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 Tomber et se relever (pv Cocoon)

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Jeu 13 Fév 2014, 00:45


Cocoon eu la désagréable surprise de devoir rester planter là, alors que Lilith allait chercher Viktorya de manière assez précipité. Fronçant les sourcils le Titan la regarda partir, et fermer prestement la porte. N'ayant pas encore enfiler de haut, il passa la grande porte-fenêtre pour aller sur son balcon, et humer l'extérieur. L'orisha baissa la tête, voyant une trace sur son pantalon, dont il n'arrivait pas à savoir exactement la provenance. Par curiosité, il enleva l'habit, et s'assit sur la rambarde en pierres, glacée, pour examiner ça. Bien que ses yeux étaient occupés à regarder le vêtement, son esprit tergiversait. Ce n'était pas normal ce qu'il s'était passé dans la salle d'eau. Pourquoi... Pourquoi n'avait-il pas ressentit cela la première fois qu'il l'avait vu ? Pourquoi maintenant ? Etait-il faible à ce point ? Au point de se laisser dominer par ses sentiments et ses pulsions ? Se laissant glissé de son perchoir, il se rendit à nouveau dans la chambre, prenant un nouveau pantalon, et s'assit sur le lit, fixant le tissu plus que noir, de ce dernier. Et si... Ca faisait comme Oëna ? Que tout ce qui était en train de se passer était inéluctable ? Plus il réfléchissait, plus son visage se fermait, et ses sourcils se froncèrent. Depuis gamin, ce type n'arrivait pas à réfléchir, sans adopter un visage de type mécontent.
Il n'entendit pas l'Ange entrer dans la pièce, et dès qu'elle parla, il leva la tête pour la contempler dans un magnifique kimono couleur jais, lui saillant à merveille. Et tout ce qu'il pu dire à ce moment là fut « Wow... » Ca pour une surprise...
Le Roi resta comme un blaireau, à regarder la jolie femme, à observer ses belles lèvres s'agiter, avant de comprendre qu'elle parlait. Qu'elle lui parlait. Secouant la tête, il passa une main dans ses cheveux pour se remettre les idées en place, et se leva, enfilant son pantalon, propre cette fois-ci. S'il était roi ? « Euh... Oui... » Attrapant un débardeur san manche, noir, il la regarda du coin de l'oeil alors qu'elle souriait. Pourquoi lui posait-elle tout à coup cette question ?

Ce qu'il suivit de son discours le paralysa. Cocoon la regardait parler avec douceur, et la vit se poser des questions. Elle se rapprocha de lui, en lui tendant sa chemise, comme pour mettre fin à la conversation, avec une pointe d'humour. Machinalement, de sa main libre, il prit le tissu noir et finit par cligner des yeux. Jetant celui-ci sur le lit, par dessus le pantalon sale, il enfila son haut, manquant de le déchirer « Ouais, y a surement des personnes plus compétentes. Mais au fond, je m'en fous. Tu étais là quand j'ai eu besoin de quelqu'un et tu sais comme moi que mes tourments ne sont pas finis et, tu te tiens disponible. D'autres traiteraient cela avec moins d'égards. Et puis je préfère me débrouiller seul, qu'avoir l'aide d'inconnus. » Il fit une petite pose « Je suis Souverain de mon peuple, mais je ne suis pas leur ami. Personne n'est là pour m'épauler. Mes Eshus ne sont rien d'autres que mes employés, je ne vais pas aller voir mes exs ou mes amantes... Mes contacts sont éphémères. Et puis tu sais, quand tu es esclave, tu apprends à te débrouiller seul. Si je m'étais fait bouffé dans la jungle, à treize ans, ce put*in de Sorcier ce serait jamais bougé pour venir me sauver. Ma Folie n'est rien d'autre que mon vice le plus malsain. » Allant dans la salle d'eau, il prit la bouteille de parfum sur le sol et revint avec « J'irai la donner aux filles du cabaret, ça leur fera un cadeau. » Car il ne pouvait pas s'en séparer en la jetant simplement. En se disant que c'était terminé et que la page était tournée. C'était encore trop tôt « Et puis tu sais... J'en sais rien. Avec toi c'est différent Lilith. Quand je t'ai vu au Sanctuaire, tu m'as souris, t'as toujours été bienveillante avec moi. Je ne t'ai jamais connu autrement alors... Même là, je n'arrive pas à penser au fait que l'on puisse... Se séparer. » Cocoon mit la bouteille dans ses affaires, avant de prendre les vêtements sales et les jeter dans une sorte de panier dans le salon. Alors il s'approcha de l'Ange, et posa ses mains sur ses bras, la regardant dans les yeux. Cette femme était si... petite. Mais il s'en fichait. Présentement, il se fichait de tout, il ne voyait qu'elle. Ses lèvres brunes se rapprochèrent du front blanc de la belle femme, pour venir déposer un léger baiser, avant de l'engloutir entre ses bras, et courber grandement l'échine pour poser sa tête sur son épaule, fourrant son visage dans son cou. Une nouvelle femme, une nouvelle odeur, de nouveaux souvenirs. Et de sa voix masculine il murmura «Zaraak»

L'Orishala traversa le hall, sortant du Palais. Kaithleen arriva vers lui, requête en bouche, mais Cocoon leva la main en disant « Désolé Kate, jour de repos. » Faisant une moue boudeuse, l'humaine repartit d'où elle venait, et laissa le maitre des lieux continuer sa traversée. Une fois sur le parvis, il dévala les quelques marches avant de prendre la main de Lilith « Je ne sais pas si t'as visité Mégido depuis que je l'ai réaménagé, mais viens voir... » Le bronzé sillonna quelques rues, pour rejoindre la place Antares, tenant toujours délicatement la main de la femme. Seulement, il ne s'y arrêta pas, et prit une rue adjacente, descendant un petit escalier, avant de tourner à un angle de rue et atterrir dans un grand parc ombragé. Les arbres qui étaient là, venaient de tous horizons, et la variété en était affolante « On y est... Je pense que dans toutes les villes, il faut un jardin de repos. » Et ce jardin était ce grand parc.
Les pas les menèrent sur les allées blanches, marchant sous les arbres et sentant toutes ces fragrances mélangées, faisant pensé à un rêve. Cocoon lâcha la main de l'Ange, se disant simplement que, maintenant qu'ils étaient arrivés, il n'avait plus d'excuse pour la toucher. Pourtant, ce moment qu'il avait vécu dans la salle d'eau, puis dans la chambre, lui semblait être des trésors, qui lui permettaient d'en demander toujours plus à Lilith « Tu sais... Peut importe les gens qui sont mieux ou moins bien que toi. Moi, c'est toi que je veux. » Il se reprit « Enfin... Ce que je veux dire c'est que... Tout ce que tu as fait jusqu'à maintenant, m'a toujours aidé. J'ai l'air... Plus en forme aujourd'hui, grâce à toi, même si je sais que j'ai encore ce mal incurable mais... Je ne me sens plus seul. Je ressens moins le besoin de... Boire pour oublier. Tan que tu restes avec moi. » Des oiseaux chantèrent, avant de s'envoller. Laissant le vent aboyer dans leurs oreilles, il finit par dire « Tu m'as dit que tu n'avais pas de maison, nulle part où aller... Et euh... » L'Orishala ressemblait presque à un gosse. Jamais il n'avait de mal à parler aux femmes, jamais il n'avait de mal à dire ce qu'il pensait mais, lorsque c'était une femme qu'il appréciait beaucoup et qui lui plaisait outre mesure, il redevenait l'espèce d'adolescent timide qu'il fut autrefois. Croisant les bras comme pour se donner du courage il dit « Tu peux rester au Palais si tu veux. Avec Mimi, bien sur. J'ai pas mal de pièces de libres encore... » Devant eux, plus loin, des enfants jouaient ensemble, se courant après. Leurs cris de joies eurent du mal à parvenir jusqu'aux oreilles de Cocoon, trop occupé à contempler son Ange. Il s'était arrêté, observant la façon dont ses petits cheveux châtain, volaient au gré du vent, s'envolant de sa barrette, comment ses lèvres étaient lorsqu'elles étaient closes, comment son cou ondulait sous ses déglutissements. Il adorait la voir, la regarder, l'observer, et la décrire en détails. Il ne trouvait personne arrivant à sa hauteur.
Anormalement, sans s'en rendre compte, il fut tout à coup très proche d'elle, et les bras décroisés. Ses yeux vairons n'arrivaient pas à se détacher de son visage, et de son buste, admirant le tout. Le Roi était Grand, mais devant une femme, cette Grandeur ne valait rien. Et il ne su pas quoi faire, ni comment réagir. Il avait juste une voix, forte, comme un grognement, qui hantait son être pour lui sommer de la serrer contre lui, et de l'embrasser.
De l'embrasser.
Juste à ce mot, il fut encore plus proche d'elle, et pouvait maintenant l'engloutir de tout son être. De passer ses bras autour d'elle, se baissant pour se mettre à une certaine hauteur, paraissant ainsi accessible.

Et c'est ce qu'il fit.

Sa main glissa sur sa hanche, puis dans son dos, avant de descendre sur ses reins. Son autre main vint se poser contre son cou, contre sa joue, caressant une partie de son épaule, avant de sentir son corps entier plaqué contre le sien. Son souffle était devenu bouillant, tout comme son corps, et son sang filait à vive allure dans ses veines. Il déborder d'envie, il la voulait. Sa bête interne, infernale, le griffait pour qu'il pose ses lèvres sur les siennes pour qu'il...
L'embrasse.
Qu'il réduise la distance à néant, comme il venait de le faire à l'instant, la captivant de ses yeux et de son être, pour abuser d'elle en lui volant un profond baiser.
Ses lèvres brunes, se plaquèrent avec envie, et pourtant en douceur, sur celles roses de l'Ange. Bien que ses yeux soient fermés, il eu comme un vertige, mais ne bougea pas d'un iota, soutenant au contraire Lilith. Dans sa tête, ce fut le black-out total. Ses sentiments et émotions furent si intenses, que ses pensées ne pouvaient plus suivre.
C'était Lilith. Comment n'avait-il pas remarqué avant, qu'elle lui faisait cet effet là ? Qu'elle était celle qui le déstabilisait, qui le faisait chuter de son piédestal ? Quel Aveugle...
Il se détestait juste pour ça. Sans se décoller de sa peau, ses lèvres glissèrent sur sa joue, sa mâchoire, alors que la main, posée sur son cou, vint rejoindre l'autre sur ses reins. Son visage se fourra à nouveau dans son cou « Lilith... » L'homme n'en pouvait plus.
Par ce simple nom, prononcé en un souffle chaud, il voulu tout lui dire.
Pardon.
Reste avec moi.
Pourquoi.
Je te veux.
Frappe-moi.
Mais surtout, aime moi.


*Merci

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Sam 22 Mar 2014, 22:37

« Tu... » Ce fut le seul mot qu'arriva à prononcer Lilith, là, contre l'Orishala. Elle semblait trop troublée pour dire quoi que ce soit, son cœur affolé de battements irréguliers, ses yeux ouverts sur du vide. Elle devait réagir, oh oui, mais comment ?

Rien n'avait laissé supposer de tels actes, du moins, c'est ce qu'elle essayait de se dire. Néanmoins, elle savait que c'était faux. Il y avait eu tout un tas de petits événements qui l'avaient averti. Pas des intentions de Cocoon, non, mais plutôt de ses propres prédispositions à être irrémédiablement attirée par lui. Tout d'abord, il y avait eu ce son qui était sorti de la bouche du souverain lorsqu'il l'avait aperçu, ce « Wow » qui l'avait flatté, qui lui avait fait plaisir. Elle n'avait que faire de son apparence en général, bien souvent obligée de travailler avec des sans abris et autres personnes que d'autres qualifiaient de « moins que rien », mais le fait que sa tenue plaise à l'Orisha avait éveillé en elle des sentiments qu'elle ne maîtrisait pas réellement. Elle s'était alors dit que du moment qu'elle lui plaisait à lui, les autres n'avaient que peu d'intérêt. Mais cette pensée lui avait semblé alors si incohérente qu'elle avait préféré l'oublier pour se concentrer sur le discours du monarque qui lui avouait sans aucune hésitation son statut. Ainsi donc, s'il ne lui avait pas dit qu'il était roi, il n'avait pas non plus chercher à le lui cacher. Il avait raison finalement, cela ne changeait rien à leur relation et au fait qu'elle veuille l'aider. Seulement, peut-être que pour ceux qui les verraient, cela entraînerait certaines conséquences. Elle ne savait pas. Pouvait-on penser qu'elle abusait de lui, de son peuple ? Elle avait baissé les yeux devant ce qui lui venait à l'esprit, se demandant s'il ne la troublait pas trop pour qu'elle puisse avoir ne serait-ce qu'une seule pensée cohérente. Ce qui s'était passé dans la salle de bain était... anormal. Et puis, ses surprises ne s'étaient pas arrêtées là. Il avait du mal à envisager qu'ils puissent se séparer ? Son cœur avait de nouveau loupé un battement, comme si cela était supposé devenir une habitude à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, à chaque fois qu'il s'approchait. Et c'était ce qu'il avait fait, l'enlacer, la mettant dans un état qu'elle avait de plus en plus de mal à cacher. Mais elle tint bon, l'homme la libérant pour se diriger vers le hall. Elle le suivit après quelques secondes, l'odeur de Cocoon semblant s'installer un instant sur sa peau avant de disparaître, redonnant sa faculté de bouger à l'ange. Ce n'était rien, juste une démonstration d'affection, rien d'autre. Elle avait essayé de s'en convaincre pour le bien de la suite, pour le bien de la promenade qu'ils entamèrent. Mais quand il lui affirma qu'il la voulait, son corps réagit de la même manière que dans la salle d'eau, l'obligeant à constater l'inévitable. Elle le désirait, réellement. Mais était-ce tout ? Encore une fois, elle avait baissé les yeux, ne répondant rien, restant silencieuse, même lorsqu'il lui proposa de rester au palais. Elle devait contrôler ses pulsions, redevenir calme, voir les choses avec rationalisme. Malheureusement, ses efforts furent réduits à néant par la dernière intervention du roi.

Elle ne sut pas réellement comment les choses arrivèrent. Simplement, elle le trouva tout à coup proche, trop proche. Pourquoi se penchait-il vers elle ? Elle le savait mais c'était comme si elle ne voulait pas se l'avouer. Elle repensa à leur proximité dans la salle d'eau, à cette impression qu'elle avait eu alors et qui s'était avérait fausse. Lilith avait pensé un instant qu'il l'embrasserait, mais rien ne s'était produit hormis cette étrange absence de distance. Il ne se passerait rien non plus cette fois. Rien. Ou peut-être que si... oh oui. Elle arrêta de respirer à la seconde même où les lèvres de Cocoon se posèrent sur les siennes. Il lui semblait ressentir son envie, comme si, tout à coup, elle prenait conscience que ce jeu n'était pas innocent, que derrière, il y avait d'autres enjeux. Et comment résister à l'Orisha alors même que son corps entier le voulait, alors même qu'elle sentait son bas ventre le désirer avec une ardeur qu'elle n'aurait jamais dû ressentir ? C'était trop fort. Ses bras autour d'elle, sa respiration, ses lèvres. C'est à ce moment précis qu'elle essaya de murmurer quelque chose, ne réussissant qu'à prononcer ce « Tu... » sans aucune signification alors que l'homme posait ses lèvres dans son cou. Elle en frissonna, torturée par la situation, par ce petit ange posé sur ses épaules qui lui rappelait qu'elle était sensée l'aider, que nul acte de ce type ne devait s'immiscer entre eux ; Torturée également par ce petit diable qui lui soufflait de laisser parler son désir.

L'une des mains de l'ange frôla délicatement le corps du géant pour venir se poser dans ses cheveux. Ses lèvres cherchaient les siennes, elle tourna la tête pour les trouver, grisée par les sensations qu'il lui faisait éprouver. Elle ne savait quoi faire et, à vrai dire, ses mouvements n'attendaient nul aval de son esprit pour agir. Aussi, comme pour répondre à la prononciation qu'il avait fait de son nom, elle murmura lentement : « Cocoon... ». C'était comme une confidence, un aveu, sa voix tremblant légèrement à cause de sa respiration qui était trop saccadée, trop pour que son état puisse passer inaperçu. Sa main descendit sur la joue de l'homme, cherchant à remonter son visage vers le sien. Elle ne pouvait faire autrement que de l'embrasser, c'était inéluctable, elle y était forcée par son envie qui grandissait toujours. Elle devait se sauver, partir avant de pêcher. Elle n'eut même pas l'idée de se dire que rien ne pourrait se passer de plus vu qu'ils étaient au beau milieu d'un parc, elle ne pensait que par bribes, lorsque ses émotions voulaient bien lui donner l'opportunité de réfléchir. La rationalité devait parler, pas les sensations. Elle se dégagea alors au prix d'un effort considérable, usant des dires de Jupiter pour se persuader qu'il voyait de nombreuses femmes et qu'aucune n'avait réellement d'importance pour lui. Peut-être qu'elle n'en avait pas non plus, peut-être qu'il faisait simplement un transfert de son mal sur elle. Elle l'aidait, il était logique qu'il s'attache à elle plus que de raison. Mais cette attachement n'était que fictif et elle ne devait pas le laisser vivre. « J'ai... oublié quelque chose... je vais le chercher et je te retrouverai après... ». Elle fuyait et elle trouvait ça ignoble, totalement immature. Mais elle était prise de court, ne sachant pas quoi faire d'autre. C'était ça ou lui rendre son baiser, ressentir ce flot de sensations qui lui feraient comprendre qu'elle était à lui, entièrement à lui. Et, à partir de là, il n'y aurait plus aucune limites. Alors oui, elle avait choisi de s'arrêter à quelques millimètres de sa bouche, elle avait choisi de partir, mais il fallait qu'elle ait toute sa tête, que lui ait la possibilité de songer qu'il agissait ainsi sans le vouloir réellement, qu'il réfléchisse à ses actes. Elle savait que s'il continuait, elle ne pourrait pas résister longtemps, que ses barrières céderaient, peu importe l'aide qu'elle lui avait promis de lui apporter. Pourtant, quelque part, elle souhaitait qu'il la pousse dans ses retranchements, qu'il l'accule tellement que ses pensées ne pourraient plus survivre. Elle le désirait, vraiment, au point de songer à ce genre de choses, à ces choses proscrites par son peuple.
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Jeu 24 Avr 2014, 21:13

Lilith essaya de communiquer avec le vil démon qui était devant elle. Cet Orisha tentateur qui essayait de faire plier plus que son corps, il voulait faire plier son corps. Que jusqu'à son âme cri son nom. Et surtout, il voulait qu'elle reste ange. Que tout ce qu'il puisse ressentir envers lui soit empli de sincérité, de vérité. Que quoi qu'elle fasse, il fallait que ce soit Cocoon le point central de sa vie. Il voulait être son tout, comme s'il la connaissait depuis des années maintenant, et qu'il l'eut toujours à côté de lui. L'homme lui insuffla tous ses sentiments dans ce baiser, qui était gorgé de sous-entendus. Il sentit Lilith perdu. Perdu et pourtant, dans sa faiblesse, très forte. Au fond, elle savait peut être ce qu'elle faisait, le reste n'était qu'un voile sur son visage qu'elle se forçait à mettre. Mais l'Orisha s'en fichait, tout ce qu'il voulait c'était lui faire comprendre, à elle-même, ce qu'elle voulait vraiment. Il se doutait qu'elle allait avoir du mal à le repousser, qu'il devait faire le premier pas, mais peut être se forcerait-elle à ne toujours pas voir. Pas le voir.
L'homme sentit la main de l'Ange sur son torse, pour venir serrer ses cheveux. Il comprit par cet acte qu'il avait ouvert la boite de Pandore. Ce fut la femme qui chercha ses lèvres alors qu'il embrassait son cou, qu'il colla sa bouche à la sienne. Sa voix, ses gestes, son ton, son attitude, il fallait être aveugle pour ne pas voir qu'elle s'était retenu jusque là, qu'elle l'avait attendu. Attendu qu'il vienne vers elle, pour la libérer de ce fardeau, faire en sorte que les responsabilités se posent sur lui et non sur elle. Qu'elle ne soit pas celle qui provoqua la chose, mais celle qui subissait. A ses oreilles, son propre prénom prenait des allures charnelles, et le timbre, lourd, de Lilith, le fit la serrer un peu plus contre lui. Qu'elle sache qui il était, ce qu'il pensait.
Il le perçu. Il perçu cette note, ce moment d'aveu qu'elle lui souffla, s'accrocha à lui surement déséquilibrée par ses propres sentiments, par ses propres sensations.

Sans que Cocoon ne puisse s'en apercevoir, l'appréhender, il sentit un déchirement. Au fond de lui, quelque chose se brisa, et il fut pris de panique. Se paralysant, il ouvrit les yeux, perdant toute confiance en lui. Lilith s'était décalée.
Elle. L'avait. Repoussé.
Il n'y croyait pas. Etait-elle si naïve pour ne pas s'être rendu compte de ce qu'il s'était passé ? Surprit, attrapant ses poignets doucement, plus par automatisme que vrai maintien, il la regarda complètement déboussolé. Elle prétexta avoir oublié quelque chose « Hein... ? Att... LILITH ! » Alors qu'elle fuyait, il l'appela prestement, tendant le bras dans le but de la rattraper, mais leurs doigts s'effleurèrent à peine. Cocoon n'eu pas le courage de la rattraper pour la bonne et simple raison qu'il lui avait fait peur et il s'en voulait. Il s'en voulait énormément.
Un arbre du parc tomba.
Son tronc fut percuté par le poing brun d'un homme, qui, en un coup, l'abattit. La main pleine d'échardes, il fit volte-face, sortant de là, n'ayant plus rien à faire ici.

Lorsqu'il remonta la grande rue, il tourna dans une ruelle adjacente, et passa devant le cabaret. Quelques pas à reculons lui fit comprendre qu'il ferait peut être mieux d'y rentré. Non pour savourer une dame, mais pour dire bonjour à quelques amis, et essayer de penser à autre chose. En même temps, il n'osait même pas rentrer. Lilith avait du s'enfuir. Pour aller où ? Elle qui lui avait dis qu'elle n'avait pas de maison, de pied-à-terre.
Il voulait mourir, juste mourir.
Plus loin, sur la scène, une femme dansait sur une musique douce. Elle était peu vêtue, mais ne se dévêtissait pas, laissant alors le charme de ses courbes tout juste voilées, faire leur effet. Le spectacle n'avait pas commencé, les clients n'était pas là, la salle était en train d'être préparée, et les filles étaient en coulisse, pour se préparer. Cocoon pouvait entrer quand il voulait là-dedans, le patron et les employés étaient ses amis -enfin, faisaient parti de ses connaissances et, jusqu'à preuve du contraire, l'aimaient bien-
S'asseyant lourdement à une table, il refusa de s'intégrer dans la partie de carte déjà en cours et commanda du whisky « Hé bha 'Coon, il t'arrive quoi ? T'veux pas un p'tit coup là ? », « Laisse tomber. Les filles se produisent ce soir ? », « Ouais héhé, on a une tiote nouvelle en plus ! », « Tsss... » Il réfléchissait tellement qu'il pensait même quitter les lieux rapidement. Après tout il n'avait même pas le parfum, et ça ne servait à rien de rester ici à boire, à se souler, alors qu'au final, il n'allait pas plus avancer dans cette histoire.
Les minutes passèrent sans qu'il ne parle, et ses amis ne lui adressèrent pas la parole, de peur de l'énerver. Ils le connaissaient quand il était comme cela, et il faisait mauvais près de lui. Au bout de quelques temps, il sentit des mains glisser sur ses épaules et une fille les glissa sur son torse, avant de l'embrasser dans le cou, finissant par se relever « Oooh... 'Coooon... Tu restes me voir ce soir... ? » L'effeuilleuse avait prit une voix mielleuse, jolie et presque niaise, qui fit relever la tête au Roi, le faisant sourire en coin « Non Tiana, j'allais partir. Vous êtes beaucoup ce soir ? » Elle soupira et mit une main sur sa hanche, secouant la tête « Non. Jo a dit qu'il allait essayé de nous trouver des danseuses mais tu sais, c'est un métier, si tu es mal fagoté... Tu peux bien repartir chez toi... On verra. Reste, t'as pas l'air dans ton assiette mon chou, tu pourrais au moins profiter... » Ses « amis » l'encouragèrent et il passa une main sur ses yeux « Ok... T'es la première ? », « Ouais, paraît que j'ouvre le bal. », « Vendu... »
Cocoon finit son verre, avant de le reposer sur la table.
Tiana repartit, et le fameux Jo arriva « Cocoon ! Va sur le sofa du salon, j'ai une surprise pour toi héhé... », « hé, pourquoi moi... ? Pfff... » Haussant un sourcil, l'Orisha leva son corps massif et prit place sur le seul sofa juste devant les escaliers menant à l'estrade, où il était aux premières loges du spectacle « J'suis prêt. Emmène ta belle pouliche... » Il croisa les bras, légèrement affalé dans son canapé de velours bordeaux.

Seulement ce qu'il vit le surprit plus que ne l'émerveilla. Dans un premier temps...

Spoiler:
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Jeu 24 Avr 2014, 23:21

Lilith avait fuis. C'était un comportement qu'elle ne cautionnait pas en temps normal mais ses instincts avaient pris le dessus, des instincts conservateurs, ceux des anges. Elle était sortie du parc, se glissant en courant dans la première petite rue qu'elle trouva, se perdant elle-même dans la cité des Orishas. Elle se sentait étrange, comme si le monde autour d'elle tournoyait. Elle avait la nausée mais le mal était bien plus grave que cela. La jeune femme ne le savait pas encore mais elle commençait à être sujette aux effets secondaires du médicament que Cocoon lui avait fait boire. Cela était sans doute dû à sa récente transformation en ange, transformation qui lui avait montré à quel point son corps était sensible, à quel point ses émotions étaient instables. Aussi, elle s'appuya un instant contre l'un des murs de la ville, reprenant calmement ses esprits. Pourtant, l'effet secondaire était bel et bien là, accentuant sa bonté, l'obligeant à accepter tout ce qu'un individu quelconque lui demanderait de faire, la forçant à bien faire, à se surpasser, envers et contre tout. Néanmoins, pour le moment, Lilith devait trouver une solution. Elle avait entendu l'Orishala l'appeler mais elle ne s'était pas retournée. Elle savait qu'il avait souhaité qu'elle reste, qu'il avait essayé de l'attraper. Mais, par dessus tout, son propre comportement avait été inapproprié. Elle ne devait pas laisser entrer ses propres sentiments dans la relation qui l'unissait à Cocoon. S'il faisait un transfert sur elle, elle devait en discuter avec lui, lui soumettre l'hypothèse qu'il cherchait peut-être son contact pour se rassurer. C'était exactement ce qu'elle aurait dû faire, l'interrompre et lui expliquer, discuter avec lui pour savoir la vérité, pour remettre en cause ses actions. Au lieu de cela, elle s'était laissée emporter par ce qu'elle ressentait, ce trop plein de désir qui la tiraillait depuis qu'elle était à ses côtés. Elle soupira, se disant qu'il était préférable qu'elle retourne sur ses pas afin de retrouver l'homme. Seulement, à peine arrivée dans une rue principale qu'elle tomba sur un homme qui faillit lui rentrer dedans. Il la regarda un instant avant de sourire comme s'il avait trouvé une perle rare. « Dîtes moi mademoiselle, n'avez-vous jamais rêvé d'être adulée par une foule ? ». « Euh... non ? ». Lilith ne savait pas trop ce que cet homme lui voulait mais il avait l'air légèrement louche. Il sembla pensif puis finit par y aller directement, se disant sans doute que tourner autour du pot ne le mènerait à rien avec une femme qui ne semblait pas avoir pour ambition de devenir célèbre. « Voilà, je suis chargé de recruter des danseuses pour faire de l'effeuillage, de très belles femmes. Et quand je vous ai vu, je me suis dit que vous n'auriez sans doute aucune pudeur puisque votre corps semble correspondre à ce que je cherche. Voulez vous essayer ? Juste une fois ? ». L'ange aurait, en temps normal, demandé à cet homme de la respecter, de ne pas chercher à lui faire des compliments à peine voilés pour obtenir quoi que ce soit d'elle. Elle aurait refusé, bien qu'elle ait, par le passé et à de nombreuses reprises, dû s'adonner à ce genre d'activités. Néanmoins, elle n'était pas dans son état normal et elle finit par articuler un « Pourquoi pas. » qui laissa l'homme un instant sans voix. La suite fut plutôt rapide dans l'esprit de l'ange. Il l'emmena sur le lieu où se déroulerait le spectacle, la confiant aux filles qui s'occupèrent de lui expliquer le procédé, comment charmer les hommes, les mouvements qu'elle devrait faire etc. Le client était roi, c'est ce qu'on lui dit également juste avant le spectacle, ce qui signifiait très clairement que si ces messieurs voulaient aller plus loin, elle devait les laisser faire.

C'est ainsi que la jeune femme apparut sur la scène, accompagnée d'une musique des plus sensuelles sensée encadrer le rythme de ses pas. Elle souhaitait bien faire, réaliser ce qu'on lui demandait le mieux possible. Malgré le peu de répétitions qu'elle avait eu, elle se sentait tout de même à l'aise. Pour combien de maîtres avait-elle dansé au juste ? Énormément. Aussi, elle s'avança doucement sur l'estrade, d'un pas félin, sa tenue des plus érotiques. De haut talons noirs, ses jambes enveloppées dans des bas de satin de la même couleur, attachés à un porte-jarretelles qui dépassait à peine d'une jupe en cuir. Elle portait un blouson de la même matière qui ne tarda pas à s'étaler sur le sol, un débardeur sombre, mais laissant voir ses sous-vêtements, apparaissant alors. L'ange s'approcha d'une barre posée à la verticale, l'attrapant à pleines mains avant d'enrouler ses cuisses autour pour tournoyer sensuellement. Retrouvant ensuite la terre ferme, ses mains parcoururent son corps, frôlant des zones bien convoitées par les messieurs de la salle. On lui avait dit de s'occuper plus particulièrement de l'homme qui serait le plus près de la scène. Aussi, après avoir enlevé son débardeur pour découvrir un soutien-gorge en dentelle noir qui laissait percevoir ses seins, elle se dirigea vers le dit homme, sa jupe glissant sur le sol, découvrant la deuxième pièce de l'ensemble qu'elle portait. Elle ne l'avait pas encore regardé, ce fameux client, mais peu lui importait en réalité, elle avait juste à l'esprit de bien faire ce qu'on lui avait demandé. Aussi, de dos, elle appuya ses mains sur le sofa pour faire venir ses fesses contre l'entre jambe de l'homme, bougeant en rythme avec la musique tout en veillant à pencher la tête sur le côté pour lui donner une vue imprenable sur son cou et son décolleté. Puis, elle finit par se retourner, à présent à califourchon sur lui, attrapant les mains de ce dernier pour les amener entre ses seins afin qu'il détache son soutien-gorge. Et ce fut à cet instant précis qu'elle remonta son regard vers lui, plongeant ses yeux dans ceux de Cocoon.
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Ven 25 Avr 2014, 10:52

Les gars derrière Cocoon sifflèrent, et alors qu'il affichait un sourire satisfait, son visage changea littéralement. Lilith était en tenue plus qu'affriolante, mouvant son corps avec beaucoup de grâce, cherchant à le troubler et le charmer. La jeune femme n'avait pas l'air d'avoir remarqué le Roi. Elle faisait sa petite répétition, s'exposant à tous, et étrangement, cela dérangea l'Orisha. Il jeta un coup d'oeil à ses amis, avant de revenir vers elle. Ils étaient aussi subjugué et ça créa en lui une jalousie haineuse, ainsi qu'une possessivité sans égale. Alors l'Ange s'approcha de lui, comme un serpent se tordant dans tous les sens, hypnotisant sa victime. Le Titan se laissa aller légèrement, quand il vit qu'elle ne s'approchait que de lui. Son blouson quitta ses épaules, son corps tourbillonna sur la barre qui se trouvait sur son chemin, avant de descendre les quelques marches. Son petit haut de playmate glissa, tout comme ses fesses, sur l'entrejambe du bronzé. Il n'ouvrit pas la bouche, ne parla pas, la laissant faire sans la toucher. L'homme était conquit par cette femme qui était délicieuse et, en même temps, peu amène à jouer le jeu. Mais il fallait qu'il soit plus intelligent que ça. Que son cinéma marche car si ça n'avait pas été lui le client, elle aurait peut être fait tout cela à quelqu'un d'autre. Cocoon ne rata rien des formes, pourtant les plus cachées, de la belle. Son décolleté, ses courbes, ses hanches, jusqu'à bien d'autres choses. Esquissant un sourire en coin satisfait, il se laissa guider parcourant sa taille, avant de remonter sur sa poitrine, jusqu'à la fermeture de son soutien-gorge au milieu de ses seins. A ce moment là, Lilith leva enfin la tête, voyant Cocoon. Ils étaient plus près que jamais. Leurs corps assis l'un sur l'autre, ses mains sur une partie de son être qui était convoité pourtant par tous. D'une voix rauque et pourtant douce il dit ironiquement « Bonjour Mademoiselle... » Tournant la tête, il fit signe aux seuls types de la salle, et les dégagea de là fermement. Déçu, le groupe, sortit, prenant l'air à l'extérieur, vacant à leurs occupations. N'ayant détourné la tête qu'une seconde, il ne dégraffa pas le sous-vêtement, et fit glisser ses mains sur le corps blancs de l'Ange, faisant glisser ses fesses sur ses cuisses, de manière à ce que leurs bassins soient collés. L'Orisha sentit la dentelle de la belle frotter contre son pantalon, créant des sensations que son corps apprécia, alors qu'une de ses mains se posa sur la joue de Lilith « Tu me fuis dans le parc, mais ici ça va ? Comment tu as pu accepté l'offre de Jo, Lilith... ? » Passant un doigt dans la fermeture avant de son soutien-gorge, il la fit venir vers lui, encore plus près, ses lèvres si proches des siennes « Tu mes cherches Lilith... Tu fais ça pour me torturer... Je ne savais pas les anges si malsains. Mais cette fois-ci je ne te laisserai pas fuir. » Cocoon n'avait pas fini sa phrase, que la fermeture glissa, et son sous-vêtement s'ouvrit. Sa blessure allait vraiment mieux, et les filles avaient préféré lui enlever ses bandages.
L'Orisha savait ce qu'il faisait. Bien que son corps se tendait, il restait maitre de lui, et se força à ne pas craquer. Sans poser ses lèvres sur les siennes, il la regarda, et fit glisser la pulpe de son index sur son cou, pour descendre, décrivant la volupté de ses formes, allant jusqu'à caresser la moindre parcelle au centre de sa poitrine. Sa voix se fit rauque, porteuse d'un désir nouveau « Mauvaise fille... » Il voulait qu'elle sache ce qu'était l'envie. Pas le pêché, juste l'envie de faire quelque chose, de toucher quelque chose, comme elle avait créé chez lui. Alors lui aussi fuirait.
Cocoon fut ému de voir le visage de la jeune femme se transformer sous ses caresses, son corps chauffer et au moment où elle aurait pu agir, où elle aurait pu faire quoi que ce soit, il attrapa les deux pans de son soutien-gorge, pour le nouer à nouveau en son centre « On rentre à la maison Lilith... »
Il ne bougea pas, attendant sa réaction. Il ne savait pas si elle allait se laisser faire ou non, si elle allait l'écouter ou pas. Peut être qu'il ne voulait pas ? Peut être voulait-il la pousser dans ses retranchements, profitant de son état second. « Et si ça n'avait pas été moi... ? » ...est-ce qu'elle se serait dévoilée ? Est-ce qu'elle aurait gémit de la même façon ? Etait-ce lui qui lui procurait tout ceci, ou seulement le toucher d'un homme, peu importait qui il était ? Cocoon la regarda, mais abandonna. Son état de transe ne lui permettait surement pas de répondre lucidement. Et puis, peut être qu'elle dirait quelque chose qu'il ne voudrait pas entendre... Ce serait idiot de s'énerver pour ça.
Passant sa main entre leurs bassins, frôlant sans vraiment le vouloir, l'intimité de la jeune femme, il rajusta son pantalon, devenu trop étroit pour lui. Ses mains étaient sur les cuisses de Lilith, se tenant tranquille. Etrangement tranquille....
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Dim 27 Avr 2014, 16:49

Le regard de l'ange rencontra celui de l'homme. Elle devait faire ce qu'on lui avait demandé et, pourtant, elle fut troublée de reconnaître l'Orisha. Elle n'avait pas honte, non, maîtresse de son corps malgré les effets secondaires du médicament dont elle n'avait pas conscience. Mais... elle ne savait pas. Pourquoi était-ce toujours lui ? C'était comme si leurs destins étaient liés entre eux, comme si à chaque fois qu'elle se retrouvait dans une position ambiguë, c'était pour qu'il en soit le destinataire. Elle ne lui répondit pas quand il la salua, fixant les hommes qui sortaient à la simple demande du roi avant de reporter son attention sur lui. Il connaissait la personne qui recrutait alors il devait venir ici souvent. Elle se demanda si c'était le cas ou si cela rentrait dans ses fonctions de roi, mais, à vrai dire, il semblait que la réponse était des plus évidentes. Sinon, pourquoi serait-il venu dans cet endroit ? Son bassin collé contre le sien, elle aurait accepté tout ce qu'il lui aurait demandé, juste parce que son esprit était sous l'emprise de ce qu'il lui avait lui-même donné. Satisfaire le client avant tout. Peut-être qu'il lui faisait des reproches en lui demandant comment elle avait pu en venir à danser ainsi, mais finalement, c'était lui le fautif, celui qui l'avait mis dans cet état. Seulement, elle n'eut guère le loisir de trop réfléchir, l'homme prenant les devants, faisant s'ouvrir son soutien-gorge sans aucune pudeur. Il l'avait déjà vu pour la soigner mais c'était différent à présent. Son entre jambe épousait parfaitement la dureté de Cocoon et rien que cette position était insupportable tant elle alimentait un désir cuisant chez la jeune femme. C'était elle qui le torturait ? N'avait-il donc aucune idée de ce qu'il éveillait chez elle ? Il ne faisait que la provoquer depuis qu'ils s'étaient revus. Dans le bain, dans le parc... maintenant. Pourtant, elle se laissa faire, comme hypnotisée par les yeux de l'Orishala, grisée sous ses caresses. Il la regardait tout en la touchant, ne la quittant pas du regard comme s'il attendait d'obtenir satisfaction. Lilith ne put rester de marbre bien longtemps alors que ses mains chaudes parcouraient son corps. Sa respiration s'accéléra sans qu'elle ne détourne les yeux, ne fixant que lui, finissant par gémir faiblement, son envie grandissant sans qu'elle ne puisse l'arrêter.

Mais, contre toute attente, ce fut lui qui stoppa ses gestes, la rhabillant tout en lui ordonnant presque de rentrer. L'effet du médicament ne lui permit pas d'aller contre cet ordre, désirant à présent rejoindre l'Eorishaze en la compagnie de l'homme. Seulement, il ne bougeait pas. Que désirait-il ? Elle essaya de chercher, de comprendre ce qui motivait au juste ses actions. Pourquoi s'arrêter maintenant ? Pourquoi poser cette question ? Oui... et si ça n'avait pas été lui ? Elle peinait à l'imaginer. Finalement, dans son esprit, c'était un peu comme si elle avait toujours su que ce serait lui. Mais cette croyance n'était qu'une chimère. Elle se serait comportée de la même façon avec un autre car l'effet du médicament ne lui aurait pas permis de se soustraire. Peut-être aurait-elle pu, en usant de toute la force mentale qu'elle possédait ? Mais comment en être sûre ? Aussi, l'arrachant encore une fois à sa pensée, la main de Cocoon fit se tendre son corps entier. Un simple frôlement, un simple contact qui semblait presque ne pas exister. Chaque parcelle de peau qu'il touchait s'embrasait. Lilith savait parfaitement dans quel état il était. Elle l'avait senti contre son bassin se tendre alors qu'il la caressait. Elle resta pourtant sur lui un instant avant de se lever, confirmant ses paroles sans prendre la peine de s'habiller davantage. « Rentrons... ». Il n'y avait que l'ordre de l'homme qui comptait. Pourtant, après avoir fait quelques pas, elle se retourna, interrogeant à son tour : « Et si ça n'avait pas été moi ? ». Car oui. Il était assis sur ce sofa, il était dans un lieu de débauche et elle aurait mis sa main à couper qu'il n'était pas ici pour elle. N'attendant aucune réponse, elle tourna de nouveau les talons pour sortir de l'endroit. Nul doute que les passants furent des plus heureux ce jour là.
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Tomber et se relever (pv Cocoon)

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