La nuit, minuit pile pour être exacte, semblait les accueillir dans toute son incandescence car il fallait bien avouer que la lune les éclairait plus que la normale comme pour venir à leur secours en les empêchant de sombrer dans les abîmes et la tentation de l'obscurité. Celle-ci avait le mérite de pouvoir soudoyer le cœur de n'importe qui pour y immiscer les ténèbres, des doutes, des angoisses, des peurs, des appréhensions cachées, des ignominies exposées. La nuit est et a toujours été la scène de tous les malheurs, le lieu où se déroule les pires atrocités comme les plus beaux et gourmands des péchés, toujours ce même astre pour les apprécier et en être témoin, si ce n'est pour les influencer davantage. Le vampire se sentait on ne peut plus aise dans cet environnement serein et dénué de tout chichi futilement attractif, contrairement au milieu contraignant de tantôt qui dérobait son souffle, appréhendait ses gestes, assourdissait ses sens et son ouïe qui lui était assez vitale.

Ses yeux chevauchaient les brises porteuses de quelques gouttes de pluie, qu'ils avaient très certainement emporté de sur les feuillages, faisait briller la lueur blanche de la lune pour lui donner quelques couleurs qui se reflétaient dans ses yeux azurs comme un spectacle inouï. Le vampire, qui n'avait voulut partager que quelques détails de plus avec sa compagne, pas toujours commode il fallait l'avouer, à moins que ce n'eusse été ce goût de la plaisanterie auquel il ne pouvait pas s'y faire, la regardait d'un air intéressé convoitant sa réponse. Celle-ci eut l'occasion de l'abasourdir avec ses répliques auxquelles il aurait très volontiers répondu mais avec une certaine exaltation. Jamais ne lui était venue l'idée de la forcer à quoi que ce soit puisqu'il ne cherchait en somme qu'à entretenir avec la belle demoiselle des échanges égaux et en apprendre un peu plus à son sujet si cela lui était permis.

Il avait l'impression qu'elle se jouait, avec une certaine plaisance, de ses nerfs et que le voir changer de visage à chaque mot qu'elle prononçait, lui procurait une certaine jouissance que le vampire comprenait en quelque sorte. Souvent, il avait eu l'opportunité de ressentir cela lors de ses longues discussions avec son loup noir pour qui le sérieux constant était une qualité nécessaire pour se débrouiller dans ce monde bien plus vicieux qu'il ne le laissait paraître à la vue d'autrui mais qui dans l'ombre cachait les coups les plus foireux, les plus déshonorants, les plus horrifiants que notre imagination fertile ne saurait cerner. Il la laissa donc continuer à sa guise avec une expression des plus dépités, s'il avait pu rougir ou se cacher dans un trou profondément sous terre souvent il l'aurait fait car l'embarras était une émotion qu'il connaissait bien hélas.

Il croyait ses paroles. Pourquoi en aurait-il douté ? Elle disait bien la vérité certes mais quelque chose semblait le déranger dans ses affirmations et dans cette vie qu'elle prétendait mener. Pas parce qu'il s'entêtait à l'accuser d'un crime quelconque ou que d'une aversion il essayait de l'accuser, mais bien parce qu'il avait crut voir en elle un talent plus grand, plus ambitieux, plus pertinent que cela et il craignait qu'elle ne se réduise pas qu'à cela, que ce soit dans le présent ou dans le futur. Il n'avait pas pour principe de juger les gens, surtout après une première rencontre telle que celle-ci des plus uniques il faut dire, mais c'étaient des choses qu'il ne pouvait pas se garder de pressentir malgré lui. Luka n'arrivait pas à formuler ces idées aussi clairement, tout n'était qu'un énorme gribouillis dans sa tête dans lequel une seule notion était notable, qu'elle avait un énorme potentiel ou bien qu'elle accomplirait de grandes choses, du moins à ses yeux.

Laissant ces maigres impressions de côté, puisqu'il n'avait rien à l'appui de ces allégations purement fictives, il préféra observer quelque peu la protagoniste avant d'ajouter. « Je vous assure vous n'êtes pas la seule qui se plait à parcourir de grandes distances et à changer de ville assez souvent. Je le fais à vrai dire pour satisfaire mon ego, bien que j'avoue que le besoin d'argent doit forcément y être pour quelque chose, mais je n'ai jamais eut de maison pour commencer alors je m'approprie un peu tous les lieux que je visite. J'ai déjà eu la chance d'explorer un bon nombre d'endroits et je ne saurais me satisfaire de mes acquis mais d'une recherche plus corsée. Enfin, bref, je ne vais pas vous ennuyer avec ce genre d'histoires, puisqu'en plus je n'ai pas de mérite ou d'exploits dont je peux me vanter, mais je comprends votre définition de nomade et je peux dire que j'en suis un aussi en quelque sorte. »


Il vit le masque d'os tomber pour dévoiler ce qui se cachait derrière la matière loin d'être transparente et qu'ils s'étaient efforcés de ne pas dévoiler jusque là, simplement pour respect des consignes de la soirée à vrai dire. Luka laissait son attention divaguer en passant du l'apparence de la jeune femme à son sublime visage qu'elle venait de révéler au grand jour et qui heurta assez sérieusement l'impression qu'avait le jeune vampire à son égard. Non pas car il ne s'attendait pas à une peau laiteuse, d'une couleur immaculée, pure comme la neige, à la surface de porcelaine, sans la moindre imperfection, une once de la perfection, mais bien car elle lui ressemblait en quelques sortes et il n'était point difficile d'imaginer la raison du pourquoi ni du comment en termes d'engeance.

Elle avait à vrai dire toutes les raison du monde de fréquenter ce genre de soirées non seulement pour exhiber sa belle frimousse féminine, qui une fois de plus il savait attirer tous les hommes se damnant pour s'attirer ses faveurs, mais en plus car cela représentait pour elle une chose dont elle pouvait être fière. Elle était à son image un être voué aux plaisirs, pour la plus part immoraux il faut l'avouer, mais qui vivait la tête haute pour le bien de sa personne et de la race à laquelle elle appartient. Il devait avouer la voir sous un nouveau jour dorénavant, n'étant plus la jeune femme intéressante avec un fort caractère, mais une toute différente qui sait charmer avec ses manières minaudières. Un visage angélique, des boucles longues et soyeuses d'une couleur marron foncée, des lèvres rouges, le tout sculpté comme dans de la roche limpide ou prélevé dans la soie. Il essaya cependant de ne pas la fixer ayant presque atteint les limites à ne pas pas franchir jusqu'à l'harcèlement, et dévia son visage pour continuer ses propos et enlever à son tour le masque qu'il gardait et qui commençait sérieusement à le gêner.  

« Je ne parlais pas forcément de ce masque en faisant allusion à une protection que vous arboriez. Je voulais tout simplement dire que vous vous équipez d'un genre de carapace pour vous empêcher de souffrir quelque dégât que les autres pourraient vous causer. Loin de moi l'idée de vous prétendre lâche ou que sais-je encore. »argumenta-t-il bien qu'il n'ait aucunement la certitude que de tels arguments soient vrais ou pas, les ayant proférer dans la foulée même s'il les pensait profondément. Il défit le petit bout de cordon qu'il gardait intact derrière sa nuque pour maintenir le masque collé à sa tête, étant d'une taille considérable tout de même, comparé à celui de sa camarade. Il le laissa tomber sur ses genoux pour se recoiffer légèrement et regarder en face sa partenaire pour la soirée et réagir à ses nouvelles affirmations qu'elle avait prononcé tandis que lui s'appliquait à défaire le nœud, une tâche dont il n'aurait pas du laisser son loup se charger.

« Cela n'est point nécessaire voyons. Je ne l'avais dissimulé derrière ce masque que pour les convenances et exigences de la soirée et peut-être pour ne pas être reconnu mais en aucun cas pour me cacher ! D'ailleurs le voilà. Peut-être qu'il ne sera pas tel que vous l'auriez imaginé mais hélas je ne peux pas le changer à ma guise. »dit-il avec un rire moqueur envers sa propre réplique qui ne serait pas si amusante aux oreilles de la jeune homme, c'est certain. Remarquant que la rose rouge qu'il avait placé à sa boutonnière était au point de faner, il se leva, chercha des yeux un rosier où il pourrait en prélever pour remplacer celle qui était déjà, à cause de la chaleur de la salle possiblement, totalement gâchée. Il en prit une également pour la belle donzelle qui l'accompagnait la plaçant sur ses genoux après avoir soigneusement ôté toutes les épines pour ne point risquer de blesser la destinataire. S'asseyant à nouveau à ses côtés, il reprit sur le même ton. « Où en étais-je ? Je crains n'avoir oublié, ma mémoire n'est plus ce qu'elle était bien qu'elle n'eut jamais été bien conséquente. Cependant ma dernière visite de cet endroit reste toujours vivement présente dans mon esprit. Je ne vous oblige pas à participer à mon petit monologue et à agréer avec mon point de vue, mais je vois le monde se teindre de couleurs de plus en plus ternes tandis que les cœurs des gens se glacent dans l'indifférence, dans le rejet, dans la violence et le mépris. »

Il se hâta de corriger cette affirmation qui pouvait être comprise sous bien des aspects mais qu'il voulait s'assurer de faire passer le bon message. Il n'aimait prendre de jugement puisque lui-même n'étais pas un exemple à suivre loin de là, se rappelant vaguement quelques événements et tragédies qu'il aurait préférer éviter, mais certains abusaient de trop. « Je ne critique pas loin de là pour sa simple et bonne raison que chaque individu est maître de sa vie et en fait ce qui bon lui semble, en se basant sur son passé qui a du fortement influé sur ses choix et son caractère naissant. Mais hélas, certains gaillards profitent des nombreux conflits qui éclatent et notamment des rapports de force toujours aussi inégaux, pour user de leur force de groupe à mauvais escient, s'attaquant à plus jeune, plus petit et plus démuni que soi. J'ai déjà assisté à de telles pratiques, bien trop souvent je dois avouer. Des groupes de bandits pillent et saccagent des villages à longueur de journée et s'en prennent même parfois à de petits enfants dont ils convoitent les reliques. Je ne saurais que ressentir du dédain à leur égard ... »

Il se laissa submerger par des images refaisant surface, l'assiégeant contre son gré pour lui rappeler ce qu'il avait mis en pratique pour le bien de ce gamin. Ce gamin qu'il avait protégé, avec qui il avait sympathisé, qu'il avait sorti de cette routine par miséricorde, pitié, pour lui apporter un salut bien mérité. Il s'empressa de relever son regard pour le porter sur sa convive avant de se rendre compte que son discours n'avait en rien de quelque chose de divertissant, chose qu'après coup le dérangea fortement. « Je m'excuse pour les propos incongrus que je tiens à un moment comme celui-ci ! Des mémoires un peu nostalgiques ont eu raison de moi et je m'en vois désolé. Vous auriez peut-être quelque chose dont on devrait mieux discuter ? Comme la raison de votre présence ici ou encore vos projets, peut-être quelque plainte que vous vouliez formuler ou problème dont vous voudriez discuter ? Je suppose que vous n'en discuteriez pas avec un parfait inconnu comme moi mais soyez fort aise de le faire si cela ne vous dérange pas. Je suis tout ouïe. »

Le temps s'écoulait paisiblement comme si en compagnie de cette jeune demoiselle, dont il préféra ne pas chanter les louanges plus longtemps que nécessaire car cela pourrait s'étaler inutilement, il n'avait pas réellement besoin de cacher quoi que ce soit, exceptions à part. Étais-ce dû au fait qu'il n'était pour elle qu'une connaissance d'un soir qu'elle ne reverrait certainement plus par la suite et qu'il valait donc mieux ne pas insister ? Ou peut-être car il ne la connaissait pas, quelques instants en arrière même son visage lui était caché, il pouvait se permettre de parler de lui sans un vrai jugement de valeurs ? Il l'ignorait. Ou devrais-je dire plutôt,  il se laissait baigner dans l'ignorance. Après tout pourquoi s'en priver, pourquoi chercher un sens aux choses alors que souvent vous êtes bien plus heureux en ne posant que les questions importantes de la vie ? Luka n'y voyait effectivement aucun intérêt ce qui expliquerait donc son silence soudain.

Leurs discutions semblaient prendre un tournant plus philosophique que purement divertissant, contrairement à toutes ces paroles proférées lors des soirées mondées qui n'avaient qu'un seul but, entretenir l'interlocuteur assez longtemps pour le distraire mais pas assez pour qu'il s'en rappelle quelques minutes plus tard. La leur n'avait rien d’occasionnel car il fallait avouer que les problèmes de ces terres, tels que la corruption comme l'avait si bien nommer la vampire et autres violences qui devenaient de plus en plus l'objet principal de ces journaux à sensation, trouvant le mot scandale beaucoup plus pertinent, n'étaient véritablement pas communs.

Très peu étaient ceux à s'en soucier réellement, car il faut bien dire que s'occuper de sa propre petite personne est beaucoup plus lucratif j'en conviens, mais nombreux ceux à en donner l'illusion. Bref, un sujet épineux qui risquait de réveiller bien plus que quelques interrogations pas si anodines. « Je ne cherchais qu'à découvrir le visage de celle avec qui je m'entretien, non pas pour vous juger sur ces critères futiles mais bien pour voir à qui j'ai affaire. Je n'ai jamais dit que l'apparence extérieure m'importait et tout comme vous, je préfère me concentrer sur le caractère du personnage plutôt que son anatomie. Bien souvent, des surprises sont au rendez-vous car jamais on ne s'attendrait à trouver les âmes les plus tordues, corrompues jusqu'à la moelle dans des corps atrocement sublimes. J'en fais mon affaire de l'attester. Cependant, je n'insinue rien. Tout est dans les généralités, bien des cas individuels peuvent contredire mes paroles. » confirma-t-il trouvant ce débat quelque peu étrange si l'on venait à le continuer.

Sa camarade jouait agréablement avec la rose qu'il lui avait cueillit, dont les épines ne pouvaient plus défendre le charme. Les fleurs les plus belles en nécessitent, ils leurs sont indispensables car, jalousées pour leur beauté, nombreux sont ceux à vouloir s'en emparer. Ces épines leur servent d'armure étanche pour empêcher ces voleurs espiègles de les atteindre bien que souvent ils y parviennent. Pensait-il pour lui-même trouvant une ressemblance étrange avec les vampires, aux corps élancés et la beauté immortelle mais dont les crocs leur permettaient de montrer un côté plus cruel, plus assassin.

Il se dépêcha de chasser ce genre de pensées reprenant cette apparence posée, immuable que Heavenly ne tarda pas à détruire et ce sans aucun effort. Les compliments n'avaient jamais été réellement sa tasse de thé, surtout quand ils proviennent de la bouche d'un être aux mêmes traits, partageant ce même sort qu'on appelle l'éternité. Sans vouloir rajouter quelque chose malgré son opinion distincte, car il pourrait bien la contredire mais cela ne changerait probablement pas son discours pour autant, il se contenta d'écouter minutieusement la suite qui, franchement, se voyaient encrées dans un contexte plus profond, plus accablant que le premier.

« Non, je me vois incapable de m'acquitter de telles tâches qui seraient de toute évidence plus de poids que je ne saurais en porter sur mes épaules. Je ne suis qu'un lâche d'où le fait que je me contente de les critiquer dans le dos sans pour autant y faire quelque chose par mes seuls moyens. Que pourrait un homme faire seul contre un gouvernement qui déjà par lui-seul est imbibé d'hypocrisie, de corruption, de traîtrise, s'écroulant sans que personne n'ai à l'y pousser ? Rien. Absolument rien, vous ne me contredirez pas. Certes, j'ai sauvé ce garçon de ces brutes, je doute qu'il reviendront à la charge pour lui chercher des noises, mais c'est là les limites de mes services malheureusement. » dit-il avec un certain désarroi dissimulé sous ses propos car justement se sentir aussi impuissance le frustrait et il s'efforçait d'accepter la réalité en face telle qu'elle s'était toujours présenté à lui.

Il voulait se dépasser, trouver une manière de se perfectionner, devenir plus fort car être toujours celui à se voir protégé par autrui en devenait tout simplement lassant. Il voulait à son tour pouvoir venir en aide à autrui et le moment semblait fort bien choisi pour tenter de mener à bien de tels idéaux, ne se voyant pas comme un mauvais perdant mais comme une bête affolée par cette soif de victoire. Il prit un sourire amusé, bien que son expression jusque là soit restée assez neutre, à l'écoute de ses prochaines répliques et d'un avis qu'il n'avait jamais vraiment formulé. Sa nature timide était bien plus qu'une simple convenance et avait plus d'une fois, malgré lui, causé désagrément avec le peu de rencontres qu'il parvenait difficilement à faire.

« Si votre présence est inutile, la mienne ne saurait l'être que plus encore. Ce serait m'estimer bien heureux si un jour j'avais la possibilité de m'entretenir avec des personnages si capitaux en ce qui concerne le gouvernement d'une race et l'avenir de celle-ci qui, même si on chercher à l'omettre, dépend essentiellement de celui qui la régit. Hélas, non je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer comme n'importe quel autre souverain peuplant ces terres à vrai dire. Même notre reine, car j'ai bien compris que tu es une vampire tout comme toi tu as pu déceler cela en moi, je n'ai jamais pu m'entretenir avec elle bien que certaines missions me soient déjà parvenues. » Ce témoignage semblait quelque peu mensonger pour la simple et bonne raison qu'il y avait une faille contradictoire notable dans ses propos, une entité de qui il n'aurait pu être plus proche à ce jour et qui se trouvait pas si loin que cela au final.

Changeant radicalement de sujet, il en avait lui-même conscience semblant pourtant déterminé à poursuivre, il se permit tout de même de continuer sur sa lancée car c'était une question qu'il n'aurait pas le courage de poser une deuxième fois et qu'il fallait bien profiter tant qu'il était encore présent. « Si je peux me permettre de m'étaler sur ce sujet, Heavenly, qu'en pensez-vous réellement de notre race ? » demanda-t-il non pas sans une certaine appréhension, les confessions et autres discours trop importants ne faisant aucunement partie de ses sujets de prédilection. Comment réagirait-elle ? Se contenterait-elle de rire face à une question aussi peu discrète comme s'il cherchait à la piéger ? Ce n'était évidemment pas le cas.

Il suffisait de connaitre le petit être un minimum pour se rendre compte que l'animosité ou autre sentiment malveillant, n'étaient que très peu présents dans son métabolisme et ce dans la plus part des situations. Il la regarda sa phrase finie avant de se dépêcher de rajouter quelques détails bien qu'il n'eut mentionner la raison se cachant derrière les propos qu'il tenait car la soirée n'était pas propice à de telles discutions pour le moins déprimantes. Sa haine pour les vampires, bien que quelque peu estompée, devait cesser au bout d'un moment et ayant trouvé une vampire qui sort on ne peut plus du lot, peut-être espère-t-il y voir un rayon de lumière, un brin d'espoir. « Je n'ai pas envie de vous ennuyer avec des conversations un peu trop personnelles, ne voulant pas d'autant plus avoir l'air de me plaindre ou de ressasser le passé, mais je me suis toujours posé la question. Pour le voir d'un autre angle je suppose ... Je ne vous demande évidemment pas des compliments car je ne saurais en dire moi-même, mais mon opinion n'étant déjà pas très haute à son égard, je suppose que peu importe ce que vous me direz elle ne pourra pas baisser plus dans mon estime. » en a-t-il conclut en espérant ne pas déranger la jeune femme avec de tels questionnements.