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 Matons les voyous. [PV Mia Kuchiki]

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Jeu 02 Jan 2014, 21:27


Son poing partit d’un coup, si soudainement et sans crier garde, en direction de mes côtes, me coupant ainsi le souffle en faisant s’expulser violement l’air que contenaient mes poumons en cet instant. J’aurais très bien pu esquiver le coup, j’avais les capacités physique pour, mais hélas je n’avais aucunement les réflexes d’un combattant aguerrir, n’y même ceux d’un débutant. Je ne m’étais jamais battu de ma vie pour tout dire.
Enfin, après cette violente rouste, les autres membres de la bande s’y mirent eux aussi, et avec le plus grand investissement possible de leur part. Et alors que je me faisais passer à tabac par ces types, j’essayais de me remémorer comment tous cela avait bien put commencer au départ.

Marchant tranquillement à travers les divers étals de la rue commerçante, j’observais, m’émerveillais et rêvais aussi devant tous ce que je pouvais trouver, en me baladant entre les différents étalages des boutiques que j’allais voir. Il y avait vraiment de tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi, chaque marchand déclarant que sa babiole était meilleur que celle de son voisin, allant même jusqu’à lui vanter de pseudo pouvoirs. Même en étant assez naïf de nature, je ne me serais pas fait avoir de la sorte. Mais outre des objets, divers et variés, il y avait aussi de la nourriture. Des légumes frais à la viande qui cuisait doucement sous les yeux des passants, ce qui ne manquait pas de leur donner l’eau à la bouche. Pourtant, ce ne fut pas cela qui m’attira de premier abord, malgré toute cette alléchante nourriture. Je stoppai alors mes pieds devant un stand de confiserie. Mes yeux s’agrandirent aussitôt tandis que des étoiles commencèrent à briller à dans ces derniers. Je n’avais là que l’embarras du choix en matière de bonbons. Voyant mon émerveillement, une vendeuse me proposa alors gentiment de rentrer dans la boutique. Ce que je fis sans aucune hésitation.
Ressortant ensuite du magasin, je pris une des sucreries que m’avait offertes la vendeuse, en échange de mon silence, avant de ranger la petite bourse qui les contenait dans l’une des poches de mon manteau. Continuant mon chemin à travers le marché, j’en arrivais presque au bout, jusqu’au moment ou j’aperçu une personne me faisant signe de venir, celle-ci ayant soit disant une chose extraordinaire à me montrer. Sans crainte, je le suivis à travers une petite ruelle, pour arriver ensuite dans une sorte de petite cour ou deux autres personnes étaient présentes et semblait attendre quelque chose. L’une d’elle s’avança alors vers moi, un sourire aux lèvres. Il devait bien faire deux ou trois tête de plus que moi, cheveux raz et au moins le double de ma corpulence. Il me demanda alors.


File nous ton fric l’avorton et on te laissera en paix.

Mon regard ce fit soudain perplexe, tandis que les deux autres types commencèrent à m’entourer. Drôle de façon de faire la manche et de toute façon, je n’avais pas d’argent sur moi. Je lui répondis donc le plus poliment du monde et sans trop de peur, croyant avoir affaire à des mendiants.

Bonjour monsieur. Je suis désolé, mais je n’ai pas d’argent à vous donner.

C’est à partir de ce moment que tout commença à déborder. L’homme commença à me menacer, réclamant haut et fort mon argent, mais je ne pouvais que lui dire non et celui-ci ne semblait pas comprendre que je n’avais aucun sous. S’ensuivirent alors quelques bousculades d’autres menaces, plus extrême cette fois-ci. Et finalement, le coup parti.

Allongé sur le sol, en position fœtal afin de me protéger des trois voyous qui me ruèrent de coups tout en me lâchant bon nombre d’insultes. Je n’avais personne pour m’aider, mes pouvoirs ne m’étaient d’aucune utilité dans cette situation et mon corbeau n’était pas là pour me protéger. Je ne pouvais que pleurer tel un enfant, leur priant d’arrêter.
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Ven 03 Jan 2014, 21:28

Enfin, j’avais mon billet, demain matin, j’étais partie pour le continent naturel. Le voyage commençait vraiment... Enfin, il avait déjà un peu commencé. Mais l’aventure était plutôt calme ici comparé aux autres contient. Hier soir encore j’étais devant la carte pour de planifier mon voyage. J’allais commencer par le contient naturel. Simple avec seulement quelques dangers et mystère. Mais sans compter le nom, il semblait beaucoup moins hostile que le continent dévaster. Mais vu que je débutais dans l’aventure, je me disais qu’il valait mieux y aller en douceur au début. J’apprenais seulement à maitrise mes pouvoirs de Chaman et je devais avouer que c’était encore des fois un peu malhabile... Même si j’avais l’impression que j’étais douée... Remarque ce n’était pas vraiment étonnant, vu que j’étais une fille géniale.

Mais assez parlé de moi... Oui je sais vous trouvez ça triste aussi... J’avais donc ce qu’il me fallait et il ne me restait plus qu’à attendre demain à l’aube pour faire débuter officiellement mon premier grand voyage. Ivy voulait qu’on aille à Megido, mais c’était encore un peu tôt à mon gout et puis j’avais d’autres choses à faire sur le continent naturel. Mais je lui avais promis qu’une fois mes affaires et notre petit tour faire, on se dirigerait vers le contient dévasté pour se rendre à Megido. Toujours était-il que je me dirigeais maintenant vers ma chambre à l’auberge, mais pour gagner un peu de temps, je passais par une petite ruelle qui semblait bien se prêter à un raccourci, mais ce raccourci semblait légèrement mal fréquenter. Un pauvre garçon ce faisais tabassé sans aucune raison apparente... Sans même réfléchir alors je montais sur Gouki et je lui disais :


Prêt ? On va sauver ce pauvre garçon... Go !

Arrête, tu ne sais même pas pourquoi il... Bordel !

Pauvre Ivy, elle n’avait même pas fini sa phrase que j’étais déjà parti à l’attaque. Rapidement et grâce à la vitesse exceptionnelle de Gouki. J’arrivais à la hauteur de ses crapules qui s’en prenaient à ce garçon. En plein course alors, je sautais de sur Gouki pour placé un double coup de pied en pleine face d’un des gars. Tout cela dans une cire de guerre digne des plus grandes héroïnes de bande-dessiné. Les deux autres, sans compte le troisième qui était un peu dans les vapes à cause du super coup de pied que je lui avais offert, ils étaient totalement pris au dépourvu. C’était donc le moment idéal pour faire ma petite présentation histoire de les impressions encore plus. Je prenais donc un pas de recule avant de les pointés du doigt et de dire :

Je suis la grande Mia Kuchiki et vous mes vilains messieurs vous allez arrêter vos méfaits sinon... Je vous casse la figure les uns après les autres.

Je crois que tu ne devrais pas faire ta maligne petite, tu nous as peut-être eu par surprise, mais nous ne sommes pas des enfants nous...

Un peu furibond, je serais fort les poings et étirait mon corps comme si celui-ci allait grandir... Ce qui n’était pas le cas évidemment, je disais ensuite :

Je suis ni une enfant, ni petite... Et puis on est plus nombreux que vous. J’ai Gouki et Ivy avec moi... Ivy tu es prête ?

Evidemment, j’étais la seule à voir Ivy, mais cela n’avait pas d’importance. Je ferais pendant une seconde les yeux avant de les rouvrir. Les trais de mon visage semblait beaucoup plus sérieux. Ce qui était normal vu que l’esprit d’Ivy venait de fusionner avec le mien et que celle-ci était beaucoup plus sérieuse que moi... Pour ne pas dire beaucoup trop. Tout de suite après, je sortais ma faux qui était sous sa forme rétracter. D’un coup celle-ci se déplia pour donner tout la forme de ma faux. Je faisais ensuite signe à Gouki de la tête pour que celui-ci attaque. Gouki s’exécutait alors rapidement, le premier bandit avait réussi à esquiver l’attaque de Gouki. Mais il ne pouvait pas esquiver la mienne... J’avais planté ma faux dans le sol et je m’étais servie d’elle comme d’un ressort pour foncer et donné un coup de pied dans la mâchoire. L’autre essayait de l’attraper. Mais j’utilisais ma faux que je rétractais pour la ressortir à nouveau juste devant lui. Il recevait alors le mécanisme d’ouverture en pleine poire ce qui le faisait valdinguer plusieurs mettre en arrière.

Le combat était fini, Gouki tenait au respect le dernière gars encore que j’avais attaqué vu que celui-ci était encore parfaitement conscient. Moi je me dirigeais vers le jeune homme pour lui dire :

Ça va ? Tu n’as rien ?
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Sam 04 Jan 2014, 20:43


Les coups ne cessaient, encore et encore, jusqu’au point ou je commençais à ne plus rien sentir. A ce moment, je crus qu’ils m’avaient enfin laissé, ayant obtenus ce qu’ils désiraient, mais apparemment ces voyous n’en avaient pas encore assez et mes yeux ne s’arrêtaient pas de couler. Je les avais supplié, imploré, et ce en échange de tous ce que j’avais sur moi. Je leur avais ensuite déclaré que je ferais tous ce qu’ils voudront, peut importe ce que c’était. Hélas sans résultat. J’en suis alors venus à prier tous les dieux, existant ou inexistant.
Et finalement j’étais rendu au stade ou je n’avais plus aucun espoir, persuadé de mourir aujourd’hui, je n’espérant qu’un miracle vienne me sauver.
Étrangement, ce dernier arriva. Certes peut-être pas sous la forme attendu, mais de ça je m’en souciais guère.

Restant un instant recroquevillé sur moi-même, je ne vis pas de suite que l’on avait arrêté de me frapper et ce fut la voix d’une jeune fille qui me fit ouvrir les yeux. La vue encore brouillée par les larmes, je tentais de distinguer quelque chose de ce qui se passait actuellement. Je me relevai avec une extrême difficulté, une main posée sur mes côtes douloureuses, me mettant finalement à genoux sur le sol. Frottant mes yeux, j’essuyai mes larmes et je pus ainsi voir mes trois oppresseurs se faire littéralement mettre une raclée par une petite fille accompagnée d’un grand et beau loup blanc. Mon visage n’exprima absolument rien pendant un instant, encore déboussolé, avant qu’il ne s’illumine soudainement devant le spectacle, observant avec admiration celle que je considérais désormais comme ma sauveuse. Celle-ci semblait d’ailleurs se battre comme une petite furie, ne retenant apparemment pas ses coups et sa cape volant derrière elle au moindre de ses mouvements, lui donnant une allure assez fascinante.

Enfin, cette dernière et son loup mirent en déroute les trois voyous, leur rendant la monnaie de leur pièce. Si rapidement que j’eux à peine le temps de réaliser que j’avais vraiment été sauvé.
Après cela, la jeune fille s’approcha de moi. A la vue de ses traits elle devait bien avoir le même âge que moi, plus jeune peut-être. Celle-ci me demanda gentiment si j’allais bien, mais quelque chose dans son regard me fis peur. Étant toujours à genoux, je changeai rapidement de position en mettant ma jambe et mon bras devant moi afin de me protéger tel un animal craintif. Mais après quelques instants de réflexions, je me disais qu’elle ne pouvait pas me vouloir de mal. C’était ma sauveuse et je lui devait bien la vie et je lui en étais extrêmement reconnaissante pour ça.
Et alors que les larmes recommencèrent à couler le long de mes joues, je me précipitai d’un coup, vers la jeune fille, en pleurant, lui enserrant vigoureusement les jambes, tandis que ma tête reposait sur l’un de ses cuisses. Sanglotant comme un enfant et cherchant un peu de réconfort auprès d’elle, mes larmes devaient certainement maculer le vêtement qu’elle portait, mais vu mon état, c’était là le cadet de mes soucis.
Entre deux sanglots, je parvins à articuler un mot à ma sauveuse.

Mer…ci…
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Sam 04 Jan 2014, 23:36

Comme j’aurais voulu qu’on recommence la scène. Tellement bing et de bang. C’était trop drôle... Je sais cela fait très gamin, mais j’étais comme ça. Maintenant, que j’en avais terminé avec ses messieurs, je devais voir si la pauvre victime était vraiment si mal... Bon, elle avait sans doute pas mal de bobo, mais elle n’avait quand même pas l’aire d’être en danger de mort... Mais quand même, je lui demandais s’il allait bien et celui-ci se recroqueville sur lui-même. Mais avant que je puisse le parler, je devais séparer mon esprit de celui d’Ivy, cela commençait à faire trop longtemps qu’on partageait le même corps. Je fermais donc les yeux et Ivy reprenait sa place d’esprit compagnon... Toujours était-il que je problème de se garçon était toujours préoccupant... Je me grattais l’arrière de la tête en me demandant ce que je pouvais faire. Ivy semblait d’ailleurs aussi perplexe que moi. Seul Gouki n’avait pas l’air préoccupé de son sort... Ce qui était normal vu qu’il avait des vilains à surveiller. En tout cas, après un petit moment à me questionner toute seule, je le voyais me regarder et me sauter littéralement sur les jambes, je finissais par dire:

... euh... De rien ! Je commence à me demande si t’es bien un garçon... J’en ai vu des pas courageux, mais lui on dirait une chiffe molle... Pire qu’une fille et pourtant j’en suis une.

Je suis d’accord... Sauf pour le côté fille... Je sais qu’on était ensemble, mais si on oublie le sexe tu n’as rien d’une fille.

Hé ! Je suis une fille et d’ailleurs une fille très élégante et raffiné.

Tu parles on dirait plutôt un garçon manquer oui... J’ai l’impression que tu préfères plus casses des figures que de te préoccuper de ton élégance.

Tu peux te regarder, tu es à moitié nue, le crâne rasé et des tatouages partout sur le corps... Pour l’élégance tu peux repasser.

Je n’ai jamais dit le contraire... Mais regarde, je crois que notre ami t’observe.

Il fallait avouer que je parlais toute seule pour lui... Il devait le trouver sans doute folle. Mais ce n’était pas grave. Je le prenais par les épaules pour l’encourager à se lever avant de dire :

Excuse-moi, je suis Mia, je crois qu’on devrait se rendre à un endroit un peu plus tout publique avant que ses imbéciles reprenne leur esprit... Sauf si tu veux rester avec eux bien entendu.

Je lui souriais, avant de lui prendre la main et de courir à tout vitesse la rue principal. Plus il y avait de monde, moins on risquait de danger. Une fois à une bonne distance des vilains, j’appelais Gouki qui en l’espace d’un instant se retrouver à côté de moi. Je le trouvais trop génial se loup... Dire qu’on voulait l’abattre pauvre bête...

Enfin bref, une fois arrivé à un lieu plus peuplé, je m’arrêtais soufflant un petit peu avant de regarder le jeune homme et toujours avec un sourire plutôt chaleureux je lui dirais :

Alors comme je le disais avant. Je suis Mia, lui c’est Gouki mon loup adoré et l’esprit à qui je parlais et que tu ne peux pas voir, c’est Ivy... C’est une Orisha et elle a un sale caractère... Mais je l’aime bien quand même.

Evidemment, Ivy me faisait quelques remarques sur ma façon de la présenter. Mais je l’ignorais totalement sur le coup, je préférais converser avec le jeune garçon pour le moment. Alors rapidement j’ajoutais :

Et toi, tu t’appelles comment ? Et ses vilains messieurs, il te voulait quoi ?

Question simple et logique à mon gout. Je voulais savoir qui j’avais aidé et pourquoi il se faisait agresser.
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Dim 05 Jan 2014, 13:58


Mes pleurs ne semblait pas vouloir s’arrêter, trop heureux d’avoir été libérer de ces voyous et encore quelque peu traumatisé de mettre fait tabasser par ces derniers. J’agrippais les vêtements de ma sauveuse, enserrant ses jambes comme si elle était une grosse peluche qui m’aiderait à me consoler. Faisant cela, je remarquai soudainement que la jeune fille disait quelque chose. Relevant la tête, le nez coulant et les yeux rougis par les larmes, j’observai cette dernière pensant qu’elle me parlait à moi. Mais à bien l’écouter, je me rendis compte qu’elle ne s’adressait pas du tout à moi. A qui alors ? A ce moment, il n’y avait que moi et elle. Son loup peut-être, mais celui-ci était un peu trop loin et il n’avait pas l’air de l’écouter. Mon regard revint alors sur la jeune fille, l’air un peu troublé par ce qu’elle racontait. Celle-ci le remarqua soudainement et reportant son attention sur moi, elle me prit alors par les épaules afin de m’inciter à me redresser. J’eus un bref sursaut à ce contact, étant assez peu habitué au contact avec les autres. Ce qui semblait être quelque peu paradoxale vu que je venais, il y a quelques secondes, de me jetant sur ses jambes, mais au moins cela signifiait que j’avais en partie repris mes esprits après mon petit accrochage précèdent.
Me relevant alors, tête baissée, je frottai le dessous de mon nez avec la manche de mon manteau et m’essuyait les yeux, encore humide, avec mes doigts. Ceci fait, un léger reniflement et mes yeux se posèrent sur ma sauveuse, l’observant plus en détail. Pour commencer, elle devait être aussi maigrichonne que moi et l’on devait bien faire la même taille, quoique, je devais, peut-être, être plus grand de quelques centimètres seulement. Pour finir, à part une peau blanche et des cheveux noirs, elle avait des yeux argentés, ceux-ci étant plutôt jolis d’ailleurs.
Enfin, cette fille sembla alors s’adresser à moi et elle se présenta alors. Mia qu’elle s’appelait. J’hochai ensuite vigoureusement la tête de gauche à droite à ça dernière phrase, ne désirant vraiment pas rester une seconde de plus ici. Un bref cri de surprise s’échappa de ma gorge lorsque Mia m’entraina en courant hors de la petite ruelle, pour nous emmener dans la rue principale qui était peuplée de monde à tout va.

Après une petite course à travers les rues commerçante, la jeune file s’arrêta enfin. J’étais épuisé d’avoir courus ce petit sprint. Celle-ci se présenta à nouveau, mentionnant cette fois-ci le loup qui l’accompagnait. Comment était-il arrivé ici aussi vite d’ailleurs ? Enfin peut importe, un pouvoir peut-être. Ensuite, elle me présenta quelqu’un d’invisible à mes yeux. Ivy. Apparemment c’était avec elle que Mia discutait tout à l’heure. Finalement, celle-ci me demanda alors comment je m’appelais et surtout qu’est-ce que me voulait les trois voyous qui m’avaient agressé.
Un peu rougissant et quelque peu intimidé par tous ce monde, je commençai d’abord par les saluer.

Bon…Bonjour…
Je… mon nom c’est… F… Fran… Je… enchanté…


Je fis un petit signe de main en fixant un point aux côté de la jeune fille, pensant qu’Ivy ce tenait à cet endroit, auquel cas cela risquait d’être assez comique.
Je baisais ensuite la tête, honteux, tout en portant le bout de mon doigt à ma bouche, tel un enfant ayant fait une bêtise


Je…m-merci d-de m’avoir… sauvé…
Ils…ils voulaient mon argent… Mais…mais j’ai pas d’argent et puis… et puis… Ils ont… ils…


Des petits larmes recommencèrent à couler sur mon visage tandis que je me remis à sangloter.
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Lun 06 Jan 2014, 19:16

J’en avais déjà vu des types étranges, mais lui était vraiment un drôle de spécimen... Bon, il c’était fait casser la figure et je pouvais comprendre ses larmes. Ce n’était pas honteux... Mais la suite elle c’était autre choses. D’abord il me serrait les jambes comme pour me remercier d’une façon si forte que je croyais qu’il essayait de me faire tomber. Ensuite, alors que je venais de l’emmener en sécurité, le voilà qui se remette à pleurer comme une madeleine. Je n’étais pas une fillette, d’accord je pouvais l’avoué... Mais lui s’en était une. En tout cas, je commençais à avoir cette impression. Enfin bref, avant cela je m’étais présenté, ainsi que Gouki et Ivy. Ensuite, c’était à lui de se présenter et c’était j’avais envie de dire presque normale. Et c’était ce qu’il faisait... Mais vu qu’il semblait comme bégailler, j’avais du mal à savoir ou finissais ca phrase... Apparemment, il disait s’appeler Fran... Enfin, si c’était son nom complet... Difficile à dire, mais bon, ce n’était pas trop grave si ce n’était pas son nom complet. Mais ce qui était vraiment gênant c’était quand je lui avais demandé pourquoi on l’avait agressé... Il me disait pour de l’argent, ce qui confirmait que c’était des petites frappes. Mais ensuite, alors qui voulait poursuivre sa phrase, il se remettait à pleurer en sanglot... je ne pouvais pas m’empêcher de faire une grimace et de me dire mentalement :

*Non, pas encore... Mais il ne fait que pleurer ou quoi !?*

Bon, je n’allais pas joué à la nounou pendant deux heures, mais je ne me sentais pas capable de le laisser tout seul comme ça... Je réfléchissais alors quelques secondes à ce que je pouvais faire et finalement, je trouvais la bonne idée... Enfin, peut-être pas l’idée du siècle, mais une idée qui je l’espérais permettrait à notre jeune amis de se dérider un peu et de retrouver le sourire... Bon, je n’étais pas aussi optimiste, mais au moins j’espérais qu’il arrête de pleurer... De toute façon, on ne pouvait pas rester comme ça pendant des heures... tout le monde nous regardais et c’était la honte. Alors je l’empoignais par le bras et tout en le tirant je lui disais :

J’ai compris, je t’offre un verre pour que tu arrêtes de pleure d’accord !? Viens !

Ce n’était pas une question, mais bien un ordre, je ne voulais plus d’un pleurnicheur. Donc rapidement dans le premier café en vue, je m’installais et le poussait de force sur la chaise à côté de la mien. Il n’avait pas le choix et ça il devait le comprendre. Une fois le serveur là, je prenais la commande. Deux verres d’eau... Je n’étais pas riche, je n’allais donc pas lui offrir une chope ou un truc trop cher... Et puis de toute façon, vu son comportement je n’étais même pas sûr qu’il ait l’âge pour ça... Moi non plus d’ailleurs.

Quelques instants plus tard, nos verres étaient là et la conversation pouvait reprendre, je buvais juste une gorgé de mon eau avant de dire :

Bon, j’ai compris que ses types ton tabasser pour ton argent, mais je ne vois pas pourquoi tu pleurs ? Ça arrive à tout le monde de se faire casser les figures par des vilains. Moi-même je le suis fait casser la figure une fois et je n’ai pas pleuré pour autant... Bon quelques larmes peut-être. Mais surement pas comme ça...

Je reprenais une gorgé d’eau avant d’avoir comme un tilt dans ma tête. Je lui laissais quand même le temps de répondre à ce que je venais de lui dire s’il en avait le désire, avant de lui dire :

Mais dis-moi tu t’es déjà battu ?

Bête question, mais qui méritait d’être posé. Il existait peut-être un monde parallèle ou personne ne se battait avec personne, mais ce n’était pas le nôtre... Ou alors, il serait l’une des seules personnes à ne s’être jamais battu
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Mar 07 Jan 2014, 23:15

Repenser à ce sale moment avait eut aussitôt fait de me refaire pleurer de nouveau. C’était presque mécanique, je n’y pouvais rien. J’avais bien crus que je ne m’en sortirais pas indemne, croyant que j’allais même y laisser ma vie. Cela me faisait encore un choc et surtout, mon corps était encore quelque peu endoloris par les coups de ses voyous, ce qui allait me valoir de joli bleu demain au réveil. Encore pleurnichant, tête baisser et les yeux gonflés, j’essuyais mes larmes avec le dos de ma main afin d’essuyer celles-ci, tout en essayant d’oublier ce mauvais quart d’heure que je venais de passer.
Réussissant à me calmer un minimum, j’hoquetai légèrement tout en reniflant discrètement et en fixant mes pieds, n’osant pas croiser le regard de ma sauveuse, de peur pour ce que je pourrais y découvrir. Mais je m’y résous malgré moi lorsqu’elle voulu m’offrir un verre. J’ouvris alors la bouche pour refuser l’offre, mais le seul son qui en sortit fut un petit cri de surprise lorsque cette dernière m’entraina avec elle vers le premier bar qu’elle avait pu trouver. En sentant la pression qui s’exerçait sur mon bras et la certaine raideur de ses mouvements, je compris rapidement que Mia ne désirait apparemment pas que je m’en aille. Cette dernière m’assit alors quelque peu violement sur une chaise, me faisant ainsi pousser un son entre la douleur et la protestation. Mais je me tus très rapidement, gardant les mains jointes, serrées entre mes genoux le regard fixe, n’osant pas bouger d’un pouce tellement je fus soudainement intimidé par la jeune fille.

Muet et aussi immobile qu’une statue, je ne réagis même pas lorsque les deux verres d’eau arrivèrent sur notre table, trop occupé à savoir quoi dire, quoi faire. Et surtout. Pourquoi m’offrait-elle un verre ? Pour parler surement, cela me paraissait assez évident. Mais pourquoi moi ? Surtout que je n’étais pas des plus bavard et là seul chose que je pouvais trouver à lui dire c’était encore un remerciement.
Enfin, ce fut Mia qui parla la première. Écoutant ses paroles, je me mis aussitôt à rougir tout en détournant le regard, me sentant honteux et des plus ridicule d’un coup. Cela arrivait à tout le monde qu’elle disait. Pas à moi, jamais je ne m’étais fait ainsi casser la figure, pas depuis que j’avais quitté le confort familial. Au final je ne sus pas quoi lui répondre, me contenant de bafouiller quelques mots. La jeune fille reprit alors la parole, me posant alors là une question que l’on ne m’avait encore jamais posée. Je ne m’étais jamais battu de ma vie, ce aussi loin que pouvait remonter mes souvenirs. Trop ancré dans mon milieu de nobliau, personne ne me cherchait de noise et si c’était le cas, j’avais toujours quelqu’un avec moi pour me servir de garde du corps. Secouant négativement la tête, je répondis à la question de Mia.


Je… non… Jamais…


Déglutissant difficilement, je rajoutais ensuite.

J’ai… je… sais pas me battre…

Rouge de honte, je baissais la tête, fixant fermement le bout de mes pieds.
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Mer 08 Jan 2014, 20:21

Je savais qu’il y avait des choses incroyables, mais là c’était vraiment incroyable... Je ne connaissais pas le jeune homme, mais ses paroles me surprenaient vraiment. Comment pouvait-on avoir passé une vie sans se battre... Je me mettais à réfléchir et je me disais alors que c’était un bourgeois ou quelques choses dans le genre... Un noble peut-être !? Mais si c’était le cas, ne devrait-il pas être accompagné... Toutes ses questions me laissaient un peu perplexe. Moi qui était née dans un milieu modeste, je voyais par ce genre de personne trainer seul et encore moins dans des rues. Tout cela était invraisemblable et je me demandais bien ce que pouvait faire se garçon tout seul.

Je ne pourrais pas dire pourquoi, mais je me sentais dans l’obligation de l’aidé... Sérieusement, je ne savais pas c’était quoi qu’il faisait dans la vie, mais je ne pouvais décemment pas le laisser seul dans ce monde... Il allait juste se faire massacrer. J’avais alors une idée... Une idée qui allait sans doute le faire pleurer, mais qui avec un peu de chance allait le rendre plus fort... Cela-dis, je me demandais moi-même si c’était une bonne idée. Mais de toute façon, je pensais bien ne pas avoir le choix. C’était ça ou la laisse à son triste sort et s’il avait l’intention de partir à l’aventure à son niveau, je ne donnais pas cher de sa peau.


Je finissais alors de boire mon verre, je payais l’addition et je voyais que j’étais déjà un peu juste niveau finance... Une fois sur le continent calme il faudrait que je trouve un boulot... Et une fois que Fran comme il disait s’appelé, avait fini son verre, je le reprenais par le bras et je lui disais :

On va devoir remédier à tout ça... Suis-moi et je ne te laisse pas le choix.

Et en effet, je ne lui laissais pas le choix, je le tirais et l’amenais vers une sorte de petite cour, je le plaçais à un endroit avant de prendre un peu de distance. Je savais qu’il n’allait pas aimer ce que j’allais lui dire... Et encore moi faire. Mais il fallait qu’il apprenne à faire autre chose que pleurer, je le pointais alors du doigt et je disais :

Je vais t’apprendre à te défendre. Je peux comprendre qu’on n’aime pas spécialement se battre, mais il faut quand même pouvoir se défendre car certaine personne aime se battre et à moins que tu veille devenir un défouloir vivant, il va falloir que tu apprennes à donner des poings... Je vais donc t’attaquer et toi tu dois te défendre mais aussi répliquer... Mais je vais y aller doucement pour commencer t’inquiète pas. Prêt ? Go !

Et c’était vrai j’y allais doucement, un coup de poing par-ci, un autre par-là... Attention au coup de pied aussi. J’y allais presque aussi doucement que si je jouais à la bagarre avec un petit enfant. Il ne risquait donc pas d’être blessé ou même d’avoir mal. Mais je voulais qu’il apprenne à se défendre un peu... Car je trouvais que se recoquiller et pleurer quand on se faisait passé à tabac était totalement stupide...

Mais évidemment, les coups gentils ne durait qu’un temps, au fur et à mesure j’accélérais le rythme, je ne voulais pas passer mon temps à donner des frappes de bébé. Au bout de 5 ou 6 minutes, je devais utiliser la moitié de ma force pour le toucher... Cette fois, s’il s’en prenait un et même si je ne frappais pas encore de toute mes forces, cette fois, il risquait d’avoir un peu mal.
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Sam 11 Jan 2014, 13:38


Ridicule. J’étais tout bonnement des plus ridicule face à cette fille après lui avoir avoué que jamais je ne m’étais battu ou même d’avoir été sujet à la moindre petite chamaillerie. En tant qu’héritier d’une noble famille, mon apprentissage n’avait pas été mis sur celui du maniement des armes ou d’une quelconque activité physique. Mais celui-ci fut plus accentué pas des connaissances dites intellectuelles plutôt que martiales. Mais maintenant, ayant quitté prématurément ma famille, ces dernières ne m’étaient, hélas, d’aucune utilité dans la réalité de ce monde.
Mal à l’aise, craignant la réaction de Mia, ma gorge s’était asséchée, mais craignant de faire ou feindre le moindre geste je n’avais pas osé prendre mon verre afin d’y remédier. Mais dés lors, comme mus pas une sorte de réflexe, mon corps eu raison de mon esprit et ma main se tendit afin d’agripper le verre d’eau, vidant ce dernier d’une traite. Ceci fait, la jeune attrapa mon bras pour m’entrainer hors du bar, en disant vouloir remédier à tous cela. Remédier à quoi ? Au fait de ne pas savoir me battre ? Comment allait-elle faire pour cela ? Je me le demandais bien, car il y avait une chose que je ne lui avais pas mentionnée. Je n’aimais guère me battre, craignant cela plus que tout, préférant largement fuir ou éviter le combat. Et en cela j’étais plutôt doué. La scène avec les trois voyous n’ayant été qu’un coup de malchance selon moi. Je tentai alors d’exprimer mon désaccord à la jeune fille, mais par pure politesse je me laissai entrainer docilement. En soit, je doutais pouvoir me défaire de sa poigne et, surtout, aussi parce qu’elle m’avait sauvée et ainsi, je ne pouvais rien lui refuser.

Nous nous retrouvâmes dans une petite cour, comme lorsque que je me fis passer à tabac il y a peu de temps. Mon cœur se serra doucement tout en déglutissant avec difficulté. Une certaine crainte me pris d’un coup. Un mauvais pressentiment ?
Mia prit alors la parole tout en me pointant du doigt, ce qui me fis sursauter sur le coup. Écoutant ce qu’elle me disait, je la fixais, l’effroi et la crainte pouvant se lire dans mon regard. Elle n’allait quand même pas me taper ? Pas le temps d’y répondre que déjà la réponse arriva, en un poing, droit dans mon épaule. Le coup était nettement moins que ceux que l’on m’avaient infligé, mais je ne pus m’empêcher de lâcher un :

Aïe ! Mais ça fait m…

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase, coupé par un coup de pied qui vint s’écraser sur mon tibia.
Et les assauts devinrent de plus en plus rapides, de plus en plus nombreux et au fur et à mesure que ceux-ci se multipliaient, je commençai à me recroqueviller sur moi même, tenant de me protéger du mieux que je pouvais, tandis que mes yeux, eux, commencèrent à s’humidifier à nouveau.
Accroupi et en boule, je ne fis rien me contentant de subir les attaques de Mia malgré moi. Il fallait que je me défende, que je fasse quelque chose. Les mots de Mia étaient justes, comme me l’avait montré mes rencontres durant mon voyage en dehors de mon foyer, ces terres étaient remplis de personne mal attentionnée, cruelles et maléfique. J’avais eu de la chance que la jeune fille vienne me secourir, mais il se pouvait que je me retrouve de nouveau dans une situation de danger, et pour peu, je n’aurais pas autant de chance qu’aujourd’hui pour m’en sortir vivant.
Alors, je serais doucement mes poings, contractant tous mes muscles, les dents serrées et yeux fermés. Alors, en une impulsion, je me relevai d’un coup tout poussant un cri afin de me donner du courage.


Yiiiiiaaaaa !!!

Je fonçai alors droit vers les jambes de Mia avec toute la force et la vitesses dont j’étais capable, comme si je voulais la faire tomber en la plaquant au sol.
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Mar 14 Jan 2014, 18:52

Croyez-le ou non, je ne faisais pas ça par plaisir. Je ne voulais pas vraiment lui faire mal, mais je voulais lui permettre de ne plus se retrouver dans ce genre de situation si embarrassante. Se faire tabasse c’était des choses qui pouvait arriver, mais se laissé faire c’était quand même des plus honteux... Je me disais qu’on que je devais l’aidé un peu à au moins savoir donné quelques coups pour se défendre. Ce n’était pas avec mes conseils qu’il pourrait faire la guerre, après tout j’étais encore moi-même une aventurière du dimanche... Et encore, je n’avais même pas vraiment commencé mon aventure...

Enfin bref, je le frappais alors gentiment pour le forcer à se défendre, mais cela ne semblait pas vraiment efficace. Recroqueviller dans son coin, je me demandais même si se garçon n’était pas une peine perdu... Je pouvais voir Gouki un peu plus loin s’ennuyer et bailler... Ivy elle était dans un état assez similaire car elle me disait :

Je crois que je devrais laisser tomber se gamin. Dis-lui de retourner chez ses parents et de joué à la dinette.

Mais c’était à ce moment-là que notre jeune ami réagissait... Difficile de dire si c’était une attaque ou un saut pour me supplier d’arrêter. Toujours était-il que me sautait dans les jambes. Totalement prise au dépourvu, je tombais sur les fesses sous les rires moqueurs d’Ivy alors que je poussais un :

Aie, mes fesses...

J’avais eu un peu mal aux fesses mais au moins je souriais car la réaction, bien que pas tout à fait celle que j’espérais était une réaction qui se rapprochait d’un résultat... Je relevais rapidement et je regardais notre ami pour lui dire d’un air amusé.

On dira que c’est un début... Peut-être que la prochaine fois tu frapperas non?

Mais en voilà une idée qu’elle était bonne, je faisais quelques pas en arrière et je me mettais en position de défense avant de dire :

Cette fois on change de rôle... Tu attaques et je me défends... Mais cette fois avec tes poings... Evite d’essayer à nouveau de me refaire un câlin.

C’était une blague bien entendu, histoire de détendre l’atmosphère... Mais je voulais vraiment qu’il m’attaque. Il avait appris en quelques sorte à se défendre, il fallait maintenant qu’il apprendre à attaquer aussi... Mais je lui réservais bien entendu quelques surprises. Je savais que s’il m’attaquait ses premiers coups seraient des petites frappes dans aucune conviction. Alors j’avais dans l’intention de lui donner un vrai petit coup de poing en guise de punition. Et de faire cela à chaque fois que ses coups de poing manqueraient de force... Je ne lui demandais pas de me cassé le nez non plus. Mais de frapper avec assez de force et de vitesse pour pouvoir me faire un peu mal... Restait à savoir s’il avait assez de volonté et de force pour ça...

[Hrp: désolé, un peu coup, mais je ne suis pas en forme pour le moment]
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Sam 18 Jan 2014, 16:49

Lancé à pleine vitesse sur les jambes de la jeune fille, je fis tomber cette dernière, qui alla cogner ses fesses contre le sol. Tandis que de mon côté je m’étalai littéralement sur celui-ci, porté par ma soudaine frénésie. Un léger gémissement de douleur s’échappa de ma gorge, alors que je frottais ma tête endolorie par le choc. Me redressant lentement, je me mis à genoux tout en essayant de me rappeler ce que je faisais ici. Je levais alors mes yeux sur Mia et tout me revint aussitôt, cette dernière voulant m’aider à me défendre face aux potentiels voyous que je pourrais rencontrer dans le futur.
Je me mis alors à rougir intensément en voyant la douleur, qui semblait lui tirailler le postérieur, quelque peu gêné de lui avoir fait mal. Évitant son regard je lui dit alors doucement.


Je… désolé si je t’ai fais mal…

Enfin, elle n’avait pas l’air d’être trop affectée par la douleur, moins que je ne le pensais. Je me levais alors peu de temps après la jeune fille, mais bien plus lentement, celle-ci ayant déjà eut le temps de faire quelques pas en arrière, n’étant pas aussi vif et endurant qu’elle pouvait l’être. Aux mots que cette dernière m’adressa, je me figeai sur place, effrayé, voire terrorisé. Frapper ? Elle voulait que je la frappe ? Je n’avais jamais attaqué quelqu’un de toute ma vie ou même pensé à le faire. Surpris, je commençai alors à bafouiller un incompréhensible charabia afin de lui signaler que je n’irais pas la frapper. Mais il le fallait, pour plus que je me fasse agresser par les autres, que j’apprenne à me défendre au cas ou je me retrouverai seul et sans personne pour me sauver.

Imitant alors la position de Mia, je m’approchais timidement tandis qu’elle m’expliqua le déroulement de notre petit entrainement. Sa dernière blague, pour détendre l’atmosphère, n’eut d’autre effet que celui de me faire rougir à nouveau et de me crisper. Ceci me stoppa un instant, mais fermant les yeux, je fis encore quelques pas afin d’être à la bonne distance. Prenant alors mon courage à deux mains, j’envoyai mon poing tremblant et ralentit à l’extrême vers le visage de Mia. Et au lieu de la frapper comme elle désirait, mon poing vint plus se poser, voire même caresser sa tellement il n’y avait aucune force dans celui-ci. Sentant le soudain obstacle, je rouvris mes yeux avec hésitation et voyant mes phalanges collé sur son visage je m’exclamai soudainement.


Ah ! J’ai…je t’ai pas fais…

A peine ais-je eut le temps de finir ma phrase que la jeune fille m’envoya son poing à elle en plein dans l’estomac.  J’en eu le souffle coupé et je reculai titubant, mes mains sur le ventre.

Ca fait mal !

Mon regard ce voulant méchant, je lui dis cela sur une pulsion et quelque peu sur le ton du reproche, tel un enfant gâté. Mais je repris assez rapidement mes esprits, baissant doucement la tête d’un air désolé.
Je décidai alors d’essayer de mettre toute ma force t ma vitesses dans ce poing. Chargeant la jeune fille, les yeux fermés, je lançai alors mon poing droit sur elle.
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Mar 21 Jan 2014, 16:28

Bon, j’avais eu mal aux comme tout personnes qui serait tombé lourdement sur son postérieur... Mais qu’il s’excuse était quand même un petit peu exagéré. Apres tout, mes coups lui avait sans doute plus fait mal. Que ça... D’ailleurs en parlant de coup la suite du jeu si je pouvais l’appelle ainsi était de me frapper... Il devait aussi apprendre à mener l’attaque... Il savait maintenant plus ou moins comment se défendre... Enfin, c’était une façon de parler... Toujours était-il qu’il fallait qu’il apprenne à frapper. Je l’avais donc invité à me frapper... Je savais bien que sa première attaque allait être très faible. Mais je ne m’attendais pas à si peu de force... J’avais l’impression qu’il ne devait pas en avoir beaucoup naturellement. Mais là c’était totalement ridicule... Je me disais qu’une mouche pourrait frapper plus fort que ça.

Alors évidemment comme l’aurait fait une maman quand son enfant aurait fait une trop grosse bêtise... Punition, un coup de poing dans le ventre histoire de lui donner une petite leçon. Il avait alors eu le souffle coupé pendant un moment avant de dire qu’il avait eu mal... Cela l’avait semblait-il d’ailleurs mit un petit peu en colère vu le temps légèrement méchant dont il l’avait prononcé... Je lui souriais alors et je lui répondais :

Ben, c’est comme ça que tu aurais dû me frapper...  Alors essaye d’y mettre un peu du tiens bon sang !

J’avouais que j’étais une peu fatigué de donné ses petites leçons... La patience ce n’était pas tellement mon truc et puis je n’étais pas prof de combat... Mais il décidait de s’y remettre et cette fois on pouvait voir qu’il essayait d’y mettre un peu plus du sien... Mais il y avait encore un problème... Pourquoi avait-il fermé les yeux ??? Je n’avais qu’à faire un pas sur le côté pour esquiver son poing et contre attaquer. Ce que je faisais bien entendu... J’étais prête à recevoir un coup de poing, mais un coup de poing digne de ce nom... Je faisais donc un léger pas sur le côté et le je frappais cette fois au visage... une fois qu’il aurait les yeux ouvert je pouvais alors lui dire :

Voilà ce qui se passe quand on ne regarde pas ce que l’on fait... Tu n’aimes peut-être pas ça... Mais tu dois garder les yeux ouvert... Allé on continue d’accord !?

Plus une demande qu’une question, cela ne restait pas un ordre pour autant, je savais depuis le temps qu’on faisait ça et de ce que j’avais pu connaitre de lui que ce type n’aimait pas vraiment la violence... Je n’allais pas dire que c’était un cas désespère, mais presque... En tout cas, s’il refusait de continué cela le serait sans doute... Enfin bref, j’étais toujours au même endroit à l’attendre et à espérer qu’il réponde qu’on continue... Au moins cela aurait prouvé que mon initiative ne servait pas à rien... Ce que j’espérais vraiment de tout mon cœur... Cela m’aurait vraiment trop cassé les pieds de me dire que tout ce que j’avais fait pour lui n’aurait servi à rien.
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Jeu 23 Jan 2014, 21:02


Chargeant tel un taureau sur mon adversaire, poing près à être lancé, je ne savais pourtant pas où je me dirigeais. Vers la jeune fille probablement, mais je n’en avais aucune certitudes, ayant fermés les yeux, mes jambes aurait très bien pu me trahir et j’aurais pu passer à côté de mon adversaire sans m’en rendre compte.
Finalement, je lançai mon poing en avant, de toute mes forces. Pensant alors rencontrer un obstacle et me faire mal à la mal, comme je pensais faire mal à Mia, je fermai encore plus les yeux, toute en contractant le reste de mes muscles et en serrant intensément les dents. Mais, mes phalanges ne rencontraient que du vide. Surpris, j’ouvris alors les yeux, juste à temps pour voir le poing de mon adversaire se diriger droit vers mon visage. Ne pouvant rien faire, n’y esquiver, n’y répliquer, n’ayant absolument par les habitudes et l’expérience d’un combattant. Et comme le coup précédent, je me reculai en titubant quelque peu, tout en tenant mon visage entre mes mains sous la douleur lancinante que je ressentais soudainement.
J’observai la jeune fille avec une mine des plus contrarié, tandis que je commençai à sentir mes yeux s’humidifier. J’essayai alors de me forcer à ne pas pleurer devant elle, étant bien décidé désormais à lui montrer que j’étais capable.


Tu vas voir.

La phrase était sortie toute seule, celle-ci n’étant pas des plus agressive heureusement, mais elle avait été lancée sur le ton de la chamaillerie entre deux gosses.
La douleur passant, j’essayai de réfléchir à la meilleure stratégie afin de pouvoir la toucher. Devant faire cela le plus vite possible, mon cerveau bouillonna sous l’affût d’idées, qui somme toute étaient pour le moins des plus mauvaises et parfois même assez farfelues. Mais je du hélas me résigner à en choisir une. La moins pire dira t-on. Pour cela il fallait que je sois le plus rapide possible.

En position de garde, suivant toujours celle de la jeune fille, je la chargeai alors de nouveau. Mais cette fois-ci, au lieu de vouloir lui donner un coup de poing, je commençai à transformer mes bras en ailes, ceux-ci se couvrant petit à petit de longues plumes d'un noir de jais, et dans le même temps je bondis en avant tout en essayant d’aller le plus haut possible, et m’aidant de mes nouveaux organes, mi bras, mi ailes, je pris encore un peu plus de hauteur.
Et alors, pieds en avant tel un oiseau de proie, je fonçais droit sur mon adversaire, ce dans l’optique de lui envoyer mes deux pieds en pleine figure pour me venger de celui qu'elle m'avait infligé.
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Sam 25 Jan 2014, 18:31

Je finissais par ne plus le croire, depuis le début, il semblait si peu motivé à combattre et surtout si maladroit que je me disais que c’était une cause perdu. J’étais littéralement sur le point d’abandonné tellement il ne semblait pas vouloir y mettre du sien... Mais bon, j’avais bien compris que la violence, même pour se défendre ce n’était pas trop son truc... A moins que cela ne soit ma pédagogie qui n’était pas très efficace... Il fallait dire que joué la prof d’auto-défense alors que je n’avais que 15 ans, ce n’était pas non plus le truc très courant.

Toujours était-il que comme petite punition pour avoir fermé les yeux, je lui avais donné un bon coup de poing dans la figure, je croyais qu’il était sur le point de pleurer quand je voyais ses yeux devenir tout humide. Mais ses paroles me redonnaient un peu plus d’espoir... Certes, cela manquait un peu de conviction et de force pour vraiment ressembler à une menace, mais c’était mieux que les petits cris ou les excuses pour m’avoir fait simplement tomber sur mes fesses. Alors je me préparais à une réaction de sa part et je devais l’avoué cette fois je n’étais pas déçue.

Il avait transformé ses bras en ailes de longue plumes noire replaçais ses bras. Il bondissait dans le ciel et tel un aigle il me fonçait avec les pieds en avant... Bon en temps normal j’aurais peut-être réussi à esquiver cette attaque. Mais je regardais ses ailes avec des étoiles dans les yeux. Je trouvais cela trop cool et donc je ne pensais plus à me défense. Mais quand l’heure était venu, je devais éviter de me faire trop mal alors je plaçais mes bras juste devant mon visage pour éviter de me retrouver avec ses bottes sur la tronche.

Trop peu de temps pour me préparer correctement et vu que cette fois l’attaque était beaucoup plus intense, tombais à nouveau sur mon postérieur après avoir reculé de quelques pas... J’avais encore une fois mal aux fesses et un petit peu au bras... Mais après un petit massage sur mon derrière, je le regardais avec un grand sourire et je lui disais presque en sautillant :

C’est super, tu vois que quand tu veux tu peux faires quelques choses et puis ses ailes, c’est trop cool... Bon, pas autant que les ailes des anges, mais c’est cool quand même.

Le temps avait passé depuis que j’avais rencontré ce garçon bien étrange et j’avais certaines personnes qui finissaient par s’ennuyer ferme... Sans compte l’autre qui avait fini par totalement s’endormir. Alors je m’avançais vers le jeune homme et je lui disais :

Bon, je crois que maintenant tu sais un peu mieux te défendre tout seul... Je vais donc te laissé, je quitte le contient pour de nouvelle aventure... J’espère que la prochaine fois qu’on se verra tu éviteras de pleurer et que tu te comporteras comme un homme un vrai.

Bon, il avait sans doute encore beaucoup de chose à apprendre, mais ce n’était pas à moi de le faire vu que j’en avais aussi tout autant. Il était donc préférable que je le quitte maintenant qu’il s’avait se défendre tout seul... En tout cas, je l’espérais


Hrp:
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Mar 28 Jan 2014, 21:38


Comme si une soudaine vague d’adrénaline avait coulée dans mes veines, je m’étais jeté contre mon adversaire. Simple colère ou coup de folie, je ne saurais le dire. En tout cas, je sautais dans les airs, déployant à demi mes ailes de corbeau, afin d’atterrir sur ce dernier, pieds joints et tendus. Vus comme cela, je ressemblais presque à un oiseau de proie fonçant sur sa future victime et nourriture.
Enfin le coup arriva. Puissant ? Peut-être pas autant que pouvait le faire un guerrier chevronné avec un simple assaut, mais assez pour faire flancher une jeune fille et la faire tomber sur les fesses, de nouveau. Je fus quelque peu pris au dépourvu quand je sentis qu’elle commença à basculer en arrière, mais par un réflexe des plus inopportuns je réussis à ne pas lui retomber dessus. Prenant une impulsion sur les bras de Mia, je fus projeté en arrière et, effectuant une petite pirouette, je fus alors sur mes deux pieds, intact, comme si rien ne s’était passé. Mais voyant la jeune fille encore par terre, je commençai à paniquer légèrement, l’inquiétude me gagnant. Lui avait-je fais trop mal ? M’approchant d’elle en courant, je demandai.


Tu… tu vas bien… ?


Un doigt posé sur le coin de mes lèvres je l’observai avec frayeur, ne sachant trop que faire à ce moment-ci. Mais fort heureusement, Mia se releva, un sourire sur le visage, l’air joyeux. Aux mots qu’elle m’adressa, je rougis soudainement, passant aussitôt de l’inquiétude à la gêne. Détournant le regard, je bafouillai longuement avant de finalement la remercier, ne sachant que dire d’autre.
Après cela, la jeune fille me fit part de son départ prochain du continent, tout en me disant de me comporter comme un homme si jamais nous étions amené à nous revoir. Techniquement je n’étais encore qu’un petit adolescent, voire même un enfant encore parfois. Mais je me contentai hocher la tête en lui disant.


Je… Oui !

Dommage qu’elle parte aussitôt me disais-je. Poussé par la curiosité j’avais bien envie d’en savoir plus sur elle, et, celle-ci, semblait en savoir bien d’avantage que moi sur le monde qui nous entourait. J’entrouvrir doucement la bouche, hésitant, afin de lui poser une question.

Ah…heu… tu… Tu t’es souvent battue… pour être aussi douée… ?

Je rougis de plus bel face à ma question, détournant le regard, je rajoutai.

Mais je… je... heu...voudrais pas… te retenir…

HRP:
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Matons les voyous. [PV Mia Kuchiki]

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