famille avant même qu'il n'ait pu faire un geste déplacé. Et puis elle n'était pas d'humeur à supporter le regard de cet homme. Normalement elle ne disait rien parce qu'elle savait qu'elle pouvait se faire virer, mais là, elle était prête à retourner la maison s'il le fallait. Le problème avec elle, c'était qu'elle ne réfléchissait pas, ou alors, que de temps en temps, quand elle était calme. Alors, peu importe la force de ses adversaires, peu importe qu'elle sache qu'ils étaient plus puissants ou plus nombreux qu'elle, elle fonçait dans le tas. Elle allait d'ailleurs souvent au sanctuaire pour se faire soigner. Heureusement que les médecins étaient là parce que, sinon, elle serait déjà morte un grand nombre de fois. Aussi, n'attendant pas une quelconque réaction de l'homme à qui elle avait envoyé son regard dédaigneux, elle fit sauter dans ses mains les dents en or qu'elle avait récupéré sur un mec qu'elle avait tabassé plus tôt dans la journée. Elle pourrait toujours les vendre, ça lui ferait de l'argent.

William l'avait accueilli dans la voie du tigre en échange de quelques concessions de sa part : gagner elle-même son dû, boire moins et avoir des objectifs. Alors elle cherchait quoi faire de ses journées. Elle avait d'ailleurs cru bon de se présenter à l'arène de cristal en tant que combattante. Elle pourrait gagner sa vie comme ça, et puis, au pire, elle mourrait dans l'arène sous les acclamations de la foule. Personne ne se souciait d'elle de toute façon. En même temps, depuis que l'esprit du temple lui avait dit qu'il lui donnerait le nom de son père quand elle serait haut disciple, elle se disait qu'elle ne pouvait pas mourir tout de suite. Elle voulait le voir, le connaître, et s'il se montrait odieux, la repoussait, elle voulait au moins avoir la chance de lui coller son poing dans la figure avant d'aller crever dans cette put*i* d'arène. Quant à sa mère, elle se souvenait encore de son regard glacial et de ses mots assassins. Non, finalement, il n'y avait que Lucain qui l'avait aidé depuis qu'elle était là. Les autres n'avaient fait que l'ignorer ou la prendre pour une idiote. Ce Jun là, il ne lui avait jamais dit qu'il était son père, mais il ne lui avait jamais dit le contraire. C'était une blague, une saloperie de farce ! Sa mère et lui n'étaient même pas ensembles. De toute façon, il ne lui ressemblait pas et elle ne pouvait croire qu'il soit celui qu'elle cherchait. Ouais, finalement, ils avaient cas tous aller se faire foutre, même cet entraîneur qui lui avait dit que pour « travailler » dans l'arène, il faudrait qu'elle soit plus agile. Ce qu'il ne fallait pas entendre parfois. Elle était plus forte que la plupart de ses combattants et lui, il lui disait qu'elle n'était pas assez agile, sale misogyne. Alors forcément, elle lui avait foutu son poing dans la face. Et puis, elle avait été sortie de force de l'arène après s'être faite légèrement tabassée. Elle en avait encore un coquart sur le visage, quelques hématomes et le sang de son genoux avait à peine fini de coaguler. Mais elle s'en fichait. Elle n'avait fait que jeter son haut par terre, de rage, se retrouvant en soutien-gorge. Et elle s'était envolée, portée par les courants d'air. Finalement, elle avait atterri devant le Circus où un mec l'avait pris pour une prostituée. Il n'avait plus de dents le pauvre, et elle, elle allait gagner des sous.

Bref, journée pourrie. Mais bientôt, elle ne se souviendrait de rien, ni de ses bleus, ni de ses phalanges rougies par les coups qu'elle mettait trop souvent, ni de sa peine. Elle commanda à boire, le truc le plus fort que la maison avait. William lui avait dit de freiner sur l'alcool et autres substances mais il n'était pas son père. Et puis, si l'esprit du temple n'était pas content, il avait cas venir le lui faire comprendre. Il l'avait tué et maintenant il cherchait à se faire passer pour un bon samaritain. Ce qu'il ne fallait pas voir parfois... Elle soupira, baissant les yeux vers son short qui était troué en haut de sa cuisse droite. C'était son dernier short, elle n'en avait pas d'autre. Elle les avait tous paumé. Bientôt elle devrait se balader totalement nue si ça continuait.
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Dim 29 Déc 2013, 17:30

« Mesdemoiselles, ayez pitié d’un homme qui a fait vœux de chasteté. » « Ô, Neros, tu ne peux pas nous faire ça. Nous privé de toi c’est cruelle. » « Et un ange ce n’est pas cruelle, si ? » Le rouquin sourit a ses dames qui lui avaient arraché ses vêtement avant même qu’il n’est le temps de le voir, bien que ne se débattait pas avec ferveur non plu, mais il connaissait les prostitués du Circus depuis bien longtemps déjà. Il les connaissait même très bien, mais voilas il n’était plu intéresser. Elles jouaient avec lui, le taquiner et il ne se gêner pas pour répondre avec fougue à ce jeu dangereux, mais le plus qu’il pouvait leur donner était ses baiser fiévreux qui avaient fait de lui une légende dans ces murs. Arrivant à fausser compagnie à ces charmantes dames, il gagna le bureau d’Adam. Celui-ci n’était pas des plu ravis de voir l’ange venir encore vérifier les compte de son père, mais il reconnaissait au moins qu’il y avait encore quelqu’un pour ce soucier du roi disparut, c’était déjà mieux que rien. Seulement comme d’habitude, Neros ne dit rien sur où se trouvait son père, alors qu’il en était certain, l’ange savait. La vérité c’était que nom, son père ne lui avait jamais écrit et les seul nouvelles qu’il avait eu était grâce à la carte magique qui lui disait où se trouvait son père en temps réelle, et il se trouver dans un lieu inconnue de ce monde. Il le savait en vie, mais nulle part. Cela n’inquiéter en rien Neros qui avait grande confiance en la capacité de son père a survivre quoi qu’il arrive, rien que pour se moquer de la mort. « Saches qu'il n'y a qu'un Dieu. » Lui disait-il « Ce dieu c'est la Mort. À la Mort on ne dit qu'une chose : "Pas aujourd'hui." » C’était il y a longtemps, de puis son père avait même du arrêter de croire en la mort, ce qui faisait que maintenant il s’amuser à ce foutre de tous les Aethers et même des ombres avec une royale décontraction qui l’amuser beaucoup.

Ayant fini ses vérification, et son père étant beaucoup plus riches que la dernières fois, comme d’habitude, l’ange alla rejoindre le sorcier, qui avait quitté son bureau pour contrôler la maison. Depuis que l’ombre de son père ne pesé plus sur le Circus, et que leur chère sirène n’était non plu jamais entre les murs, il y avait de plus en plus de débordement, seulement les gens semblait oublier que ceux qui travailler ici étaient tous à la hauteur de leurs maitres. Lever la main sur une prostitué et vous finissait pendu par les partie génital en pleine ville, que Zéleph soit là ou non, les châtiments rester les même. Cela servait de réflexion a certain, puis d’autre, bien trop aviné ce permettait de l’oublier au prix même de la vie. Ce posant à coter du sorcier, il regarda où son regard ce perdait et vie une jeune femme. Il n’eut pas besoin de poser la question à Adam pour savoir que c’était elle, la fille qu’il trouvait d’une étrange ressemblance avec ses propres parents.

Neros prit le verre des mains de la jeune fille quand il fut servis et le bue cul sec a sa place, sans ciller, alors que l'alcool lui bruler la gorge. Tapant contre le comptoir quand il eut fini, il jeta un regard glacial au serveur qui n’était autre que son frère, ce cher démon d’Heylel. La tension entre les deux hommes était palpable, mais l’un comme l’autre savait ce qui se passerait si ils déclencher les hostilités, alors le démon ce détourna jurant dans sa langue contre l’ange. Cela ne dura que quelque seconde, et Neros reprit son sourire, posant son regard vert sur la jeune demoiselle. On aurait juré voir sa mère, c’était troublant et cela même si elle était défigurée. Seulement son regard, ce regard il le connaissait. C’était celui qu’il craignait. A la fois terrifiant et doux, un magnétisme à vous en faire perdre tous vos moyens. Il avait entendu parler de cette demoiselle, elle troubler Adam et faisait rire Heylel. Une fille au visage de leur mère et au comportement de son père. Elle portait un nom aux racines Zul’dov. L’ange ne dit aucun mot, ce contentent de la regarder avec douceur, comme il avait l’habitude de regarder sa mère. Il ne pouvait en être autrement, elle le troubler de ressemblance. Sa main droite se leva sur le visage de la jeune fille et la magie fit le reste. Ses ecchymoses ce dissipèrent dans une délicieuse chaleur. Tout aussi simplement, il remit une mèche des cheveux de la jeune fille derrière son oreille, sans jamais quitter son regard du sien. Neros prenait toujours ses aises un peut rapidement avec les gens, il était intime avec tout le monde et cela semblait si naturelle et surprenant venant d’un ange que personne ne protester jamais, surtout pas la gente féminine. « Tu es bien trop jolie pour risquer d’abimer ce corps. » Le charme d’un Stark façon Taiji, le sourire moqueur et les yeux doux, un soupçon d’air supérieur, et une tenue de corps brute et fière. La signature de Neros, c’était cet air nonchalant, presque insolant. On ne savait si il s’intéresser réellement a  vous ou bien il ne faisait que s’amuser, comme un chat avec une souri.  « Ou alors apprend à vaincre tes adversaire avant même qu’il n’est eu l’espoir de te toucher. » Il rit avant de jeta un œil a Adam qui semblait contrarier. Il n’avait eu cas avoir le courage de venir lui parler avant qu’il ne le fasse si cela l’ennuyait. « Tu vois ce magnifique visage n’a jamais était écorché par personne. » Sauf son père, une fois, et il avait bien crue que son dernière heure était arrivé, mais fort heureusement la force du Dovahkiin était maitriser. De toute façon qu’était la mort pour un ange déjà décéder deux fois ? Que bien peu de choses. « Alors que viens faire une fille aussi jeune dans un endroit aussi malfamé ? » Et c’était bien peu de choses de dire ça. Il suffisait de lever la tête pour voir aux quatres coins de la pièce des hommes prendre des femmes sans aucun ménagement. Depuis que son père était partie ce lieu devenait de pire en pire. On était loin de l’élégance d’autre fois. On pouvait avoir des meurs légères, mais par tous les Dieux, garder un semblant de dignité. Sur tout que si il n’était pas venu, quelques hommes qui bavé déjà sur elle comme une un carré d’agneau n’aurait pas attendu qu’elle soit soule pour forcer l’attaque. Heureusement, malgré qu’il soit un ange, le faite qu’il soit Stark prodiguer une crainte certaine parmi les gens dans ce lieux, voir même dans la cité tout entière. Il n’y a pas si longtemps il était prince, mais a Sceptelinôst, couronne ou pas, le seigneur de la ville resterait toujours le plus infâme d’entre eux, Zéleph. Et puis, malgré tout, Neros avait beau avoir une gueule d’ange, il avait une sacrée réputation par ici et il susciter la crainte, peut-être pas autant que son père cela dit, mais assez pour qu’on ne l’approche que si il le fallait vraiment. Le calme après la tempête on l’appelait, ou l’amant des morts, de bien jolies nom qui montré le reste d’une instabilité et une folie qui semblait être de famille. Son regard jaugeant de haut en bas la demoiselle, il finit par sourire, charmeur. « Ah moins qu’on soit venu pour une audition ? » C’était qu’à moitié nue comme cela, il ne fallait pas en vouloir aux mâles en rute autour pour avoir envie d’en faire leurs quatre heures.
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Dim 29 Déc 2013, 19:49

Erza n'avait rien dit, pas bougé. En fait, elle hésitait entre foutre son poing dans la tronche de cet emmerdeur de plus – comme si elle n'en avait pas vu assez aujourd'hui – ou juste se barrer, le laissant là comme un plouc. Il était séduisant, elle devait bien l'avouer, mais elle connaissait ce genre de mecs là qui ne se sentaient plus pisser. Trop beaux, trop importants et, surtout, trop cons. Il se prenait pour qui ? « J't'ai rien demandé. » lui grogna-t-elle dessus tout bas. Qui lui disait qu'elle voulait être soignée ? Il prenait ses aises avec elle comme s'ils avaient gardé les cochons ensembles mais elle n'avait pas envie de lui parler, elle. Il ne voyait pas qu'il la dérangeait ? Avec sa tronche, c'est clair, il devait faire tomber les filles, mais est-ce que ça lui donnait le droit de boire dans son verre ? Et c'était quoi ce regard qu'il posait sur elle ? Elle baissa les yeux sur son verre. C'était SON verre bordel. Elle serra les dents, ne supportant pas que l'on touche à ce qui lui appartenait. Elle allait le tuer. La main de la jeune femme s'empara de ce qui était à elle, l'envoyant avec force par terre après s'être levée. Le verre se brisa en mille éclats dans un bruit aiguë. Elle tapa du poing sur le comptoir. Les conversations s'estompèrent un instant avant de reprendre de plus belles. Elle s'approcha doucement de cet inconnu, si près qu'elle pouvait sentir son haleine. Il était impressionnant, sans doute fort, mais elle s'en fichait, ses yeux le fusillant. Ses mains agrippèrent son cou avec la même lenteur, l'obligeant à la regarder. « T'es qui put*i* ? ». Son magnifique visage n'avait jamais été écorché par personne hein ? Il voulait qu'elle arrange ça ? C'était gratuit, autant en profiter. Et puis, elle avait vu son regard se tourner un instant vers Adam. Un autre sociopathe au service du grand sociopathe de la maison ? C'était quoi son problème à ce rouquin ? Il ne pouvait pas faire comme tout le monde et la laisser dans son coin tranquillement ?

Elle finit par soupirer, crachant par terre en le lâchant. Il l'avait soigné alors elle lui laissait une chance, aussi parce qu'il avait une certaine prestance, mais ça, elle préférait se mutiler plutôt que de l'avouer. Néanmoins, elle jurait que s'il recommençait à s'approprier ses affaires ou à lui faire la morale, elle allait lui faire avaler ses dents une par une.

Elle se rassit, hélant le serveur avec un ton qui ne supporterait pas un refus. « Toi là ! La même chose ! ». Si elle avait su que c'était son frère... enfin, qu'ils étaient ses frères pour être exacte, peut-être que les choses auraient été différentes. « P'tain t'es sourd ou quoi ? ». Il était trop lent pour elle. Elle avait besoin d'alcool, maintenant. Elle sentait son humeur se noircir peu à peu et elle devait sentir le liquide couler dans sa gorge. Ça l'apaiserait. Elle finit par avoir ce qu'elle voulait, prenant le verre que lui tendait Heylel sans faire attention à la rivalité entre les deux hommes. Elle le but cul sec, frappant ce dernier sur le comptoir en expirant. Elle ferma les yeux un instant, comblée. Il ne lui manquait plus qu'un homme et ce serait parfait. Sauf que, voilà, depuis qu'elle avait rencontré ce foutu ange, elle semblait avoir fait vœu de chasteté. Elle soupira, tournant le regard vers le rouquin. « T'es encore là toi ? ». A vrai dire, elle n'avait rien contre lui s'il restait sage. « Bon, si t'es venu pour me baiser, tu perds ton temps. Je ne suis pas une pute. ». Même si, apparemment, c'était un métier qui payait bien, plus que travailler dans une arène. « Et si t'as envie de me prendre gratuitement contre un mur, tu ferais bien d'passer ton chemin. ». Elle jeta un coup d'œil aux personnes qui coïtaient, un petit sourire apparaissant sur son visage. Un vrai bordel. Elle reporta son attention sur l'homme. « Si t'es venu pour me donner des leçons, c'est pareil, tu peux aller te faire voir. Et si tu travailles pour ce connard d'Adam, tu peux lui dire que je ne suis pas intéressée. Alors qu'il arrête de me regarder comme une bête de foire. ». Elle prit son verre, admirant les bords réguliers, faisant signe au serveur de lui en apporter un autre. « Il peut se les mettre où je pense ses regards. ». Elle était moins énervée, sans doute. Elle avait mal au dos à cause de l'entraînement dans l'arène et les paroles de cet abruti d'entraîneur n'arrêtaient pas de lui revenir en tête. Pas assez agile... pas assez agile. put*i*. Elle but le verre que l'on venait de lui servir, étalant les dents en or encore couvertes de sang sur le comptoir. Elle se demandait combien ça valait. « Après, si tu veux autre chose, je te conseille de ne pas tourner autour du pot. ». Elle le regarda de nouveau, s'attendant à ce qu'il parte.
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Dim 29 Déc 2013, 20:31

Neros explosa de rire. Que pouvait-il faire d’autre après tout ? C’était quand même comique. Il aimer bien ce faire remballer, après tout c’était ça qui faisait le challenge et donner le vrais plaisir de vaincre, rien d’autre. Ce redressant il échangea un regard avec Heylel. Son rire se stoppa, mais son sourire resté aussi doux qu’avant, alors que son regard lui, signifier à son frère ainé que s’il la servait encore ils devraient régler ça dehors et la dernière fois ce n’était pas le démon qui avait gagné. Il n’était pas certain qu’Heylel veuille une seconde humiliation publique. « Je ne travaille pas pour Adam, il travaille pour moi. » Cela le mettait a la tête du Circus, un ange qui posséder le lieu le plus égueulasse de ces terres, où ça pué le sexe, l’alcool et la drogue à plein nez. C’était beau tien, mais en même temps, son père absent, c’était lui le garant des lieux, il lui avait donné les clés, au grand damne du sorcier. Son regard émeraude ce posa à nouveau sur elle. Il gardait ce calme olympien qu’il avait eu alors même qu’elle s’énervait toute seule. Ca patience n’avait pas de limite. Quand on avait grandi avec ses frères il valait mieux en avoir. « Cela dit, tu ne plairais pas aux clients. De la chair fraiche ça attise l’intérêt, mais ça se fane très vite » Il dévia son regard, semblant ce désintéresser d’elle. Il envoya son plus beau sourire charmeur a une demoiselle qui passa a coter de lui, lui glissant quelques mots a l’oreille à en faire rougir le commun des mortel, mais il se contenta de ricaner, la laissant partir, non sans admiré son fessier totalement nue. Il avait beau être un ange, cela ne l’empêcher pas de prendre plaisir à regarder les jolies choses. Après tout, il fallait ne pas être humain pour ne pas y être sensible. A présent adosser au comptoir, son regard longer la pièce, il vérifier si chaque chose était à sa place, si personne ne dépasser les règles, et il semblait que tout ce portait à merveille. Cette ambiance lourde, cette lumière tamiser et cette odeur entêtante l’amuser. L’antre de la perversion. La maison des pêches. Le temple de son père. Et lui, il était cet oiseau blanc qui faisait drôle de tâche dans ce tableau noir. Pourtant il faisait tâche noir sur fond blanc chez les anges, alors à quel case appartenait-il ? Ni assez dévergondé pour faire partie des mauvais, ni assez bien pour faire partie des bons. « Ne cherche pas à te faire servir autre chose que du jus de raisin, tu n’auras plu une goutte d’alcool ici. » Avait-il jeté à la volé. Il se leva du tabouret où il avait pris place, mais au dernier moment, avant de partir, il se pencha sur elle avec sur le visage un aire satisfait. Qui n’avait jamais eu envie de giflé Neros pour sa beauté insolente et l’air narquois qu’il prend pour se moquer de vous ? « Voilà qui te fera réfléchir a deux fois avant d’envoyé ce faire voir le maitre de ces lieux. » La provocation était un art dans le quel Neros paraissait excellé. Il la quitta en ricanant.

Elle ressemblait à sa mère, avait les yeux de son père, mais elle ne dégager rien d’autre que de l’enfantillage. Elle n’avait ni la grâce, ni l’intelligence de la première, pas même son audace, et n’avait rien du féroce et du terrifiant du second. Il avait cru un instant que les suspicions d’Adam à propos de cette pouvait peut-être vrais, mais sa mère n’avait que des fils et avait fait une fausse couche. Il était donc évidant que la ressemblance n’était qu’une malheureuse coïncidence comme il peut y en avoir beaucoup en ce monde. S’éloignant du bar, il eut droit à un nouvel assaut d’une de ses charmantes amies. Il n’était pas assis sur un fauteuil qu’il en avait déjà une sur les genoux. C’était un moyen de tester ses limites cela dit. Le visage pris entre les mains de la charmante brune, il lui sourit tendrement. Car oui, il avait pour toutes ces femmes une tendresse que beaucoup ne pouvait comprendre. Vivre en donnant son corps, elles ne le faisait pas toute par envie, mais par nécessité et bien que son père est créer ce lieux en partie pour qu’elle délivre leurs corps en toute sécurité, il était difficile pour Neros d’accepter qu’elles se donnaient a tous ces poivrots qui n’avait que leur bourses pleine pour pouvoir avoir une femme comme il le voulaient, qui les aimeraient et feraient tout ce qu’ils désiraient, même le pire des fantasme, pour une nuit. « Tu as l’air malheureux mon ange, laisse-moi te redonner ce magnifique sourire. » Elle lui sourit, sa main glissant sur le ventre du rouquin pour descendre encore dans un long frisson du jeune homme qui stoppa la main à temps. « Jonah, tu serai la première femme à qui je penserais si j’en avait envie, mais je ne fais plu ça. » Dans sa voix bien que douce, le ton ferme de ses mots étaient sans appelle. La dite Jonah fit la moue, une moue adorable cela dit, mais elle comprit et sembla même satisfaite du compliment fait. Elle lui offrit alors un dernier baiser avant de le quitter. Il ferma les yeux, soupirant, avant de se masser l’arête du nez comme pour faire s’évacuer une affreuse migraine. Le problème c’était ce vide, ce vide qu’il n’arrivait pas à combler, et aucune femme ne le pouvait, ni aucun vice d’ailleurs et ça il le savait, voilà pourquoi sa condition d’ange lui aller parfaitement, sa vie avait un sens, même si il y avait toujours un vide. Aucune femme ne pouvait plu avoir Neros, ce qui a son grand malheurs le rendait plus désirable encore, qui plus est quand on écouter les dires a son propos. Il avait la réputation d’un très bon amant, bien plus attentif que tous réunis dans cette pièce, ce qui en faisait une perle pour les prostituer, une perle évaporée. Et puis a l’époque où on ne pouvait pas avoir le père, on avait le fils, et ne plus avoir ni l’un, ni l’autre cela devait être frustrant pour la gente féminine. Lui ça le faisait doucement sourire.
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Dim 29 Déc 2013, 22:20

Erza ne regarda pas le « maître des lieux » partir, prise d'une rage qu'elle avait du mal à contenir. Lui, ce joli cœur à la gueule d'ange, le maître des lieux ? Pour le coup, c'est elle qui aurait bien voulu rire à gorge déployée. Elle fixa son verre qu'elle avait bien envie de lui envoyer au visage mais se retint, son regard se portant sur le serveur qui semblait, bien que réticent, vouloir obéir au grand manitou. Au final, elle avait eu raison dès le début sur cet homme : trop beau, trop important et trop con. Ça l'énervait. Depuis quand les patrons venaient boire dans le verre de leurs clients ? N'avait-il aucune éducation ? Aucun respect ? Elle soupira, n'ayant même plus envie de lui éclater sa face contre le sol. Non, elle était blasée. Cette journée avait été pourrie jusqu'au bout. Elle soupira, plongeant son regard rouge dans les iris du serveur. « T'as entendu le maître des lieux nan ? Un jus de raisin ! ». Elle était grognonne mais sa voix traduisait surtout le fait qu'il l'exaspérait. Demander un jus de raisin ici devait être aussi rare que d'exiger une soirée chasteté, mais devant son insistance, Heylel partit chercher ce qu'elle avait demandé. Elle finit par sortir une clope de sa poche, demandant au premier homme du coin de la lui allumer. Elle inspira, sentant le stresse se dissiper légèrement. Elle était fatiguée. Au final, les mots de cet homme dont elle ignorait le nom l'avaient énervé mais à quoi s'attendait-elle au juste ? Elle n'avait pas sa place ici, comme nulle part ailleurs. C'était pourtant une terre réprouvée. A croire que même chez les siens elle faisait tache. Ils la regardaient tous avec étrangeté, comme si elle débarquait d'un autre monde. Qu'avait-elle donc de si particulier ? Ça, personne ne semblait vouloir lui dire. Elle posa la main sur son verre, sa cigarette entre deux doigts, fermant les yeux. Elle s'était assez battue pour aujourd'hui, et même si l'autre abruti l'avait soigné, elle se sentait toujours aussi esquintée. Au final, elle était heureuse qu'il se soit barré, lui et sa tête de cul. Elle pensait cela parce qu'il l'avait énervé mais elle savait qu'il avait quelque chose qu'elle n'avait pas. Elle passait souvent inaperçu, sauf quand elle frappait, cassait ou brisait quelque chose. De la force, ça, elle en avait, assez pour faire taire la plupart de ceux qui s'approchaient d'elle. Mais le reste... Elle soupira, elle était insignifiante.

Elle repensa à cet homme, le rouquin, et ce, malgré elle. C'était ses yeux. Ils étaient... spéciaux. Elle les avait déjà contemplé. C'était étrange... ça lui revenait petit à petit... Il avait les mêmes yeux que...

Elle ouvrit les siens brutalement, reculant sa main du verre. « put*i* ! ». Heylel venait de lui verser du jus de raisin sur la main, un sourire narquois sur le visage. Il l'avait fait exprès, elle le savait. Elle n'était pas idiote, ça sentait la provocation. Peut-être qu'il se vengeait pour le ton qu'elle employait pour lui parler ? Ou peut-être qu'il se vengeait sur elle de son patron qui le prenait pour un chien ? Mais au final, peut-être que c'était bien ce qu'il était, un vulgaire clebs. Sa cigarette était entièrement foutue et elle avait du jus de raisin partout sur le bras et sur l'une de ses cuisses. Son dernier short était tâché. Elle l'agrippa par le col, n'attendant pas pour lui donner un bon coup de boule. Elle allait se faire virer, c'était sûr, mais il l'avait bien mérité. Elle prit la bouteille, se versant le contenu de son verre. Elle allait lui balancer celle-ci à la figure quand elle se souvint de paroles murmurées. « Je t'aimerai toujours ma chérie, quoi qu'il m'arrive... ». Sa mère. C'était les paroles de sa mère. Pourquoi maintenant ? Pourquoi, alors qu'elle avait bu déjà deux verres ? Elle n'aurait pas dû les entendre, elle n'aurait pas dû y repenser. Elle se prit la tête entre les mains, réfléchissant, essayant de ne pas en tenir compte sans y arriver. Elle l'aimerait toujours. C'est ça ! Il fallait quoi ? Qu'elle meurt pour que sa déesse de mère daigne venir à elle ? Elle avait cru qu'il lui faudrait du temps mais, maintenant, tout était clair : elle ne voulait pas la voir. Pourtant, elle avait tellement de souvenirs avec elle, dans le temple. C'était de la torture. Elle avait pleuré sa mort, elle avait vécu à Somnium ensuite, survécu serait plus juste. Alors pourquoi sa mère refusait de la voir ? Elle n'avait pas changé pourtant. Elle avait du mal à se dire que celle qu'elle avait eu en face d'elle à son arrivée dans ce temps, n'avait aucun souvenirs la concernant. Elle l'aimait à en crever mais elle ne lui donnait que la plus parfaite indifférence en retour. Et son père ? Elle finit par rire, oubliant totalement Heylel, levant son verre pour dire tout haut : « A cette sal*pe de déesse de la justice et à son put*i* de plan cul qui n'a pas assez de couilles pour s'occuper de ses gosses ! ». Voilà. Elle n'en pensait pas un mot mais elle s'en fichait. Peut-être que si elle la critiquait, sa mère apparaîtrait ? Et peut-être que son père était aussi un Aether après tout ? S'ils pouvaient apparaître et lui foutre une rouste, ça la rassurerait déjà un peu. Elle jouait avec le feu, elle jouait avec l'autorité. Mais ses parents ne semblaient pas vouloir lui imposer de limites. Elle pouvait bien crever ivre morte dans un fossé après s'être faite baiser par tous les hommes du Circus, personne ne pleurerait, personne ne ferait attention.
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Dim 29 Déc 2013, 23:22

Il l’avait vue, de loin, et il n’était pas le seul. Cette fille voulait se faire tuer ou quoi ? Plus vite qu’un battement de cil, Neros était debout, il faisait mur entre un Heylel furieux a moitié assommer accompagner de beaucoup d’employé de son père, près à sévir et la blonde qui ne semblait pas voir qu’elle était à deux doigt de ne plus jamais voir le jour. Son regard glacé, imperturbable soutenait avec force celui du démon. « Tu devrais la baiser vite avant que je ne le fasse, mon petit ange. » Cette douce déclaration sifflé par le démon, fit prendre conscience au rouquin qu’il valait mieux prendre les choses en mains avant qu’il n’est un cadavre a enterré. « Je me porte garant. » répondit-il, sa voix tranchante. On recula, cette seule phrase semblant calmer les choses, mais cela voulait sur tout dire que tout retomberait sur Neros si la jeune fille n’en faisait cas sa tête, ce qui ravit Heylel. Ce tournant vers elle, la langue de l’ange claqua contre son palais, agacé. Il la prit par le bras, ne lui laissant aucune chance de ce débattre, et la força à le suivre. Il la jeta dans une chambre, fermant la porte derrière lui avant de croiser les bras et de laisser échapper un profond soupire. Neros n’avait plus rien de doux, ses trais était durci. « Que l’on soit d’accord, tu viens de frôler la mort. S’en prendre à un membre du Circus, c’est ce couper la gorge tous seul. » Il s’échappa de la porte, s’approchant de la jeune demoiselle. Sa colère ce dissipa aussi vite qu’elle n’était arrivé, bien que sa rancœur soit profonde. Il chercha un instant dans ses yeux ce qui lui faisait tant de mal. Qu’avait-elle contre sa mère et son père ? Qui était-elle ? Retrouvant son sourire en coins et ses yeux d’une douceur absolu, il comprit son mal être simplement à la tinte de ses prunelle. « Très bien, je suis Neros, garant de ta vie et ange de son état. » Peut être qu’en recommencent, elle s’adoucirait, elle retrouverait raison et arrêterait de sonner a la porte de la mort pour qu’elle l’emporte, car dans cette cité, elle avait beau avoir des allures de sauvages, les vermines ne ferait qu’une boucher d’elle. Lui-même ne s’aventurait pas dans les ruelles, il n’était pas assez fou.

« Je te serrais grès de ne plus insulter ma mère, ni celle d’Heylel, le démon, au bar. Nous ne nous battons pour pas grand monde, mais quand on s’en prend à elle nous avons tendance à ne pas juger bon d’écouter la raison. » Cela était dit avec gentillesse, mais ça sonner comme une menace et s’en était évidemment une. Il fallait dire qu’elle était leur mère malgré tout et si même lui était persuader d’être le seul a porté son sang dans cette fratrie, il semblait évidant que chaque frères Taiji était reconnaissant en vers Mitsuko. Lui peut être un peu plus que les autres. Quoi qu’il en soit il était curieux de nature, et il voulait comprendre pourquoi cette fille aux traits de sa mère lui en voulait autant, et puis maintenant qu’il avait sa vie sur les bras autant que cela serve à quelque chose de plus utile que ce faire tuer. Ce détournant d’elle, il alla ouvrir un placard où il y avait caché une bouteille de vin de bouton d’or. Il buvée un peut, cela ne lui était pas interdit et puis c’était sa chambre ici, qui viendrais le sermonner, il n’était pas dans le palais de sa reine bien aimer. Il servit une coupe a la demoiselle, en signe de paix. « Maintenant, dit-moi ton nom et ce que tu viens faire dans un endroit pareille. Il y a des centaines de taverne où tu pourrais boire à t’en exploser la cervelle pour oublier tes problèmes, voir même te battre. Sauf qu’ici ce n’est pas pour les petites filles, et même si tu sembles savoir te défendre, tu ne sais pas à qui tu as affaire en rentrant ici, sur tout en insultant la femme du patron. On ne vient ici que pour le plaisir, où bien pour mourir, et puise que la première solution n’est pas la tienne, rechercherai-tu la délivrance absolu ? » Il leva ironiquement son verre, comme pour souhaiter bonne chance à sa volonté d’en finir, avant de gouter son vin. Il était doux, avec un parfum fruiter, Neros l’adorait et avait gout des bonnes choses, sans jamais en abuser, cela vas de soi.

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Lun 30 Déc 2013, 00:19

Erza avait pris la coupe mais elle n'avait fait ce geste que de manière automatique, machinalement, celui-ci dénué de toute réflexion. Qu'avait-il dit ? Qu'était-il en train de dire ? Elle n'arrivait pas à assimiler ses paroles. C'était comme si elle se retrouvait plongée dans une sorte de monde parallèle où tout s'effondrait sous elle. « Je... ». Elle ne savait même pas quoi répondre. Elle but, totalement perdue, se disant que le vin lui donnerait du courage. Elle ne le trouva ni bon ni mauvais, son palais étant depuis longtemps mort. Elle buvait trop, elle ne ressentait que très peu de différence entre les différents alcools. Forts ou pas, elle ne percevait pas les nuances. Elle n'appréciait pas, c'était simplement une drogue, une drogue pour oublier, pour pouvoir dormir, pour ne plus penser à sa mère, pour ne plus penser à son père. Et cet homme, un ange – comme si tous les anges de ces terres devaient la mettre dans tous ses états – venait de lui renvoyer au visage des choses qu'elle était venue oublier ici. Mais c'était différent de d'habitude. Car oui, elle finissait toujours par parler de ses parents quand elle était ivre, lorsqu'elle baisait avec un homme juste pour se sentir aimer quelques minutes. Souvent on lui disait d'oublier, qu'elle était assez grande pour vivre sa vie sans eux. Enfin, le plus généralement, on ne l'écoutait même pas. Tout le monde se fichait de sa famille, de ses problèmes, tant qu'elle écartait les cuisses. Mais elle avait décidé d'arrêter, parce que l'image de Lucain ne la quittait plus. Alors elle parlait de ses parents avec les gens qu'elle tabassait, une fois qu'ils étaient inconscients, ou avec ceux qui étaient trop ivres pour comprendre un traître mot de ce qu'elle disait. Mais là, cet homme, ce rouquin, il lui avait dit clairement que sa mère était... sa mère. Oh elle savait, elle savait que sa mère avait eu des enfants. Enfin, « avoir » était un très grand mot parce qu'elle les avait créé. Mais elle ne pensait pas en rencontrer, jamais. Enfin, il y avait Ama, mais ça ne comptait pas... Elle n'aurait pu penser qu'elle aurait pu mettre un coup de boule à l'un de ses frères, ou qu'elle aurait pu traiter un autre de tous les noms possible. Et puis, qu'avait-il dit ? La femme du patron ? Mais il lui avait signalé qu'il était le patron... Il ne pouvait pas être le fils et le mari de sa mère. Elle la connaissait. Peut-être se trompait-elle après tout mais des cent années qu'elle avait vécu avec elle, bien que sa croissance soit très lente et certains souvenirs flous, elle ne l'avait jamais vu effleurer les lèvres d'un homme, jamais. Alors elle avait du mal à imaginer qu'elle puisse créer un enfant et l'épouser ensuite.

Erza essaya de se reprendre, fixant Neros sans rien dire depuis quelques minutes déjà. Elle n'arrivait pas à le croire, pas à croire que l'homme qui se trouvait devant elle était son frère. Elle s'approcha un peu. Oui, elle avait vu juste. Ces yeux, elle les connaissait, c'était ceux de sa mère. « Il... il l'avait mérité ! ». Elle parlait d'Heylel, incapable pour le moment de se prononcer sur le reste. « Il a fait exprès de renverser le jus de raisin sur moi... ». Elle se justifiait mais, au final, elle s'en fichait complètement de savoir qui avait raison ou tord. Elle ne comprenait pas. Sa mère était mariée. Depuis quand ? Ce n'était pas Jun, simplement parce qu'elle le savait, elle le sentait. Et puis, pour les avoir vu ensembles à la même réception, elle était certaine qu'il n'y avait rien entre eux. Neros ? Non, elle le refusait. Alors qui ? Elle n'osait pas poser de questions. C'était comme si, toute sa vie elle avait voulu savoir et que, tout à coup, elle se retrouvait bloquée. Elle avait peur, d'ailleurs, elle tremblait légèrement. « Hum... Neros... ». Elle répétait son nom. Elle ne savait pas si elle devait poser des questions diffuses ou si elle devait jouer franc jeu. C'était si compliqué. Savait-il seulement qu'elle existait ? « Je... Tu... Tu as dit que ta mère était la femme du patron. Depuis... quand ? ». C'était comme si elle redoutait d'invoquer un quelconque inceste. « Tu n'es pas le patron alors ? Enfin... c'est que... si tu es le fils de la femme du patron et que tu es le patron alors... ». Le mari de sa mère avait toutes les chances d'être son père, c'était un fait. Mais elle ne pouvait pas penser que son frère pouvait être son père. C'était impossible. Elle calcula. Elle aurait dû naître il y avait quelques temps déjà... Pourtant, le peu de fois qu'elle avait vu sa mère dans le présent, c'est à dire au temple et à la coupe des nations, elle ne l'avait vu avec personne, aucun homme qui aurait pu être son époux. Elle ne lui avait guère parlé d'un quelconque mariage dans le futur, jamais. Elle n'avait qu'une question en tête : Pourquoi ? Pourquoi lui avoir caché cette union ? Qui était son père pour qu'elle ne lui en parle pas ? Elle redoutait la réponse.

Elle ferma les yeux un instant, serrant les poings. Ce monde là n'était rien en comparaison du monde dans lequel elle avait vécu. Seulement, elle y souffrait bien plus. Il lui avait demandé son nom, elle venait de s'en rappeler. Devait-elle lui dire la vérité ? Oui elle le devait. Peut-être qu'il pourrait l'aider ! Amadäus savait qui était son père, elle en était convaincue, mais il ne voulait pas lui dire. William savait qui était son père, mais il ne voulait pas lui dire. Au final, elle était la seule idiote à ne rien savoir, à ne rien comprendre, alors que tous ceux qui gravitaient autour d'elle, Jun, Edelwyn, les esprits du temple, tous ceux là détenaient la vérité. « Je m'appelle Erza. ». Elle tremblait toujours un peu, même si l'alcool qu'elle avait bu aidait à la détendre. Heureusement. « Je viens ici pour... ». Pour quoi ? Non, elle n'avait pas de réponse satisfaisante, c'était son frère. Amadäus avait l'habitude de la voir plus bas que terre mais lui, il ne la connaissait pas. « Peu importe, je... qui est le mari de ma... ta mère ? ». Elle n'arrivait pas à parler correctement, ses mots se mélangeant. Elle finit par s'asseoir sur le lit, complètement abattue d'avoir posé cette question.
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Lun 30 Déc 2013, 00:58


Le bruit du verre ce brisant sur le plancher. Ce fut la seule chose qu’il entendit quand son esprit fut aussi vide que l’était son cœur. Tout aller toujours très vite dans la tête de Neros, trop peut-être. Il avait ricané, ne c’était pas attendu a cela quand elle avait conclu qu’il était le mari de sa mère. Non sa mère avait bien des défauts mais grâce aux Dieux, pas celui-là. Elle aimer ses enfants, il aimer le croire, mais pas comme elle aimer son père. Seulement l’ange ne riait plu. Non, l’amusement était loin. Il était figé dans une expression de profonde surprise, la main encore ouverte, le verre éclaté à ses pieds et ses yeux fixant sans vouloir le croire Erza. Sa sœur, sa petite sœur, ce bébé qu’il rêver de prendre dans ses bras, cette sœur à qui il voulait tout apprendre. Morte, envolé. Il n’en avait jamais parlé, n’avait pas cherché ni auprès de son père, ni auprès de sa mère. Il avait souffert seul. Fait le deuil de quelque chose d’inexistant. Le vide dans son cœur devenant plus grand encore que jamais il ne l’avait était quand il avait compris que même sa propre sœur on l’empêcher de l’aimer. En une année, il avait perdu sa meilleure amie, puis sa petite sœur, ce qui au fond faisait deux sœurs. Alors briser l’ange c’était renfermer, c’était vouer a ses occupation, a sa reine et a son peuple. « Espoir. » Soupira-t-il, ne voulant pas y croire. Car elle était son nom dans sa langue maternel. Réprouvé elle était, la ressemblance avec sa mère était troublante, les yeux de son père, sa sauvagerie et son intérêt certain pour leur famille. Etait-ce possible ? Il avait du mal ce persuadé du contraire. Son cœur battait trop vite dans sa poitrine. Il avait peur. Il était anxieux, et si, et si c’était possible ? « C’est un bien jolie nom. » Finit-il par ce reprendre, un sourire mal assuré coincer sur le visage.

L’ange détourna les yeux, troublé. Il devait reprendre contenance. Se détournant il s’approcha de la fenêtre et en ferma les lourd rideaux rouges, empêchant les lumières de la ville d’entré. Il lui fallut quelque seconde, tenant fermement le tissu, pour qu’il retrouve son sourire charmeur, ses yeux doux et son aire nonchalant d’ange insolant. « Mon père est le maitre de ces lieux. Il est aussi le mari de ma mère. Comme il est absent c’est moi qui dois m’occuper de l’ordre. » Il se retourna vers elle, son cœur vacilla. Pouvait-il y croire ? Et si seulement. Il mourrait d’envie de la prendre dans ses bras quitte à ce qu’elle lui brise l’entre jambe. Seulement il ne voulait rien risquer, il ne voulait pas la faire fuir, il voulait être sur avant de se briser à nouveau le cœur. Neros était un garçon réfléchit et bien plus raisonnable que beaucoup ans sa famille, bien que le niveau ne soit pas très élever. « Il ne faut pas en vouloir à Heylel, c’est un démon après tout, il voulait certainement avoir une raison de te tordre le cou pour me provoquer. Il sait que si il y a un mort au Circus alors que c’est moi qui m’en occupe cela me hantera. » Car chaque vie est précieuse a un ange. Chaque grain de poussières dans l’univers. S’approchant d’elle doucement. Comme pour ne pas la faire fuir, il finit si près qu’il était certain de pouvoir sentir son parfum. Pour être honnête ça ne sentait pas la rose. Il s’accroupit devant elle. Ne pouvant cacher son aire désespéré de trouver des réponses à ses interrogations cachées. Doucement, avec une nouvelle tendresse il lui attrapa les mains, bien que fébrile, pour les nouer avec les sienne. Sans la forcer, il demander presque sa permission, ne voulant pas qu’elle disparaisse soudain. Ses yeux posé sur leurs mains, il avala difficilement, pour garder une voix assuré. « Erza. » Soupirât-il avec difficulté. Ce nom semblait lui écorcher la bouche. Il inspira pourtant pour retrouver la force de ce contenir, ravalant sa souffrance et son espérance. « Soit honnête et dit moi qui tu cherches. Ne me fait pas souffrir plus longtemps. Pas si… tu es son espoir. Le mien. » Ses yeux émeraude, brillant d’émotion ce levèrent lentement pour ce planter dans les sien, et il sentit tout son corps tremblé. Il ne pouvait en être autrement. Ces yeux, il ne pouvait lui mentir, c’était le rouge impérial de son père.


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Lun 30 Déc 2013, 22:27

Erza déglutit difficilement, étant totalement incapable de dire quoi que ce soit. Elle savait que la porte n'était pas si loin, elle pourrait partir si elle se levait. Mais à quoi bon fuir ? C'est que, elle avait l'impression d'étouffer. L'homme qui était là était son frère et elle avait failli l'attaquer. Elle était en sous-vêtements devant lui. Que devait-il penser d'elle ? Il ne pouvait pas l'aimer, pas après ce qu'il avait vu d'elle. Elle se détestait pour son comportement. Elle regrettait tellement. Peut-être que c'était ça... Peut-être qu'il était venu voir si c'était elle ? Peut-être qu'il avait espéré et que devant sa réaction, il s'était dit qu'elle ne pouvait être sa sœur ? Elle avait tellement honte, piquée à vif, blessée d'être aussi minable. Elle puait l'alcool, sa tenue était pire que celles des putes du Circus, sans aucune élégance, sans rien. Elle finit par détourner le regard, reculant ses mains. Elle avait tellement peur d'apprendre la vérité, d'enfant tenir le fil. Jusque là, elle avait pu se cacher derrière le fait que personne ne voulait d'elle pour justifier sa faiblesse, mais si cet homme était vraiment son frère, s'ils avaient le même père... elle ne serait plus seule. Absent ? Il était absent. Pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Était-il malade ? Était-il porté disparu ? Elle cherchait toutes les raisons du monde qui pourrait expliquer qu'il n'ait jamais cherché à la contacter. Était-il... non, il ne pouvait pas être mort. Sinon Neros n'en parlerait pas ainsi. « Erza veut dire espoir... ?». Elle ne l'avait jamais su, on ne lui avait jamais dit. Elle se sentait totalement défaillir, fixant ses genoux crasseux sur lesquels avaient fini ses mains. Elle n'avait jamais eu de lien particulier avec les réprouvés, elle ne l'était que depuis peu. Aussi, elle ne parlait pas la langue, ce monde lui étant étranger. Oh bien sûr, elle s'était déjà rendue à Bouton d'Or, mais les regards des autres l'avaient fait fuir. Elle savait juste que cette race aurait dû la rapprocher de son père, c'était ce que les esprits du temple avaient dit. Alors, oui, elle était allée à Bouton d'Or dans l'espoir de voir quelqu'un qui lui ressemblerait. Mais elle n'avait rien trouvé. Nulle trace, nulle part. Alors elle se demandait qui avait choisi son prénom. Sa mère ? Ou son père ? Elle aurait aimé que ce soit cette dernière possibilité parce que ce serait la preuve, la preuve qu'il la désirait, qu'il n'était pas qu'un lâche qui avait fui après avoir mis sa mère enceinte, la preuve qu'il attendait sa venue au monde. Et la preuve qu'elle était responsable aussi de la perte de tous ses espoirs. Elle avait tué son bébé à venir. Comment pourrait-il l'aimer ?

Elle pencha la tête, ses cheveux tombant sur son visage. Elle voulait cacher son émotion, cette haine envers elle même, la peur d'avoir enfin trouvé ce qu'elle cherchait. Elle oscillait entre l'envie de partir, de ne plus jamais le revoir, de ne rien risquer et celle de lui sauter dans les bras, de s'attacher à lui, de risquer de souffrir. Elle ne savait quoi choisir. Elle était perdue. Aussi, machinalement, elle enfonça ses doigts dans sa chair, serrant comme si sa propre douleur pourrait la sauver. Elle avait vu les yeux de cet homme, ces yeux qui la regardait avec cet amour qu'elle n'avait jamais reçu de personne hormis sa mère lorsqu'elle était enfant. C'était les mêmes yeux, encore une fois. Son menton tremblait. Elle ne voulait pas pleurer, elle devait se contrôler. C'était les faibles qui pleuraient. « Il est... absent ? ». Elle essayait de retarder le moment, de faire en sorte que sa voix ne tremble pas, ne baisse pas. C'était dur, tellement dur. Elle s'était toujours évertuée d'affronter le regard de ses adversaires sans ciller, même quand ils étaient plus forts qu'elle, même quand ils la tabassaient. Elle les regardait toujours avec cette pointe de rage, cette pointe de dignité. Ils pouvaient taper, de toute façon, elle les retrouverait et elle les tuerait. Mais lui, Neros, il avait fait tomber ses barrières. C'était comme si elle n'avait pas besoin de lutter avec lui. Pourtant, quelque chose en elle était si effrayé. Que devait-elle lui dire ? Que sa mère ne voulait plus d'elle, que son père, elle ne l'avait jamais vu. Et s'il lui disait qu'il ne voulait pas d'elle ? Comment devrait-elle se comporter. ? Pourtant, il avait bien dit « son espoir ». Et s'il l'aimait ? Elle ne saurait pas comment faire non plus. Elle inspira, une larme roulant sur sa joue sans qu'elle ne le veuille. Elle ne pouvait pas l'essuyer, il verrait son geste. Elle sentait sa présence, en face d'elle, si près.

« Je... je cherche... ». Elle finit par expirer en révélant la suite, totalement abattue. « … mon père. ». Elle l'avait dit, elle avait osé. Mais maintenant, qu'allait-il se passer ?
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Lun 30 Déc 2013, 23:36


« Tu ne parles donc pas le Zul ‘dov » dit-il, une pointe de rancœur dans la voix. Etre réprouvé et ne pas connaitre sa langue, c’était indigne chez eux. Seulement pouvait-il encore dire cela, lui l’ange ? Dans son regard vert il y avait toute la désolation d’un jeune homme au cœur brisé. Tout cela remonter des sentiments et des souvenirs consciencieusement enfouit. Doucement, il reprit les mains de la jeune fille dans les sienne, la forcent a desserré ses doigts. Il ne voulait pas qu’elle cette face mal. Presque sans y pensait il la soigna à nouveau, même si il n’y avait pas grand-chose a réparé. Ce dont il voulait réellement prendre soin c’était le mal intérieur, écho au sien, qu’il sentait en elle. Après un moment, où l’ange cherchait à calmer son cœur, sa peur, il inspira pour prendre courage. Ce redressant, il s’assit calmement a coter d’elle, dans un bruit de froissement de tissu. Il avait envie de rire et de pleurait, ne savait plu comment réagir encore joie et désespoir. Ce qu’il savait c’était que son cœur explosait. « Erza wah faal ysgramor Stark » Il eut un petit sourire, levant les yeux vers un point droit devant lui, son regard perdu, ailleurs, bien loin de ce monde. « L’espoir de la maison Stark » D’un roi et d’une déesse, puis d’un prince, un prince qui avait tant attendu la venue de sa petite sœurs, lors ce qu’on lui a annoncé qu’il n’en aurait jamais. Son cœur cette serra a ce souvenir, son sourire disparut. « Je me souviens encore du jour où j’ai su que j’aurai une sœur. Une lettre de ma mère. Elle semblait comblée, et j’étais si heureux. » Un bonheur qui semblait si lointain. Ephémère au fond. « J’avais l’habitude de ne pas voir mes parents. Trop occuper. Je me suis contenter de si peu et j’ai attendu. J’y ai pensé encore et encore. J’étais si fière. Je m’imaginais apprendre à ma petite sœur à tirer à l’arc, à courir dans le foin. Je lui aurais montré comment boire une peinte en faisant croire au tavernier qu’il ne nous a jamais servis. Comment voler les riches de Stenfeck. Que si notre mère parait froide à certain moment c’est par ce qu’elle apprend encore à nous aimer. Si notre père est si maladroit c’est par ce qu’il a peur de nous briser. » Ca gorge ce serra et il dû fermer les yeux pour ce forcer à ne pas pleurer. « Je lui aurait tout appris. Je l’aurais protégé. Je l’aurais aimé. » Il y avait cette boule qui c’était former dans sa gorge et le torturait, assez pour que sa voix ne soit plus qu’un souffle à présent, comme si parlait devenait beaucoup trop douloureux pour lui. « On ne m’a pas laissé le faire. J’ai longtemps cru que c’était le prix que je devais payer pour avoir survécu a ma mort, pour la seconde chance qu’on m’avait donné. Une vie pour une autre comme on dit. Alors je n’ai rien fait, je ne suis même pas aller présenter mes respects à ma propre mère. » Il ce maudissait chaque jour pour cela. Seulement il n’était pas aussi fort que son père, il n’était pas aussi brave et n’avait pu imaginer supporter le regard de sa mère. Il se serrait effondré dans ses bras, et ce n’était pas le rôle d’un fils.

Ce levant soudain, ses mains quittant celles qu’il pensait appartenir a sa sœur, il se passa une main dans les cheveux, anxieux. Il ne savait plu comment reprendre son souffle, comment apaiser son chagrin. Ce tournant vert elle, il sentit son cœur ce fêler. « Si en cherchant un père, c’est un frère que tu trouves, est-ce que tu pourrais me promettre que tu n’es pas un mirage ? »  Il était au aboie. Il la supplier. Si il se rendait compte qu’elle n’était que l’illusion créé par une esprit malade, ayant trop souffert en si peu de temps, alors il en mourrait surement, lui l’ange dons l’espoir était infahible « Que je ne deviens pas fou ? » Par ce qu’il n’arrivait pas à comprendre comment c’était possible, comment elle pouvait être là, si grande, si belle alors qu’elle n’avait jamais vue le jour, alors qu’il avait pleuré sa mort et prier pour elle tant de fois. Qu’il s’en était voulu, jusqu’à s’oublier pour ne plus y penser. Il avait même était au bord de ce déchoir, tans son désespoir noircissait son cœur. « Explique-moi. Je veux comprendre, pourquoi tu leurs ressemble tans, pourquoi tu me ressemble ? Pourquoi j’ai eu envie de te prendre dans mes bras a la seconde où je tes vue alors même que j’ignorais qui tu étais ? » Il était perdu, dans un flux de questions et de sentiments qu’il n’arrivait plu à contrôler, mais ce dont il était sur c’est qu’il avait devant lui sa seule et unique sœur. Etait-ce possible ?


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Ven 03 Jan 2014, 22:20

Erza se sentait défaillir. Ce qu'il disait la touchait, tellement. Ce qu'il lui expliquait, toutes ces choses qu'il aurait voulu lui apprendre, elle les imaginait. Elle se voyait enfant, non enfermée dans le temple des esprits, libre comme l'air aux côtés de ce frère qu'elle ne connaissait pourtant que depuis quelques minutes. Elle le voyait derrière son dos, lui enseigner comment tirer à l'arc, elle le voyait rire en sa compagnie. Ils auraient pu tellement bien s'entendre. Elle aurait pu grandir à ses côtés, doucement. Elle aurait pu être aimée. Alors elle ne comprenait pas, elle ne comprenait pas pourquoi sa mère était restée avec elle dans le temple des esprits, pourquoi elle n'avait jamais vu aucun de ses frères. Elle avait envie de sourire à ces visions, elle avait envie d'y croire mais elle savait qu'elle ne grandirait jamais à ses côtés, que tout ceci avait été annihilé par sa vie même, par sa propre présence dans ce temps. Et quand elle lui dirait la vérité, elle savait qu'il la rejetterait, qu'il ne voudrait plus jamais entendre parler d'elle, de cette étrangère qui avait tué sa petite sœur avant même qu'elle ne voit le jour. Et puis, elle n'était pas celle qu'il attendait, pas celle qu'il voulait. Il n'avait cas la regarder. Elle n'avait rien de digne, elle n'avait rien de bien. Elle passait ses journées à boire, ses journées à se battre pour des broutilles, ses journées à essayer d'oublier son existence. Elle aurait tellement aimé pouvoir remonter le temps, elle aurait tellement aimé ne jamais avoir mis de pieds dans ce temps, ne jamais avoir vu dans les yeux de sa mère cette détresse ultime, cette impuissance, cette tristesse. Et lui, cet homme qui voyait en elle son espoir, cet homme qui voulait jouer le rôle d'un frère pour elle, ressentirait-il également ces émotions ? Serait-il triste quand elle lui dirait la vérité ? Elle semblait n'être faite que pour faire souffrir les êtres, elle semblait maudite, condamnée à voir cette déchirure dans les yeux de ceux qu'elle aimait. Une partie d'elle-même ne voulait rien dire, dissimuler cette vérité qui la ferait sans doute souffrir éternellement, mais l'autre partie voulait être franche, peu importe les conséquences. Elle savait que si elle ne disait rien, il finirait par l'apprendre et elle le perdrait à jamais. Il lui reprocherait ses non-dits, ses mensonges. Elle ne pouvait pas, elle ne devait pas. Elle passa l'une de ses mains sur sa joue, virant la larme qui avait osé y couler, grognant à moitié qu'elle avait une poussière dans l’œil. Elle attendit quelques instants puis finit par redresser la tête, plongeant ses yeux rubis dans l'émeraude des siens.

« Je... ». Elle avait cette boule dans la gorge, qui l'empêchait de s'exprimer. Elle inspira, essayant de se calmer, essayant de ne pas se dire que ce qu'elle allait lui expliquer risquait de la perdre à tout jamais dans le cœur de cet homme. Neros. Elle était tellement triste d'avoir voulu le frapper, abîmer son visage. Il était vraiment beau, son frère, son petit frère, parce que le sort avait décidé d'inverser les rôles. Pourtant, il paraissait tellement plus sage qu'elle. Elle baissa le regard, se sentant si inutile, si détestable. Elle aurait de nouveau serrer ses genoux au creux de ses mains s'il ne l'avait pas soigné. Elle n'osait plus se faire mal, il n'approuverait pas. « Je viens du futur. ». Elle avait envie d'arrêter là, de ne plus parler, ses lèvres tremblant, signe qu'elle menaçait de s'effondrer d'une seconde à l'autre. Pourtant, le tout se stabilisa et elle continua. « Maman m'a eu dans le temple des esprits. J'y ai grandi avec elle jusqu'à ce qu'elle meurt. Ma croissance était lente, si bien qu'en un siècle, j'avais toujours l'apparence d'une enfant. Et puis, mon père était sensé prendre la relève quand on l'enleva pour la torturer, la violer, la tuer. ». Elle avait dit ça machinalement. C'était ce que sa mère lui avait toujours dit. Elle lui avait dit ce qu'il allait se passer, elle lui avait dit d'être forte, de ne jamais se laisser abuser, de ne jamais laisser un homme faire ce qu'on lui ferait subir à elle. Pourtant, elle n'avait jamais compris comment elle pourrait être plus forte qu'une déesse, elle n'avait jamais compris pourquoi est-ce que quelqu'un voudrait lui faire toutes ces choses. Pourquoi ? Elle continua. « On m'a amené à Somnium le jour où les dieux devaient disparaître. J'y ai vécu sans jamais voir personne. Pas de père. Pas de protecteur. Pourtant, je sentais qu'on me sauvegardait. La magie de Somnium était toujours active. J'ai été transformée en génie pour pouvoir survivre. J'étais humaine avant, mais je ne me rappelle pas qui a fait de moi un djin. Et puis, deux siècles ont passé sans que je ne me souvienne de grand chose, du moins, jusqu'à ce que les personnes de votre époque viennent nous libérer... ». Elle remonta doucement son regard. Elle était tellement désolée de ce qu'elle allait dire, tellement. « L'on m'a proposé de voyager dans le temps, de venir aider les êtres de votre époque et... et je suis arrivée, dans le temple des esprits... devant... ». Ses lèvres tremblèrent à nouveau, ses yeux devenant humides alors que sa vue se brouillait. « elle... devant elle, maman... et moi... mon autre moi, cette petite chose... » Elle renifla, baissant de nouveau la tête. « Je... Je ne savais pas... C'... c'était un piège. Je ne pensais pas. ». C'était un cauchemar, elle revoyait ce regard émeraude se poser sur elle, elle revoyait ce regard qui avait compris bien avant que la douleur de la fausse couche ne survienne. « Et j'ai vu ce sang... couler... et j'ai su... j'ai su que je m'étais tuée. Et maman elle... elle était si triste, c'était... ». Elle était incapable de continuer, submergée par ses sentiments, submergée par les larmes.
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Ven 03 Jan 2014, 23:22

« Erza... » Son murmure ce perdit dans un souffle presque inaudible. Respirait-il encore ? Il n’en avait plu l’impression. Son corps tout entier tremblé. Il était révolté, perdu et sur tout noyé dans le chagrin. Son regard était encré dans celui de sa sœur. Il y lisait une telle détresse que son cœur ce déchira. Il n’y réfléchit pas, en une seconde, il l’avait prise dans ses bras et la serré contre lui avec désespoir. Neros n’avait nul mot à dire. Il était démolie de savoir, de connaitre la vérité. Dévasté de savoir qu’elle avait subi cela. Toute seule. La solitude était si dure à vivre, il le savait tellement. Il semblait que cela fut le fardeau de leur famille. Ils ne demandé que de l’amour et ne récolté que le vide. Ce futur alternatif. Il s’en souvenait. Celui dans lequel il n’aurait jamais dû survivre, dans lequel il aurait dû mourir. Il n’avait pas la force de ce souvenir. Elle semblait hanté par les sien et cela le torturait pour elle. Erza semblait se sentir coupable, il l’avait vue, cette souffrance dans son regard. Serrant sa taille avec force, quitte à lui faire mal, il voulait lui prouvé comme il était prés a l’aimer, il voulait lui offrir sa chaleurs, tout son cœur et qu’elle sèche ses larmes. Son menton sur sa tête blonde, il avait fermé les yeux, s’empêchant lui-même de laisser les larmes le submerger. La vie était injuste, il le savait pour l’avoir subi trop de fois. Il ne fallait rien attendre de plus. « Ce n’est pas ta faute petite sœur. » Sans s’en rendre compte il c’était mis à la bercer doucement. Il voulait faire disparaitre ce mal, le sien.

Neros eut un sourire triste, rouvrant les yeux pour les posé sur la porte. Malgré eux, ils étaient écrits dans leur sang qu’ils ne pouvaient être graciés par leurs destins. Eux les enfants d’un amour qui n’aurait jamais dû naitre entre immortel et mortel. « Tous cela nous dépasse, il fait bien longtemps que j’ai abandonné l’idée de comprendre. » Et c’était vrais. Neros était un garçon très intelligent et sa sagesse l’avait conduit à abandonner l’idée de vouloir toujours tout expliquer, sur tout comme la vie étaient injuste avec lui, et maintenant elle. Lui sa naissance était floue, sa mère ne lui avait jamais réellement adressé la parole avant que Zéleph ne face apparition dans sa vie et soudain elle semblait l’aimer comme aucun autre, alors qu’avant il n’était qu’un de ses fils lambda qu’elle élever comme l’on élève des veaux dans un élevage. Il n’avait pas posé de question, ne voulait pas de réponses, car il se douter que la vérité le ferait souffrir, serrait affreuse a entendre. On ne lui disait jamais rien, et il savait très bien pourquoi. Les mensonges aussi hideux soit-il, cacher une vérité bien plus laide encore. Alors se suffire du pire il devait et il s’en contenter. Peut-être était-il temps qu’Erza vois cela. « Qu’importe les coupable, je sais que tu ne l’as pas voulu. Cela me suffit. » Il ce redressa, reniflant bruyamment, avant de sourire a la demoiselle, un peu maladroitement. Il glissa ses doigts sur ses joues pour coincer ses cheveux derrières ses oreilles et dégager ce visage ressemblant tans à celui de leur mère. Il ne supporté pas de le voir si triste, ravager de larme et de chagrin.

Non il ne lui en voulait pas. Il regrettait que sa mère ne lui ait pas dit elle-même ce qui était arrivé. Pourquoi ne savait il pas qu’elle était en vie ? Et son père, le savait il ? Se cachait-il ? Non, il le connaissait, il ne ferait pas ça, pas sa chaire et son sang. Quoi qu’au fond il réaliser souvent qu’il ne connaissait pas tant que cela cette homme. Bien sûr, il ne pouvait réellement garder de la colère pour ses parents, il savait ô combien ils avaient tous deux souffert. Il ne pouvait imaginer le malheur que cela devait-être de perdre son enfant, et savoir ce que sa mère aurait subi dans ce futur le révulsait. L’injustice de la vie le rendrais toujours malades, que sa mère le pardonne, mais il ne croyait en aucun jugement divin n’ayant toujours subis que les coups du destin. « Tu es là maintenant. C’est tout ce qui compte. Que tu viennes d’un autre temps ou de celui-là, qu’importe. Tu es faite de la même chaire et du même sang que le mien. Tu es née des deux mêmes êtres impossibles que moi. Tu es ma sœur, et même si pour un Taiji cela ne veut pas dire grand-chose, pour un Stark c’est tout ce qui compte. » Il lui apprendrait. Il lui apprendrait les valeurs que leurs pères lui avaient apprises, il lui apprendrait à vivre, il lui montrerait le chemin pour être aussi digne que leurs parents. Il rattraperait le temps perdu. Il se leva, lui souriant, cette fois plus sincèrement. « Je ferais de toi une vrais Stark. Digne de portée le nom de notre père. Et non pas cette loque que j’ai vue à ce barre, buvant comme un trou a moitié a poile. » Il se passa une main dans les cheveux en soupirant ayant presque honte de son amusement. « Quoi que a un certain moment, tu aurais était son portrait craché. Je suppose que nous devons tous suivre ses pas, inconsciemment. » Son père, un sacré vivant, aimant l’alcool et la chair, on ne pouvait pas le dire autrement, mais lors ce qu’on le voyait aujourd’hui, on avait du mal à imaginer qu’un jour il avait pu s’étaler sur le barre en chantant les chants paillard de son peuple. Il pouvait parler lui aussi. Toute la ville était passé dans son lit, pas qu’une seule fois, Bouton d’or, Stenfeck et ailleurs. Il avait était droguer au dernier degré, bouffer par l’étoile noir, et il était presque heureux d’avoir était tuer ce jour-là a Utopia, pour ne pas finir enfermer dans les cachots du Circus, son cerveau ronger par l’étoile.

Il ne laisserait pas Erza les suivre dans leur déchéance. Il ne lui permettrait pas de salir ce nom qui commencer à peine à prendre de l’importance de par le monde, enfin, surtout chez les réprouvés. Cela tombé bien elle était de ce peuple qui adoré leurs père, alors elle devrait être digne d’être une fille de Dovahkiin où il était certain qu’elle n’apporterait rien d’autre que dégout à leur père. Un garçon pouvait se permettre de se laisser aller, et encore, mais une fille, ça jamais. C’était injuste et misogyne, mais personne n’avait dit qu’il ne l’était pas. « Erza, si tu veux de moi comme frère, alors je serais là. A défaut de n’avoir pu être là au premier jour, je serais à tes coté jusqu’au dernier et cela qu’importe ce qui arrivera. Je te le promets. »
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Sam 04 Jan 2014, 00:12

L'acceptation. Elle en était encore choquée. Il... il voulait d'elle ? Même après ce qu'elle lui avait dit ? Même après ce qu'elle lui avait révélé ? Elle semblait perdue. Et puis, il l'avait enlacé. C'était tellement inhabituel. Juste enlacé, juste entouré de ses bras, comme ça, sans rien de plus. Elle en avait pleuré encore plus, émue. A chaque fois qu'elle serrait un homme dans ses bras, cela n'avait rien d'innocent. Il s'en fichait, elle s'en fichait, elle prenait ce qu'elle désirait, lui aussi et puis plus rien. Le vide, le néant. Elle détestait s'abandonner dans les bras d'étrangers mais ils étaient sa seule source de réconfort. Et là, Neros, il avait éveillé en elle ce bien-être qu'elle n'avait jamais ressenti avant ou seulement quand c'était sa mère qui la berçait. C'était tellement loin, ce temps où elle n'avait d'yeux que pour elle, où son sourire suffisait à la rendre heureuse, où ses mots l'apaisaient, où elle lui lisait une histoire le soir pour qu'elle puisse s'endormir. Elle se souvenait de ses yeux sur elle, des yeux émerveillés. Sa mère l'aimait. Et cet amour, elle le retrouvait dans les yeux de son frère. C'était tellement effrayant et merveilleux à la fois qu'elle ne savait quoi faire. Quand elle était aux côtés de sa mère, elle n'était qu'une enfant, mais maintenant, elle était une femme et si elle réagissait par des mots enfantins, par des câlins et des bisous avant, comment devait-elle s'y prendre à présent ? Elle ne demandait qu'à être aimée, qu'à aimer, mais comment faire ? Est-ce que si elle se permettait de l'aimer, de le lui montrer, il disparaîtrait un jour ? Pourtant, il lui avait dit : il serait là jusqu'au dernier jour de sa vie.

Ses mains se serrèrent doucement sur le drap. Stark. Ça ne voulait rien dire pour elle. Elle n'avait aucune connaissance sur l'histoire des réprouvés et ils parlaient tous Zul'Dov, comment aurait-elle pu savoir ? « Stark... ». Elle répéta tout haut, comme si ce mot devait provoquer chez elle une sorte de révélation, mais rien. L'avait-elle entendu murmuré une fois ? « Une vraie Stark... ». Comment pouvait-elle être une vraie Stark ? Elle ne connaissait rien de sa famille. Elle ne connaissait que sa mère. Et puis... son père était le gérant du Circus. Était-ce ça être une vraie Stark ? Elle avait du mal à imaginer, à se faire une idée sur leur père. Était-il l'escroc le plus riche de ces terres ? C'était ça, son père ? Elle en était tellement troublée, elle n'osait pas demander. Peut-être serait-il déçu qu'elle n'ait pas compris ? Son père semblait être quelqu'un d'important et, pourtant... « Je... je ne comprend pas. Notre père et notre mère... ». Non, elle ne comprenait pas comment sa mère pouvait avoir quelque chose à voir avec un homme qui gérait un tel endroit. C'était comme le jour et la nuit. Elle se leva, ses interrogations rattrapant légèrement ses émotions. Elle était perplexe, cela se voyait sur son visage. « Je veux dire... ». Peut-être que la femme qu'elle avait connu n'était pas la même qui avait élevé Neros ? Peut-être que sa mère avait été beaucoup moins... sage, par le passé ? « La femme qui est ma mère est... enfin, elle ne boit pas, ne fume pas, ne s'abaisse pas à se perdre dans les bras d'hommes inconnus. Et tu dis que notre père gère cet endroit... ». Elle avait du mal à formuler ses pensées. Elle ne voulait pas blesser son frère avec des questions qui pouvaient être sensibles. Mais comment savoir ce qu'il était permis de dire ou non ? C'est que, maintenant qu'il lui avait dit qu'il voulait rester avec elle, elle avait peur qu'il parte. Elle ne voulait pas, elle était prête à tout pour qu'il soit toujours auprès d'elle. Elle finit tout de même par lâcher le morceau, murmurant : « Ils semblent incompatibles... ». Elle se demandait comment ils avaient pu se connaître, quelle avait été leur histoire et, surtout, quel était le prénom de leur père. Elle avait tant de questions, des questions qui revenaient encore et encore. « Je... j'aimerai savoir, dis moi, raconte moi... Comment est notre père ? Il s'appelle comment ? Il vit où ? Comment il a connu maman ? Ils sont mariés depuis quand ? Pourquoi il m'ignore ? Pourquoi... ». Elle s'interrompit, se rendant compte qu'elle parlait trop, beaucoup trop. Elle était essoufflée tellement ses émotions avaient pris le dessus. Et puis, Neros ne devait pas tout savoir, il n'avait même pas connaissance de son existence avant qu'ils ne se rencontrent. Son père devait l'ignorer, lui aussi. A moins qu'il ne veuille pas d'elle. Elle baissa les yeux, se rasseyant sur le lit. Elle se sentait sale depuis qu'il lui avait fait la remarque. Elle était une loque. Il avait raison. Elle voulait juste oublier sa vie. Et pourtant, elle savait au fond qu'elle ne serait jamais digne de porter le nom de son père. Elle oscillait entre désespoir et espoir, se disant d'un côté qu'elle pourrait le faire et de l'autre qu'elle était trop nulle. Il n'y avait qu'à regarder la vie qu'elle avait mené jusqu'ici. Elle s'était conduite en déchet et, maintenant, elle en était un. Elle posa alors une ultime question, doucement : « Et si je n'arrive pas à être une vraie Stark ? ». Ça l'attristait de le penser, mais, après tout, elle n'avait aucun lien avec son père, elle n'avait pas été éduquée avec ses valeurs, elle avait vécu dans un monde différent. Comment pouvait-elle être ce qu'elle n'avait jamais été ?
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Sam 04 Jan 2014, 01:34


Neros avait ri, ne pouvant ce retenir plus longtemps et pourtant il y avait mis tous ses effort mais c’était trop dur, il fallait bien l’admettre. L’incompréhension d’Erza était à la fois adorable et comique. Il en était bouleversé, si attendrie qu’il avait envie de l’embrasser, la tenir contre lui pour ne plus jamais la lâcher. Sa sœur. Sa petite sœur. Etait-ce possible ? Il se retourna, alla chercher dans sa commode, deux chemise, l’une qu’il enfila, l’autre qu’il posa sur les épaules de la jeune femme lors ce qu’il s’assit à nouveau à ses coté. Après tout, maintenant qu’il savait qu’elle était sa sœur, bien que la nudité ne l’ait jamais troublée, et qu’il semblait insensible maintenant qu’il était un ange, il voulait qu’elle soit plus à l’aise. Qu’elle se sente bien avec lui, en sécurité, protéger. C’était tout ce qu’il voulait, qu’elle soit rassuré, son frère était là et il ne la lâcherait pour rien au monde quitte à ce qu’elle en ai marre de lui et finisse par ne plus le supporté. « Il n’y a pas dire, nous avons bien la même mère. » Il ricana, sa mère, un modèle de perfection, un ange parmi les Dieu, enfin d’après son père elle pouvait être affreuse et il voulait bien le croire mais ne voulait pas se frotter aux coter « dangereux » de sa chère maman. « La première fois que j’ai vu mon père, ils n’étaient pas encore « ensemble ». Je ne savais même pas qu’il était mon père. Ma naissance m’a était expliquer de façon très large et je ne sais toujours pas réellement comment ils ce son rencontré. Mon père… Notre père. » ce rattrapa-t-il presque heureux de pouvoir le dire. « Ma dit qu’ils c’étaient rencontré et aimer dès les premiers jours, mais que tous les séparé et qu’ils devaient chacun prendre leurs chemin et acquérir assez de puissance pour s’aimer… ou ce supporté. » Ajouta-t-il, sarcastique. Peut-être que quand il aurait fini de lui expliquer, elle comprendrait que leurs parents n’étaient pas de ces couples qui se tenaient la main dans la rue et dont on envier l’amour qui débordé de leurs regards. C’était bien plus compliquer, et personne ne désirait être entre ces deux-là quand l’électricité monter. « Ils sont incompatible. Oui. C’est ce qui fait toute la beauté de leurs amours. » Ou au contraire l’horreur de leurs souffrance. Etaient-ils heureux ensemble ? Juste le temps de s’aimer avant qu’ils ne se déchirent encore et toujours pour mieux se retrouver, jusqu’au jour où … « Maman est … une femme magnifique, le genre qui te semble inaccessible. Un jour froide, un jour aussi chaleureuse qu’on puise l’être. C’est vrais, elle n’aime pas boire et porte en dégout le tabac où toute ces choses. Pour les hommes … Eh bien, disons que notre père sait comment si prendre et si elle ne désire aucun autre c’est par ce qu’elle n’as d’yeux que pour lui. Le mortel qui a su charmer la femme inaccessible et si désirable qu’elle est. » Neros n’avait aucun mal à parler librement de ses parents, il n’était pas une langue de bois. Le pauvre était aussi honnête qu’un homme sous serment.

« Notre père… » Il offrit un grand sourire a Erza, ne pouvant s’empêcher d’en rire, après tout ils étaient tous les même. « Les chiens ne font pas des chats. » Voilà qui aller très bien et devrait calmer ses craintes. Dans leurs chairs était gravée l’envie du vin, de la luxure, du sang et de l’autodestruction. « Il est effectivement le roi des voleurs et le maitre du plaisir, et son palais est toujours remplit de fidèles priant ardemment pour en avoir pour leur argents. » Cela changé de la déesse de la justice. Quelque part Zéleph était considéré comme un dieu par les gens d’ici, voir même son peuple, cela faisait de la concurrence, mais il semblait que sa mère ne se sente pas le moins du monde menacer. « Il est ici, le roi. Il a même était souverain, et même si il à laisser son trône vide depuis quelque temps, il reste le seul Dovahkiin légitime depuis des siècles pour les réprouvés. » Il espéré au moins qu’elle soit assez cultivé pour savoir ce qu’était un Dovahkiin, mais il préféra s’en assuré, voulant faire son éducation avant qu’elle ne se fasse fouette sur la place publique pour blasphème a leurs grand héros. « Seigneur des deux rives. » Neros eut un sourire moqueur pour sa sœur. Il ne lui en voulait pas, il s’amuser juste de la savoir aussi ignorante et lui maitre du savoir. Pour une fois qu’on ne le prenait pas pour un imbécile. « Il suffit que tu dise son nom en plein bouton d’or pour que l’on vienne chanter ses louanges. Tu n’as cas soupiré son nom dans une rue isolé de Stenfeck pour la remplir, et émettre l’idée que tu le connais dans cette ville pour faire trembler les murs de crainte qu’il apparaisse. » L’ange ce leva, ce tournant d’un aire théâtral vers sa sœur, bombant le torse, l’air fière. « Il est respecté ! Craint! Admiré!  Aimé ! C’est à la fois le plus terrible et le plus bon des hommes. Il est plus puissant que jamais tu ne pourrais l’imaginer. Rien que par sa présence il peut tuer. Il t’écrase, t’étouffe. C’est un homme juste, très colérique cela dit. Il n’a jamais l’air contant. Il frappa sur tout et tout le monde et semble insensible. Pourtant je l’ai vue donner plus que beaucoup d’ange à ceux qui en avait besoin et ne lui demander rien. Je l’ai vue se battre pour l’injustice. Lui qui ne vivait que pour l’argent et le plaisir a fait plus pour son peuple qu’aucun autre. Il leurs à redonner foi, courage et espoir. » Neros s’emballait, il était fière d’avoir un père comme celui qu’il avait. Il l’aurait suivi jusqu’au bout du monde. Il aurait tout fait pour lui. Tout. Malgrés tout sa ferveur ce calme bien vite. Le rouquin perdit son sourire, et sembla prit d’une profonde tristesse. « Mais il y a cette noirceurs en lui. Cette chose si terrible, si terrifiante. Cette cassure. Une douleur que l’on lit au fond de ses yeux, quelque chose de terrifiant. » Neros retomba à nouveau sur le lit, beaucoup moins enjouer. Voilà qui était plus sérieux. « J’ai était réprouvé. Je connais la torture de notre cœur qui se déchire, la souffrance que l’on endure, mais lui… je n’ai jamais vue de regard comme le sien. Il est capable de te briser le cœur. De touché ton âme. »

Il ne valait mieux pas en parler. Erza n’avait pas à savoir, et puis elle le verrait bien un jour, c’était certain. Ce reprenant, réalisant qu’il se perdait, il la regarda et lui sourit à nouveau. « Je ne sais pas si il ignore que tu es en vie, mais tel que je le connait, si il le savait il serrait à ta recherche. » Il en était profondément persuader. Vue le mal qu’il c’était donner pour lui, pour le connaitre, lui le garçon dont il ignorait même l’existence, alors elle, la fille qu’il avait tant attendu, il ne pouvait la fuir. Neros prit doucement la main la plus proche d’Erza dans les sienne et la serra doucement, voulant simplement la sentir pour être certain qu’elle était réel, ce perdant dans ses yeux carlins. Il était époustouflé par sa beauté. Bordel elle était bien la fille de sa mère. « Tu sais ce qui fait de nous des Stark ? C’est que comme notre père. Qu’importe la noirceur des ténèbres qui nous enserrent. Qu’importe la cruauté de notre destiné. La colère, ou les pleurs. Que la mort ce trouve sur notre chemin et que notre existence soit un fardeau. Jamais nous ne faiblissons. Nous restons debout bien que blessé. Nous ne gémissons, ni ne pleurons. Malgré les châtiments, notre âme reste invincible et fier. Par ce que nous somme des Stark. » L’intensité dans sa voix n’avait d’égale que la lueur de force qui brillait dans ses yeux. Une énergie et une fierté qui ne pourrait jamais être surpassé. Neros savait qui il était, il savait qui était ses parents et avait passé sa vie à ce perdre pour enfin trouver sa voix, celle d’être à la hauteur de son père, de sa mère et les rendre fière qu’importe le chemin, qu’importe la difficulté. « Par ce que ton père, Erza, c’est Zéleph, et que dans sa légende, il n’a jamais plié genoux. Il est resté debout malgré tous ce qu’il a subis. A gravis les sommets sans jamais craindre sa chute. »
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Ven 17 Jan 2014, 23:41

« Hum... ». Erza laissa son corps basculer sur le lit, se retrouvant le dos contre le matelas, la chemise de son frère encore sur ses épaules. Elle fixait le plafond. C'était comme être aveugle toute sa vie et retrouver la vue en plein soleil. C'était encore plus aveuglant quelque part, et étonnement effrayant. Elle ferma les yeux, se laissant portée par les souvenirs des mots de son frère. Elle ne savait pas trop comment imaginer son père à vrai dire. Elle essayait de visualiser son corps, son visage. Quelque part, il devait être effrayant. Il semblait avoir tellement vécu, être si imposant qu'elle doutait qu'il s'intéresse vraiment à elle. Il avait un empire à gérer et même si, apparemment, il n'était plus roi, il semblait si important par rapport à elle. Elle n'était rien. Elle ne connaissait même pas les réprouvés, ni leur histoire, ni les monarques qu'ils avaient eu, ni leur langue. C'était comme si elle appartenait à un peuple dont elle ignorait tout et qui l'ignorait tout autant. Pourtant, Neros semblait adorer leur père. Elle aurait bien aimé être comme lui mais elle ne savait plus quoi penser. Bien sûr qu'elle l'aimait dans le fond, mais était-ce vrai ? Comment aimer ce qu'on ne connaît pas ? Elle ne pourrait savoir avant de se retrouver devant lui.

Elle se redressa et retira ses chaussures en les faisant glisser de ses talons avec la pointe de chacun de ses pieds. Puis, elle sourit à Neros. Elle aurait bien fui mais elle avait envie de rester avec lui. Elle semblait ne plus vouloir rien dire, le regardant avant de s'approcher de lui, l'entourant de ses bras. Elle resta un moment comme ça avant de sourire, appuyant alors de tout son poids sur le jeune homme pour le faire tomber sur le lit, elle sur lui. Elle rit, positionnant sa tête dans son cou. « Je suis tellement contente de t'avoir rencontré... ». Et c'était vrai car, finalement, il venait de lui donner la clef des énigmes de son cœur, il venait de lui révéler l'identité de son père. « Zéleph Stark. ». Elle n'avait pas percuté avant, ses sentiments bien trop flous mais maintenant qu'elle le prononçait, elle se souvenait. Et comme si cela l'aidait à se souvenir, elle se remémora son passé à haute voix, le racontant à Neros en quelque sorte, mais plus pour elle-même, plus pour que le fil de sa pensée se déroule jusqu'au bout. « Je me souviens maintenant. Lorsque j'étais enfant, maman dormait avec moi et, souvent, la nuit, elle faisait des cauchemars. Ça me réveillait... Je l'entendais qui parlait, qui murmurait ce nom... Zéleph... Zéleph... eskel... sil ni gaudun io... ». Elle se souvenait de quelques mots, c'était si étrange. Elle ne comprenait rien, mais elle arrivait à les prononcer de nouveau. « Et puis, un jour, je lui en ai parlé. Je lui ai dit qu'elle parlait la nuit, qu'elle disait des mots. Alors... après, elle ne dormait plus. Plus avec moi et plus du tout. ». Elle soupira. « Mais après tout, elle n'a jamais eu besoin de dormir, c'était peut-être simplement pour que je me sente moins seule la nuit. Je ne sais pas. C'est tellement étrange... ». Étrange qu'elle se rappelle de cette anecdote maintenant. Mais comment aurait-elle pu savoir que Zéleph était le prénom de son père puisque jamais personne ne lui avait parlé de lui ? « J'espère qu'il voudra me voir... ». C'était comme une sorte de prière, un espoir véritable mais aussi une crainte. Elle ne le connaissait pas, il ne la connaissait pas, rien était encore jouer. Mais si jamais lorsqu'ils se rencontraient il la rejetait alors elle ne pourrait plus se bercer de l'illusion d'avoir au moins l'un de ses deux parents à ses côtés. Et puis, pourquoi sa mère ne lui avait jamais rien dit ? « Je ne comprend pas pourquoi elle ne m'a rien dit... ». Et à présent ? Que faisaient-ils ? « Tu penses que nos parents sont ensembles maintenant ? ». Leur amour semblait si spécial, comme deux opposés qui s'attiraient pour le meilleur et pour le pire. Et elle, était-elle le meilleur ou le pire ? Neros lui avait dit qu'elle avait été désirée, ça la rassurait, mais l'était-elle encore aujourd'hui ? Est-ce que sa mère finirait par lui parler d'elle ? Est-ce que c'était déjà fait ? « Dovahkiin... ». Elle essayait de retenir, elle essayait d'imaginer, tombant petit à petit dans l'inconscience sans même s'en rendre compte. Son frère était confortable et cette soirée avait été riche en émotion. Elle ne pouvait tenir éveillée plus longtemps. Est-ce qu'il la cherchait en ce moment même ? Est-ce qu'elle pourrait, tout comme lui, gravir des sommets sans jamais craindre sa chute ? Est-ce qu'elle pourrait rester debout ? Est-ce qu'elle pourrait rester fière ? Elle s'endormit, simplement, sa bouche entrouverte comme prête à poser une autre question. Elle n'avait peut-être pas retrouver son père pour le moment mais elle avait trouvé un frère et même si elle avait peur qu'il décide de l'abandonner, elle, elle voulait le connaître davantage, elle voulait rester à ses côtés, le voir sourire et rire, le rendre fier même si elle ne savait comment faire.

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Il y a des jours comme ça... (pv Neros)

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