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 [LDM janvier/février] ~ La disparition de la magie du château.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Dim 05 Jan 2014, 19:03


La perte de la magie - Le château

Chacun sait que le château des cavaliers sans tête est séparé en deux, un côté de son édifice étant accessible qu'aux êtres bénéfiques, l'autre qu'aux êtres maléfiques, les neutres ayant le grand avantage de pouvoir se balader dans la totalité de l'enceinte. Néanmoins, bien plus que cette particularité, l'originalité du château repose dans ses gardiens, de magnifiques cavaliers sans tête, fantômes de leur état, mais visibles et, surtout, ayant la capacité d'imposer leur loi grâce à la magie des lieux. Nul être n'a pu, à travers le temps, semer la zizanie dans le château sans se voir pourchasser par un ou plusieurs cavaliers. Et, il faut dire que contre des esprits, les vivants n'ont que très peu de chance de gagner la bataille.

Néanmoins, et c'est pour cela que l'on en parle, une légende raconte que la magie du lieu se serait éteinte. Pire, d'étranges créatures viendraient régulièrement afin de tuer les êtres se trouvant aux abords du château qui semble s'effriter, comme si sa magie disparaissant, c'était lui tout entier qui menaçait de s'éteindre. Bien sûr, compte tenu du fait de la rumeur, les créatures maléfiques se sont empressées de vérifier les dires, ayant bien l'intention de piller les secrets de la partie bénéfique. Mais ils ne sont pas les seuls car les bénéfiques aimeraient aussi prendre connaissance des secrets du mal. Le château est grand mais, régulièrement, il vacille, ses murs tremblent. Tous ceux qui y sont allés sont unanimes : la magie du lieu est belle et bien morte et, avec elle, les cavaliers sans tête.

Alors vous avez entendu la rumeur, pire, une étrange femme vous a accosté non loin pour vous supplier de trouver une solution à ce drame. A la limite, elle ne vous importe peu mais comment expliquer que depuis des siècles les cavaliers gardent le château et que, tout à coup, ils aient disparu ? Pire, est-ce que l'histoire des créatures tuant ceux se trouvant aux abords du château est vraie ? Peu importe les raisons qui vont vous pousser à vous rendre dans le château des cavaliers sans tête, que cela soit pour rendre service à cette femme, que cela soit pour résoudre l'énigme, que cela soit pour piller ou que sais-je encore, l'important c'est que vous vous y rendiez, car vous avez rendez-vous avec votre destin.
Explications
Vous vous rendrez donc dans le château des cavaliers sans tête pour une raison qui vous est propre après avoir entendu les rumeurs sur la disparition de la magie du lieu. Vous constaterez la réalité de la chose. Plus de séparation entre le bien et le mal, plus de cavaliers sans tête. Néanmoins, peu importe ce que vous ferez, lorsque vous ressortirez (ou rentrerez) du château vous vous ferez attaquer par un ou plusieurs Ridere. Vous ne pouvez pas tuer ces créatures, juste essayer de leur échapper. Entrer de nouveau dans le château qui menace de s'effondrer ou vous enfuir vers la forêt. Néanmoins, elles vous blesseront forcément si vous n'avez pas le cristal bleu de la grotte maudite (en gros toutes les personnes qui n'ont pas fait le lieu du mois précédent).

Pour les personnes qui possèdent le cristal bleu, elles semblent ne pas vous vouloir de mal, s'approchant de vous, les pierres incrustées dans leur cou brillant comme la pierre qui a été incrustée dans votre chair. Elles ne parlent pas votre langue et si une autre personne (PNJ) arrive, elles la tueront sans hésitation. Leur magie est bleue, puissante, plus que la votre. Quoi qu'il en soit, vous savez que vous ne devez pas rester là

Voici le lien où vous trouverez la description des Ridere. Bien entendu, les créatures que vous croisez ne sont plus prisonnières de la glace, elles sont libres : ICI

.900 mots minimum.
Gain(s)

Un point de spécialité au choix pour le personnage ou 2 points de spé au choix pour le compagnon humanoïde.
Récapitulatif des Gains
Je m'en occupe les filles.
[Fait] Abel / 2 agi pour Amarel
[Fait] Emivia / 1 intelligence
[Fait] Vanille (gourmande) / 1 charisme
[Fait] Lilith / 1 charisme
[Fait] Setho / 1 intelligence
[Fait] Yuli / 1 charisme
[Fait] Alexie / 1 magie
[Fait] Opalyne / 2 magie pour Misa
[Fait] Alyska / 1 intelligence
[Fait] Ethan / 1 intelligence
[Fait] Kain / 1 force
[Fait] Svana / 1 magie
[Fait] Enzel / 2 force pour Feyd
[Fait] Céles / 1 force
[Fait] Luka (<3) / 1 agilité
[Fait] Mitsuko / 1 agilité
[Fait] Nydoudouuuuu / 1 magie
[Fait] Hell / 1 magie
[Fait] Naely / 2 Intelligence pour Laess
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
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Mar 07 Jan 2014, 13:04


Mais qu’arrivait-il à ce monde ? Après la flore, après la faune, c’était à présent au tour d’une magie ancestrale de faire des siennes, menaçant de plonger toute la région dans un abominable chaos. A ce qu’on disait, c’était d’après la volonté même de la Création que ces lieux furent séparés en deux, empêchant les serviteurs du mal comme ceux du bien de prendre possession du château, condamné à rester le théâtre d’une lutte impossible que se livreraient les deux camps jusqu’à la fin des temps. Du moins c’était le cas jusqu’à aujourd’hui… Car à présent d’étranges rumeurs s’étaient élevées, murmures de la reprise de la lutte qui, se propageant des plus basses contrées jusqu’aux plus hautes montagnes, avaient réveillé dans le cœur de bien des aventuriers le désir ardent d’une glorieuse victoire rendue à nouveau possible. Mais ce n’était ni renommée ni l’envie d’en découdre qui amena Abel à traverser le continent mystérieux à la recherche de ce château de légende. Non, et ceux qui connaissaient le jeune bélua savaient qu’il n’y avait qu’une chose qui aurait pu l’entraîner si loin de chez lui : l’appel d’une contrée en danger, d’un équilibre menacé.
La nature s’était faite à cette dualité, et, sous l’effet de l’enchantement, s’était elle aussi scindée en deux, donnant naissance à une merveille de diversité qui semblait aujourd’hui en péril. Il n’était pas question de laisser des créatures abjectes piétiner ce qui avait mis des siècles à se bâtir et profiter de l’effondrement de cette frontière qu’on croyait immuable pour venir anéantir ce qui ne repousserait peut-être jamais.

Alia semblait nerveuse, préférant la sécurité des bras de son compagnon plutôt que ses habitudes d’exploration lorsqu’elle découvrait de nouvelles terres, et le bélua ne pouvait l’en blâmer. Après tout, lui-même n’était pas très rassuré à l’idée de pénétrer dans un domaine qu’on disait hanté par des spectres, et donc les accès faisaient l’objet de rumeurs pour le moins inquiétantes. Une vieille femme, croisée dans le village d’à côté alors qu’Abel s’apprêtait à partir, l’avait conjuré de trouver un remède à ces maux tout en n’omettant pas de le mettre en garde contre les étrangetés qui rôdaient aux environs du château, prisonniers de glace à présent libérés. Mais tout cela n’était que des rumeurs, n’est-ce pas ? Des ragots que se racontaient les marchands, des histoires pour faire peur aux enfants…
Alia émit un petit miaulement plaintif alors qu’une brume de plus en plus opaque semblait se former autour d’eux à une vitesse anormale. Tout cela ne lui disait rien qui vaille…
« Ne t’en fais pas ma belle, tu ne risques rien. »
Mais Abel avait déjà du mal à être lui-même convaincu par ce qu’il disait, et il savait que la créature avait toujours su déchiffrer ses phrases, comme si elle pouvait savoir ce à quoi il pensait. Ce n’étaient pas ces quelques mots mal assurés qui allaient la berner…

Au loin se dessinaient les arrêtes sèches des fortifications qu’il cherchait, ou du moins l’espérait-il, car il y voyait de moins en moins à travers ce brouillard glacial. Plus que quelques centaines de mètres et ils seraient arrivés. Il ferait sans doute plus chaud une fois à l’abri dans les murs du château, ou du moins c’était ce qu’Abel espérait. Ces contrées étaient assez hostiles, et il fallait bien le dire, le jeune bélua avait plutôt l’habitude  des été chauds et des hivers doux du continent naturel, les déserts de glace du continent mystérieux faisant passer la traversée des plus hauts sommets des montagnes de l’Edelweiss pour une promenade de santé.
Autour du sentier, qui devenait de plus en plus sinueux, des arbres aux formes étranges côtoyaient les majestueux ormes, se livrant à une valse insolite qui ne pouvait être observée qu’ici. Qu’allait-il bien pouvoir faire pour forcer la nature à respecter encore aujourd’hui la trêve qui lui avait commandé la Création. Abel n’en avait aucune idée… Quoi qu’il puisse en être, il allait bien devoir tenter quelque chose. Peut-être la réponse se trouvait-elle à l’intérieur de cette forteresse ?

Derrière lui, un craquement retentit, immédiatement suivi par un long miaulement d’Alia. Le bélua lui aussi l’avait entendu, mais pas question de céder à la panique.
« Eh, nous sommes dans une forêt, tu sais très bien qu’il y a des… »
Un nouveau bruit s’éleva dans la brume et non, ce n’était pas un animal. Se risquant à un coup d’œil dérobé, Abel ne put distinguer qu’une grande et mince silhouette à travers le voile blanchâtre qui lui brouillait la vue. Peut-être la panique était-elle de rigueur finalement ? Hâtant le pas, le jeune bélua aperçu d’autres de ces formes sur ses flancs. Etaient-ils les sombres gardiens de ces lieux ? Les légendes faisaient d’eux des cavaliers sans tête, et ces choses en avaient bien une. Se pouvait-il alors que les histoires de la vieille femme soient avérées ?
Alia sauta au sol et détala vers l’avant, son compagnon sur ses talons. Ses petites pattes allaient lui être d’une grande utilité pour semer leurs poursuivants. Abel, bien que relativement rapide, n’avait malheureusement pas la chance d’être taillé pour la course.
« Sauve-toi, je te retrouverais au château ! »
Alors que la jeune panthère à plaques s’éloignait, le bélua sentit son cœur s’alléger quelque peu. La savoir en péril était toujours une épreuve assez désagréable, et à présent qu’elle était hors de danger, le portail ne devant plus être bien loin, il était sûr qu’ils allaient pouvoir s’en tirer. Mais il se trompait.

Bien qu’il n’y voyait pas grand-chose, Abel estimait que le portail du château ne devait plus se trouver qu’à quelques foulées de lui, et alors qu’il donnait ses dernières forces dans un ultime élan, son sang ne fit qu’un tour. Sur sa droite, une silhouette se détacha de la brume. Le jeune bélua n’eut le temps que d’apercevoir un étrange sourire, comme dessiné à même la chair du visage de la créature, avant de sentir la morsure glaciale de l’acier. Une gerbe de sang éclaboussa le sol et Abel franchit l’entrée du château en vol plané, chutant lourdement sur le sol de la cour. Se redressant tant bien que mal, tâtonnant pour essayer de se relever alors qu’une violente lui brouillait la vue, il constata avec stupeur que les créatures ne semblaient pas franchir le portail par lequel il était entré. Pour quelle raison ne venaient-elles pas l’achever ? La magie était-elle encore assez forte pour les maintenir à distance ? Etaient-ils encore effrayés par ces gardiens qui avaient si souvent repoussé le mal ? Abel n’était pas en état de chercher une réponse à ses questions. Il traversa la cour d’un pas mal assuré, manquant de chuter à nouveau à plusieurs reprise, et ne put retenir un cri de douleur lorsqu’il grimpa les quelques marches qui menaient à l’entrée de l’édifice.
« A… Alia… »
Abel renversa tous les parchemins qui se trouvaient sur un pupitre en essayant de s’appuyer sur ce dernier et se retrouva à genoux sans bien savoir comment. Tandis qu’il porta sa main à sa blessure, une douleur lancinante manqua de lui faire perdre connaissance, alors que du sang chaud coulait sur le sol. Il était dans de beaux draps…

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Ven 10 Jan 2014, 17:51



Le ciel était sombre et morose. La demoiselle n’aimait pas ce genre de temps, tout gris mais sans pluie. Cela la rendait d’humeur chagrine sans autre raison apparente, comme si, ces jours là, toute sa tristesse remontait à la surface. Elle déambulait dans la rue commerçante du matin calme, jetant un œil sur certaines vitrines sans conviction aucune. Elle avait entendu une rumeur plus tôt dans la matinée qui lui déplaisait énormément, ajoutant de l’inquiétude à son état. En pleine réflexion, ce fut cet instant que choisit Ryan pour débouler de nulle part en criant.
- Dame Emi ! Dame Emi ! Cria il en arrivant en courant.
La brunette releva le regard, ses yeux le foudroyaient alors que les passants s’étaient même arrêtés autour d’eux par curiosité. Seule raison d’ailleurs de cette réaction, enfin pas tout à fait, à vrai dire. Elle attrapa le jeune vampire par le bras avec force et douceur à la fois afin de se diriger dans un coin en sa compagnie plus à l’abri des regards.

Elle croisa alors le sien, exprimant la peur.
- Ne me regarde pas comme ça Ryan…
- Je… heu…
- Tu sais bien que je n’aime pas être… épiée ainsi…
- Pardon…
Le jeune homme semblait à présent aux bords de pleurer. La voix de la demoiselle était d’une douceur incomparable.
- Ce n’est pas grave. Évite simplement de crier mon nom ainsi, en pleine rue… Et cesse de m’appeler  Dame Emi. Seulement Emi ou Emivia, ça suffit largement tu sais.
- Je… Je ferais attention… Promis Emi…via.
Elle fit un sourire avant de lui lâcher le bras puis finit par lui demander quelle était la raison de toute son agitation. Il fait de grands gestes avec les bras, donnant son explication.
- Il parait que le château des cavaliers sans tête n’a plus aucune magie ! Et qu’il y a des pillages de tout côté ! Il serait possible de sortir avec les plus grands secrets que peut renfermer le mal mais aussi le bien. Tu imagines, Emi, la puissance qui se trouve là bas…
Elle leva une main.
- Je t’arrête tout de suite. Il est hors de question qu’on aille piller le château !
Il ouvrit la bouche pour la contrer mais la jeune femme l’en dissuada d’un simple regard perçant, nul colère simplement une assurance qu’il ne voyait que rarement. Elle continua sur un ton sérieux.
- Par contre, nous allons nous y rendre pour voir de quoi il retourne…
Le vampire poussa un cri de joie et sauta sur place tandis qu’Emivia fit un sourire en coin.
- Je te préviens. Tu te tiens tranquille. Ce lieu est comme un sanctuaire pour moi. Ce que je veux, c’est savoir où sont passé les cavaliers.
Il fit un oui enthousiaste de la tête, se dandinant de bonheur. « Rha les jeunes… »

Ils trouvèrent un coin tranquille afin que la sorcière puisse déposer au sol son petit dragon, le laisser reprendre sa taille normale. Ils le montèrent ensuite, direction le continent mystérieux et le château en question. Une fois sur place, ils survolèrent la zone à la plusieurs reprises jusqu’à apercevoir la forteresse. Elle se dressait entre deux forêts, l’une magnifique et colorée et l’autre sombre voir macabre. Cette dernière aurait pu faire peur aux plus aguerris. Ils se posèrent sans difficulté devant la grande porte d’entrée. Emivia haussa un sourcil. Poupi était perché sur son épaule. Les légendes racontaient que le lieu était sensé être séparé en deux parties bien distinctes par une barrière et qu’il était impossible pour elle d’accéder au côté bénéfique. Elle allait vérifier cela tout de suite. Elle mit donc pied à terre, suivi par Ryan. Hiei ainsi que Poupi mirent tout deux leurs oreilles en arrière, signe de danger aux alentours. Elle fit signe au dragon de prendre de la hauteur et d’attendre son signal afin de venir les récupérer plus tard. Quelques secondes plus tard, elle poussa la lourde porte et entra. Elle ouvrit de grands yeux quand elle découvrit que tout était saccagé. Visiblement il y avait eu des visiteurs, ou plutôt des pillards. Elle dégaina son katana sans attendre. Il valait mieux être prudent ici, des voleurs étaient peut être encore là.

Ils purent sans difficulté aucune se balader dans l’intégralité du château, parcourant autant le côté dit bénéfique ainsi que le maléfique. Tout avait été visité et pillé. Les mythiques cavaliers sans tête avaient vraisemblablement disparu. Les pièces étaient dans un désordre effroyable. Tout cela lui donna la chair de poule. Des objets magiques avaient forcément été volés et il ne fallait pas être une lumière pour comprendre qu’il s’agissait là d’une véritable catastrophe. Elle devait faire quelque chose mais quoi ? Rechercher les auteurs des vols ? Ou celui ou ceux à l’origine de la perte de magie des lieux? Enormément de questions se bousculèrent dans son esprit. Elle fixa Ryan de son air grave.
- Retournons à Megido, Ethan devrait être rentré. Peut être aura-t-il une idée sur ce que nous devons faire et qui prévenir de la situation…
Le jeune vampire acquiesça d’un hochement de tête. Quelques instants plus tard, ils se retrouvèrent donc dehors. Elle regarda son jeune compagnon puis lui fit signe de le suivre. Elle avait vu quelque chose entre les arbustes du jardin. Le félin cracha dans la direction. Elle s’approcha lentement et prudemment lorsqu’un Ridere sortit brusquement des fourrés. La créature hideuse approcha et fixa Emivia dans les yeux. La demoiselle frissonna de cette vision cauchemardesque. « Qu’est ce qu’il est laid ce truc… ». Ses yeux parcoururent la créature puis furent attirés par des pierres bleues luminescentes. « Hu ? Ces pierres… Je… Je les reconnais… Qu’est ce que ça veut dire ?... ». Elle recula lentement et murmura d’une voix sèche à Ryan.
- Fuis… Sauve-toi vite !
- Je ne te laisserai pas, Emivia…
- Ne me contrarie pas ! Fou le camp Ryan! Vite !!
Poupi sentit l’immense peur qui venait d’envahir sa maîtresse, peur pour le vampire uniquement. Il sauta de son épaule, prit sa forme imposante et força le jeune homme à reculer en grognant. Il finit par soupirer, se retourna et courut vers l’entrée du château.

Elle siffla Hiei tandis que la chose s’avançait dangereusement vers elle. En reculant, le regard rivé sur la Ridere, la sorcière se prit le pied sur une pierre et tomba en arrière. Retenant sa chute, elle continua à reculer sans se relever. La créature tendit le bras vers elle. Elle entendait des murmures, paroles incompréhensibles mais qui n’avait rien de rassurant. Elle plaça son bras devant son visage en signe de protection. La seconde d’après, une patte puissante l’agrippa par le torse et la fit s’élever dans les airs. Hiei, son fidèle dragon était arrivé pile à temps pour lui porter secours. Il tenait dans son autre patte le jeune vampire. Elle chuchota doucement.
- Merci, Hiei…

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Ven 10 Jan 2014, 20:45


« Ma douce enfant. Ce monde ne tourne plus rond. Il est pourri, de ces hauteurs célestes aux entrailles. Il ne tient debout que par un miracle sans nom. Mais un jour, cette drôle de bénédiction cédera. Et ce n'est ni le Mal ni les Enfers qui viendront nous dévorer. Ce serait bien plus inquiétant que ça. Bien plus sombre. Et tellement plus mauvais que ce que nos esprits parviennent à concevoir.» La vieille dame soupira en passant fébrilement ses doigts sur ses joues ridées. Un maigre sourire étirait ses lèvres ridées, tandis qu'elle contemplait de ses yeux éteints la délicate jeune femme qui se tenait debout, non loin de la pierre sur laquelle elle se reposait, assise. Mais la Sirène ne la regarderait pas. Ces mires vertes glissaient sur l'horizon. Au loin se distinguait vaguement l'architecture évasive du Château des Cavaliers sans tête. La pénombre régnait en maîtresse. On devinait plus le Château qu'on ne le voyait. « Je suis bien d'accord avec vous.» murmura Vanille dans un souffle, étrangement calme et détachée. « Ce Château. Mon beau Château. Il n'est qu'un pâle reflet de sa magnificence passée. Avez-vous entendez parler des sombres événements de ces lieu ? » - « J'étais venue vérifier ces informations. Avez-vous quelque chose à m'apprendre ?» - « La magie s'est éteinte. Vous vous doutez des conséquences désastreuses sur les deux parties du Château. Les nobles Cavaliers ne sont plus là. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi faut-il que les bonnes gens soient toujours puni des complots de l'ombre ? Quand nos terres obtiendront-elles la paix qu'elles méritent ? Les Dieux et les Maîtres, les Rois et les Princes. Tous ces puissants. Ils jouent avec nos plaines et nos peuples, à des plans différents, sans s'en soucier. » La sulfureuse ondine ne répondit point, pensive. Elle aurait pu prononcer quelques phrases de bienséances pour rassurer cette femme âgée, ou affirmer penser comme elle. Cela aurait été un mensonge éhonté. Elle faisait partie de ces manipulateurs de l'ombre, qui usaient de manœuvres pour bouleverser l’univers. Mais elle savait qu'elle se serait montrer très convaincante en affirmant le contraire. D'un geste lent, Vanille passa ses longs doigts blêmes dans sa chevelure cuivre. « Je vous conseille de partir. À moins que vous désiriez mourir dans ce lieu que vous aimez tant.» Et la Sirène avança, sans même se retourner.

La porte craqua, et sans résister, s'ouvrit. « Hum.» C'est d'une mine désappointée qu'elle traversa la petite pièce sombre, contemplant les environs sans une once d'intérêt dans le regard. Il était évident que la magie des lieux n'était plus. Vanille n'avait jamais pu visiter ces parties du Château. En tant qu'âme maléfique, les parties du bien lui étaient autrefois interdites. Mais un étrange pressentiment pesait sur sa conscience. Était-ce l’œuvre d'un clan ? Elle ne pensait personne assez puissants et intelligents pour venir à bout des Cavaliers. Quelque chose d'autre se tramait. Quelque chose de plus gros. Les parages puaient la mort. Les rumeurs ne pouvaient être que vrais. Rêveuse, la jeune femme se contenta d'errer à travers les couloirs, laissant le bout de ses doigts glisser sur les meubles poussiéreux. Certains auraient donné cher pour être ici. Mais les secrets des bénéfiques n'intéressaient que très peu la charmante Vanille. Elle savait tout ce dont elle avait besoin. Les documents entreposés ici ne lui seraient guère utiles. Par curiosité, elle prit cependant une pile de papiers. Cela constituerait sa lecture du soir. Mais au final, il n'y avait pas grand chose à voir au Château. En réalité, il n'y avait plus rien. C'est pourquoi la demoiselle tourna les talons sans plus tarder. Les rouages de son esprit dérangé marchaient à vive allure. Il fallait trouver la clef de cette histoire. « Aaah !» Juste un cri qui respirait l'angoisse et la souffrance. Un dernier souffle d'agonie, jeter à l’abîme. Soudainement, l'éclat de curiosité fut ravivé. Et Vanille s'approcha de la fenêtre la plus proche pour jeter un coup d’œil. Un cadavre gisait et une ombre filait.

Le vent s'engouffrait dans la légère robe blanche de la jeune femme. Seul son chuchotis se faisait entendre. Le silence était pesant. Puis un craquement de branche. Vanille tourna la tête sur le côté. « Un Ridere ?» s'étonna-t-elle tout haut. Elle avait déjà vu ces créatures, dans le nouveau continent des glaces qui avait émergé il y a peu. La créature pencha la tête sur le coté. Sa bouche était réellement laide. Mais cela le rendait aussi terriblement intéressant. Sans bruit, les deux êtres se dévisageaient. Lentement, le Ridere s'approcha. Et Vanille l'observa avec plus de rigueur. Son cou était orné de petites pierres bleues. Presque étonnée, Vanille porta sa paume à la sienne. « Voilà la raison de ta passivité.» lâcha-t-elle sans dureté dans la voix. « Attention !» cria un homme. Vanille leva les yeux au ciel. Et le Ridere sauta sur le nouveau venu. Loin d'être perturbée par le spectacle macabre qu'on lui offrait, la jeune femme attendit patiemment que le Ridere eut terminé d'achever sa proie. Ce n'était pas très beau à voir. Mais elle avait fait bien pire. Comme une enfant jouerait dans le sable, elle fouilla le corps pour vérifier sa théorie. Cet homme était démuni de pierre bleue. Comme les autres cadavres. Cela ne présageait rien de bon. Que représentait cette pierre ? Pourquoi les Rideres étaient-ils dans les parages ? Pourquoi tuaient-ils ? C'est avec milles questions en tête et pas l'ombre d'une réponse que la Dame des Abysses quitta le Château.  

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Sam 11 Jan 2014, 16:55

Lilith avait entendu parler de cette étrange rumeur sur le château des cavaliers sans tête. De nombreuses personnes avaient été blessées et elle avait pris la décision de se rendre sur les lieux afin d'installer plusieurs panneaux prévenant du danger. C'était un petit geste qu'elle voulait faire pour éviter que des individus ne se mettent en danger à cause de leur non connaissance des faits. Après, elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas sauver tout le monde, que des personnes voudraient quand même aller voir, mais elle voulait au moins que celles-ci soient prévenues. Le problème majeure était qu'elle ne réalisait pas encore ce que son statut d'ange impliquait. Elle était bien plus vulnérable qu'avant, bien plus fragile. Elle en avait pris conscience par rapport au froid puisqu'elle le ressentait énormément, ayant presque tout le temps cette impression étrange depuis quelques temps. Mais elle devait s'y habituer, comme à toutes les autres choses. Au début, elle n'avait pas remarqué, c'était venu après, après un certain temps dans la peau d'un ange. La nourriture et l'eau lui étaient vitales, si elle ne dormait pas, elle finissait par s'écrouler de fatigue. Elle avait encore bien du mal avec cette dernière particularité et il lui arrivait fréquemment de perdre conscience au beau milieu de sa tâche à cause du manque de sommeil qui la rattrapait. Néanmoins, elle était sans doute trop têtue pour prendre un rythme régulier. Il y avait tellement à faire. Aussi, elle devait retrouver Cocoon. Ils s'étaient quittés sans se donner rendez-vous la dernière fois et, de ce fait, elle avait peur qu'il pense qu'elle ne souhaitait, en réalité, pas l'aider. Mais avant, elle devait s'assurer que les individus qui se rendraient près du château soient au courant du mal qui s'était emparé de celui-ci. Un mal bien plus important que celui représenté par les créatures maléfiques. Non, c'était autre chose, une maladie... « Vous avez raison ma petite demoiselle, cette maladie est atroce ! ». Lilith avait sursauté, n'ayant guère entendu arriver la vieille femme qui se trouvait juste devant elle. Depuis quand était-elle là ? Et avait-elle lu dans ses pensées ou avait-elle parlé tout haut sans s'en rendre compte ? « Vous feriez mieux de partir vous savez... ». « Et vous ? Ne feriez vous mieux pas de quitter ces lieux également ? ». L'ancienne avait sans doute raison mais elle devait... « Vous devez prévenir les gens du danger c'est ça ? Êtes-vous donc prête à le faire au péril de votre vie ? Ne comprenez vous pas quel danger vous courrez en venant ici ? ». « Si mais je préfère me mettre en danger quelques heures afin d'éviter à des dizaines voire des centaines d'individus de risquer leur existence... ». La vieille semblait savoir qu'elle n'arriverait pas à lui faire changer d'avis. « Bien, mais prenez ça... ». Elle lui tendit un vieux bouclier en argent que l'ange prit. Elle n'avait pas hésité devant le geste charitable de cette femme, se disant que ça lui rassurerait sans doute de la savoir légèrement plus en sécurité. Lilith s'approcha un peu de la vieille femme, la fixant dans les yeux avant de poser ses mains sur les siennes, liées. « Je vous remercie madame. A présent, faites moi plaisir et allez vous abriter. Partez d'ici et alertez les gens que vous croiserez du danger. ». « Que les Aetheri vous gardent ma fille. ». Les Aetheri. Il est vrai que Lilith manquait un peu de culture vis à vis d'eux, n'ayant jamais cherché à se renseigner. Elle répondit tout de même. « Qu'ils vous gardent également ! », puis elle partie vers le château, posant des panneaux de bois léger qu'elle avait préparé à l'avance ici et là.

Une fois arrivée vers le château, c'était le calme plat. Il n'y avait personne à l'horizon, comme si, finalement, les individus s'était résiliés à se rendre ici à cause des nombreux blessés qu'il y avait eu depuis quelques temps. Ça la rassura. Elle avait entendu parler d'étranges créatures qui venaient tuer les innocents. Pourquoi ? Elle ne comprenait pas qui elles étaient et, surtout, ce qu'elles voulaient ? Était-ce des créatures protectrices du château qui, après la disparition de sa magie, avaient décidé de se venger du monde ? Elle aurait tellement souhaité en rencontrer une, essayer de lui parler, de comprendre. Ce qu'elle ne savait pas à ce moment précis, c'est que ses souhaits allaient être exhaussés. En effet, alors qu'elle pensait les environs vides, elle entendit un bruit sourd précédé d'un cri. Elle se précipita, ne cherchant pas à comprendre. Elle savait que quelqu'un venait d'être blessé, elle devait l'aider. Mais quand elle arriva elle se retrouva face à face avec une créature qu'elle n'avait jamais vu avant, prise de panique devant son apparence. Le Ridere s'approcha doucement d'elle, elle déglutit, essayant de parler. Sa voix était faible mais elle tint bon. « Pourquoi est ce que... vous vous en prenez aux gens ? ». Elle le fixait dans les yeux, essayant d'y voir quelque chose d'humain. La créature le semblait presque, comme si des sentiments de désespoir se lisaient dans ses deux pupilles. Elle ne répondit cependant rien, approchant son visage de celui de la jeune femme qui plaça par réflexe le bouclier entre elle et lui. Elle recula de quelques pas, elle savait qu'elle devait fuir mais elle ne le sut avec certitude que quand de la magie bleue vint la heurter de plein fouet, le bouclier qu'elle avait placé sur son buste pliant sous la magie. Alors elle se mit à courir vers la forêt, un individu la sauvant malgré lui en apparaissant, détournant l'attention du Ridere, lui permettant de fuir en se maudissant de sa propre faiblesse. Elle ne s'arrêta qu'une fois qu'elle fut certaine d'être assez loin du château, la douleur rattrapant sa course. Ses jambes plièrent et elle dut s'adosser contre un arbre, retirant le bouclier qui était entré dans sa peau au dessus de son sein gauche. Elle avait des égratignures partout sur le buste, du sang tâchant ses vêtements mais la plaie au dessus de son sein était beaucoup plus importante. Elle avait eu de la chance mais elle savait que personne ne pourrait la soigner avant qu'elle ne retourne sur un continent. Elle allait se rendre à Megido.

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Sam 11 Jan 2014, 17:44


Setho avait entendu des rumeurs. Beaucoup de rumeurs sur le château des cavaliers sans tête. Une femme l'avait d'ailleurs abordé pour le supplier de faire quelque. Mais il avait du mal à y croire tellement cela lui paraissait impossible. Il y était aller il y a quelques mois avec Enzel pour battre son père, et tout avait été pour le mieux. Enfin, si on veut. Le château était toujours coupé en deux, le bien et le mal. Et maintenant qu'est-ce qu'il entendait? Qu'il n'y avait plus de délimitation et qu'il était en train de s'effondrer. *Que d'interrogation pour un petit cerveau comme le tient*. Dit Zess, sarcastique.*Oh ferme la! Et puis, je sais que tu es aussi curieux que moi de savoir ce qui se passe*. Le ''démon'' se tut, ne répondant pas. Pour une fois que le Réprouvé arrivait à lui fermer le clapet. C'était une chose rare, mais au moins il aurait la paix pendant un moment. Mais ce qu'il avait dit était vrai. Les deux étaient très curieux de savoir ce qui pouvait bien se passer là-bas. Y retourner lui rappellerait de mauvais souvenirs,mais sa curiosité l'empêcherait de dormir jusqu'à ce qu'il est vu le château, et peut-être même trouver la solution à cette énigme.

Setho se prépara rapidement, comme à son habitude, ne prenant que quelques provisions, affaires, mais surtout ses recherches, et objets qu'il étudiait. Eh oui, il n'avait pas envie qu'on les lui vole. Il avait prit trop de risques, et de temps pour les trouver. Le rouquin déploya ses ailes, et s'envola.Il vola jusqu'au château, faisant des pauses de temps en temps, et préférant dormir dehors plutôt que dans une auberge. En réalité, c'était surtout car, en ce moment, il avait envie de rester seul, et de faire le point. Même si en l’occurrence, c'était difficile avec un type dans son crâne qui ne cessait de lui parler, même, si en ce moment, il ne disait rien, et une pierre qui murmurait dans une langue inconnue. Depuis que Zess avait assassiné Caatalina, Setho s'en voulait. Il n'avait pas été assez fort pour le battre, et pour la protéger, alors qu'il lui avait promit de le faire. Le borgne se prit la tête entre ses mains, et se plia en deux, posant ses coudes sur ses genoux. Il lâcha un râle d'énervement, avant de se coucher, et de regarder le ciel, les yeux rivés sur les étoiles, la tête sur son sac. Il finit par fermer les yeux, et tenter de s'endormir.

Le lendemain il se leva, et s'étira, faisant craquer les os de son dos. Il avait mal dormi, mais n'était pas près de laisser tomber. Il s'envola de nouveau et fila aussi vite qu'il put au château. Il finit par y arriver avant qu'il ne soit midi. Il resta en l'air, battant des ailes pour rester sur place. Il regardait le château, évitant de prendre trop de risques, après tout, les rumeurs semblaient fondées, alors pourquoi pas celles sur les êtres qui tuent tout le monde. Le château lui, commençait réellement à s'effondrer, la pierre semblant s'effriter. Un tremblement prit le château, et le rouquin crut qu'il allait s'effondrer, mais il tient bon. Le jeune homme vit un mouvement en bas, et regarda. Il vit un homme entré en courant, un sourire de convoitise sur les lèvres. Setho resta en l'air, se demandant ce qui allait se passer. La pierre bleu, que Zess avait récolté sur le continent des glaces, se mit à murmurer plus fortement, et à devenir plus froide, commençant presque à le brûler. Il souleva son écharpe, ainsi que son col, et tâtonna le bijoux, avant de retirer ses doigts, et souffla dessus. Il fronça les sourcils en se demandant ce que cela pouvait bien dire. *Tu as une idée de ce qui se passe?*. Demanda Setho à Zess. Il n'avait pas l'habitude de lui demander quelque chose, mais il avait besoin d'un regard extérieur.

Mais, avant qu'il ne puisse lui répondre, s'il en avait envie, ce qui risquait de ne pas être le cas, un cri se fit entendre dans le château, et l'homme que le Réprouvé avait vu entré, sortit en hurlant. Il semblait avoir une blessure au bras. Une chose le poursuivait en courant. L'homme trébucha, et tomba par terre. Il tenta de se relever, mais c'était trop tard, la créature l'avait déjà rattraper et le tua sans aucune hésitation. Setho regarda la scène sans pouvoir rien faire. Il se laissa descendre de quelques mètres, et observa la chose. Il écarquilla les yeux. C'est à ce moment que Zess lui répondit. *Aucune idée, mais je sais que cette chose est ce que t'as déjà vu sur le continent des glaces*. Effectivement, c'était des Ridere.

La créature rentra dans le château après avoir fini sa besogne, et Setho en profita pour se poser au sol. Il s'approcha discrètement de l'entrée, et pénétra dans le château. Il n'y avait rien. Il sortit ses katars, et s'avança à l'intérieur, près à se défendre, mais rien ne vint. Il décida de visiter un peu le château, bien que se dernier était en mauvais état, et semblait pouvoir s'effondrer au moindre pas que le rouquin faisait. D'ailleurs, il trembla de nouveau, et il fut obligé de s'accroupir au sol, et poser la main dessus, pour pouvoir garder un semblant d'équilibre. Lorsque la secousse fut terminé, il se releva, et se remit à marcher, près à réagir au moindre signe de danger. Il entendit un bruit de pas derrière lui, et se retourna, se plaçant en garde. Il  remarqua une adolescente, brune, petit et mince. Elle le regardait, nullement effrayé par le Réprouvé, qui n'avait toujours pas dissimuler ses ailes. «Tient, je ne m'attendais pas à voir quelqu'un ici». Dit l'adolescente. Setho lui sourit, dissimulant ses pensées derrière ce masque. Elle avait forcément dut voir le type qui s'était fait tuer par le Ridere. «Si tu veux mon avis, moi non plus je ne m'attendais pas à croiser quelqu'un ici, surtout quelqu'un d'aussi jeune, tu dois être courageuse pour être venue ici». Elle sourit en le regardant, mais son regard se fit glacial. Il ne se départit pas de son calme, gardant un sourire amical. Il avait rapidement deviné la race de la fille. C'était sûrement une Démone, car, d'une elle était dans la partie bénéfique, et de deux, elle avait fixé ses ailes un moment, puis le visage du borgne, sans réussir à cacher son réel dégoût. Et, la manière dont elle était habillée, plutôt provocante, ne cachant que très peu ses formes.

L'adolescente s'approcha de lui, ses talons claquant sur le sol. Un nouveau tremblement se fit sentir, et Setho la rattrapa juste à temps. «Attention, c'est dangereux ici». Il entendit Zess soupirer, avant de faire une remarque sarcastique, comme à son habitude. *Oh, arrête de jouer au gentil, tu sais très bien qu'elle a l'intention de nous tuer, suffit de regarder ses yeux* *Bien sur que je le sais, je suis pas un idiot, mais, contrairement à toi, je n'élimine pas tous ceux qui veulent nous tuer*. Et oui, une différence en plus entre les deux. Setho la redressa, et recula de quelques pas. Elle regarda par dessus l'épaule du jeune homme, et écarquilla les yeux. Elle recula d'un pas, avant que le Réprouvé ne sente quelque chose de froid derrière lui, et que la pierre sur son cou, parle plus fort et le brûle à nouveau. Une main griffue apparut soudain au-dessus de l'épaule du rouquin, qu'il ne pouvait esquiver, mais, au lieu de le tuer lui, elle frappa la Démone à la gorge, la tuant sur le coup. Le Ridere retira sa main, laissant le champs libre au rouquin pour pouvoir se retourner tout en reculant, se plaçant en garde, et tenta de la blesser. Il sentit que son katar touchait la peau de la créature, et l'entaillait même, pourtant, lorsqu'il regarda l'endroit qu'il avait prétendument touché, il n'y avait rien. Il regarda le Ridere, et recula, comprenant qu'il ne pouvait pas le toucher. Pourtant, l'être le regarda quelques secondes, et le borgne se rendit compte qu'il ne semblait n'avoir aucune envie de le tuer. D'ailleurs cette impression se confirma lorsque la créature se retourna et s'en alla. *Qu'est-ce qui s'est passé au juste?*. Le questionna Zess, en sachant qu'aucun des deux n'avaient la réponse. «Aucune idée... Je n'en ai aucune idée...». Lui répondit Setho, troublé par ce qu'il venait de voir.

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Sam 11 Jan 2014, 19:10

C’était une bien étrange histoire qui était venue aux oreilles de Yuli. Le château des cavaliers sans tête, privé desdits cavaliers, la magie qui aurait déserté les lieux, et enfin l’édifice en lui-même qui commençait à partir en sucette ! Décidément où allait le monde ma brave dame ! D’ordinaire, Yulenka n’en aurait rien eu à carrer, mais d’une puissance phénoménale ! Ce genre d’histoire ne la concernait pas, et ne concernait pas la nation vampire, que ce soit de près ou de loin. Mais voila, depuis le coup des maîtres du temps et du futur apocalyptique, elle tendait un peu le dos à ce genre d’événement un peu particulier. On ne pouvait jamais savoir, des fois qu’un autre illuminé ait décidé de semer le boxon à son tour pour des raisons à la con, il valait mieux prévenir que guérir pour cette fois ! Et puis même si de base ça ne la regardait pas, il restait toujours en elle le ce caractère de jeune vampiresse aventurière curieuse et intriguée de tout qui ne demandait qu’à découvrir explorer et apprendre. Aussi, elle se décida à se rendre sur place voir ce qu’il pouvait bien se passer dans ce domaine atypique. Chevauchant Baal’iag, celui-ci se montra curieusement nerveux. Il n’était pas très enclin à ce que sa maman/maîtresse se rende là-bas. Yulenka fronça les sourcils. La seule et unique fois où son gros bébé à corne, à poils et à ailes avait réagi de la sorte, c’était lorsqu’elle s’était rendue sur le continent de glace ! Et il avait eu raison de s’inquiéter sur ce coup là… Elle s’arma donc de prudence tandis qu’ils se rapprochaient du lieu convenu. Après tout, elle ne savait pas ce qu’elle allait trouver là-bas, si elle allait tomber sur des ennemis et si oui, leur nombre et leur puissance. Il lui fallait être prudente si elle ne voulait pas finir comme cette fois là sur le continent de glace.

Et alors qu’elle arrivait sur place, elle put constater avec appréhension que les rumeurs disaient vrai ! L’endroit semblait sombrer doucement mais surement vers une inexorable fin. Yulenka fronça de nouveau les sourcils. Qu’est-ce que cela cachait comme secret. Elle fut tirée de ses réflexions par un hurlement de terreur suivit par des bruits de pas de course. Une course effrénée, celle d’un élémental qui fuyait un…. Un Ridere ?! Mais par le saint liquide vermeil qu’est-ce qu’il foutait là ?! Et depuis quand ces créatures pouvaient bouger et avaient quitté leur prison de glace ? Alors qu’elle s’interrogeait, le Ridere rattrapa l’élémental fuyard et le massacra sauvagement sans lui laisser la moindre ombre d’une chance. Baal’Iag gronda et grogna, commençant à faire demi-tour. C’était pas, mais alors pas bon signe du tout ! Cela dit il en fallait beaucoup plus pour raisonner cette tête de pioche à poils bleus ! Et allant contre la volonté de son cataragon, la jeune fille lui ordonna de rebrousser chemin vers le château. L’imposant félin dragon grogna son mécontentement, refusant d’obéir et lui faisant clairement comprendre son inquiétude face au dangereux de la situation. Mais la jeune fille ne lâcha rien du tout, et argumenta que s’il se passait là-bas quelque chose pouvant compromettre leur avenir, elle devait impérativement agir maintenant et au plus vite. A contre cœur, l’énorme créature obéit donc, et s’en retourna vers l’édifice, une boule au ventre. Il déposa sa maîtresse au sol, observant les environs, prêt à occire la moindre créature se montrant hostile envers sa maîtresse/maman. Mais Yuli le rassura et lui demanda de rester à porter dans le ciel pour quand elle voudrait rentrer. Aucune créature ne montrant signe de vie, et la jeune Impératrice ayant donné des instructions, le cataragon prit de la hauteur et resta dans la zone aérienne.

La jeune vampiresse s’avança alors vers les portes du château. Elle avait à peine mis le pied dedans que d’autres cris se firent entendre. Visiblement, les pilleurs et les curieux s’étaient montrés bien mal avisés de venir en ces lieux, car les Ridere semblaient mener une véritable boucherie ! Qu’importe que les gens fuyaient, ils les rattrapaient toujours avant de les tuer sauvagement. Yuli dégaina son arme, se tenant prête à agir en cas d’agression. Observant son environnement, le château semblait se mourir comme si la disparition de ses protecteurs avait signé sa propre chute. Elle avait l’impression que le bâtiment allait s’effondrer d’une minute à l’autre, et elle ne pouvait rester à l’intérieur bien longtemps. Lorsque soudain un groupe de Ridere apparut. Elle se mit en garde, prête à en découdre ! Mais étrangement, ils ne vinrent pas l’attaquer. Le cristal bleu qui s’était figé au niveau de sa poitrine se mit à luire et briller, de même que ceux qui étaient figés dans la peau des Ridere. Abaissant lentement son arme, la jeune Impératrice se mit à observer les créatures méfiantes, avant de tenter de leur parler. Elle voulait savoir ce qu’ils faisaient ici, comment et pourquoi ils avaient quitté le continent de glace et surtout pourquoi ils attaquaient certaines personnes et pas d’autre. Est-ce que c’était eux qui avaient vidé le château des cavaliers ? Et si oui pourquoi ? Mais autant de questions qui restèrent sans réponse. Déjà parce qu’ils ne semblaient pas la comprendre. Et aussi parce qu’elle-même ne comprenait rien à ce qu’ils semblaient se dire ! Situation frustrante pour la jeune vampiresse qui sentait au plus profond d’elle que quelque chose de terrible se tramait, et qu’elle ne pouvait pas mettre la main dessus ! Mais d’ailleurs, elle ne pouvait même pas rester davantage dans le château. Un pan de mur s’écroula, suivit d’une autre et d’encore un autre. Tel un arbre privé de sève le château était mort et son corps partait en décrépitude. Les murs lâchaient et le plafond et les sols commençaient à en faire de même. Yulenka se précipita vers la sortie ou Baal’Iag vint immédiatement la chercher, avant de décoller prestement. Il n’était pas mécontent que sa maman/maîtresse soit revenue aussi vite et que tout deux puissent quitter sans et sauf cette endroit devenue aussi sinistre que dangereux. Néanmoins Yulenka demeurait sans réponses, avec une multitude de question et un très mauvais pressentiment. Elle devait en parler à Yclipt, son conseiller qui saurait surement lui donner une opinion avisé sur le sujet. Mais également son père ou Shiro, qui étaient tous deux plus à même de pouvoir l’éclairer sur le sort des cavaliers sans tête et des conséquences de la situation présente. Dans tous les cas, il lui fallait suivre avec la plus grande attention la suite des événements….


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Sam 11 Jan 2014, 20:49


Alexie lança à nouveau sa dague contre la poutre en face, et la lame se planta directement dans le bois. Elle partit récupérer son arme, et recula à nouveau, la lançant une nouvelle fois. Depuis ce matin, elle s'entraînait au lancé, car cela faisait quelques temps qu'elle avait négligé cette compétence. Il était vrai que l'arrivé des Maîtres du temps dans sa vie, et le fait qu'ils l'avaient pris comme apprentie, l'avait déstabilisé, et le futur qu'elle avait vu n'avait rien arrangé. Son trouble se sentait dans son mental, mais aussi dans ses capacités physiques qui avaient régressé. Et puis, c'est connu. Lorsqu'une personne n'est pas à fond dans ce qu'elle fait, elle finit par ne plus y arriver, malgré le fait qu'elle le cache, et tente de garder son sang froid, ce qui devenait difficile parfois. Enfin, le fait qu'elle ait fait un petit tour sur le continent des glaces, l'avait motivé, et elle était devenue curieuse, bien qu'il y ait fait bien trop froid à son goût. Et puis cette petite pierre dans le creux de sa gorge, qui lui parlait dans une langue inconnue, lui faisait également se poser des questions.

Par réflexe, elle toucha la pierre, dissimulé sous ses vêtements. Ne tenant plus en place, elle partit prendre sa dague, la rangea dans son fourreau, avant d'ouvrir la fenêtre, et de sortir, sautant sur le toit en face d'elle. Elle courut quelques minutes, sa natte fouettant l'air derrière elle. La Bélua finit par s'arrêter, et descendit au sol, dans une rue sombre, où il n'y avait personne. Elle marcha jusqu'à la rue adjacente, plus peuplé, et se fondit dans la foule, volant quelques bourses lorsqu'une personne la bousculait. Une vieille femme l'attrapa par le bras et se mit à lui parler, le regard hagard, la voix tremblante. Alexie tenta de se libérer de son emprise, mais, malgré sa faiblesse apparente, la vieille raffermie sa prise et serra assez fort pour faire mal à la jeune femme. «Ce monde est en train de mourir. La mort arrive! Elle va tout ravager sur son chemin. Je vous le dis, ce monde sera détruit». Non mais qu'est-ce qu'elle raconte celle-là? Complètement folle. Alexie tenta de se détacher à nouveau de son emprise, mais elle ne réussit pas. Cette vieille était décidément beaucoup plus forte que son apparence ne le laissait penser. «Ca commence par le château, il n'y a plus de magie là-bas, plus rien. Les Cavaliers ne sont plus. La séparation du bien et du mal a disparut elle aussi. Non, plus rien ne va, surtout depuis que ces monstres sont apparus. S'il vous plaît, faite quelque chose...». La jeune femme réussit enfin à se libérer, tourna les talons, et commença à s'en aller. Elle entendait la voix de la vieille femme lui crier de l'aider, mais elle préférait s'éloigner de cette folle.

Après quelques minutes à marcher à un rythme soutenu, Alexie finit par reprendre un pas normal. Elle réfléchit aux paroles de la vieille et, bien que se soit complètement fou, pourquoi ne pas tenter d'aller au château? Elle avait déjà entendu parler de tout ce qui concernait cet endroit, mais n'avait pas encore trouvé le temps d'y aller. Mais maintenant, sa curiosité la démangeait et elle comptait bien y aller.  Alexie partit dans sa chambre, prépara ses affaires, passa la sangle par dessus son épaule, et sortit à nouveau. Elle se dirigea vers le continent mystérieux, se dépêchant, car le voyage était plutôt long. Heureusement pour elle, elle n'eut pas droit à une tempête, ou de choses dans le même genre, pour la ralentir. Comme ça elle pourrait arriver le plus tôt possible au château, et peut-être même réussir à trouver des objets rares qu'elle pourrait revendre, ou garder selon si elle trouvait des utilités à ce qu'elle trouvait. Eh oui, en plus de la curiosité qui l'animait, son esprit de voleuse prenait souvent le dessus. Alors qu'en les deux étaient d'accord sur un point, cela l'arrangeait bien.

Alexie finit par arriver au continent mystérieux, ainsi qu'au château. Elle regarda le lieux, et resta bouche bée. Elle avait entendu dire que cet endroit était majestueux, mais tout ce qu'elle voyait, était seulement un château en ruine, sur le point de s'effondrer, dont le moindre petit choc pourrait le faire s'écrouler sur lui-même. Elle s'avança à l'intérieur du château, observant son environnement. Elle n'ignorait pas qu'il y avait d'autres personnes ici. Après tout, s'il y avait autant de trésors, et des rumeurs, qui se trouvaient fondées, il y avait forcément d'autres personnes qui en avaient entendu parlé, et qui viendrait fouiller également le château. Après tout, le bien et le mal tenterait forcément de venir chercher dans la partie de l'autre. Quant à la Bélua? Eh bien elle fouillerait les deux cotés si elle avait le temps. S'il restait des choses à voler, et si elle ne se faisait pas attraper avant et tuer, par la même occasion.

La jeune femme continua son exploration, faisant confiance à son instinct pour trouver ce qu'elle voulait. Elle entra dans une grande salle, sûrement de banquet, la grande table au centre lui faisant deviner. Elle s'approcha de cette dernière, et passa la main dessus. Elle en ressortit avec plein de poussière dessus. Elle se frotta les mains l'une contre l'autre, avant de se remettre à avancer. Elle entendit soudain du bruit en face d'elle, et vit une femme entrer en courant dans la salle, le visage effrayé. Elle courut vers Alexie qui recula en esquivant la charge de la fille. La Bélua sortit sa dague, et se mit en garde face à son adversaire. Pourtant, elle fut surprise par un cri venant du bout de la salle dont l'inconnue venait. Alexie vit cette dernière sursauter, et fixer le fond de la salle, tandis que la chatte se retournait et faisait de même. Elle vit une créature horrible, la même qu'elle avait vu sur le continent des glaces en train d'être examiné par des scientifiques. «Un Ridere... Mais comment est-ce qu'il est arrivé ici?». Trop occuper à se poser cette question, elle n'eut pas le temps de réagir lorsque la fille la frappa dans le nerf du coude, ce qui la fit lâcher sa dague, puis elle sentit une lame se poser sur sa gorge. Pourtant ce n'était pas ça qui dérangeait le plus Alexie, car sa pierre bleue commençait à refroidir de plus en plus.

Le Ridere posa ses yeux bleus, presque irréels, sur la Bélua, qui le regarda en retour. Bien que son apparence soit réellement hideuse, elle fut surprise de voir un regard remplit d'humanité, bien plus qu'elle n'en avait jamais vu dans les yeux d'aucun être. Elle fut sortit de ses pensées par la voix de la femme, qui lui murmurait. «Tu es mon ticket de sortie. Au départ je comptais de sacrifier pour occuper cette chose, quoique se soit, mais, elle semble t'apprécier, car elle sait calmer depuis qu'elle t'a vu. Maintenant recule». Alexie tenta de ne pas obéir, mais l'inconnue appuya un peu plus sa lame sur sa gorge, faisant couler le sang. Ce fut comme un signal donné au Ridere qui fonça vers les deux femmes, levant sa main griffu devant elle. Alexie crut voir sa mort arriver, car elle ne pouvait rien faire, bloquer entre les deux. Pourtant, elle vit les yeux de l'être la regarder, sans aucune haine, et remarqua que sa main ne la viser pas elle, mais la femme qui la tenait. Il planta ses griffes juste au dessus de l'épaule de la Bélua, atteignant directement le cœur de l'inconnue, aspergeant la Bélua de sang. Cette dernière leva la tête pour regarder la créature, pouvant sentir le froid qu'il dégageait. La femme lâcha son arme, et recula, le Ridere retirant ses griffes. Les deux restèrent quelques secondes à s'observer, tandis que la pierre bleue devenait plus froide. Puis la créature tourna les talons et s'en alla. Fortement troublé par ce qu'elle venait de voir, elle resta immobile pendant un moment, se posant tout un tas de questions sur le Ridere, et le château, se demandant ce qui se passait.

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Mar 14 Jan 2014, 10:39

- La magie ne disparaît pas comme ça Azazel, je te dit qu'on va la bas.
- Et moi je te dit que je n'ai pas envie d'y aller.
- Et bien soit, reste ici.
- Ah non !

Je jette un coup d’œil a mon compagnon qui viens de bondir pour me rejoindre, je sais que ce n'est pas de la peur qu'il éprouve, mais simplement de l'inquiètude à mon égard car la seule fois ou il ma laisser seule, ce qui remonte à loin, je le concède, il a retrouver entre les mains d'un haut démon, et j'épargnerais volontairement les détail. je sais aussi que le château des cavaliers sans tête n'est pas forcément le lieu de vacance que l'on se choisirai, mais cela m'importe peu, je ne suis pas inquiète de ça, ni du fait que si ce que dit la rumeur est vrai, je me retrouverai sans doute au milieu d'être tout autant bénéfique que maléfique. Des sorciers je me méfie le plus, bon pas étonnant, la prison est leur domaine et je me suis évadée, pour le reste, les bénéfiques ne me ferons rien, et peut-être même mieux, si je me montre assez docile et fragile, je les auraient de mon côté. Après tout cela est bien connu, pour commettre les pires méfaits, il est préférable de les cacher sous des dehors céleste.
Enfin toujours est il que se dresse enfin le dit château, et aux nombres d'emplumer qui se tiens ici, je devine que la rumeur est vrai. Les bénéfiques ne sont pas fous ceci dit, ils se tiennent en groupe, enfin d'après mes première observation, mais qu'importe pour moi puisque je passe presque inaperçu, ignorant parfaitement tout le monde.

- Mais il est en ruine ce château !
- Doucement Azazel, mon esprit n'est pas sourd, tu n'es pas obliger de mettre tant de force dans ta télépathie. Mais oui, tu as raison, restons sur nos garde, je n'ai pas envie qu'il nous tombe sur la tête, mais ...
- Je savais qu'il y avait un mais et que j'aurai du ne pas te suivre.
- Aazel ...

Il pose sur mon son regard vif et je comprend qu'il se paye ma tête, ce qui me fait doucement sourire à vrai dire alors que je visite une des salle du château, ou un jolie morceau du plafond est depuis longtemps, semble il, tomber sur les dalles qui se sont en partie brisé. Il n'y a rien ici, juste une gouttière qui deviens vite agaçante. Et que dire des autres pièces, pas toute en aussi piteuse état, elles ne sont pourtant pas plus accueillante, et partout je croise des êtres de divers race, c'est définitif. La rumeur dit vrai, la magie qui séparer ce lieux ne deux zone distincte n'est plus, et par une obscure raison, je me doute que cela n'est que le début de mes soucis. Enfin ce qui ressemble a un cri venant de dehors aide bien à deviné que quelques choses ne tourne pas rond, pas besoin d'être très intelligent pour comprendre cela, et même si Azazel est curieux, il est comme moi dans ce genre de situation, prudent. Nous ressortons donc en essayant de faire le moins de bruit possible, pour découvrir une bande de Ridere qui poursuit certain être, un ange cours vers moi et je n'ai pas le temps de comprendre qu'une sphère bleu lui atterrit dans le dos, mais lorsqu'il s'effondre, je découvre une plaie géante qui ne lui a laisser aucune chance.

- Là c'est le moment ou tu m'attrape et tu t’envole dans l'espoir de leur échapper non ?
- Heu oui ...

Un des Ridere surgit soudain de nul part, je recule d'un pas mais le regard de la créature se pose sur la pierre qui se décide à parler. J'avais presque oublier celle ci, incruster dans ma peau. Alors bien sur je ne comprends rien de ce que la petite pierre semble dire mais le fait est que le Ridere m'observe sans vouloir me faire de mal, semble il. Mais le carnage autour de moi me rappel à la réalité, j'ai tout intérêt a quitter cet endroit, reculant un peu plus, j'entre de nouveau dans le château, suivis de très très près par mon renard à six queue. Il me suis dans un escaliers qui file vers l'étage sans demander son reste. Près de nous, un gros bloc de pierre se détache du mur mais on a la chance de passer avant qu'il ne nous écrase. Je m'arrête finalement dans une salle ou tout le toit n'est plus ou presque.

- On s'envole Azazel, aller viens.

Pour une fois il ne se fait pas prié et bondit pour atterrir dans mes bras, se blottissant contre moi alors que je déploie mes ailes pour prendre un peu de hauteur, juste à temps pour voir un Ridere entré dans la salle qu'il fouille du regard. Je préfère prendre mes distances dans l'air froid du ciel. Mais a mesure que je prends de la hauteur, je découvre ce qui ressemble a un champ de bataille. je ne sais par quel miracle j'ai la vie sauve mais quelques chose me dit que sans la pierre qui c'est retrouvé figé dans ma peau, je ne serai déjà plus là, suffit de voir comment l'ange est mort sous mes yeux. Bon ce n'est pas sa mort qui m'inquiète mais plutôt la façon dont il est mort. Il est plus qu'évident que personne n'aurait pu échappé à sa. Même si je suis actuellement haut dans les airs et que j'y est échapper. Finalement je décide de laisser le vent nous porter le plus loin possible d'ici, et j'ai de la chance, il souffle dans la bonne direction. Adieux château ravagé, bonjour monde plus civilisé et logique pour mon esprit.

HRP:
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Dim 19 Jan 2014, 15:14

[LDM janvier/février] ~ La disparition de la magie du château. 351456pertemagie


Quelque chose … Quelque chose me poussait à aller au Château des Cavaliers sans Tête. C'était sûrement dû aux nombreuses rumeurs que j'ai entendu lors de ma visite dans certain lieu, lorsque je passais devant des personnes en train de parler du fameux lieu. Il fallait que j'aille là bas, voir ce qu'il se passait réellement. Je me dirigeais dans le vestiaire de la salle d’entraînement pour les dragons. J'enlevais ma belle robe bleue scintillante pour mettre un simple tissu bleu foncé autour de ma poitrine, un pantalon slim blanc avec des bottes marrons hautes m'arrivant jusqu'au genoux. J'attachais mes longs cheveux roux en deux couettes basses que je fis revenir sur mes épaules, ainsi pour réunir mes cheveux devant moi. Je me dirigeais ensuite vers la salle des armes de mon château. Lorsque je fus à l'intérieur, je pris une ceinture noire et la mit autour de mon bassin. J'y accrochais la Colorée, mon sabre et mon éventail tranchant en métal. Je pris, pour finir, ma longue cape noire dotée d'une large capuche que je mis tout de suite sur ma tête.

Il était temps que je parte vers ce lieu dont tout le monde parlait, mais avant j'appelais Kinoë. Je ne pouvais partir seule, il fallait que quelqu'un m'accompagne … c'était le nouveau code … Je n'avais pas le droit de sortir seule, de peur de me faire assassiner. Un grand dragon blanc avec quelques reflets bleutés, de trois mètres de haut, arriva vers moi. Je ne pu m'empêcher de toucher ses douces écailles de velours. Et ce qui renforçait la beauté de mon dragon, c'était bien ses deux paires d'ailes. Il fallait absolument qu'on y aille maintenant !

Je commençais à monter sur le dos de Kinoë pour ne pas m'épuiser durant le voyage jusqu'au Château des Cavaliers sans tête. Je sais très bien que ce voyage allait être fort bien épuisant et s'il y avait une menace quelconque fallait que je sois au mieux de ma forme pour pouvoir me battre. Pendant le trajet, j'avais créée mon élément afin de me ressourcer doucement et aussi de pouvoir profiter de ce moment calme pour être en parfaite osmose avec la foudre.

Nous arrivâmes, Kinoë et moi même, enfin au Château des Cavaliers sans tête. Avant de passer la porte pour entrer à l'intérieur du domaine, je descendis avec assurance et élégance du dos de Kinoë. Je restais tout de même près de lui, car je sais au moins que je serais protégée. Nous entrâmes tout deux calmement dans l'enceinte du château. Il était fort sombre et l'atmosphère de ce lieu était lourde également. Je gardais une main sur la Colorée afin de pouvoir être avertie d'un danger imminent. Mais ! … Je commençais à léviter ! Ce … C'est la Colorée qui me fait léviter !
« Kinoë ! Il faut partir et vite ! » Nous étions tout de même loin de la sortie, lorsque j'entendis des bruits bizarres. Je commençais à apercevoir des lueurs bleues, elles s'approchèrent de moi … Mais qu'est c'était ces créatures là ! On dirait des cadavres ! Je pris mon éventail tranchant et le lança sur un des cadavres. Il n'eut même pas une égratignure ! Je contrôlais mon éventail afin de pouvoir le récupérer. Les cadavres commençaient à nous attaquer ! Je me mis à courir le plus vite possible vers la sortie suivie de près par Kinoë. Je créais la foudre pour essayer de toucher les cadavres animés pour les tuer ou ralentir leur progression vers nous. Mais rien du tout ! Ils n'avaient rien, ils continuaient toujours de nous poursuivre. J'étais par terre, mon genoux droit me faisait mal ! J'avais trébuché sur un bloc de pierre, j'avais mal ! Et en plus de ça certains cadavres arrivèrent sur moi, je sortis mes griffes en métal, essayant de les toucher même si cela ne faisait absolument rien ! « Kinoë ! » Je hurlais comme je pouvais, tout en essayant de luter contre ces cadavres poisseux et étranges. Mon fidèle dragon des cieux arriva vers moi et fila un gros coup de queue aux cadavres pour les faire partir en valsant loin de moi. Il m'aida à remonter vite sur son dos et utilisa son pouvoir de protection des esprits. Je me sentis un peu apaisée sous cette protection. Je m'accrochais bien à Kinoë qui se mit à courir le plus vite qu'il pouvait, il fallait vraiment sortir de ce lieu si étrange puisqu'il 'existait aucune barrière entre le bien et le mal … nous l'avions tout les deux ressentit. Je me sentais de plus en plus mal dans ce lieu, comme si la magie disparaissait de ce lieu … la magie disparue … Je me dis qu'heureusement je ne suis pas venue seule dans ce Château des Cavaliers sans Tête, je n'aurais jamais survécus si j'y étais venue seule … Je serais déjà morte depuis longtemps. Je serais le plus fort que je pouvais mon cher et fidèle dragon. Sans lui je n'étais rien, sans lui je n'aurais jamais été là … j'aurais eu une vie sombre et horrible.

Kinoë ralentissait petit à petit, je me sentais de mieux en mieux … Je regardais tout autour de moi afin de voir où nous étions. Je vis derrière moi, le Château des Cavaliers sans tête loin de nous. Nous étions enfin loin de ce lieu et surtout de ces affreuses créatures dont je me rappelais soudainement le nom … des Rideres. J'en avais des frissons partout rien que d'y penser. Plus jamais je ne retournerais dans ce lieu ! Plus jamais !

[LDM janvier/février] ~ La disparition de la magie du château. 306042calque


Terminé !
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Lun 20 Jan 2014, 04:31



Enfin il devait retrouver les bras de sa sorcière adorée,  ces missions que lui ou elle avait à faire un peu partout sur les continents les forçaient trop souvent à son goûts à être loin de l'autre. Toujours des moments longs mais dont les retrouvailles étaient pure folie et bonheur. Il se dirigeait vers Mégido avec Maléna, grand sourie sur le visage à l'idée de glisser ses doigts sur le visage d'Emivia et plonger son regard dans le sien. Se laissant mener par son cheval qui suivait la route, Faely derrière lui qui murmurait  avec lui, s'assurant que l'orisha reste calme et posé, connaissant bien le caractère explosif de celui-ci.

- Tu sembles pensif cousin...
- Oui très... beaucoup de choses me passe en tête.
- Tu veux en parler ?
- Ce serait trop compliqué pour le moment.
- Je comprends mais si tu changes d'avis..
- Je sais, merci cousine.

Un silence s'imposa entre la rouquine et Ethan, il prenait peu à peu l'habitude d'avoir une personne de sa famille avec lui... C'est quand même une chose étrange après tout ce temps d'esclavage qu'il a vécu, loin de tout, sans savoir que "famille" était encore un terme qu'il dirait un jour. C'est alors que devant eux une petite caravane marchande déambulait lentement et s'arrêta à leur hauteur pour offrir quelques marchandises.  Ethan leur souriait, écoutant l'énumération des produits disponible tandis que Maléna s'approchait de la cariole pour y jeter un oeil directement. Celle-ci eut alors la chance de capter une conversation très intéressante mais se tenant bien de ne pas réagir. Elle choisi une flûte d'une légèreté surprenante, payant son dû avant de laisser partir la caravane.

- Ethan... il y a un souci, ces marchands parlent d'une rumeur concernant le château des sans têtes.
- Raconte
- Les cavaliers ont disparus.
- Quoi ? Si c'est vrai ce doit être le bordel là-bas non !
- C'est ce qu'ils disaient, bien et mal sont libre d'accès à quiconque veut savoir et...
- Et piller...

Alors que l'orisha allait poursuivre sa réponse, une vieille femme lui mit la main sur la jambe, celui-ci ayant aussitôt le réflexe de porter la main à sa dague mais ne la dégaina pas en constatant la dame. Elle avait l'air très inquiète, son visage exprimant la peur, le désarroi, comme si l'avenir était en jeu. Elle murmura, voix à peine audible.

- Pitié... les cavaliers... allez voir pour la sécurité de tous...

Elle poursuivit sa route sans même attendre réponse, les mots de celle-ci repassant encore et encore dans sa tête. L'orisha regarde Malèna qui lui fit un signe affirmatif de la tête, elle était partante pour essayer de comprendre ce qui s'y passe. Il eut un petit soulagement, il s'en serait voulu de ne pas y aller si quelque chose tourne mal. La situation restait assurément étrange, Ethan et Maléna se regardait, incrédule, comment les sans-tête avaient-ils pu disparaître du jour au lendemain alors que depuis des siècles ils étaient là à veiller pour faire respecter l'accès au bien et au mal.

Ils firent le voyage le plus vite possible grâce à leurs chevaux, laissant ceux-ci à l'entrée du domaine pour y aller à pied. Les lieux n'étant pas sécurisé, avoir les pieds bien au sol risquait d'être plus avantageux. Le duo entra par l'ouverture béante que devait couvrir deux grandes portes, l'un d'elle se trouvant au sol et l'autre à moitié sortie de ses gonds.

- Mais qu'est-ce qui a pu arraché ainsi les portes ?

Ethan haussa les épaules, ne trouvant aucune solution à répondre, entrant tout deux à l'intérieur pour mieux comprendre. Ici et là des bruits de planchers qui craquent, des objets qui tombent au sol suivi de pas de course qui s'éloignent. Ils étaient pas seul sur place mais la grandeur du lieu et son état étrangement lamentable ne permettait pas une fouille en règle. Curieux de savoir si la barrière magique était vraiment hors-service, ils se baladèrent avec précaution dans les différentes salles. D'une part la décoration démontrait sans l'ombre de doute l'aspect du mal, tant par les couleurs que les portrait représentant probablement d'illustre maître de la noirceur.

Aucun objet de valeur ne semblait y être encore, de très nombreux comptoir de vitre fracassé et des socles vides. Les pillards avaient fait leur sale besogne. Ethan ne se considérant pas comme maléfique et encore moins la rouquine, plus aucun doute que l'absence des cavaliers sans tête étaient vrai. Mais depuis combien de temps et pourquoi ? Voilà une question qui restait un grand mystère. Un bref côté dans la partie du bien donna le même résultat, vitres cassées, présentoirs dégarnis, il ne restait rien de ces secrets jadis bien gardés. Les craquements de plus en plus fréquent de tout ce qui semblait la structure du château se faisaient entendre, prévenant du danger imminent.

Ils sortirent sans attendre et des bruits à l'extérieur fit sursauter Ethan qui se mit sur ses gardes, profitant de sa vision d'aigle pour repérer le danger. Son instinct l'incitait à savoir de quoi il s'agit sous le couvert des arbres mais une intuition de danger le tenaillait.

- Maléna, file aux chevaux, je t'y rejoins.
- Mais et si c'est dangereux ?
- Ai confiance, je ne risque rien mais toi oui !

Elle marmonna et partie en courant, disparaissant dans la brume. Faut dire qu'arriver à la tombé de la nuit n'avait pas été le meilleur choix. Soudain une paire d'yeux brillants se dessinant devant lui puis une seconde et une troisième, l'orisha recula d'un pas alors qu'eux avançaient de plusieurs en sa direction. À la lueur de la lune, il peut distinguer les traits de ces créatures qui avançait de plus en plus vers lui, mains tendus. Ethan n'y percevait pas de menace, presque porté à les toucher alors que leurs visages devenait clair sous un rayon de lumière. « Des ridères... mais comment est-ce possible ? Et.. Et... ces pierres bleues... on dirait...»Il porta la main derrière son oreille, cette marque que sa visite à la grotte lui avait laissé. « Tout ceci aurait-il un lien avec ce lieu ?» L'orisha s'éloigna alors rapidement, se disant qu'il valait mieux ne pas être seul pour tout comprendre de ce qui se passe ici.

Il sauta en selle et fila au galop avec Maléna qui avait attendu sur l'autre monture le retour de son cousin. Les deux bêtes filèrent à vive allure comme si le diable était à leur trousse. Le voyage lui avait sembler une éternité, trop peu de repos, l'urgence de la situation l'exigeait. Trouver conseil auprès d'Emivia, les idées de la sorcière donnant très souvent d'excellent résultat. Après tout, qui pouvait-il informer dans les hautes sphères ? Si lui simple citoyen de ce monde le savait, les grands de la politique ne pouvait avoir passé outre ce drame étrange...

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Sam 25 Jan 2014, 19:21

Encore un nouveau contrat pour le mercenaire, et cette fois-ci, celui-ci était des plus alléchants, avec une grande récompense à la clé. Et ceci, pour seulement aller récupérer tous ce qu’il pouvait trouver à l’intérieur de ce qu’on appelait communément le château des cavaliers sans tête. Beaucoup de rumeurs circulaient au sujet de ce fameux lieu, toutes aussi innombrables, effrayantes et aussi terriblement excitantes, sources de bon nombre de convoitises. Tout comme le client de Kain, avide des secrets que pouvaient renfermer le château. Habituellement, ce genre d’individus étaient très peu fréquent, mais apparemment un événement des plus imprévus avait fait irruption, changeant ainsi radicalement la donne. L’endroit avait commencé subitement à être envahit inexplicablement, dit-on, d’étranges créatures, qui, venaient tuer les malheureux, curieux ou simple voyageurs, qui osaient se trouver à proximité de la demeure des cavaliers sans tête, rendant ainsi les alentours de ce derniers extrêmement dangereux pour un être sans défense. Ce pourquoi on avait fait appel au mercenaire pour pénétrer dans l’enceinte du bâtiment sans avoir trop de soucis face aux menaces qui pesaient sur ce dernier.

Arrivant désormais devant l’entrée du château, en ayant suivit les indications sur le chemin à suivre au préalable, Kain s’avança encore de quelques pas, jusqu’à ce retrouver face au portail, signalant l’entrée de la demeure. Le regard de l’homme se posa alors d’un air interdit sur celui-ci, étant quelques peu surprit par l’aspect qu’il abordait. Mais il n’eut pas le loisir de le détailler plus en détail, car ce fut à se moment là que l’Elémental distingua un rapide mouvement du coin de l’œil, le mettant alors aussitôt sur ses gardes. Lame au clair, le mercenaire vérifia les alentours en faisant un tour complet sur lui même. Au même moment, il vit une femme courir vers lui, se jetant presque sur son épée, l’air désespéré et apeurée, en agitant les bras pour signaler sa non violence vis-à-vis du guerrier. Celui-ci décala légèrement son épée afin de laisser passer l’inconnue, mais d’une main il la repoussa assez violement tout en lui avertissant de ne pas s’approcher plus que cela. Se relevant aussitôt, cette dernière ne semblait plus affectée que cela par le geste et l’attitude de l’Elémental. Elle se jeta alors à ses pieds,  genoux, le suppliant.


Pitié monsieur ! Aidez nous ! C’est un véritable drame qui se passe ici. La magie présente en ses lieux vient de disparaître mystérieusement. Les gardiens du château ne sont plus là pour le protéger contre les fauteurs de troubles et contre ses immondes créatures venues d’un autre âge, tuant tel des monstres sanguinaires tous ce qui passe à leur portée. Et bien comme mal cherche tous à s’approprier les parties de l’un et de l’autre.
Je vous en prie, arrêtez les. Arrêtez ces monstres. Ce eux. Oui ! Ce sont eux qui sont à l’origine de tous cela. Pitié ! Arrêtez les.


Ses mains agrippée sur les vêtements de l’homme, elle continuait de le suppliez encore et encore, jusqu’à avoir les larmes aux yeux. Kain n’avait pas de temps à perdre avec ces histoires de bonne femme.

Dégage !

Sans sommation, le mercenaire posa la semelle de sa botte contre l’étrangère et il dégagea, celle qu’il considérait comme une vieille folle, d’une simple poussé de sa jambe, envoyant alors cette dernière s’étaler une peu plus loin sur le sol. Revenant alors à sa mission, il s’empressa d’ouvrir l’étrange portail, se retrouvant alors dans des bois tout aussi insolite.

Marchant entre deux univers, ombre et cauchemars, Bonheur et lumière. L’homme pouvait passer de l’un à l’autre sans ressentir la moindre gêne.
Finalement, après quelques minutes à parcourir ces deux forêts, sans avoir croisé la moindre créatures hostiles, Kain arriva face au batiment, immense et tous comme précédemment, séparé en parties bien distinctes. Poussant les portes de la demeure, il entra dans cette dernière, confiant, afin d’aller explorer les lieux et ramener ce qu’il pouvait trouver pour toucher sa récompense tant attendue et convoité. Un calme des plus inquiétant se faisait au sein du château tandis qu’un long couloir se dessinait maintenant face à lui. Seul le bruits de ses pas sur le dallage rompaient le silence environnant des lieux. Arrivé à plusieurs embranchements, le mercenaire en prit au hasard, ne sachant trop ou aller. Ce qu’il vit dés lors, en prenant cette nouvelle route, manqua de peu de le faire frémir.
Une forme humanoïde, debout et immobile lui faisait dos. En l’observant, l’homme pouvait voir qu’elle était extrêmement mince et allongé, peu vêtue et d’un bleu des plus pâle et inquiétant. Avec prudence, Kain s’approcha doucement, un étrange sentiment l’avait prit dès qu’il avait aperçu cette créature. S’approchant encore, cette dernière se retourna alors vers l’Elémental, dévoilant son immonde et ignoble sourire à faire froid dans le dos. Mais le pire était dans ses yeux. Créature monstrueuse et horrible. Dans ceux-ci on pouvaient malgré tout y lire un brin humanité et même une certaine intelligence des plus morbide. Et alors, le Ridere ouvrit sa gueule en grand, dévoilant d’affreuses rangées de dents, pour ce jeter directement sur le mercenaire, attaquant ce dernier.

Épée tirée, Kain se protégea avec celle-ci, mais l’étrange créature qu’il combattait semblait aussi forte qu’agile, bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. Mais le pire restait à venir.
Se défendant du mieux qu’il put, l’homme tenait encore bon, bien décidé à se débarrasser de son seul adversaire. Mais les bruits du combat commencèrent à attirer d’autres monstres. Et le guerrier ce retrouva alors face à une dizaine de Ridere, tous aussi puissant les uns que les autres. Mais mué par son esprit de combattant, il n’abandonna rien et continua de se battre. Les coups d’épée s’enchainèrent sur ses ennemis, hélas sans résultats, là ou ceux-ci réussissaient à passer les défense du mercenaire, allant planter leurs griffes et dents dans la chair de l’homme. Celui-ci finit par se retrouver totalement en sang, épuisé, poussé à bout. Rien ne semblait fonctionner face à ses créatures, il avait eut beau tout essayant, même résultat. L’heure de sa mort n’était pas encore venue et Kain n’avait pas l’intention de mourir aujourd’hui. La seule solution pour lui. La fuite. Malgré sa réticente à user un tel moyen, il n’avait pas le choix. Puisant alors dans ses dernières forces, véritable machine semblant inépuisable, il se fraya un chemin à travers ses opposants et piqua la sprint de sa vie jusqu’à la sortie du château.
Peu importe la récompense qu’il l’aurait attendu s’il avait réussit à ramener ce que l’on attendait de lui. L’endroit était hautement dangereux pour lui, préférant largement affronter les sbires de son client pour ne pas avoir accomplit sa mission plutôt que ces immondes créatures qui résidait dans le château des cavaliers sans tête.

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Mer 05 Fév 2014, 22:55

Cela faisait quelque mois que le cours de mon existence était redevenu paisible. Oh bien sur il y avait toujours quelques imprévus, des manigances, des complots, chacun essayant de tirer parti des erreurs des autres, mais quelque part cela même appartenait à la marche normale de se monde, c'était nos épices quotidiens pour certains, plutôt du poison aux yeux de d'autres. Étrangement je faisais partis de la première catégorie de personne pour lesquels ce monde deviendrait fade sans toutes ces toiles d'araignées tissées amoureusement, et aimant tout particulièrement voir d'innocents moucherons s'y débattre. Non je n'étais et ne serais jamais un ange bienfaiteur de l'humanité. Néanmoins, je me devais de veiller sur un royaume et si ce n'était pas une tâche reposante cela m'avait fait oublié ce qui m'avait tant secoué en ce début d'hiver qui déjà me paraissait fort lointain. Mon périple dans le désert de glace m'avait profondément affecté et inquiété, j'avais passé de nombreuses semaines à être terrifiée sans raison, persuadée que quelque chose allait mal, que ce que j'avais vécu n'était qu'un prélude à de nouvelles terreurs. Dans ce monde agité j'avais assisté à de nombreux cataclysmes auxquels j'avais plus ou moins prêté attention, j'étais déjà adulte lors de la folie de Delix bien que faible et insouciante, et ce n'est que bien plus tard que j'avais compris ce qui s'était produit. La dernière catastrophe en date avait été laissée à l'initiative de mon époux bien aimé  et il avait bien faillit y laisser sa peau. Entre temps j'avais oublié le froid mordant et inhumain du désert glacé dans les bras de Cocoon puis dans ceux de mon tendre mari dans lesquels je m'étais jetée, trop heureuse de le revoir enfin. J'avais même finis par m'habituer à la présence du joli cristal bleu incrusté dans ma peau et à son son murmure mélancolique.

Cependant le chaos guettait la quiétude de nos vies pendant toutes ces longues semaines et lorsqu'un espion vint me faire un rapport déconcertant sur ce qui se produisait au château des cavaliers sans têtes un sombre pressentiment se réveilla au creux de mon ventre. Sans doute étais-je trop pessimiste et fatiguée, mon imagination fertile me jouait sûrement des tours cette fois encore. Mais tandis que je tentais de me rassurer, j'étais de minute en minute plus inquiète. Je finis par décider de me rendre sur place après avoir relu une énième fois ce rapport. J'étais une reine et je choisis de ne pas y aller seul. La perspective de découvrir les secrets gardés par le château était alléchante, et mon peuple aspirait bien évidemment à en tirer parti, mais quelques lignes du rapport me turlupinaient. Quelque chose ne tournait pas rond, ces mots bien que flous contenait une sourde terreur et en même temps une terrible mélancolie qui sans que je m'en aperçoive faisait échos à des souvenirs que j'avais sagement mis de côté. Au fond de mon cœur sans doute savais-je ce qui allait se produire. Pourquoi n'eus-je pas le réflexe d'interroger l'avenir concernant notre expédition ? D'abord parce que cela rendait les événements terriblement ennuyants, mais surtout parce que j'avais compris lors de mon voyage que certaines choses échappaient toujours à la vision. Voir les futurs méritait d'autre part du temps et de l'énergie que je ne pouvais me permettre de gaspiller ainsi.

C'est donc accompagnée d'une poignée d'hommes et de femmes aussi intelligents qu'adroits que je choisis de me rendre sur place. Nous nous y rendîmes à cheval car je ne souhaitais pas attirer l'attention avec mes dragons sur le moindre de mes déplacements, pourtant l'un d'eux se trouvait sous forme humaine à ma droite et le deuxième réduit à la taille d'un chaton nouveau né blottit dans mes vêtements, ou mes cheveux. J'avais suffisamment peu confiance pour avoir choisis d'emmener mes compagnons avec moi. Vêtus de cuir, armés jusqu'au dents, nos cheveux attachés, nous étions prêts à nous emparer de secrets ou à en découdre si cela devenait nécessaire. Lors de notre dernière halte avant l'approche du château une femme nous avait avertis de l'étrangeté des environs nous mettant en garde contre des ombres mortelles sensées y roder et nous suppliant d'y remédier. Après avoir abandonné nos montures nous profitâmes du couvert des bois pour nous approcher aussi discrètement que possible. Nous utilisâmes des huiles essentielles de diverses plantes pour rendre nos odeurs indétectables et nous glissâmes dans le château par une porte dérobée assez facilement. Mais une fois que nous eûmes quelque peu avancé dans les couloirs, nous commençâmes à entrevoir ce dont on nous avait parlé. Tout contribuait à donné un aspect délabré à cet endroit qui avait par le passé été si mystérieux, plein d'une magie palpable et trompeuse. À certains endroits des fentes couraient sur le sol ou sur les murs, au niveau d'une cour intérieur les murs étaient à moitié écroulés, tout ce que nous voyons était des ruines, de vieilles pierre effritées, fendues, disjointes les unes des autres. Qu'une telle quantité de magie et surtout des enchantements aussi puissants aient pu être disparaître subitement sans donner le moindre signe de faiblesse auparavant ne me plaisait pas le moins du monde, bien au contraire. Ce que je voyais me faisait penser à un ennemi, un adversaire très puissant et cela m'inquiétait et m'exaspérait à la fois. D'autre part frapper ce château aidait à semer la pagaille entre bénéfiques et maléfiques et détourner l'attention ce qui me hérissait encore plus si tant est que ce fus possible. J'en avais assez de toutes ces magouilles extérieures, à chaque fois mes plans s'en trouvaient chamboulés, mon existence, des personnes disparaissaient de ma vie pour quelques décennies ou à tout jamais. Bref j'étais décidée à semer la discorde moi aussi un jour, mais cela impliquait que je sorte répétitivement vivante de ces différentes guerres et destructions.

Ce spectacle me persuada de me pencher sur les raisons de cette situation plutôt que de me jeter à corps perdu dans une chasse aux secrets. Nous sortîmes donc de l'enceinte du château. Nous n'eûmes pas le temps d'inspecter grand chose ou de chercher les embrouilles ou les embrouilleurs plutôt, ils vinrent galamment à nous dans le clair obscur précédent la nuit. Quelque chose dans leur apparence me gêna rapidement, jusqu'à ce qu'ils se trouvent assez près pour que je les distingue clairement et comprenne où je les avais déjà rencontré. Je ne pu m'empêcher de frissonner en voyant les perles bleus incrustées dans leur cou, leur bouche déformée jusqu'à ne plus en être une et leurs oreilles trouées. Mes gens se déployèrent autour de moi pour me protéger. Je fis signe à Thunder de courir chercher nos montures. Ce que j'avais vécut sur cet étrange continent me revint, le froid m'envahit, je me souvins comment j'avais découvert ces êtres emprisonnés dans la glace, comme couchés vivants dans un cercueil transparent. Je me demandais en les voyant se déployer autour de nous si ce n'étaient pas encore une espèce de zombie, mais je ne tardais pas à réaliser qu'ils étaient bien trop astucieux et calmes dans leurs déplacements, je les entendis parler à moins que mon imagination ne m'ait joué un tour car je ne parvenais pas à comprendre la moindre bribe alors même que j'avais passés de nombreux mois tout au long de ma vie à apprendre diverses langues anciennes ou courantes. Puis soudainement ces quelques secondes de calme précédent la bataille, pareilles à une éternité, implosèrent. Les créatures se jetèrent sur nous et en un clin d’œil commencèrent à mettre en pièce mes guerriers, contrant leur magie dans des envolées bleutés dont la brutalité me donna la nausée. Je n'étais pourtant pas de celles dont le cœur trop innocent s'émeut aisément, mais quelque chose dans cette magie me donnait des malaises, ma tête tournait, je m'apprêtais néanmoins à vendre chèrement ma vie ou à me téléporter courageusement au loin quand  je vis les créatures baisser leurs armes et s'approcher de moi lentement. Tout était allé trop vite. C'était à n'y rien comprendre, ils venaient de massacrer mes gardes et agissaient maintenant dans un calme parfait. Dans ma tête le champ du cristal raisonnait plus fort que jamais, et écartant mes vêtements je la vie briller fortement. J'hésitais sur la conduite à tenir, risquer le tout pour le tout, leur parler, essayer de communiquer avec ces créatures étranges ? Ou assurer mon avenir et celui de ma race en retournant dans ma cité et en faisant des recherches sur ces êtres ? Je finis par choisir la dernière solution et tournant les talons pris le chemin du retour.


1427 mots - 1 point de magie s'il vous plait ^^
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Mer 05 Fév 2014, 23:26


« Je vous en supplie, vous devez trouver une solution. »

Mal à l'aise, je détournai le regard, ne sachant que répondre à la supplication de la jeune femme. A mon côté, Feyd me lança un regard empli de reproches avant de sourire à notre interlocutrice, se voulant rassurant – après tout, la demoiselle qui nous avait accostés semblait avoir besoin d'une bonne dose de calme, mais je n'avais guère l'esprit à le lui la fournir, que ce soit par mes mots ou ma magie blanche.

« N'vous inquiétez pas, c'gars-là a une certaine tendance à s'mêler de c'qui l'regarde pas, surtout quand il s'agit de régler des problèmes, rassura le Tiregan, non sans être un poil moqueur. 
- Merci, Feyd... grommelai-je, ironique. »

Nonobstant le commentaire, la jeune femme nous adressa un sourire ravissant avant de se détourner, de brefs remerciements sincères s'échappant de ses lèvres. Elle ne tarda d'ailleurs pas à disparaître, mais ni le Tiregan ni moi ne remarquâmes son étrangeté, étant occupés à nous regarder l'un l'autre en chiens de faïence.

« Ca fait la cinquième fois d'la journée qu'on entend parler d'ça, et t'as même pas bougé une oreille pour faire quoi que ce soit, me reprocha le Tiregan, soulignant son propos d'un regard sévère. 
- Ce n'sont pas nos affaires, si ? marmonnai-je en détournant le regard. »

Et si je ne m'étais pas franchement attendu à ce que le rouquin lâche immédiatement le morceau, je fus néanmoins quelque peu surpris par ses mains venant saisir fermement le col de ma veste, mon visage se rapprochant du sien de manière totalement indépendante de ma volonté. Parfois, j'oubliais un peu trop facilement que Feyd demeurait bel et bien un Tiregan, sujet à l'emportement.

« Et c'était tes affaires quand les Maîtres du Temps vous ont d'mandé de sauver le futur ? C'était tes oignons quand Gaël s'est r'trouvé coincé sous trois mètres d'neige ? Quand ils se sont mis à chasser l'homme dans l'Antre des Damnés ? Tu mens mal, Enzel. »

Ses mains me lâchèrent, alors que je ne trouvais rien à répliquer à ses propos incisifs, et surtout vrais. Si je n'étais généralement pas si mauvais dans le mensonge pour dissimuler certaines choses, il demeurait que le Tiregan demeurait savait percevoir ma mauvaise volonté, sans pour autant voir à travers mes mensonges. Le jeune homme roux se détourna, frappant avec humeur le sol de son pied, et me donna un ordre indiscutable :

« Prépare-toi, on part pour l'continent mystérieux. »

Autant dire que j'avais connu meilleur en terme d'ambiance de voyage. Toujours aussi remonté contre moi, le Tiregan m'adressait à peine la parole, tandis que je ne faisais aucun effort pour arranger les choses : après tout, je me voyais mal avouer au rouquin les raisons pour lesquelles j'étais aussi réticent à mettre à nouveau les pieds dans le Château des Cavaliers sans tête. Aurait-il appris que j'y avais effectué un massacre de Démons et aidé un Réprouvé à tuer son père, le tout en me laissant submerger par les pensées noires qui m'habitaient en permanence, nul doute qu'il aurait mal réagi. Enfin, c'était ce que je voulais croire, en réalité, peut-être que le Tiregan avait suffisamment de maturité pour ne pas juger hâtivement la mésaventure, mais j'avais décidé d'enterrer ces souvenirs dans un coin reculé de mon esprit et de mon cœur, si bien que je ne me sentais guère le courage de remuer le couteau dans une plaie que j'espérais en voie de cicatrisation – même cela était incertain, tant je ne pouvais me décider à regretter ou non mes actions qui avaient aidé Setho à accomplir sa vengeance.

A nouveau, je découvris avec un mauvais pressentiment les deux forêts si distinctes qui entouraient le château mystérieux et me forçai derechef à ignorer les avertissements me provenant des fleurs de la forêt bénéfique. Et je sus à l'expression de Feyd que c'était la première fois qu'il mettait les pieds en ces lieux, quand bien même il se contraignit plutôt rapidement au calme, décelant au passage dans mon comportement les traces d'un précédent en ces lieux.

« Toi, j'te retiens... grommela-t-il, rancunier. »

Décidément, aucun moyen d'avoir une vie privée avec ce Tiregan collé aux basques... Réprimant un soupir désabusé, de même qu'un frisson d'appréhension, je suivis le rouquin sur le chemin s'enfonçant entre les deux forêts, parvenant ainsi au portail du château en quelques minutes. Et si l'aspect dichotomique de la grille demeurait – un aspect qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille lors de mon premier passage en ce lieux – je sus immédiatement que quelque chose ne tournait pas rond lorsque j'effleurai le fer rouillé surmonté de pointes, marquant le côté maléfique – geste qui me coûta par ailleurs beaucoup de courage, et que j'avais effectué avec une certaine raideur.

« Qu'est-ce qu'il y'a ? me lança le Tiregan, quelque peu agressif. Les rumeurs s'raient vraies ? »

Et si je sus déceler la lueur victorieuse dans le regard incandescent de Feyd, j'étais suffisamment surpris pour laisser tomber toute ironie, ne répondant que simplement à la question :

« Ouais. Laisse-moi vérifier. »

Je poussai la grille et laissai mes sens se mêler à ma magie, le gris acier de mes prunelles laissant place à un doré que le Tiregan commençait à bien connaître. Nos pas nous menant au château en lui-même, nous y pénétrâmes en toute perplexité, alors que je cherchais à déceler la présence de cette magie envahissante qui m'avait enveloppé et influencé lors de ma dernière aventure en ces lieux. Je me heurtai néanmoins à un vide presque effrayant, ne percevant que la présence de ceux qui étaient venus profiter de la disparition de la magie pour visiter allègrement les parties du château qui leur avaient auparavant été interdites. Même Feyd, qui était pourtant loin d'avoir récupéré toutes ses capacités magiques lui ayant été dérobées par le Vaakum, parvint à la même conclusion que moi : plus aucune magie n'émanait du lieu. Et si je passai volontairement sous silence le fait que je ne connaissais que la partie maléfique du château – et que j'étais dans une certaine mesure capable de m'y promener – croiser un groupe d'Anges dans des couloirs qui n'avaient jusque-là vu déambuler qu'individus neutres ou maléfiques ne fit que confirmer notre hypothèse. Néanmoins, lorsque les murs du château se mirent à trembler, comme s'ils menaçaient de s'écrouler dans la minute suivante, Feyd et moi échangeâmes un regard et n'hésitâmes guère à débarrasser le plancher.

Néanmoins, lorsque je poussai la porte du château et me retrouvai dehors, je me figeai, mon regard se posant sur une créature qui m'était familière, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Machinalement, je portai mes doigts à la pierre bleu nichée dans le creux de ma gorge, tandis que le regard abyssal de la créature me détaillait, sans aucune agressivité.

Ridere. Son nom me revint soudainement en mémoire, de même que l'image de ces créatures figées dans la glace, dans les confins du désert de glace. Je me sentis légèrement défaillir lorsque ressurgirent également les souvenirs de cette folie qui m'avait emporté au sein de la grotte maudite, mais je fus tiré des ombres du passé par les menaces du présent.

Si la créature n'avait montré aucune hostilité envers moi, son comportement changea néanmoins radicalement lorsque son regard abyssal croisa celui incandescent de Feyd, qui, surpris par mon immobilité, était venu se placer à mon côté pour détailler le Ridere. Lequel réagit au quart de tour et bondit à la vitesse de l'éclair sur le rouquin, toutes griffes dehors.

Et si celui-ci n'avait pas bénéficié des sens aiguisés des Tiregans, il aurait vu la mort venir d'en face. Mais obéissant à ses instincts de bête guerrière, le jeune homme se recula vivement, les griffes de la créature pénétrant néanmoins profondément dans sa chair au niveau de son abdomen.

« Feyd ! »

Au visage de Feyd Yul Svent se superposa fugacement celui d'un autre Feyd, maculé de sang. Je chassai néanmoins le souvenir douloureux de mon esprit pour me précipiter vers mon partenaire, qui subissait une nouvelle attaque de la part de la créature, alors qu'elle m'avait ignoré, et continuait de m'ignorer.  S'interposa entre les griffes du Ridere et le Tiregan une lame tirée droit du Portail du Forgeron, mais celle-ci ne fit pas long feu, son fer se brisant et laissant les griffes perforer l'épaule du rouquin, lui arrachant un hurlement de douleur. Me saisissant de Valeria, j'éloignais le Ridere d'un grand coup d'épée, avant de saisir le bras de Feyd, de le passer par-dessus mon épaule et de m'empresser de l'éloigner, alors que je m'efforçai de maintenir à distance la créature à l'aide de mon épée guidée par télékinésie.

Ce ne fut que lorsque j'eus franchi le portail de la propriété que le poids de Feyd m'entraîna vers le sol, et que je m'efforçai d'employer toutes mes ressources magiques pour arrêter l'hémorragie due aux deux plaies profondes du Tiregan. L'incompréhension se mêlait à la peur : que se passait-il en ces lieux ? Il était hors de question que je mette en danger la vie d'un être cher pour le découvrir.

Spoiler:
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Sam 15 Fév 2014, 15:42

Comment refaire sa vie? Voilà la question qui s'est incrustée au fond de mon esprit depuis peu. Comme mon maître l'avait dire, je devais vivre ma vie. Par contre, je devais trouver un sens à celle-ci. En ce moment, je ne suis que resté à Mégido pour apprendre de cette race qui me semblait si différente. Cependant, je devais partir à nouveau. Je devais trouver qui j'étais et je devais partir à l'aventure. Je laissai un message sur mon lit pour Cocoon disant que je partais à la recherche de qui je suis. Je sais que cela semblait relativement flou, mais je n'avais aucune destinée en tête. J'allais prendre des bateaux pour voyager d'un continent à l'eau et j'allais marcher encore et encore en espérant trouver réponse à cette question qui n'était pas simple à répondre: Qui je suis?

Je marchai dans un endroit peu sécuritaire. J'avais l'impression de déranger ce décor macabre par la présence. J'espère que je n'allais pas regretter mon choix d'avoir tourné à gauche au lieu du droit au dernier village que j'ai croisé. Habillé de mon armure de combat et équipé de mon collier en cas de problème, je me sentais un peu plus en sécurité. D'un pas de guerrière qui camouflait ma race qui est reconnue pour sa douceur et sa beauté, je marchais au abord d'un château. Je ne prenais peu attention à ce fameux château. Sa beauté n'y était plus ce qui m'attirait moins le regard. Cependant, lorsque je marchais vers l'inconnu, une dame pleurait assise sur le bord d'un arbre. J'étais de nature bonne et laisser une femme en pleure de la sorte me fendait le coeur. Alors, je m'approchai d'elle avec un beau sourire.


- Bonjour madame! Est-ce que je peux vous aider?

La dame leva la tête rapidement. Malgré qu'elle semblait pleurer plus tôt, elle n'avait pas les yeux rouges. Je me questionnais si elle n'avait pas fait toute cette mise en scène.

- Mademoiselle! Enfin quelqu'un qui pourra m'aider! Je remercie les Aetheris de tout coeur. Mademoiselle, un drame se produit. Le château a tout perdu sa magie qui datait à des lunes d'existence. Cela n'est pas normal et je suis trop faible pour aller vérifier ce qu'il se passe à l'intérieur. Il y a même des rumeurs que du monde disparaîtrait en s'approchant trop du château. Ils sont peut-être pris à l'intérieur... Aidez-moi!

À cette dernière parole, la dame accrocha ma jambe comme un enfant qui désirait une autre pointe de gâteau. J'avais bien l'impression que j'allais devoir réagir...

- Bien, je vais aller vérifier...

La dame me remercia de tout coeur et lâcha ma jambe. Définitivement, je crois avoir fait un mauvais choix de chemin. Je fis signe à la dame de rester là pour éviter les problèmes et je m'approchai de château qui inspirait la peur aux âmes sensibles. Voulant me préparer au pire, j'invoquai ma super-force qui créa un signe sur ma joue. Cela faisait toujours un peu mal à chaque fois comme si la peau brûlait sous la création des deux lettres. Les portes qui étaient mal fermées furent faciles à déplacer pour que je puisse pénétrer dans le lieu. À première vue, l'endroit semblait désert. Je ne voyais aucun signe de vie. Je pénétré davantage en croyant que les victimes pourraient se trouver plus loin dans le château. Plus je m'enfonçais et plus j'avais l'impression que quelque chose n'allait pas. J'avais la sensation d'être observé. Je regardai autour de moi et pourtant, j'étais bien seule...

- Est-ce qu'il y a quelqu'un?

Aucune réponse... Cet endroit était sinistre et très peu accueillant. J'avais bien l'envie de retourner pour sortir de ce lieu qui me semblait maudit, mais je voulais vérifier s'il n'y avait pas des personnes prisonnière ou bien, si la magie était vraiment absente. Marchant dans les corridors, je poussai des portes voyant parfois des trésors ou des bouquins, mais je n'étais pas là pour piller. En conséquence, je refermais la porte et je passais à l'autre. Après un certain temps, mon malaise devenait plus grand. Je ne supportais plus cette impression de me faire regarder. Alors, j'abandonnai la recherche. Je pus confirmer, par contre, qu'il n'y avait réellement plus de magie dans ce lieu, mais j'ignorais pour les disparus. Rendu à la porte de sortie que j'ouvris bien grand, je fus surpris de voir trois créatures inconnues. Je n'avais jamais vu de telle créature auparavant. Cependant, eux, ils m'avaient vu et entendu lorsque j'avais poussé la porte principale. Ils étaient bleus avec des pierres qui semblaient briller par magie. En plus de leur sourire inquiétant et de leur corps, déforme, je n'aimais pas trop leur présence et je compris rapidement pourquoi. Ils se me regardèrent et se mit à courir vers moi. Je n'ai eu le temps que de sortir mes gants gigantesques et bloquer les coups qu'ils m'affligèrent. Il était rudement fort, mais j'avais mon mot à dire. J'esquivai une attaque pour donner un bon coup de point dans le ventre du premier. Ce dernier s'éloigna de moi, mais il ne semblait avoir nullement mal. Leur corps semblait incassable. J'amortissais une autre attaque et je donnais un coup de point en plein visage, mais il semblait être immunisé par mes attaques. Je me sentis inutile et faible soudainement. Qu'est-ce que je pouvais bien faire... Par ce moment de distraction, le troisième m'attaqua par surprise réussie à passer ses griffes au travers de mon habit à son endroit le plus faible. Je sentis une vive douleur sur le flanc gauche. Je fis un son de douleur avant de me retourner et lui envoyer un coup de poing à son tour. La douleur était vive, mais j'avais vécu pire. Malgré que je me sentais encore capable de me battre, ils semblaient invincibles. J'ai pris la décision de fuir. Pendant que j'avais une ouverture, je me suis mise à courir en retirant mes gants pour me donner plus de chance. En voyant que les créatures me poursuivaient, je me suis mise à prier ma déesse. Celle qui nous protégeait et reine de la nature. La nature se mit à réagir à son tour et bloqua les créatures avec une barrière naturelle de branches. J'ignorais s'ils allaient être capables de briser cette barrière, mais je n'allais pas rester là pour vérifier. Définitivement, je m'étais trompé de chemin ce jour-là...

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[LDM janvier/février] ~ La disparition de la magie du château.

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