Je m'étais réveillée au même endroit que j'avais pensé être ma dernière demeure. Qu'est ce qu'il s’était passé ? N'étais je pas censé être morte ? Pourquoi est-ce que j'étais encore là ? Je ne m'étais quand même pas ratée. Ce n'était pas possible, pas moi qui avait appris pendant des années ce qu'il fallait faire pour être certaine de tuer quelqu'un, non c'était un simple cauchemar et j'allais me réveiller, j'allais retrouver Loreline et on allait encore s'amuser ensemble. On allait encore discuter, elle allait me raconter sa vie, son monde qui était si différent du sien tout en étant le même. On allait rire ensemble même si dans mon cas ce n'était pas vraiment ça.
Mais non, je dus me rendre compte que ce n'était pas ça, j'étais bel et bien « vivante ». Des personnes, ses parents ? Étaient venu et avait criée, pleuré et avais emmener le corps de mon amie. Je voulais les cuivres je voulais me pardonner, mais le temps que je prenne ma décision, ils c'étaient déjà éloignée. J'avais alors voulu sortir de la maison, je n'y avais plus rien à y faire de toute manière. Mais quand je voulus franchir la porte, quelque chose m'arrêta, quelque chose m'empêchait de sortir, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. J'essayais alors d'autres sorties, mais rien n’a faire, c'était comme si j'étais enfermée dans cette maison. Mais pourquoi ? Mon frère ? Non si nos parents connaissaient ce genre de magie, ils me l'auraient apprise... je crois.
De plus je ne me sentais pas bien, moi qui n'avais jamais senti aucune émotion, mis à part la colère et a la limite l'excitation du meurtre, voilà que je ressentais des émotions que je ne connaissais pas, je n'arrivais pas a mettre un nom dessus, pas vraiment. Je me souvenais de ce qu'elle m'avait expliqué, la tristesse était celui que j'avais parfaitement reconnu, temps elle m'avait envahie a la mort de mon amie. Le désespoir peut-être ? Oui c'était possible vu le geste que j'avais fait. Mais tout était tellement confus, je ne comprenais rien, je ne savais rien et puis, quand j'avais voulu m'assoir, je m'étais retrouvée sur le sol au lieu de la caisse que j'avais choisie pour siège.
Je repensais alors a tout ce qu'il c'était passé, je l'avais vu morte, j'avais entendu mon frère, j'avais donc pleurée comme jamais, je n’avais pas réussi a comprendre, a me pardonner et du coup je voulais la rejoindre. Mais à la place, je m'étais retrouvée parfaitement vivante, ne pouvant que me cacher face à ces étrangers qui emmenaient le corps de mon amie. Comment est-ce que c'était possible ? J'avais alors posé la main sur l'emplacement de mon coeur, mais c'est a ce moment-là que je vis que quelque chose n'allait pas, pourquoi est-ce que j'étais toute brumeuse ? Je m'étais alors avancé près de la fenêtre de la maison et quand je regardais dedans, je ne vis que brume, plus au moins de formes humanoïdes, mais comme si je n'étais pas réellement là, comme si je me trouvais dans un rêve.
Mais alors que j'étais plongée dans mes réflexions, essayant de comprendre en vain ce qu'il m'était arrivé. Je pus entendre la porte s'ouvrir. Surprise, je restais un moment immobile, essayant d'écouter les pas, mais rien de plus ne me parvenait. Ça voulait bien évidemment dire que la personne ne bougeait pas, mais en même temps, ça voulait dire qu'elle ne s’en allait pas non plus. Qui était elle, pourquoi est-ce qu'elle était venue ici ? Était-ce quelqu'un de ma famille ? Non ça m'étonnerait, avant que le corps de mon amie fusse emmené, mon frère avait du venir chercher le mien pour effacer toute trace de ma précédente vie, comme le veut la règle chez les miens.
J'avais alors passé ma tête pas l'encadrement de la porte de la cuisine, prudente, mais il fallait que je sache. Je restais alors surprise par ce que je voyais, totalement abasourdi. J'avais devant moi une femme, enfin... un corps de femme, car il n'y avait pas de corps. Mais dans quoi j'étais tombée moi ? Je me retrouvais à l'état de brume inutile et elle se retrouvait sans sa tête. Et après on allait encore me demander de rester calme. Cependant, je voulais savoir ce qu'elle était et surtout ce qu'elle foutait ici. Si je devais me retrouver coincer, je ne voulais pas être dérangée.

- qui êtes vous ? Et qu'est ce que vous foutez ici ? Je veux que l'on me laisse tranquille.

Comme si ça ne suffisait pas, j'avais aussi l'impression d'avoir peur, ce qui ne m'aidait pas. Car non seulement c'était un sentiment que je ne connaissais pas, mais en plus je ne savais pas comment réagir. J'étais complètement perdue, sans savoir comment réagir, ni même comment faire simplement face à mes sentiments. J'en pouvais plus, je ne voulais plus être là, je voulais être avec Loreline, pourquoi est-ce que l'on me l'avait refusée ? Ce n'était simplement pas juste. Et puis pourquoi est-ce que je ressentais tous ces sentiments, j'avais beau essayer de comprendre tout ce qu'il m'arrivait, j'étais tout simplement perdue et je ne pouvais même pas chercher des réponses dehors ?
La jeune femme, si on peut l'appeler ainsi, après être restée un moment immobile c'était approcher de la table. Prudente j'avais fait un pas en arrière et je crois que si j'avais pu j'aurais vraiment pris les jambes a mon cou, même dans mon ancienne existence. Après tout, déjà voir un corps sans tête franchement ça faisait peur. Mais en plus si le corps en lui-même se mettait à bouger tout seul. Je l'avais regardé un instant, et si c'était simplement de la magie qui était derrière tout çà ? Et si en faite la personne n'était pas là, mais simplement a l'extérieur pour contrôler le corps comme une sorte de marionnette ? Oui, ça devait être ça, ça ne pouvait être que ça en faite.
Je voulais alors me diriger vers la fenêtre pour vérifier mes pensées, mais en tournant mon regard vers elle, je la vis écrire sur la poussière. Après quelque instant, elle me fit alors signe d'avancer vers elle pour lire. Autant dire que je n'étais pas, mais alors pas du tout rassurer pour un sou. Car en faisant cela, elle venait tout simplement de détruire ma théorie. Une marionnette ne pouvait pas écrire, ou alors par quelqu'un de sacrément doué et ça je ne me faisais pas d'illusion. Je voulais bien que quelqu'un pouvoir avoir des talents, mais il ne les perdrait pas a faire paniquer celle que j'étais. J'aimerais d'ailleurs savoir qu'est ce que j'étais justement.
Et étrangement, la jeune femme semblait le savoir, elle cherchait quelqu'un du nom Milady et elle-même s'appelait Mélodie, visiblement ça aimait la lettre M dans sa famille. Mais c'était la dernière phrase qui retient mon intention. Elle était comme moi ? Qu'est ce qu'elle voulait dire par là ?

— Je ne suis pas Milady. Je m'appelle Kanae et je suis désolée, mais je ne serais pas vous dire ou ce qu'elle se trouve, je ne sais même pas sortir d'ici alors...

Puis des paroles de Loreline me traversèrent l'esprit, je me souvenais qu'elle m'avait déjà dit que demander de l'aide n'était pas quelque chose de mauvais, bien au contraire. Il ne fallait pas avoir honte et c'était ainsi que l'on arrivait à avancer. Pourtant repenser à ça me fit mal.

— Excuse moi Mélodie, mais tu peux m'expliquer ce que tu n’entends pas comme moi ? Je ne sais même pas ce qui m'est arrivé alors pour le moment je suis un peu perdue...

Pas facile pour moi de dire ça, mais peut être qu'elle accepterait de m'expliquer, si elle savait ce qu'il c'était passé ce serait tellement mieux. Mais un coup d'oeil sur la table me fit comprendre qu'elle n'aurait peut-être pas assez de poussière pour ce faire.

— Oh attends, est-ce que tu sais te servir d'un crayon ? Je crois qu'il en reste un dans le meuble là, ainsi que des vieux parchemins, mais heu...

Mais je ne savais pas les prendre. Pourtant j'avais tellement de questions à lui posées. Elle ne m'avait pas attaquée, elle n'était peut-être pas ennemie. Je me demandais si elle n'était pas plus intéresser pas ses recherches que par les autres. Si c'était le cas, elle ne voudrait peut-être pas prendre le temps.
Le seul souci que j'avais actuellement, c'est que je n'arrivais pas a attraper ce fichu tiroir, j'avais beau essayer mes mains passait a travers les poignées du meuble. Je me retrouvais vraiment coincée et vraiment incapable de ne rien faire pour le coup. Et je voulais vraiment qu'elle m'explique pourquoi.

Je l'avais alors regardé se diriger vers le meuble après m'avoir fait un signe de l'attendre, enfin je crois. Je ne pouvais pas dire que j'étais complètement rassurée, car après tout ça restait un corps sans tête. Mais quand même, si elle savait m'aider ne serais-ce que pour me dire ce que j'étais devenue, je serais déjà bien contente finalement. Et puis, elle n'avait pas fait demi-tour, elle semblait bien se diriger vers l'armoire que je lui avais indiquée. Donc est-ce qu'elle allait me donner ses réponses ? Enfin celle que j'attendais moi. Bon en même temps, je n'étais même pas certaine qu'elle sache me dire quelque chose, car si moi je ne savais rien, ça pouvait être aussi le cas des autres.
Une fois qu'elle fut revenue avec le papier, je regardais ce qu'elle écrivait, enfin essayais, car j'étais quand même restée a une distance prudente. Je ne savais toujours pas ce qu'elle était. Une ombre ? On pouvait dire que ça collait plutôt bien avec ce que j'avais vu, cet amas de brume faisait effectivement penser à une sorte d'ombre. Je compris mieux mon état après avoir lu la suite de sa phrase. D'après ce qu'elle m'expliquait, j'étais maudite, car j'avais voulu mettre fin à mes jours ! Mais non d'un chien, on ne pouvait pas le placarder sur les murs des villes comme quoi c'était interdit ? Nous n’avions pas tous la chance de pouvoir étudier les autres races non plus.
Mais c'était la dernière ligne qui me laissait perplexe. Être la mort ? Devoir se charger de récolter les âmes ? Comment est-ce que je pouvais faire cela ? Bon d'accord, je savais l'existence d'âme, c'est ce qui avais posé problème il y a quelque année avec les morts-vivants, je crois. Mais comment est-ce que je peux être chargée de les récolter ? Car bon ça ne devait pas être simple et puis il me fallait encore trouver quelqu'un qui venait de mourir aussi pour pouvoir le faire. Tien si je tuais quelqu'un, est-ce qu'une autre ombre viendrait récoltée son âme ou je devrais m'en occuper ? Car dans le premier cas je trouvais quelqu'une qui pourrait vraiment répondre à mes questions, autres qu'un livre, même si c'était déjà beaucoup.

— Mais, comment est-ce que je suis censée faire quelque chose à l'extérieur en étant coincée ici moi ? Et puis je ne sais pas, il n'y a pas des sortes de tuteur aux lieux de nous laisser seul comme ça à ne rien comprendre...

Oui, j'étais deseperée, car même si au moins j'avais compris ce qu'il m'était arrivé, je n'étais pas pour autant avancée. Visiblement je ne pouvais plus vraiment mourir, enfin je crois. Mais je ne pouvais quand même pas sortir d'ici et en plus, j'avais vraiment l'impression de perdre le contrôle de mes propres sentiments.

— Par hasard, est-ce que tu saurais m'expliquer encore quelque chose ? Je crois avoir bien compris ce que je suis, donc comme j'ai voulu me suicider, je suis en quelque sorte punie c'est ça ? Mais depuis que je me suis réveillée comme ça, je ressens des émotions que je n'avais jamais ressenties, en plus, si j'ai déjà été triste une fois pour vouloir mettre fin à mes jours, mais j'ai l'impression que c'est pire maintenant, je ne comprends plus rien.

J'espérais vraiment que dans son livre il y avait quelque chose qui allait me permettre de comprendre la raison de ces sentiments. Pourquoi est ce que je n'arrivais plus a contrôle quoi que ce soit moi maintenant ?

— Est ce que ça te dérangerait de me dire tout ce que tu sais sur ce que je suis devenue ? J'ai entendu parlée des autres races, mais seulement le minimum que j'avais besoin pour... enfin bref. Seulement je n'ai jamais entendu parler des ombres. Enfin si tu dis que l'on peu plus se réincarnée, je suppose que ce veut dire que je ne peux plus mourir ?

Bon, je n'avais jamais non plus entendu parler de personne qui se ballades sans leur tête, mais qui visiblement arrivais a se débrouiller parfaitement sans. Je lui demanderais peut être âpres, mais pour le moment, je voulais en savoir le plus possible sur moi même. En même temps pour moi c'était plutôt habituel d'agir comme ça finalement. Et puis, elle ne semblait pas s'en offusquer pour le moment de toute façon.

Faible, rien que la lecture de ce mot me laissait un sentiment désagréable. Pas face a cette personne bien évidement, elle n'y était pour rien. Mais plus face à moi même, je me dégoutais. Moi qui avais appris depuis toujours à être forte, sans pitié et sans coeur. Et maintenant j'étais trop faible pour simplement sortir d'une maison. Mais bon en fin de compte je ne fus pas vraiment surprise par ce qu'elle m'avait écrit c'est vrai que je n'étais que brume. Qu'est ce que je pourrais bien faire dans cet état finalement ? Je n'étais même pas capable de prendre un objet dans mes mains, alors essayer de combattre ou de me défendre, je crois que je pouvais oublier. Mais il y avait bien une phrase qui avait retenu toute mon attention.

— Ça peut évoluer ? Mais comment ? Car si je pouvais déjà au moins sortir de cette maison qui me rappelle tant de souvenir, je crois que ce serait déjà mieux tien. Mais je présume qu'il va me falloir du temps n'est-ce pas ?

Bien heureux celui qui croirait que ça s'arrangerait en un claquement de doigts, moi je me doutais bien que ce ne serait absolument le cas.
Elle m'avait alors aussi expliqué que ce que je ressentais venait du bouleversement que j'avais moi-même provoqué en me donnant la mort. Je m'étais alors demandé pourquoi nous n'avions pas le droit d'agir ainsi, pourquoi est-ce que le monde voulait nous forcer a vivre dans une tristesse que nous ne nous sentions pas ou plus capable de surmonter. Quelque part ce n'était pas juste. Est-ce que la meilleure des solutions était de perdre la mémoire ? D'oublier ce qui nous faisait souffrir ? Je ne savais pas si c'était vraiment mieux. En oubliant, on pouvait revivre heureux normalement, sans aucune pensée pour ce qui nous faisait mal. Or en mourant, dans mon cas je voulais expier quelque part, c'était compliqué finalement.
Par compte sa dernière réponse... est ce que le monde avait décidé d'être aussi cruel ? Si oui pourquoi ? J'avais du mal a comprendre ce que j'étais, j'avais du mal a admette ce qu'il ce passait et encore maintenant alors que la jeune femme me disait ce que j'avais besoin de savoir pour comprendre, j'étais plus effrayée que rassurée. Pourtant il y avait quelque chose de pire, ma nouvelle forme voulait que je pousse les autres au même état que moi. Non, mais ils sont malades ceux qui on décrétée ça ma parole ? Sérieusement, qu'est ce que c'était cette anergie ?

— D'accord, je veux bien que je sois maudite et que je ne m'en sorte pas aussi facilement pour ce que j'ai fait. Récoltée les âmes je veux bien, déprimer, ça ne me plais pas, mais tant pis. Mais si c’est un crime pourquoi vouloir que nous poussions d'autres personnes à le commettre ?

Finalement j'étais bien moi ici, personne pour venir me déranger logiquement, donc j'étais tranquille. Je n'aurais personne à devoir poussé au suicide. Enfin il y avait bien cette femme, mais visiblement, elle était déjà morte alors bonne. Quelque part j'étais bien faible finalement, au moins j'arrêtais de prendre des vies.

— Est-ce vraiment obligatoire ? Je veux dire, tu crois qu'une autre personne viendra un jour me dire, voilà cette personne doit mourir comme nous, alors arrange-toi pour qu'elle la face ?

En faite je me demandais surtout si j'allais finir par en ressentir le besoin de faire ça. J'espérais que non, j'avais déjà été responsable de tellement de morts et depuis que j'étais réveillée la culpabilité m'avait assaillie, c'était a la limite du supportable. En plus elle avait répondu que si je pouvais mourir, ce qui n'était pas certain si je comprenais bien, je ne pourrais pas me réincarner. En même temps ce n'était pas plus mal vu celle que j'étais, c'était même ce que je voulais finalement.

— De toute manier, je suppose que pour pouvoir mourir vraiment cette fois, il me faudrait avoir un corps correct et non cette fichue forme qui m'empêche de faire quoi que ce soit. Car la réincarnation je m'en fou un peu à vrai dire. Je ne le mériterais pas de toute manière...

J'essayais alors d'assimiler tout ce que je venais d'apprendre. C'était tellement énorme que j'avais du mal. La seule chose que j'avais vraiment comprise, c'est que j'étais certaine de ne pas pouvoir arranger moi même ma situation, mais j'espérais vraiment que je ne serais pas obligée de pousser les autres, je trouvais ça tellement injuste.

M'entrainer à saisir un objet ? Maintenant ? Enfin je voulais dire dans mon état actuel. Ce n'est pas que je ne voulais pas, mais j'avais comme la mauvaise impression que ce serait vain. Je n'allais jamais y arriver, je n'étais que brume. Alors que pour saisir quelque chose, il me fallait quand même avoir une certaine consistance non ? Car bon c'est vrai que ce serait bien pratique, j'aimerais vraiment pouvoir rentrée en contacte avec tout ce qui était objet, ne fus que mes armes, même si officiellement je ne pouvais plus vraiment mourir. Et puis, si je devais me retrouver enfermée ici, j'aimerais bien que l'endroit semble moins abandonné, au moins à l'intérieur.
Malheureusement, elle ne savait pas pourquoi notre destin était de pousser les autres au suicide. En même temps chaque race devait avoir ses secrets ou simplement une chose que même le chef de race ne pouvait pas me le dire. C'était qui d'ailleurs le mien maintenant ? Puis je me demandais si ce n'était pas une sorte de sentence. Est ce que l'on pouvait poussée les autres au suicide, ceux que l'on jugeait qu'ils avaient fait quelque chose de tellement mal pour qu'il ne puisse pas avoir une mort joyeuse et une réincarnation dans les règles ? Après tout c'était une possibilité qui me semblait plus correcte que simplement essayer de profiter de l'état de déprime de certaines personnes pour leur faire commettre cet acte.
Par compte, je n'étais absolument pas d'accord sur la dernière chose qu'elle avait dit, enfin écrite. En plus, je ne me faisais pas d'illusion, si elle pensait ça pour le fait d'avoir simplement dire ça, alors je pouvais deviner ce qu'elle pensait du geste que j'avais fait. J'avoue que je l'avais partagé à un moment, même si je ne connaissais pas le résultat.

- rattraper ses erreurs ? Laisse-moi rire. Tu t'en souviens toi de tes précédentes vies ? Tu te souviens des erreurs que tu as commises ? Non, seuls les anges et les démons on cette chance et les premiers n'ont rien n’a ce reprocher et les suivant en on simplement rien n’a faire. Alors si ça se trouve dans ma vie précédente j'étais une gentille fille qui aidait les autres, faisant de temps en temps de bêtise et profitant bien de la vie simplement. Et ici, au lieu de racheter les erreurs que j'aurais pu faire, je fais pire. Ce n'est qu'une illusion de panser ca.

J'avais beau ne rien connaitre à la mort et à ma race, je savais au moins ça. On ne rachetait pas nos erreurs, bien au contraire, des fois on faisait pire que dans nos vies précédentes. Alors penser ça était pour moi tout simplement stupide. En plus je dois avouer qu'elle m'avait un peu irritée en pensant ça. Elle jugeait, mais finalement elle ne me connaissait pas et je n'aimais pas vraiment ça.
Je tournais mon regard une nouvelle fois mon regard vers la créature, je me demandais si elle savait encore avoir des réponses sur ce que je voulais, mais moi actuellement je n'avais plus vraiment de question. Je crois que j'avais compris l'essentiel. J'étais devenue une ombre, punie pour mon acte de suicide, j'étais donc devenue une sorte de fantôme et avec le temps je pourrais reprendre une forme humaine. Puis j'avais deux rôles, dont un qui ne me plaisait pas trop. Quand a mes sentiments, c'était aussi lié. Il ne me restait plus qu'à essayer de m'entrainer comme elle me l'avait dit maintenant.

-Mais en faite. Tu es quoi toi ? Car il ne faut pas être sur douée pour comprendre que je ne suis pas la seule personne originellement morte dans ce lieu.

À vrai dire, c'était une question qui me trottait dans la tête depuis un bon moment, mais je voulais d'abord en savoir le plus sur ma nouvelle vie avant de me penchez sur la sienne. Mais c'est vrai que je me demandais comment nous pouvions continuer à marcher sans tête. C'était vraiment quelque chose qui me surprenait et bon vu que je doutais en croisée beaucoup dans mon existence, même si elle risquait d'être longue maintenant, autant que je profite de l'avoir avec moi pour lui demander.

Ce qui était compliqué, c'est que je ne savais pas ce qu'elle pensait de ce que je venais de lui répondre. Pour toute autre personne, je n'aurais cas eu a regarder son visage pour savoir plus ou moins, ce qu'elle pensait. Cependant, difficile de lire des émotions sur des épaules vides. Or ici c'était vraiment le cas. Bon de base je n'ay arrivais quand même pas tout le temps, il suffisait que la personne ne sache se cacher un tant soit peu correctement pour que je n'y arrive pas. Je savais que des personnes beaucoup plus douées, mes parents par exemple, savaient le faire avec certain mouvement du corps, peut être qu'ils auraient pu, mais encore ça avait des limites.
Je lis alors avec attention la réponse que la jeune femme m'apportait. Je n'avais jamais entendu parlée de cette race, bien sûr je savais qu'il y avait d'autres races que les vingt plus répandue de notre monde, mais je ne les avais jamais étudier. Ce n'était pas vraiment que ça ne m'intéressait pas, mais je devais déjà apprendre tellement de choses sur celle que j'étais plus susceptible de rencontrée un représentant, je n'avais pas fini d'ailleurs, la preuve était que j'ignorais tout de celle que j'étais devenue. Du coup, malgré ce qu'elle me disait, je restais vraiment intriguer. Je n'étais pas vraiment plus avancée en faite. Quant au faite si j'avais entendu quelque chose, alors là.

-Comment veut tu que j'aille entendu quoi que ce soit. Cette maison est abandonnée depuis des lunes. Et avant de me retrouver coincer ici, je ne restais pas assez longtemps en ville ou même dans un endroit pour entendre quoi que ce soit. Mais en même temps, ça ne doit pas être bien compliqué. Il doit jeter toutes les têtes au même endroit, suffirait juste que tu te renseignes auprès des personnes concerner.

Bon, c'était à première vue quelque chose d'assez logique. Après tout la milice ou autre ne devait pas vraiment s'encombre de telles futilités a leurs yeux. Bon, j'espérais seulement pour elle qu'ils ne l'avaient pas simplement brulé, mais bon. Il y avait peu de chance, car je ne comprenais pas pourquoi son corps et sa tête ne s’étaient pas trouvés au même endroit.

-Sympa la décapitation par compte... mais si je comprends bien ce n'était pas quelque chose de commun. Qu'est ce que tu as pu faire pour devoir subir un tel châtiment ?

Car je supposais que tous les morts de cette façon ne revenaient pas sous cette forme, car d'accord ce n'était pas non plus sympa comme après vie, mais je doutais que l'on inflige ça a tout le monde. D'ailleurs, c'était peut-être, car la personne qui avait séparé la tête du corps le savait que tête et corps s’étaient retrouvés séparés. Bon je savais que j'avais déjà été bien curieuse, mais j'avais encore une autre question a lui posée.

-Et puis je ne te comprends pas vraiment. Enfin je sais tu va peut être me dire que ça ne me regarde pas hein. Mais si tu recherches ta tête pour arrêter de souffrir, pourquoi est-ce que tu me demandais où était l'autre personne là ? Est ce que c'est par ce que tu crois qu'elle sait ou elle est ou qu'elle serait peut-être en sa possession ?

C'est vraiment que je jugeais personnellement qu'elle avait beaucoup mieux à faire. Mais je ne pouvais pas vraiment juger non plus ce qui lui passait par la tête. Car si en plus la personne qu'elle recherchait était vraiment en possession d'information intéressante, ça l'expliquait amplement. Même si je me demandais qui pourrait avoir ce genre d'information finalement. Surtout une autre ombre. Après tout on ne devait pas être des bonnes gardiennes de quoi que ce soit. Peut être dans le sens de surveiller, coincer au même endroit et je devais avouée que je n'avais pas ressenti la fatigue depuis bien longtemps, donc je supposais que ça allait continuer. Je me demandais seulement si elle allait bien vouloir me répondre a ces questions, car bon répondre aux miennes qui ne la concernait pas d'accord, mais répondre a celle qui la concernait elle. Je savais que l'on était beaucoup plus bavard au sujet des autres que de soi même.

Elle attendit quelque instant, est-ce qu'elle cherchait ce qu'elle pouvait me dire ou non ou simplement est-ce qu'elle ne savait pas vraiment si elle voulait en parler ou non. À vrai dire, c'était vrai que je me disais que ça ne devait pas être commun, donc du coup je m'étais aussi dit qu'elle avait du faire quelque chose de particulièrement grave pour en arriver là. Ou alors être simplement tomber sur le mauvais juge qui jugeait le moindre crime comme grave au point de réclamer non seulement la peine capitale, mais en plus pour la faire revivre dans cet état. Je me demandais d'ailleurs comment ça se passait, en quelque sorte, c'était aussi une malédiction en faite.
Quand elle commença à écrire, je m'étais arrêtée sur le premier mot. Le mestre... ainsi donc on était plus au moins morte pour la même raison finalement. En assassinat elle avait été condamnée à un châtiment bien cruel. Moi en passant mon temps a tué le monde, j'avais baisser ma garde trop vite face a une étrangère et avait fini par causée ça mort, même si c'était indirectement. L'autre différence, c'est qu'elle n'avait pas choisi de mourir contrairement à moi, je m'étais alors demandé si ma famille risquerait le même sort si maintenant ils venaient à se faire arrêter. Quelque part je me disais que ce serait pas mal, mais je n'étais pas non plus certaine que c'était une solution.
Mais alors que je lui avais demandé pourquoi elle recherchait l'autre fille, je fus surprise par sa réaction. Elle commençait à marcher dans toute la pièce et même si elle n'avait plus sa tête, je compris rapidement qu'elle avait un certain coup de colère. Mais pourquoi ? Je n'avais rien dit de mal, enfin je ne crois pas. Mais je n'étais pas certaine que c'était diriger contre moi, après tout elle s’était éloignée, hors que si elle m'en voulait, elle se serait certainement approchée davantage, enfin, je crois. On ne peu ne pas vraiment être sur de quelque chose après tout, surtout avec elle. Je l'avais alors regardé essayer de se calmée, même si elle fit tremblée les murs de la demeure, ce qui me fis penser a quelque chose, mais ce n'était pas le moment.
Elle finit alors par revenir et de nouveau elle écrivit, d'âpres ce qu'elle disait, c'était sa propre soeur qui était responsable de sa mort et si elle voulait la retrouver elle, c'était pour l'obliger a l'aider a retrouver sa tête j'avais l'impression. Ma famille n'était pas simple, mais la sienne ne devait pas l'être non plus. Mais je pensais a quelque chose, bon qu'elle la juge responsable et qu'elle veule qu'elle l'aide a la chercher, je comprenais, mais pourquoi ?

- pourquoi de sa faute ? Enfin ça ne me regarde pas, mais il y a autre chose que je ne suis pas certaine de comprendre en faite. Tu veux retrouver ta tête, mais aires ? Est-ce qu'un procédé magique va te permettre de la remettre à sa place ? Tu redeviendras simplement vivante par après ?

J'avoue que j'avais imaginé la jeune femme se promenant avec sa tête sous le bras, essayant en vain de la faire tenir sur ses épaules. Puis j'avoue que je m'étais demandé si elle reviendrait a la vie une fois cela accompli. Quelque part ce serait bien pour elle, même si ça rendait le châtiment un peu stupide, vu qu'elle pourrait réglée le problème finalement et pour ce qu'elle avait fait ce n'était pas chez payer.

-Tu sait, je me demande si tu ne devais pas te rendre dans la mairie de la ville où je ne sais pas quoi du genre. Ils doivent tenir une sorte de registre. Maintenant si elle suicider aussi, je peu supposée qu'elle l'a fait a un endroit important pour elle, voir simplement chez elle, tu dois bien savoir ou elle habite.

Bon si elle ne s'entendait pas avec elle, ce n'était pas certain, mais dans ce cas le registre pouvait l'aider, voir un truc qui mettait les demeures en vente. Une maison habiter par une ombre ne devait pas de ventre facilement. Maintenant elle avait peut être déjà essayé, mais vu son statut particulier, elle n'avait pas réussi a obtenir les informations qui lui fallait. Même si en la voyant j'imaginais bien la personne qui s'en occupait dégager en courant lui laissant le champ libre pour fouiller a son aise.