Une missive venait d'arriver sur Mibu, adressée au Commandant du joyeux clan Aishu, celle-ci désignait clairement une invitation à ce rendre à Ethernoir, demeure des Brujah, clan de puissants vampires versé dans l'art du combat ceux qui de réputation ne s'entendait pas avec le clan Malkavian.. à sa connaissance Vergil savait qu'Athos était le dirigeant actuel du clan, peut-être que le clan avait sollicité sa venue après avoir remarqué ses compétences.. qui sait. Quoi qu'il en soit ce n'était pas le genre d'invitations qu'il pouvait refuser. Dégageant un très large sourire qui n'était pas à son habitude, sous les yeux jonché de stupeur de Sachi, il déchira la lettre. Il s'y rendrait sans fautes et ce dans la journée pour qu'à la tombée de la nuit il soit sur place.. saisissant la coupelle de sang frais qu'il vidait d'un trait il alla immédiatement aux bains. La servante vint à le nettoyer comme à son habitude, nu devant elle - chose qu'il faisait désormais sans gêne aucune et dont la fidèle servante ne permettait aucun regards ni geste déplacés. A force il était c'était devenu naturel pour les deux personnes, si bien que la plupart du temps tout cela ce passait tranquillement dans une conversation plus ou moins platonique voir inexistante tant le Commandant des Aishus ne conversait pas facilement avec les gens qu'il ne considérait ne pas l'avancer. Même si au final elle avait son utilité elle en restait une servante et ce qu'il appréciait surtout était qu'elle sache sa place.
Le regard azur de l'Immortel se portait alors sur son arme de l'autre côté du bain typiquement oriental. Enfin il sortait du bain et pu se vêtir avant de sortir sous un soleil doux et agréable - même s'il n'était pas très agréable pour les vampires, profitant de l'ombre qu'offrait l'entrée des bains il visualisait les lieux avec le plat de sa main au-dessus de son regard. Enfin un garde vint apporter une ombrelle et l'accompagnait ainsi jusqu'au navire qui allait l'emmener jusqu'au continent. Quelques minutes plus tard arrivé sur le port l'un des navires passeurs démarra sa course en vue de rejoindre le continent naturel. Le voyage dura quelques heures avant qu'il n'accoste finalement à destination. La descente effectuée il fit louer une calèche le soleil sur le continent était bien plus fort qu'à Mibu ce qui l'engourdissait. Préférant se reposer le temps du voyage il s'endormit alors que le chauffeur faisait claquer la cravache pour que les chevaux accélèrent le rythme.
La soirée commençait à tomber et au même moment Vergil s'éveillait alors que la calèche arrivait aux abords du lieu de l'invitation. Au loin une magnifique demeure trônait comparable à nulle autre le vampire n'aurait pu expliquer ce qu'il ressentait en voyant un tel lieu: c'était comme sa seconde maison au fond de lui pour une raison inexpliquable. Enfin il descendit de calèche la porte de bois massive claquant derrière lui, le cocher allant ranger la voiture un peu plus loin, passant sa main dans ses cheveux couleur neige l'Immortel fixait de ses yeux azurs sa destination: Ethernoir était là, de toute sa splendeur. Il n'en attendait pas moins du clan Brujah de posséder tel lieu.
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Jeu 08 Aoû 2013, 16:06
Meredith était sortie cette nuit là, ayant décidé d'aller rendre visite à Athos pour des raisons que eux deux savaient bien.... Essayer de mettre un peu de plomb dans ce crâne de butor invétéré ! Athos était excellent dans son domaine, il n'y avait aucun doute là-dessus. Mais son absence de finesse et savoir-vivre dépassait l'entendement pour la Maîtresse du clan Giovanni, et ça ne pouvait pas durer ad vitam eternam ! Non pas qu'elle aimait imposer un certain style d'éducation aux autres -quoique- mais lors des réunions entre chefs de clan, à chaque fois c'était la même histoire. Si personne n'était là pour les contenir, ça finirait automatiquement en baston général, non mais où se croyait-il à la fin, à la foire au poisson ?! Tout deux étaient des maître vampires assez âgés, et ils se connaissaient de longue date. Et les débuts avaient été plutôt compliqué, Meredith se révélant être pas loin de l'antithèse d'Athos, de part son raffinement et sa distinction.
Ce qui avait valu d'ailleurs une très désagréable surprise à Athos. Un petit bout de femme pomponnée et coiffée avec des bijoux et des toilettes, maître vampire ? Elle ne représentait pas un grand danger, et elle n'opposerait pas de grande résistance non plus. Il ne tenta pas deux fois de conquérir son clan..... Car avant même qu'il n'ai commencé à mettre ses plans sur le papier, elle avait débarqué sans prévenir dans sa demeure pour remettre les points sur i ! Non mais chez lui quoi ! Elle avait fait fit de tout ses subordonnés sans même tacher sa robe ! Ce fut ce jour là qu'il appris que malgré ses apparences, cette vipère cachait très bien son jeu et qu'elle pouvait être affilier à la famille des monstres. Peut-être une des rares femme qu'Athos respectait.... Et aujourd'hui elle venait de temps en temps, sois-disant prendre le "thé" -rien que ça quelle blague- et surtout entrainer Athos de manière implicite à s'exprimer sans user de ses poings ou de ses armes. Il avait fait bien des progrès depuis tout ce temps. Ce qui lui avait permis de se sortir de bon nombre de galère. Et ce soir, bien que cela enquiquinait clairement le maître du clan Brujah, ils remettaient ça !
Meredith s'était présentée dans le hall de la demeure, et un haut vampire était venu l'accueillir. Il lui indiqua que le maître des lieux n'était pas là, partie en chasse, et que si elle le désirait, il pourrait lui dire qu'elle était passée. Meredith lança un regard insistant à ce haut vampire qu'elle commençait à connaître depuis le temps qu'il venait l'accueillir, et celui-ci comprit tout de suite que la tentative de son maître de repousser l'échéance venait de tomber à l'eau. Elle attendrait ici, devait-elle squatter la demeure pendant des semaines ! Le haut vampire qui répondait au nom d'Arius n'insistait pas. Cette femme était plus têtue que la pire des mules, et elle avait qui plus est un côté parfaitement flippant.... Il l'invita donc à s'installer, tandis qu'il enverrait un rapace prévenir son maître. Meredith alla à la fenêtre observer le paysage lorsqu'elle vit un vampire s'approcher de l'enceinte.
Un des vôtres semble rentrer au bercail..... Ha ? Cela m'étonnerait, les hommes sont pour la plupart en camp d’entrainement. Alors mon cher Arius, nous avons de la visite.... Curieux voyons voir.... Ha ce vampire là n'est pas l'un des nôtres. Du moins pas encore, enfin ça dépendra de lui, vous savez ce que c'est madame..... Ho ? Une potentielle nouvelle recrue ? Intéressant.... Ha vous trouvez ? ..... Vous n'allez tout de même pas.... Arius..... Mais madame ne vous embêtez donc pas avec ça ! Je me chargerais de lui dès que j'aurais fini le message pour Maître Athos, de plus il ne serait pas content de savoir que vous..... Arius..... ...... Bien madame....
Le pauvre Haut vampire retint un soupire. Athos allait encore hurler, mais connaissant la maîtresse du clan de Giovanni, elle n'attendrait que cette occasion pour lui dire qu'il pouvait parler sans beugler. Le petit jeu entre ces deux là était épuisant pour les hommes du clan Brujah qui faisait souvent les frais de l'humeur du maître selon comment se passait ses entretiens avec Meredith. Le mieux qu'il pouvait faire était encore de ne pas se mettre Meredith à dos, et ne pas être là quand Athos apprendra toute l'histoire. Il se retira donc, allant s'affairer à la lettre d'information pour son maître et laissant le nouveau venu aux mains de la jeune femme. Il en était presque à plaindre cet inconnu.
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Jeu 08 Aoû 2013, 18:59
Un dessein obscur semblait se dérouler devant Vergil sans qu'il ne puisse l'apercevoir, quelque chose se tramait - l'impliquant ou non - et il saurait bientôt ce qu'il en découlait. Un serviteur vint l'accueillir l'invitant à entrer dans le hall principal, le vampire entama sa marche gracieuse sur les marches qui montait jusqu'à l'entrée principale. Pendant ces longues marches il commença à se demander qui avait bien pu le commander ici il était presque certain que cela n'était pas l'oeuvre d'Athos le maitre du clan Brujah, bien qu'il avait longtemps songé à ce clan totalement combattif - dont il pourrait peut-être y apporter un poil plus d'élégance qu'un être brutal et sans cervelle - il n'avait jamais pensé être convoqué de lui-même. Cela avait précédé ce qu'il pensait être le temps nécessaire à son introduction formelle, quoi qu'il en soit il n'allait pas être déçu et ça il en était déjà certain. La porte n'était plus qu'à quelques mètres alors qu'il songeait à ce qu'il ferait une fois arrivé et selon son interlocuteur ce qui pourrait en découler de cette rencontre dont l'invitation avait été la clé et l'élément déclencheur.
Il frémissait d'impatience à l'idée de connaitre l'émissaire et surtout le sujet de cette invitation, peut-être une demande personnelle ? Une quête ? Un conseil - non sûrement pas ce n'était pas le genre des seigneurs vampires - ou alors ? Il était déjà certain que ce n'était certainement pas des remarques désobligeantes ou des menaces car en principe ils se seraient contentés de l'attaquer en envoyant des sbires plutôt que l'inviter ici. Quoi qu'il en soit il saurait ce qui découlerait de cette rencontre tôt ou tard de toute façon, étant en train d'approcher de la porte. A travers celle-ci trahissait une forme féminine, il saisit la poignet de porte avant de s'engoufrer dans la luxueuse demeure aux goûts particulièrement appréciés par l'Immortel. Avec surprise il découvrit une femme élégante, une des seigneurs vampires, qui n'était pourtant pas la personne d'Athos, le seigneur des Brujah. Instinctivement il inclina la tête respectueusement jambes serrées et bras le long du corps, il était certain que ce garçon avait reçu un enseignement et une éducation aristocratique.
Bonsoir, c'est un honneur de vous rencontrer Seigneur du clan Giovanni, Meredith. Je suis Vergil Wakusei Aleksander.
Il usait d'un peu de prestance pour faire-valoir. Relevant lentement le buste et sa tête par la même occasion il déposait enfin le regard sur cette femme agréable au regard ainsi qu'à la présence certaine. Ce qu'il se demandait tout d'abord était la raison de sa venue, même si au final ce n'était qu'un sujet éphémère et qui ne le concernait pas finalement, il revint ensuite aux pensées qui le concernait quand à la raison de cette missive et pourquoi ici d'ailleurs. Son regard arpentait un peu les meubles de la pièce questionnant un peu en lui-même qui en était le propriétaire original ou l'architecte tout simplement. Lorsqu'il eut terminer d'examiner de ses yeux bleus azurs la pièce il déposait une nouvelle fois son regard sur la maitresse du clan Giovanni en face de qui il était. Son futur allait peut-être être déterminant ici-même finalement, ce qui propulsait un peu d'excitation dans le coeur sans-vie de Vergil, oui car depuis qu'il était vampire - grâce à Neith, cette femme au corps séduisant et au regard de braise - il n'avait senti pareil excitation. Peut-être était-ce simplement inutile et que rien ne ce passerait, s'il était simplement invité pour prendre le thé ce serait un comble d'ailleurs !
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Jeu 08 Aoû 2013, 22:00
Meredith se tenait assise, tranquillement et avec toute l'élégance qui la caractérisait. Un air neutre sur le visage, elle attendait la venue de ce jeune vampire qui venait en ces lieux. Arius, qui en avait finit avec son courrier, se tenait à ses côtés, surveillant impuissant les caprices futur de la dirigeante des Giovanni. Il y en avait un qui n'avait pas de chance.... Enfin le vampire pénétra dans les lieux. La Dame vampire agitait délicatement un éventail devant elle, observant l'homme qui se tenait face à eux. Curieux contraste qu'elle offrait d'ailleurs, assise à côté de ce tas de muscles en armures et diverses armes, elle qui était tout en finesse dans ces lieux rupestres. Elle observa le vampire la saluer courtoisement et poliment.... Ce qui l'étonna presque. Pas tant qu'il sache quoi lui dire, mais qu'il parvienne à courber l'échine convenablement, dans le clan Brujah, c'était notable, et d'ailleurs, elle ne manqua pas d'enquiquiner Arius sur le sujet et tournant la tête vers lui, elle lui dit.
Eh bien mon cher m'auriez vous caché que vous choisissiez vos poulains en prenant soin qu'ils soient maniérés ?
Arius serra les dents. Il ne pouvait même pas tenter quoique ce soit contre elle sans quoi elle le défenestrait avant qu'il ait eu le temps de cligner des yeux. C'est donc en tirant la tronche qu'il répondit à la Dame vampire.
Dois-je rappeler à Madame que c'est elle-même qui a insisté pour que nous envoyons des convocations aux vampires émergeant au lieu de les éprouver sur le terrain ?
Ce à quoi Meredith répondit avec un large sourire et un petit ton amusé.
Comment pourrais-je l'oublier ? Avoir gagné ce paris contre Athos était mémorable, et la tête qu'il a fait lorsque je lui ai imposé cette condition pour les dix potentielles aspirant Brujah était juste irrésistible.
Les petits coups du genre entre Athos et Meredith allaient bon trains, et quand ce n'était pas l'un qui enquiquinait l'autre, c'était l'inverse. Arius réprima un soupir, cette fichue bonne femme ayant toujours le dernier mot quoiqu'il fasse.... Ayant finit de parler de la singularité de la nouvelle recrue dans le contexte donné, la Dame vampire reporta son attention sur le nouvel arrivant et le scruta de son regard pénétrant et troublant. On ne savait jamais s'il fallait redouter quelque chose ou au contraire se perdre dans la profondeur de ses yeux. En réalité il fallait se méfier comme de la peste de ces yeux aussi magnifiques qu'envouteurs. Car ils avaient la faculté de lire en vous au sens propre comme figuré.... Capacité bien pratique pour tout savoir sur qui vous voulez. Meredith referma son éventail et observa le vampire à présent droit dans les yeux, avant de lui répondre.
Je sais qui vous êtes jeune homme. Et même si au vue de vos..... compétences, on peut dire que vous avez fait l'effort de me saluer avec un tant soit peu de courtoisie, la prochaine fois sachez que pour saluer une dame comme il se doit, on pose son genoux à terre. Je doute que ça doit être très compliqué à comprendre et à retenir, mais rassurez-vous, la prochaine fois que vous manquerez à vos obligations, je me ferais un devoir de vous rompre les ligaments croisés. Soyez-sûr qu'après cela vous n'oublierez plus jamais comment vous présenter. Et pour ce qui est du baise-main.... Nous verrons cela si vous survivez à cet entretien.
Du Meredith tout craché.... Arius ne savait pas s'il devait rire de son caractère de cochon et de la situation délicate dans laquelle elle venait de mettre le vampire, ou soupirer à tout va, désespéré par le comportement de la Dame vampire. Sans compter qu'elle ne semblait pas résolue à laisser le pauvre bougre en vie. Bon elle n'avait pas non plus juré sa mort, mais elle avait clairement établit que son destin était incertain. Dans un sens il aurait préféré qu'on le fasse combattre un autre postulant tout simplement, c'est propre, simple et même s'il y a des morts dans l'affaire, c'est une mort digne. Mourir de la main de Meredith... c'était malsain, comme si l'âme elle même en serait corrompue et qu'une horrible malédiction allait peser sur le pauvre défunt. Dans un élan de sagesse, il s'abstint de tout commentaire. Meredith reprit, implacable et intraitable comme à son habitude.
Il paraitrait que quelqu'un vous ai cru capable de rejoindre le clan des Brujah. Il est vrai que votre triste prestation en matière de salue est digne de leur rang, mais outre cela ? Qu'est-ce qui me prouve que cette personne n'était pas juste un sombre idiot décérébré ? Des vampires qui savent manier un katana, il y en a à la pelle.
Arius serrait les dents. Bon ce n'étais pas lui qui avait convoqué Vergil, mais c'était quand même un homme de son clan. Et elle qui ne pouvait pas s'empêcher de mettre son nez partout, c'était affligeant ! Bon après ce n'était pas comme si c'était récurrent chez elle de toujours se mêler des affaires des autres et ce plus ou moins ouvertement.
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Ven 09 Aoû 2013, 00:20
Vergil était disposé et frais, il avait fait le plein avant de partir, ce qui lui permettrait d'agir avec condescendance et rigueur. En effet on est bien plus avisé et réfléchi le ventre plein - peut-on croire ? - que celui-ci vide. En même temps un vampire affamé n'était pas très joli à voir en fait. Quoi qu'il en soit il était là à Eternoir et cela c'était immuable il allait devoir probablement traverser des moments pas si singuliers que ça ou peut-être simplement survivre à un entretien simplement vocal mais qui à chaque faute pouvait mener à un moment non désiré et éventé le plus possible par tout les vampires qui connaissait - ou du moins de réputation - la maitresse des Giovanni, à vrai dire il valait mieux éviter tout les seigneurs vampires tant qu'on ne s'était pas fait un nom, ce qui avait le désavantage pour le jeune vampire. Vergil était loin d'être encore à la sagesse requise pour le savoir probablement mais il n'était pas encore assez stupide pour devenir suicidaire l'improvisation et ses bonnes manières pourrait le sortir d'affaire.. avec une touche de sa ruse efficace qu'il agitait souvent du bout de la plume - ou plutôt du sabre - lors des combats qu'il menait dans la vie que ce soit des simples combats psychologiques ou non.
Son regard s'était arrêté sur cette femme qu'il affrontait de ses yeux azurs, fléchir n'était pas son origine et encore moins démontrer quelconque faiblesse, ce qui valait souvent la mort. Il fallait rester respectueux sans froisser un interlocuteur plus gradé que soi, tout en montrant une certaine force mentale à ne pas se laisser intimider. C'est ce qu'il pensait en tout cas peut-être que ce n'était pas la façon universelle d'agir ou d'émettre cette manière de faire, mais dans tout les cas jusque là cela avait été utile à l'Immortel. Quoi qu'il en soit il n'avait absolument aucune envie de démontrer des faiblesses il voulait faire ses preuves et c'était ce jour le moment parfait pour entrer dans la famille et démontrer ses capacités.
Je remercie votre infinie sagesse de m'avertir, je saurai m'en montrer digne sans plus commettre une seconde fois cette erreur maladroite de ma part.
Il fit une légère révérence pour ajouter de la valeur à ses propos. Il aurait pu être Giovanni dans une autre vie, mais pas celle-là. Les Brujah était bien plus.. compétents. Il avait bien plus à apprendre d'eux en vérité. Il laissa trôner le silence quelques instants, semble-t-il qu'il réfléchissait à la suite des évènements, cependant il doutait que tout ne se résume qu'à cette femme des Giovanni, il avait été invité par un Brujah, il doutait qu'il ne soit reçu par aucun d'ici la fin de soirée. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas non plus ignorer cette femme car la mettre à dos actuellement serait très mauvais pour lui qui n'avait d'importance que pour Neith, sa génitrice il n'avait encore démontré aucune place ni importance pour la couronne si ce n'est sa dernière mission accomplie. Peut-être était-ce aussi la raison du fait qu'ils l'y invite finalement.
Je serai un idiot si on me le demande, maitresse Giovanni, cependant si l'on me l'ordonne, je serai un être doué de conscience ouvrant la bouche lorsqu'on me le permet. Sans nul doute que ma lame viendra plus souvent pourfendre ceux qui aurait pu être figurants à ma collecte d'amis que je cache derrière mon armoire.. je crains qu'ils ne soient plus assez vivifiants pour témoigner de ma bonne volonté cependant. Peut-être si vous me le permettez je puis rattraper cette inconvenue de tout à l'heure.
Il s'abaissait un peu, tendant sa main vers la gente dame des Giovanni, rester un gentleman était aussi un signe de respect. Il n'attendait que celle-ci refuse ou tende sa main pour recevoir un baise-main en bonne et due forme. Il était vrai que cela faisait tant d'années qu'il été en bonne présence qu'il en avait presque oublié ses manières dont sa mère avait tant mis de temps à lui inculquer. D'un tempérament d'origine rebelle et aimant combattre de puissants adversaires, cela avait souvent pris le dessus lors des leçons de conduites maternelles.
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Ven 09 Aoû 2013, 20:06
Meredith laissa échapper un petit rire, tandis qu'elle tendit son ombrelle à Arius qui se retrouva en tant que porteur. Autant dire qu'il affichait une mine ravie.... Cela dit, il préférait mille fois sa place que celle de Vergil. Lorsque Meredith avait ce genre de rire, cela signifiait très clairement qu'il y en avait un qui allait en prendre pour son grade. Et bien entendu, il n'y avait qu'une personne pour prendre ce rôle ici.... Elle afficha un léger sourire, subtilement teinté de cruauté et de mépris.
Vous devenez idiot si on vous le demande ? On doit vous le demander souvent alors.... Par ailleurs si j'émets quelques doutes quant à votre capacité à être doué de conscience, concentrez vous bien sur la partie "ouvrir la bouche quand on vous le permet". Cela vous sauvera peut-être la vie.
Elle ponctua son discours d'un regard qui inspirait clairement à la soumission. Elle allait bien voir s'il était réceptif, ou s'il avait besoin d'une preuve du bien-fondé de ses exigences en la matière. Quand on savait que rien que le fait de la regarder dans les yeux pouvait être fatal avec son caractère lunatique et pointilleux. Elle alors qu'elle écoutait la suite des propos de Vergil, elle secouait doucement la tête comme signe de désapprobation. Et lorsqu'il eu finit, elle lui répondit sur un ton presque blasé.
Je suppose qu'il est inutile de revenir sur votre bon goût en matière d’approfondissement des relations amicales, et encore plus en hygiène de vie, mais passons. Ce n'est pas à de potentielles personnes extérieures que je demande réponse mais à vous. Seriez vous incapable de m’énoncer vos projets ? Ne seriez-vous capable de défendre votre honneur et vos valeurs qu'en remuant votre lame ? Vous êtes biens loin de pouvoir prétendre à rattraper votre déconvenue, et non pas "inconvenue" bougre d'âne ! S'il faut en plus vous apprendre à parler....
Arius se retint de justesse de ne pas lever les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'on pouvait bien en avoir à faire que cela n'était pas le mot exact ?! Enfin c'était bien connu que Meredith ne pardonnait pas grand chose, si ce n'était pas pour dire rien. Néanmoins elle agissait ni plus ni moins qu'à son habitude, en dominatrice. Elle savait diriger son clan, elle savait ce qu'elle valait, et elle agissait en connaissance de cause. Arius aurait préféré qu'elle n'écrase pas les recrue des autres, mais en même temps, le pauvre vampire qui subissait la maîtresse Giovanni serait au moins habitué à sa présence plus tard, s'il venait à survivre à cette rencontre et s'il été retenu. De toute manière, y avait-il seulement une personne en ce bas monde qui trouvait grâce à ses yeux ? Ha oui, la reine.... Comme les autres rois et reines avant elle d'ailleurs. Il n'y avait que leur statue qui leur permettait un peu plus de sympathie dans son comportement et encore. Selon les attitudes des un et des autres cela pouvait très fortement changé, en bien comme en pire. Meredith surplombait le pauvre vampire de toute sa splendeur et de son aura imposante. Elle était aussi désirable qu'effrayante et cela en était presque palpable. Sa voix déchira une fois encore le silence.
Alors ? J'attends.
Arius avait du mal à rester de marbre. Déjà que lui même était mal à l'aise en la présence de cette femme machiavélique, mais alors un pauvre vampire qui avait eu le malheur de vouloir rejoindre les rangs..... Si elle ne le ménageait pas un peu plus il finirait surement par se faire dessus ou faire une syncope ! C'est pas comme si cela n'était jamais arrivé d'ailleurs.... Aussi il observa Vergil, se décidant à prendre son courage à quatre mains s'il commençait à présenter des signes de faiblesse. Ce qui risquait très fortement d'arriver. Déjà parce que Meredith y allait comme une bourrine avec son aura de persuasion et d'intimidation. Ensuite parce qu'au niveau de Vergil, même en étant bon on était pas en mesure de faire le poids contre une harpie infernale pareille ! Il devrait intervenir, au moins le temps que le vampire puisse prouver sa valeur..... Qui sait, si jamais il était bon, ça serait dommage de perdre un potentiel bon élément parce que Meredith n'avait rien d'autre de mieux à faire en attendant Athos.
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Ven 09 Aoû 2013, 21:51
Vergil était un vampire, nouveau-né pour les plus anciens qui ne pouvait que constater ce nouveau sang comme un vent nouveau dans leurs rangs il fallait par ailleurs choisir bien vite quelle recrue irait où pour en devenir un Haut Vampire puissant qui servirait le clan rien que de part sa prestance et sa force brutale - ou non. Qu'importe au final car plus on montait dans l'échelle de la chaîne alimentaire plus les responsabilités tombaient et il fallait s'endurcir autant physiquement que mentalement on ne pouvait permettre qui que ce soit de nous vaincre. C'était ce que pensait Vergil en tout cas, en tant que vampire et ce qu'il pensait des vampires en général, pour lui il fallait que cette société prospère et il souhaitait qu'elle le fasse de manière prospère mais tout de même en gagnant en puissance.. probablement ses tendances Brujah du moment - ou ce qui l'y attirait inexorablement semblait-il. Quoi qu'il en soit il ne devait pas faiblir ni courber vraiment l'échine face à la maitresse des Giovanni, montrer du respect était suffisant, il ne devait pas paraitre pour un faible ni un idiot. S'il avait tendu le baton pour se faire battre ce n'était pas pour autant qu'il le ferait une seconde fois de toute manière.. mais cela remontait à bien longtemps ce souvenir-là. L'enfance était bien loin celle des geôles et mauvais traitement, du martinet qui fouette la peau l'arrachant petit à petit à chaque coup sur son dos d'enfant.. non cela était trop loin et ancien pour être remémorer, on ne commémore pas les mauvais souvenirs qui n'était que ceux d'un enfant qui désormais était un homme - plus que cela même. Il avait réussi à obtenir la loyauté d'un grand nombre d'hommes, l'Aishuu Kan'tei entière, dont il était le Commandant. Il était fier de ce qu'il avait obtenu jusqu'à ce jour et rien ni personne ne réduirait son rêve à néant, pas même d'autres vampires plus gradés.
Mais il était en mauvaise posture face à cette femme et plus rapidement il en serait débarassé mieux il serait loti. Il fallait trouver une parade pour qu'elle ne puisse répliquer et enfin être libre de son joug machiavélique - mais pas autant que lui. Il restait tout de même rusé - même s'il mettait plus de temps à se découvrir que d'autres il emettait certains progrès quelquefois non ? Finalement il relevait la tête, il n'était plus moment d'offrir satisfaction.
J'aspire à obtenir le respect de mes ainés ainsi que de mes frères en prouvant ma valeur qu'elle soit martiale ou non. J'espère aussi sincèrement apporter au clan qui me reçois aujourd'hui. C'est un grand honneur pour moi.
Simple et humble il restait sur ses paroles, ne liant aucune émotion dans celles-ci. Il restait stoïque presque transparent aux paroles dures de la Giovanni. Le vampire-majordome quand à lui semblait un peu tendu, il devait bien mieux connaitre cette femme que lui après tout. Vergil n'aspirait qu'à satisfaire la curiosité de celle-ci sans qu'elle n'en prenne offense. Et il espérait transmettre cela de manière simple et concise.
Et vos projets.. sont-ils de me barrer le chemin, belle maitresse des Giovanni ? Je pense que dans le futur, nous pourrions être ainsi amené à collaborer si les Brujah m'acceptent en leur sein, ce qui serait deux fois plus d'honneur si j'en viens à me représenter devant vous.
Savoir caresser dans le sens du poil une femme. C'était une qualité très récente chez lui, alors qu'auparavant il n'avait eu que peu de connaissances envers les femmes au fil du temps et de ses voyages il avait apprit à ses dépens qu'il ne fallait pas délaisser une femme, la complimenter fonctionnait - presque - toujours. Tant qu'on en ajoutait pas trop, ce qui rendrait moins crédible la chose.
Au fur et à mesure qu'il se tenait debout il sentait la grande puissance de cette femme vampire lui faire tourner la tête il ne pouvait pas plus résister que cela c'était très éprouvant pour lui ses sourcils froncés il peinait à tenir tout ce discours. Il n'avait eu que ce temps de répis avant de ressentir les effets plus néfastes de cette pesante aura de Meredith. Lentement il tomba sur le sol, inconscient sous la grande puissance de la maitresse des Giovanni, trop de puissance fait qu'on ne peut la supporter après tout.
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Sam 10 Aoû 2013, 16:14
Meredith écouta la première réponse du jeune vampire, ne jugeant pas nécessaire d'y porter réponse. C'était une réponse à son goût tout à fait acceptable ni trop peu ni pas assez. Bien qu'on allait pas non plus lui donner l'oscar de la motivation la plus originale de l'année, mais ça c'était parce qu'il était certainement bien impossible sur cette terre qu'on puisse satisfaire Meredith complètement. Rien que le fait qu'elle ne mouche pas Vergil sur X ou Y point était une petite victoire en soit. Chose qu'Arius ne manqua pas de noter dans un coin de sa tête. Mais ce fut une victoire de courte durée, car la suite des propos du jeune vampire saborda tout simplement le si bon début qu'il avait offert. Il faudrait lui apprendre qu'avec Meredith, rien n'était gagné d'avance, et surtout rien n'était jamais acquis Arius ferma les yeux en secouant la tête. Si elle ne lui brisait pas la nuque pour son audace, il aurait vraiment le cul border de nouille ! Meredith éclata d'un rire cristallin ce qui confirma au Haut Vampire Brujah que Vergil allait morfler....
Ou pas ! Car voilà que le pauvre bougre ne supporta guère davantage la pression et la tension palpable des lieux et s'effondra. Il se laissa aller à pousser un soupire tandis, que Meredith observait le vampire inconscient au sol, la tête légèrement penchée sur le côté. Elle se tourna alors vers Arius lui demandant.
Sincèrement Arius, ne me dites pas que ce baltringue en culotte courte prétend vraiment à rejoindre vos rangs ? Il s’évanouit comme une jeune pucelle anémiée !
Avec tout le respect que je vous dois Madame, auriez-vous oublié la frayeur sans nom que vous aviez infligé à l'ancien Seigneur de la Nuit, alors qu'il se trouvait à la place de ce jeune vampire ? Vous devriez mesurer les effets de votre présence et de votre stature, il est très difficile pour une jeune vampire de pouvoir y résister aussi longtemps sans répercussion.
Alec ne s'était pas évanoui que je me souvienne....
Certes, mais il était figé d'effroi en lui même, de là à dire que c'est mieux....
Il est vrai. Bon, nous n'avons pas que ça à faire non plus ! Relevez-moi le.
Arius ne le sentait pas ce coup là, mais il n'avait pas le choix. Il était déjà intervenu trop tard et puis de toute manière elle n'allait pas l'achever non plus. Quoique... l'espace d'un instant il fut saisit d'un affreux et épouvantable doute ! Bon d'accord c'était un recrue parmi d'autre, et il serait aisé de le remplacer. Mais si Meredith commençait à tuer les poussins dans l'oeuf, ils n'avaient pas fini ! Il avait attraper Vergil par le col et soulever pour le mettre à la hauteur de Meredith. A ce moment là, la jeune femme posa son éventail sur ses lèvres pulpeuses, comme si elle réfléchissait en observant le corps inanimé. Puis elle sembla s'être décidé et tenant son éventail d'une main, elle colla une baffe prodigieuse à Vergil, de quoi réveiller un mort. Heureusement qu'Arius le tenait. Vergil allait avoir une belle marque, car ce bout de femme avait en plus une sacré poigne, mais au moins il était réveillé. Arius le reposa en disant dans un soupire.
Sans vouloir vous offenser Madame, il nous sera plus utile s'il garde sa tête sur les épaules. Je doute qu'il soit faible, mais vous demeurez définitivement plus puissante.
Allons Arius ! Ce n'est pas une fillette ! Et de toute manière, évanoui ou pas il y aurait eu droit, la pédanterie dont il fait preuve étant inadmissible à son stade.
Arius n'insista pas. Pour avoir le dernier mot avec elle il fallait déjà se lever de bonne heure. En fait non, c'était juste impossible sur cette terre de pouvoir rabattre son caquet, im-po-ssible ! Mais apparemment elle n'en avait pas fini avec lui. Arius reprit sa position initiale tandis que Meredith continua.
Vous êtes bien présomptueux à vous avancez de la sorte ! Il semblerait que vous ayez du mal à rester à votre place. Pourquoi m'intéressai-je à votre cheminement au point de vouloir vous barrer la route ? Vous n'êtes même pas encore partie intégrante de ce clan que vous vous permettez déjà de faire des projets sur la comète par rapport à moi ? Qu'est-ce qui vous fait croire que je serais amenée à travailler avec vous ? Vous n'êtes pas en passe de vous présenter aux portes de mon clan que je sache. Commencez déjà à faire votre place ici si vous en êtes capable et à vous montrer digne des Brujah. On verra si je me souviens de votre visage....
Arius manqua de s'étouffer, bien que pour sa survie il ne laissa rien transparaître. Meredith oublier un visage, mais bien sûr, elle était bien trop maligne et vicieuse pour ça ! Coup de théâtre au même moment les portes de la salle s'ouvrent en fracas, et c'est une seconde aura oppressante et transpirant la puissance, la mort et une légère point d'agacement mêlé à de la colère qui se fit sentir. Athos venait de rentrait chez lui et rien que de voir la Dame Vampire il tira la tronche.
Meredith ! Pourquoi est-ce que ton parfum écœurant de bonne femme empeste encore les murs de ma maison ?!
Parce qu'il faut bien ça pour recouvrir ton odeur de vieil ours sauvage mal léché ?
Athos leva les yeux au ciel excédé par cette foutu bonne femme dont il n'arrivait pas à se débarrasser. Elle était aussi belle qu'elle était chiante et insupportable ! Il s'avança un air mauvais sur le visage, lâchant tout son équipement de chasse au très gros gibier à Arius, qui ne parvint à rester debout que grâce à l'entrainement intensif qu'il suivait. Le pauvre bougre était à la limite de l'enseveli sous tout le bazar, et se dirigea vers l'armurerie pour tout y ranger. Puis Athos s'arrêta en observant Meredith et Vergil et grogna.
Qu'est-ce qu'il fout là celui-là ? T'amène tes poupées pour jouer chez moi maintenant ?
Voyons s'il était à moi il aurait définitivement plus d'élégance et de classe, mais je vous laisse faire connaissance hé hé.
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Sam 10 Aoû 2013, 19:42
Vergil avait baissé sa garde et avec sa fatigue ne l'aidant pas du voyage il tombait inconscient quelques secondes avant qu'on ne le réveille à nouveau brutalement, d'une manière pas si.. digne que ça. Mais qu'importe il ouvrit les yeux, son regard azur sur la femme alors qu'on le portait - ce qui était assez étonnant même pour le type répondant au nom d'Arius, après tout il portait un type d'une main qui pesait presque quatre vingt dix kilos sans problèmes.. enfin. Finalement en réfléchissant un peu ce n'était plus si étonnant quand on sait ce qu'on est capable à force d'entraînements. Finalement Meredith semblait avoir considéré - rien qu'un peu - Vergil d'une certaine manière. Quoi qu'il en soit l'avenir allait dire ce qu'il allait devenir de lui. Lui-même ne savait pas mais savait son plus profond désir qui était de rejoindre les Brujah désormais car au fond de lui, cette femme n'était pas du tout son genre de personne avec qui il avait envie de trainer en vérité. Lui qui venait d'une lignée aristocrate se faisait descendre souvent par elle qui avait son propre style et son idée de la classe selon elle.. en même temps ce n'était pas très étonnant, car aux yeux du vampire celle-ci était aussi extravagante qu'elle était forte. Quoi qu'il en soit il allait passer un sale quart d'heure et cela commençait assez fort avec les paroles des deux personnes présentes.. mais cela n'allait pas s'arranger avec le temps en vérité de toute façon. En effet, Athos se pointait enfin, comme une fleur - ce qui n'étonnait guère Vergil en vérité ni le reste. Son aura était plus écrasante que celle de la femme, désormais il ne baisserait plus sa garde et ne permettrait plus de s'assoupir de quelconque manière. Le regard bleu azur du jeune vampire vint alors se porter sur l'homme face à lui - une stature impressionnante - il était un peu plus imposant que Vergil. Il dégageait du sang ancien et une force à peine contenue, son air de sauvage n'étant pas pour autant plus retenu que ça.
Vergil avait là une chance de se présenter en bonne et due forme, il avait eu les remontrances de Meredith et savait en tirer leçon - même s'il n'était pas sûr que ce qui lui plaisait à elle suffirait à complaire à Athos le seigneur vampire du clan Brujah. Lentement Vergil se tourna pleinement vers lui, avançant son genou et faisant pli comme le ferait un chevalier face à son Roi.
Je suis Vergil Wakusei Aleksander, Maître Athos.
Il ne disait que l'essentiel, après tout qui avait-il à ajouter de plus que cela ? Peut-être que d'ailleurs il savait qui il était et avait entendu parler de lui et de ses exploits fait pour la couronne - exploits était un bien grand mot tout de même - quelques temps plus tôt. Tout ce qu'il espérait était qu'il l'invite de lui-même à rejoindre les Brujah ce qui serait un grand honneur venant du chef de clan lui-même, une place qu'il enviait et désirait plus que tout aussi. Il ferait tout pour remplacer cet homme, au passage cela clouerait probablement le bec à Meridith qui n'avait fait que le traiter de manière exécrable.. oui, cela surprendrait plus d'un de ces anciens vampires. Vieux décrépis qu'ils étaient, peut-être que du sang nouveau viendrait remplacer leur habitudes et renouveller une génération nouvelle et grandissante. Qui sait ?
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Lun 12 Aoû 2013, 19:47
Elle l'énervait, par le sang infernal qu'est-ce qu'elle pouvait l'énervait, mais y avait-il une chose en ce monde qui pouvait plus l'agacer que cette foutue bonne femme ? Déjà qu'il devait se taper une vampirette aux allures de gamine comme reine, ça devenait une manie de foutre les gonzesses au pouvoir ?! Bientôt elles iraient passer des décrets rendant le port de la jupe obligatoire, tsah ! Quelle connerie.... Athos était à présent d'une humeur massacrante, et Arius commençait à se sentir mal. L'aura colérique de son maître ne présageait jamais rien de bon, et souvent ça finissait avec un ou plusieurs morts.... Aussi il prit le plus grand soin à s'écarter le plus possible de l'espèce de montagne de muscle et de testostérone que représentait son maître de clan. Entre Meredith piailler comme une oie semblait lui donner mal au crâne. Il écoutait à peine ce qu'elle lui disait lorsqu'il entendit une voix inconnue s'élever dans la salle. Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Ha oui, le jouet de Meredith.....
L'imposant Vampire se tourna vers Vergil un air mauvais sur le visage. Il s'approcha de lui en le dévisageant ouvertement, le regardant comme s'il allait le tuer ! Ce qui serait peut-être le cas, n'ayant pas encore choisi de victime pour se passer les nerfs, cet espèce de poupée pour vieille pie ferait très bien l'affaire. Et d'ailleurs , il commença à augmenter légèrement son rythme de marche, dévoilant sans gêne le début d'une attaque ! Pour Arius, Vergil était cuit, et il allait mourir étouffer dans l’œuf. Mais apparemment Athos n'avait pas envie de répandre du sang sur le sol et les murs aujourd'hui, car il se contenta de décocher un remarquable coup de pied en plein dans le torse de Vergil, l'envoyer rouler-bouler au fond de la salle. Arius en avait mal pour lui, et Meredith observa la scène impassible. Athos toisa Vergil et le dédaignant il se tournant vers sa comparse chef de clan.
Tu donnes des noms de m*rde à tes jouets !
Ce n'est pas moi qui lui ai choisi ce nom. Et ce n'est pas mon jouet.... Mais le tiens ! Ha ha ha ha ! Bravo mon cher, tu viens de tirer le gros lot !
C'est sensé être un des miens ? Tu te fous de moi ?! Tu lui as peinturluré la tête avec tes cochonnerie de bonne femme, non mais regarde le, il a l'air d'un clown !
Ce n'est pas du maquillage voyons, il a juste la peau qui réagit bien à mes soufflets.
Tu tartes mes "jouets" maintenant ?
Il m'avait contrarié....
Finalement c'est peut-être un gars bien alors.....
Les échanges de bons procédés fusaient entre les deux chefs de clan, les vannes s'enchainant et chacun son tour reprenant l'avantage sur l'autre. Athos ordonna à Arius d'aller lui chercher Vergil, son coup placé au niveau du torse ayant toutes les chances de lui avoir coupé momentanément la respiration. Le Haut Vampire s'exécuta et vint attraper une fois encore le vampire par le col pour l'amener à son maître. Athos était parti s'installer sur son siège, lorsqu'Arius lui lâcha Vergil à ses pieds tel une offrande. Une fois encore, l'imposant vampire regardait ce qui lui semblait être un avorton, d'un air supérieur. Il avait l'impression qu'il faisait la moitié de lui ! Et c'était pas qu'une impression.... Bon en même temps Vergil n'était pas spécialement petit, mais Athos était scandaleusement énorme ! Arius se demandait s'il allait l'achever ou l'épargner, la tension qui régnait alors dans l'air étant plus que pesante. Il pouvait lui broyer le crâne rien qu'avec ses mains nues ! Et ça veut devenir Brujah ? Il est taillé comme un coq de basse-cour ! Dis moi la poule faisane, qu'est-ce qui te fais croire que t'es un vampire digne de ma maison ?! Déjà que tu te fais marquer par une femme comme si c'était au fer rouge.....
Meredith ne se gêna pas pour rire des sobriquets ridicules que le maître Brujah donna à son potentiel futur disciple, ou futur carpette.... Arius aurait bien aimé en profiter aussi, mais d'ici là à ce que ça se retourne contre lui, il n'y avait pas loin. Autant jouer profil bas et assurer un peu plus longtemps son espérance de vie.
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Lun 12 Aoû 2013, 20:21
S'il n'avait connu que depuis récemment les vampires Vergil n'avait pas non plus chômé quand à l'apprentissage des différents actuels chefs de clans, que ce soit Brujah, Giovanni, Lasombra ou Gangrel, il savait déjà de nom qui était ces personnes - leurs réputations les suivaient bien vite lorsqu'on apprenait leurs noms de toute façon. Ils n'étaient peut-être pas autant de légendes sur eux qu'il en était sur les anciens différents souverains de races, mais ils restaient souvent pour la principautés de tout les chefs de clan, des personnes redoutables. C'est aussi ainsi que Vergil le ressentait lors de l'arrivée du chef du clan Brujah - Athos. L'homme était certes imposant et son aura en imposait autant que lui, mais il manquait d'une pointe de manière qu'avait la dame des Giovanni finalement.. mais il n'eut a peine le temps de se présenter que Vergil reçu un coup de pied en plein thorax qui l'envoya valdinguer sur quelques mètres avant d'être réceptionné un peu plus tard par le vassal des Brujah, Arius. Lui qui avait semblé être le plus amical du trio en vérité. Celui-ci l'aida à se relever et l'amena à nouveau chez le chef brujah pour qu'il puisse s'adresser à lui, ayant enfin considéré le fait qu'il puisse être un des siens.
Vergil avait mal, cela faisait longtemps qu'il n'avait ressenti une telle aura pesante - non pas que la Giovanni en avait une faible mais elle ne dégageait pas une bestialité et une puissance brute. Un quart de seconde il se rappelait de cette de son père, ce n'était pas de la tarte non plus lorsqu'il vous agressait physiquement et relâchait pleinement son aura, comme pour intimider le plus possible ses opposants. Il était certain qu'au moins ainsi il pouvait jauger la force de ses interlocuteurs mais ce n'était pas des plus convenables - et agréable - lors d'une conversation en vérité. S'il manquait un instant de concentration dont il faisait preuve depuis le départ pour ne pas trop hésiter dans ses paroles, il risquait de subir la lourde présence de cette aura. Mais alors qu'Athos s'adressait à lui, le jeune vampire relevait du regard sur cet individu qui lui posait une question directement. Comme s'il le testait d'un air de dire "alors t'es une m*rde ou tu vaux le coup ?" autant dire qu'il ne voulait pas du tout passer à la trappe et espérait se faire remarquer - d'une bonne manière - face à son futur chef de clan. Il l'enviait, cette puissance, cette aura, cette force brute. Il voulait concurencer le bonhomme mais ne le ferait pas d'office, non, il n'était pas suicidaire. Il fallait démontrer ses intentions et son désir d'être du clan pour l'instant, ses rêves attendrait.
Je ne demande qu'à apprendre, Seigneur Athos. Ma loyauté vous est acquise. Je veux développer ma force au sein des Brujah et servir la cause qui est la leur. J'aspire à en apprendre plus sur le clan et sur vous-même - et si vous me le permettez, vous me fascinez.
Il ajoutait à ses paroles une légère inclinaison de sa tête - non pas réellement en soumission, mais plutôt digne d'un profond respect envers cet homme. Il devait courber l'échine, il en était obligé pour survivre. Vergil avait encore à apprendre et il le savait mais un jour le pouvoir serait sien et jamais plus qui que ce soit ne pourrait le regarder de haut - jamais. Mais il fallait prendre son mal en patience avant d'arriver à son objectif et passer par ce qu'il fallait avant. Une fois accepté cela sera bien plus aisé d'obtenir la puissance qu'il désire. De toute façon ce ne serait pas dans l'heure qu'il l'obtiendrait mais peut-être parviendrait-il à gagner l'estime de cet homme, cela serait le premier pas vers son destin. L'Immortel ne jetait aucun regard autre que sur Athos ne baissant pas du regard, cela pouvait peut-être être pris pour un défi - mais cela ne l'était pas, pour lui un individu que l'on se doit de respecter doit être regardé dans les yeux lorsqu'on s'adresse à lui et qu'il s'adresse à soi. C'était sa manière de voir, tout ce qu'on pouvait espérer et compter dessus était que cela ne soit pas mal vu par les Brujah.
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Jeu 15 Aoû 2013, 21:18
Un grand, long et pesant silence s'installa dans la salle. Arius n'en revenait pas, et les deux chefs de clans se regardèrent circonspect pendant un certain temps. Puis Meredith éclata de rire avant qu'Athos ne se prenne la tête dans une main. Mais qui lui avait foutu un vampire pareil ?! Qui ?! Qu'est-ce que c'était que cette farce grotesque ? C'était Meredith qui lui faisait une blague c'est ça hein, elle s'était mise de mèche avec Arius, qui d'ailleurs avait baisser la tête pour ricaner parce qu'il n'en pouvait visiblement plus non plus. Il jeta un regard noir et assassin à Meredith, qui entre deux éclats de rire qu'elle dissimulait derrière son éventail, fit un non de la tête pour lui signifiait que -pour une fois- elle n'y était pour rien. Triste et dure révélation pour Athos, ce qui se voulait être un futur Brujah était un clown de foire.... Il se prit lentement la tête d'une main, comme n'en pouvant plus de cette journée épouvantable. Et le rire de Meredith rendait la scène que davantage intolérable. Il jeta un regard noir et méprisant à Vergil avant de lui grogner avec tout le dédain qui seyait à son rang. Commence par ne pas te comporter comme une pucelle en chaleur dans ma demeure, j'aime pas les tarlouses....
Arius avait de plus en plus de mal à ne pas rire, mais la colère qui commençait à transpirer de son maître l'y aida quelque peu. Et Meredith de son côté ne perdait plus une seule miette du spectacle qui lui promettait un divertissement des plus croustillants ! Rien que ce qu'elle avait pu vivre en ce début de soirée lui permettrait d'alimenter les conversations de sa maison pendant au moins trois semaines ! Elle promettait la futur générations, et elle se demandait bien comment un zigoto pareil pourrait bien finir par trouver un clan s'il ne faisait pas preuve d'un peu plus de finesse dans ses approches. Arius lui n'en revenait pas. La maladresse de ce garçon était de l'ordre du prodigieux et le fait qu'il soit encore en vie pareillement. Il était à la fois trop et pas assez..... Enfin en tout cas, il s'y prenait très mal ! On ne flattait pas le chef de clan Brujah comme on le ferait avec le chef de clan Lasombra ou n'importe quel autre d'ailleurs. Chaque chef avait son caractère, ses principes, ses valeurs qui lui étaient chères. Et Vergil s'était jusqu'ici brillamment planté. Athos tenait sa tête sur son poing en secouant la tête et en lâchant à Vergil d'un ton blasé. Plus je regarde ta tête de faisan, et plus j'ai l'impression que t'as vu de la lumière et que t'es rentré....
Allons, ne sois pas si dur, pour une fois que quelqu'un te trouve passionnant, c'est un homme très rare tu sais ?
Tu vois où ça nous mène tes conneries d'invitations ?! Regarde avec quoi je me retrouve !
Allons Athos, n'es-tu donc point curieux ? Moi je me demande bien ce que ce jeune homme peut te trouver de, hé hé, "fascinant" hi hi hi ! C'est peut-être même la question du siècle !
Ben voyons, tu veux pas lui demander de jouer de la lyre aussi ?!
Écoutons au moins ce qu'il a à dire, qui sait, peut-être que ce sera intéressant. Athos soupira en exprima tout son scepticisme sur la question tandis que les regards se braquaient à présent sur Vergil. De quoi mettre la pression à son comble. Même Athos le regardait, d'un œil mauvais et dubitatif mais tout de même. Meredith était curieuse de voir ce que désirait ce jeune vampire, comment il se voyait dans l'avenir. Quel était son souhait le plus cher, le plus secret. Un vampire qui disait d'Athos qu'il était fascinant avait au moins le mérite d'être un original. Ou un sombre fous aux goûts particulièrement douteux, c'était bien possible également...
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Jeu 15 Aoû 2013, 22:14
Il avait pesé longtemps le pour et le contre, tenté l'approche directe et implicite, mais semblant s'y faire, Vergil comptait sur lui-même finalement pour se frayer un chemin parmis ces vampires plus anciens et plus puissants que lui, il n'était pas fou. Il n'allait pas confronter bêtement, il allait devoir prouver sa valeur et ses paroles, oui, c'était sûr. Il fallait qu'il avance et progresse dans la hiérarchie des vampires qu'il fasse ses preuves, qu'il démontre qu'il pouvait être utile et nécessaire à la cause. Il savait qu'il fallait qu'il avoue tout ce qu'il avait sur le coeur - même si celui-ci ne battait plus à vrai dire. Il le ferait, il était disposé même à le faire, depuis le début, depuis qu'il a foulé le premier pas en descendant de la calèche, où le cocher l'avait conduit jusqu'ici, à Ethernoir, la demeure du clan Brujah. Avait-on dit que c'était somptueux ? Oui, même alors qu'il roulait sur le sol sous le dernier coup d'Athos, Vergil avait eu le temps de remarquer la douceur et la qualité du tapis qui le receptionnait - ah somptueux tapis de type gothique. Il fallait dire qu'il avait du goût, le chef du clan Brujah. Peut-être n'était-ce même pas lui qui avait eu cette demeure en tant que propriétaire tout d'abord mais, dans tout les cas, celui-ci qui en était l'architecte avait fait du bon boulot. Même pour le meubler d'ailleurs. Le vampire serait ravi d'y appartenir, il le savait depuis l'instant où il avait posé le pas ici, c'était sa seconde maison déjà, comme l'Aishuu Kan'tei et Mibu en vérité. Un rêve qui pouvait s'agrandir finalement.
Mais les ténèbres ne sont jamais loin, ni l'oubli d'ailleurs et il fallait agir en conséquence si on ne voulait pas être dévoré par une créature plus vorace que soi. Montrer qu'on peut être nécessaire et que notre but n'est pas si singulier et futile comme certains le dirait. Vergil se contenta de garder silence durant l'échange de regards et de remarques d'Athos et Meredith, non pas qu'il y pouvait grand chose, il savait bien qu'ils le sous-estimait et que pou reux il n'était qu'un moins que rien, un enfant qui n'avait fait ses preuves. Un parmis tant d'autres dont l'ambition était plus grande qu'ils ne l'étaient de taille. Mais en vérité, lui désirait obtenir cette puissance plus qu'un autre, peut-être ce qui faisait de lui ce qu'il était.. la preuve en était qu'il avait cette présence en lui - Kuro. Mais personne ne devait en savoir rien, cela n'était pas utile de le communiquer. Il devait simplement répondre aux attentes des deux seigneurs vampiriques des clans Giovanni et Brujah, sans quoi il serait probablement encore moins pris au sérieux s'il venait à les décevoir. Prenant son courage à deux mains il concentra une réponse qu'il pensait convenable.
J'admire la puissance dont vous faites preuve, je souhaite obtenir pareil puissance si ce n'est la surpasser. C'est pour cela que vous me fascinez, vous êtes le plus proche de ce que j'aimerai devenir, un objectif final. Je ne vous lèche pas les bottes et ne le ferait jamais, je serai probablement assez audacieux pour vous mettre hors de vos gonds le plus souvent. Je risque d'être différent de ce que vous attendez de moi. Mais au fond, je veux vous surpasser. Je ne suis pas venu pour être une proie, mais devenir un super-prédateur qui n'a aucun autre prédateur. Tel le loup ou le requin blanc.
Il notait un certain silence, il craignait fortement que sa réponse soit mal prise ou qu'il reprenne un coup de nouveau. Après tout s'ils le souhaitaient tout deux pourrait probablement le tuer sans grande difficulté: deux chefs de clans ne pouvaient recevoir grande menace d'un jeune vampire comme lui.. peut-être que son audace plairait au final ? Qui sait. Il ne pourrait se le prétendre, mais il espérait simplement dire ce qu'il pensait et c'était ce qu'il faisait.
Si je suis à votre service c'est pour apprendre, pour comprendre mieux le mode de fonctionnement du clan et des vampires, développer ma force pour un jour devenir l'un des plus grands, façonné par vos mains à la fois et de mon propre crû.
Son regard était profond et fixait directement Athos. Au fond de lui, il doutait fortement que celui-ci et son caractère belliqueux risquait de prendre mal ses paroles. Instinctivement il baissa légèrement la tête, prêt à recevoir des coups ou quelconque pouvoir qui irait l'acculer contre un mur, voir même une poigne qui lui briserait la gorge. Il ne savait absolument pas comment ils réagiraient, encore plus Athos. Qui ne tente rien n'a rien, cependant parfois ce dicton peut vous mener à une mort.. une mort ultime, même pour un vampire qui est supposé éternel.
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Ven 30 Aoû 2013, 16:24
Les Grands vampires regardèrent Vergil. Ils le jaugèrent encore une fois, se demandant, tous autant qu'ils étaient, comment quelqu'un comme lui, pouvait encore tenir debout devant eux. Tout cela devenait de l'ordre de l’incongrue. Ce qui n’était pas forcément pour déplaire à Athos. Le vampire s'était adressé à son supérieur avec une condescendance maladroite, un culot surprenant mais dans sa bêtise, il avait l'air plus ou moins sincère sur certains points. Lançant un regard à ses collègues, ce dernier incita le jeune homme à continuer de parler, d'un geste bref de la main. Vergil était un cas singulier. Les puissants qu'ils étaient, étaient certes orgueilleux et hautains, mais ils avaient la tête sur les épaules pour supporter chacun, une maison. Ils savaient quand est-ce que les jeux de gamins se terminaient, et quand ils entraient dans la cours des grands. Ce type en face de lui n'était pas dangereux, enfin sauf pour Meredith qui avait pu à loisir lire son esprit sans aucune difficulté, mais entre avoir des prétentions et parvenir à les atteindre, là encore il y avait un monde. Cependant Athos il pensa qu'il serait bon de le tester, le mettre une dernière fois à l'épreuve, et à la loyale. Comme au bon vieux temps et comme ça aurait dû se faire si cette foutue vieille pie n’y avait pas mit son grain de sel ! Cependant en parlant vieille pie, Mérédith le coupa :
Innocent est celui qui nous prend pour de simples loups ou de vagues requins…. Nous sommes définitivement pires….
Athos leva la main pour faire taire sa collègue et s'approcha d'un pas du vampire.
J'ai noté ton ambition, et elle est indéniable. Tu oses, tu répètes, tu campes sur tes positions… C’est tout à ton honneur, mais ça ne fait pas tout. Tu feins le courage et la volonté, c'est une chose. Il pourrait y avoir du potentiel, seulement il faut que tu saches ce qu'implique être chef de clan, ce qu'implique de porter toute une maison sur ses épaules. Tu fais un pas de travers, une seule fausse note sur ta partition, et c'est le rejet du peuple entier. Les vampires, et tu dois bien le savoir, n'acceptent pas l'échec, et détrôner -si je puis dire- un chef de clan, ne leur fait pas peur. Le nombre fait la force, ne l'oublie pas. Je suis là parce qu’on me trouve digne d’occuper la place que j’ai actuellement. Nous sommes fédérés, et si l'Impératrice te trouve un jour incompétent, ça ne relève qu'à elle de t'éjecter ou non.
Faisant quelques pas dans la salle, Athos préféra continuer son discours. Arius et Meredtih l’observèrent sciés. C’était bien leur Chef de clan Brujah qui parlait ainsi ? Meredith aurait-elle réussi l’exploit à lui apprendre à exprimer ses idées et ses opinions. Elle-même n’en revenait pas. Athos parlait franchement, faisant voir la réalité en face. Depuis la fédération des clans, l'Impératrice avait la main mise sur eux, alors cela ne tenait qu'à chacun de se prendre en main et de se suffire à soi-même, sans se mettre dans les ombres de leur souveraine. Il fallait que Vergil en prenne conscience, qu’il réfléchisse au fait de ne pas être intouchable et de devoir rendre des comptes à quelqu’un. Il ne ferait jamais que commander l'armée Brujah, mais celle qui aurait les pleins pouvoirs sur ces gens fidèles, ce serait Yulenka.
Ne crois pas qu'en temps que chef de guerre, tu auras les pleins pouvoirs. C'est une idée complètement fausse. Ici, personne ne commande entièrement sa maison. Et en ce qui concerne l'armée, c'est absolument la même chose. Le chef de clan Brujah doit être quelqu'un de compétent pour gérer ces hommes et femmes d'une main de fer, et savoir se placer en leader, mais quoiqu’il arrive, ton armée n'agira jamais sans l'aval de ton souverain. Chaque manœuvre militaire, chaque action, chaque décision que tu voudras entreprendre, devrons être approuvées et validées par l'Impératrice.
Athos… Tu deviens sénile, tu te répètes… En plus tu parles déjà comme si tu étais partit, ça ne te ressemble pas.
Meredith en vint à se demander si son homologue Brujah ne lui aurait pas cacher la récente acquisition du pouvoir de lire dans les pensées. Ignorant sa collègue, Athos finit son discours en disant :
Je te laisse une chance de faire tes preuves, avant de tenter quoique ce soit en ce qui concerne le titre de chef de clan. Ici même, Arius et toi allez entrer en duel. Oh bien sûr, lui ne t'attaquera pas, ça ne servirait à rien de te faire occire séance tenante. Le but sera que tu le touches une fois, d'un de tes coups. De ce fait j'observerai ta façon d'agir, de te déplacer et rendrai mon jugement final. Avant de vouloir me succéder, il va falloir montrer si t’as quelque chose dans le vente ou si t’es juste bon à jacasser comme cette foutue bonne femme !
Dixit celui qui depuis tout à l’heure ne cesse de piailler comme une oie….
Ha oui et en plus il te faudra la supporter elle….
Après un échange de regard qui en disait long entre les deux chefs de clan, Athos balança sa main en l'air, en signe de mise en place des deux parties, l’imposant vampire allant se placer légèrement en retrait avec Mérédith à ses côtés. Arius lui, s'avança assez pour être en face de Vergil, à environ trois mètres de lui, et le regarda derrière ses mèches de cheveux folles. Encore une fois, il le jaugeait. Les vampires ne faisaient que ça : l'évaluer. Comme si un grain de sable aurait pu faire pencher la balance à un moment ou à un autre. Mais encore une fois personne n'était dupe. Pour Athos, Vergil ne pourrait pas renverser la situation, ce n'était pas possible dans leur tête. L'équation était simple : il échouait, et repartait d'où il venait. Mais pour Meredith, rien n’était moins sûr…. Et d’ici là à ce qu’elle s’en mêle pour l’avantager, il n’y avait pas long chemin ! L’idée du défi plaisait énormément à Arius, on allait enfin en finir avec cette histoire, et il ne serait pas obliger de faire lessiver les sols et les murs ! Il se mit en garde, prêt à esquiver le moindre coup venant de nulle part. A la loyale lui aussi, sans attribut que son agilité naturelle, et Vergil sans arme et sans pouvoir. Si l'un des deux aurait l’audace de tricher, alors le résultat ne serait pas pris en compte, et Athos interromprait tout pour renvoyer le jeune vampire chez lui. Mais voilà, pour déceler les interventions de Meredith, il fallait déjà se lever de bonne heure ! Et ça ne serait pas la première fois qu’elle ferait un coup fourré au nez et à la barbe d’Athos….
Invité Invité
Ven 30 Aoû 2013, 17:26
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(Level 4) Un pas de maître vers le futur [Yulenka]
Meredith était sortie cette nuit là, ayant décidé d'aller rendre visite à Athos pour des raisons que eux deux savaient bien.... Essayer de mettre un peu de plomb dans ce crâne de butor invétéré ! Athos était excellent dans son domaine, il n'y avait aucun doute là-dessus. Mais son absence de finesse et savoir-vivre dépassait l'entendement pour la Maîtresse du clan Giovanni, et ça ne pouvait pas durer ad vitam eternam ! Non pas qu'elle aimait imposer un certain style d'éducation aux autres -quoique- mais lors des réunions entre chefs de clan, à chaque fois c'était la même histoire. Si personne n'était là pour les contenir, ça finirait automatiquement en baston général, non mais où se croyait-il à la fin, à la foire au poisson ?! Tout deux étaient des maître vampires assez âgés, et ils se connaissaient de longue date. Et les débuts avaient été plutôt compliqué, Meredith se révélant être pas loin de l'antithèse d'Athos, de part son raffinement et sa distinction.
Elle l'énervait, par le sang infernal qu'est-ce qu'elle pouvait l'énervait, mais y avait-il une chose en ce monde qui pouvait plus l'agacer que cette foutue bonne femme ? Déjà qu'il devait se taper une vampirette aux allures de gamine comme reine, ça devenait une manie de foutre les gonzesses au pouvoir ?! Bientôt elles iraient passer des décrets rendant le port de la jupe obligatoire, tsah ! Quelle connerie.... Athos était à présent d'une humeur massacrante, et Arius commençait à se sentir mal. L'aura colérique de son maître ne présageait jamais rien de bon, et souvent ça finissait avec un ou plusieurs morts.... Aussi il prit le plus grand soin à s'écarter le plus possible de l'espèce de montagne de muscle et de testostérone que représentait son maître de clan. Entre Meredith piailler comme une oie semblait lui donner mal au crâne. Il écoutait à peine ce qu'elle lui disait lorsqu'il entendit une voix inconnue s'élever dans la salle. Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Ha oui, le jouet de Meredith.....