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 ◊ Lieu janvier/février - Les Histoires de la Forêt et d'Orihime ◊

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Lun 06 Jan 2014, 14:02



Lieu du mois – La Forêt Enchateresse et Orihime

◊ Lieu janvier/février - Les Histoires de la Forêt et d'Orihime ◊ 000_ki10

Cela fait déjà quelques années que la Forêt Enchanteresse appartient aux Orines. On raconte qu'au cœur merveilleux des bois repose un nouvel eden, une ville jumelle de Maëlith, née il y a très peu de la volonté de la Vénus. Mais loin d'être aussi dure d'accès que la Capitale des Arts et des Beautés, Orihime est une cité calme et paisible à l'architecture fine illuminée de bleu et de clarté, que l'on peut dénicher sans mal pourvu qu'on ne veuille pas de mal aux habitants ou la faune comme la flore. Cependant, comme dans tout lieu, Orihime a son lot de soucis, tout comme les environs de la Forêt. Tendez la main au peuple des Orines et aux habitants de tout horizon qui peuple la Forêt et la ville, vous serez remercié. Mais prenez garde à ne pas vous montrer brute, vous risquez de le regretter.

Mission I : La Morindas –  Une Orine, Umy, vient à votre rencontre. Elle est inquiète. Cela fait quelques temps qu'elle s'est installée à Orihime, en compagnie de son amie de toujours, Dakota. Seulement, cette dernière était étrange ces derniers temps. Troublée. Libre comme l'air, Dakota est sans maître car elle a un sale caractère. Cependant, elle a eu un enfant, une petite fille. Elle est gravement malade. Umy s'occupe de la fillette, nommée Kitty. Immobile, froide comme la glace, l'enfant semble morte. Mais Umy affirme qu'elle ne l'est pas. La Vénus dit qu'elle peut la guérir. Mais elle a besoin d'une plante bien particulière, appelée Morindas, très dure à obtenir car elle ne ressemble à rien de particulier, on dirait de la mauvaise herbe. Téméraire et obstinée, Dakota est partie dans les tréfonds de la Forêt Enchanteresse il y a deux jours. Et elle ne revient pas. Umy vous implore de partir à la recherche de Dakota et de la plante, pour ramener les deux. Elle vous précise que la Vénus fait ce qu'elle peut pour maintenir Kitty en vie, mais que les remèdes ne sauront être efficaces sans la Morindas. De plus, la Reine est contrainte de partir dans la soirée. Le temps presse. Il vous faut faire vite. Et qui sait quel danger vous allez bien rencontrer dans la Forêt ...

Mission II : Le lapin en peluche, le collier de perle et la chaussure perdue – Une petite fille pleure. Inconsolable, elle refuse de se taire, car les garçons de la Cité l'ont embêté et caché certaines de ses affaires. C'est donc à vous de retrouver les objets que vous décrit la petite Kitty. Elle affirme qu'on a caché une de ces petites chaussures sur les toits des maisons de la Cité. Quand à son lapin en peluche, il aurait été jeté dans la rivière dans un seau. Et son précieux collier de perle, qui appartiendrait en réalité à sa mère, il est quelque part, dans la forêt, perdu dans la mousse ou un buisson, dissimulé dans les branches, couvé dans le nid d'un oiseau ou gardé dans la tanière d'une bête. A vous de tout retrouver pour faire plaisir à Kitty et à sa mère Dakota. Mais un doute pèse sur votre esprit. Est-ce que la petite Bélua a dit la vérité, ou bien vous fait-elle simplement tourné en bourrique pour son bon plaisir ? Peut-être n'auriez vous jamais de réponse.

Mission III : le Dragon Noir – Beaucoup de personnes le savent : la Reine des Orines apprécie les dragons. Elle en possède et en élève. Ainsi, les majestueuses créatures sont souvent les gardiennes des territoires Orine. Il n'est pas rare d'en croire sur leur terre. Les dragons ne s'attaquent cependant jamais à ceux qui ne l'ont pas mérité. Sauf lui. Le Dragon, Noir. C'est une bête violente et caractérielle qui terrorise les curieux qui voudraient voir Orihime. Il vous faut faire quelque chose. Surtout qu'il vous sera impossible d'arriver à la Cité sans finir carboniser si vous tentez simplement de courir ou de vous cacher. Vous voilà avec un petit groupe d'hommes, de femmes et d'enfants, qui aimeraient regagner la ville mais n'osent affronter le Dragon. On ne peut pas le tuer. Et il ne le faut pas. Il faut user de ruse, d'agilité et d'intelligence, pour piéger le Dragon Noir de quelque manière que ce soit, l'immobiliser. A son retour, la Vénus s'occupera de son éducation. Veillez à trouver une solution sans perdre qui que ce soit.
Explications


Veuillez lire la description de la Forêt Enchanteresse et d'Orihime ici pour ne pas écrire d'incohérence.

Vous avez le choix entre trois missions. Vous ne pouvez en faire qu'une, ou deux.

Vous ne pouvez évidemment pas voir ou jouer la Vénus.

Notes : Pour le nombre de mots, se reporter aux gains ci-dessous. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à me mp.

Gain

Si vous effectuez une mission, vous avez droit à un gain. Si vous effectuez deux missions, vous pouvez choisir un autre gain, qui sera forcément différent du premier. Le nombre de mots nécessaire est indiqué après chaque gain. Vous devez indiquer à la fin de votre post le compte pour chaque mission.

I – 1 point de spécialité au choix : 900 mots.

II – Un compagnon ( Orine de plus de 17 ans – qui ne peut pas être Dakota  xD - ) avec le pouvoir du Lien : 1800 mots // N'oubliez pas de mettre sa fiche dans un code, dans un spoiler //

III – Environnement printanier : 1200 mots


Les Sirènes
◊ Lieu janvier/février - Les Histoires de la Forêt et d'Orihime ◊ 000_da10
Dakota est une Orine sans maître. Libre, téméraire, et rêveuse, elle refuse de se lier à qui que ce soit et croque la vie à pleine dent. C'est après une aventure avec un Bélua qu'elle tomba enceinte de Kitty, une petite louve aux yeux verts. Elle finit par s'installer avec sa fille et une amie à Orihime. Dakota n'est pas facile à vivre, elle a très mauvais caractère et déteste qu'on la contredise. Pourtant, elle est sensible et tient profondément à sa fille. N'essayez pas de faire de mal à Kitty. Dakota est aussi belle et gracieuse que brutale et cruelle. Elle n'hésitera pas à enfoncer un de ses piques à cheveux en travers de votre gorge si elle estime que vous le mériter. Puissante, on murmure qu'un poste de muse serait pour elle. Mais elle ne s'en préoccupe pas. Elle vit au jour le jour. Sa fille est malade. Et c'est le plus important pour elle.
Récapitulatif des Gain

Je m'occupe du reste !
Ok de Alyska à Heavenly
[Fait] Nydelia / 1 agilité
[Fait] Lioons / l'Orine


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Sam 11 Jan 2014, 20:59

◊ Lieu janvier/février - Les Histoires de la Forêt et d'Orihime ◊ 399133MorindasDragonnoir


J'étais en train de marcher tranquillement dans la forêt enchanteresse. Elle était si belle ! Je sentais parfaitement l'atmosphère qui se libérait de cette forêt si féerique. Elle était parfaitement douce, calme, reposante. J'aimais clairement cette ambiance, je me sentais si bien ici, que je marchais même derrière mes quatre compagnons. Je ne pouvais qu'être éblouie par le magnifique tapis de délicates mousses verdoyantes qui devenait bleus lors de notre passage suite à l'action de nos pas sur ce sublime tapis. Et encore je n'avais rien vu ! Je passais en revue les arbres de cette forêt enchanteresse, ils étaient tous aussi grand les uns que les autres, d'une bonne cinquantaine de mètres. Je ne résista pas à l'envie de toucher le tronc de ses arbres, ils étaient si doux ! C'était, à quelque chose près, la même texture, le même ressentit que lorsque je passais ma main sur les écailles bleues de velours de mon dragon des cieux Kinoë. D'ailleurs ce dernier il écarta ses deux grandes paires d'ailes afin de les dégourdir un peu. Je trouvais qu'il allait parfaitement avec cet environnement si spécial ! Il était tout aussi mystérieux que cette forêt suite aux mystérieux symboles qu'il possédait partout sur son corps. Le symboles de liaison avec les esprits qu'il a. « Alyska ! Viens ! Dépêche toi ! » C'était ma compagne elfique qui venait de s'arrêter pour m'inciter à me dépêcher. Elle avait de longs cheveux blonds et des prunelles noires profondes. Elle avait son habituelle robe fine blanche et marchait toujours pieds nus.

Je me mis à courir pour pouvoir les rattraper parce qu'ils étaient déjà bien loin tout les quatre. Je sentais le vent dans mes longs cheveux roux. Je m'étais vêtue d'un pantalon noir avec une tunique crème possédant une large capuche. J'avais mit une ceinture en cuir autour de ma taille pour que je puisse avoir mes armes sur moi. La Colorée, mon arme qui me permettait de léviter lorsque j'étais en danger et mon éventail tranchant. Derrière mon dos j'avais mit mon carquois remplis de flèches ainsi que mon arc. Je n'avais pas mon sabre puisque je l'avais passé à Emoree Taiji, mon compagnon humain. Il était plutôt grand, avec des cheveux noirs en bataille qui faisaient ressortir ses yeux verts foncés. Il portait, lui, son habituel tee shirt noir à manches longues qui laissait apparaître ses épaules et un pantalon slim noir. Ses oncles étaient toujours vernis de noir. Je finis par arriver à leur hauteur, je regardais ma dragonne blanche dans ses yeux bleus saphir profond. Elle faisait bien trois mètres également, à part quant elle est sous sa forme de tigresse blanche, alors là elle fait un mètre cinquante seulement. Et cette magnifique créature à un nom, elle s'appelle Laïka. Je me tournais vers Emoree puisqu'il venait de me parler.
« Alyska, tu n'as pas oublié ce qu'elle avait dit Sierra ? » Je le regardais bizarrement, je ne me souvenais pas d'avoir entendu Sierra me dire quelque chose. « Euh … Je ne me souviens pas. » Il me regardait d'un air désespéré, c'est alors que Laïka prit la parole à son tour, heureusement que je pouvais savoir ce qu'elle disait grâce à mon pouvoir de parler aux animaux. « Elle a entendu une rumeur il n'y a pas longtemps qu'il y avait une jeune fille qui était mourante, et qu'il fallait trouver une certaine plante pour pouvoir la guérir. » Je m'en souviens maintenant ! « C'est bon, ça m'est revenu en tête ! Il faut d'abord qu'on aille la voir avant de partir à la recherche de la plante. » Je finis par laisser de côté cette envoûtante forêt enchanteresse pour pouvoir aider cette jeune fille. Je pris la tête du groupe afin de les amener dans un lieu appeler Orihime, la cité des Orines.

Nous marchâmes jusqu'à se trouver devant une magnifique citadelle, des lumières étrangement bleutées éclairaient la cité. J'avançais calmement tout en regardant ce paysage si captivant. La nature était entièrement libre et indomptée, des plantes poussaient partout et à leur guise dans cet endroit. Les édifices de la ville étaient faites de pierres étranges et mystérieuses, toutes blanches et légèrement translucide regorgeant de subtiles reflets bleus. La ville était entourée d'un grand cours d'eau et de cascades. Je passais dessus un pont accompagnée de mes quatre compagnons, il est vrai qu'on n'était pas réellement discret, surtout que ma compagne elfique s'avançait vers une jeune femme pour lui demander notre chemin.
« Bonjour, dites moi, il paraît qu'il y a une jeune fille très malade. On est venue ici pour lui porter de l'aide. » La jeune femme là regard incrédule avant de nous dire. « Suivez moi, je vais vous y conduire. » Sierra lui souriait tout en lui disant. « Merci beaucoup. » Elle prit la tête de notre groupe afin de nous guider à travers les ruelles de la ville si mystérieuse. Je dois avouer que j'adorais être entourée de cette aura de mystères. Nous finîmes par nous arrêter devant une maison toute simple, mais à la même élégance que la cité. « C'est ici, j'espère que votre aide lui sera que bénéfique. » Elle fit un signe de la tête avant de partir. Comme d'habitude Sierra prit le devant et toqua à la porte. « Entré ! » Cette fois c'est moi qui poussait la porte délicatement et entrais dans la maison suivit d'Emoree et Sierra. Kinoë et Laïka restèrent dehors pas à cause de leur taille, mais ils voulaient faire les guets. Je m'avançais vers le chevet d'une petite fille au teint très pâle, on aurait dit qu'elle était morte. Mais la jeune femme qui la surveillait nous parla. « Ne vous en faite pas, elle n'est pas morte. La Vénus fait tout ce qu'elle peut pour la garder en vie. Mais elle est partie dans la soirée. » Cela m’attrister de voir cette petite fille comme cela, c'était toujours horrible de voir un enfant malade alors qu'ils sont la pure énergie incarnée. Je regardais la jeune femme en lui disant. « Y-a-t-il quelque chose que l'on puisse faire ? » Elle baissa la tête avant de me dire. « Et bien, sa mère Dakota, est allée dans la forêt enchanteresse il y a déjà deux jours, mais elle n'est toujours pas revenue. » Je me posais une question, je ne résistais pas à l'envie de la lui poser. « Pourquoi est-elle allée là bas ? » « C'est pour aller chercher une plante qui permettra de guérir Kitty sa fille, la Morindas. » Je regardais ma compagne elfique et mon compagnon humain avant de revenir à la jeune femme. « Nous allons chercher la plante et retrouver Dakota, on le vous promet ... » « Umy, je m'appelle Umy. » Elle tenta de nous sourire, même si ce n'est qu'un faible sourire qui apparut. Je me retournais vers Emoree et Sierra en leur disant. « Allons y et ne perdons pas de temps. » Je sortis de la maison en me dirigeant vers mon Kinoë, je me hissais sur son dos. L'humain et l'elfe se mirent sur le dos de Laïka qui était toujours sous sa forme de dragonne. Ils se mirent à marcher en direction de la forêt enchanteresse.

Tout au long de notre exploration dans la forêt enchanteresse, je sentais que celle ci n'était plus aussi douce que tout à l'heure. Son atmosphère était devenu pesant, peut être était ce juste une impression. Je ne savais pas où pouvait être la jeune femme répondant au nom de Dakota. Mais soudainement j'entendis des bruits de broussailles qui n'étaient pas les notre. Je demandais à mes deux dragons de s'arrêter. Je mis la large capuche sur ma tête, je pris mon arc et encochais une flèche. Je pointais en direction du bruit des broussailles, jusqu'à voir apparaître une silhouette féminine.
« Qui êtes vous ? » demandais je à la jeune femme qui me répondit immédiatement. « Je n'ai pas que ça à faire. J'ai ma fille à sauver moi ! » Je baissais mon arme et la débandais. Je remis mon arc dernière le dos avec la flèche dans le carquois. Je descendis de mon cher dragon Kinoë pour aller à la rencontre de la jeune femme. « Vous êtes Dakota ? » Elle me regardait bien bizarrement. « Oui, pourquoi ? » J'enlevais la capuche de dessus ma tête. « Nous sommes venu pour vous aidez, vous et votre fille. » Je vis qu'elle avait déjà une plante dans la main, je lui demandais. « C'est la Morindas que vous avez dans les mains ? » Elle me fit un signe de tête pour acquiescer ma question. « Mais, qui êtes vous ? » Je lui souriais avant de lui dire. « Je suis Alyska Blaise, élémentale de la foudre, mais aussi dresseuse et éleveuse de dragons. » Je lui montrais ma compagne elfique. « Elle c'est Sierra, une elfe. » Puis je montrais le jeune humain. « Lui c'est Emoree Taiji, un humain. » Ensuite ma dragonne blanche. « Elle c'est Laïka. » Et pour finir je lui montrais mon fidèle dragon bleu. « Et pour finir, voici Kinoë. » Elle nous souriait, avant de nous dire. « Enchantée, mais fin des présentation, il faut que je retourne absolument à Orihime. » L'atmosphère se faisait de plus en plus pesant, quelque chose me disait qu'il n'y avait rien qui vaille. Je montais sur mon dragon Kinoë avant de tendre ma main à la jeune Dakota afin de l'aider à se hisser sur le dos de mon dragon. Elle mit délicatement ma main et réussit à se mettre sur le dos de Kinoë.

Kinoë était fort bien gentil, il nous ramena dans la cité des orines. Mais durant le trajet, je fus surprise de constater que l'atmosphère des lieux devenait de plus en plus pesant au fil du temps. Que ce passait-il ? Lorsque nous fûmes dans Orihime, j'entendis le grand rugissement bestial caractéristique des dragons. Je descendis de mon dragon des cieux en regardant au dessus de moi, tout autour. Je tenais la Colorée d'une main, je me rendis compte qu'à ce moment là je commençais à léviter. Un danger se prépare ! Je regardais Kinoë d'un air grave avant de dire
 « Kinoë ramène Dakota auprès de sa fille et protège tout le monde ! » Je me retournais ensuite vers ma compagne elfique et mon compagnon humain, mais avant que je ne puisse leur parler le rugissement du dragon fut si fort qu'il fit trembler un peu les murs. Je me retournais et un grand dragon noir apparut. Tout le monde criait dans les rues. Je regardais Sierra et Emoree en leur criant « Allez prévenir tout le monde de se mettre à l'abri ! Et ensuite rejoigniez Kinoë ! » Je me dirigeais vers Laïka qui venait de prendre sa belle forme de tigre blanc d'un mètre cinquante de hauteur. Je montais sur elle à grande vitesse. Je lui demandais de courir vers le point le plus haut d'Orihime pour que je puisse atteindre le dragon. Elle se mit à courir à vive allure, elle avait beaucoup de puissance dans les pattes. « Aller Laïka ! Plus vite tu vas y arriver ! » Elle accéléra un grand coup afin de pouvoir grimper tout en haut. Je finis par descendre de ma dragonne tigresse. Je la regardais avant de me mettre à appeler le dragon. « Aller mon cher dragon ! Viens te mesurer à moi ! » Bizarrement il me répondit tout de suite. Il grogna un bon coup avant de se diriger vers moi, le temps qu'il arrive je commençais à créer des maillons pour faire une chaîne de fer. Lorsqu'il fut près de moi en volant, Je contrôlais la longue chaîne de fer afin de l'entourer autour de la gueule du dragon grâce à mon contrôle du métal. Lorsqu'elle fut bien en place je me jetais dans le vide tout en tenant la chaîne de fer dans les mains. Le dragon faisait des voltiges dans les airs pour essayer de se débarrasser de moi et de la chaîne surtout. Je réussis à me hisser sur lui. Il criait un bon coup avant de plonger dans la forêt enchanteresse, je me pris des feuilles, des branches … j'eus plusieurs entailles et blessures partout à cause de cela. Mais je restais tout de même sur le dos du dragon. Luttant sans relâche pour fusionner mentalement avec lui. Un moment il se prit un coup sur le museau qu'il en fut obligé de se poser, j'en profitais pour fusionner tranquillement avec lui. Je sentis tout d'abord sa douleur, ensuite son caractère bien trempé et fort, il voulait absolument nuire à la cité des orines pour je ne sais quelle raison. Je contrôlais toujours le fer ainsi je pus aussi en fabriquer d'autres pour lui immobiliser ses ailes, ses pattes, sa queue. Il ne pouvait plus bouger. Je le regardais dans les yeux tout en lui disant à haute voix. « Je suis désolée mon brave, mais il le fallait … Je ne pouvais pas te laisser détruire Orihime. » J'entendis des personnes courir dernière moi. C'est à ce moment là que je vis Sierra et Emoree en premier. Puis Kinoë qui marchait tranquillement avec Dakota et une petite fille aux yeux verdoyants, Kitty. Umy aussi arriva avec ma fidèle compagne Laïka. D'ailleurs ce fut Umy qui me parla en premier. « Merci d'avoir retrouvé Dakota et de l'avoir ramenée à Orihime. » Je lui adressais un de mes plus beaux sourires avant d'entendre Dakota. « Ma fille est enfin sur pieds, je vous suis entièrement reconnaissante de m'avoir aider à revenir aussi rapidement auprès d'elle ! Et pour ce qui est du dragon, je pense que la Vénus s'en chargera à son retour. Je vous remercie encore ! » J'étais vraiment heureuse d'avoir pu aider des personnes qui en avaient besoin. Elles m'invitèrent à revenir vers Orihime pour me reposer tranquillement pour ensuite prendre le chemin du retour vers Draguial où m'attendait mon grand élevage de dragons.

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Terminé !
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Sam 11 Jan 2014, 21:00

La forêt enchanteresse, un lieu purement et simplement magique, un lieu dans lequel je n'avais normalement rien à faire, sauf que voilà, la petite démone que je suis a surtout envie de se dégourdir les jambes, et pour une fois, de s'émerveiller comme une enfant en oubliant le temps de quelques jours, à quel race j'appartiens. Je suis loin d'être une créature bénéfique, très loin de la même, mais ses jours ci, j'ai envie de faire une pause, d'apprendre à mieux contrôler mes pouvoirs sans blesser personne et surtout, j'ai envie de découvrir un lieu du monde calme et neutre. J'ai donc laisser de côté ce qui fais de moi un démon, bien que mon péché d'Envie soit peut être là, à guider silencieusement mes pas pour me faire découvrir que je peux ou plutôt pourrai un jour m'emparer de quelques choses ici. mais pour le moment, non, e préfère regarder la mousse à mes pieds qui s’illumine, effrayant Azazel qui prend soudainement un air d'animal farouche et peureux. Néanmoins ma destination est tout autre, je souhaite rejoindre Orihime. Curiosité sans doute, à moins que ce ne soit seulement les quelques rumeurs sur ce lieu qui m'intéresse, ça ou encore, le peuple des Orines dont je ne sais rien. Tout ce que je sais c'est qu'une irrésistible envie me pousse à aller là bas et que pour la première fois de ma vie, j'ai simplement envie d'observer, de comprendre mais en aucun cas de céder aux péchés.

- Opalyne ? tu crois qu'on est bientôt arriver, et surtout, qu'on pourra entrer dans la cité ?
-Je ne sais pas Azazel, mais je suppose que si nous ne représentons pas un danger, il n'y a aucune raison. Je n'ai pas envie de me battre, j'ai envie de découvrir la paix que les créatures qui se disent bénéfiques vantent si souvent.

Je regarde le renard à six queues qui trottine gaiement devant moi, visiblement, il a repris son aplomb naturelle et cela me fait doucement sourire. Je ne sais pas du tout ou aller à vrai dire, alors j'observe la faune et surtout la flore autour de moi, la seule chose dont je suis sûre, ou presque, l'information venant d'un homme dans une taverne dont je ne connais rien, puisque je ne m'y suis guère attarder, est la présence prétendu d'une cascade près de la cité. Une tel chute d'eau devrait produire un son assez fort pour m'aider à trouver la dites cité, me^me si jusque là, je ne fais que marcher ou survoler parfois, la nature qui m'entoure, lumineuse et étonnante. Je remarque soudain la position d'arrêt d'Azazel qui, une patte lever hume le vent, ses oreilles dresser me faisant bien vite comprendre qu'il a entendu quelque chose. je décide de ne pas le presser, attendant patiemment que le renard se décide à expliquer ce que ses sens plus aiguisés que les miens ont bien pu capter. Et l'animal ne se fait pas prié.

- Quelqu'un pleure, et vue l'odeur je pense que c'est une créature encore jeune.
- Tu ne finira donc jamais de m'étonner.

Selon le renard, chaque être à sa propre odeur, et celle des jeunes est plus douce pour sa truffe. Je suis mon compagnon, bien surprise de me retrouvez soudain nez à nez avec la ville que je cherche et surtout, devant ce qui semble être une petite Bélua inconsolable qui pleure à chaude larme pour je ne sais quel obscure raison. Sa détresse me touche d'une étrange façon, mais loin de briser ma façade d'indifférence docile, elle me pousse à venir m'accroupir devant elle. Elle c'est surement éloigner un peu de la cité pour que personne ne la voit ainsi pleurer. Elle relève ses yeux noyer de larme sur moi et se met a parler à une vitesse tel que je ne comprend rien de ce qu'elle me dit, doucement, je pose mes mains sur mes épaules tout en faisant légèrement battre mes ailes pour crée un air léger et frais, sentant que sa pourrai peut-être la soulager, bien que je n'y connaisse finalement rien.

- Répète moi tout ça calmement d'accord heu ... ?
- Kitty.
- D'accord Kitty ?
- Oui. Il y a des garçons qui m'ont piqués mes affaires, je les aimes pas, ils sont méchant avec moi. Ils ont jeter ma chaussure sur l'un des toits et ... et puis ils ont jeter mon doudou dans un seau et ils l'ont mis dans la rivière et ... et ils ont pris ... ils ont pris le collier de perle que j'avais.

Kitty renifle tout en me fixant de ses beau yeux vert, j'étire un sourire que je veux rassurant. Mon premier but, c'est le lapin, si il est dans un seau qui flotte sur la rivière, je ne devrai pas avoir trop de mal à le trouver. Je regarde Azazel, lui faisant signe de rester là et à mon grand étonnement, le renard pousse l'audace jusqu'à venir s'assoir sur les genoux de la jeune Bélua qui le fixe avec des yeux étonnée alors qu'il se frotte à elle d'un air câlin. Je m'envole en me demandant combien de temps mes ailes me porterons, fort heureusement, la dite rivière est vite visible et je me rend jusqu'à la berge avant de regarder le courant. En toute logique si je suis le courant, je pourrai retrouver ce fameux seau, à espéré qu'il ne se soit pas échouer entre des plantes ou sur la berge plus haut que mon point de départ. Les minutes passent, les une après les autres, elles s’égrainent trop lentement à mon goût et mes yeux ne repère rien ce qui peut à peut, fait naître un moi un sentiment de frustration puissant. Et alors que je commence à me dire que je devrai peut-être remonter la rivière dans l'autre sens, un éclat de lumière attire mon regard entre de haute pousses d'un vert émeraude. D'un pas prudent j'approche avant de doucement écarter les plantes en essayant de n'en briser aucune, consciente qu'ici, la nature semble être sacré et surtout, que je perdrai toute chance de visité la cité si jamais je me mettais le peuple si méconnu pour moi, des Orines à dos. Le seau et la, et avec lui le fameux doudou, qui, je le remarque maintenant, à une apparence de lapin, et je réalise seulement maintenant que tout du long, j'ai douter de la parole de Kitty sans me l'avouer ce qui me fait rire alors que je dépose le seau sur la berge, prenant la peluche en main avant de regarder tout le chemin que j'ai du parcourir. Je fait le chemin inverse et en me voyant, Azazel, qui somnole sur les jambes de Kitty se lève et bondit vers moi, suivis de près par la petite fille Bélua qui prends son doudou avec un plaisir évident alors que je me baisse pour parler a mon compagnon.

- Je vais avoir besoin de toi Azazel. Il faut que tu repère l'odeur de la petite, on va déjà chercher le collier, et ensuite on file directement en ville, mais en prenant Kitty avec nous pour ne pas se perdre.
- Compris.
- Kitty ? tu veux bien nous attendre ici ?
- Oui.

Je souri, et je réalise de nouveau que c'est peut-être la première fois ou je suis aussi sincère en souriant. Finalement je laisse Azazel prendre les devants après avoir demander a Kitty vers ou son partie les garçons, ce qu'elle m'indique d'un doigt sur. On prends donc la route, guider par ma boule de poil rousse qui hume fréquemment l'air en cherchant bien entendu les odeurs ou se mêle celles étrangères et celle, qui je le sais est plus faible, de la Bélua. Le renard fait des pauses fréquentes et peu à peu je sens les crampes naître dans mes mollets. Néanmoins je reste étonnament patiente car je sais qu'Azazel se concentre pour ne pas nous mener sur une fausse piste, et au détours d'un bosquets je le sens soudain troubler, je comprend vite qu'il a perdu la piste et mes yeux fouille le dit bosquet. Il comprend mon raisonnement mieux que personne et se glisse en dessous, je vois avec amusement les feuilles bouger et quelques baies trop mûre tomber avant qu'il ne ressorte devant moi, un jolie collier de perle entre ses crocs. Je récupère le précieux bijou avant de caresser mon compagnon qui se dresse sur ses pattes arrière à la manière d'un chat devant cet élan d'affection que je ne lui montre finalement pas si souvent.

- On ne s'en sors pas si mal. Tu pourra marcher pour rejoindre Kitty avant qu'on entre dans la cité d'Orihime ?
- Je crois que oui Azazel, amis cette nuit, on dormira là bas car je pense que je ne pourrai plus faire un pas de plus une fois qu'on aura fini nos recherches.

Je vois dans son regard qu'il réprime ce qui, chez les êtres humanoïdes serait apparenter à un rire. Et finalement, je ne lui en veux pas, trouvant plutôt ça amusant de pouvoir se détendre, surtout que pour une fois, nous n'attendons rien en retour, puisque cette chasse au trésors improvisés nous permet de faire ce qu'on est venu faire, visiter avec les yeux d'un gamin émerveiller.

- Le collier de maman ! Vous l'avez retrouvé !

Je regarde Kitty qui rayonne de joie alors qu'elle me prend l'objet des mains, mais je crois discerner chez elle comme du soulagement, ce qui me surprend en un sens. Ceci dit la mère de cette petit l'aurait surement puni pour avoir perdu le collier, et je ne peut pas vraiment dire que je devine ce qui aurait pu arriver, l'éducation chez les démons étant particulièrement en marge de tout ce que j'ai pu voir depuis que j'ai mis le premier pied en dehors des enfers dans lesquels j'ai vue le jour. Kitty me regarde alors et je lui souri gentillement alors qu'elle viens prendre ma main, à mon grand étonnement pour se tourner vers la ville. Il reste sa chaussure, je regarde alors ses pieds avant de demander d'une voix calme.

- Ça ira ?

Elle me regarde et étire un sourire avant d'hocher positivement la tête. Je la suis donc dans la cité, observant les bâtiment, fasciner. Pareil architecture est incomparable, c'est juste fabuleux et je suis vraiment pas déçue de ma découverte. Mais Kitty a besoin de moi, elle me conduit jusqu'à une rue et lève la tête vers les toits, je suis son regard avant de fermer les yeux. je n'ai plus la force de battre des ailes, mais je peux encore jouer de télékinésie et au bout de longue minutes, mon esprit atteint un objet qui accepte de se soulever, et je retiens un cris de joie quand je vois la chaussure. c'est peut-être qu'un coup de chance mais pour moi, c'est un exploit car je ne me croyais pas capable de retrouver la dites chaussure si vite. J'ai cependant relâcher ma concentration et le petit objet s'écrase au sl, sans blesser personne mais en attirant de nombreux regards surpris de gens qui retournent vite à leur occupation. Kitty, radieuse, et de nouveau chaussé se sauve sans plus de mots. Je la suis du regard avant de me baisser pour prendre Azazel dans mes bras, décidé à trouver une auberge pour me reposer, choses qui arrive bien vite et c'est dans un lit moelleux que je m'endors, épuiser.
HRP:

Cinq ou six jours ont passés, et moi je n'ai fait que dormir la moitié du temps, mais aujourd'hui, tout comme hier, j'ai envie de sortir, sauf que je ne veux pas avoir à croiser Kitty, pas que je n'apprécie pas la petite Bélua, mais j'ai envie de visité la cité, seule. Enfin pas totalement seul, Azazel étant avec moi. Finalement, j'en profite pour me décider à prendre l'apparence d'un homme, un démon croiser jadis qui, par amour a quitter notre race pour celles, pathétiques, des magiciens. Il me faut plus d'une demi-heures de concentration pour obtenir un résultat convenable. Mes ailes ont disparue et mon corps n'est plus celui d'une frèle jeune femme, d'ailleurs je me suis grandi de quelques centimètres pour l'occasion et mes muscles ont forcis. J'observe avec intérêt le résultat avant d'attraper les vêtements achetés la veille. Encore un bon quart d'heure de retouche et plus rien ne cloque, si ce n'est mes cheveux toujours aussi noir, bien différent des cheveux brun de celui dont j'ai emprunter l'apparence. Ce n'est vraiment pas si mal. Je quitte donc la chambre qui ma été louée, payant l'aubergiste qui ne semble pas surpris de cette métamorphose, ou alors il crois que j'ai invité quelqu'un et que je suis parti et que c'est cette dites personne qui le paye. qu'importe.

L'air plus frais du matin caresse mon visage et je suis un peu surprise, néanmoins ma magie tiens bon et je constate qu'elle est moins couteuse en énergie que ce que je pensais en premier lieu. Une Orine viens soudain se planter devant moi, du moins je suppose que s'en est une vue la cité dans laquelle je suis. Elle me regarde un court moment avant de fixer Azazel puis, d'une voix étonnamment douce et inquiète elle m'adresse la parole et comme quelques jours plus tôt, je perçois la même détresse que celle que j'avais capter chez Kitty.

- Ce renard est avec vous ? Vous êtes ... la personne qui a aider Kitty ?
- Heu oui ...

Ma propre voix me déstabilise, tellement plus grave et différente de la mienne, mais visiblement, même avec cette apparence je ne peux échapper à l'enfant. Et moi qui voulais juste échapper a de probable remerciement qui m'aurait fatiguée, voilà que je me retrouve à suivre cette inconnue qui ma attraper la main et qui m'entraine à sa suite sans que je n'ai eu temps de protester. Elle me pousse dans une demeure ou une autre jeune femme est assise aux chevet d'une petite qui semble morte et que je reconnais, son nom sortant de mes lèvres alors que j'approche du lit d'un pas incertain.

- Kitty ...
- Elle est comme ça depuis depuis quatre jours maintenant, sa mère, Dakota est parties il y a deux jours et nous sommes sans nouvelle. la Vénus dit que seul la Morindas pourrait sauver Kitty. Vous pouvez nous aider comme vous avez ader Kitty a récupéré ses objets non ? Elle était si heureuse avant de tomber malade, elle nous as longuement parler de vous, à sa mère et moi. Oh, pardon, je ne me suis pas présenter d'ailleurs, mon nom est Umy.
- Shaed.

Je prononce ce nom un peu au hasard en fait, histoire de ne pas rester là à ne rien faire ou dire. Finalement je regarde Azazel, la détresse ambiante est étouffante mais voir l'enfant sans vie produit chez moi un trouble étrange et j'accepte de les aider d'un regard a Umy qui soupir de soulagement alors que je sors de la petite demeure. L'Orine aux cheveux vert me rejoint, je ne réalise réellement que maintenant qu'elle a été la tout ce temps et mes prunelles ambre se pose sur elle, car bien sur, je n'ai pas juger nécessaire non plus de changer la couleur de mes yeux.

- Je viens avec vous. Je me nomme Misa et je sais a quoi ressemble la Morindas.
- Bien.

Je n'ajoute rien, préférant laisser Azazel humer les environs, il repère une odeur qui file tout droit vers la forêt et je lui emboite le pas, plutôt sereine sous mes aspects masculin, me demandant si je ne ferai pas mieux de reprendre mon apparence première. Mais je réalise vite que je nagerai dans mes vêtements, cela attendra donc. De longues heures s'écoule avant que Misa ne pousse un cri et se précipite sur une forme au sol. Je la rejoint rapidement pour découvrir celle qui doit être Dakota, elle a juste l'air épuiser et elle rive sur moi un regard qui me surprend avant de demander d'une voix vive comment va sa fille. Misa lui répond et la rassure alors que je regarde les environs. Finalement Misa étire un large sourire, Dakota a finalement trouver la plante, mais la mère semble avoir donner beaucoup de son énergie pour revenir et elle a du sombrer à cause de l'épuisement. Je me baisse donc et attrape Dakota, je vais la porter un temps durant, laissant la plante au bon soin de la douce Misa qui d'un coup me pose une question qui me fait presque perdre mes moyens.

- C'est quoi pour vous la plus belle chose au monde ?
- Heu ... la liberté sans doute.

Je n'ajoute rien et ont rejoins la demeure bien vite, mais je ne peut rester cloitrer ici, la détresse de Dakota et le visage pâle de Kitty m'effraie car je ressens pour elles une étrange empathie, et cela est à mes yeux indigne d'un démon. Je retourne donc à l'auberge, avec la promesse de la jeune Misa de me donner des nouvelles dès le lendemain La nuit va être longue et le soir venue, je fais cesser toute magie une fois sous la douche seulement. Je m'endors que très tard pour être réveiller au matin alors que je me coiffe par une jeune personne que je reconnais être Misa et que j'invite à entrer.

- Oh, je ne savais pas que monsieur Shaed n'était pas seul.
- Il n'y a jamais eu de Shaed en fait, Opalyne, ma maîtresse a voulu tester ses pouvoirs hier et voilà la résultat.

Azazel a usé de télépathie avec nous deux, Misa me regarde longuement avant de finalement me parler de je ne sais quel lien que mon esprit embrumé de fatigue ne peut comprendre. Finalement je me contente de comprendre qu'elle av à présent me suivre partout. elle me donne quelques nouvelles de Kitty mais à vrai dire, je suis bien trop épuisé, n'ayant pas réalisé la quantité d'énergie nécessaire hier et avant que Misa ne termine son récit, je dors profondément. Ce n'est que trois jours plus tard que je quitte cette étrange cité, accompagner d'une jeune Orine silencieuse et observatrice.

HRP:
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Lun 13 Jan 2014, 00:16

La Forêt Enchanteresse. Un cadre idyllique à la flore merveilleuse qui soulageait l'âme et débarrassait l'esprit des idées sombres qui pourrissaient la tête brumeuse d'un Génie décalé. Étrangement paisible, Caliel avançait lentement à travers les bois fabuleux, d'un pas lent et mesuré. Pensif et rêveur, il laissait ses longs doigts blêmes glisser sur l'écorce soyeuse des arbres dont les branches tordues serpentaient. Aerith, légèrement en retrait, le suivait sans broncher et avec moins d'aisance. La végétation, colorée et parfumée, était abondante. « Où va-t-on ?» finit-elle par demander tout bas. Quelque peu nerveuse, elle écarta quelques longues mèches bleues de sa chevelure, contemplant avec une pointe d'appréhension le Génie. « Tu n'as vraiment pas de jugeote. Il n'y a pas grand chose en ces lieux qui pourraient m'attirer. » - « Je suppose donc que je ne serais pas autorisée à te suivre bien longtemps. Vais-je devoir demeurer dans les profondeurs de la forêt ? » - « Je te crois assez maladroite pour te blesser voir te tuer. Alors tu resteras dans les environs d'Orihime, sans pour autant entrer dans la Cité.» La Sirène ne répondit pas, préférant baisser la tête pour observer ses chaussures, la mine désappointée. Caliel, dont la patience frôlait le néant, soupira tout en levant les yeux au ciel. « Nous reviendrons une autre fois dans les parages pour que tu visites la Cité Bleue. Si tu veux.» La surprise tint les traits de la jeune femme qui manqua de tomber en se prenant les pieds dans des lignes. L’ersatz d'un sourire étira les lèvres pâles de la Sirène, qui finit par murmurer « Merci. » Dans une existence malsaine de vices et de crimes, il était bon parfois de faire quelques coupures. Caliel n'était pas quelqu'un de très équilibré. Il aimait pratiquer quelques expériences sur d'illustres inconnus qui ne revoyaient jamais la lueur du jour. Aerith, muette et docile, l'assistait simplement dans ces sombres expérimentations. Il voulait tout connaître du corps et de l'esprit. Et il choisissait une voie extrême pour les comprendre. Cependant, il aimait rendre visite à sa mère de temps à autre. Des rumeurs murmuraient qu'elle était à Orihime. Le Génie l'espérait.

Caliel recracha l'épaisse fumée blanche de sa cigarette qui se dessina en douces arabesques avant de s'évaporer. La tête courbée en arrière, il contempla les dernières effluves de la vapeur. Et une ombre fila à travers les branches, dans un tonnerre fracassant. Un simple battement d'aile, mais d'une puissance effrayante. Le vent se déchaîna et les feuilles volèrent dans tous les sens. « Qu'est-ce que c'est? » s'alerta la Sirène. « Hum.» Ce fut la seule et unique réponse de Caliel à ce sujet. Le regard légèrement plissé, il réfléchissait, sans tenir compte des cris qui résonnaient au loin. « On devrait aller voir ce qui se passe.» - « Avançons.» trancha-t-il simplement d'un ton ferme. Il n'avait pas besoin de jeter un coup d’œil plus loin pour savoir ce qui se tramait. Mais mieux valait avancer.

Quelques dizaines de minutes s'écoulèrent, lentement, et dans un silence quasi religieux. Au bout de la marche, le Génie et la Sirène tombèrent sur un petit groupe de personnes aux yeux vitreux, perdus et paniqués. Caliel soupira. Ce n'était pas une bonne journée qui se profilait à l'horizon. Une femme était étendue au sol, et son sang se rependait lentement sur l'herbe verte et pure de la forêt. Elle grimaçait, mais faisait de son mieux pour ne pas crier, très certainement pour ne pas effrayer le bambin qui se tenait près d'elle, le sien à n'en pas douter. L'époux, quant à lui, tournait dans tous les sens en suppliant quelqu'un de faire quelque chose. Mais c'était une belle troupe de bras cassés. Personne ne pouvait rien faire. À part la petite famille modèle, il y avait un homme à l'allure douce et mélancolique, avec de petites lunettes rondes. Très certainement un érudit ou un professeur, rien de bien combatif en tout cas. À ses côtés se tenait un autre type plus massif. Ses bras étaient couverts de cicatrices. Mais il semblait un peu largué face à une situation qui pouvait très mal se terminer. Et enfin, il y avait un petit bout de femme qui patientait dans un coin. Elle n'était pas très grande, mince, et féminine, avec sa longue robe claire et ses grandes yeux violets. Curieux, Caliel prit quelques instants pour la dévisager. Et ce fut Aerith qui le ramena à la réalité, d'un petit coup de coude dans les côtes. D'un regard insistant, elle scruta le Génie avant de faire glisser ses mires sur la blessée. « Je suis médecin.» Tout le monde se retourna vers le jeune homme dont le regard morne et l'attitude flegmatique n'inspirait pas confiance. Pourtant, on le laissa faire lorsqu'il s'approcha de la femme à moitié brûlée dont les jambes ensanglantées laissaient à penser qu'elle ne pourrait plus jamais remarcher. « Poussez-vous. De l'air.» Et d'un geste de la main, il ordonna à Aerith de le rejoindre.

Gestes méticuleux et précis. D'un œil expert, Caliel avisait les multiples blessures qui parcouraient le corps de la jeune mère. Étrangement délicat, le Génie soulevait les lambeaux de vêtements pour dégager les plaies et mieux voir encore l'étendu des dégâts. Ce n'était pas très beau à voir. Une partie du cou était brûlée, ainsi qu'une joue et peut-être un œil. Les mollets avaient été lacéré. Aerith sortit de son petit sac de larges bandages, qu'elle garda sur ses genoux. Accroupie près de la patiente, le Djinn prit quelques herbes aux alentours pour laver les écorchures avant de les bander avec sa magie. « Ces vêtements sont encore à moitié carbonisé et lui brûlent davantage la peau, en plus de présenter des risques d'infections.» Façon élégante de signifier à son époux qu'il allait la déshabiller, et qu'il priait n'importe qui de se débarrasser d'un de ces vêtements au profit de la malheureuse. Ce fut la petite demoiselle aux yeux claires qui se débarrassa de la blouse colorée qui était par dessus une robe plus légère, d'un blanc immaculée, ornée de dentelles. Elle la tendit à Aerith tandis que j'arrachais presque les fripes de ma patiente. Et ma chère assistante lui enfila la robe, un peu petite, mais qui recouvrait le nécessaire. « Nous devons partir. Elle a besoin de soins. Que je n'ai pas à disposition. Et je crains qu'elle ait une dent plantée dans le bas du ventre. Je ne peux lui retirer ici. Il faut gagner Orihime en toute hâte.» - « Mais on ne peut pas !» s'exclama le petit à lunette qui frisait la crise d'hystérie. « Il y a une bête.» - « C'est le Dragon Noir. » Un silence accueillit cette nouvelle. « Qu'est-ce que ça veut dire ?» demanda l'homme balafré. Caliel n'eut guère le temps de répondre. Ce fut encore la jeune demoiselle qui intervint. « La Vénus élève des Dragons pour en faire les Gardiens des territoires Orines.» Le Génie acquiesça avant d'ajouter « Le Dragon Noir est une bête vicieuse. Elle fut dure à maîtriser. Son éducation laisse de toute évidence encore à désirer.» - « Comment savez-vous tout cela ? » demanda avec une certaine suspicion le binoclard. « Je suis le fils de la Reine.» Encore une fois, ce fut le stupeur.

Une nouvelle cigarette. Caliel, perdu dans ses pensées, remplissait ses poumons de la fumée si apaisante de sa composition. Des petits bruits de pas résonnèrent. Et la fille vient s'asseoir à côté de lui. « Qu'est-ce qu'on peut faire ? » demanda-t-elle de sa voix chantante. « Rien avec ces imbéciles dont la lâcheté n'a pas d'égal. » La jeune femme haussa les épaules. « On n'a pas besoin d'eux. » Caliel tourna très légèrement la tête , scruta avec une once non voilée de curiosité la demoiselle. « Comment tu t'appelles ?» - « Ombrine.» - « Et tu es une Orine.» - « Il n'y a qu'un homme ayant vécu parmi les Orines pour en repérer une d'un coup d’œil.» Elle rit, avant de retrouver son sérieux. « Je veux t'aider.»

Ombrine courrait. Agile et rapide, elle détalait sans se retourner. Mieux valait ne pas traîner dans les parages. Le Dragon Noir rôdait, à l'affût des intrus. Et il ne mit guère plus d'une minute à entendre l'Orine qui fuyait. En un battement d'aile, il se rapprocha. Le vent se déchaîna, faisant tournoyer les feuilles, les fleurs et les branchages. Les épaisses boucles de la chevelure blanche d'Ombrine voletèrent dans tous les sens, lui brouillant la vue. Elle ne s’arrêta pas d'avancer pour autant. Elle savait ce qu'elle devait faire. Il n'y avait plus qu'à espérer que le chemin emprunté était bel et bien le bon. L'Orine connaissait assez bien ces bois, car après tout, cela faisait quelques mois qu'elle vivait à Orihime. Mais c'était la première fois qu'elle ne parvenait à regagner la Cité en paix. Le rugissement rauque du Dragon Noir l'incita à presser davantage le pas. Il n'était pas loin. Presque avec violence, Ombrine tourna au détour de quelques arbres dont les lianes formaient un espèce de rideau. L'Orine ne se donna même pas la peine d'écarter les branchages, préférant se laisser griffer le visage que de perdre la moindre seconde. Le changement de décor fut immédiat. Tout était immense dans les parages. La jeune fille fonça se cacher derrière un énorme champignon. « Bien joué.» La demoiselle tourna la tête. Un peu plus loin se tenait Caliel et Aerith. Ombrine hocha doucement la tête. « Pourquoi est-ce moi qui ai dû jouer les appâts ?» - « Tu l'as tellement bien fait.» - « Quel délicat sarcasme.» - « Phase deux ?» s'interposa doucement Aerith. Une pointe d'agacement transparaissait dans sa voix. Elle n'appréciait guère l’ersatz de complicité qu'elle voyait naître entre son Génie et l'illustre inconnue.

Le Dragon Noir se posa avec violence sur le sol tendre de Ghuzöum. Ombrine se crispa. Aerith aussi était tendue. Caliel était simplement exaspéré. La Bête ne devait pas venir jusque là. Ce n'était pas prévu. Caliel se faufila avec discrétion jusqu'à la petite Orine, suivie de près par la Sirène. « Rien ne change. Tiens-toi prête. Aerith ? » Elle acquiesça vaguement. « Viens. » ordonna-t-elle, sèche, en s'adressant à Ombrine. Et les deux jeunes filles reprirent une course effrénée, ensemble. Ce n'était pas un jeu. Elles risquaient leur vie. Pourtant, un arrière-goût de défi teintait cette grotesque mascarade. Aerith défendait son territoire, tâchait de bien faire comprendre à l'intruse que son grand frère lui appartenait. Ombrine, quant à elle, démontrait qu'elle savait se battre à sa manière lorsque la récompense en valait la peine. Malgré tout, l'Orine veillait les alentours, à la recherche de petits points lumineux. Et elle finit par les voir, ces petites lucioles qu'on disait seules guides jusqu'aux grottes d'Amameyrîs. Elles courraient comme si leur existence entière dépendait de leur cadence. Ce qui n'était pas faux en somme. Le Dragon Noir les traquait avec la ferme intention de les éliminer.

Aerith et Ombrine étaient dans les grottes aux milles pierres. Petites et menues, elle parvenaient sans peine à se dissimuler derrière des rochers. L'haleine humide et brûlante du Dragon Noir emplit la caverne. Les deux jeunes femmes se jetèrent un regard entendu. Elles laissèrent quelques interminables secondes s'écouler. Lentement, le Dragon avançait. L'une des épaisses pattes aux griffes acérées de la Bête se posa à quelques centimètres d'Ombrine qui écarquilla les yeux. Elle se blessa presque en plaquant ses mains sur ses lèvres pour empêcher un cri d'effroi de s'échapper. Et il fallu patienter encore une fois que le Dragon s'enfonce plus profondément dans le tunnel sombre. Lorsque les filles virent le bout de sa queue, le moment fut opportun pour s'échapper. Elles bondirent comme des chats pour s'en retourner vers la lumière. Bien évidemment, la Bête les entendirent et voulut faire demi-tour. Mais l'étroitesse des lieux le ralentit. Ce n'était que quelques secondes. Mais elle furent largement suffisantes pour que les jeunes femmes puissent rejoindre Caliel, qui avec son contrôle du tissu fit tomber les pierres pour bloquer l'entrée de la grotte. Le Dragon, furieux, rugit. Il commença à frapper les parois pour se dégager de cette prison éphémère. Le Génie, calme et serein, grimpa sur les gravas et dégager un léger trou où il glissa sa sarbacane improvisée pour tirer une flèche qui l'était tout autant. Cependant, le poison paralysant qui imbibait la pierre était bien pensé. « Ce n'est pas encore un adulte. Il n'est pas si fort qu'il n'y paraît. Il devrait être endormi pour quelques heures.»

Silencieux, Caliel contemplait la belle et majestueuse Cité d'Orihime de la fenêtre de sa chambre. Cela faisait quelques heures qu'il avait regagner la ville, en compagnie de la petite troupe au grand complet. La femme, inconsciente, avait été prise en charge par les guérisseurs de la ville. Les autres menaient leur petite vie. « Où est la Vénus ?» s'enquit une charmante voix. Le Génie ne se retourna pas pour répondre à Ombrine. « Elle se charge du Dragon Noir. Son éducation est à parfaire. Mais il fera un très bon gardien. » - « Quand la verrais-tu ?» - « Demain.» - « Et où est la fille aux cheveux bleues ? » - « Je ne veux pas d'elle ici.» - « Et tu m'as invité.» - « Oui.» - « Et nous sommes seuls.» - « En effet.» Ombrine sourit. D'un pas lent et mesuré elle se rapprocha du jeune homme. Doucement, elle fit courir ses longs doigts le long des bras de Caliel, jusqu'à remonter jusqu'à sa mâchoire. « Intéressant.» - « N'était-ce pas ce que tu voulais.» Il se retourna. Toujours assis sur le rebord de la fenêtre, il encadrait l'Orine de ses jambes, et fit glisser ses mains sur ses hanches. « Si. D'ailleurs, j'aurais une petite question à te poser. Mais pas tout de suite. Après.» Et elle se pencha sur ses lèvres.

Spoiler:
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Lun 20 Jan 2014, 02:27


  • “ Atchoum ! Rappelle moi pourquoi on est là déjà ? ” Je me frottais le nez avec virulence. Ces odeurs étaient en train de me rendre fou. Il y avait trop de plantes, trop de fleurs, trop de printemps ou de soleil je n'en savais rien mais ça me gonflait sévèrement ! J'étais en train de me perdre dans une forêt que je ne connaissais pas, pour retrouver une femme que je n'avais jamais vu et qui, à mon avis, devait être cané depuis un moment de toute façon ! Lou n'arrêtait pas de me faire la morale -oui, je distinguais parfaitement ses discours gratuit de sa morale soulante- surement sur le fait d'arrêter de tout le temps me plaindre et d'être un peu plus gentils avec ceux qui m'entouraient. “ Blablabla... Lou tu me gave. ” Elle se tu en lâchant un grognement, alors que j'avançais dans ce lieu magnifique.

    J'étais arrivé dans un village, à la base, totalement par hasard vu mon sens approximatif de l'orientation, et j'avais fait, en tan que bon humain soumis, la connaissance de quelques filles. Une plus particulièrement, me conta son histoire, me précisant qu'une petite fille était au bord du gouffre, et que Vénus allait la sauver. Est-ce que je connaissais Vénus ? Non. Mais je me taisais et j'écoutais tranquillement, cette petite histoire dramatique, jusqu'à ce qu'elle me supplie d'aller retrouver une certaine Dakota, qui s'était enfoncée dans cette forêt pourrie, pour chopper une plante qui ressemblait à de la mauvaise herbe pour, au final, sauverait la petite fille que je ne pouvais pas voir. Je ne savais même pas si toute cette histoire était seulement réelle. Soupirant, en disant un oui transpirant l'ennui et la mauvaise volonté, je me mis en route vers ledit lieu naturel où je pourrais cueuillir cette merveilleuse plante médicinale. Même en temps que vampire je n'avais jamais cherché à en connaitre plus sur le monde qui m'entourait. J'étais ignare et je me complaisait totalement la dedans. Le soucis, c'est qu'étant à présent humain, il serait complètement con de m'obstiner de la sorte. Le jour où je crèverai la dalle, et que je tomberai sur deux sortes différentes de bais... J'serai bien content d'pas bouffer la mauvaise.
    Maiiiiis bon en attendant je restais dans mon ignorance irritante, et me contentais d'exécuter les ordres.  

    “ Ah mais... C'est chiant bordel ! ” Encore mon corps qui faisait des siennes. Pourquoi tout à coup, j'avais une crampe ? Mes muscles ! C'était une notion que j'avais perdu depuis une éternité ! N'ayant plus de terminaisons nerveuse, car plus de rythme cardiaque, en étant mort, eh bien mes muscles fonctionnaient sans me faire mal, ou me poser des soucis mais ici, il avait fallu que je m'arrête, que je m'assois, et que machinalement je me frotte vigoureusement le mollet. Sans ça, j'avais l'impression de faire honte aux miens. Aux nouveaux miens.
    En m'allongeant quelques secondes, je regardai la cime des arbres, me laissant emporter par la brise et les rayons du soleil. Je profitais enfin de la Vie... Quel ennuie d'être mort...
    Lou quitta mes cheveux pour se balader dans l'herbe fraîche et verte “ Attention aux chouettes et aux aigles chérie... ” Mais les couinements que je perçu étaient déjà si loin...
    Je m'endormis, comme un bébé, ouvrant à nouveau la porte à bête de mes songes. Seulement pendant cette sieste, elle ne vint pas me hanter, surement trop occupée ou trop repus de la dernière nuit. Elle aussi devait encore dormir.

    Lorsque j'ouvris les yeux, mon regard se planta dans celui d'une femme. Je sursautai et me reculai, en battant des bras comme un perdu. Ayant fait peur à la jeune demoiselle, elle même tomba sur les fesses, laissant sa position accroupie. Haletant chacun de notre côté, elle me dit “ Votre souris m'a mené jusqu'à vous. Dé... Désolé de vous avoir fait peur. ” Je la regardai un instant avant de répondre, avalant ma salive “ Ce n'est rien... Les gens du village vous cherche, la petite est mal en point. ”, “ Est-elle... ? ”, “ Nan, y a Vénus qu'est sur l'affaire ” La jolie femme souffla un bon coup avant de se relever en essuyant ses mains entre elles. Je l'imitai, de la méfiance dans mon regard. Sans y prêter attention, elle sortit de sa ceinture une sorte de plante étrange mais commune en disant “ Ca fait deux jours que je cherche cette plante qui sauvera la petite. Je l'ai enfin trouvé ! Conduis-moi au village, moi, j'ai perdu ma route depuis longtemps... ” Je ne dis rien, observant encore cette plante si dur à trouver. Pourtant, elle elle l'avait trouvé... Après tout ca faisait quarante-huit heures qu'elle était sur la recherche, alors il était temps qu'elle fasse une belle trouvaille.

    Retournant sur mes pas, je marchai silencieusement dans la forêt, alors qu'elle me suivait. Lou était à nouveau dans mes cheveux et regardait notre nouvelle recrue d'un oeil curieux. Moi je m'en fichai, je voulais juste rentrer et me reposer. Je trouvais ça étrange d'avoir tout à coup mes muscles endoloris alors que mes cauchemars avaient disparut. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs, qui savait ce qu'il pouvait m'arrivé cette nuit.
    Une fois au village, la jeune femme pressa le pas, connaissant l'endroit, pour embrasser la fille qui se jeta sur elle, heureuse et pleine d'espoir de l'avoir enfin retrouvé. Entrant dans un bâtiment, elle me demanda de patienter, et fila à l'intérieur. La plante arriva en main propre et en lieu sur. Elle pouvait être utilisée sans crainte, et n'était pas abîmée.
    Les deux jeunes femmes me remercièrent beaucoup m'offrant le gîte et le couvert pour cette nuit le temps que je reprenne ma route. Hé bien, une bonne chose de faite !



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Jeu 06 Fév 2014, 23:18


Assis en tailleur sur cette étrange mousse verte tapissant le sol de la Forêt Enchanteresse, mon coude reposant sur mon genou, et mon menton dans le creux de ma main, je détaillai chacune des demoiselles à pétales qui composaient le parterre fleuri s'étant allègrement développé sous les branches éparses d'un arbre majestueux dont la bienveillance laissait filtrer jusqu'aux pétales colorés les rayons de l'astre solaire. Multiples couleurs se mêlaient avec harmonie dans cette petite communauté florale qui se suffisait à elle-même, entretenue par la nature seule, sans que nous autres Fées n'ayons eu besoin d'en prendre soin. Malgré cela, ces demoiselles de la nature n'en étaient pas moins ravies de recevoir la visite de l'une d'entre nous de temps à autre. Et en l'occurrence, l'un d'entre nous, pour une fois. Quoiqu'elle ne parurent guère surprises de découvrir l'existence d'une Fée masculine – peut-être que Neibulla était déjà passé par là – pas plus qu'elles ne s'offusquèrent de ma taille et de mon apparence humaine. La sagacité de ces fleurs, en plus de mon ouverture d'esprit, faisaient qu'elles ne pouvaient guère être trompées sur ma nature. Venant d'Orihime, je n'avais guère pris la peine de reprendre une taille féerique, et m'étais simplement laissé guider par le murmure des fleurs, pour finalement m'asseoir devant ce parterre aux mille couleurs.

Comment, disais-tu ? me demanda à nouveau une demoiselle aux pétales d'or.
Morindas, lui rappela sa voisine aux couleurs du crépuscule.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Quel que soit l'endroit, les fleurs demeuraient des interlocutrices plaisantes et ouvertes, sauf lorsqu'elles étaient sous l'emprise d'un pouvoir plus puissant que le mien – ce que je peinais à trouver ces derniers temps, à vrai dire. Mais comme les humanoïdes, chacune de ces demoiselles avait son caractère, ses envies, ses torts, ses qualités, ses secrets. Ecouter vivre un parterre de fleurs était tout aussi passionnant qu'observer une foule humaine un jour de marché dans la Rue commerçante du Continent du matin calme : un tableau de vie et de sentiments fascinant.

Ahhh, Morindas, sembla soupirer l'une des fleurs aux pétales céruléens. Il m'a semblé avoir déjà vu quelqu'un la chercher.
Quelle célébrité, ironisa la voisine de derrière.
Elle n'a même pas de pétales, ajouta une troisième, moqueuse.

Je laissai échapper un claquement de langue réprobateur, malgré mon sourire amusé. La nature était tant une et indivisible que diverse et multiple. En mépriser une partie revenait à mépriser son tout. Et le respect de la différence y était bien plus présent que chez nous autres humanoïdes, même si, occasionnellement, certaines plantes se laissaient aller à quelques moqueries – seulement, nous autres Fées n'entendions que la voix des fleurs, ce qui biaisait parfois notre jugement, même si nous étions capables de communiquer dans une moindre mesure avec le reste de la nature.

« C'était une jeune femme brune ? »

Je crois bien.
Oui.
Elle était très belle.


De nouveau, j'esquissai un sourire amusé. Point de jalousie des fleurs envers l'Orine, mais il demeurait que certaines d'entre elles savaient apprécier la beauté des humanoïdes. Et tout le monde sait à quel point les Orines incarnent la grâce et la beauté.

« Et la Morindas ? »

Elle est passée quatre fois devant.
Sans même la regarder.
Pauvre Morindas.


Mon sourire devint mi-figue mi-raisin. Forcément, pour quiconque ne bénéficiait pas de l'aide des fleurs de l'endroit, ou des connaissances botaniques suffisamment poussées, distinguer la Morindas des mauvaises herbes du coin était plutôt difficile. Et pourtant, au vu de la disparition prolongée de l'Orine, je ne doutais pas que cette dernière s'était acharnée à trouver la plante. Enfin, c'était plus que compréhensible, il s'agissait avant tout d'une mère se préoccupant de la santé de son enfant... - ce qui, au demeurant, est plutôt redoutable, croyez-moi.

Pourtant, elle se ferait une joie d'être utile.

Tant mieux, parce que j'avais quand même l'intention de la couper pour la ramener à Orihime afin que la Vénus puisse soigner une pauvre jeune fille semblant être aux portes de la mort. J'avais rapidement vérifié, mais même ma magie blanche ne pouvait soigner le mal qui affectait la petite Kitty, fille de Dakota. Aussi avais-je rapidement décidé de chercher la Morindas dont la Vénus avait besoin, ne rechignant pas à interroger les fleurs de la forêt pour ce faire.

Regarde sous l'arbre.
A droite.
La petite à trois feuilles.
Entre les deux racines.


Probablement aurais-je eu mon esprit noyé dans un océan d'information si j'avais été une simple Luciole, ou si je n'avais pas pris la peine de fermer légèrement mon esprit en sentant l'impatience des fleurs à répondre à ma question. Peut-être que la détresse de la Morindas était telle que les fleurs n'en pouvaient plus d'attendre, elles non plus... Je décroisai les jambes et me redressai, détaillant du regard chacune des herbes poussant au pied de l'arbre proche, suivant les conseils des fleurs, qui n'avaient cesse de me guider. Et lorsque mes doigts se refermèrent doucement sur la Morindas, un étrange silence s'installa, aucune fleur n'osant le briser.

« C'est bien ça, la Morindas ? »

Oui.

Ce fut la seule réponse que j'obtins. Un murmure, comme si la fleur avait craint d'être entendue par une autre que moi. Délicatement, je coupai la Morindas... et me retournai en grimaçant, sentant un regard me transpercer de part en part. Me redressant, je plantai mon regard gris acier dans celui noisette de la jeune femme, luisant de hargne.

« Donnez-moi ça. »

Je jetai un regard à l'herbe que je venais de cueillir. Et rivai de nouveau mon regard dans celui de l'Orine, m'avançant vers elle pour lui tendre la Morindas.

« Bien sûr. A votre service, Dakota, fis-je avec une pointe d'ironie. »

Abandonnant l'herbe entre les doigts fins de la jeune femme, je tournai les talons en la saluant d'un geste de main désinvolte, avant de m'envoler, sous le regard circonspect de l'Orine. Qui ne tarderait de toute façon pas à découvrir que c'était bel et bien de la Morindas qu'elle avait entre les mains. Loin de moi les envies de gloire, je laissai ainsi le soin à Umy d'imaginer la manière dont les choses s'étaient déroulées.

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Lun 10 Fév 2014, 23:14

Trois jours. Trois jours que Cemilia vivait hors du temps.
Ainsi donc, trois jours auparavant, Cemilia, sur le chemin de l’un de ses innombrables voyages où seuls ses pas comptaient et non le point de départ et d’arrivée, avait levé pour la première fois les yeux vers l’immense cime des arbres de la Forêt Enchanteresse. Non. Elle n’avait pas levé les yeux. Elle s’était dévissé le cou, étourdie par tant de verticalité, vers les branches les plus basses des géants végétaux qui marquaient la limite de ce territoire de légendes et de rêves éveillés.
La Forêt Enchanteresse. Un monde hors du temps, mystérieux, magnifique, dont Cemilia avait entendu mille et une merveilles, toutes plus folles les unes que les autres. Ainsi, dans son voyage de découverte, comme elle aimait à appeler ces longues périodes où elle se coupait de toute civilisation et où elle goûtait au parfum de liberté et à la mélopée de la solitude, les pas de la jeune femme s’étaient dirigés tout naturellement vers cet univers végétal.
À peine avait-elle posé un pied dans le domaine qu'elle avait été submergée de mille sons, mille couleurs et mille senteurs. Elle avait franchi une frontière invisible, un passage entre deux mondes parallèles.
La Forêt était vivante. La Forêt était Vivante. Les arbres murmuraient entre eux, les plantes observaient, les animaux faisaient partie intégrante du paysage. Mais surtout, la Forêt bougeait. Elle était en perpétuel déplacement, changement, elle ne cessait de se métamorphoser, comme pour montrer à ses visiteurs à quel point elle était magnifique, à quel point les histoires que l’on racontait sur elles étaient fades face à la réalité. Ainsi, Cemilia, ravie, avait le sentiment que la Forêt entière s’était sublimée pour lui plaire, rendant tout plus merveilleux encore. Les rayons de lumière dorée qui filtraient à travers la voûte aux airs d’univers des arbres se séparaient en des milliers de lucioles dès que l’orisha approchait ; le tapis de mousse aux reflets irisés devenait arc-en-ciel de papillons agités sous ses pas ; des aboiements faisaient lui lever la tête, juste le temps de voir des oiseaux au plumage d’un bleu électrique s’envoler d’un battement d’aile, faisant virevolter des feuilles rouges et jaunes aux pieds de la jeune femme.
Ainsi, après trois jours de communion parfaite avec cette nature enchanteresse – ceux qui avaient nommé la Forêt ainsi n’auraient pu trouver mieux comme qualificatif – et de paix absolue, ce fut non sans surprise que Cemilia vit les arbres s’espacer peu à peu, les animaux se faire plus discrets. Alors qu’elle se demandait quelle pouvait être la cause d’un tel recul de la nature, elle surgit.
Jaillissant de nulle part, comme élevée par des mains de géants, mais qui auraient eu des doigts de fées, la ville se tenait là. Enchevêtrement épuré de passerelles, plateformes et passages, la ville était un élan de vie vertical et aérien, un rêve rendu réel dans les moindres détails de l’architecture, tours de verre et falaises de roche claire. Cemilia resta ainsi immobile plusieurs minutes, une heure, une vie, à contempler le paysage de fantastique beauté qui s’étalait sous ses yeux. Puis, avec des gestes lents, elle écarta les bras, inspira profondément et joignit ses mains au-dessus de sa tête. Après quelques instants de suspension, elle laissa choir ses bras contre son corps d’un mouvement calme et chassa l’air de ses poumons. Imprégnée de la beauté du lieu, elle se mit en marche en direction de la ville de rêves.
Cemilia avait déjà entendu parler d’Orihime, la ville des Orines. Tout le monde avait déjà entendu parler de cette ville légendaire. Pourtant, les rumeurs qui couraient sur elle lui attribuaient un accès difficile voire impossible, de nombreuses embûches sur son chemin et de nombreuses victimes de leurs rêves référés à celle-ci. Cemilia ne s’étonna pas plus longtemps de la chance qu’elle avait eu d’éviter tous les obstacles qui se dressaient habituellement en travers des voyageurs de la région.
Lorsqu’elle franchit les portes de la ville, ce fut une explosion de vie qui lui éclata au visage. Éclaboussée de rires cristallins, de paroles échangées, de ragots murmurés, Cemilia sentit un frisson de bonheur la parcourir.
Cependant, parmi la rumeur de la vie dans la ville, la jeune femme crut discerner une discordance. Une fausse note dans la joie ambiante. Des pleurs.
Les pas de Cemilia la dirigèrent instinctivement vers la source de la rumeur. Arrivée à l’extrémité de la large rue sur laquelle s’ouvraient les portes principales de la ville, l’orisha bifurqua vers une allée discrète sur sa droite. Là.
Une jeune femme, aux longs cheveux blonds qui tombaient en un voile opaque devant ses yeux, sanglotait discrètement. Sa longue robe rose aux doux reflets dorés ne parvenaient pas à couvrir ses pieds nus, et il émanait d’elle une aura si désespérée que Cemilia s’approcha, plus par curiosité que par compassion.
-Ce n’est pas le meilleur endroit pour pleurer.
La jeune femme releva vivement la tête, la surprise visible dans son expression. Voyant à qui elle avait affaire, elle se frotta vivement les joues et tenta vainement d’effacer toute trace de sa récente crise de larmes.
-Qui es-tu ? demanda-t-elle en reniflant.
Cemilia balaya la question du revers de la main.
-Qui je suis importe peu, commenta-t-elle. Mais toi, que fais-tu ici ?
La  jeune femme hésita un instant.
-Cela ne t’intéresse sûrement pas…
Cemilia ouvrit la bouche pour démentir le propos, mais son interlocutrice ne lui en laissa pas le temps. Elle se mit à raconter, parlant à un débit impressionnant :
-C’est Dakota, elle a disparu… Oh mais tu ne sais même pas qui est Dakota, c’est mon amie, elle est très têtue et a beaucoup de caractère, mais elle a le cœur sur la main… Elle porte un collier doré, je lui ai offert l’an dernier… Sa fille Kitty, elle est aux portes de la mort et la Vénus a dit qu’une plante pouvait la sauver… Alors Dakota est partie chercher cette plante, toute seule, sans me prévenir, et depuis, plus aucun signe de vie. Je ne sais pas quoi faire, je dois m’occuper de Kitty mais elle ne va pas bien, et d’un autre côté je dois retrouver Dakota, c’est sa mère, elle en a besoin, et elle a aussi besoin de cette plante… Oh, excuse-moi, je ne sais plus ce que je dis, cela doit être incompréhensible…
Cemilia retint une grimace et posa une main rassurante sur le bras de la jeune femme qui s’était remise à sangloter malgré elle.
-Ne t’inquiète pas, j’ai compris ton problème. Ne cogite pas trop dessus, il est évident que tu ne peux pas être à deux endroits à la fois. Comment t’appelles-tu ?
-Umy, murmura-t-elle en essuyant ses joues trempées.
Cemilia eut un instant d’hésitation.
Oh, et puis je n’ai rien à perdre, songea-t-elle.
-Écoute-moi bien, Umy. Je suis ici de passage et n’ai pas de contraintes particulières. Si tu veux, je partirai à la recherche de cette fameuse plante, si tu me dis à quoi elle ressemble et où la trouver. Je veux même bien essayer de retrouver ton amie. Est-ce que ça te va ? Je ferai au plus vite.
La lueur qui s’éclaira dans les yeux d’Umy rasséréna la jeune orisha.
-Tu… tu ferais ça pour moi ? s’exclama-t-elle, pleine d’espoir.
-Oui, acquiesça Cemilia avec un sourire.
Soudain pleine d’entrain, Umy se leva d’un bond et battit dans les mains, l’air ravi. Elle commença à raconter dans les moindres détails l’endroit où l’orisha pourrait trouver la Morindas, cette plante si précieuse – toujours à un débit si soutenu qu’il fit sourire Cemilia.

De retour dans la Forêt Enchanteresse, Cemilia ferma un instant les yeux, appréciant la simplicité de la nature après tant de somptuosité – et d’excitation, avec la dénommée Umy à ses côtés.
Cemilia ignorait avec précision la raison qui l’avait poussée à se proposer pour cette mission, alors même qu’elle voyait pour la première fois la jeune orine. Après quelques instants de réflexion, l’orisha haussa les épaules d’un air insouciant, balayant ainsi toutes ces questions qui venaient entraver sa dégustation de la magnificence de la nature alentour.
Tâchant de se remémorer avec précision le chemin que lui avait décrit Umy, Cemilia s’enfonça de plus en plus profondément dans la Forêt. Bientôt, nul n’aurait pu soupçonner qu’à quelques kilomètres de là seulement se dressait une ville en plein cœur de la nature. Peu à peu, la lumière se mit à décliner, et les arbres, si grands déjà, devinrent des titans de leurs espèces. Cemilia ne tarda pas à remarquer que l’ensemble de la végétation et des animaux surpassaient en taille tous leurs cousins qu’elle avait pu voir jusqu’ici, et, instinctivement, elle se mit sur ses gardes, prête à parer à la moindre éventualité.
Un bruit soudain la fit se figer. On aurait dit un tremblement de terre, dont les coups puissants et répétitifs semblaient s’approcher de plus en plus. On aurait dit… des pas.
Silencieuse comme une ombre, Cemilia se dirigea vers le couvert des grands arbres. Son bras se leva et ses doigts effleurèrent la poignée de l’épée qui dépassait dans son dos…
Une explosion. À quelques mètres à peine de la jeune femme, la terre trembla si fort qu’elle vacilla sur ses jambes. Jetant un coup d’œil discret dans la direction de la provenance du bruit, Cemilia vit une ombre immense masquer les derniers rayons de soleil qui parvenaient encore à déjouer le labyrinthe épais de la toison de feuilles que formait la voûte des arbres. Levant les yeux, la jeune femme vit…
Un insecte. Le doute n’était pas permis, c’était bel et bien un insecte, haut d’une demi-douzaine de mètres, qui dominait le parterre de mousse de la forêt. Figée comme un roc, Cemilia retenait sa respiration. Peut-être le monstre ne l’avait-il pas détecté. Peut-être était-il inoffensif.
Que neni.
Dans un hurlement à déchirer les tympans, la bête agita ses six pattes interminables et se rua sur l’arbre qui cachait Cemilia. Cette dernière n’hésita pas un instant et se mit à courir. Évitant les branches traîtreusement basses, survolant les racines fourbes qui se dressaient au-dessus de la terre, la jeune femme filait comme le vent, le cœur battant à tout rompre, sentant les vibrations que provoquait la bête en cavale derrière elle.
Zigzaguant parmi les arbres, la jeune femme revint instinctivement sur ses pas et ne tarda pas à voir les arbres et le reste de la nature retrouver peu à peu sa taille normale. Soulagée, elle ne ralentit pas pour autant la cadence.
Alors qu’elle avait presque atteint la limite entre les deux mondes de forêt, un éclair vif attira son regard. Tournant la tête, elle vit un oiseau s’envoler, des brins d’herbe dans le bec.
Furieuse de s’être laissé déconcentrer par un tel détail, Cemilia s’apprêtait à reprendre de la vitesse dans sa course lorsqu’elle se figea brutalement.
-Hé ! Où est-ce que tu l’as trouvée cette herbe ? s’écria-t-elle.
Se jetant à quatre pattes, la jeune femme se mit à scruter le sol au pied de l’arbre duquel s’était envolé l’oiseau. Où était donc cette fameuse Morindas ? Était-ce cette touffe d’herbe-là ? Ou n’était-ce que de la simple herbe à chat ?
Cemilia hésita encore quelques instants, avant de réaliser que les pas lourds de son poursuivant se rapprochaient de plus en plus. Levant le regard, elle balaya une dernière fois le secteur du regard…
Là. Un éclair brillant venait d’attirer le regard de la jeune femme. S’approchant avec précipitation, Cemilia, appréhendant le pire, se pencha en avant, puis, après quelques secondes de contemplation, elle se détendit soudainement avec un soupir.
Dakota, puisque c’était sans aucun doute elle, était allongée dans le tapis de mousse, les yeux fermés. Ses cheveux sombres étaient éparpillés en une auréole indisciplinée autour de son visage et lui conféraient un air enfantin. Elle était sans doute inconsciente, mais son air paisible donnait plutôt l’impression qu’elle… dormait. Et au creux de ses mains, presque écrasée par ses doigts crispés, était nichée une petite plante semblable à de l’herbe à chat.
Cemilia sourit et secoua l’épaule de la jeune femme.
-Allez, debout Dakota. Si tu ne te lèves pas tout de suite, tu vas te faire manger par un insecte géant, et je vais sans doute me faire manger aussi, ce qui est déjà nettement moins drôle…
La jeune femme ouvrit les yeux et se redressa d’un coup.
-Que…
Cemilia ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase et l’entraîna à toute vitesse en direction d’Orihime, au moment même où la silhouette de l’insecte géant apparaissait entre les arbres.

Cemilia ne put dire comment elles arrivèrent à Orihime. Toujours est-il qu’Umy les y accueillit à grand renfort de rires et de larmes. Cemilia, le sourire aux lèvres, s’éclipsa discrètement alors que la jeune femme s’employait à la tâche de faire la morale à Dakota.
Il ne resta rien d’elle sur son passage, juste le souvenir flou d’une crinière rouge et de quelques paroles invisibles, fils arachnéens tissant la vaste toile de son histoire.

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Sam 15 Fév 2014, 23:25



« Ah… Enfin… Que c’est beau… ». La demoiselle posa le pied aux abords de la forêt enchanteresse, lieu magnifique qu’elle désirait visiter depuis un petit moment maintenant, depuis son passage au château des cavaliers sans tête. Hiei l’avait donc amené jusque là, ainsi que Poupi et Ryan. Le petit monde suivit un sentier, admirant la beauté des environs. Emivia avait aperçu une ville non loin et comptait bien s’y rendre afin de la visiter. Arrivés à l’endroit prévu, elle s’extasia devant ce paysage tout droit sorti d’un rêve. Une merveilleuse cité, d’un bleuté éblouissant, se tenait là, devant eux. Avançant lentement afin de ne rien rater, elle constata que les rues étaient surtout peuplées de jeunes femmes. Un petit groupe d’individus attira son attention. Des demoiselles riaient forts et semblaient taquiner un jeune homme. Elle fit un sourire en leur direction puis continua son chemin. Beaucoup de regards se tournaient sur Ryan. Le jeune vampire ne s’en sentit vraiment pas à l’aise et baissait la tête afin de les éviter. La sorcière le prit alors par le bras et lui murmure très doucement.
- Est-ce que ça va Ryan ?
Il secoua frénétiquement de la tête en signe négatif.
- Est-ce que j’ai un truc sur le visage ?
- Non… Pourquoi ?
La jeune femme ne put s’empêcher de rire doucement.
- Pourquoi me regardent t elles alors ?
- Peut être parce que tu es mignon… Qui sait ?
- Mouai… Bah j’aime pas être mignon…
- Voyons, ne boude pas… Profite plutôt de la beauté des lieux.

Il fit alors un petit sourire et redressa la tête afin de contempler le paysage fabuleux. Emivia garda sa main accrochée au bras du jeune garçon. La visite se poursuivit dans le calme jusqu’à ce que le vampire entende des pleurnichements.
- Regarde Emi… La petite fille…
- Elle a l’air bien malheureuse… Viens, on va voir…
Ils s’approchèrent doucement et la jeune femme s’accroupit alors auprès de cette dernière.
- Bonjour demoiselle. Pourquoi pleures-tu ?
- Les garçons… Les garçons, ils sont méchants…
Emivia observa plus attentivement la petite fille et remarqua qu’il lui manquait une chaussure.
- Ont il volé ta chaussure ?
- Ui… Bouhou… Et mon lapinou… Ouiiinnnn…. Et le collier de maman…. Snif….
- Ne pleure plus, nous allons t’aider…
- C’est… C’est vrai ? Snif…
- Bien sur. Par où sont ils partis ?
- Ils zont jeté ma peluche dans la rivière… Le collier dans la forêt… Bouhou… Et ma chaussure sur un toit là bas…
La sorcière prit le temps de demander des détails sur les objets et lieux exacts que l’enfant pouvait se rappeler, notant tout cela dans son esprit. Poupi s’approcha alors d’elle en ronronnant et se frotta contre son petit corps. Kitty posa sa main dans la fourrure de ce dernier et daigna faire un léger sourire. L’animal amplifia volontairement son ronronnement, désireux de la consoler. La jeune femme se redressa, informations en poche et indiqua à la petite fille qu’ils reviendraient vite. Elle hocha de la tête en répondant qu’elle ne bougerait pas d’ici.

Selon les dires de l’enfant, l’objet le plus dur à trouver serait le collier. Ils décidèrent alors de se rendre à l’endroit où la chaussure avait été lancée. Ils passèrent sur un joli pont suspendu, observant du regard ce paysage splendide. Tout sourire, Emivia se plaça devant la maison dont le toit était relativement haut.
- Eh bien… On dirait que c’est ici… Vu la hauteur, l’un des enfants doit plutôt être un ados… A moins qu’il ne soit doté d’une grande force…
- Ouep… Je te porte pour que tu y montes ?
- Je suis certainement la plus légère de nous deux, je pense…
- héhé.
Ryan mit ses mains en position afin de faire la courte échelle à la demoiselle. Elle posa son pied puis positionna ses mains afin de ne pas tomber. Elle tendit un de ses bras au maximum mais, visiblement, elle ne pouvait atteindre le rebord du toit. Le vampire la fit redescendre puis il vint une idée ingénieuse à cette dernière. Elle attrapa son félin délicatement.
- Il va falloir que tu t’y colles Poupi.
Le minou miaula en ronronnant. Il semblait d’accord. Elle regarda le jeune homme qui lui indiqua avoir compris et se remit en position. Elle grimpa à nouveau, chat sur l’épaule, puis une fois en l’air, prit l’animal dans sa main et l’éleva au maximum. Le petit chaton sauta et s’agrippa à la gouttière avant de grimper. Il atteignit le toit puis disparut du champ de vision quelques courtes secondes. Ryan commençait à trembler.
- Je ne vais pas tenir longtemps Emi…
Poupi réapparut, la petite chaussure rose dans sa gueule et sauta avec grâce dans la main de sa maîtresse. Le jeune homme les fit redescendre afin qu’elle mette pied à terre. Souriante, elle gratouilla son félin avant de récupérer le précieux objet.
- Bien Poupinou… Objet suivant ! Le lapin dans la rivière…

Ils firent alors demi-tour et réempruntèrent le pont suspendu. Ryan pointa l’endroit du doigt.
- D’après la petite, c’est là que nous trouverons la peluche.
Ils marchèrent sans trop se presser, la journée était à présent bien entamée.
- Il va nous falloir nous rendre dans une taverne ensuite… On en a passé une qui semblait bien sympa…
Petit sourire du vampire qui commençait à avoir faim, ils se rendirent sur les lieux. Emivia se pencha et glissa une main dans l’eau. Celle-ci était assez chaude et ne rebuta donc pas la jeune femme. Elle ôta tout son matériel, armes, sac à dos et cape.
- Tu me gardes mes affaires Ryan ?
- Si cela m’évite la baignade, sans soucis !
Emivia se mit à rire en enlevant ses chaussures, s’asseyant ensuite au bord de la rivière et y trempant ses pieds. Le vampire se retourna brusquement, apercevant une tête qui fila se cacher derrière un mur. Il marmonna doucement.
- Je crois qu’on nous espionne…
- Ah oui ?...
La demoiselle était souriante et détendue, entrant lentement dans l’eau.
- Veux tu que je m’en occupe ?
- Non non ça ira… Il n’a pas l’air bien méchant… Veille juste à ne pas t’éloigner des affaires. Je ne voudrai pas avoir à courir après lui s’il s’agit d’un voleur.
- C’est entendu.
Le vampire s’installa tranquillement dans l’herbe, juste à côté des vêtements de la brunette. Poupi se posa sur la cape en boule, prenant soin de préparer son lieu de sieste en ronronnant. Il était évident que pour lui aussi, la baignade serait proscrite. Elle serait donc seule à chercher un seau et un lapin en peluche. L’eau était relativement claire et il était alors aisé de voir le fond. Elle observa alors attentivement ce dernier, le niveau de l’eau lui arrivant à la taille. Elle avança tout d’abord à contre courant, vérifiant que l’objet ne se trouvait pas plus haut puis rebroussa chemin rapidement, repassant devant le félin et le vampire. Elle leur fit un petit signe de la main en souriant puis plongea dans l’eau et nagea quelques secondes avant de se re-concentrer sur sa mission. Descendant le courant, elle finit par apercevoir la peluche qui semblait tenter de rejoindre la surface. Celle-ci était accrochée par le pied à une corde qui était elle-même ligotée à un seau. « Ah la voila… ». Emivia s’approcha puis plongea afin d’atteindre le seau. Tâtant de ses mains le fond de la rivière, les yeux fermés, elle dut s’y reprendre à trois fois avant de réussir à décoincer le seau du rocher auquel il était coincé. Remontant à l’air libre afin de respirer, l’air triomphant, elle regagna la rive. Une fois au sec, elle libéra la peluche et laissa le seau. Trempée jusqu’au os, elle retrouva Ryan et Poupi, la robe collée à sa peau. Le jeune homme dévia son regard en rougissant. Elle se regarda alors et ne vit rien de plus qu’un vêtement collé.
- Qu’est ce qu’il y a Ryan ? C’est transparent ?
- N… Non, non…
- Bah quoi alors ?
- Hum…
- Rho… Dit moi…
- Bah c’est… C’est moulant quoi…
Elle haussa un sourcil sans comprendre, attendant impatiemment la suite de l’explication qui se faisait attendre.
- Mmm… Bah… Comment dire… Emi… Tu… Fin tu vois quoi…
Il montra son corps du bout de son index.
- Voir quoi ?
Le vampire lâcha subitement.
- Tu es sexy…
La demoiselle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle déglutit alors avec difficulté, battant des cils. Elle n’en croyait pas ses oreilles. Un rouge vil envahit alors ses joues.
- Désolé Emi. J’aurai pas du dire ça… Comme ça…
Elle se racla la gorge avant de répondre.
- Mais tu l’as dit…
- Ben ce serait mentir que de dire que ce n’est pas vrai…
- Tu ferais mieux de te taire…
- Pourquoi ?...
Il laissa un silence avant de comprendre.
- Non mais… C’est pas ce que tu crois ! C’est… C’est gênant pour moi de te voir dans cette tenue… Va pas imaginer autre chose !
- Mmmm…
- De toute façon, depuis l’autre p*uffe, je veux plus de femmes…
Elle se crispa et se remémora le jour de leurs rencontres avant de s’excuser platement.
- Je ne t’en veux pas Emi… Tu sais, entre c’que tu as vécu et c’que j’ai vécu, je crois qu’on a pas besoin de se faire flipper pour ça… Tu es comme une mère pour moi…
Elle s’approcha et le serra dans ses bras.
- Je t’adore toi… Pour moi, tu es comme le petit frère que je n’ai jamais eu…
Elle lui fit un beau sourire qu’il lui rendit aussitôt. Au moins, ils étaient sur la même longueur d’onde.
- Allez plus que le collier…
- La nuit tombe… Il va falloir se dépêcher.

Emivia rassembla ses affaires rapidement et ils partirent à l’emplacement donné par l’enfant. Le lieu correspondait parfaitement. Ils se mirent alors à fouiller efficacement, chacun son petit coin. Un bruit dans les buissons fit lever la tête à la demoiselle. Elle sortit un kunai et s’approcha lentement.
- Qui va là ?!
Les buissons bougèrent de nouveau.
- Sortez ou je vous étripe !
- Attendez, attendez, je sors…
Un jeune homme plutôt mignon sortit de sa cachette. Un magnifique sourire, à réveiller un mort, ornait son visage. La demoiselle fixa son regard envoutant puis parcourut son corps de rêve de ses yeux. « Ouah… Pas mal du tout… ». Elle fit un petit sourire avant de replonger dans le regard de l’homme, se souvenant d’un coup qu’il s’agissait du jeune taquiné plus tôt dans la journée.
- Bonjour…
- Bonjour Mademoiselle.
Ryan arriva en courant.
- C’est lui qui nous suit depuis tout à l’heure ! Je vais me le faire !
Emivia tendit le bras afin de bloquer son avancée.
- Je veux d’abord entendre ce qu’il a à nous dire…
- Hum… Heu… Je suis désolé… Je… Je n’aurai pas du vous importer…
La demoiselle esquissa un sourire.
- Maintenant que cela est fait, je t’écoute… Pourquoi nous suis tu ?
- Je… heu… J’ai une devinette pour vous…
- Pardon ? Une quoi ?
- Hum… Une devinette…
La sorcière se mit à rire subitement, n’en croyant pas ses oreilles. Ce jeune homme devait être fou ou suicidaire pour les suivre depuis des heures pour une devinette. De plus, il avait l’air extrêmement sérieux sur la question le petit bonhomme… Enfin petit, façon de parler. Elle finit par se calmer et l’envoya gentiment balader.
- Je n’ai pas le temps de jouer aux devinettes… Je cherche un objet perdu par une fillette.
- Parlez-vous de ceci ?
Il tendit un joli collier de perle en souriant de plus belle. Le bijou était semblable en tout point à celui qu’il était venu chercher.
- Est-ce vous qui avait ennuyé l’enfant ?
Il haussa un sourcil d’étonnement puis rit doucement.
- Nan… Du tout… Ceci dit, je vous le donne si vous acceptez de répondre à mon énigme…
- Je pourrai tout aussi bien vous l’arracher des mains…
- S’il vous plait…
- Pourquoi est ce si important ?
Il fit un sourire en coin. Visiblement la demoiselle ne savait pas reconnaitre une Orine. Savait-elle au moins que ce peuple existait ? Il décida de jouer franc jeu.
- Je suis un Orine…
- Ouai et ?... Moi je vais être une femme très en colère si vous continuez à m’agacer…
Ryan répondit dans la foulée.
- Et moi un vampire… Alors donne-moi ça ou je te bouffe…
Le jeune homme éclata de rire puis reprit son sérieux dans la foulée. Il avait visé juste et cela lui plaisait d’autant plus.
- Qu’avez-vous à perdre d’essayer d’y répondre ?
- Bon d’accord… Donne la moi et vite, que je rende ce collier à sa propriétaire…
Il fit un nouveau sourire en coin avant de réfléchir quelle énigme il allait lui donner puis finit par dire.
- Quel est le volume de terre qui se trouve dans un trou carré creusé dans le sol, et mesurant 2 mètres de côté et 2 mètres de profondeur ?
La sorcière ferma les yeux afin de réfléchir un moment, s’imaginant le trou de deux sur deux, ouvrit la bouche afin de répondre puis se ravisa. Elle sourit en ouvrant ses paupières.
- Zéro…
Ryan fit une mine déconfite.
- Tu es sure Emi ?
- Oui oui, certaine… Si tu creuse la terre pour en faire un trou, il ne peut en rester dedans…
Le jeune homme fit un beau sourire et lui tendit le collier.

Emivia attrapa le bijou et indiqua à Ryan qu’ils pouvaient maintenant se rendre auprès de la petite fille. Prenant la route vers la cité, elle se rendit compte que le jeune homme la suivait toujours.
- Vous devriez arrêter de nous suivre…
Il posa ses mains derrière sa tête en souriant, s’arrêtant de suite.
- Si cela peut vous faire plaisir…
Elle fit halte aussi et se retourna.
- Me faire plaisir ? C’est juste ennuyeux d’être suivi…
- Je ne suis né que pour vous servir maîtresse…
- Pardon ?!
- Eh bien… Vous avez bien répondu à mon énigme et je suis donc lié à vous… Je vous appartiens désormais et je ferais tout pour rendre votre vie plus facile…
- Plus… Facile ?! Non mais… Non ! Il est hors de question que vous m’apparteniez !
- Trop tard…
- Cassez ce lien.
- Je ne le peux pas…
Ryan éclata de rire, foudroyé du regard dans la foulée par la demoiselle.
- Ce n’est pas drôle Ryan !
- Si si, ça l’est… Hahaha… J’en crois pas mes yeux ni mes oreilles… Mouahahahaha…
- Ryan… Grrr…
Elle se retourna, très en colère, et s’avança en grommelant vers la ville.
- Je vais rompre ce lien après avoir rendu les trucs à la petite. Un point c’est tout !
Le jeune Orine la suivait en sifflotant gaiement. Malheureusement, la petite fille n’était plus là. La nuit était tombée.
- Elle sera surement là demain. Allons dormir.



L’enfant n’apparut pas le lendemain et Emivia profita alors de cette absence pour se renseigner sur le lien auprès des habitants. Suivi par l’Orine dont elle ne connaissait rien, elle refusait de lui adresser la parole et de s’intéresser à lui, espérant le voir partir de lui-même. Chaque personne à qui elle s’adressa lui conta le même refrain. Le lien était incassable et l’Orine était désormais à elle. Ne désespérant pas, elle continua ses recherches inlassablement. La nuit survint à nouveau et ils partirent louer une nouvelle chambre à l’auberge, enfin deux, car la demoiselle ne souhaitait partager sa chambre avec l’Orine. Une semaine passa et la fillette ne semblait pas pressée de récupérer ses affaires. Le jour suivant, elle finit cependant par se retourner soudainement alors qu’ils marchaient dans la ville et faire face au jeune homme. Le prenant fermement par les épaules, son regard froid, elle s’adressa à lui avec une certaine colère.
- Je suis déjà lié à quelqu’un…
- Je ne suis pas jaloux…
- Mais lui, le sera surement !
- Je ferais en sorte qu’il ne le soit pas…
- Mais vous ne vous rendez pas compte de ce que vous avez fait ?!
- J’ai choisi et je ne regrette pas.
- Vous auriez tout de même pu me demander mon avis avant non ?!
- Vous auriez refusé…
- Évidemment !
Il fit un beau sourire en réponse. Emivia soupira et secoua la tête, à la limite du désespoir.
- Bon, on reprendra cette discussion plus tard… Il faut trouver la petite Kitty…
- Kitty vit avec mère à deux pas d’ici…
Elle fronça les sourcils.
- Et vous n’auriez pas pu le dire avant hein ?!
- Vous ne m’aviez pas dit qu’il s’agissait de Kitty…
La jeune femme serra ses dents. Elle l’aurait bien étranglé là tout de suite.
- Emmenez nous jusqu’à elle… S’il vous plait…
- Vous pouvez me tutoyer vous savez…
- C’est hors de question !



Elle et Ryan suivirent alors l’Orine. A peine arrivés dans la bonne rue, ils furent stoppés par une jeune femme.
- Excusez-moi, messieurs, dames… J’aurai besoin de votre aide…
Emivia prit la parole en premier.
- Oui ? Que se passe t il ?
- Venez, je vais vous expliquer…
La femme les informa alors que son amie était partie voilà deux jours à la recherche d’une plante afin de soigner sa fille gravement malade. La sorcière comprit alors qu’il s’agissait de la petite Kitty. Elle tendit les affaires de cette dernière.
- Où avez-vous trouvé cela ?
- J’ai croisé Kitty il y a quelques jours et celle-ci pleurait à chaudes larmes. Apparemment, des garçons l’ont embêté…
Après explication, tout devenait plus clair. Il semblait que l’enfant était tombée malade suite à cela. Emivia demanda poliment de se rendre à son chevet. Regardant l’enfant allongée, elle constata que sa vie était bien plus qu’en danger. Extrêmement pâle, Umy lui expliqua qu’il lui fallait absolument un remède et cela dans les plus brefs délais. En effet, la Vénus allait bientôt partir et c’était elle qui maintenait la petite fille en vie. Cependant sa mère n’était toujours pas revenue avec la précieuse plante destinée à la guérir. Emivia décida donc d’aider à nouveau la fillette en allant, d’un, chercher sa mère Dakota et de deux, trouver cette plante que l’on nommait Morindas si cette dernière n’en avait pas en sa possession.
Umy ne manqua pas de remarquer le jeune Orine qui suivait à la trace la brunette.
- Je constate que vous avez le privilège d’avoir un lié particulier avec un Orine…
- Oui… C’est une longue histoire…
La femme esquissa un sourire.
- Sa mère n’a pas eu de chance…
- Ah bon ? Pour quelle raison ?
- Enfanter un garçon… C’est assez… Peu commun…
Le jeune homme baissa la tête de honte et cela, Emivia ne passa pas à côté.
- Il va falloir que vous m’en disiez plus une fois de retour…
- Sans soucis… Prudence dans la forêt… Hâtez vous, la petite ne tiendra pas longtemps…
La sorcière hocha de la tête puis fila, direction la forêt enchanteresse, suivi par Poupi, ryan et le jeune Orine.

Les dires de cette jeune femme faisaient beaucoup réfléchir la sorcière au sujet de ce dernier. Qu’avait elle voulu dire par pas de chance et peu commune ? Un mystère qui allait être résolu au plus vite à son retour. D’après Umy, Dakota avait suivi ce sentier. Ils l’empruntèrent alors. La fleur recherchée était rare et pouvait aisément se confondre avec une mauvaise herbe. Cela ne serait pas évident. Après une bonne heure de marche, Poupi tendit les oreilles vers l’avant en s’arrêtant. Emivia tourna sa tête vers lui.
- Tu entends quelque chose ?
Le félin miaula puis avança de quelques pas avant de s’arrêter à nouveau.
- On te suit Poupi. Fonce.
L’animal bifurqua vers la droite et détala dans la forêt. Emivia lui emboita le pas, puis Ryan ainsi que l’Orine. Le chat courait rapidement, esquivant les troncs d’arbres et sautant par-dessus les branchages. La demoiselle faisait tout pour ne pas le perdre de vue jusqu’à ce qu’il s’arrête brusquement devant un précipice. La brunette fit de même puis s’approcha lentement jusqu’au bord. Passant sa tête, elle entendit un murmure de femme. Une voix fatiguée qui appelait à l’aide. Elle vit en contrebas une demoiselle, accrochée à la roche par un bout de tissu.
- Ne bougez pas. Je descends vous chercher.
L’Orine prit alors la parole.
- C’est hors de question ! C’est moi qui irais.
La sorcière tourna la tête en sa direction et fit un sourire en coin.
- Non. J’irai. Que cela vous plaise ou non.
Il avança d’un pas mais fut stoppé net par le jeune vampire qui s’empressa de se justifier.
- Je te déconseille de faire ça…
- Je ne peux la laisser y aller à ma place…
- Tu n’as pas ton mot à dire.
- Pardon ?! Et c’est toi qui va m’en empêcher peut être ?!
- Héhé… Crois tu que tu me fais peur ?
- Tu devrais !
Tandis que les deux hommes se chamaillaient, la jeune femme s’empressa de descendre afin de rejoindre la demoiselle dans le besoin. Le ton entre eux grimpa un peu plus et alors qu’ils allaient en venir aux mains, la voix d’Emivia résonna en contre bas.
- Quand vous aurez finis de vous entretuer, l’un de vous voudra bien me filer un coup de main pour nous aider à remonter?
Ils firent silence instantanément puis la sorcière vit deux têtes confuses apparaitre. Elle fit un petit sourire et aida Dakota à remonter encore afin qu’elle puisse être hissé par les jeunes hommes. L’aidant ensuite à sortir, le vampire et l’Orine se regardèrent sombrement.
- Merci… Maintenant faites la paix… Serrez-vous la main…
Ryan se tourna légèrement et l’autre jeune homme croisa les bras de refus.
- Ce n’est pas négociable !
Ils sursautèrent face à l’ordre qu’Emivia leur donna puis finirent par se serrer la main brièvement. La demoiselle regarda ensuite la mère de la petite.
- Est-ce que tout va bien ? Rien de casser ?
- Oui merci… Vous êtes arrivés à temps… Mais… Mais êtes vous venu pour moi ?
- Effectivement, une jeune femme du nom de Umy m’a envoyé vous chercher… Avez-vous la fleur de Morindas ?
- Co… Comment va ma fille ?
- Pas très en forme et… La Vénus a prévu de partir ce soir.
- J’ai la fleur et le temps presse alors…

Sans attendre Dakota prit la direction de la ville avec le précieux ingrédient miracle. Les trois compatriotes ainsi que le félin suivirent ses pas jusqu’à Orihime. Une fois là-bas, la mère se rendit auprès de celle qui devait lui fournir le remède.  La précieuse fiole en poche, elle rejoignit le chevet de sa fille tandis qu’ils attendirent dans le salon. Quelques instants plus tard, Dakota ressortit en souriant, Kitty était hors de danger. Elle venait d’être sauvée de justesse. L’Orine remercia chaleureusement la sorcière en la serrant dans ses bras avant de repartir auprès de sa petite bélua chérie. Emivia et Umy eurent alors une conversation sur le peuple des Orines, se mettant à l’écart dans une petite pièce. La jeune femme expliqua à cette dernière ce qu’était réellement le lien et ce que représentait pour sa race un orine. Les informations récoltaient ne plurent pas du tout à cette dernière mais elle avait répondu à l’énigme, elle était donc coincée. Elle sortit de la salle tête basse et s’approcha du jeune homme.
- Pour quelles raisons m’avez-vous choisi ?
- Par pur instinct…
- Je vois… Pourrais-je connaitre votre nom ?
Il fit un beau sourire.
- Alexis… Je m’appelle Alexis.
- Bien Alexis. Moi, c’est Emivia.
Elle lui tendit la main, main qu’il s’empressa de serrer tout sourire.
- Je vous préviens par contre… Je ne veux ni un serviteur ni un esclave… J’accepte que vous veniez avec nous mais comportez vous comme... comme un ami… Rien de plus, rien de moins. Suis-je claire ?
- Parfaitement claire…

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Mar 18 Fév 2014, 12:21


La forêt enchanteresse était emprunte de magie et de mystère. Certains disaient qu’elle était hantée, maudite, quand d’autres la trouvaient pleine de merveilles. Sans doute était-elle un petit peu des deux, mais Amarel ne semblait pas se préoccuper des rumeurs alors qu’elle arpentait ces bois. La dryade était, comme à son habitude lorsqu’elle se trouvait dans son élément, calme et sereine. Les branches, les racines et les ronces s’écartaient sur son passage, comme si elles s’adonnaient à des révérences respectueuses devant le passage d’une des leurs, ce qui laissait la nymphe à sa contemplation des lieux. Abel, lui, n’avait malheureusement pas cette chance et même en prenant d’infinies précaution il avait manqué de chuter à de nombreuses reprises. Ces bois étaient un petit peu traitres, et le bélua devait bien admettre qu’il aurait eu bien plus de facilités à se déplacer dans sa forme animale, mais s’il choisissait de revêtir son pelage noir, ses sens en seraient profondément altérés, et il avait bien peur de ne pouvoir reconnaître ni l’orine, ni les plantes qu’ils recherchaient, dont Umy n’avait pu lui donner qu’une description bien sommaire… En l’état, il ne savait même pas s’il pourrait la reconnaître s’il en était entouré, tant les environs étaient envahis d’herbes folles d’espèces diverses et variées.
Abel connaissait certaines plantes médicinales que son mentor lui avait appris à reconnaître, mais cette « Morindas » lui était parfaitement inconnue. La fille de Dakota était atteinte d’un mal étrange, profond… Le bélua ne pouvait que comprendre la détresse de sa mère, mais partir tête baissée dans ces bois était tout sauf une bonne idée. Il n’avait pas fallu longtemps à Umy pour convaincre le bélua de se lancer sur les traces de son amie pour tenter de la raisonner, et si possible de l’aider dans sa tâche.

Alia grattait la terre ça et là, déracinant de petites plantes dans ce qui semblait être un jeu pour elle, se dirigeant rapidement vers chaque nouvelle espèce d’herbe et se retournant comme si elle avait trouvé un trésor, avant de repartir plus loin, la mine un peu déçue, lorsque son compagnon lui faisait comprendre que ce n’était pas celle qu’ils cherchaient. Abel n’aurait pas été capable d’expliquer pourquoi ni comment elle avait compris ce qu’ils faisaient dans ces bois, mais les étranges facultés de la créature l’étonnaient de moins en moins. Ou alors était-ce lui qui avait, comme certains des siens, le pouvoir de se faire comprendre ? Abel ne maîtrisait pas encore assez cette magie pour être bien conscient de ce dont il était capable, se contentant de faire pousser ça et là quelques petites fleurs, rien de bien exceptionnel…
Alors que les trois compagnons avançaient toujours plus loin dans les bois, ils entendirent un grognement, très proche, à quelques dizaines de mètres seulement d’où ils se tenaient. Le bélua sortit son arbalète et se mit à courir dans la direction d’où provenait les sons. Il ne lui fallait que quelques secondes pour se rendre sur place et voir deux loups exhiber leurs crocs devant une jeune femme acculée à un arbre. Cette dernière avait sortit une dague pour se défendre et l’agitait frénétiquement devant les créatures, ce qui, au lieu de les faire fuir, ne faisait qu’attiser leur colère. En la détaillant pendant les quelques secondes qu’il lui restait avant e se faire repérer, il pu remarquer qu’elle correspondait à la description qu’on lui avait faite de Dakota. L’avait-elle enfin trouvée ? Mais si c’était le cas, il allait devoir tenter quelque chose pour la ramener en un seul morceau.

Le bélua s’approcha, ne pouvant se résoudre à tirer sur ces créatures qui, bien que menaçantes, ne faisaient sans doute que protéger leur territoire. L’un des deux loups sembla se rendre compte de sa présence et fit volte face pour s’approcher de lui. C’était le moment de faire confiance à l’autorité que sa race avait sur la faune…
« Arrêtez, laissez la tranquille ! »
Les deux loups se tournèrent vers lui avec des yeux brillant d’une lueur malsaine, trahissant l’envie qu’ils avaient de les tuer tous les deux.
« Elle ne vous veut aucun mal, elle ne menace ni votre terre, ni vos petits. Partez et laissez nous en paix. »
Les deux créatures semblèrent hésiter quelques instants, faisant douter le bélua de ses capacités, mais au bout de quelques secondes, ils baissèrent la tête et rebroussèrent chemin, disparaissant dans les fourrés en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.

La jeune orine sembla soulagée l’espace d’u instant, avant de lever à nouveau sa dague, mais cette fois ci en la pointant vers Abel. Quelle drôle de façon de le remercier…
« Qui êtes vous ?! »
« Eh, du calme ! Je m’appelle Abel, voici Amarel et Alia. Nous avons été envoyés par Umy, vous êtes Dakota, pas vrai ? Je suis là pour vous aider, pour votre fille… »
L’orine sembla baisser sa garde lorsqu’il parla de sa fille, et elle rangea son arme, ce qui permis au bélua de faire de même.
« Ma Kitty… Est-ce qu’elle va bien ? »
« Elle est en vie, et la Vénus pourra la soigner si nous lui rapportons la plante. »
« La Morindas ? Je sais où en trouver, vous croyez vraiment que je me serais lancée tête baissée dans cette aventure ? Je ne suis pas stupide ! »

Comme on le lui avait dit, elle avait un fort caractère… Mais si elle savait ce qu’elle faisait, ils sortiraient bien vite de ces bois. Et effectivement, après une petite dizaines de minutes et quelques problèmes canins résolus comme le premier, ils arrivèrent dans ce qui semblait être une clairière au beau milieu de la forêt, remplie d’une herbe qui ressemblait à s’y méprendre à toutes celles qu’ils avaient croisés jusque là, mais le bélua se garda bien de le faire remarquer, préférant ne pas s’attirer les foudres de cette orine.
« Voilà ! Aidez-moi à en cueillir. J’y serais très bien arrivée dans vous ! »
Abel s’exécuta, remplissant son sac d’herbes folles en pensant à la petite fille, ruminant quelques mots à peine audible.
« Sans aucun doute, sans aucun doute… »

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Ven 21 Fév 2014, 13:16

~ La Morindas ~



Kitty. Morindas. Dakota. Trois noms que je devais assimiler en à peine quelques secondes. Pour ce qui fut du reste, ce fut encore une tout autre histoire. Entre les lamentations qui interrompaient chacune de ces phrases. Les larmes qui ne lui fessaient que d'entrecouper les mots. Son récit avait perdu tout son sens. Pourtant, elle essayait tant bien que mal de se faire comprendre. N'hésitant à pas répéter ses informations sous divers angles diffères. Ce qui créa plus de mal que de bien. Puisqu'en moi, l'incompréhension gagné davantage de terrain. Mais je n'avais gère besoin de connaître tous les détailles explicatif. Nie même le comment du pourquoi. Non sans grandes difficultés, j'avais enfin réussi à déchiffrer ce que, la dénommé Umy, me supplier de faire. Et sans la moindre résistance, j'avais accepté de lui venir en aide. Je ne serais dire, ce qui m'avait convaincu. Si c'était le fait de savoir qu'une pauvre enfant était à l'agonie ou si c'était toute la pitié que dégager mon interlocutrice. Mais ce n'était gère important. Tout ce qui compter, c'était ces trois mots-clés que j'avais réussis à démêler de cette histoire. Dakota. Morindas. Kitty. Et bien entendu, la forêt enchanteresse.

Alors que Sugar s'amusait à passer entre les différents entrecroisements des arbres, moi je me retrouvais, pour ainsi dire, quelque peu en difficulté. De sa petite taille, il n'avait aucun mal à se déplacer dans ce cadre détraquer naturel. Alors que moi et ma grande maladresse, avions quelque peu du soucie à nous déplacer. Essayant pertinemment d'éviter la moindre chute. Pendant que je trimais à avancer, mon renard-chat, qui à présent m'attendait bien sagement, quelque mètre plus loin, c'était trouvé une drôle d'occupation: celui de faire rire et illuminer les fleurs qui nous entouraient. Ce bosquet était bien étrange. Sans parler du sol qui prenait une teinte bleutée sous chacun  de mes pas. Nie même de ses textures et de ses couleurs biscornues qui couvraient la végétation. Non, ce n'était pas réellement ces éléments qui rendaient ce monde insolite. Ce fut l'ensemble de ces éléments, qui n'avait nie queue, nie tête! Si cet endroit dégagé une onde de féerie, dans mon esprit, il s'introduit plutôt une onde de folie. Au point même que je fis persuadée d'entendre le timbre d'une voix. Une voix réclamant de l'aide. Encore une fois.

Finalement, mon esprit n'était pas encore complètement détraqué. Un soulagement me parcourut. Suivie d'un vent de panique, lorsque je compris que le regard acide de l'inconnu m'était destiné. Sans réfléchir davantage, je me mise à genoux prés du fossé. Me penchant en avant, le plus loin possible que mon organisme pouvait effectuer, pour enfin lui tendre ma main. D'un grognement, elle la saisie sèchement. Et sans plus attendre, se issa hors de ce piège qui l'avait recouvert de feuille et de d'autres végétaux nouveau. Sans le moindre remercîmant à mon égard, nie même le moindre regard de gratitude, la femme se dirigea d'un pas lourd vers un arbre qui se situer à quelques pas de nous. Je ne m'aperçus seulement à cet instant précis, ces petites créatures pelucheuses tacheté de multiple teinte de brun. Comprenant par la même occasion, que la jeune inconnue avait été, malencontreusement, une victime involontaire de l'un de leurs pièges. Celle-ci se mise par ailleurs à les injuriés. Jurant d'empoissonner leurs précieux navets et de leur faire subir divergentes représailles. Comme si les papouches aller la comprendre, l'obéir et arrêter leur plaisir de la chasse. D'un soupire de lassitude, je détournais mon regard de cette scène puéril. Je n'étais pas présente dans ces lieux dans l'intention de m'en prendre à d'inoffensifs bestiaux. Ne souhaitant pas m'éterniser plus longtemps à terre, je me redressais en m'éloignant soigneusement de quelques pas ce détroit. Craignant de tomber maladroitement dedans à mon tour. Mon regard se posa ensuite sur mon compagnon, qui n'avait pas cessé son activité avec les fleurs. Créant ainsi un fond sonore d'une symphonie désarticulée.

Fouillant en vain dans mon esprit, des informations descriptives de la plante qu'aurait pu me donner Umy, mon regard finit par se perdre dans les agissements de Sugar. Le regardant frotter son museau contre les pétales scintillants et couinement. Aucune fleurs n'étaient semblables. Chacune qu'une entre elles possédaient une couleur, une forme, un scintillement et une sonnerie différente. Comment donc reconnaître cette fameuse plante? Alors que mon esprit m'imposait, la possibilité que jamais je ne trouverais ce que je cherchais, un signe de Phoebe apparue. Ou plus exactement, un détaille insignifiant. Insignifiant mais très intéressant. Mes mirettes s'immobilisaient sur ces bourgeons que Sugar ne parvenait pas à faire frémir. Allons bon, voilà que même les fleurs jouaient les difficile maintenant. Intriguais, je me mise à mon tour a les chatouiller du bout de mes ongles. Aucune réaction de leur part.





▬ Serais-ce... la Morindas?  
Pensais-je tout haut.
▬ Sans aucun doute. Donnez-moi ça, j'en est besoin pour ma fille!
Rétorqua l'ancienne demoiselle en détresse.



Je ne sût à quel moment exact, elle avait décidé de me donner un peu de son intention. Et j'aurais sans doute voulu que ce moment n'arrive jamais. Perplexe face aux tournures que prenait les événements, je me contentais de garder le silence. Me remémorant les scènes, les une après les autres. Je ne compris que bien trop tard que cette femme, qui il a encore quelques instants, pestais contre les adorateurs du navet, était cette fameuse Dakota. La mère de la petite Kitty. Celle qu'Umy m'avait demandé de retrouver impérativement. Après quelques instants de sérénité. Lorsque Dakota décréta avoir récupérer la quantité qui lui était nécessaire, la femme reprit la parole à nouveau.




▬ Dépêchons-nous! La Vénus ne devrait plus tarder à devoir partir...
Laissant par la même occasion ma fille seule chez moi.



La fin de sa phrase fut recouvert d'une onde d'amertume non dissimulée. Mais ce n'était pas cela qui m'interpella le plus. Mon intention se fonda spécifiquement sur un mot. Ce mot précis qui m'interpella immédiatement. "La Vénus". Encore ce nom. Cette appellation qui me fasciné tant. Une occasion s'ouvrait à moi de la rencontrer. Enfin. Mon souhait pouvait se réaliser. Mais je n'en fis rien. Ne profita pas de cette opportunité que m'offrait la Lune. Dans le plus parfait des silences, je me contentais d'accompagnant la jeune mère jusqu'à la lisière de la forêt. M'assurant juste du regard que rien ne lui arriva jusqu'à sa destination. Une fois que mes obligations furent finis, je m'enfuis à nouveau dans les bois. Dans ces bois sortant tout droit de l'imagination d'une enfant.





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Sam 22 Fév 2014, 21:31




Mission I

Le voyage tirait à sa fin selon Maléna, bientôt ils verraient cette cité dont la réputation n'est plus à faire, village à l'architecture raffinée et impressionnante. Ce périple avait commencé quelques jours plus tôt alors que sa cousine lui avait demandé de l'accompagner, désireuse de satisfaire sa curiosité et voir Orihime. Ethan accepta puisque sa chérie avait été convoqué par son supérieur, se disant que de ne pas rester enfermé dans leur manoir de Mégido l'aiderait à surmonter cet éloignement. C'est ainsi qu'il avait pris la route avec la rouquine et Fae, cette dernière aidant grandement à apaiser l'orisha.

- Hey cousine, n'y a t'il pas des rumeurs disant qu'il vaut mieux être accompagné d'une orine pour traverser la forêt sans encombre ?
- J'ai tout prévu, une amie nous attends non loin.
- Et bien, tu me surprendra toujours, faudra que tu m'informes un peu plus sur tes contacts, ça pourrait m'être utile.

Il ne pu s'empêcher de rire ensuite, Maléna l'accompagnant, sachant bien que l'orisha plaisantait. Continuant leur route un moment sur leur monture, ils furent forcés de mettre pied à terre car l'étroitesse du chemin ne permettait pas d'être à l'aise sur les chevaux. Une douce voix interrompit alors la conversation.

- Bonjour Maléna ! Heureuse de te revoir.
- Juliana !

Elle s'enlacèrent, Ethan restant à distance, regardant les retrouvailles des deux amies en attendant d'être présenté, ce qui se fit sans tarder. Le groupe se rendit ainsi à la cité en toute quiétude et en admirèrent la beauté. L'élémentaliste sautillait sur place comme une gamine, trop contente et émerveillé.

- Je vous laisse visiter, je vais aller me balader de mon côté, profitez bien de vos retrouvailles.

Maléna vint faire une accolade à son cousin et se sauva sans attendre, se donnant rendez-vous le soir venu pour le repas. L'orisha se promena à travers les rues, appréciant l'architecture, cette lumière bleutée qui brillait un peu partout. Quoi de mieux que sa couleur préféré pour illuminer une ville. Tandis qu'il s'attardait à l'étalage d'un marchand pour acquérir un souvenir à sa bien-aimée, il fut accoster par une demoiselle. L'inquiétude se lisait sur son visage et elle débouler les mots avec empressement.

- J'ai besoin d'aide...amie pas revenue de la forêt...aller chercher une plante pour guérir ... vraiment mal en point on ne sait combien de temps elle tiendrait encore...  je vous en prit aidez nous.
- Calmez-vous, calmez-vous, dites-moi d'abord votre nom.
Elle prit un grand respire puis s'exprima plus doucement.
- Pardon, je suis Umy.
- Enchanté, je me présente, Ethan.
- Je suis une orine et veille au chevet de Kitty, la petite fille de mon amie Dakota.
- Voilà qui est déjà plus claire, que puis-je faire pour aider ? Je ne suis pas médecin.
- Mon amie est partie dans la forêt depuis deux jours chercher une plante qui va guérir sa fille, mais depuis trop longtemps elle est partie, j'ai peur qu'il ne lui soit arrivé quelque chose.
- Bon décrivez-là moi et indiquez moi la direction, je vais voir ce que je peux faire.

L'orine décrivit au mieux et Ethan partit dans le secteur spécifié avec Faely, celle-ci étant d'une surprenant efficacité pour les balades en forêts, une véritable deuxième nature chez elle. Ils marchèrent, cherchant trace du passage de la disparue, la Sinn. Ils s'enfonçaient de plus en plus dans la Forêt Enchanteresse et Ethan commençait à ne pas aimer cela, risquant lui aussi de se perdre si c'était le cas de Dakota. Une petite clairière s'ouvrit devant eux, l'orisha se mit à genoux au sol, bien assis sur ses jambes et se concentra pour voir le plus loin possible à travers les arbres. Profitant de la lumière qui filtrait parmi les branches, il vit du mouvement, l'apparence d'une personne qui titube, peine à marcher. Un craquement derrière lui le fit sursauter, attrapant son poignard pour se mettre en garde alors qu'il se relevait et se retournait. Il rangea sa lame en voyant une demoiselle sans arme devant lui.

- Qui est-tu ?
- Celle qui peut t'aider.
- Plus précisément ?
- J'ai vu passer celle que tu cherches.
- Conduit moi à elle s'il te plait.

Elle hocha la tête dans l'affirmative, sourire en coin et se mit à courir, Ethan la prenant en chasse, filant à travers les arbres. Il sentait la présence de Faely, réconfort de savoir qu'il ne pourrait se perdre grâce à elle qui devait être à mémoriser leur cavale. La guide s'arrêta brusquement et pointa le sol, un trou béant s'y trouvait et au fond une femme, endormie ou inconsciente.

- Elle est tombé voilà une heure, je me dirigeait vers la ville quand je vous ai vu.
- Drôle de coïncidence.
- J'ai eu le temps de parler avec elle avant qu'elle s'évanouisse, elle cherche la Morindas.
- Et tu sais où la trouver ?
- Oui, si tu t'occupes de la faire sortir et me rend service lors de notre prochaine rencontre.
- Marché conclu.

Ethan se concentra et lévita pour descendre lentement dans le trou, rejoignant l'orine pour la prendre dans ses bras et remonter de la même façon sans mal. Sa cheville était enflée et marcher lui serait sûrement difficile. Elle portait une robe longue allant presque jusqu'au sol, faite d'un fin tissu, il l'a déchira jusqu'au genou pour en faire un bandage afin de stabiliser la blessure. Y ajoutant un morceau de bois qui trainait au sol pour être sûr qu'elle garde son pied droit. Il lui parlait, essayant qu'elle reprenne conscience, pendant ce temps l'inconnue revint avec une plante. Dakota tandis les mains d'un geste brusque, ouvrant les yeux au même moment.

- La Morindas ! Kitty ! Vite je dois retourner à Orihime !

L'orisha essaya de la calmer, ce fut Faely qui usa de son don via lui pour le faire. Il l'a fit monter sur son dos, les plantes dans un sac à sa taille, se retournant pour remercier celle qui n'avait toujours pas dit son nom. Elle salua de la main, indiquant de filer au plus vite. La sinn's guida la route, marchant rapidement à travers la forêt pour atteindre la cité. Umy attendait impatiemment sur le pont, sautant de joie à vue de sa chère amie. Elle attrapant le sac et montrant la voie jusqu'a la demeure de où se trouve le chevet de la petite. Il n'entra pas dans la chambre tandis que la Vénus effectuait la préparation d'une concoction que la petite la bu à petite gorgée, les effets furent rapide, Kitty reprenant des couleurs, un sourire sur ce visage d'enfant. Elle était sauvé... Ethan quitta la maisonnée, content d'avoir pu aider à sauver la petite et retrouvé la mère. Umy le rejoignit dehors et lui fit part de toute sa gratitude, l'orisha ne demandait rien, sa visite en ce lieu aura été utile.

* * *

S'éloignant pour retrouver Maléna qui l'attendait à l'auberge afin d'y prendre le repas, mangeant avec un énorme appétit suite à cette randonnée exigeante. Racontant à sa cousine ce qui c'était passé dans la journée puis elle en fit de même, expliquant les petites merveilles que renferme cette cité. Fatigué, il se leva de table en s'excusant pour rejoindre sa chambre, la rouquine lui fit un sourire compréhensif, termina son verre et fila dans la seconde chambre pour la nuit.

* * *

Mission II

Le soleil rayonnait sur le visage de l'orisha, ce qui était loin de lui plaire alors que dormir semblait être l'activité qu'il préférait en ce doux matin. Des coups à la porte l'obligèrent à se lever malgré lui, s'habillant d'un pantalon pour couvrir le principal avant d'aller ouvrir.

- Salut ! Bien dormi ?
- Moins bien que toi visiblement.
- Allez arrête de faire le grognon, allons nous balader avant de rentrer à Mégido.
- Tu as vu l'heure ?
- L'avenir appartient à ceux qui se lève tôt.
- Je me lève tôt pour d'autres raisons en général...

Elle entra et ferma la porte derrière elle, allant faire un tour sur le balcon pour admirer la vue tout à fait splendide qui s'offrait à elle. Sourire aux lèvres, ses longs cheveux roux flottants dans le vent, restant ainsi un moment à savourer l'instant présent.

- Alors cousin, tu as fini de t'habiller et de te réveiller ? J'ai faim moi !
- Mange ta main !
- Pas très pratique et un peu douloureux... je suis pas cannibale espèce de fou.
- Allez viens Maléna, je suis prêt.

Tandis qu'il prononçait ces mots, il se tenait debout derrière elle, passant les deux mains dans les cheveux de sa cousine pour les ébouriffer encore plus que le vent ne l'avait fait.

- Bon, pas le choix des les brosser là on dirait.
- C'est toi qui profitait du vent, je t'ai juste convaincu de l'effet sur ton petit frisé et là c'est moi qui attend.

Ethan fit une grimace à celle-ci, humeur joueuse après avoir passé le stade du réveil, chantonnant et dansant dans le salon comme s'il était avec sa tendre moitié. Il n'eut pas connaissance que Maléna était de nouveau coiffée, épaule appuyée sur le cadre de la porte, bras croisés et regardant l'homme danser tout seul.

- Elle a de la chance Emivia de t'avoir tu sais.

Il sursauta, quittant son nuage de quiétude, ses pensées avait rejoint celle de sa chérie l'espace de quelques minutes, permettant de savoir que tout va bien et qu'elle serait de retour à la maison ce soir tout comme lui. Sourire aux lèvres, une teinte rougeâtre sur sa peau, il hocha de la tête dans l'affirmative.

- Et ne la quitterais pour rien au monde. Allez partons avant qu'il ne reste rien à manger.

La rouquine fila à la porte et quitta aussitôt, marchant ensuite à côté de lui, discutant d'un peu tout et rien, attrapant leur repas pour emporter, aucune envie de rester à l'intérieur par ce soleil radieux. Savourant lentement au fil des pas, regardant ici et là les  beautés de cette cité, architecture magnifique, charme certain.  Au détour d'une rue, ils arrivèrent sur une grande place où quelques marchands avaient installé leur marchandise, espérant y faire quelques ventes, attirant l'attention des passants par leurs appels. Esquivant ces vendeurs, passant suffisamment loin pour ne pas être importuné, le son des pleurs d'un enfant vint à leurs oreilles, les deux réagissant presque au même instant.

- Je crois que ça vient de ce côté.
- Allons voir.

Derrière un petit muret de pierre, une petite fille pleurait, Maléna s'approcha doucement et posa la main sur ses genoux repliés.
- Pourquoi pleures-tu ainsi petite ?
Ces mots ne firent que déclencher encore plus l'intensité des pleurs, la rouquine se sentant aussitôt mal à l'aise de cette approche, essayant tant bien que mal de la calmer. L'orisha porta alors attention à l'enfant et y reconnu sur le champs Kitty, cette fillette qui avait eu besoin de cette plante rare et dont il avait sauvé la mère la veille. Ethan fit signe à sa cousine de reculer un peu pour qu'il s'approche et se penche vers l'enfant.

- Bonjour Kitty, que se passe t'il ? Où est Dakota ?

Elle prit la peine de redresser la tête pour savoir qui était cette personne qui la connaissait, affichant malgré ses pleurs un petit sourire à la vue des yeux vairons de l'orisha qu'elle reconnaissait. Ethan perçu alors la présence de Faely, il leva le yeux pour la saluer tandis qu'elle posait la main dans les cheveux de l'enfant. Kitty se calma peu à peu, cessant de sangloter, affichant un visage plus calme, plus serein.

- Perdu mon lapinou à câlin...
- Hmm et ta chaussure aussi n'est-ce pas ?
- Vi... maman va être fâché en revenant du marché.
- Pour si peu ?
- Collier de perles à ma maman aussi.

L'homme essayant de lentement questionner l'enfant, savoir où étaient ses choses, qui les avaient pris, elle ne pu que pointer le toit d'une maison visible d'où ils étaient, donnant ainsi le lieu de la chaussure. Expliquant plus ou moins clairement sa peluche profitait d'un bain forcé dans la rivière mais pour le collier elle n'en savait que trop peu outre que la direction à prendre était la forêt. Faely indiqua à l'orisha qu'elle veillerait sur Kitty pendant que lui et la rouquine allaient trouver les objets tant convoités pour le bonheur de la petite et ne pas qu'elle se fasse gronder. Maléna mis une main sur l'épaule d'Ethan et lui fit un clin d'oeil puis disparu l'espace d'un instant avant de revenir exactement au même endroit.

- Je sais précisément pour le lapin et la chaussure.
- Pratique le voyage...
- J'essai d'éviter mais là c'est nécessaire.
- Tu les as pas ramener tant qu'à être là ?
- Non je ne voulais pas changer le futur, juste voir le passé.

Ethan promis à Kitty que tout irait bien puis s'éloigna avec sa cousine, la suivant selon ce qu'elle avait vu. Ils passèrent dans une petite ruelle, profitant de la quiétude de celle-ci pour monter sur les toits. Il s'y déplacèrent pas à pas, sautant parfois pour rejoindre la maison suivante jusqu'à parvenir à la chaussure. Heureusement ils avaient réussi à ne pas avoir été aperçu par quelconque citoyens ou du moins aucun qui avait jugé bon de se faire panier percé. Maléna cacha l'objet dans son sac pour le moment et ils firent chemin inverse pour retrouver le sol normal sous leurs pied. Non pas qu'il n'appréciait pas mais ils n'étaient quand même que de simples touristes.

Le duo se dirigea vers la rivière, la rouquine n'ayant pu uniquement savoir que le seau avait été balancé à partir du pont. Information qui ne les menaient pas très loin alors que le courant avait pu emporter l'item bien loin déjà. Accoudé à la garde du pont, l'orisha  observa les alentours à la recherche d'un indice si minimum soit-il. En contrebas sur la rive, un jeune homme pêchait paisiblement, peut être aurait-il vu le lapin en peluche passer. Maléna s'y rendit aussitôt.

- Bonjour jeune homme.
- Euh ... bonjour..
- Dis-moi, je recherche un seau avec un jolie peluche à l'intérieur.
- Vous parler sûrement du petit lapin
- Tu l'as laisser filer ? dit-elle d'un ton faussement accusateur.
- Je l'ai vu du coin de l'oeil alors que je surveillais ma ligne, un poisson était sur le point de mordre, je pouvais pas le laisser filer.
- Si tu m'aidais ce serait gentil...

La rouquine partie ainsi à la recherche du seau en cavale, Ethan en profita pour s'élancer dans la forêt une fois le pont traversé. Des traces de pas bifurquant à travers des buissons lui sembla une bonne piste à suivre. Avançant lentement, cherchant d'autres branches cassées ou écrasées pour guider ses pas. S'avançant de plus en plus sous le couvert des arbres, regardant partout autour de lui en quête du précieux collier. Il vit non loin que des cavités dans la paroi rocheuse permettait d'y entrer, certaines étant des grottes aisément habitable tant pour les créatures de la forêt que pour refuge à un voyageur perdu ou cherchant tranquillité...

Ethan s'y aventura dans la première ouverture et n'y trouva rien d'intéressant parmi les restes d'une chose inconnue,  continuant avec une seconde puis une troisième petite grotte sans succès. Il retourna vers les bois, essayant de trouver où ces gamins avaient pu cacher le précieux objets. Il vit alors une personne assise sur une couverture, prenant visiblement un encas en toute tranquillité, l'orisha s'approcha et reconnu celle qui l'avait aidé la veille à trouver Dakota et la plante.

- Et bien quel hasard, on dirait que tu aimes bien rester dans la forêt plutôt que la cité. Je ne croyais pas notre prochaine rencontre aussi rapide.

Elle se retourna, toujours un sourire aux lèvres, faisant signe à l'homme de s'asseoir, lui offrant quelques fruits qu'elle avait posé dans un panier.

- Cherches-tu encore quelqu'un ?
- Non un objet cette fois.
- Plus dur à trouver mais avec les gamins qui sont passé un peu plus tôt, ce doit être ce qu'ils ont caché que tu veux.
- Décidément tu me rends la tâche facile.
- Un coup de chance faut croire.
- Par où sont-ils allés ?
- Avant de te répondre tu me dois un service.
- En effet, j'ai fait une promesse, que puis-je pour toi ?
- Je suis las de cette forêt et je souhaite voir le monde.
- Plutôt simple comme demande, en quoi puis-je aider à cela ?
- Suffit de répondre à une énigme.

L'orisha ne connaissait pas du tout les orines et leurs moeurs, ne se doutant nullement la signification de cette énigme. Il pensait qu'elle voulait s'amuser, voir la capacité des gens à répondre correctement ou non. L'homme fit un signe de tête, attendant la question.

- Un riche marchand est mourant et fait venir ses deux fils à son chevet, leur indiquant qu'il ne sait lequel choisir pour sa succession. Annonçant qu'un test décidera de leurs sort et de l'acquisition de sa richesse. Ils devront faire la course jusqu'au temple au bout de la cité et que celui dont le cheval arrivera dernier sera vainqueur. À ces mots, les deux fils dévalent l'escalier, courent jusqu'aux écuries, et partent au triple galop vers le lieu dit. Sont-ils fous?

Ethan prit le temps de réfléchir, cherchant le détail qui aiderait à résoudre cette question, affichant un grand sourire après quelques minutes.

- Chaque fils a pris le cheval de l'autre ?
- Exact, merci de me faire quitter ce lieu.
- Pardon ?
- Je suis une orine, vous avez répondu à mon énigme, vous avez créé le lien alors vous êtes mon maître.
- Euh... C'est pas du tout le genre de chose que je m'attendais et franchement j'ai amplement de ma chérie pour combler mes désirs.
- Je serais discrète, je ne souhaite que vous rendre la vie plus belle et voir du pays.
- Va pour voir du paysage pour le reste on en reparlera... Pour le moment je dois retrouver un collier pour une petite fille et rentrer à Mégido.
- Des gamins ont couru par là plus tôt dans la journée, s'amusant à grimper aux arbres.

Elle indiquant un grand chêne dans une zone un peu plus à découvert, comme si l'arbre majestueux avait imposé aux autres arbres un rayon de liberté autour de lui. Ethan s'y dirigea sans attendre pour y monter à son tour, l'orine le suivant sans mot dire. Il regarda à travers les branches et qu'elle ne fut pas sa surprise d'y trouver le bijou suspendu à l'une d'elle, un des garnements l'ayant sûrement perdu sans le savoir. L'homme sauta au sol et se dirigea sans attendre vers Orihime pour y retrouver Maléna sur le pont, espoir qu'elle ait retrouvé la peluche. Arrivé sur place il enlaça sa cousine qui brandissait avec fierté le lapin.

- Allons rendre tout ça à Kitty maintenant.
- C'est qui elle qui te suit.
- Longue histoire... je te raconterai.

Elle eut un léger fou rire, nul besoin de lui expliquer que l'orisha avait été légèrement dupé par sa bonté et répondu à l'énigme fatidique. Sans autre discussion, il retrouvèrent la petite qui jouait calmement au près de la sinn's. Kitty sauta de joie à la vue de son lapin qu'elle câlina aussitôt tandis que Maléna lui remettait sa chaussure et Ethan lui attachait le collier au cou. Quelques minutes plus tard se fut Dakota qui arrivait.

- Oh bonjour Ethan, heureuse de te revoir.
- Bonjour, heureux de voir que vous allez bien et la petite aussi.
- Merci, c'est grâce à vous, resteriez-vous pour le repas.
- Non merci, nous aurions bien voulu mais il est temps de reprendre la route, prenez soins de vous.
- En espérant vous revoir !

Ils tournèrent les talons, reprenant la route vers Mégido avec une personne en plus avec eux. Heureusement que la maison était grande...

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Dim 23 Fév 2014, 02:09


« Luka ! » fit l'orine d'un ton désapprobateur. Courbant l'échine pour mieux atteindre les épaules du vampire par dessus la chaise en bois sculptée dégageant une fragrance fort accommodante - qui déplaisait clairement au petit homme - il vint coller sa joue à la sienne. Vif et empressé comme à son habitude, il s'impatientait de voir le vampire totalement insensible à sa présence et préférant largement s'affairer à sa tâche - dont il ignorait complètement l'utilité – plutôt que s'inquiéter de son bien être. « Luka ! Ne feint pas la surdité, je sais que tu m'as entendu t'appeler ! Pourquoi devrions-nous rester enfermés comme des rats entre quatre murs si fades et dénués de vie, avec le temps merveilleux qu'il fait dehors ? Viens avec moi, espèce d'ermite ! » ajouta-t-il, une moue d'indignation décorant son adorable visage, dictant tout à fait autre chose que ses mots ne le laissaient à penser. Kyle, malgré le sens d'observation exceptionnel du vampire, restait aux yeux de celui-ci un personnage aux nombreuses contradictions, qu'il aurait pu soupçonner schizophrène par moments tant ses actions et ses paroles paradoxales en devenaient indéchiffrables.

En réalité ce jeune homme, à la chevelure sombre et deux orbes écarlates brillant de milles feux, n'avait jamais éprouvé à l'égard du jeune homme autre chose qu'une grande admiration pour ne pas dire un clair attachement émotionnel. Le vampire qui l'accueillit si chaleureusement parmi les siens, lui à qui on avait tout ôté, lui qui s'était vu privé de toute joie de vivre, jamais ne lui demanda ses antécédents ou ne lui posa la moindre question pouvant le mettre en mauvaise posture. Il se contentait de le garder à ses côtés, de le protéger, de subvenir à ses besoins, mais sans jamais poser une seule question et par conséquent donner une quelconque réponse. Il éprouvait cependant un grand mal à s'ouvrir au vampire, de par son engeance intimidante - bien que le personnage en lui-même ne le soit guère - mais aussi à cause de l'animosité certaine que nourrissait son ancienne maîtresse pour ce peuple, du mépris que seul Luka avait pu échapper. La disparition de Kura ou l'éventuel décès de celle-ci n'arrangeait certainement pas leurs affaires, les cauchemars s'enchaînant les uns après les autres, les pleurs en silence et les gémissements inaudibles faisant écho dans la chambre d'auberge.

Luka, ignorant tout de son attitude mais sachant pertinemment bien le jeu d'apparences auquel se prêtait ce petit bout d'homme à l'allure bien mignonne – Heavenly l'y ayant fort habitué – ne put que le prendre sous son aile, le baigner de l'attention dont il raffolait tant. Le jour viendrait où celui-ci trouverait un nouveau but à son existence, où il déciderait d'abandonner cet homme à l'avoir sorti de la misère au recoin d'une rue mal famée après que Kura l'ait lamentablement abandonné mais Luka s'y était préparé … A se voir une fois de plus remplacé, lui-même abandonné.

« - Qu'y a-t-il ? N'apprécies-tu pas ma compagnie ? Je ne t'obliges pas à rester si cela ne t'agréait point.  affirma le vampire en ébouriffant la crinière noire d'ébène, rebelle mais tout aussi soyeuse que le plus beau et riche des tissus. Portant ses deux petites mains pour arrêter le mouvement circulaire de celles du jeune homme, Kyle ne put empêcher cette moue déjà présente de devenir une véritable grimace, ce geste et ses paroles l'offensant presque.
 - Cela perdrait tout son sens si j'y allais seul …  prononça-t-il d'une voix étouffée quasi imperceptible pour tout être sauf le vampire. Mais que peux-tu bien faire de si important à la fin ? 
- J'écris une lettre à une amie proche que je n'ai pas revu depuis un bon moment, faute de terrain d'entente entre nos deux emplois du temps. Tu devrais la rencontrer bien assez tôt si tout se déroule comme prévu. » répondit le garçon aux cheveux bleutés alors qu'il fermait déjà le cachet de sa lettre et qu'un sourire apaisé se dessinait sur ses lèvres.

Prenant un autre stylo que celui qui lui avait servit à rédiger le contenu du fameux message, il en agita le corps inerte avant de voir surgir de celui-ci la créature dont il venait d'écrire le nom : un corbeau blanc. C'est ainsi qu'il lui était possible de reconnaître le sien parmi tant d'autres, profitant de l'occasion pour créer un spécimen que jamais autre homme que lui ne pourrait détenir. Attachant le petit rouleau - qu'il en avait fait du manuscrit - à la patte de l'animal, il lui rendit sa liberté sachant que celui-ci ne s'arrêterait qu'une fois sa cible atteinte et le message livré. Se levant brusquement, il saisit un gilet pendu sur la patère avant de se diriger vers l'orine - celui-ci s'étant écarté pendant la manipulation du vampire et installé sur le lit douillet - avant de se mettre à sa hauteur. « Mais qu'attends-tu au juste ? Je croyais que nous devions sortir. Me suis-je trompé ? » fit-il, un sourire quelque peu taquin et des mots qui suffirent à apaiser ce semblant de colère qui émanait de Kyle à cet instant précis. L'adolescent, de toute évidence bienheureux, se redressa de suite pour se diriger vers la grande rue, guidant le pas et donnant la cadence.

La marche - enthousiaste mais quelque peu ralentie pour s'adapter au pas lent du jeune homme - progressait ambitieusement parmi le peu de passants qui couraient les axes, la rue marchande se voyant anormalement déserte comparée à la foule qui en débordait en temps normal. Le chahut insupportable des marchands se tut pour laisser place à un silence désolant, tandis que ces mêmes échoppes rangeaient peu à peu leurs babioles, ne voyant pas là une occasion de grande affaire. L'orine, confus, désemparé, parcourait des yeux le paysage avant de se tourner vers le vampire en quête de réponses sans pour autant les obtenir. Luka, baissant les yeux jusque là rivées sur quelques décorations exposées, prit le visage du petit au creux de sa main droite, penché en avant. « Je t'en prie, ne t'attriste donc pas à ce sujet … Bon, puisque tu insistes et que Venom n'est pas là pour nous faire la morale – je sais que tu détestes ça – que dirais-tu de nous éclipser et d'aller explorer un endroit dans lequel lui-même n'a jamais mis les pieds ? Cependant, de manière fort regrettable, ceci demeurera notre petit secret, donc pas de vantardises à ce sujet. Promis ? » ajouta-t-il en riant et lui tendant son petit doigt.

Prenant quelques affaires - que le stricte minimum pour un si cour périple, ayant pour limite un peu plus de 24 h si les deux amis voulaient empêcher quelques longues heures de sermons - ils se mirent rapidement en route avec pour seule ambition : Orihime. Village peuplé majoritairement d'orines, il s'agit là d'une deuxième architecture n'ayant rien à jalouser à la première, mais rassasiant ne serais-ce qu'un peu le doux rêve de pouvoir un jour visiter le fameux village des Arts, celui-ci promptement bien caché. Riche en finesse et un raffinement à en revendre - dont celles à le peupler sont le symbole vivant, animées d'une beauté innocente et rafraîchissante - Orihime était depuis peu le sujet de nombreuses rumeurs, portant presque dans sa totalité sur l'atmosphère enchantée qui en émanait. On en chantait les louanges de cette ville magnifique dont l'accès déjà moins restreint attirait les touristes les plus pacifiques comme les entités les plus bruyantes, le tout ne convergeant qu'en un seul souhait : celui de voir de ses propres yeux l'étendue de cette splendeur inouïe.

Luka de toute évidence ne se prêtait aucunement à ce genre de jeux et ne portait pas grand intérêt à ces récits hypothétiques démesurés. Il tenait juste et avec une intensité, une ferveur particulière, à montrer à ce petit - considérablement jeune comparé à l'âge avancé et réel du vampire - un endroit qu'il pourrait à l'avenir considérer comme son foyer. Il ne le retiendrait pas le moment venu et voyait dans ce voyage l'arrivée possible mais soudaine de leur séparation. Kyle, ignorant tout de ses intentions, suivait le jeune homme souriant comme un enfant qu'on complimente après une bonne action. Le vampire de son côté, inconsciemment sans doute, s'orientait aisément parmi la horde de branches et de feuillages dans la direction du village, cette capacité lui évitant bien des désagréments à l'heure actuelle. Tenant fermement la main de l'orine plongée dans la sienne, Luka avançait pas à pas, donnant parfois quelques consignes au jeune homme pour éviter qu'ils ne trébuchent tous deux inutilement, tendant l'oreille à quelques bruits étranges ne manquant pas de retentir derrière eux.

L'oreille fine du vampire lui permettait de les repérer et d'en évaluer la distance les séparant, celle-ci se réduisant de manière inquiétante malgré leur course déchaînée. De fil en aiguille, ils finirent par en ressentir le souffle chaud leur caresser le visage et esquivèrent, de justesse et uniquement grâce aux bons réflexes du petit être, un dragon d'une taille colossale se dirigeant droit sur eux. Cependant et ce malgré l'agilité dont ils pouvaient bien faire preuve, ils étaient loin d'avoir l'endurance nécessaire pour esquiver tous les assauts de la bête jusqu'à leur arrivée au village, leur progression s'étant vue sérieusement amputée, pour ne pas dire complètement impossible. Le dragon, d'une couleur sombre malgré le soleil tapant, semblait dans une furie extrême, les attaquant aveuglément pour une raison qui leur échappait mais s'appliquant dangereusement à la tâche, au point où toute échappatoire devint introuvable.

Bondissant rapidement une fois de plus, ils atterrirent tous deux à terre. L'orine étant déjà épuisée de cette course irrégulière, s'affala à même le sol juste derrière le vampire, incapable du moindre geste. L'animal se dirigeait déjà dans leur direction, de son envol adroit et rapide, quand le petit Luka - essayant tant bien que mal de protéger Kyle - sentit dans son dos une main robuste qui le tira de tout son poids vers l'arrière. Atterrissant lourdement sur son postérieur, il tourna rapidement la tête pour voir à qui il avait affaire et fut surpris de trouver là, dans un petit abaissement de terrain, un groupe minuscule composé à peine de deux hommes, quelques femmes et enfants en bas âge. Tout questionnement était inutile, leur présence en ces lieux étant parfaitement évidente considérant le monstre qui les hantait en dehors. Un simple « On y retourne ! » de la part de l'orine qui jusque là semblait prôner l'inutilité, servit à relancer la cadence et à emmener de nouveau les deux petits sur le champ de bataille, une fois leur souffle repris.

Leur but n'étant aucunement de vaincre leur ennemi mais tout simplement de l'immobiliser le temps qu'ils franchissent avec succès le seuil du village, Luka prit une nouvelle fois le stylo magique pour faire apparaître une lance - tout ce qu'il y a de plus banal - au creux de sa main droite. Se concentrant sur celle-ci, pendant que Kyle faisait diversion du mieux qu'il pouvait - la stratégie de la course en cercles semblant marcher considérablement bien pendant quelques minutes - Luka vit des flammes noirâtres, dont il était le déclencheur, s'attiser autour de la lame.

Ne se voyant aucunement blessé par celles-ci, il lança le projectile avec une certaine force, son opposant étant immobile à l'instant même où il finit sa petite supercherie. Ayant atteint avec brio l'un des yeux de sa victime, le vampire la vit poser pied à terre pendant que la douleur et que les flammes inépuisables continuaient d’œuvrer à leur méfait. Utilisant par la suite rapidement le pouvoir de Venom - contrôlant ainsi la terre - il fit naître quelques branches s'enrouler autour de ses pattes et de sa queue, pendant que de l'autre main il faisait signe aux pauvres innocents d'avancer à toute allure. S'empressant alors de prendre la main de Kyle, qui à court de souffle ne semblait plus apte à courir à toute vitesse, Luka se mit à courir à son tour ne s'arrêtant qu'une fois définitivement en sécurité. Tous deux sous le coup du soulagement s'effondrèrent à terre, saluant uniquement d'un geste vague les quelques individus qu'ils venaient de sauver tandis que ces derniers se précipitaient déjà à l'intérieur du regroupement de maisons.

Le souffle haletant et la poitrine lourde, ils prirent quelques instants avant de laisser leurs paupières s'écarter et de se redresser convenablement. Et c'est alors que ce spectacle époustouflant s'ouvrit à eux et que leurs orbes, bien qu'épuisées, purent l'admirer dans toute sa magnificence. Des lumières bleutées illuminaient les cieux, une multitude de pierres d'une valeur inestimable regorgeait les façades et ornait les édifies, tandis qu'un peu plus loin du cristal et du verre semblaient être les matériaux de certaines bâtisses plus majestueuses, des pétales rosées emportées par le vent martelaient leurs épaules lourdes, un murmure d'eau cristalline leur parvenait à distance ... La beauté légendaire de cet endroit s'avérait n'être aucunement superflue ou même inventée, réjouissant alors le cœur des deux hommes de s'y être rendus.

Nombreux étaient ceux à nourrir de noirs desseins, à convoiter les trésors enfouis et encore inexplorés qui pourraient bien y avoir pris racine, ou préférant un bien vil marchandage de ses habitantes, de ces êtres aussi épurés qu'éblouissants pour en tirer le plus de profits. Cependant, jamais ces vices ne purent aboutir. Aucune trace d'un quelconque passage parmi les profondeurs merveilleuses des forêts n'avait été relevée,  aucune présence potentielle de barrière entourant la ville à relater ... Les fouilles intensives ne portaient aucun fruit mais s'intensifiaient au fur et à mesure, ne résultant qu'en une exaspération permanente dans l'esprit de ces chasseurs arrivant au point de questionner sa réelle existence, malgré cette illusion constante de parvenir à s'y introduire.

« On ferait mieux de presser le pas et visiter un peu les environs. Je ne voudrais pas gâcher nos efforts, faute de temps à notre disposition. Vient, allons nous rafraîchir là-bas avant de poursuivre. » fit Luka en tirant sur le bras de l'orine pour le forcer à prendre appui sur ses deux jambes. L'orine, ne refusant pas le geste de son partenaire, n'affichait toutefois pas une mine aussi réjouie qu'on ne l'aurait espérer, ses muscles lui faisant cruellement défaut. Kyle, content d'avoir été d'une certaine utilité – contrairement à la gêne qu'il avait l'habitude d'occasionner – mais masquant cela une fois de plus avec ce genre de répliques inopinées, se précipita vers son but, avant de s'installer sur un banc pas loin.

Prenant place le dos contre le dossier fait de languettes de bois, il laissa son corps choir en arrière, ses muscles évacuer tout le stress qui les habitait, heurtant par mégarde la jeune femme installée à leurs côtés. Dans l'exaltation du moment, il se redressa rapidement, faisant par la même occasion osciller l'eau de leurs vers comme le banc tout entier. La jeune femme sembla sursauter elle aussi, suite à quoi Kyle s'excuse grandement, d'autant plus après avoir jeté un coup d'oeil à son visage torturé par des semblant de larmes. Sa curiosité ne tint plus et, sortant un mouchoir quelque peu usé, il en essuya les quelques perles restantes avant de lancer un sourire à son intention. Reprenant sa place mais se tournant légèrement vers elle, il lança :

« Je suis désolé de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais puis-je demander ce qui vous tracasse gente dame ?
- C'est moi qui devrais m'excuser. Je m'apprêtais moi-même à vous aborder, ne cachant aucunement mon désespoir … balbutia-t-elle en prenant avec bienveillance le mouchoir du petit. Pour tout vous dire, je suis fort inquiète pour mon amie. Elle a quitté le foyer familial il y a de cela quelques jours déjà et je n'ai plus eu de nouvelles. Sa fille traverse une période difficile en ce moment même, meurtrière même je devrais dire. Hélas, je suis impuissante et il ne m'est possible que de prier pour sa guérison ou aborder de la sorte quelques passants pour quérir leur aide. ajouta-t-elle en levant sa frimousse pâle pour croiser le regard du vampire figé sur elle. Rougissant quelque peu, ne l'ayant de toute évidence pas remarqué avant cela, elle tressaillit en l'écoutant parler.
- Je vous en prie, séchez vos larmes et  laissez nous nous en charger. Peu importe le service que vous nous demanderez. » affirma-t-il en lançant quelques regards dans la direction de l'orine, voulant se certifier que celui-ci serait d'accord avec sa décision. Le bonhomme ne lui rendit qu'un grand sourire, lui montrant que leur visite serait remise à plus tard.

Une fois la mission adéquatement claire, Luka et Kyle se précipitèrent vers les étendues naturelles sur lesquelles semblait reposer le charme harmonieux de cette ville fleurie. Le paysage changea du tout au tout pour se teindre cette fois des couleurs les plus imprévisibles mais gardant cette touche imprévisible de magie, tout ce qu'il y a de plus féerique. On s'y sent minuscule, on s'y sent en paix et malgré le fardeau qui pesait sur leurs épaules, celui-ci n'ébranlait guère leur détermination. Bien que le désordre ait lieu d'exister parmi les arbres géants et les pousses plus réduites les dépassant considérablement de toute manière, Luka ne put empêcher un sourire enfantin d'accompagner ses pas, légers et enthousiastes. L'obscurité prend possession de la vision de ceux qui pénètrent dans ces profondeurs et seules les lumières en provenance du sol puis guider ses visiteurs dans le droit ou le mauvais chemin, indépendamment de leur chance dirait-on.

Le vampire en devenait incroyablement agile et rapide malgré la mousse étrange poussant sous ses pieds, verdure à laquelle il semblait s'être rapidement adapté. Il enchaînait tournant après tournant, arbre après arbres – ces dernières étant considérablement semblables – comme s'il savait exactement le chemin à prendre. Arrivé cependant au centre d'une clairière – du moins un espace déjà plus vaste – il s'arrête soudainement, n'ayant de toute évidence pas la vision des choses aussi clair qu'il l'aurait souhaité. Sortant une petite pierre de sa poche de pantalon, il l'exhiba devant ses yeux azurs, déposant un baiser sur la surface glaciale avant de lui murmurer quelques mots à l'oreille : '' Aide-moi à trouver ce que je cherche. Guide moi jusqu'à elle d'une lumière bleutée comme tu l'es. ''

Un petit chemin se colora alors de la couleur demandée, chemin qu'il suivit lentement vers une petite herbe quasi indescriptible tant la ressemblance avec celles l'entourant en était évidente. La cueillant d'une poigne ferme mais pas violente pour autant, il prit de ne point l'abîmer avant de partir dans la direction parfaitement opposée pour rentrer d'une fois pour toutes à Orihime. Il vit cependant, gisant à côté de celle qu'il venait de cueillir, une fleur d'un genre tout à fait particulier mais beaucoup plus belle que la première, à en couper le souffle. Elle n'était pas dans les meilleures conditions, c'est bien le cas de le dire. Confiant alors la petite pousse de plante à Kyle, il saisit la femme de manière à pouvoir se déplacer facilement et partit en courant à toute vitesse. Les minutes semblaient s'écouler à l'infini et le trajet du retour – alors que leur arrivée s'était étendue sur plusieurs heures du moins à leurs yeux – ne prit que quelques maigres minutes avant de s'achever. Une fois de retour, le soleil s'étant déjà couché hors de cette forêt de clair obscur, ils accoururent chez la belle femme les attendant impatiemment, avant de les guider vers la petite fille dont la vie ne dépendait que de leurs efforts et bien évidemment de leur réussite.


Quelques jours s'écoulèrent et leur aventure ne fut connu de personne, pas même du petit loup bien futé qui avait pour habitude de déjouer toutes leurs tentatives de mensonge. Leur retour s'était fait dans les plus brefs délais et malgré une fatigue inexplicable et bien soudaine que Venom suspecta quelque peu, rien d'autre ne semblait prêt à vendre la mèche. Les trois protagonistes, l'animal les accompagnant de toute évidence une fois revenu de son excursion dieu sait où, arpentaient les rues, cette fois à la recherche de quelques provisions ayant miraculeusement disparu, piste qu'une fois de plus le loup ne sembla pas explorer plus que cela. Échoppe après échoppe, ils avaient vu cette angoisse d'être découverts les quitter, avant de se trouver tout à fait sereins d'esprit. Toutefois … « Tu es au courant ? J'ai ouï dire qu'un homme aussi charmant qu'une fleur hivernale avait sauvé une petite fille dans le village voisin ! Je me demande bien de quoi il a l'air … » dirent deux jeunes filles d'un ton bien enjoué tandis qu'un regard d'agacement se portait sur le vampire de la part de son animal de compagnie. La nuit s'annonçait très très longue pour les deux jeunes hommes insouciants …

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Jeu 27 Fév 2014, 16:52

Le regard de Heavenly c'était posée sur le corps immobile de la petite fille. Elle était là, le teint complètement pâle, le corps immobile et la respiration presque inexistante. Si cette femme prénommait Umy, n'était pas là pour lui dire qu'elle était encore vivante, sans doute penserait elle que cette enfant serait morte. Tout en se tenant aux côtés de la belle Orine, le regard de topaze de la vampire restait fixait sur l'enfant tout en écoutant attentivement le récit de la femme. Ainsi donc, cette petite Bélua portait le nom de Kitty et elle était malade. Il était vrai que ce genre de récit touchait à peine la belle vampire. Elle ne connaissait pas réellement ces personnes et elle n'était liée à aucunes entre elle. A vrai dire, Heavenly ne savait pas vraiment comment elle c'était retrouvée ici. En faite si, elle le savait mais elle ne voulait pas vraiment l'admettre et sans doute, la belle l'admettra jamais. Ceci dis, elle était ici, debout dans une pièce entourée d'inconnue. Pourtant bien qu'elle était insensible à ce que pouvait advenir de la mère partir à la recherche de plante capable de guérir sa fille. Étrangement, le sort de la petite Kitty l'agaçait un peu. Ce n'était pas vraiment de la pitié ni même de la compassion, c'était juste une sentiment étrange, un sentiment qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle croisait un enfant. C'était plus fort qu'elle, même si elle disait qu'elle n'avait que faire de ce que pouvait arrivait à la terre ou bien aux femmes et aux hommes qui l’entouraient. Les enfants étaient une autres histoire. Heavenly ne serait même pas expliquer le pourquoi et le comment elle n'était insensible à ses petits êtres, mais c'était ainsi.

Et c'est ainsi, que la belle vampire c'était retrouvée dans une histoire qui ne la regardait pas. Tout en sautant d'arbre en arbre, la jeune femme c'était alors mise en route à la recherche de Dakota, la mère de la fillette. Et tout en sculptant le paysage afin de retrouver ça trace, Heavenly savait que le temps lui était comptée. Mais retrouvée une Orine perdu quelque part dans une forêt dont elle ne connaissait guerre, était comme essayer de retrouver une aiguille dans une botte de foin. Pourtant elle était bien quelque part non ? Tout en descendant des immenses arbres, avant d'atterrir sur ses pieds sur la terre ferme, la jeune femme avait alors portait son regard aux alentours. Il n'y avait aucun bruit suspects, juste le son de feuillages et les bruits de bêtes tapis dans l'ombres. Tout en reprenant sa route en s'enfonçant un peu plus vers un chemin sombre, après une petite heure de recherche, elle avait finalement abandonnée l'idée de chercher cette Orine. Après tout ce qui pouvait bien arriver à cette femme n'était pas son problème. L'importance était de retrouver cette plante qui pourrait sauver la vie de Kitty. Pourtant alors qu'elle s'enfonçait de plus en plus dans la forêt. La belle vampire avait une sensation étrange, une sensation dérangeante comme si elle était observée depuis toute à l'heure...

Continuant son chemin, la jeune femme entendait alors au loin le son de l'eau. Et suivant le chemin jusqu'à être mener vers un point d'eau avec diverses petite cascade, la belle restait un instant à contempler le paysage jusqu'à que soudainement son regard c'était portée sur une plante qui ne lui était pas inconnue. Nichée entre deux pierres au dessus de la cascade, c'était la plante que Umy lui avait montrée. La plante qu'il fallait à Kitty. Se téléportant jusqu'à la plante avant de l'arracher et de la mettre dans une des poches de son short. Tout semblait pour le moins bien se passait...Mais hélas cela n'était que pour une courte durée. Car en se penchant légèrement, Heavenly avait remarquée un bout d’étoffe un peu plus bas. Tout en s'approchant de plus près pour prendre le tissu dans ses mains, il n'y avait pas de doute le tissus n'était pas usée. Et ce tissus provenait que d'Orihime, ce qui voulait dire que Dkota était passait par là. Mais alors où est ce que l'orine était partie ? La vampire sentait alors un courant d'air caresser son visage à travers les chutes d'eau de la cascade. Portant son regard avant de se lever et de s'y diriger, elle y contourna alors avant de voir qu'il y avait une grotte. S'enfonçant avant d'y marcher avec prudence, la jeune femme était alors arrivée dans une galerie dans laquelle elle entendait des voix. Tout en se cachant discrètement derrière les rochers, la belle observait alors la scènes. Il semblerait que cette grotte soi le repère d'immonde créatures dont elle n'avait alors jamais vu. Mais ce qui attirait le plus son attention était Dakota. L'Orine était attachée sur une immense toile d’araignée et semblait être bien pale, comme si cette toile aspirer ses forces. Il ne manquait sans doute plus que ça...Pourtant alors que Heavenly était en train de chercher une solution que la belle sentit une présence derrière elle et se retournant, elle compris que la personne qui l'avait observée et suivis n'était rien d'autre qu'une de ces immondes créatures.

Avant que ce dernier ne commençait alors à alerter ces compagnons, Heavenly avait alors trancher sa tête avec sa faux avant de se téléporter directement vers Dakota. Voyant leurs regard remplit de surprise, un sourire amusée c'était dessinée sur les lèvres de la jeune femme qui libéra l'Orine avant de prendre sa main et de la téléporter hors de la grotte sous le regard quelque peu médusait de ces créatures. Parfois il valait mieux faire vite et ne pas trop s'attarder. De toute manière elle n'était pas ici pour se battre et elle avait loin l'idée d'avoir envie de se battre contre eux. Autant les prendre par surprise. Se téléportant en dehors de la grotte avant de poser l'Orine qui reprenait peu à peu ses esprits. La vampire lui fit part alors de sa venue pour sa fille, chose qui bizarrement semblait la motivée et lui redonner ses forces. Et c'est tout en reprenant le chemin inverse avec les créatures à leurs trousses, que Heavenly retourna à Orihime en compagnie de Dakota, qui c'était défoulée contre les créatures durant leurs petites courses. Ainsi que de la plante qui par la suite, avait permise à Kitty de retrouvée la santé et le bonheur de sa mère saine et sauve.


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Ven 28 Fév 2014, 13:44


La forêt enchanteresse était un endroit assez joli et surtout, il était assez plaisant de se balader dans ce lieu, comme ci ce dernier m'apportait un peu de tranquillité et je n'allais pas m'en plaindre bien au contraire. Je me rendais d'ailleurs conte que depuis le temps que je me ballades dans ces lieux, je n'avais jamais eu l'occasion de me baladez ici, ce que je trouvais dommage, surtout que maintenant j'avais de moins en moins le temps. Je voulais donc en profiter une maximum aujourd'hui et puis je me disais qu'une fois je pourrais venir avec Alicia, je suis certaine qu'elle adorerait cet endroit, elle qui aimais les lieux qui semblait féeriques et c'était a mes yeux le cas.
D'ailleurs, je pensais aussi a un détail, il y avait une autre ville ici, pour les orines d'après ce que l'on m'avait dit, je pourrais peut être allée les voir, elle qui sont un peuple d'art et de beauté, je m'imaginais déjà que c'était magnifique. Je trouvais quelque peut dommage d'ailleurs, car quelque part, leur beauté ne servait que les hommes, de tous les peuples existants, les orines et les génies étaient ceux qui me peinais quelque part, obliger de servir, enfin les Orisha aussi, mais eux en principe ce n'était que pour un moment donner, mais pour les orines, elles étaient heureuse comme ça, même si je ne le comprenais pas vraiment, je n'allais ne pas m'en mêler.
J'arrivais alors près de la citée, j'avais quand même du mettre un bon moment pour atteindre cette dernière, mais ça en valais la peine, car une fois arriver, je ne put que constater un endroit tout simplement magnifique. Je regardais les édifices assez intriguer et en même temps tout simplement emerveiller. Qu'est ce que c'était ces étranges pierres ? Je me demandais vraiment d'où elle venait. Les cascades que l'on entendait au loin avaient quelque chose de vraiment apaisant, l'endroit idéal pour se détendre. Rajouter à ça la nature qui l'entourait, ça faisait un endroit tout simplement magnifique. J'y habiterais bien même si je le pouvais, même si je ne suis pas certaine que ça plaise à tout le monde.
Cependant, alors que j'avançais en admirant le paysage, je remarquais qu'une jeune femme marchait dans les rues de la ville visiblement assez inquiète, regardant un peu partout comme si elle cherchait quelqu'un. Quand je fus plus proche, je remarquais qu'elle avait certainement pleuré récemment, à cause de ses yeux rouges. Je m'approchais alors davantage d'elle pour lui demander si elle avait besoin d'un coup de main.

— Oh si vous pouviez, c'est la fille d'une de mes amies, elle est très malade, je ne sais pas vraiment ce qu'elle a, mais je sais ce qu'il faut pour la soigner, c'est une plante appelée Morindas, sa mère est partie la chercher, mais elle n'est toujours pas revenue, le temps presse pourtant, la venus fait tout ce qu'elle peut pour l'aider, mais elle doit s'en aller ce soir obligation oblige. Je ne sais vraiment pas ou ce qu'elle pourrait entre, est-ce que vous croyez pouvoir me donner un coup de main pour la retrouver ? Je vous en supplie.
— est-ce que vous pouvez me dire depuis combien de temps elle est partie, et dans quel endroit je pourrais trouver cette plante ?
— Trop longtemps, quant à la plante, un peu partout, le souci, c'est qu'il n'est pas facile de la reconnaitre, si ça ce trouve il lui est arriver quelque chose, je vous en supplie retrouver les, mon ami et la plante.

Je comprenais assez bien l'urgence de la situation et je tournais alors les talons pour retrouver au moins la mère, avec un peu de chance elle avait déjà trouvé la plante, dans le cas contraire, on serait beaucoup plus efficace a deux pour la retrouver. Si seulement j'avais la capacité de communiquer avec la nature, ce serait tellement plus facile.
Je commençais alors a marché, sans vraiment savoir ou je me rendais, tout ce que je savais, c'est que je ne voulais pas perdre d'avantage de temps. Il me fallait a tout prit les retrouver, mais ou ? Et surtout dans quel état, car si la mère n'était toujours pas revenue, ce n'était pas pour rien ! Je regardais alors le ciel et je me rendais compte que la soirée n'allait pas vraiment tarder à tomber. Si on ne revenait pas à temps, est-ce que la vénus laisserait les instructions pour soigner la gamine ? Ou est-ce qu'il serait simplement trop tard pour la sauver ? Je ne voulais pas vraiment y penser, pas maintenant.
Alors que je passais a coté d'une sorte de petite falaise de terre, quelque chose attira mon regard et en y prêtant attention, je vis le corps d'une jeune femme allonger, visiblement un peu blesser. Je me téléportais alors prés d'elle et la soigna assez rapidement, pendant qu'elle émergeait, je me rendis compte qu'elle tenait une plante dans ses mains, est-ce que c'était la personne que je recherchais.

— Il faut amener ça au village, c'est pour ma fille, mais le temps presse. Je devrais déjà être rentrée, mais la terre c'est défaite sous mes pieds et j'ai chuté, c'est ma faute, je ne faisais pas attention ou ce que je m'étais les pieds. Je vous est vu, vous vous êtes téléportée, je pourrais rentrée seule maintenant, mais aider ma fille s'il vous plaie.

Je pris alors la plante dans ma main et je retournais rapidement à l'endroit ou je pourrais retrouver Umy, en espérant que ce n'était pas trop tard. Ça ne me plaisait pas vraiment de la laisser en arrière, mais je n'avais pas vraiment le choix non plus, le temps passait trop vite.
Une fois au village, la première fille se jeta sur moi et je lui tendis les plantes, j'attendis alors quelque instant, je voulais savoir si tout ce passait bien, quelque minutes après, elle sortit de sa maison, visiblement soulagée.

— Merci beaucoup, vous êtes arrivé juste à temps, mais ou est... Dakota !

Elle courut alors en direction du lisier de la forêt ou son amie arrivait enfin. Je souris alors en m'en allant, je crois qu'elles allaient avoir quelque chose à fêter aujourd'hui.

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Ven 07 Mar 2014, 14:53

Le continent mystérieux… C’était la seconde fois que notre jeune et ambitieux  aventurier se rendait sur le continent des mystères. Et ce dernier portait réellement bien son nom. Des lieux mystique et fantastique avait pris place sur ce continent. Lioons se souvenait des récits de son oncle sur ces lieux impressionnants, parfois inquiétants. Il se souvenait des histoires sur le temple des esprits et sur les armes et pouvoirs qu’il renfermait et qu’il fallait vaillamment acquérir à la suite de nombreuses épreuves. Il se souvenait que son oncle lui avait raconté que les épreuves touchaient l’intelligence, la force, l’agilité, la magie ou la prestance. Si son oncle en connaissait tant, c’est parce que lui même détenait une fameuse arme du temple. Et un jour le jeune aventurier en possèderait une aussi. Mais il était trop tôt. L’Orisha avait encore de nombreuses choses à voir et à faire, il n’était pas prêt. Aussi, ce n’était donc pas au temple des esprits que le jeune homme se rendait. Il avait une autre destination en tête tout aussi, potentiellement, riche en aventure.

Mais ce n’était pas non plus à la porte des songes que Lioons voulait aller. Il connaissait déjà ce lieu des plus étranges. C’était un endroit où il était possible de laisser totalement libre court à son imagination. On pouvait s’y laisser aller complètement, et devenir maitre de ses songes les plus enfouis. L’aventurier avait apprécié voyager librement dans son inconscient. Son oncle lui ayant raconté des histoires fantastique sur ce lieu aussi, c’était pour ces raisons que le jeune Orisha s’y était rendu. Mais ca n’en restait pas moins un lieu terrifiant. Il avait vu des choses  et obtenu des réponses enfouies dans son inconscient. Encore maintenant, le jeune homme avait beaucoup de question sur lui même, et il recherchait encore des réponses. Mais moins intensivement depuis ce jour à la porte des songes. La vision, qu’il avait eu de ses parents dans son rêve, avait été des plus désagréable. Et la rencontre qu’il y avait fait n’avait pas été très sympathique non plus. Le Bélua qu’il avait combattu n’avait pas été très avisé de rentrer dans le rêve du jeune homme. Heureusement que cela lui avait aussi permit de revoir son oncle. Au final, Lioons en était sorti grandit. Il avait appris des choses sur lui même et avait gagné un pouvoir. Il ne l’utilisait cependant pas beaucoup, mais il pouvait quand même pénétrer dans les rêves d’autrui. Ainsi, ayant déjà visiter ce lieu, il ne contait pas y retourner de suite. Il ne restait alors plus que le château des cavaliers sans tête. Et c’était bel et bien dans ce lieu que le jeune homme contait se rendre.

La aussi son oncle lui avait fait de nombreux récit sur le lieux vers lequel se dirigeait le jeune héro. Il lui avait raconté toutes les rumeurs et les différentes rumeurs sur ce château à la fois hanté et bénis par la création. Lioons s’était ainsi demandé ce que pouvait bien être la création. Etait ce tout simplement une sorte de magie très puissante protégeant le château ? Un magicien avait il lancé un sort protecteur d’une puissance incroyable pour empêcher les créatures des terres du yin et du yang de s’emparer du château ? Peut être aussi était une sorte de puissance naturel et présente depuis toujours où apparu par hasard. Peut être fallait il considérer cette création comme une sorte d’animal protecteur très puissant et veillant sur le château.  Ou alors la création était peu être un Aether bénéfique protégeant ce lieu permettant, selon la légende, de régner sur le monde et de causer sa perte. Lioons mourrait d’envie de connaître la réponse et sa curiosité prenait le dessus dans ces moments la. Aussi, le jeune homme avait entendu parler des cavaliers sans tête, autres protecteurs du lieu. Il espérait bien en rencontrer un en chemin. Ainsi, il marchait d’un pas décidé vers le fameux portail qui permettait de pénétrer dans le château des cavaliers sans tête.

Et il y était enfin parvenu après des jours de marche : le portail gigantesque se dressait devant lui. Comme dans la légende, le portail semblait partagé entre deux type de magie. D’un côté, une noirceur peu attrayante semblait donner sur une partie dévastée et dangereuse du château ; de l’autre, le château semblait être emplis de bonté et de bienveillance, renfermant des lieux splendides et majestueux. Ce portail rappelait quelque chose au jeune homme, qui sourit avant de faire un pas de plus. Cela lui rappelait sa propre ambigüité, sa propre bivalence, en bref, sa schizophrénie. Depuis qu’il avait retrouvé le cadavre du capitaine Dash avec l’aide de son ami, Mormearn, l’esprit du pirate vivait en cohabitions dans le corps du jeune homme. Et Lioons tentait de vivre avec tant bien que mal avant qu’il soit possible de séparer ces deux entités et qu’il puisse récupérer son corps. Il était très désagréable d’avoir une deuxième voie dans sa tête que l’on ne puisse pas contrôler. La voix de Dash résonna d’ailleurs dans son esprit :

*Tu devrais éviter d’aller à gauche. Ce n’est pas un endroit pour toi gamin.*

Pour une fois les deux hommes étaient d’accord. Dash avait désigné la partie néfaste du château. Lioons ne comptait pas s’y rendre. De plus, la colombe des cieux du jeune aventurier n’aurait pas supporté qu’il pénètre dans un tel lieu. C’était un être pur et Lioons ne voulait pas lui infliger une tel chose. Alors il pénétra dans la partie bénéfique du château.

C’était un lieu incroyable. Tout semblait enchanté par une magie puissante et bénéfique. Lioons en avait le souffle coupé. Même Dash semblait être impressionné par ce qu’il voyait. Si il y avait bien une chose qui reliait le pirate et le vagabond, c’était certainement leur envie de voyager, d’en apprendre plus et d’en voir toujours plus. Il était tout deux aventurier et avide d’expérience et de sensations fortes. Chacun à leur façon, certes, mais sur ce point la, il s’était bien trouvé. Lioons avança doucement dans ce lieu magique. Devant lui se dressait une immense forteresse, sur sa droite et derrière la forteresse semblait s’étendre une forêt gigantesque. La forêt semblait renfermer de nombreux secret et lieu magique. Elle dégageait une aura amusante et intéressante. Lioons était irrésistiblement attiré par cette forêt. Il voulait la visiter et en connaître tous les secrets. Il se dirigea donc vers celle ci. Cette fois encore, la voix du pirate résonna à ces oreilles.

*Par contre cette fois je ne serais pas parti dans cette direction. Le château est mieux. On devrait y aller.*

- Laisse moi tranquille ! C’est mon corps à ce que je sache et j’en fais ce que je veux.


En effet, les deux hommes ne parvenait pas toujours à s’entendre et avait des caractères assez différents voir opposés par moment. La remarque de Lioons frustra Dash qui ne pouvait, malheureusement pour lui, rien faire malgré l’envie de lui coller son poing dans la figure. Le pirate se mura donc dans le silence pour la grande satisfaction du jeune Orisha qui continua son chemin vers la forêt.

Cette dernière aussi était magnifique. Lioons avait beaucoup voyagé et avait fait de nombreux voyage en passant par des forêts, mais jamais il n’en avait vu une comme celle ci.  Elle était différente. Chaque plantes, chaque arbres, chaque fleures semblaient réagir à la présence du jeune homme. Toute la forêt prenait vie au contact de Lioons. A chaque pas qu’il faisait sur la mousse verdoyante de la foret, cette dernière s’illuminait de bleu et de vert ; à chaque fois qu’il posait sa main sur un tronc, se dernier semblait se contracter et ronronner tout en dégageant une lumière auburn guidant ainsi les pas du jeune homme ; des plantes que l’Orisha n’avait encore jamais vu semblait sonner comme de petite clochette, laissant s’échapper de petit rayon de lumière de différentes couleurs. La forêt paraissait ainsi guider les pas du jeune homme dans un mélange de couleur harmonieux. Lioons continuait de marcher sans vraiment savoir où il allait et sans non plus savoir depuis combien de temps il marchait. Il avait perdu toute notion du temps et n’y prêtait absolument pas attention. Il observait chaque être vivant dans la forêt, aussi bien la flore que la faune. En effet, suivant son chemin, un tas de petits animaux semblaient le suivre et l’accompagner. Sa route le mena alors à un genre de précipice. Il s’arrêta à quelque mètre du vide observant le paysage qui se dressait devant lui. La forêt l’avait guidé jusqu'à Orihime.

Plus loin, en contrebas, après la forêt se dressait la grande et délicate ville des Orines. D’ici, Lioons voyait dépasser les grandes tours de la ville et leur architecture élancée et élégante. Le jeune homme ne doutait pas que la ville devait être splendide et très raffinée. Apres tout les Orines étaient des êtres subtils maniant toute forme d’art avec dextérité et intelligence. Il etait reconnu pour le talent artistique que ce soit dans la musique, la peinture, la sculpture et bien d’autre encore comme l’architecture. Et cette ville ne manquait pas de le faire remarquer. Mais alors que le jeune homme contemplait cette merveille de perfection, un cri, humain à priori, retentit dans la vallée et parvint aux oreilles du jeune homme. Le cris fut suivant d’un autre, cette fois-ci il n’y avait plus une once d’humanité dans ce son puissant et rauque qui déchira les cieux et fit trembler la terre. Lioons projeta son regard dans les directions des hurlements et vit une créature immense et d’un noir profond s’envoler dans le ciel. Sa vision d’Orisha ne mentait pas, il avait devant lui un dragon immense. S’en plus attendre il fonça vers la plaine qui menait à Orihime.

Lioons sortit en courant de la forêt. En face de lui se trouvait un chariot renversé et des hommes et des femmes abrités derrière contre les flammes et les griffes du dragon. Des soldats de la grande ville semblait tenter de repousser le dragon en vain. Il semblait y avoir un blessé parmi les refugiés, mais aucun mort. Dash prit la parole dans la tête de Lioons :

*Je t’avais prévenu que nous n’aurions pas du venir ici. Le château nous aurait évité cette histoire.*

- Tout a fait et comme ça ces gens serait mort sans qu’on le sache et sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Lioons avait un grand cœur et il ne supportait pas l’esprit profiteur de Dash. Aussi réagissant aussi vite qu’il le pouvait l’aventurier se tourna vers sa colombe qui l’avait accompagné jusqu’ici. Va chercher Agnir !

Aussitôt la grande colombe partit en battant des ailles pour aller chercher l’ami du jeune homme. I fallait agir vite et empêcher qu’il y ait des morts. Lioons continua son chemin en courant jusqu’au chariot qui avait été renversé. Il s’accroupi alors à côté des refugiés. Il était au nombre de 7. Il y avait un enfant, avec ses parents, un vieil homme et son neveu, une Bélua et une jeune femme. La jeune femme semblait serrer un garrot autour du bras du neveu du vieil homme. Elle semblait être la plus responsable et la plus habile malgré son jeune âge. Ce fut donc vers elle que Lioons se tourna.

- Que s’est il passé ? Demanda t il a la belle et jeune femme.

- Nous nous rendions tous à Orihime quand le dragon a attaqué. Les dragons sont sensé garder notre ville. Pas attaquer les personnes qui viennent nous rendre visite.

Ainsi il s’agissait d’une Orine. Et ce dragon était sensé les protéger… C’était plutôt raté… Que pouvait il faire ? Lioons passa la tête par dessus le chariot. Le dragon venait de se poser au sol, il cracha du feu sur un soldat qui plongea sur le côté. Mais malheureusement ca ne lui permit pas de survivre. Le dragon leva son immense patte et l’écrasa sur le soldat, le broyant et lui retirant la vie. Le choc fit voler la lance du soldat dans la direction du chariot. La lance se planta dans le sol droit comme un piquet. Lioons devait agir. Mais il ne savait pas quoi faire et ne se sentait pas de taille face à ce dragon. Pourtant il fallait agir. Sortant de sa cachette il bondit sur la lance et s’en saisit. Il courut dans le dos du dragon occupé avec le second garde. Alors il lança la lance espérant qu’elle atteindrait sa cible. Et ce fut le cas. Mais la carapace d’écailles du dragon fit rebondir la lame de la lance. Ca ne fit qu’énerver plus le dragon qui se tourna vers Lioons.

*Bon petit… Bien essayer mais je crois que tu vas devoir utiliser autre chose.*

Sans attendre Lioons saisit son arc et décocha plusieurs flèches vers le visage du dragon espérant atteindre au moins un œil. Mais le dragon cracha de nouveau ses flammes et carbonisa les flèches en plein élan. Si Agnir ne se dépêchait pas, il risquait de ne pas rester en vie très longtemps.

*Ok, ca non plus ca marche pas. A mon tour de prendre les reines gamin.*

- Non, reste où tu es, c’est moi qui gère la situation.
Répondit vivement Lioons qui ne voulait pas perdre le contrôle de son corps.

*Je t’ai dit de me laisser prendre le contrôle !* Hurla mentalement Dash en submergeant la conscience de Lioons.

Lorsque les deux personnalités échangeaient leur place en douceur, tout se passait en général plutôt bien. Mais lorsque la passation de pouvoir était forcée, la personnalité vaincue s’endormait pour quelque temps. Et la, c’était Lioons qui venait de succomber à la pression du pirate.

- Ca fait du bien. Dit le pirate en secouant ses jambes comme si elles étaient engourdies.

Il avait un regard totalement diffèrent à présent. Il était sur de lui, presque arrogant devant l’immense créature qui sembla pouffer en voyant un si petit être, juste un cure-dent, se dresser devant lui. Dash repassa son arc dans son dos et fonça sur la créature noire tout en sortant ses deux lames de son fourreau. Le dragon cracha alors une grande flamme qui vint s’écraser au sol à l’endroit exacte où se tenait le garçon. Mais ce dernier ne comptait pas se laisser avoir aussi facilement. Invoquant sa magie de l’Eter, il créa un portail de fumée noire qui l’enveloppa totalement et le transporta à son jumeau qui venait de se créer juste au dessus du dragon. Alors tombant sur le museau de la bête aux naseaux fumants, le pirate enfonça ses deux lames entre deux écailles. Il n’allait pas s’arrêter la. Le jeune homme se laissa tomber de la face du dragon tout en faisant cette fois appelle à sa magie de lien du destin. Il créa alors une chaine épaisse qui se raccrocha à ses deux épées et se laissa tomber en le tenant. Atterrissant ainsi doucement au sol, il continua de fabriquer ses deux chaines pour qu’elles s’ancrent dans le sol et emprisonnent le dragon. Le dragon tenta de hurler et de soulever sa lourde tête mais les chaines le retinrent. Fière de son travail le jeune homme hurla à la créature :

- On fait moins le malin maintenant hein !?

Le dragon, entendant les paroles de l’impétueux combattant souleva alors ses ailles en guise de réponse. Et du coup sec il les abattit vers le sol tout en poussant sur ses muscles puissants. Le souffle ainsi créé projeta Dash au sol et fit décoller le dragon qui fit se décrocher une des épées de son museau et arracha une parcelle de terre liée à l’autre lame encore en place. Dash utilisa son Eter pour téléporter son épée dans sa main. Mais il se sentait des plus impuissant à présent face à ce monstre. Alors qu’il pensait devoir affronter cette créature seul et périr dans les flammes, Agnir parut enfin.

Rapide comme une flèche, déchirant le ciel bleu du continent mystérieux, le dragon de Lioons fit son apparition en heurtant de plein fouet le dragon noir. Les deux monstres s’écroulèrent au sol ensemble, le Tempesta, certes plus petit que son adversaire, venait de surprendre le monstre et se tenait au dessus de lui, le plaquant au sol et le tenant fermement entre crocs et griffes. Il était en position de force et Dash se devait de profiter de cette occasion. Le jeune homme courut en direction des deux dragons luttant au sol. Il recommença alors à utiliser sa magie du lien du destin. Il fit apparaître des chaines tout autour du dragon noir et emprisonna tous ses mouvements. Le poids sur le terrifiant dragon était de plus en plus important et bien qu’il fût plus fort que Agnir, l’emprisonnement des chaines de Dash le rendait impuissant. Démuni de tout espoir le dragon faibli de plus en plus à chaque instant. Le pirate continuait de créer ses chaines pour être sur que le dragon ne puisse se relever. Au bout d’un moment le dragon noir cessa enfin de protester et de remuer, épuisé par son effort inutile. Tout fier de lui, le Tempesta de Lioons faisait le beau en surplombant le dragon vaincu et en lui marchant dessus. Il lui tournait autour pour le narguer et le dragon ennemi n’avait d’autre choix que de le regarder faire.

- C’est ca, fait le malin… Tu aurais pu être la un peu plus tôt quand même. Dit Dash au dragon en soupirant, exaspéré par ce dernier.

Mais le dragon n’en avait que faire, il était fier d’avoir vaincu un ennemi plus grand. Quelque par lui et Dash était assez semblable. Le pirate ne le montrait pas mais il était assez fier de lui. Et ca lui faisait du bien de prendre le contrôle de ce corps de temps en temps. Même si Lioons ne risquait pas d’apprécier. Le jeune Orisha se dirigea alors vers le chariot et les refugier qui venaient le remercier. La jeune femme fur la dernière à venir vers Dash.

- Vous nous avez tous sauvés et vous avez fait preuve de beaucoup de courage. Je vous serai éternellement reconnaissante. J’aimerai vous offrir quelque chose en retour.

- Ah oui ? L’avidité de Dah reprit alors le dessus. Il voulait juste de l’aventure et l’avait eu, mais son appât du gain n’était pas négligeable. Je suis impatient de savoir ce que vous avez à m’offrir. Lui répondit il en souriant et la dévisageant. Il faut dire que la jeune femme appartenait bien à la race des Orines. Elle était splendide.

- J’aimerais vous offrir ma fidélité et devenir votre Orine. Vous seriez mon maitre.

- Quoi ?!
Dash avait été surpris par la proposition de la jeune femme. Je ne veux pas d’une esclave. Ce serait un affront pour moi que d’accepter. Je suis un Orisha et je ne prendrais jamais d’esclave. Mais tandis qu’il disait cela, son esprit calculait toutes possibilités et les opportunités. Il n’était pas obligé de la traiter comme une esclave. Et puis il se souvenait de ce que lui avait dit Lison : « il faut parfois prendre la liberté d’être esclave ». En plus il avait besoin de personne de confiance pour ses projets futurs. Aussi, la jeune Orine semblait ne pas vouloir revenir sur sa décision.

- J’ai pris ma décision. Je vous suivrai.

- Seulement à mes conditions.
Le jeune homme ne savait pas comment refuser et il y voyait trop d’avantage. Je veux bien que tu m’accompagnes. Mais tu devras respecter toutes mes conditions. Il comptait bien ne jamais devenir le maitre d’un esclave et aller agir comme tel.

- D’accord maitre. Lui répondit elle toute souriante.

Dash se frappa le front suite à ce « maitre ». Il allait devoir lui demander d’aller à l’encontre de son éducation. De plus il pensait déjà à la réaction de Lioons et il savait que ca ne lui plairait pas. Mais la tout de suite il fallait surtout s’occuper de ce dragon et amener les gens présent à Orihime.

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