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 Lieu de mars/avril - La sphère de Spyrix (suite et fin) [Event]

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Jeu 13 Mar 2014, 13:18

La sphère de Spyrix Part. II

Lieu de mars/avril - La sphère de Spyrix (suite et fin) [Event] 780121sphredespyrix

Depuis que vous avez cette sphère, il fut impossible pour vous de l'activer. Impossible de savoir ni a quoi elle servait, ni même de s'en servir tout court, dans le plus grand des hasards. Cependant, vous aviez le sentiment qu'il fallait que vous la gardiez.
Puis un soir, des rumeurs vous parvienne. D'abord inintéressantes, avant de parler de Mégido. Mégido, Avalon, Utopia... D'après les bruits qui courent, il n'y eu pas qu'une ville de touchée, mais plusieurs. Plusieurs à avoir subit le sort de l'illusion destructrice. Et puis un mot. Un nom de race, un peu trop évocatrice.
Les Sorciers.
Pourquoi ? Pourquoi auraient-ils fait ça ? Quels dessins nourrissaient-ils pour mettre à mal autant de grandes capitales ? Que vous soyez pour ou contre, vous n'avez pas le choix que d'aller dans leur repère, dans la Prison.

Evidemment, les gens sont sur le qui-vive, ne vous laisse pas entrer, mais vous devez atteindre l'intérieur, et comprendre pourquoi ça, et pourquoi cette sphère. Une fois dedans, un groupe de quatre sorciers s'approcha de vous, armes en main pour vous tuez. Commençant à vous défendre, vous réalisez que dans votre besace, ou a votre ceinture, la Sphère s'active. Elle se mit a tourner, comme sur son piédestal, et à briller. Un flash éblouissant éclaira le couloir, et lorsque vous ouvrez les yeux, les quatre sorciers étaient gravement assomés, à terre, plaqués au mur.

Comme dans la ville, comme à Mégido, vous voyez une ligne verte se former devant vous, et des voix commencèrent à chuchoter. La Sphère vous parlez. Elle vous indiquait le chemin, murmurant dans sa langue inconnue. Cet outils était en fait une arme, qui repoussait violemment les ennemis. Suivant la ligne, les obstacles n'existaient dorénavant plus pour vous, et mieux encore, vous finissez par arriver devant une porte, dans les étages, au bout d'un couloir. L'ouvrant à la volée, vous voyez deux sorciers. Un qui avait l'air puissant et un autre, peut être son subordonné ou son acolyte. Plus rapide qu'eux, car prit sous le coup de la surprise, vous tuez l'acolyte immédiatement. Son supérieur viendra en suivant...  
Explications


Ce lieux est là pour vous faire comprendre à quoi sert la Sphère. C'est un champs de force ultra puissant, pouvant repousser toute sorte de vie sur des lieux entiers en fonction de votre magie. Car oui, Madame se nourrit de votre magie et, si elle voit que vous voulez l'utiliser, mais que vous êtes privé de magie, elle pompera sur votre force mentale, et votre énergie. Si vous êtes dans un lieu où il y a un myste particulier, elle prendra sur le myste. Donc utilisez là avec parcimonie !

Vous garderez la Sphère pendant l'Event (un peu comme un objet bonus) [Si elle n'est pas dans votre fiche : c'est normal !']

Votre but est de tuer le sorcier, vous apprendrez plus tard pourquoi il a fait ça. Vous pouvez essayer de lui demander, mais il ne vous dira rien.

Ceux n'ayant pu participer à celui de Mégido, ne peuvent participer à celui là pour avoir la Sphère.

Ceux ne participant pas à celui-là, mais ayant participé à celui de Mégido auront la Sphère pour l'Event mais elle ne fonctionnera pas.

Nombre de mots : 900 minimum. Vous avez jusqu'au 13/05 pour poster, uniquement valable pour ce LDM !

Gains


+1 point de spé au choix


Récapitulatif des Gains


[FAIT] Anwen / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Shiro / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Vanille / Fiche / + 1 point de Charisme
[FAIT] Nydelia / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Emivia / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Ethan / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Alexie / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Opalyne / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Enzel / Fiche / + 1 point d'Agilité
[FAIT] Luka / Fiche / + 1 point de Charisme
[FAIT] Hell / Fiche / + 1 point de charisme
[FAIT] Jake S. Kennedy / Fiche / + 1 point de anti Magie
[FAIT] Aby & Cocoon / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Amélia (respecte la trame la prochaine fois s'il te plait) / Fiche / + 1 point d'agilité
[FAIT] Svana / Fiche / + 1 point de Magie
[FAIT] Romulus +1 magie (+1 pt de rp)
[FAIT] Celes +1 magie (+1 pt de rp)
[FAIT] Zuvassin +1 magie (+1 pt de rp)


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Sam 15 Mar 2014, 13:45

Depuis les événements de Megido, je ne savais pas quoi faire de cette sphère avec une allure technologique. Était-elle dangereuse, inoffensive, destructeur ? La sphère me disait rien, ne me parlait pas ne faisait aucune lumière, aucun son. Je me demandais si ce que j’avais vu dans cette ville étais bien réelle. J’avais envoyé une lettre au conseil d’Aeden pour leur prévenir que ce phénomène, je me demandais si il me croirait je pris la sphère dans mes mains et je ne ressentis aucune énergie, je me disais que c’était une boule de métal avec des anneaux qui tenaient par magie autour d’elle. Je n’avais aucune réponse et cela faisait quelques jours depuis. Mais au lieu de la jetée ou de la détruire, je la gardais sur moi en permanence au cas où il y aurait quelque chose qui se passerait dans quelques jours ou quelques années.

Puis une nuit, alors que le soleil s’était couché tardivement, j’entends lui des sons, des voix douces mais mystérieuses. Je sortis dehors et j’entendis des personnes parlées. Elle parlait d’attaque dans  des grandes villes. Il disait que il y avait plusieurs vies qui a été attaquées ce jour-là comme Megido, Avalon ou encore Utopia. Il y avait quelque chose qui se tramait dans ses terres … Ce n’était pas bon signe encore une fois ! Les voix continuèrent de parler encore et encore pendant de longues minutes sur ce sujet. Soudain l’une des voix disait qu’elle connaissait les ravisseurs de cet acte horrible : les sorciers. Encore eux ? Mais ce n’était pas possible bon Dieu !! Je ne pourrais jamais comprendre cette race, mais qu’est-ce qu’il faisait au juste ? Qu’est-ce qu’il voulait faire encore à cette planète qui était en paix ? Non vraiment il fallait vraiment qu’on m’explique ce qui se tramait dans leur tête !

En entendant cela, j’étais vraiment en colère. Depuis la dernière grande guerre avec les zombies, Orion le grand maître sorcier qui avait emmené ses zombies dans nos terres, je détestais réellement les sorciers. De plus, nous, les élementales, nous détestions les humains, les sorciers, et les magiciens. Puisque c’était eux qui nous avaient transformé en élémentale, et parce que les humains traités comme des monstres. Franchement cela ne m’étonnait pas que les sorciers aient fait cela. Tellement j’étais en colère je désirais de les rencontrer pour me faire une petite vengeance, donc je décidai de partir en direction de la prison qui était leur repère depuis toujours.

Alors que je partais en direction de la prison pour trouver ces maudits sorciers, je me demandais si c’était une bonne idée de faire cela toute seule. Mon loup blanc était venu avec pour me protéger et aussi pour me rassurer dans cette prison. Je commençais à bientôt à approcher de cette maison noire. Je me sentais pas bien et j’étais très mal à l’aise je n’aimais pas les sorciers et je n’avais pas envie de faire un carnage aujourd’hui. Il ne fallait pas qu’il me sous-estime ce n’était pas bon pour eux après. Une fois que j’étais devant la porte où se trouvaient les sorciers, ils ne voulurent pas me laisser passer, c’était bien normal j’étais un peu un ennemi dans ce territoire. Mais, je ne voulais pas les tuer, je n’étais pas comme ça, je n’étais pas une meurtrière je ne n’ai pas versé du sang pour rien.

Alors j’utilisais pour la première fois de ma vie une technique je n’ai jamais utilisé : la téléportation. Je me concentrais beaucoup et il utilisa assez d’énergie pour me téléporter en plein milieu d’une grande salle. C’est impressionnant comme pouvoir je ne savais pas encore bien utiliser, mais j’étais fière de moi. Cependant après l’utilisation de ce pouvoir, je viens groupe de quatre personnes, quatre sorciers qui me regardaient en ma direction. Je préparais mes attaques de glace et de foudre pour me défendre contre et je savais bien que je n’aurais  pas avoir de mal à les battre.

Soudain, la sphère brille dans ma sacoche avec une puissance très  impressionnante. Depuis maintenant quelques jours c’était la première fois que je voyais cette sphère s’activer par magie. Je me demandais réellement  qu’elle était l’utilité de ce métal. Puis elle se mit à  tourner de plus en plus vite et il eut un flash qui me faisait mal aux yeux. Et comme j’ouvris les yeux de nouveaux, je vis les quatre sorciers à terre et complètement assommée. Était-ce la boule qui a fait cela pour me défendre contre ces attaques ? En fait cette boule avait réellement une utilité est un pouvoir extraordinaire pour le futur ! Puis je vis par terre de nouveau, cette ligne verte qui m’avait conduit en la cabane où se trouvait la sphère. Oh non, cette ligne était de nouveau devant moi et j’entendis des bruits dans ma tête, une voix qui murmure. Je crus que c’était la sphère qu’il faisait entendre tout cela me guider et je la suivais sans que je fasse attention autour de moi. Je la suivis tranquillement.

Alors que je la suivais je me rendis compte que la sphère avait un pouvoir défensif, celui de projeter des ennemis contre des murs une sorte de bouclier, un champ de force. Puis au bout de quelques minutes, j’arrivais sur une porte en bois et en métal je pensais que j’étais au bout de la salle et du couloir et que je trouverais quelque chose d’hallucinant. Alors j’ouvris cette porte je vis de sorciers qui étaient un peu plus puissants que les autres que j’avais rencontrés dans la prison. Avant que le subordonné lança une attaque je le tua d’un seul coup avec un pic de glace en pleine tête. Je ne devais pas hésiter sur ce coup là, les sorciers c’était mes ennemis et je ne cherchais pas à comprendre leurs gestes ou leurs décisions.

Le subordonné était à terre, je ne craignais plus rien de lui mais je fis attention à l’autre sorcier qui était  beaucoup plus puissant, je restais sur mes gardes en attendant quelque chose. Je le regardais dans les yeux avec beaucoup de haine et de mépris pour lui, je repris mon souffle dans son coup je me téléport a derrière lui et j’enfonce la lame trempée dans son dos et je transperçai de toutes parts. Il tomba à terre  mais il ne mourut pas tout de suite. Je pensais l’interroger mais je savais bien que les sorciers ne parlaient pas trop c’étaient plutôt des actes qu’ils faisaient. Je connaîtrais bientôt ou tard la vérité concernant ses actes. Je ne cachais pas les corps et je partis directement avec ma lame en sang. Je reprit mon chemin vers Aeden pour entraîner quelques Elémentales. Finalement cette sphère m’avait été bien utile et heureusement que je ne  l’avais pas jeter ou détruite.

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Sam 15 Mar 2014, 15:36

~ Shiro se souvenait très bien des événements de Megido. Tous ces cadavres, ce désastre, ses pleurs, ses lamentations et puis... Cette sphère, si étrange. Aucun dans sa troupe n'en avait vu de pareil. A quoi servait-elle exactement ? Pourquoi la Reine avait l'indescriptible sentiment de devoir garder cette sphère intacte ? Ni l'Ombre, ni le Démon, ni Eyji n'avait de réponse à cette troublante interrogation. Cependant, un soir, alors que les trois vagabonds se trouvaient dans une auberge, ils entendirent un groupe d'individus discuter des mêmes événements qui avaient eu lieu à Megido, à l'exception que l'un parlait d'Utopia, l'autre Avalon, l'autre la cité des Elfes... D'autres villes avaient été atteintes des illusions de Megido ! Le trio arrêta subitement de manger pour tendre l'oreille et frémir à l'évocation d'un nom d'une race : les Sorciers. Encore eux. Apparemment, ils étaient responsables de ces problèmes illusoires. Le Démon, l'Humain et l'Ombre se regardèrent. Quel était le véritable but de ces mages noirs ? Que voulaient-ils précisément ? N'avaient-ils pas fait assez de mal durant le fléau des zombies ? Tous les trois se souvenaient clairement de ces combats et de ces êtres immondes, même si à l'époque, l'archer n'était pas encore de la troupe. Peu importait, ils décidèrent dans un commun accord de ce rendre au repère des Sorciers. La Prison. Ils partirent se coucher avec dans l'esprit que demain serait un levé tôt et une longue marche jusqu'au lieu de détention.

Ainsi, ils foulèrent le sol jusqu'au repère des Sorciers, aux barreaux sinistres et aux murs oppressants. Hélas, les troupes de surveillances se trouvaient être de sortie. La Reine des Ombres arriva en tant qu'officielle afin d'avoir accès à l'intérieur du bâtiment. Sans pouvoir vraiment protester, les hommes ouvrirent les portes du repère des mages sombres. Une fois entre les murs, Shiro et le duo d'hommes se mirent à la recherche d'une quelconque information à ce niveau. « Ces murs cachent forcément quelque chose, même un indice. S'ils ont vraiment lancé ces offensives, ils doivent planquer quelque chose. » Les paroles de la souveraine résonnèrent dans les couloirs vides et glauques de la Prison. Hélas, ceux-ci parvinrent apparemment aux oreilles d'un quatuor de geôliers mécontents de les trouver ici. Shiro essaya en vain d'expliquer la présence en usant de sa race. Effectivement, les quatre Sorciers ne semblaient pas près à discuter et attaquèrent sans attendre plus d'explications la fillette et ses deux camarades. Tant pis, le passage aux armes paraissaient obligatoire avec ces quatre-là.

Brusquement, la sphère de Megido, qui reposait dans la Besace magique, s'illumina. S'élevant, sa lueur était méticuleusement la même que le jour où la Reine et ses deux amis l'avaient découvert. A nouveau, son pouvoir paru envahir le lieu et une vague lumineuse aveuglante engloba tout le couloir et peut-être bien plus... Shiro, Kuro, Eyji et sûrement les quatre homme ne purent plus rien voir durant un laps de temps indéfini. Que s'était-il passé ? Lentement, la lumière se dissipa, tout comme le souffle magique qui avait balayé le couloir, et Shiro rouvrit les paupières. Kuro et Eyji l'imitèrent quelques secondes après et tous les trois découvrir leurs agresseurs par terre, apparemment inconscient. Serait-ce... Serait-ce cette lumière, cette sphère et son pouvoir, qui les auraient ainsi ployer ? La Reine des Ombres, le Démon et l'Humain échangèrent un regard avant d'observer la sphère tournoyer. L'évidence se tenait sous leurs yeux. Difficile de croire que la puissance magique qui avait émané de la sphère sur le territoire des Orishas se reproduisait là, devant eux.

Soudain, une ligne verte similaire à celle de Megido, apparaît pour indiquer une nouvelle fois un chemin à suivre. Puis, progressivement, des voix se mirent à murmurer dans ce fameux langage inconnu. Portaient-elles un message ? Disaient-elles le but des Sorciers ? La solution ? L'Esprit de la Mort fixa un instant le couloir, puis la ligne, puis... La sphère, cette Sphère.
« Elle parle, la sphère nous parle. » Kuro l'examina sans la toucher, tout comme Eyji, bien que plus perplexe. « Tu crois que cette sphère est en réalité... Une arme ou une sorte de bouclier du moins ? » « Peut-être, mais pour l'instant, on ferait mieux de suivre ce qu'elle nous indique. N'oublions pas que la dernière fois, c'est elle qui nous a mené jusqu'à elle. » Unanimes, les trois amis se mirent en marche en suivant la ligne lumineuse. Leur course se répercuta sur les murs en pierre du bâtiment, mais, désormais, rien ni personne ne paraît les poursuivre. Encore un tour de la sphère ? Peut-être. Finalement, après la traversé complète d'un couloir, le trio arriva devant une porte close. Fin de la ligne.

La Reine des Ombres fronça les sourcils et, sans attendre, s'élança pour ouvrir l'accès dans un mouvement énergique et déterminé. Deux hommes se retournèrent brusquement, probablement des Sorciers. Les trois camarades prenant par surprise les deux, Eyji fut plus rapide que l'éclair et dégota une flèche aiguisée, tendit la corde de Mayk'Ir avant de voir, vive comme la foudre, la baguette pointue se planter dans le corps de l'acolyte du premier Sorcier. Son corps tomba raide et inerte. Mort sur le coup, mais fin de l'effet de surprise. Le Sorcier restant usa de son contrôle du feu, une cheminée étant allumée, mais se retrouva confronté au contrôle de l'air de Shiro. La rencontre de feu et de vent créa une danse particulière, mais donna surtout le temps à Kuro d'agir. Dans une démarche réactive et instinctive, le jeune homme dégaina son arme et attaqua le Sorcier dans un coup en diagonal. L'inconnu vit juste à temps la lame et s'écarta, brisant ainsi son contrôle. Le cornu déclara rapidement :
« Shiro, faut le faire parler ! » « Ça ne servira à rien, les Sorciers ne disent jamais rien, malgré leur langue souvent bien pendue. De vraies pierres tombales ! » « Je suis d'accord avec Eyji, ce sera en vain, il faut l'éliminer. » Durant cette rapide concertation, le Sorcier s'était relevé et était revenu à la charge. « Attention ! » Il lança trois boules de feu qui distancèrent les trois camarades aux quatre coins de la pièce. Mais, peu importait !

Ils s'observèrent dans une fraction de seconde, la lueur de l'accord sur un plan luisant dans leurs prunelles.
« Eyji, à toi de jouer ! » L'homme, qui fonçait droit sur Eyji car la distance jusqu'à lui se trouvait être la plus courte, subit la tactique du trio. Un jeu de vitesse entre le Sorcier et l'Humain. Le brun arma à nouveau une flèche et la tira juste à temps dans le sternum du Sorcier pour bloquer sa progression avant de le pousser du pied pour le déséquilibrer. « Shiro, c'est ton tour ! » La Reine usa de sa télékinésie pour déplacer, en combinant toute sa force et sa magie, le bureau en bois massif en direction de l'homme. Impossible pour lui d'esquiver, la table arrivait à une vitesse déconcertante. Le meuble le heurta avec force et le projeta jusqu'à Kuro, fin prêt. « Coup de grâce Kuro ! » Le jeune homme calcula rapidement la distance à prendre avec la table, afin de ne pas être toucher durant sa manœuvre, puis, fit un tour sur lui-même. Cette vitesse supplémentaire alliée à sa force et sa précision tranchèrent sans peine la tête du Sorcier qui fut projeté jusqu'au mur, avant d'être relâché lourdement.

Cela fait, les trois camarades contemplèrent leur œuvre avant de se concerter une nouvelle fois du regard, d'échanger quelques mots et de repartir en direction du Royaume des abîmes. Tant de questions restaient néanmoins en suspend... Chose sûre, en tant qu'habitante des terres yinoises, en tant qu'Ombre, mais surtout en tant qu'Esprit de la Mort, Shiro ferait tout afin d'éviter un nouveau cataclysme comme celui des zombies. Si les Sorciers remettaient cela, l'Ombre, accompagnée de sa fidèle troupe, étaient parés à répondre présent.
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Lun 17 Mar 2014, 23:32

« Et est-ce que tu sais …? » commença Lord tout bas, avant de s'interrompre, suggestif. « Oui je sais.» se contenta de répondre Vanille, d'une voix claire et douce et pourtant si tranchante. Tout deux regardaient les paysages mornes, sombres et tristes, qui bordaient les alentours de la Prison. L'Empereur Noir laissa un bref soupire s'échapper de sa gorge tandis qu'il se perdait dans la contemplation de l'édifice en ruine. « Le situation devient délicate.» souligna le Sorcier en arquant les sourcils. « Surtout pour les tiens. Je sens que tu as choisis la bonne période pour régner.» - « Il me tarde que tu me rejoignes dans les ténèbres.» Elle sourit. « Car tu crois être arrivé dans les abîmes ? Mon pauvre ami. Je te ferais goûter à la véritable obscurité. Tu comprendras vite la différence.» - « Dévoile moi un aperçut.» - « Je t'en ai suffisamment dit.» conclut-elle en descendant de la jument blanche qu'on lui avait prêté pour monture pour le trajet. « Es-tu certaine de vouloir te rendre seule dans les cellules ?» La jeune femme leva les yeux au ciel. « Lord, je connais mieux la Prison que toi.» - « Certes. Mais je ne tiens pas à ce qu'on te fasse du mal. Ma présence à tes côtés en dissuaderait plus d'un.» Ce à quoi la jolie Sirène répondit par son plus beau sourire, tout en glissant une main dans ses boucles de cuivre. Lord rit doucement. « J'ai compris. Tu te débrouilles, et je dois m'attendre à subir des pertes. Reviens-vite.» Et il fit faire un volte-face à son cheval tout en tenant la bride de la jument pour s'éloigner au trot.

« Laissez la passer.» s'empressa de brailler un soldat, nerveux. Ses sous-fifres, qui s'apprêtaient à malmener la demoiselle qui approchait, se crispèrent, à l'affut. Ils connaissaient bien le Capitaine. Et ils se doutaient bien qu'un tel ordre était motivé par des éléments qu'ils n'imaginaient même pas. Alors curieux, ils se mirent à dévisager en silence la jeune femme qui traversait tranquillement le pont. « C'est la fiancée de l'Empereur.» souffla le garde en guise de réponse. Et ainsi, Vanille eut droit à un salut respectueux de la part de ces braves Sorciers. Elle sourit en hochant doucement la tête, amusée. C'était la première fois qu'elle entrait aussi facilement. C'était presque décevant. Il n'y avait aucun jeu. Elle se consola dans la pensée qu'elle n'était guère en ces lieux pour se divertir, mais qu'elle avait quelque chose à accomplir. Elle descendit dans les tréfonds de la Prison, en faisant glisser le bout de ses doigts sur les murs râpeux qui tombaient en poussière. Sans se soucier des types qui la hélaient avec des phrases plus ou moins distinguées, elle continuait sa route, un petite sourire aux lèvres. Elle cherchait un cachot bien précis. « Tu n'en rates pas une.» souffla-t-elle dans un rire. Gabriel, toujours aussi élégant malgré le noir qui tintait ses joues, était appuyé l'un des murs, les bras croisés, vêtu d'une chemise et d'un pantalon de toile rehaussé de son éternel grand et long manteau gris. « Tu viens te charger toi même de mon évasion ? Ravi de savoir que je compte assez pour que tu viennes me récupérer.» Elle tendit le bras. « La prochaine fois que tu saignes quelqu'un, demande lui d'abord son rang avant de faire un scandale en public en criant qui tu es.» Gabriel prit la main de la belle, et elle le fit sortir de ses barreaux en transférant son pouvoir de passe-muraille.

« Eh ! Toi là.» Comme une seule personne, Vanille et Gabriel se retournèrent. Un petit groupe de Sorciers arrivaient à bon pas, épée en main. « Je constate que tu t'es fais des amis durant les deux jours où je ne me suis pas occupée de toi.» Il haussa les épaules, une petite moue aux lèvres. « C'est mon charme naturelle qui opère.» Ils ne devaient pas savoir qui était la jeune femme. Dans leur yeux se lisait la volonté de tuer. Ils ne comptaient pas faire de quartier. Vanille n'en était guère impressionnée. Elle en avait éliminer des plus coriaces et en plus grand nombre. Mais elle n'eut pas même le temps de réfléchir à ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Dans ses réserves magiques où elle entreposait ses objets, l'un s'agitait. Et sans réellement y songer, elle savait duquel il s'agissait. La Sphère. Elle sortit sans que la jeune femme lui demande. Elle tournoyait frénétiquement, brillant de plus en plus fortement. Et un flash éblouissant les aveugla, accompagné d'un gros fracas. Les Sorciers étaient à l'autre bout du couloir, inconscients. « C'était quoi ça ?» hurla presque Gabriel en se frottant les yeux. Vanille, pensive, ne répondit rien.

Médigo. C'était comme à Médigo. Elle voyait se tracer sur le sol une légère et diffuse ligne verte, accompagnée de voix qui lui chuchotaient doucement de continuer. Du moins, c'était ce qu'elle pensait. Sans tenir compte des protestations de Gabriel qui cherchait à comprendre. Vanille suivit le chemin sans broncher, Gabriel sur ses talons. Ce n'était pas très dur à comprendre : la Sphère était d'une arme, mais d'un autre genre. La ligne s'arrêta devant une porte. La Sirène l'ouvrit délicatement. Et un Sorcier se leva d'un bond. L'autre, plus posé, se contenta de tourner la tête, le regard perdu dans le vague. « Quelque chose me dit que je dois vous tuer.» articula Vanille en penchant la tête sur le côté. Le petit nerveux lui sauta presque dessus en poussant un cri de guerre. La Reine l'égorgea au vol, et son cadavre retomba au sol comme un pantin. L'autre regardait la scène sans rien dire. « Quelque chose à dire ? Cette ligne doit avoir une signification. Tout cela doit avoir une signification.» Mais il ne pipa mot. Et le combat s'engagea. Il fut bien rapidement clos par Vanille et ses pouvoirs, aidé de la Sphère qui s'en donnait à cœur joie.

« Est-ce que ça va ?» - « Je n'aime pas tout cela.» - « Pourquoi?» - « Ce n'est pas très amusant. Et je ...» Vanille s'arrêta de parler, surprise. Un peu plus loin face à elle, il y avait un homme. Un homme qu'elle avait déjà vu. Pourtant, elle et sa mémoire absolue ne s'en souvenaient pas. C'était impossible. Alors elle prit le temps de le dévisager un peu. Il était grand, et mince, pas très musclé, avec une dégaine particulière. Il portait un costume de gris et de marron. Ses cheveux étaient d'un brun clair, ébouriffé. Il avait des yeux clairs, et un visage très expressif. Il paraissait d'ailleurs surpris et gêné. « Oh ! Khæleesi.» s'écria-t-il presque. Vanille fit quelques pas. « On se connait ?» L'étranger recula en gesticulant. « Et bien, c'est à dire que … Oh Khæleesi je suis ravi, ravi, mais ravi. Cependant, je dois … m'enfuir.» Et il détala comme un lapin. « Tout de même.» C'était vraiment une drôle de journée.

1 171 mots
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Dim 30 Mar 2014, 19:59


Ielenia reniflait la sphère qui se trouvait maintenant sur mon bureau, pendant que j'écrivais elle ne cessait de le scrutée avant de me jeter des coups d'œil interrogateur. Visiblement elle était de plus en plus perplexe au niveau de cet objet, en même temps je pouvais le comprendre, on ne pouvait pas dire que c'était quelque chose de commun, surtout de la manier que je l'avais récupérée. Elle finit alors par la poussée par le bout de son museau et j'eu à peine le temps de crée un courant d'air pour évitée que la sphère tombe sur le sol. Ielenia s'assit alors avec un regard d'excuse, mais en même temps exaspéré, pendant que je retournais à mes occupations.

-Tu n'a pas envie d'en savoir un peu plus au niveau de cet objet ? J'ai l'impression que tu ne te poses pas de question, malgré tout ce qu'il sait passée.
-ce n'est pas que je me pose pas de question, c'est juste que je ne sais pas par ou commencer, regarde, dans la ville ou ça c'est passé, on aurait dit que personne n'a remarquée qu'il sait passée quelque chose. À mon avis, je leur aurais parlé, il m'aurait sans doute prise pour une folle, mais bon, c'est vrai que j'aimerais en savoir un peu plus.

Je soupirais, cette boule était un mystère à elle tout seul. Je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter, car si on avait de la chance, ce n'était qu'un artefact qui n'allait plus avoir son importance, qui maintenant était désactivée. Mais si ce n'était pas le cas? Bien au contraire? Si c'était un signe qui annonçait quelque chose de pas vraiment rassurant?

-Mégido n'aurait pas été la seule ville qui aurait été touchée d'après les rumeurs qui commence à nous parvenir, beaucoup aurait été touchée, donc non, tu n'es pas la seule a t'en être rendu compte.
-d'accord, mais ça ne nous avance pas beaucoup plus malheureusement. Tu auras entendu d'autres choses qui pourraient nous faire avancer ?
— oui... Étrangement, beaucoup parle des sorciers, mais je ne sais pas encore vraiment pourquoi, mais...
— encore... Est-ce que ce ne serait pas juste à cause de tout ce qu'il s’est déjà passé ? Mais si ce n'est pas le cas, ils commencent à un peu trop faire parler d'eux.

Le fléau des non-vivants, le chaos du cristal, ces deux événements avaient été créés par cette race, si maintenant ils se mettaient a crée ce genre d'illusion, ce serait trop, mais pourtant, ce serait bien leur genre. Je ne savais pas vraiment qu'est ce que je devais en pensée. Dans tous les cas, je voulais être certaine de ce qu'il se passait, si on avait une piste, il fallait là suivre.

-Je connaît ce regard, n'y pense même pas... * Ce n'est pas vrai tu es bornée*

La dernière partie de la phrase avait été télépathique et pour cause, je me retrouvais devant la prison. C'était le meilleur endroit pour essayer de comprendre ce qu'il se passait. Cependant je savais qu'il ne serait pas aisé de rentrée, mais en jouant de l'invisibilité et des courants d'air, je fus quand même rapidement a l'intérieur, mon regard se posa sur la sphère que j'avais prise avec moi, j'espérais vraiment trouve des réponses a son sujet.
J'avançais alors, mais à peine avais je fais quelque pas, qu'un groupe de sorciers s'approchait de moi, visiblement, il n'était pas vraiment pour la discutions, ce que je trouvais bien dommage. J'allais alors me préparer à me défendre, sans vouloir les tuer bien évidement, mais alors que je commençais a préparée le sanctuaire, une lumière aveuglante apparue, je du alors mettre la main devant les yeux tellement elle était éblouissante. Quand ce fut fini, mon regard alla de la sphère aux sorciers qui étaient maintenant allongés sur le sol. Je m'accroupis devant un et je remarquais qu'il était seulement assommé. Qu'est-ce qu’il c'était passé, ce devenait de plus en plus étrange.
Mais alors que je croyais que j'allais devoir me montrer plus prudente, de nouveau une ligne apparue, me montrant un chemin que je décidais de suivre, pendant que perplexe, j'entendais cette sphère commencer à parler, même si je ne comprenais pas ce qu'il disait. Je n'étais pas rassurée. Je ne croisai plus personne, comme si j'étais seule avec pour seul bruit les murmures de la sphère. Je finis alors par monter à l'étage et je finis par entendre d'autre voix derrière une porte, mais trop basse pour que je comprenne ce qu'ils se racontaient. J'ouvris alors la porte sous les yeux ébahis des deux sorciers qui s'y trouvaient. Le premier, celui qui ne me semblait pas vraiment puissant couru prés de moi après que la surprise fus passée, couru vers moi, mais grâce a l'air je l'envoyais se cognée contre un mur, il ne m'ennuierait plus au moins. Qu'est ce qu'ils avaient les sorciers à ne pas vouloir parlée quand même, moi qui aimais ne pas vraiment me battre ?
Mon regard se posa alors sur le suivant, mais rapidement je compris qu'avec lui non plus ça n'allait pas servir a quand chose de vouloir parler. Je du Fair un bond sur le coté pour évitée une de ses attaques, qui fis un beau trou dans le mur. Visiblement la sphère ne semblait pas vraiment vouloir agir cette fois. Il continuait à enchainer ses attaques, jusqu'au moment où, utilisant de ma vitesse, je me retrouvais derrière lui, mais à son tour il disparut pour réapparaitre un peu plus loin. Pendant combien de temps ça avait duré, je ne le savais pas trop, mais je n'aimais pas l'issue de ce combat, car malheureusement il ne m'avait pas laissé d'autre choix que de mettre fin à ces jours...
Je retournais alors a la citadelle, comprenant que je n'apprendrais rien ici, mais avec encore plus de questions cas mon arriver. Qu'est ce qu'ils font encore ? Dans quel but ? Et surtout, pourquoi est-ce qu’elle m’a menée à lui ? Qu'est ce qu'elle murmure et comment marche-t-elle exactement ? Est-ce que j'obtiendrais mes réponses un jour ?

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Lun 31 Mar 2014, 16:52



Emivia était en colère, très en colère. Un de ses acolytes lui avait envoyé une missive alors qu’elle prenait du bon temps à Locura, fêtant à sa façon sa montée en grade au sein de sa race. Il avait intérêt à avoir une excellente raison de la faire rentrer où il n’en survivrait pas. Hiei se posa à l’entrée, comme à chaque fois. Elle descendit et le laissa aller à sa guise, ne gardant que Poupi à ses côtés. Son pas était rapide, son regard plus ou moins dans le vague. Elle secoua la tête afin de reprendre ses idées puis fit un hochement de tête aux gardes. Ceux-ci la laissèrent entrer librement. Après tout, elle y était chez elle. Elle monta les marches quatre par quatre, se dirigeant vers la chambre du jeune homme qui devait certainement l’attendre. Elle frappa à la porte mais n’eut aucune réponse.
- Ari ? Ouvre…
Elle frappa plus fort mais sans succès. Sa voix, un brin exaspérée, raisonna dans le couloir.
- Ouvre cette foutue porte !
Une jeune femme sortit discrètement et regarda dans le couloir.
- Sandra ? Où est Ari ?!
La rouquine secoua brièvement la tête avant de répondre calmement.
- Il est sortit ce matin… Je ne l’ai pas vu depuis… Il n’est même pas venu déjeuner ce midi…
La demoiselle haussa un sourcil. Ce n’était guère dans son habitude de rater un repas.
- Où s’est il rendu ?
- En bas, je crois… Je l’ai vu prendre l’escalier…
- Merci Sandra…
- Pas de quoi Dame Emivia…

Ce fut donc en grommelant que la brunette revint sur ses pas et redescendit. Elle questionna brièvement les sorciers qu’elle croisa dans le couloir. La plupart n’était qu’acolytes ou simple adepte. Un apôtre lui indiqua un des étages inférieurs de La Prison, dernière fois où il aurait vu le jeune. Elle en prit le chemin et se retrouva nez à nez avec quatre de ses confrères armés d’épées. Elle s’arrêta et les scruta avec interrogation et mépris à la fois.
- Je peux savoir ce que vous foutez ?!
Ils avaient intérêt d’avoir une bonne raison d’être ainsi équipés, vraiment… Ils firent silence et s’approchèrent un brin. La brunette leva la main gauche et sa voix gronda.
- Ôtez-vous de mon chemin, larves !
Elle sentit alors son sac bouger. Elle le déplaça, gardant ses yeux rivés sur les quatre individus silencieux. Elle sentit la Sphère tourner et la sortit délicatement de sa besace, baissant les yeux une seconde. « Qu’est ce que c’est que ce foutoir ?... ». La jeune femme eut à peine le temps de lever la tête que les sorciers fondirent sur elle sans attendre. Lorsqu’elle s’apprêta à riposter violemment, elle n’en eut pas le temps et fut aveuglée d’une étrange lumière. Elle ferma les paupières dans l’obligation mais prit soin de reculer. Elle les ouvrit et constata l’issue du combat, sortant sans attendre un kunai. Elle tua sèchement et sans aucun regret les trois premiers inconscients et s’approcha du dernier. Il remuait difficilement et couinait comme un animal blessé.
- J’espère que ça fait mal, traitre !
Sa voix était haineuse et son regard tueur. Elle se saisit de lui par le col et le plaqua contre le mur avec violence, lui soutirant un petit cri de douleur.
- Comment as-tu osé ?
- Je…
- Ferme là ! Où est Ari ?
Le sorcier leva difficilement son bras et pointa une cellule de son index. Sans rien ajouter, la brunette, furieuse, planta sauvagement le kunai dans son cœur, le retira avec aussi peu de ménagement et laissa tomber le corps au sol. Comment avaient ils pu s’attaquer à une personne de leur race ? A une sorcière ? Emivia était hors d’elle et se fut avec fracas qu’elle défonça la porte du pied. Le jeune acolyte était allongé sur le sol, visiblement mort. Une attaque contre les siens au sein même de son lieu de vie, l’auteur de cela allait entendre parler d’elle. Elle fit volte face et remonta les étages, guidé par une étrange lueur au sol. La même que celle qui avait guidé ses pas dans Megido. Elle fit d’ailleurs le lien directement. Cependant, elle connaissait ses attaquants, les avaient déjà maintes fois croisé au sein même de ces couloirs. Elle connaissait aussi leurs fréquentations… Elle savait donc plus ou moins qui trouver, même si son nom lui échappait.

Elle dégaina alors son katana puis ouvrit la porte une nouvelle fois avec violence, tombant face au sorcier et à son subordonné. Sans attendre, elle se jeta sur le plus faible et le transperça de sa lame puis tendit cette derrière en direction de l’autre individu.
- Petite m*rde ! Tu vas payer pour cet affront !
L’homme fit un sourire en coin et sortit une épée sans rien dire. Le duel commença rapidement. La brunette n’avait pas envie de s’éterniser sur le sujet et comptait bien en finir rapidement. Elle stoppa une attaque et s’approcha tout près de son adversaire avant de lui décocher une gauche puis faire un bon en arrière. Le sorcier s’essuya la lèvre ensanglantée et relança l’assaut. « Si tu pouvais t’éclater contre le mur comme les petits cons du bas… ». Visualisant la scène et sans réellement le vouloir, l’intense lumière, qui l’obligea à fermer les yeux, refit son apparition. Le sorcier fut envoyé dans le mur et désarmé par le souffle puissant. Elle ouvrit les paupières et ricana avec mépris.
- Pourriture, relève-toi ! Je n’en ai pas fini avec toi !
L’homme se redressa difficilement et se vit asséner d’un coup de poignée dans le ventre. Il lâcha un râle tandis que la demoiselle jubilait. Elle posa sa main gauche autour de son cou et fit taper l’arrière de sa tête dans le mur avant de faire gronder sa voix emplie de mépris.
- Pourquoi ?... Pour qui ?!
Le sorcier resta silencieux, limite hautain par son regard et son sourire. La sorcière soupira d’énervement. Elle savait pertinemment qu’il ne dirait rien. Il n’avait aucun intérêt à lui parler, trop imbu de sa personne, trop fier pour plier l’échine. Tel était les sorciers. Sans plus attendre, elle le transperça, lui aussi, de sa lame et le laissa se vider de son sang sous ses yeux meurtriers. Elle essuya ensuite sa lame sur la cape de ce dernier et la rangea soigneusement. « Cette Sphère est un véritable bijou… Il va tout de même falloir que certains répondent à mes questions… Pourquoi mes propres frères ont-ils fait cela ? Essayer de me tuer… C’est impardonnable !».




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Sam 05 Avr 2014, 22:53



Des rumeurs encore des rumeurs, Ethan commençait à en avoir marre d'entendre des propos plus ou moins incertain, d'autant plus que sa race et celle de sa chérie son étroitement liés dans tout ce qui se dit depuis ces illusions de destruction à Mégido. Les sorciers voudrait soumettre les orisha mais pas que, puisque d'autres villes auraient été touchées en plus de ceux de son peuple, tel les anges déchus à Avalon, les humains à Utopia et plusieurs autres si l'on en croit les rumeurs. Tout ceci relève d'une grande puissance et d'une profonde noirceur. De trop nombreux indices tendant vers la Prison et Ethan compte bien s'y rendre pour y prendre connaissance de la situation. Après tout quoi de mieux que constater soi-même la véracité des rumeurs.

Le voyage fut rapide et sans encombre grâce à Tempête, son pégase, mettant pied au sol à l'abri des regards tandis que l'animal se transforme en félin pour l'accompagner. Une aide supplémentaire ne serait pas de trop face aux sorciers qui ne risque pas d'apprécier la présence d'un orisha en leur mur. Heureusement Ethan y avait déjà mis les pieds avec sa compagne et avait bien retenu l'allure des lieux. Il s'avança sans attendre vers la porte d'entrée, au diable les détours, prenant directement de front l'endroit, d'abord par la ruse puis par la force si nécessaire. Ainsi c'est avec une capuche sur la tête afin de cacher son visage et surtout ses yeux vairons qu'il s'approcha des deux gardes en compagnie de son fidèle animal, s'arrêtant devant eux.

- J'ai rendez-vous avec l'un des vôtres.
- Qui est-tu ?
- Cela ne vous regarde pas, on m'attends.
- Parle ou quitte.
- Laissez moi passer ou mourrez...

Tout deux éclatèrent de rire, ne considérant nullement l'inconnu. Se fut pourtant leur dernier geste puisque tour à tour une dague leurs tranchant la gorge net puis s'écroulèrent au sol. L'orisha ouvrit la porte et cacha les deux corps dans la première pièce qu'il verrouilla ensuite. «Quelle idée de laisser les clés sur les portes... » Jetant la clef sous la porte avant de s'avancer dans les couloirs à la recherche d'informations sur la situation et ces fameuses illusions qui avait lieux à trop d'endroits. Usant ainsi de ruse et de force, il fit son chemin sur les étages de la Prison mais sans obtenir la moindre information de ceux qu'il interrogeait. Décidément l'option frapper d'abord et questionner ensuite n'était pas tout à fait pratique pour les renseignements mais fort efficace pour gagner le silence. Évitant quand même de les tuer, préférant les faire dormir un moment, il n'était pas là pour faire une tuerie et attirer encore plus de foudre sur sa race mais bien pour comprendre ce qui se passe et en rapporter les faits au Conseil de l'Orishala si nécessaire.

Ascension lente d'un palier de marches, attentif à tout bruit, il dénombra les pas de nombreuses personnes dans le couloir de l'autre côté de la porte. Sans attendre il ouvrit et fit face à quatre sorciers dont le rictus montrait bien leur satisfaction d'un intrus en ces murs. Agissant avec la même méthode qu'Ethan, ils foncèrent sur l'orisha et ce n'était sûrement pas pour un câlin collectif. Le tigre bondit sur l'un d'eux pour le faire tomber tandis qu'il maniait son fouet pour en faire chuter un autre. Usant de sa dague dans l'autre main pour tenir en respect ses adversaire alors que la bête revenait derrière lui pour s'écraser au sol avec les pattes avant sur le museau. «Tempête ? Mais qu'est-ce qui se passe ? » Soudain il sentit bouger dans le sac à sa ceinture, il avait oublier cette sphère qu'il trainait depuis un moment, objet dont il cherchait à comprendre l'usage et raison pour laquelle il était là aujourd'hui dans le repaire des sorciers. Une lueur de plus en plus vive émanait du sac qui se soulève jusqu'à ce qu'en sorte le globe qui tournait sur lui même, source de cette lumière.

Un flash aveuglant lui fit perdre l'équilibre, trébuchant sur son tigre pour se retrouver sur le dos tout juste avant le début des marches. Secouant la tête, regardant autour de lui, il constata sa position. «Ouf... un peu plus et je déboulais...» Levant les yeux vers ses adversaires, tous étaient assommés, couchés au sol comme foudroyé par la sphère. Le murmure de celle-ci avait repris comme la première fois à Mégido et une ligne se dessinait pas à pas devant lui pour lui indiquer sa route. Ethan se redressa, suivi de près par son pégase tigré, marchant jusqu'à une porte tout au fond du couloir de l'étage suivant. Bruit de vive discussion, Ethan l'enfonça d'un coup de pied, créant la surprise chez les deux sorciers qui s'y trouvaient. La sphère murmurait de plus en plus, comme si ils représentait une partie de la menace, que l'orisha se devait d'agit face à eux et pas avec délicatesse.

Tout se passa en une fraction de seconde, l'homme usant de son fouet pour étrangler celui qui semblait être l'acolyte de service. Donnant un vif coup de poignet pour le faire tomber à la renverse, celui-ci percutant violemment de sa tête le meuble derrière lui. Impact lourd sur le sol alors qu'une marre de sang s'écoulait de sa blessure. Ethan reprit son fouet et s'approcha du sorcier, déterminer à en découdre, encouragé par les murmures de la sphère qui s'intensifiait à chaque pas qu'il faisait vers sa cible.
- Pourquoi tout ça ? Pourquoi ces illusions ?
- Qui es-tu pour oser questionner ?
- Une personne concernée par tout cela.
- Alors meurt, tu n'es qu'un faible dans ce cas.
- Mon heure n'est pas venu.

Usant de sa télékinésie, la dague de l'orisha vint se planter jusqu'à la garde dans le coeur du sorcier qui s'écroula dans un dernier souffle. Ethan essuya sa lame sur la tunique de sa victime pour la remettre à sa ceinture. La sphère avait cesser de bouger et d'émettre quelconque sons ou murmure, la replaçant dans le sac à sa taille. Impression d'avoir accompli ce qu'il fallait aujourd'hui mais il était certain que cette histoire n'était pas terminé. D'autres personnes plus haut placé devaient tirer les ficelles de tout cela. Lui et son compagnon atteignirent le toit de la Prison, Tempête reprenant sa forme de pégase et ils quittèrent les lieux avec en tête de nombreuses question dont l'éternel "Pourquoi..."

1 point de Magie svp.  (:111:) 
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Ven 18 Avr 2014, 19:48


Alexie, assise sur un toit, faisait tourner l''étrange sphère dans tous les sens. Elle l'observait sous toutes les coutures, suivant les fines lignes dessinées sur le dessus. Depuis qu'elle l'avait trouvé à Megido, elle n'avait pas réussi à la réactivé, ni à quoi elle servait réellement. Mais une chose était sur, ce n'était pas un événement isolé. Elle fréquentait assez souvent les bars pour entendre des rumeurs, beaucoup de rumeurs. Les dernières en date étaient celle qui parlaient de choses exactement comme à Megido. Elle se demandait si elle ne devait pas aller faire un tour chez les Maîtres du temps pour savoir ce qui se passait. Elle trouvait ça réellement étrange tout ce qui se passait, mais elle ne savait pas assez de choses pour tout comprendre, et le fait qu'elle ne soit qu'une apprentie lui laissait encore beaucoup de choses à apprendre. Peut-être qu'elle devenait parano avec ce qui s'était passé il y a quelques temps, et son voyage dans le futur.

Mais la Bélua ignorait quelque chose. Pourquoi est-ce qu'elle gardait cette chose, alors que ça ne lui servait à rien. Elle n'était pas du genre à s'encombrer de trucs inutiles. Pour elle, ce qui ne lui servait à rien, ou qui ne pouvait pas être vendu, n'avait rien à faire avec elle. Et cette sphère était clairement invendable. Elle soupira, avant de se lever et de chercher à la lancer, mais elle arrêta son geste au dernier moment. Elle baissa la main, regarda une dernière fois l'objet, avant de hausser les épaules, et de rentrer dans sa chambre, se suspendant au toit, avant de lâcher les pieds sur la fenêtre ouverte, et se glissa à l'intérieur. Elle attrapa une petite sacoche, et mit la sphère à l'intérieur, comme si elle ne voulait pas la lâcher. Elle sortit dehors, et se promena dans la rue, n'oubliant pas de faire les poches des gens au passage. Elle rentra dans un bar, et commanda une bière, puis elle partit s'asseoir à une table où se trouvait quelques personnes de sa connaissance, plus quelques unes qu'elle ne connaissait pas.

Alexie salua d'un signe de tête les cinq personnes, attrapa une chaise au passage, et s'assit avec eux. Les deux qui ne la connaissaient pas, la regardèrent, un peu étonné de son arrivé sans qu'elle ne demande la permission. Elle leur fit un signe de tête, un sourire moqueur sur les lèvres, puis suivit le fil de la discussion des trois autres qui s'étaient remis à parler. Elle suivit la conversation, une oreille concentrée sur la salle, l'autre sur ce qui se passait ici. Soudain, l'un des hommes qu'elle ne connaissait pas, commença à parler d'un sujet qui l'intéressait. Elle se concentra sur ce qui se disait, attentive, pour ne pas laisser passer un détail important. «Eh, vous avez sûrement entendu parler de tout ce qui s'est passé à Megido, Utopia, et tout le reste?». Commença t-il. Tout le monde fit oui de la tête. «Eh bah il y a une rumeur qui dit que c'est encore ces enfoirés de Sorciers qui font des siennes». Alexie sursauta en entendant le nom de la race qui avait causé tant de malheurs. L'homme sembla remarquer, et ricana, en pensant qu'elle avait peur. Mais elle se reprit rapidement, et lui lança un regard noir, qui le fit taire. «Bon, et c'est quoi la suite de ton histoire? J'n'aime pas les Sorciers, mais les accusés à tord et à travers pour tous les maux du monde, c'est idiot». Et c'est ce qu'elle pensait vraiment. Il haussa les épaules et reprit. «Je ne fais que répéter les rumeurs que j'entends, rien d'autre. En tout cas, pas mal de personnes rejettent la faute sur les Sorciers, et ça m'étonnerait pas que se soit leur faute». Puis la conversation dériva sur d'autre chose.

La Bélua continua de les écouter d'une oreille distraite, tout en réfléchissant à ce qui venait de se dire. Elle termina sa bière, et sortit de la salle. Pour réfléchir d'une meilleure façon, et sans tous les bruits autour d'elle, elle grimpa sur un toit, et courut jusqu'à un point pour avoir un de ces endroits préférés du continent du matin calme. Un simple toit, mais un des plus haut. Elle se coucha sur le dos, regardant les étoiles. Et si les Sorciers étaient réellement impliqués dans cette affaire? Elle se redressa soudain, se frottant les cheveux de frustration. Elle se retint de crier, et tenta de contrôler ses mouvements, croisant les jambes, et posant ses mains sur ses chevilles. Elle n'en revenait toujours pas. Depuis combien de temps se souciait-elle autant des autres, ou de ce genre de problème. Alexie se leva, descendit du toit, et retourna dans sa chambre, prenant des affaires pour voyager, gardant la sphère près d'elle. Si les Sorciers étaient la cause de tout ça, elle devait se rendre directement à la source, c'est à dire la Prison.

Après un temps de voyage, elle finit par arriver dans ce lieu qu'elle connaissait plutôt bien. La ville autour d'ici avait changé. Normal, voilà dix ans qu'elle était partie d'ici, et elle n'en gardait pas de très bon souvenirs, loin de là. Son père était mort ici, et elle avait été enlevé. Elle chassa ces pensées de son esprit, et se concentra sur ce qu'elle était venue faire ici. Elle remarqua rapidement que la plupart des habitants étaient sur le qui-vives, et regardaient les arrivants de façon méfiantes. Alexie se fondit autant qu'elle put dans la masse, des restes de souvenirs lui permettant d'être un peu plus à l'aise. Quant aux regards méfiants, elle les ignorait tout simplement, et on finit par se désintéresser d'elle, bien qu'un Bélua sang-mêlé comme elle ne semblait pas des plus courant. Enfin, tant que personne ne la regardait de trop près et venait lui demander son chemin, alors il n'y aurait sûrement pas trop de problème. Enfin, pour le moment.

Alexie se dirigea vers la prison, elle ne fit que passer devant, sans réellement s'y intéressé, ne lançant que de rapide coup d'oeil discret, observant la sécurité, et les gardes. Quant ils la virent, ils posèrent tous la main sur leur arme, ou se préparait à utiliser la magie. Elle garda un air glacial, accélérant le pas, et baissant la tête. Ils continuèrent de la fixer du regard, jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans une ruelle. Durant le peu de temps où elle était passée devant le bâtiment, elle avait put voir le nombre de gardes. Pour entrer, elle devait, soit avoir un droit de passage, ce qui était impossible, soit se faire arrêté. Pour ça, elle descendit dans les rues, et vola quelqu'un, faisant exprès de le faire non loin des gardes, sans être discrète. Les soldats foncèrent vers elle, et elle fit semblant de s'échapper. Ils finirent pas l'attraper la plaquant durement au sol. Ils l'emmenèrent ensuite dans la prison, la jeune femme faisant semblant d'être à moitié évanouit. Quant elle à l'intérieur, et seul, elle se releva, brisa l'emprise autour de ses bras, et les assomma. Elle traîna les corps jusque dans un local, puis remonta vers le haut. Elle savait que ceux qu'elle cherchait était vers le haut, tout comme la plupart des officiers supérieurs. La Bélua se glissait dans l'ombre à chaque fois lorsque des soldats venaient. Elle réussit à esquiver la plupart, mais quatre gardes la remarquèrent, et voulurent l'arrêter. Elle recula, regardant autour d'elle pour s'enfuir, mais trop tard, ils étaient déjà sur elle. Elle n'eut pas le temps de se mettre en garde, et tout d'un coup, un cercle d'énergie doré s'échappa du sac qu'elle portait encore autour de la taille. Elle frappa les quatre hommes qui se retrouvèrent projetés contre le mur. Alexie sentit la fatigue l’envahir, et elle tituba. Elle s'appuya contre le mur, et prit une inspiration.

Quant elle se fut reprit, elle sortit la sphère et l'observa. Elle brillait, comme la première fois qu'elle l'avait vu. Elle l'observa quelques secondes, avant de la ranger, et de voir le même chemin illuminé. Le reconnaissant, elle le suivit. Elle ne rencontra aucun problème. Au final, elle vit une porte, et, oubliant la prudence, l'ouvrit à la volée. Elle toucha brutalement le mur. Alexie resta figé devant la scène. Deux Sorciers, en train de discuter, englober d'une lueur verte. Son objectif, la cause de tout ce cirque. L'un deux resta cloué sur place, et n'eut pas le temps de réagir quand la Bélua lui sauta dessus et lui trancha la gorge. Ensuite, elle se tourna vers l'autre, qui avait réagit. Il lui envoya de la magie noire, mais elle l'esquiva sans problème. Elle sortit la pierre et la brandit devant lui. Il sembla étonné de la voir avec ça. «Qu'est-ce que c'est?! Qu'est-ce que tu fous avec un truc dans le genre? A quoi ça peut servir?». Il rit, avant de parler. «Tant de questions pour une si jeune femme. Vous ignorez ce que c'est, et je me demande même comment vous l'avez eut. Mais cet objet m'appartient, alors si vous pouviez me le...». Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'Alexie sauta sur lui, et lui donna un coup de poing, lui brisant le nez. «J'aimerai bien avoir des réponses, alors arrête avec ton charabia. Quant à cette pierre, ou je sais pas quoi, je peux te dire qu'elle a l'aire d'être mieux avec moi qu'avec toi». Il lui lança un regard surpris, et Alexie profita de ce moment d'inattention pour le tuer, car elle savait qu'il ne lui répondrait pas. Quant elle eut fait sa sale besogne, elle sortit de la prison, sans se faire repérer par personne.


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Dim 20 Avr 2014, 00:00

Je regarde Azazel, une fois encore, une fois de plus, et finalement, une fois de trop. Pourquoi ces évènements bizarre nous trottent ils en tête ? Ont y est pour rien, ou plutôt je n'y suis pour rien et de toute façon, cette fichu sphère ne me sers à rien alors à quoi bon ? Azazel finit par s'assoir au milieu du chemin, je me fige et observe le renard, ainsi que Misa qui c'est accroupis face à lui, cherchant sans doute à comprendre cet arrêt brutal, un caillou dans les coussinets ? Je me doute qu'elle pense sans doute à ce genre d'absurdité mais la voix d'Azazel a déjà emplit nos tête, comme à chaque fois qu'il use de télépathie. C'est une voix douce et pourtant, par moment il me tape sur les nerfs, mais cette fois et sans qu'il ne le sache, nos pensées sont intimement lié.

- C'est quand même bizarre tout ça, déjà Mégido, puis Avalon, et maintenant Utopia... Et puis ensuite, ce sera quoi ? Et à chaque fois, il y a ses maudits sorcier.
- Que je déteste tant oui, je sais, bon et après, va au fond de ta pensée Azazel.
- Et bien on devrait aller directement chez eux en apprendre plus.
- Chez eux ? La prison ?
- Pas bête en effet, et oui Misa, c'est bien là qu'on en apprendra surement le plus, nombre de leur prisonnier n'hésiterons sans doute pas à parler, et les rumeurs serons plus précise que celles donnés par ses vieux alcoolique hier dans cet auberge miteuse.

L'Orine me regarde tout en frissonnant, mais garde le silence, je sais déjà que l'idée ne lui plaît pas, mais qu'importe, je ne demande pas son avis et mon compagnon à quatre pattes pas davantage que moi. Après tout elle me suis c'est bien, elle ne le fait pas tant pis. Toujours est il que depuis que j'ai cet étrange sphère en ma possession je sens que quelque chose ne vas plus en ce monde. Et ce quelque chose porte le nom d'une race, les sorciers, après tout, c'est bien connu, ils ne sont que des êtres inférieurs aux démons et oui, ça ne me plaît pas qu'ils prennent autant d'importance, et résoudre ça c'est m'assurer de me faire remarquer parmi les miens, normalement, et finalement, c'est avant tout pour ça que ma curiosité me pousse à l'imprudence.
Mais la première question, en plus de se rendre à la prison, évidemment, c'est comment y entré. Oh je peux bien tabasser un garde, ou arriver plus simplement en criant un truc stupide du genre "salut, c'est moi, vous vous souvenez ? Celle qui c'est évader !" Mais je doute que ça ce soit efficace pour entré, en revanche pour se faire tuer la, il n'y a pas un pli. Je pourrai tout aussi bien demander après ce chien de ... zut c'est quoi son nom déjà ? Kotsuke, un monstre parmi les monstres et jamais ou il faudrait, ce qui pour moi signifie à six pieds sous terres.

¤¤¤
- Nous y voilà.
- Opalyne, tu es bien sûre de toi ? Tu sais je ne pense pas que ...
- Je t'ai pas demander de penser Misa, juste d'être là pour jouer le rôle que tu doit jouer.
- Ne t'en fais pas, tout ira bien.

J'ignore les paroles de mon comparse avant de mettre mon plan à l’œuvre, sauf que c'est calme ici, pas un garde, pas un chat en fait. J'avance dans la cour, et finalement, j'entre dans la prison, suivie de mes acolytes, et puis finalement ils sont là, ils sont quatre et ils nous encercle. Je serre les dents en pestant, j'ai rien vue venir, comme une idiote. Je serre les poings, sentant déjà que la fin est proche, et si bêtement en prime. mais voilà que cet objet qui jusque là n'a jamais servie à rien s'active. J'ai à peine attraper mes bâtons, elle veux quoi cette sphère à la fin ? Je ne me pose guère plus la question, en fait je n'en est pas le temps car la sphère tourne de plus en plus vite dans mon petit sac et finit par tous nous éblouir, et quand c'est fini, j'entends la voix de Misa qui demande d'une voix inquiète, s'adressant autant à Azazel qu'à moi.

- Ça va ?

Je ne réponds que par un signe évasif, les quatre sorciers sont toujours là, mais sonnés, méchamment sonnés d'ailleurs. Merci la sphère mais j'aurai aimer que tu réagisse avant que je me fourre dans cette galère. Enfin qu'importe, maintenant qu'on est là, nôtre expédition ne peut que ce poursuivre. Toute façon le chemin se trace sous mes yeux, ligne verte qui me guide vers je ne sais où. Je regarde le cristal incrusté dans a peau, ou plutôt à même ma peau, mais ce n'est pas lui qui murmure cette fois, c'est la sphère, et je n'y comprend rien là non plus, mais je suis la ligne verte. Les couloirs et les cellules défile avant que n'arrive une pièce ou se tiennent deux sorciers, dont un à l'aura qui prouve qu'il ne fera clairement pas le poids. J'attrape mon chakram, un coup rapide, carotide tranchée et acolyte qui s'effondre dans un bruit désagréable qui ne fait que prouver qu'il s’étouffe avec son propre sang, agonise et finalement, un dernier bouillonnement de sang avant qu'il ne meurt pleinement.
L'autre sorcier regarde la sphère a ma taille, qui dépasse légèrement du sac en fait. Je profite de cet instant pour organiser mon plan, un plan aussi foireux que d'habitude mais qu'importe. Misa est devenu invisible, pouvoir obtenue depuis qu'elle est lié à moi, même si j'ai jamais rien compris à cette histoire de lien entre une Orine et son maître. Azazel quant à lui a bondit dans un coin, prêt à frapper, pareil à un serpent, et moi, chakram en main, j'avance d'un pas tranquille vers ma proie.

- Et si tu expliquais ce cirque dans les grandes villes, sorciers.

Le dernier ot est craché, pareil à un venin, mais je me doit déjà d'esquiver un coup tordu, ou plutôt le cadavre encore frai de son acolyte soudain manipuler par nécromancie. C'est Misa qui réagis la première, apparaissant pour retenir le bras détenant le poignard du mort, alors que je me tourne de nouveau vers le sorcier encore en vie, et, à mon grand damne, trop silencieux. Il se détourne légèrement, pour fixer Azazel, grave erreur car il se retrouve sous hypnose, une hypnose qui se brise quand mon chakram pénètre la chair de la cuisse du malheureux, ou plutôt de celui qui va connaître la mort de par ma main, mais passons. Il pousse un gémissement mêler à ce qui ressemble à une injure, erreur de plus car le renard est vif et viens simplement le mordre au mollet, s'éloignant ensuite alors que j'ai attraper mes deux armes fétiche. Et comme un fait exprès le sorcier a repris du poil de la bête, pas assez vite cependant, mais le coup ne viens pas comme je voudrais et c'est la sphère qui réagit, repoussant cet ordre contre un mur. Les os de sa nuque se brise sur le coup et je soupire, ça pour une mort stupide, s'en, est une. Et moi je n'ai toujours pas de réponses à mes questions, mais je n'ai pas non plus envie de rester ici. Et j'aurai au moins appris comment fonctionne la sphère, à en juger par l'étrange engourdissement de mes sens. Misa ne dt pas un mot mais je la comprend et elle à raison, on ferait mieux de partir et moi, de me reposer un peu, on aura nos réponses plus tard, si tant est qu'on arrive à les avoirs un jour.

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Lun 21 Avr 2014, 23:58


« N'fais rien de stupide, hein. »

J'adressai un sourire mi-figue mi-raisin au Tiregan, dont l'intuition ne le trompait rarement : j'avais effectivement pour intention de me jeter en plein dans les ennuis, ce qui n'était pas pour le ravir – et moi non plus, à vrai dire. Seulement, je ne pouvais ignorer ce dont j'avais été témoin à Mégido, quand bien même la ville en ruines et asservie par les Sorciers n'était qu'une illusion d'un futur dont je n'espérais jamais l'accomplissement. Si, aux premiers abords, cela pouvait être considéré comme un problème ne concernant que les Orishas, il aurait été stupide de m'en désintéresser. Autant par l'engagement dont j'avais fait preuve envers le roi du peuple libre que par les nouvelles qui étaient parvenues à mes oreilles par la suite : la ville des Orishas n'avait pas été la seule à subir le phénomène, et si pour le moment, aucun mal n'avait été fait au peuple féerique, mieux valait anticiper plutôt que d'attendre que les problèmes nous tombent sur le coin de la figure – un peu comme l'avait fait la précédente reine, Caelina. Et j n'étais pas franchement prêt à prétendre au titre de Gardien de la Prudence.

Comme s'il avait deviné les pensées traversant mon esprit, le jeune homme aux cheveux roux soupira, avant de passer une main nonchalante dans sa crinière flamboyante. Je lui adressai un sourire désolé avant de river mon regard sur l'édifice austère dans lequel je m'apprêtai à pénétrer – si j'y parvenais. La Prison, gérée par les Sorciers, était l'un de ces lieux dans lesquels il était difficile de se rendre lorsque l'on ne bénéficiait pas des bonnes grâces du peuple qui les occupait. Et l'occurrence, je n'avais pour ainsi dire pas de très bon rapports avec cette race. Ni des mauvais, soit dit en passant, quoiqu'il m'était déjà arrivé par le passé de me frotter à la magie noire de quelques-uns de ces êtres maléfiques. Aurais-je eu le choix, j'aurais préféré m'infiltrer dans le Repaire des Magiciens au Lac de la Transparence, mais que les événements illusoires auxquels nombre d'habitants du terre du Yin et du Yang avaient été confrontés soit issu de ces individus de magie bleue aurait été plus qu'invraisemblable.

« Hésite pas à fuir, à m'faire signe si y'a un souci, ajouta le Tiregan, cependant peu convaincu par l'éventualité – lui et moi savions qu'une fois que je serais entré là-dedans, il me serait difficile de recevoir de l'aide de l'extérieur. »

J'acquiesçai silencieusement avant de relâcher le plus naturellement du monde l'emprise que ma magie avait sur mon physique, regagnant en un clin d'oeil mon apparence de Fé, avant de réduire davantage ma taille afin de ne pas être plus grand qu'un moucheron. Je me glissai ensuite dans la poche du rouquin, qui riva son regard sur l'entrée du long couloir menant aux portes de la Prison et devinai sa nervosité. Le Tiregan finit cependant par s'avancer, dans cet étroit passage cerné par un gouffre insondable, jusqu'à ce que la route lui soit barrée par deux Sorciers chargés de monter la garde aux portes de la Prison.

Et alors que le jeune homme aux prunelles flamboyantes discutait avec les gardes, tentant de les convaincre de le laisser entrer – ce qu'il fit avec la plus grande honnêteté, puisqu'il avait effectivement envie de m'accompagner dans l'antre des Sorciers – je sortis discrètement de sa poche, me laissait choir sans bruit jusqu'au sol pour me faufiler entre les jambes des deux gardes et pénétrer dans l'édifice. Qui prêtait attention à la poussière que j'étais ? Au bout de quelques minutes de discussion stérile, Feyd fut contraint de tourner les talons, mais j'étais d'ores et déjà loin, arpentant les couloirs labyrinthiques du repère des Sorciers. Rapidement, je décidai de reprendre forme humaine afin de me déplacer plus rapidement dans l'édifice – lorsque l'on mesure à peine un centimètre, un couloir d'une vingtaine de mètres prend des allures de randonnée pédestre.

Je me retrouvai cependant rapidement égaré dans ce dédale avec lequel je n'étais guère familier, d'autant plus que, pour le coup, nul élément naturel ne pouvait m'aider pour me guider. Et j'en vins quelque peu à regretter que les Sorciers n'apprécient guère plus que cela les fleurs, même les plus toxiques d'entre elles... Inévitablement, au bout de longues heures d'errance, durant lesquelles je m'étais efforcé d'être discret, aussi bien aux yeux des détenus que des gardiens, je finis par être repéré, par quatre Sorciers, qui ne tardèrent pas à m'encercler, et ce malgré la diligence avec laquelle j'avais tenté de m'esquiver lorsque mon regard avait croisé les leurs.

Ma main se portant à la poignée de mon arme, je m'apprêtai à combattre, même dans cette situation défavorable, mais avant même que mes doigts n'aient pus se refermer sur ma lame, la lanière d'un fouet vint s'enrouler autour de mon poignet, les pointes en acier qui l'ornaient lacérant ma chair et son emprise m'empêchant de finir mon geste.

« Ne bouge pas, m'ordonna celle qui maniait le fouet. »

Cependant peu enclin à me faire tailler en pièce ou à croupir dans une cellule de l'endroit, je portai ma deuxième main à ma seconde lame, mais fus contraint de m'accroupir afin d'esquiver le coup de taille d'un autre de mes adversaires, visiblement décidé à me mettre hors d'état de nuire. Pivotant sur mes appuis, je dégainai Valeria, mais fus de nouveau contraint à la défensive lorsqu'un nouveau coup me fut porté, m'amenant à reculer, jusqu'à ce que mon dos heurte l'un des murs du couloirs dans lequel nous nous trouvions, l'une de mes mains toujours neutralisée par le fouet lacérant ma chair.

Mais avant même que je n'ai à inventer un quelconque stratagème désespéré afin de me tirer de ce mauvais pas, je sentis un puissant flux de magie émaner de l'intérieur de la besace qui pendait à ma ceinture, dans laquelle se trouvait cette sphère que j'avais trouvée à Mégido. Et je fermai instantanément les yeux, par réflexe, lorsque sa lumière nous submergea.

Rouvrant les yeux, je constatai non sans étonnement que mes quatre adversaires étaient au sol, inconscients. Le fouet tomba à mes pieds, toute tension disparue, et je rivai, perplexe, mon regard sur cette sphère qui venait de me sauver la mise. Etait-ce là l'utilité de cet artefact... ?

De nouveau, la ligne qui m'avait guidé à Mégido jusqu'à la sphère apparut sous mes yeux, semblant vouloir me guider. La sphère en main, je me décidai à la suivre, décrétant que celle-ci ne m'avait été d'aucun danger lors de ma mésaventure au sein de la capitale du peuple libre. Et lorsque, à nouveau, tentèrent de s'interposer des gardes sorciers, je me servis à nouveau de la sphère pour les mettre hors d'état de nuire, activant cette fois-ci ma synesthésie afin de mieux en comprendre le fonctionnement. Et lorsque je m'arrêtai devant une porte à laquelle m'avait mené la ligne, j'avais enfin compris l'utilité de la sphère, ainsi que les conséquences de son utilisation.

Rangeant l'artefact dans ma besace, je posai doucement ma main sur la porte, avant que mes yeux ne se teintent à nouveau d'ambre. Deux individus se trouvaient dans la pièce adjacente, l'un détenteur d'une magie bien plus puissante que l'autre... Et quand bien même j'aurais voulu éviter ces deux ennemis, c'était bel et bien là que semblait vouloir me mener cette ligne qui m'avait plutôt bien guidé jusque-là.

Aussi, arme en main, j'ouvris la porte, surprenant deux hommes en train de discuter. Et je fus forcé de lancer ma lame sur le premier, dont les flux magiques avaient trahi son intention de s'en prendre mortellement à moi dès que j'avais ouvert la porte. Ne s'attendant guère à une telle attaque de ma part, l'homme contempla sans comprendre la lame qui lui transperçait le thorax avant de s'effondrer, mort.

D'un coup d'oeil, je compris que la ligne prenait fin ici. Et que c'était à ces deux hommes qu'elle avait voulu me mener. Etaient-ce eux, ceux qui étaient à l'origine de l'illusion de Mégido ? Le sourire du survivant répondit à ma question. Tout comme il me fit comprendre qu'aucune de mes pensées ne lui était étrangère.

« Tu n'en sauras guère plus. »

Ses mots furent accompagnés par une vague violente de magie noire, qui m'aurait atteint de plein fouet si je n'avais pas eu le réflexe de me jeter au sol, roulant pour réduire la distance qui nous séparait tout en me glissant sous la trajectoire de son attaque magique. Et immédiatement, je sus qu'il disait la vérité. Et que si je tenais à survivre, il me fallait l'éliminer le plus rapidement possible. Aussi,  à la seconde salve de magie destructrice, je roulai cette fois-ci sur le côté, et me redressant, dirigeai mes deux paumes vers le Sorcier. En émergèrent deux lames translucides, qui fusèrent droit sur mon ennemi, qui les esquiva une première fois. Mais qui ne vit pas foncer dans son dos la lame qui avait tué son acolyte, qui ne tarda pas à verser également son sang.

L'homme s'effondrant au sol, sa robe noir de jais maculée de sang, je m'approchai et retirai impitoyablement ma lame de son corps. Mais son regard demeura perçant. Il ne me dirait rien. Et avant même que je ne puisse lire ses secrets, il les emporta avec lui vers l'autre monde, alors qu'il ne me restait plus aucune ligne pour me guider.

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Mar 22 Avr 2014, 20:56

Luka ignorait, toujours et encore, tout de ce maudit artefact qu'il semblait garder précisément entreposé dans sa commode drapé d'un tissu morne aux nuances grisâtres mais dont en réalité il avait peur de l'impact. Le jour où il le trouva, ce fut au centre d'un des tours de magie les plus loufoques auxquels il avait eu droit sauf que ce dernier n'avait rien de réjouissant pour ceux agissant en spectateurs. Ce n'était guère de ceux qui de par leurs acrobaties et jeux de jambes vertigineux vous emplissent d'entrain, mais plutôt de ceux dont l'horreur vous rend incapable du don de la parole et que vous yeux en viennent à douter de la réalité tant le spectacle s'avère macabre, heurtant votre conscience pacifique. Luka n'était pas moins chamboulé que ces spectateurs de pacotille devant un spectacle d'une dérisoire réalité. Il craignait d'entendre dire à chacun de ses déplacements qu'une nouvelle catastrophe frappa sa ville fétiche, celle qu'il ne voulait absolument emprunte d'aucun malheur tant cette idée l'affolait. Après tout, il savait qui la régnait et qui aurait à se tenir au front pour la défendre si jamais le pire venait à arriver …

Il se remémorait les événements aussi clairement que le lendemain même d'un tragique récit, revoyant encore les maisons en ruines, enveloppés dans ce mucus d'ébène et cette fumasse épaisse que même la plus étanche des flammes peinait à produire en aussi grande quantité. On ne reconnaissait plus la vie qui, sortie de son ombre d'esclavage et de servitude, s'affirmait belle et resplendissante comme toute autre, voire même plus. Une telle magnificence déroutée par le sort, croulant sous un mal inconnu qui maintenant refusait à donner le moindre signe de vie, à manifester ne serais-ce qu'un brin de lumière qui à lui seul aurait su soustraire cette envie irrépressible de réduire à un tas de gravas la chétive boule de verre immobile. Et les rumeurs, ce bouche à oreille intempestif qui parcourt les rues des plus petits villages qui n'ont aucune autre occupation que de faire passer les ragots d'un côté à l'autre de la contrée, n'aidaient en rien à chasser ces pensées noires. Au contraire, elles ne faisaient que l'attiser davantage au point où ça devienne peine courante d'y porter une pensée au moins une fois dans la journée.

Cette journée, le schéma était le même. Les rumeurs couraient comme des chevaux en furie, délivrés de maîtres pour les contrôler. L'on entendait parler à gauche de la découverte de ce nouveau continent – que Luka semblait déjà connaître trop bien à son goût – tandis qu'à droite la conversation semblait se porter davantage sur la crise que traversait déjà certaines zones de ces terres. Plus bas, l'on entendait les vieillards déjà séniles pour la plupart se plaindre du manque de récoltes et de la place minime qui occupe l'agriculture dans leur milieu, tandis que d'un côté de la rue des nouvelles bien plus récentes coulaient, se buvaient, se mangeaient comme des petites fournées de pain tout droit sorties du four. « T'as entendu ? On m'a dit qu'Avalon était dans de mauvais draps ! » dit une en fouillant dans sa poche comme si elle comptait en sortir quelque brochure sur laquelle appuyer ses dires. « Moi, on m'a dit que c'était Utopia tien … Mais peu importe au final. Les villes se voient frappées les unes après les autres … Mais où va le monde bon sang de bon soir ! » fit une deuxième en guise de réponse à sa voisine bien trop fermée d'esprit à son goût. « Mégido y avait eu droit la première … On sait même pas d'où ça vient, n'est-ce bien sûr le fait qu'on dit les sorciers responsables des méfaits … » reprit la première, discours que Luka coupa court avec son départ soudain et sa frimousse que même Kyle en le voyant rentrer, craint de se faire agresser.

Ne tardant ne serais-ce qu'une seconde de plus pour empiler dans un sac de voile le nécessaire pour la route, il saisit quelques habits pour Kyle également avant de le prendre par la main et l'emporter dans sa course. Dévalant les escaliers le plus vite possible, malgré l'éclairage qui se faisait déjà défaillant – et pour cause puisque le crépuscule approchait à grand pas – et vint se poster devant l'aubergiste en attendant que celui-ci lui prête son attention. « Où se sont établis les sorciers ? Le repère le plus proche si possible. » vociféra-t-il d'un ton assez élevé malgré son envie de rester discret et posé. « Tu m'as l'air bien pressé Luka ! » déclara l'homme en s'attendant à une réaction du vampire, mais voyant que celle-ci ne risquait pas d'arriver, il s'empressa d'enchaîner. « La prison, c'est bien connu mon ptit gars ! Mais je te conseillerais de pas t'y frotter, ils sont très actifs à ce que j'ai cru entendre .. » ajouta-t-il tout de même malgré le fait qu'à l'entende du mot ''prison'' son interlocuteur l'ait délaissé complètement..

Une fois sur place, quelques heures de route ayant été largement suffisantes pour couvrir le peu de distance qu'avec chance se trouvait entre lui et les sorciers, ils s'installèrent à proximité dans l'espoir d'en découvrir plus sans lancer de grabuges inutiles ou d'altercations puériles qui pourraient leur coûter plus que leur cuir chevelu si leur nombre s'avérait plus grand qu'ils ne le laissaient à penser. Cachés par les branches des buissons non loin des portes, Luka observait avec attention les hommes de la tour de guet, ce qui évidemment ne lui apportait rien. Kyle, bien moins patient que son acolyte, ne se priva pas d'une approche bien plus directe mais tout aussi fâcheuse en se frottant de suite à ces énergumènes qui n'avaient rien de gaillards de parole ou de confiance. « Puis-je savoir ce que vous faites-ici ? » lança-t-il à leur attention comme si une simple question de ce genre, venant d'un adolescent tout ce qu'il y a de plus banal en plus de sa frimousse pour le moins adorable, pourrait réellement les forcer à avouer les faits. Se grattant le front d'un geste plein d'indignation, Luka se vit donc forcé d'intervenir lorsque ces hommes attaquèrent les premiers le petit inoffensif.

Se mettant entre eux deux, voyant fondre droit sur lui la lame du bandit, Luka eut le simple réflexe de s'attacher à la besace qui pendait à sa ceinture – tout en fermant les yeux – ne croyant pas que cela pourrait, contre toute attente lui éviter des troubles assez conséquents. Quand ses paupières reprirent leur position normale, ses deux orbes azurs virent toute autre chose que ce qu'elles espéraient, autrement dit des bandits éparpillés comme si une onde de choc les avait touché, au lieu de la lame ensanglantée qui lui transpercé le corps. Heureux du résultat plus qu'inquiet pour l'utilisation erronée qu'il pourrait en faire – n'étant pas le genre de vampire à poursuivre des ambitions mesquines aux dépends des pouvoirs d'un tel trésor antique – il se dépêcha d'enfiler ses lunettes lui permettant de voir à travers les objets et s'engouffra sans peur dans le campement ennemi, sachant grâce à ces verres stupéfiants où se trouvait chacun et d'autant plus comment les éviter. Cependant, il y a une seule tante qu'il souhaita de lui-même pénétrer pour y semer la pagaille totale et y trouver, si les dieux s'avéraient être de son côté, des réponses à beaucoup de questions.

Voyant d'un seul regard la différence entre les deux personnages, que ce soit en stature comme en allure, il sut sans mal auquel s'affronter le premier, bien qu'on ne puisse pas parler de réel affrontement puisque dès qu'il eut pénétré la tante, il transperça de part et d'autre le pauvre larbin qui de ses maigres forces continuaient de servir le ''seigneur'' beaucoup plus puissant. Luka, malgré ses manies polies et ses milles intentions, ne brancha pas d'un cil quand celui-ci se leva et se mit en position de combat à son tour, sachant faire preuve d'une bravoure souvent injustifié dans ce genre de situations où se trouvent à la clé des injustices ou des massacres sans nom. Dégainant cette fois son épée, de sa lame à double tranchant et de ses flammes bleutées, et d'une autre main la sphère qui semblait réagir mieux encore à son énergie que quelques instants auparavant, il se lança dans son attaque.

Les sorts ne semblaient lui infliger que de simples brûlures tandis qu'il esquivait sans mal les attaques au corps à corps, des schémas bien trop prévisibles pour celui qui les connaît après des années d'entraînement. Sortant une dague pour égaler leur affrontement, il provoqua d'abord une entaille au bras du vampire, cherchant probablement à lui faire perdre ses moyens avant de voir une coupure dans son propre abdomen. La suite ne s'avérait au final pas si équilibrée que cela puisque d'un côté l'on avait le vampire détenteur de la sphère qu'il apprenait de mieux en mieux à contrôler et qui s'avérait grandement utile rien que pour repousser certaines de ses attaques, de l'autre le sorcier à moitié avachi sur ses autres membres essayant de garder son souffle sous contrôle et son arme bien levée. Le sort de leur combat était décidé d'avance dès que le vampire mit la main sur la Sphère mais l'homme ne semblait pas prêt à révéler les informations sur les opérations que son camp préparait et menait dans l'ombre et le silence le plus total. Il lui posa la question, ce dernier refusa d'y répondre et à cet instant prit fin à la fois tout espoir pour le vampire de trouver de lui-même la source de ces hallucinations successives, et la vie d'un sorcier pas si futé qui serait probablement en vie s'il avait accepté de coopérer. C'est une bien triste vérité.

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Dim 27 Avr 2014, 15:33

Cela faisait à présent plusieurs jours, que l'étrange sphère que la belle vampire avait récupérée à Megido, était en sa procession. Plusieurs jours où Heavenly avait essayée de réanimer la puissance et la magie de l'objet, mais qui s’avérait inutile et sans succès. Tout en tournoyant l'objet froide et sans vie dans ses frêles mains, le visage de porcelaine de la femme demeurait ailleurs. Comme perdu dans ses pensées, ses yeux de topaze fixait la sphère, d'un regard vide et perdu. Ce qui lui était arrivée à Megido n'avait pas de sens. Cela lui avait semblait tellement irréel qu'elle ne savait pas encore si toute cette histoire avait bel et bien eut lieu ou pas. Pourtant, cette maudite sphère était bien entre ses mains, lui rappelant chaque jour que cela n'était pas un rêve mais bien une réalité difficile à croire. Depuis son retour de Megido, elle avait gardée cela secret, n'ayant pas eux l'occasion de s'entretenir avec le souverain des Orisha, ni même avec sa propre reine. Heavenly c'était juste contentée d'essayer de ce concentrer dans son travail. Elle avait d'ailleurs tentée de jetée l'objet qui lui servait plus d'attrape poussière qu'autre chose. Mais quelques chose lui disait malgré tout de la garder et ne pouvant s'y résoudre, la belle vampire l'avait gardée.

Tout en se servant de son réseau d'information et de la section 13, la jeune femme avait récoltée des informations. Et c'est en se renseignant, que la belle avait apprit qu'il n'y avait pas que la ville des Orisha qui avait été touchée, mais que le phénomène c'était produit dans d'autres grandes villes des terres du Yin et du Yang. Tout en se levant avant de se diriger vers la grande fenêtre de son bureau, qui donnait la vue à une des cours du château de Yulenka. Les bras croisées, Heavenly se remémorait les diverses dossiers et rumeurs qu'elle avait lu et entendus. Et il n'y avait qu'un nom, un nom bien particulier qui revenait assez souvent. Le nom d'une race qui était trop cité pour ne pas être ignorée. Et c'était celui des sorciers. Se décidant à se rendre dans leur territoire afin de chercher des réponses. il était certain qu'elle voulait avoir le coeur net. Il y avait trop d’éléments qui l'inciter à ne pas rester indifférente, trop de choses pour qu'elle n'y aille pas elle même.

Arrivée devant l'énorme prison qui était le territoire des sorciers. Son visage de glace demeurait de marbre. Et tout en se dirigeant vers l'entrée, d'un pas bien déterminée. La jeune femme allait très vite voir que rentrée comme y sortir d'allez pas être une mince affaire. Se voyant lui refuser l'entrée, la belle avait profité d'une occasion pour se téléporter à l'intérieur discrètement, sans attirer l'attention. Mais hélas, elle avait sans doute penser trop vite. Car une fois à l'intérieur, Heavenly avait juste le temps de faire quelques pas qu'elle fut arrêtée par quatre sorciers armés. Et si les quatre hommes ne montraient aucuns signes amicaux sur le visages, leurs armes ne faisaient que renforcer sa convictions qu'elle était en danger. Sortant sa faux et d'apprêtant à se défendre en esquivant une attaque puis une autre. La belle vampire ne c'était pas rendu compte que la sphère c'était activée dans sa besace. Ce n'était que lorsqu'une lumière aveuglante avait illuminée toute la pièce, qu'elle avait fermer les yeux. Les rouvrant quelques instant d'après, c'était avec une grande surprise que Heavenly retrouvait les sorciers à terre gravement assommer.

Que c'était il passé ? Tout en restant un instant perdu et sortant la sphère afin de la regarder tournoyer. Son regard de topaze c'était alors posé sur l'étrange ligne verte tracée sur le sol. Encore une fois c'était les mêmes lignes qu'à Megido. Et si cette fois, la belle vampire savait qu'il fallait qu'elle suive ce chemin tracée, une étrange voix d'une langue inconnue murmurée dans un son à peine audible, l'inciter à suivre ce chemin. La sphère était en train de lui parler. Elle ne savait pas trop bien ce qu'elle lui disait mais la seule chose dont elle était certaine c'était qu'elle avait l'impression qu'il n'allait rien lui arrivée. Et tout en traversant les couloirs, c'était comme si rien ne pouvait l'arrêter. Ni les obstacles, ni les pièges, ni les personnes. C'était comme si rien ne pouvait lui barrer la route, comme si tout étaient si faciles. Courant ainsi jusqu'à arrivée vers le bout du chemin, la jeune femme avait ouverte la porte brusquement sans prévenir.

Et sous le regard surpris de deux hommes, encore des sorciers. Heavenly était restée quelque secondes à les fixer. Mais une pressentiment en elle lui disait d'agir assez rapidement et de profiter de l'occasion. Sans prendre garde la jeune femme c'était rapidement téléporter vers l'un des hommes, qui était resté un peu en retrait de l'autre avant d’apparaître devant lui et de le décapitée, en tournoyant sa faux dans l'air. Tout en restant la belle poupée de glace qu'elle était, son regard c'était rapidement posée sur le corps inerte avant de croisée ceux du sorcier vivant restant.


- Etes vous à l'origine de cette sphère ? demanda t'elle d'une voix calme et clair

Voyant ce dernier lui apporter aucune réponse, c'était peine perdu. Elle savait qu'il n'allait pas lui lâcher quoi que ce soit. C'était du temps perdu et le temps perdu....Elle détestait ça. Mais qu'il en était ainsi, si il ne voulait pas parler et si il ne lui était d'aucune utilité, qu'il emporte ce qu'il avait avec lui sous la tombe. Et sans aucun sentiment de culpabilité, ni même une once de pitié que Heavenly trancha une nouvelle tête à l'aide de sa faux. Tout en se retrouvant en face du corps sans vie et sans tête, le regard de glace de la jeune femme fixait le sorcier avant de délicatement essuyer l'éclaboussure de sang, qui c'était déposée sur sa joue avec son index. Cette histoire n'avait décidément pas de sens....

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Lun 28 Avr 2014, 09:27

    Depuis que j'avais cette drôle de sphère, je n'étais pas très à l'aise. J'avais l'impression qu'elle murmurait des paroles que je ne comprenais pas, qu'elle osait me criait des choses que je n'arrivais pas à saisir. C'était déroutant et pourtant, j'avais besoin de la toucher. De la sentir sous mes doigts, d'effleurer ses hiéroglyphes pour m'en imprégner... Jusqu'à ce que Lou me ramène à la raison la plupart du temps « Lou, tu piges un truc sur ça ? Sérieux c'est louche... Et si elle finissait par exploser ? Je veux pas trop la trimballer avec moi et pourtant j'ai pas... Vraiment le choix. Où veux-tu que j'la laisse. T'imagine, j'peux pas la jeter. » La souris couina, comme m'indiquant un signe de réponse. Je finis par soupirer, la caressant de mon index. Mon ongle gratta doucement son ventre, évitant les petites tétines roses qui pointaient de part et d'autre, pour allaiter une éventuelle portée « Tu veux pas être maman, Lou ? » La souris s'arrêta et me regarda. Elle se leva, se mettant debout sur ses deux pattes, avant de s'approcher de moi. Elle était sur une table, et j'étais assis sur une chaise, le menton posé sur le dos de ma main, sur le bois grinçant du meuble. Ainsi elle vint contre mon nez, le chatouillant toujours sans le mordre. Bien que je gloussai, je comprenais son ressentit. Elle ne voulait pas mettre au monde des souriceaux qui ne survivraient surement pas. Elle n'avait aucune garantie qu'elle même survivrait après cela. Et puis nous étions tout le temps en cavale, c'était difficile de se poser quelque part, et de commencer à construire quelque chose. Elle comme moi de toute façon.

    Soupirant je me levai « Viens, allons manger, nous partirons d'ici ensuite. » Mettant une simple veste, je fini par sortir de la chambre, avant de descendre les escaliers menant à la salle principale. Mon estomac étant... Assez difficile, je décidai de prendre un repas léger, voire insipide, certain que je ne le rejetterai pas. Restant dans l'auberge assez longtemps, j'avais décidé de m'exiler dans un tout petit village. Malheureusement c'était ici où il y avait le plus de bruits qui couraient. Des rumeurs en tout genre, comme des pilleurs de grands chemins, très connu, dont la réputation n'était plus à faire, alors que personne ne les avait jamais vu, mais tout le monde en avait peur, d'autre chose comme des dévastations, des guerres, tout des trucs super joyeux comme à chaque fois. Seulement, dans le flot de conversation inintéressante à souhait, j'arrivai à détacher des bribes de mots, de phrases, qui me percutèrent. Mégido... La Grande Mégido, la ville forte de ses expériences, n'avait pas été la seule a subir le sort de l'illusion. Regardant ma ceinture, je jetai un œil à la petite sphère, avant de les relever, l'air de rien, me rapprochant de la table qui m'intéressait. Mais ils n'en parlaient déjà plus. Armé d'inconscience, ou de volonté, je me levai, et arrivai à leur hauteur, prenant place sur une petite place du banc « Pardon, j'ai entendu votre conversation, et j'ai assisté au drame de Mégido. Vous avez dit que d'autres villes ont été touché ? » Les gaillards me regardèrent, certains ne me répondant pas et buvant leur choppe « T'es le gars du premier nan ? » J'acquiesçai. Ca faisait un petit moment que j'étais ici « Je pensais pas qu'tu s'rais un fouineur, t'vois ! » Je levai les mains devant moi, en signe de gage d'honneur « Non, non, je ne fouine pas. Comme j'vous l'ai dis, j'ai assisté à la soit disante destruction de Mégido, et j'ai préféré m'en éloigner. Toutes ces embrouilles... C'pas trop trop mon truc quoi. C'pour ça que j'suis v'nu ici voyez, ici je connais, c'est calme. Z'êtes des gens tranquilles. Après si vous n'en savez pas plus c'pas grave, je demandai comme ça... » J'avais essayé de faire du social, leur parlant avec familiarité, tout en les vouvoyant, sachant que parfois, lorsqu'on parlait d'eux, les gens étaient flattés et étaient plus enclins à dire, et à nous révéler des choses. Sauf que moi j'avais pas toute la vie, et j'aurai aimé qu'il crache le morceau rapidos.
    Voyant que je n'aurai pas plus de renseignements, je me levais, prêt à partir quand l'un d'eux dit « T'as été à Mégido ? J'y ai ma fille là-bas... Comme est la ville ? », un sourire aux lèvres je me retournai « La ville est... Normale. Une sorte d'illusion l'encerclait, démontrant un futur chaotique, mais elle disparut, pour laisser place à la vie. Et l'soucis c'est que j'sais pas si l'souverain sait c'qui s'passe quoi. En tout cas, vous avez dit que plusieurs villes avaient subit ce sort, et ça m'intéresserait d'en savoir un peu plus c'tout. » Le type acquiesça, ne regardant même pas ses compères « Ma fille m'a envoyé une lettre pour me dire qu'elle aussi avait eu la mauvaise impression qu'il se passait quelque chose, mais elle ne m'a pas parlé de ville détruite, ni d'illusion. Et elle m'a parlé des autres villes, que c'était un pressentiment naturel, chez toutes les populations. J'sais pas trop si ça t'est très utile, mais je peux facilement deviner qu'il va se passer un truc. Le fait qu't'aies vu l'illusion, ça confirme juste mes doutes. Je devrais rappeler ma fille, pour qu'elle rentre. J'ai un peu peur pour elle... En tout cas, à Mégido, certaines personnes sont partit à la Prison, chez les sorciers, comme déterminés tu vois. Comme si y avait un truc à chercher là-bas. », « La ville a quelque chose contre ces sorciers ? », « J'sais pas... » Inclinant poliment la tête je rajoutai « Merci à vous les gars, vous m'avez bien aidé. Je vais partir à la prison, je vous ramènerai des nouvelles si je crève pas là-bas. Si je croise ta fille je lui dirai de rentrer au bercail. Tcho les gars ! » Et je parti rapidement, claquant la porte de l'auberge derrière moi.

    La Prison... Sérieusement, c'était une vraie fourmilière. Il y avait des sorciers partout, de l'entrée aux couloirs, et les murs se perdaient en labyrinthe, similaire à un dédale.

    C'était sur, j'allai mourir.

    Me prenant par la main, je du me résigner à découvrir les pouvoirs de cette sphère. Le fait qu'elle puisse propulser des gens, en tuer certains, m'affaiblir par ailleurs, pour lui procréer autant d'effet que possible. Le sacrifice par le sang, pour arriver à ses fins. Ca ressemblait à une sorte de chant mélodieux... Pas mal !

    Mot : 1096
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Lun 28 Avr 2014, 10:29

Absynthe trébucha. A tâton, elle chercha ses vêtements éparpillés dans sa chambre, plongée dans le noir. Le fait de buter contre le corps de l'Orisha, éveilla ce dernier. Elle le vit bailler, s'étirer, avant de se tourner pour se redresser. Il était si beau dans son plus bel habit. Puissant, beau, et si viril, qu'elle soupira, esquissant un sourire satisfait. Elle adorait passer des nuits avec lui, l'appeler pour qu'il vienne dans son repère de Princesse, pour au final se perdre dans ses draps en coton. Elle adorait le toucher, elle adorait tout chez lui. Et en même temps, se dire que d'autres femmes le touchaient surement, a son travail, dans la rue, ou quoi que ce soit, la mettait hors d'elle. Autour de sa personne, une aura noire se dégagea. Elle ne fut pas certaine que Cocoon aurait pu la découvrir, et fronçant les sourcils, elle ne détacha pas son regard de l'être unique devant elle, pensant alors à toutes ces pestiférées, qui osaient seulement penser le faire sien un jour. Ses dents changèrent, ses griffes poussèrent, prête à déchirer la chair de n'importe qui qui s'approcherait. La flamme d'une bougie encore allumée, vacilla, faisant danser les ombres anguleuses sur le corps de cet homme. Lorsque, vêtit seulement de son pantalon, Cocoon se tourna vers elle pour lui parler, elle prit une attitude beaucoup plus gentille et ouverte, comme si tout allait bien. Se cachant du drap, elle le vit bouger ses lèvres. Il savait qu'elle était sourde, mais il avait prit l'habitude du prononcer ce qu'il pensait. La télépathie était un de leur grand atout, mais pire encore, elle était leur alliée « Je vais dans ma chambre. Je ne serai surement pas là pendant quelques jours, alors ne m'attends pas. » Il s'approcha d'elle, pour l'embrasser, alors que, mesquine elle fit glisser ses doigts jusqu'à la ceinture de son pantalon, les glissant à l'intérieur. Cocoon sourit, avant de coller la joue à la sienne « Tu ne peux pas me résister hein, Absynthe... » Le fait qu'il prononce son nom, au creux de son oreille, la fit chanceler, et elle s'aggripa à lui, plantant ses ongles dans son dos.

Alors, la nuit n'était pas finie.

Lorsqu'elle se leva le lendemain, le soleil était à son zénith, et Cocoon avait déserté les lieux depuis cinq bonnes heures. Elle fut chagrinée à l'idée de ne plus l'avoir à ses côtés, mais finit par ne plus y penser, s'habillant et se coiffant, voulant sortir. Sur son bureau, elle vit la sphère, petite, terne, fermée. S'approchant d'elle, elle la caressa, avant de retourner à sa toilette. Elle ne sortait jamais sans elle dorénavant, elle l'avait toujours sur elle, prête à... Tenter de l'utiliser si c'était faisable, ou au moins de profiter de ses murmures. Car au fond d'elle, de ses oreilles, de son cerveau, elle avait vraiment l'impression d'entendre des chuchotements. Des murmures distincts.
Heureusement pour elle, elle savait où aller et que faire pour se servir de cette pomme d'Eden. Absynthe était doté d'un sixième sens, en ayant perdu un. Elle avait un instinct sans faille, peut être à peu près similaire à la vision d'aigle des Orishas. Ainsi, lorsqu'elle prit la sphère pour la prendre avec elle, elle sortit d'ici, se dirigeant naturellement vers la prison. Elle tenta d'y entrer, sans sucés, avant de trouver une autre entrée. De trouver quelque chose qui aurait pu l'aider.
Cocoon allait l'aider.
La Sirène voulu expliquer, grâce au vent, ce qu'elle faisait ici, aux gardes de l'entrée, mais ce fut en vain, et elle s'énerva, se transformant en harpie, les faisant attaquer. Elle se défendit, avant de les broyer de ses griffes, de ses cheveux de Méduse, passant dans le premier hall. Seulement c'était l'alerte générale, et il était mauvais pour elle de rester ici, elle devait avancer coute que coute. Au fond d'elle elle entendit la voix de l'Orisha, la sommer d'avancer, sans s'arrêter, de prendre des risques, pour démasquer toute la vérité sur l'histoire.

Pleine de courage elle serra la sphère contre elle. Les autres l'ayant vu avec cette pomme précieuse, essayèrent de se jeter sur elle pour la lui retirer mais, au moment où elle allait a nouveau les attaquer, la sphère se changea en arme, propulsant tout ce qu'il y avait autour, sur un rayon de deux mètres. C'était une distance courte, mais le choc était assez puissant pour assommer les types.
La Sirène posa un genoux au sol, reprenant son souffle, ne s'attendant pas à se le faire couper comme ça. Que... Que s'était-il passé ? Elle jeta un œil sur l'objet, avant de regarder la fin du couloir.
Se relevant, elle laissa là les sous-fifres, se dépêchant d'aller trouver les escaliers, pour suivre ce chemin tout tracer dans sa tête. Pourtant elle ne connaissait pas la prison, mais c'était tout à coup comme si. Courant à toutes jambes, elle rencontra d'autres groupes, s'en débarassant de la même manière. Pourtant plus elle avançait plus elle se sentait lourde et fatiguer. Se donnant un dernier reste de courage, après avoir affronté plus d'une vingtaine de sorciers, juste avec la Sphère, elle arriva devant une porte, d'où émanait un flux magique important. L'ouvrant à la hâte, elle se jeta sur le premier venu, le démembrant dans la foulée. La Sirène était folle de rage. Elle déchiqueta les entrailles de cet homme, avant de se recevoir un sort qui la projeta au mur. La pomme tomba à terre, et d'un bond, le haut sorcier se jeta sur elle. Seulement, Absynthe, fut moins rapide mais plus maligne. Elle y tapa dedans, la faisant rebondir dans une partie de la pièce, avant de se relever. Elle esquiva un coup, et se jeta sur la pierre, tournant le dos a son adversaire.
Une fois qu'elle eut la pomme dans les mains, celle ci déclencha une vague de propulsion tellement forte, puisant sur la haine de la jeune femme, que le sorcier mourut sur le coup. Et qu'elle, elle s'évanouit instantanément.

Mots : 1000
+ 1 magie


Lieu de mars/avril - La sphère de Spyrix (suite et fin) [Event] 7501572edwe38jpg


« Déon, t'as appris quoi sur cette Sphère, Rido a pu te renseigner ? » L'Eshu tendit un parchemin à son roi avant de simplement déserter les lieux. Cocoon soupira, chagrinné de l'attitude puérile de son bras droit, avant de dérouler le vélin, dont le sceau du palais était apposé dessus. Marmonant il dit « Sphère inconnue... Langage étranger n'appartenant à aucune race... Origine inconnu... Blablabla... Lié aux récents évènements des autres villes... Puissance maléfique qui a créé ceci pour détruire le monde dans un futur proche, s'attaquant aux capitales... Vampires, Sorciers, Elementals, Alfars... Aucune piste... » Il jeta le parchemin et se leva « Parfait, aucune piste, juste les Sorciers qui reviennent encore sur le devant de la scène. put*i* de magicien torturés... » Passant dans le couloir de tous les bureaux il tapa dans ses mains « CONSEIL ! » Les portes s'ouvrirent les unes après les autres, alors que lui entra dans la salle destinée aux réunions du conseil. Vu l'improvisation de la chose, Grey, et Lyli ne purent se déplacer si rapidement pour être sur les lieux « Je veux des équipes de repérages partout où Rido le pense. C'est à dire chez les Elementals, les Sorciers, les Vampires et les Alfars. Je veux qu'au moindre geste, on m'avertisse immédiatement. Je me chargerai du plus louche. » Azrëel écarquilla les yeux « Laisse moi t'accompagner chez les sorciers ! », « Non, non, j'y vais seul, toi tu vas chez les Elementals si tu veux bouger, mais je ne veux pas de contact avec un quelconque chef de race d'accord ? Personne ne s'adresse à Yulenka, à Takias, et surtout pas à Svana. » Parce qu'il se l'était tapé celle là, et il voulait surtout pas se rappeler à son bon vouloir, alors interdiction de faire des vagues à Drosera.

Cocoon se mit en route sans attendre pour la Prison. De toute manière, il savait que s'il devait aller déloger les Sorciers, ce serait là-bas, et pas ailleurs.
A l'entrée, il ne prit même pas la peine de se présenter, et étouffa les gardes qui n'eurent même pas le temps d'avertir qui que ce fut. Traversant des couloirs, il se mit à courir en voyant des sorciers à ses trousses. C'était de simples apôtres, dont il ne craignait rien, et il préférait les esquiver. Seulement la Prison était labyrinthique et ça avait le don de l'exaspérer. Alors quand il se retourna pour vouloir faire volte-face, il eut la bonne surprise de voir une cinquantaine de gars. Tous se jetèrent sur lui, mais la Sphère fut plus forte. Elle puisa dans sa force, balança une onde de choc phénoménale qui fit s'écrouler certaines cloisons. Les Sorciers étaient bien plus qu'assommé, ils étaient tous mort. Sous les émules, d'autres arrivèrent, plus fort, essayant de l'arrêter, mais en vain. Cocoon se battit, et fit s'écrouler des plafonds, des murs, avant d'arriver dans une salle obscure, où un puissant mage se tenait. Il faisait des expériences avec un acolyte et trop occupé, ils mirent du temps à remarquer le roi. L'Orisha écrasa le gosse, et serra le cou du sorcier « T'as intérêt d'avoir une bonne raison, et vite. » Le sorcier ricana, avant de dire d'une voix éraillée « Ma mort ne traduit que le bon déroulement des choses, je n'ai rien à te dire. Tu as ma Sphère, et plus tard, nous prendrons ta vie. Comme celle de ta ville. Ce jour viend... » Le souverain, énervé, serrait tellement ses doigts, que le type ne pu finir sa phrase et mourut bien avant. Ouvrant sa main, le corps tomba à terre. Il lança un juron en sa langue, avant de partir de là.

Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi la Sphère avait réagit maintenant ? Il y avait trop de choses étranges. Etait-ce lui qui avait créé cet objet ? Etait-ce lui qui avait lancer cette calamité et qui avait contribué au chaos ? Pourquoi accuser certaines races et non d'autres ? La Politique venait gravement interférer, et ceci se transforma rapidement en affaire d'Etat.
Rentre au Palais, il attendit que ses Eshu remirent le pied à l'Eorishaze pour les réunir. Lilith lui avait aussi parlé de la magie du Chateau, et il avait eu vent que ce dernier fut détruit.
« Les Vampires ? », Rido se leva, énumérant les endroits où il était allé, et les gens interrogés, avant de se rendre à l'évidence qu'en plus de ne pas être coupables, ils n'étaient même pas au courant des dommages collatéraux. Cocoon demanda alors pour les Alfars. La Reine n'était pas en ville, et rien ne présageait un événement malsaint, ou quelque chose s'y apparentant. La population n'était pas si étrange que d'habitude, toujours aussi perverse et névrosée, mais rien d'alarmant. Aucun d'eux n'avait l'air d'avoir été plongé dans une illusion, il fut donc impossible de savoir si la capitale des Alfars fut touché par le syndrôme de la Sphère. Les élémentals étaient étranges, et particulièrement agités. Ils n'avaient peut être pas vécu l'illusion et quelque chose se tramait. Cocoon finit par en venir à lui « Je pense que pour cette fois, c'est les Sorciers. Le type que j'ai tué savait exactement ce qu'était cette sphère, et quoi en faire presque. Il a annoncé que sa mort permettrait le bon déroulement des choses alors, clairement, à la Prison ils en savaient quelque chose... Gardons un œil sur eux et les Elementals, je ne veux pas que mes habitants soient en danger. Je veux que Mégido soit un refuge pour eux, et non un Enfer. Terminé. »

mots : 950 par là
+1 magie (tata)



Pour ceux postant après :
Un tiers de la prison est détruite.
L'entrée est une grande ruine à ciel ouvert, et des murs sont écroulés plus loin.
Les cachots sont intacts.
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Mar 29 Avr 2014, 20:21



- Amelia, tu me sembles intriguer depuis quelque temps, est-ce que je peux savoir ce qui te tracasse. Même Isiel me semble plus tendu.        

Depuis que j'étais venue à Mégido pour le voir, j'étais restée chez mon père, restant étrangement dans ma chambre le temps que je comprenne qu'est ce que pouvait être cet étrange objet. Mais je n'avais rien remarqué de particulier et pourtant j'avais essayé. J'avais beau me creuser la tête, je n'arrivais, ni a comprendre ce que c'était, ni à comprendre ce qu'il c'était passé dans la ville. Et le pire, c'est que je commençais à me dire que je n'arriverais vraiment à rien si je continuais ainsi.

-Ne t'en fait pas tout va bien. En parlant de monsieur grognon, est ce que tu sais s'il est rentré?      
-oui, c'était pour ça que j'étais venue te voir d'ailleurs.      

Je sautais alors de mon lit et après avoir embrassé mon père je courut rejoindre Isiel, je savais qu'il était parti de son cotée pour lui aussi essayer de comprendre ce qui c'était passée.

-Ca devient étrange cette histoire, cette ville ne fus pas la seule touchée, d'autre ou eu aussi les mêmes effets, mais personne ne comprend rien. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais dans tous les cas, je trouve que ça ne sent pas bon du tout.          
-Moi aussi j'aimerais comprendre, mais écoute de mon cotée il y a quelque chose que j'ai entendu et c'est sans doute juste. Les personnes qui nous esclavageaient, ils avaient quelque chose qui me faisait penser a eux et au début je n'ai pas fait attention, mais la rumeur circule que ce serait eux. Du coup...    

Je commençais alors à lui expliquer que je contais me rendre a la prison, que je voulais tirer cette affaire au clair et surtout que je voulais m'assurer que ça n'arrive pas. Bien évidement, il essayait de m'en dissuader, mais comprenant que ça me tenait a cœur, il me dit juste qu'il contait m'accompagnée, ce que je lui étais reconnaissante. J'espérais seulement que tout se passerait bien. Car foncée ainsi a la prison n'était peut être pas la meilleure des solutions, mais a mes yeux, c'était la seule.
Arriver à proximité de la prison, on remarquait rapidement qu'il ne serait certainement pas facile de rentrer, mais que cela ne tienne, quelque part, je trouvais cela beaucoup plus amusant. Isiel et moi discutions d'un plan et c'était assez rapidement qu'il décida de gelée les gardes qui se trouvais devant la porte, c'était une assez bonne solution et en plus il serait content, on ne tuerait personnes, enfin pour le moment en tout cas. Bon encore fallait-il qu'il soit assez rapide, mais bon, je lui faisais confiance. Une fois ce plan mi en exécution, on entrait alors a l'intérieur, au début je n’entendis rien, mais il ne fallut pas plus longtemps pour comprendre que l'on n'était pas vraiment les bienvenus. C'est pourquoi, quand ils attaquèrent je n'hésitais pas, il ne m'empêcherait pas de passer.
Mais alors que je venais de parée une attaque, j'eu une drôle d'impression et en posant mon regard sur mon sac, je put apercevoir la sphère se mettre en mouvement, inquiète je ne put rien faire quand un énorme flash m'aveugla pendant quelque instant. Une nouvelle fois, je ne comprenais rien, mais je savais une chose c'était efficace. En effet en regardant autour de moi, je pus remarquer que tout était nettoyé, les sorciers étaient maintenant inconscient et je pouvais reprendre le plus simplement du monde la route.
D'ailleurs en parlant de ça, je revis cette ligne qui m'avait guidé au sien de ma ville, je ne comprenais pas vraiment et je me demandais ce que ça signifiait. Curieuse, je demandais à mon ami de me suivre, me disant que la dernière fois, elle m'avait justement guidée et que donc elle pouvait très bien le refaire ici. Le seul truc, c'est que je me demandais sur quoi j'allais tomber. Une autre sphère ? Ou autre objet dans son style ? J'avançais donc en me le demandant, mais en me disant en même temps que de toute manier je verrais bien une fois que je serais arrivée. Au moins cette fois-ci tout était resté normal en tout cas. Même si ce qui était le plus étrange, c'était la voix dans ma tête qui semblait m'indiquer le chemin à suivre.
On arrivait alors devant une porte, je regardais quelque instant et entendit des voix, me couchant sur le sol, je remarquais deux personnes qui parlait et vu de la manier d'on il c'était tous les deux placer, il ne faisait aucun doute que l'un était maitre et l'autre inférieur en rang, mais comment, enfin peut m'importait. Je fis un signe à Isiel, je voulais me débarrasser du plus faible rapidement avant de m'occuper de l'autre. Je préparais alors une flèche et fis signe a Isiel qu'il pouvait ouvrir, à la base, ni lui ni moi n'étions pour nous défendre de la sorte, enfin plutôt attaquer pour tuée, mais cette fois-ci, c'était des sorciers, alors au diable nos penser pacifique, qui n'était déjà pas bien grande après ce que l'on avait vécus.
Une fois la porte ouverte, les deux hommes se tournèrent vers moi surpris, mais pour l'un d'entre eux, la dernière chose qu'il avait vue, c'était la flèche lui arriver droit devant les deux yeux, m'arrachant alors un sourire.

- bon, ton pote est mort, donc maintenant tu vas être gentil et nous expliquer gentiment pourquoi c'est chez toi que j'atterris quand je suis l'objet qui est responsable de la vision d'horreur de Mégido. Ou tu peux finir comme lui, c'est au choix en faite.      

L'homme ne répondit pas, je n'évitais une étrange boule d'énergie sombre de justesse et encore grâce à mon ami. Je compris rapidement qu'il ne me laisserait pas tranquille, il enchainait les attaques assez rapidement, encore heureux que j'eusse une certaine agilité. Je passais alors aussi à l'attaque, n'utilisant que très peu ma magie, ayant peur qui la retourne contre moi. Pour finir, alors que le sorcier chargeait sur moi, Isiel avait créé une sorte de patinoire en dessous de ses pieds et quand il fut a ma portée, c'est ma main, enfin plutôt ma patte qui lui trancha la gorge.
Je regardais la scène, entendant les quelques gouttes de sang qui coulait encore de mes doigts. Je n'avais pas honte de ce que je venais de faire, quelque part, je tirais peut-être même une certaine fierté.

- On fouille cette pièce et on se casse rapidement, je ne sais pas encore combien d'entre eux peuvent nous tomber sur le dos.      

Et ce est-ce que l'on fi en vain, car on ne trouvait absolument rien. Je soupirais une nouvelle fois avant de commencer à courir dans le sens inverse. Ça ne servait à rien de resté ici et si toute la prison venait à débarquer nous allions certainement avoir des soucis.
Une fois dehors je regardais à nouveau la prison et la sphère.

- Tu veux que je te dise Isiel? Je n'aime pas trop ce qu'il ce passe pour le moment et quelque chose me dit que je ne vais pas plus aimée ce qu'il va ce passée dans le futur, il faut restée sur nos gardes.      

Spoiler:
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