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 Les fleurs du mal sont poussière d'étoile [Quête PV Edwina]

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Jeu 12 Déc 2013, 21:21

Enfin. J'y étais arrivé. Ce lieu mystérieux que l'on nommait « Rocher au Clair de Lune ». Un endroit, à ce qu'on  disait, fort intéressant... Et qui appartenait directement au peuple mystérieux mais non moins intéressant des Béluas, mi-animaux mi-humains, que je n'avait rencontré que très brièvement en la personne de Lya. Autant dire tout de suite que je ne savais rien de ce peuple, ni de ses habitudes, ni de sa religion, ni de son mode de vie... J'espérais tout de même que les plus carnivores ne s'en prenaient pas aux voyageurs, sinon je risquais bien de finir en chair à pâtée... Tuer quelqu'un me répugnait absolument, et je ne me voyais que très peu en train de même me défendre contre des loups en furie attirés par de la chair fraîche et sûrement juteuse... Quoique n'ayant jamais essayé de me manger moi-même, je ne connaissais pas vraiment la texture intérieure de mon anatomie. Et je ne croyais tout de même pas les Béluas assez dénués de morale et agressifs pour m'attaquer alors que je n'avais (du moins en étais-je convaincu) rien fait de mal. Après tout, tout le monde pouvait réagir étrangement, il suffisait d'une seule personne qui s’effarouchait facilement et c'était alors la catastrophe... « Dyö ! Tu m'écoutes, un peu ? »

Enfin, je n'étais pas venu pour les Béluas, ce soir... Plutôt pour me renseigner sur ce mystérieux Rocher qui, à ce qu'il paraîtrait, rayonnerait d'une lumière bleutée particulièrement mystérieuse. Pour l'heure, seul le crépuscule était présent, la lune commençait tout juste son ascension dans la voûte étoilée, et ce n'était pas elle qui retenait mon attention. Plutôt le Rocher lui-même. Bien que le bas, recouvert de plantes grimpantes diverses, soit d'une beauté sans nom, les hauteurs de l'édifice était véritablement le plus impressionnant. Je restais, malgré moi, plusieurs minutes à le contempler, la bouche légèrement entrouverte, son mélange d'élégance et de rudesse me fascinant et m'imprégnant au plus haut point. « Dyö, au moins, réponds-moi... Je ne te croyais pas si immature au point de ne pas me parler. » Et peut-être n'aurais-je jamais été réveillé si Astomaseth, mon compagnon Koal, ne m'eût forcé à détourner mes yeux du bloc de roche d'un blanc immaculé, en me fixant d'un œil plutôt ironique. Il semblait peu attiré par les beautés de la nature... En tout cas, beaucoup moins que moi. Je jetais un autre coup d’œil au Rocher avant de me décider. Dans ma quête de l'omniscience il me fallait, de un, connaître la raison du prétendu scintillement bleuté du rocher, la matière qui composait ledit rocher et surtout la vue magnifique que l'ont devait avoir de tout là-haut, car l'édifice culminait quand même, et d'après mon estimation, à plusieurs dizaines de mètres au moins... Et il ne devait pas être facile d'accès, loin de là.

J'en étais là de mes considération lorsque je sentis un parfum légèrement suave qui semblait mystérieusement venir de la forêt m'interpella tout à coup, comme un appel implicite, qui mit mes sens en éveil. Cette senteur était vraiment enivrante, et seul le fait que je me rappelle que les fleurs les plus dangereuses usent de cette sorte d'appât mit un frein à ma décision de me précipiter dans la forêt afin de voir de quoi il en retournait... « DYÖ, ça suffit ! » Je soupirais. « Qu'y a-t-il ? » « Oh, à part le fait que tu ne me répondes pas, que tu gardes le silence avec une effronterie certaine, absolument rien voyons... » - « Ce que tu peux être cynique... Ce n'est pas vraiment ton genre de t'énerver ainsi pour ce genre de choses futiles. » - « Eh bien, je suis futile si je le veux, je te ferai dire. D'ailleurs, tu veux que je t'emmène en haut de ce rocher qui semble faire ton bonheur ? » Il semblait vouloir s'excuser implicitement, je n'insistais donc pas. « Non merci. Pour le bien de ma quête, je dois monter cela tout seul. Ainsi, je saurai aussi grimper à une montagne. » Enfin, c'était bien beau de dire cela, la question continuait de se poser : comment gravir le Rocher ?
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Mar 17 Déc 2013, 23:45

« Hum... ». je ne savais même plus comment j'étais arrivée ici, entourée de mes sept dragons. Ils étaient petits, miniatures même, mais peut-être était-ce mieux ainsi puisque les archimages n'auraient pas voulu qu'ils restent dans les appartements qu'ils m'avaient attribué en vue de faire « mon éducation ». La constatation était toujours la même : j'étais une bien piètre reine et heureusement que le peuple n'avait pas encore appris la nouvelle parce que je n'étais pas prête. Tous les jours, j'entendais ces vieux croûtons me répéter les mêmes paroles, les mêmes rengaines. Je commençais à me demander pourquoi ils avaient fait de moi l'Ultimage si j'étais si nulle. Après tout, pourquoi l'un d'eux ne s'était-il pas porté volontaire pour prendre le trône ? Eux qui étaient si compétents. Je déprimais, voilà la vérité. Tous les jours, je devais subir des heures de théories sur le monde, sur l'histoire, sur la géographie, sur l'identité des têtes pensantes des terres du Yin et du Yang. Je devais également lire un journal si long et ennuyeux que mes yeux finissaient toujours par se fermer en le parcourant. A vrai dire, peut-être n'étais-je simplement pas faite pour être reine, ou magicienne, à voir. Il faut dire que tous ceux que j'avais rencontré jusqu'ici étaient si doués en magie que je ne pouvais rivaliser. Moi, ma magie ne m'obéissait pas, elle ne fonctionnait pas, restant enfouie comme si elle avait peur. Cela me faisait rire parce que c'était justement quand moi j'avais peur qu'elle se manifestait, toujours dans des représentations horribles. J'avais transformé le corps d'un sorcier en robe, le corps, en entier, en robe, une robe faite de chair et d'os. Cette vision m'était encore insupportable aujourd'hui car je n'avais jamais voulu ça, jamais. Tout ce que je voulais, moi, c'était faire en sorte que le monde soit en paix, que les miens soient en sécurité. Je voulais découvrir les êtres, découvrir des choses, m'assurer que plus jamais le chaos ne serait semé. Mais, finalement, je n'étais capable de rien, même pas de retenir par cœur la liste des souverains ayant régné sur les elfes.

Je soupirai, n'arrivant ni à me faire à ce bourrage de crâne « nécessaire pour rattraper mon retard con-si-dé-ra-ble », ni à me faire à mon apparence physique, ma véritable apparence en réalité. Cheveux rouge, corps de femme. Je me demandais comment j'avais pu en arriver là. Je m'étais crue sirène, j'avais vécu presque toute mon existence dans l'océan et j'avais ensuite appris que j'étais magicienne. En plus de cela, j'avais toujours cru que mes cheveux étaient bleues, je n'avais jamais su que ma mère était une sorcière, jamais su que mon père n'était autre que l'ancien Mârid, le père de Naram-Sin. Tout ceci, je l'avais appris depuis peu et les changements considérables que cela impliquait dans mon existence me bouleversaient. Et puis, Iro, l'homme que je considérai comme l'amour de ma vie avait disparu, sans doute mort. Je pleurai bien trop et lorsque les archimages me surprenaient, ils me rouspétaient, me disant que ce n'était pas digne d'une reine.

Alors, pour une raison que j'ignorai, peut-être le besoin de liberté, le besoin d'être seule ou celui de voir autre chose, j'avais fugué. Oui, j'étais partie du repère des magiciens, emportant mes clics et mes clacs, c'est à dire pas grand chose, ne laissant ni mot ni aucun autre signe. J'avais marché et, finalement, j'étais arrivée au rocher au clair de lune. Je ne me rappelais même pas comment je l'avais gravi mais je m'étais assise au sommet, les pieds dans le vide, ruminant ma peine en compagnie de mes dragons. J'étais certaine que les archimages avaient déjà envoyé des gens à ma recherche. Après tout, Lynn avait disparu, ils ne pouvaient se permettre de voir leur nouvelle reine, aussi nulle soit-elle, disparaître à son tour.

Je pensais être seule mais, finalement, mes oreilles entendirent un bruit. J'étais habillée avec une robe à froufrou bleue, ridicules selon moi, mais qui était sensée faire partie du protocole ou un truc dans le même style. Je l'avais bien sûr déchiré parce que j'étais incapable de porter ce genre de chose, mais, à la limite, ça ne me peinait pas tellement cette robe était hideuse. Jamais je n'aurai osé fabriquer ça pour une cliente, jamais. Mes dragons tournèrent également la tête vers le bruit, intrigués. Quelqu'un avait-il décidé, aussi, en cette nuit, de grimper le rocher. Je me risquais alors : « Il y a quelqu'un ? ». En réalité, j'avais plus peur de croiser le regard menaçant d'un archimage plutôt qu'un potentiel agresseur. Ils me terrorisaient.
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Mar 24 Déc 2013, 01:57

Eh bien, tout compte fait, cette paroi était largement trop lisse, trop polie pour que mes mains y trouvent une prise adéquate et je ne voulais en aucun cas utiliser mes griffes d'acier – d'ailleurs préalablement rangées dans une bourse en cuir accrochée à ma ceinture – de peur d'abîmer cette merveille de la nature et de déclencher la colère des Béluas, ce qui ne m'apporterait rien de bon, mettrait en très grave colère ma souveraine, instaurerait une guerre destructrices entre nos deux races et réduirait considérablement mon espérance de vie... Je frissonnais presque à cette idée, d'ailleurs... Mais le fait était que je n'avais pas les compétences nécessaires à l'ascension d'un pareil mastodonte, surtout composé de roche aussi lisse que celle-là. Et c'était ce qui me faisait le plus rager. Je ne pouvais évidemment pas tout apprendre par l'expérience, la tâche était quasiment impossible, surtout à cause de ma force physique parfaitement déplorable, quoique ma magie ne fût pas en reste non plus. Piètre Magicien que voilà... Faible autant magiquement que physiquement... Que dirait l'un de mes supérieurs s'il me voyait ? Peut-être se contenterait-il d'un soupir de désolation, ne dirait-il rien et, après un regard, s'en irait... Ou bien toutes les réflexions que je me faisait étaient complètement imbéciles et je perdais mon temps à penser à des êtres imaginaires exécutant des actions imaginaires sorties tout droit de mon esprit trop inventif... Oui, la seconde option était véritablement la meilleure, après mûre réflexion.

J'avais peut-être trop tendance à partir dans des débats qui finissaient toujours mal avec ma conscience et cela sans m'en apercevoir, sans m'en empêcher. Reprenant mes esprits, je regardais pour l'énième fois le sommet de ce rocher dont le sommet me narguait sans se gêner. Et plutôt que d'y aller en priant pour trouver une prise, je décidais de regarder chaque recoin de la façade et de trouver ainsi un endroit propice à la montée de l'amas rocheux. A mon grand désespoir, je ne trouvais rien. Et mon compagnon qui, pendant ce temps, était allongé par terre, se laissant recouvrir par la chape sombre nocturne qui se répandait de plus en plus dans le ciel, laissant place à la nuit. Je soupirais, puis marchais vers le rocher et essayait encore une fois de le gravir. Eh oui, quand j'avais une idée en tête et beaucoup de temps, ce genre de chose qui eût semblé dérisoire à la plupart des gens mais qui, à moi, me semblait presque primordial. Je repris alors le rocher à pleine main, tendant tous mes muscles, avançant à la verticale, centimètre par centimètre, cela sur un mètre ou deux... Jusqu'à tomber. Assez durement, d'ailleurs, la douleur fut vive et me laissa sonné pendant quelques secondes. « Tout va bien? » - « Oui, oui, pas de problème, plus de peur que de... » Je ne finis pas ma phrase. Ma bourse, ma précieuse bourse contenant mes griffes d'acier, tombait vers un autre versant ! Je me remis debout, fermement décidé à la rattraper, lorsque je butais contre une roche et, assez peu virilement, tombais à mon tour.

Le cri qui s'ensuivit, composé d'une seule voyelle répétée et d'une consonne « Aaaaah » fut assez prévisible. Cependant, il mourut dans ma bouche lorsque je me fracassais par terre, stupidement, les quatre fers en l'air, pour parler familièrement. Bientôt, la douleur afflua. Oh, elle n'était pas très virulente car, après visualisation et analyse du terrain, l'endroit où j'avais chuté n'était pas très haut, ni très pentu, et je n'avais donc pas réussi à me casser quelque chose. Quoique j'aurais de magnifiques hématomes pendant quelques jours... Et si Astomaseth ne venait pas à ma rencontre, il avait dû s'endormir... Absolument génial. Enfin, au moins, il ne connaîtrait pas ma superbe chute et ne se ficherait pas de moi pendant un mois... « Il y a quelqu'un ? » Je me figeais. Et mince... Un témoin certain. Décidément, cette nuit n'était pas du tout faite pour moi... Je relevais la tête et vis, à mon grand étonnement, une jeune femme aux cheveux rouges assise sur le sommet du rocher. Ce fut comme si l'on m'avait mit une claque. Comment avait-elle fait pour monter là-haut ? Sûrement par des moyens magiques. Toujours était il qu'aussitôt, mon assurance, déjà bien ébranlée, fondit comme neige au soleil. Et je redevins timide. Mon dieu... Je m'avançais un peu vers le rocher assez pour voir de drôles de petites bêtes qui entouraient la jeune fille. « Oh je... Je suis désolé, je ne vous ai pas vue... » Je n'arrivais pas à aller plus loin. Comme bloqué. « Je suis désolé, répétais-je, j'ai dû vous offrir un spectacle particulièrement stupide... » Et je n'arrivais plus à rien, plus à bouger, plus à parler. Pourtant, j'aurais voulu lui dire des choses... Je n'y arrivais tout simplement pas.
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Jeu 26 Déc 2013, 23:24

Je me penchai un peu plus afin d'essayer de percevoir ce fameux bruit. C'était étrange, incompréhensible et j'avais légèrement peur de me retrouver devant l'Archimage Nylmord. Il était sans doute le pire de tous. Je l'entendais d'ici, avec sa voix sèche et sévère. « Edwina, n'avez vous donc rien dans la cervelle pour fuir ainsi ? Je le savais ! Je le savais qu'il ne fallait pas vous donner ce titre ! Vous n'êtes qu'une incapable, lâche avec ça ! N'avez-vous donc aucune qualité ? ». Rien que d'imaginer sa voix me faisait me sentir coupable et totalement idiote. Néanmoins, ce ne fut pas cette dernière que j'entendis mais celle d'une personne que je ne connaissais pas. Le son me permit de localiser l'individu. Que faisait-il donc par terre ? Je levai les yeux vers le ciel, me disant que c'était sans doute pour admirer les étoiles, bien que sa position ne semble guère confortable. Oh et puis, peut-être qu'elle l'était pour lui ? Comment pouvais-je en juger ? Je n'étais pas experte dans la contemplation du ciel nocturne après tout. J'avais envie de lui dire de ne pas s'excuser et que je ne le trouvais pas stupide, mais j'eus la mauvaise idée de me pencher un peu trop pour mieux le voir. Mauvaise idée parce que mon corps bascula vers la partie pentue du rocher, rendant ma chute prévisible. Aussi, à peine m'étais-je fait la remarque que je ne pourrai pas me soustraire à cette dernière que mon corps dégringola du rocher à toute vitesse. Je ne sus pas exactement ce qu'il se produisit, sentant le rocher me cogner ici et là, voyant un coup le sol, un coup la lune, un coup les étoiles et, tout à coup, deux chaussures. J'étais trempée, c'est tout ce que je pouvais dire et je flottais à quelques centimètres du sol. Du moins, ce fut le cas jusqu'à ce que mon contrôle de l'eau se dissipe, me faisant tomber lourdement par terre, aux pieds de l'inconnu qui était, du coup, dans la même position que moi, sauf que lui était sur le dos et que j'avais atterri sur le ventre. Un peu plus et je l'aurai écrasé. Je ne savais toujours pas comment j'avais pu arriver là sans mourir mais il semblait, qu'encore une fois, ma magie avait agis sans que je ne la commande, réunissant l'eau qu'elle avait pu trouver dans les alentours pour me faire un tapis d'atterrissage. Sauf que, maintenant, j'étais mouillée de la tête aux pieds. Je grimaçai, remarquant enfin la douleur, ma surprise à moitié dissipée. J'avais dû m'égratigner un peu partout, sentant une douleur aiguë sur le haut de mon crâne et une autre à mon genoux droit. Pour le coup, c'était moi qui offrais un spectacle particulièrement désolant. J'avais l'habitude de mes maladresses mais cette habitude ne me faisait pas me sentir moins idiote.

« Bon...bonsoir, je m'appelle Edwina ! ». J'avais dit cela avec conviction en redressant la tête. Mes joues devinrent rouge pivoine lorsque je croisai le regard de l'inconnu pour la première fois. Je savais que ce n'était pas le moment de dire une telle chose mais, après tout, que pouvais-je bien lui dire d'autre ? Je finis par me redresser totalement, m'asseyant par terre pour mesurer l'ampleur des dégâts. Aussi, je soulevai un peu ma robe de cérémonie pour voir mes jambes. Je ne pensais pas avoir quelque chose de casser mais je saignais à plusieurs endroits. Des égratignures plus ou moins superficielles, j'avais de la chance. Néanmoins, ma robe, elle, était à jamais fichue. Ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid si je n'avais pas été certaine que les Archimages me gronderaient comme une enfant dès qu'ils m'auraient retrouvé. Aussi, je soupirai, remettant les froufrous de ma robe sur mes jambes. Il ne faisait aucun doute que j'avais le palmarès de la plus belle chute de la soirée, même si je n'avais pas conscience que mon interlocuteur avait, lui-aussi, fait une chute. Et bien sûr, pour couronner le tout, j'étais totalement incapable de me soigner. Tant pis, le sang finirait pas coaguler, même si c'était plutôt douloureux.

Je tournai alors la tête vers lui, essayant d'oublier mon mal et ma honte. Son regard était légèrement effrayant mais ce n'était rien en comparaison des Archimages. Et puis, par terre, il était sans doute moins impressionnant qu'une fois debout. Je finis par me relever, lui tendant la main avant de remarquer qu'elle était toute sale. « Hum... ». Je ne pouvais même pas l'essuyer à cause de l'état de mes habits. En plus de cela, il ne faisait pas très chaud. Je lui tendis donc l'autre main qui avait l'air plus nette, sachant très bien que je ne pourrai pas trop l'aider à se redresser vu ma force physique qui était plus que déplorable. « Qu'est-ce que vous faites ici ? ». Je lui souris, simplement, essayant de voir du positif dans les événements qui m'étaient arrivés durant les dernières minutes.
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Dim 05 Jan 2014, 00:23

Eh bien, j'étais maintenant assuré de savoir que la surface du rocher était parfaitement lisse absolument partout. Parce que la jeune femme tomba, juste en se penchant. Mon cerveau ne put réagir assez vite et, avant que j'eus le temps de faire quoi que ce soit, un bouclier formé d'eau recouvrait totalement l'inconnue. Il y eut un instant de flottement, un instant pendant lequel tout, absolument tout sembla complètement immobile. Comme le moment qui précède un événement parfaitement peu plausible en tant normal, farfelu la plupart du temps mais, malheureusement – ou heureusement, selon les cas, bien qu'il n'y en ait pas beaucoup – inévitable. De fait, alors que je la croyais hors de danger, la bulle s'évapora. Et nous tombâmes tous les deux par terre, assez pitoyablement, dans une envolée de poussière de roche. Puis il y eut le sentiment de douleurs qui se propagea en moi tel une rivière, dont le point culminant était le sommet de ma tête. Pendant un moment, je dû rassembler toutes les pièces du puzzle qu'étaient mes pensées, car ma tête venait de heurter assez durement une petit rocher, dont je garderai sûrement une belle bosse, mais qui fut, heureusement pour moi, sans conséquences majeures et graves, si bien que je pus rapidement reprendre mes esprits. La jeune femme était assise par terre, l'air ennuyé – ce qui se comprenait facilement –, le regard porté vers ses jambes. Et puis, elle m'avoua son prénom.

Edwina... Ce n'était pas très courant, sans être réellement rarissime, mais un prénom que je n'avais encore jamais rencontré, même s'il avait des connotations proches autres que je connaissais déjà. Mais je trouvais que cela lui allait plutôt bien. D'ailleurs, je me rendis compte que ma gêne et ma timidité, qui étaient à leur paroxysme quelques instants plus tôt, étaient moins présentes. Oh, elles ne s'étaient pas encore totalement effacées, mais la prison qui m'empêchait de parler normalement avait perdu quelques barreaux. Tant mieux. « Mon nom... Je m'appelle Dyöbawol. Hum... Enchanté de vous rencontrer, Edwina. » Mon dieu... Ma gêne devait non seulement se lire sur les traits de mon visage,mais elle devait aussi très bien s'entendre dans mes paroles. J'avais tellement honte de cela qu'en plus, je devais rougir, c'était quasiment certain. Vraiment... C'était particulièrement pitoyable. Ce sentiment fut exacerbé lorsque mon interlocutrice remonta légèrement sa robe - d'ailleurs de fort mauvais goût, et en lambeaux – et qu'elle laissa voir ses multiples coupures et plaies. Je n'eus même pas le courage de lui envoyer une onde de magie blanche pour la soigner car elle remit sa robe sur ses genoux, signe qu'elle ne pouvait se soigner elle-même.

Heureusement, cette « opportunité » me fut accordée lorsque, se relevant, elle me tendit la main. Je restais d'abord perplexe, car je la voyais mal me relever à l'aide de sa seule force physique, mais les apparences étaient souvent trompeuses et, après tout, elle pouvait aussi bien faire usage de magie afin de s'aider elle-même dans ce genre de tâche. Mais je trouvais aussi que ce n'était pas très réglementaire et que, dans tous les cas, ma fierté naturelle m'empêchait de le faire... Autant que ma timidité naturelle, je devais l'avouer. Alors, je pris sa main dans la mienne, non pas pour m'aider, mais pour lui transmettre une vague de magie blanche, afin qu'elle soigne ses blessures les moins sévères, puis me relevait par moi-même. Je me rendis compte que j'étais fatigué, en tout cas essoufflé, comme si j'avais couru quelques kilomètres. Il faudrait vraiment que j'améliore ma maîtrise de cette magie, sans quoi, cela pourrait me jouer des tours et, de toute façon, c'était plutôt humiliant d'être fatigué après seulement une vague magique. J'espérais tout de même que j'avais réussi à soigner la plupart de ses blessures car il me serait difficile de recommencer. « Je suis désolé, je ne suis qu'un piètre Magicien sans envergure... J'espère au moins vous avoir soulagée. » Puis elle me posa une question. Une question simple mais je me mordis la lèvre inférieure avant de répondre. « Hé bien... Je suis venu pour percer les secrets de ce rocher... Mais à l'évidence, je n'ai rien trouvé d'instructif. »

« Mais vous, si je puis me permettre... Que cherchez vous en ces lieux... Et à cette heure ? » Je ne savais pas trop quoi faire. Peut-être auras-je dû l'inviter à s'asseoir, peut-être... Aucune pensée cohérente n'arriva jusqu'à mon cerveau. J' n'y arrivais tout simplement pas. Heureusement mon supplice prit fin lorsqu'une grande ombre se dressa au-dessus de moi et que, de par sa forme, je compris très vite de qui il s'agissait. De toute façon, ce ne pouvait être que lui. « Dyöbawol Edhrakor ! Je te croyais plus fidèle, à tes principes, et au reste ! Comment peux-tu... » De plus, il avait étendu son champ d'action tout autour de nous deux, ainsi, l'inconnue pouvait aussi profiter de cet échange futile. J'étais cramoisi, autant de honte que de fureur, car je savais exactement à qui il faisait référence. « Astomaseth... Ceci ne te regarde absolument pas, je ne vois pas pourquoi tu t'immiscerais dans notre conversation... De plus, il me semble que j'ai le droit de parler à qui je veux ! » Nous nous regardâmes dans les yeux, son implacable regard braqué sur le mien. Puis, je me tournais vers Edwina. « Je suis vraiment navré... J'aurais aimé que cela se passe autrement... » Et je n'arrivais toujours pas à faire quelque chose de concret. Elle-même devait se sentir gênée, après avoir entendu les paroles de mon compagnon.
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Sam 18 Jan 2014, 15:33

Je ne dis rien lorsqu'il se releva seul mais je me sentis quelque peu inutile. Moi qui avais voulu l'aider, j'avais plus l'impression de l'avoir mis mal à l'aise qu'autre chose. Néanmoins, lorsque je sentis la magie blanche à l'œuvre, je ne pus m'empêcher de fermer les yeux, appréciant ses bienfaits comme la sensation qu'elle me procurait. C'était idiot mais comme je ne pouvais l'utiliser, je me plaisais à la ressentir à travers d'autres individus. Finalement, peut-être que les dieux, le destin ou que savais-je encore s'étaient fourvoyés lorsqu'ils avaient permis la création de mon être. Je n'étais qu'une erreur, mon existence était le contraire même de ce qu'elle aurait dû être. Mes parents étaient des mages hors pair, des personnes puissantes pour lesquelles la magie n'avait eu aucun secrets. Et moi, je la connaissais, je la ressentais, oh oui, je ressentais ce flux magique en moi, mais j'étais incapable de l'usiter. « Dyöbawol ». Je finis tout de même par sourire, mon visage s'étant auparavant décomposé sous la domination de mes pensées. « Enchantée. ». J'étais reine, il fallait que j'arrête d'hésiter, il fallait que j'arrête d'avoir peur. Mais comment faire autrement, j'avais eu peur toute ma vie ? Néanmoins, quand il m'avoua qu'il était un piètre magicien, cela me fit rire et je lui soufflais alors avec un enthousiaste étrange pour de telles révélations : « Hé bien comme ça, nous serons deux piètres magiciens ce soir ! ». Pour une fois que je n'étais pas entourée des Archimages. Après, peut-être que cet homme avait un léger complexe d'infériorité et qu'il me disait ça juste par politesse ou parce qu'il le pensait réellement. Peut-être qu'il était bien plus doué que ce qu'il avouait. Maître To ne cessait de me répéter que certaines personnes étaient en sous-performance juste parce qu'elles n'avaient pas assez confiance en elles. Malheureusement, dans mon cas, cela n'avait rien à voir. J'avais simplement une faible magie de corps par rapport à la magie de mon esprit. Ma magie de corps n'augmentait que lorsque j'étais en situation critique, comme un instinct de survie, libérant la puissance qui se cachait en moi. « Les secrets de ce rocher... ». Ce rocher avait-il des secrets ? Je n'en avais pas la moindre idée mais puisqu'il était venu pour cela, il devait savoir de quoi il parlait.

Alors que je me sentais auparavant rassurée, lorsqu'il me posa la question sur mes occupations, j'eus un léger mouvement de recul. Il était magicien alors peut-être savait-il ? Peut-être était-il à ma recherche ? Aussi, je ne répondis pas, hésitant, bredouillant, sauvée à temps par un énorme animal ailé que je fixai avec une pointe de peur et d'émerveillement. Quand j'entendis ses dires, je devins rouge pivoine, n'osant pas m'avouer que je comprenais ce que je comprenais. Cette chose était-elle en train de dire que cet homme et moi nous... Ma tête devint réellement cramoisie, si bien que les paroles de Dyöbawol restèrent floues jusqu'à ce qu'il s'adresse à moi. Les yeux rivés sur le sol, j'essayais tant bien que mal de parler. « Je suis désolée... c'est que je ne pensais pas que vous... enfin... je veux dire... pas que j'essayais de... mais... ». Bon, soyons honnêtes, cela ne voulait absolument rien dire. J'aurai pu continuer ainsi longtemps si je n'avais pas entendu crier derrière le rocher au clair de lune. « Edwinaaa !!!?? ». « Edwina ?? ». Panique. « Euh je... je... Il faut que j'y aille, ne leur dîtes pas que vous m'avez vu d'accord ? En fait, c'est compliqué mais je vous expliquerai quand ils seront partis... ». Et sans rien dire d'autre, je me mis à courir vers la forêt, suivi par ma dizaine de petits dragons.

Deux hommes ne tardèrent pas à arriver vers Dyöbawol, le regardant un instant avant de se regarder. « Bonsoir. Nous cherchons une femme d'environ cette taille là, cheveux rouge. ». Les magiciens, plutôt haut gradés, devaient se douter que le jeune homme faisait parti de leur peuple. « Ceci est une urgence royale, si vous nous aidez nous vous récompenserons dûment. ». Ils n'avaient normalement pas le droit de révéler d'informations sur la reine, mais afin de bien faire comprendre l'urgence de la situation au mage, l'un d'eux rajouta. « La reine a disparu. ». Il est clair que la reine n'était pas encore officiellement nommée, tout ceci restait très officieux mais qu'importe.
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Mer 19 Fév 2014, 17:34

Tout compte fait, Edwina était quelqu'un de sympathique car, loin de s'offusquer de mes remarques, elle prit cela sur un ton enthousiaste, et me répliqua que nous étions alors deux piètres Magiciens, ce qui me fit sourire. Ce fut l'arrivée de mon compagnon qui gâcha tout, en plus de ses remarques, car Edwina, prit aussitôt, et presque en même temps que moi, une jolie couleur pivoine. Mais nous n'eûmes point le temps de commencer un débat. Je compris l'urgence de la situation dès qu'Edwina s'enfuit en direction de la forêt lorsque une voix autoritaire et légèrement rauque s'éleva dans le ciel étoilé. J'essayais immédiatement de repérer l'éventuel danger qui arrivait (tout en constatant qu'Astomaseth s'était discrètement éclipsé), mais, avant que j'eus pu faire quoi que ce soit de constructif, la jeune femme s'était réfugiée dans la forêt et deux hommes arrivaient. Je ne sus pas pourquoi mais j'eus une impression de vague familiarité mais elle s'atténua très vite. Pendant deux ou trois secondes, nous nous regardâmes en chien de faïence. Je n'aurai su dire pourquoi, mais ils m'impressionnaient. Je ne voulais faire aucun geste de respect car, s'ils étaient en fait des ennemis, ils pourraient profiter du temps que je mettrai pour effectuer cette action afin de m'occire rapidement. Cependant, s'ils étaient bénéfiques ou, tout du moins, peu enclins au massacre général, il me coûtait peut-être d'agir comme je le faisais... L'avenir me dirait bien assez tôt tout ce que je voulais savoir. « Vous recherchez... Une femme aux cheveux rouges ? La... Reine ? Et de quelle nation, je vous prie ? » Je n'avais que quelques secondes pour réfléchir. Dans tous les cas, Edwina était sûrement  cette jeune femme recherchée ; peu de femmes et d'hommes possédaient une chevelure rouge, du moins n'en avais-je jamais rencontré d'autres. Et donc, cette Edwina, en plus d'être recherchée, était Reine d'un peuple... Je m'efforçais de rester calme et de réfléchir de la même façon. Les deux hommes me regardaient maintenant d'un air légèrement hautain et méprisant. « La Reine des Magiciens, évidemment. N'en êtes-vous pas un vous-même ? » Cette fois, je réfléchis tellement rapidement que jamais je ne referai cela, en plus du fait que mes pensée s'embrouillaient. Ces deux-là devaient appartenir à la noblesse des Magiciens ou, tout du moins, devaient appartenir à un échelon élevé de la hiérarchie magicienne. Je leur devait donc obéissance. Cependant, la Reine elle-même m'avait demandé de garder le silence... Et vu que la parole du souverain ou de la souveraine avait force de loi...

« Une jeune femme aux cheveux rouges... Oui, bien sûr que je l'ai vue. Elle se dirigeait vers la montagne enneigée que vous voyez là-bas... Elle m'a d'abord intrigué mais, à cause de ma frêle condition physique, je ne peux ni courir, ni me rendre dans des endroits élevés ou empreints d'une froidure un peu présente, aussi ne la suivis-je pas dans ses pérégrinations. » De nouveaux, ils me regardèrent d'un œil critique extrêmement prononcé, aussi baissais-je humblement la tête – après tout, ils étaient mes supérieurs – tout en prenant bien soin de penser à d'autres choses qu'à Edwina, au cas où l'un des deux Magiciens sonderait mon esprit. « Mmmh... Eh bien, merci pour ces renseignements. Nous allons donc poursuivre notre route. » Ils commencèrent à faire marcher leurs chevaux, et allaient s'en aller lorsque l'un d'eux se retourna vers moi. « Et, faites-moi plaisir, avant notre prochaine rencontre... Apprenez à discerner les personnes qui appartiennent à notre peuple. » Sur ce, ils s'en allèrent au trot. Relâchant la pression qui s'était abattue sur moi durant l'échange de paroles, j'écarquillais les yeux, effaré par mon propre mensonges, repassant en boucle dans mon esprit les différentes scènes qui s'étaient succédées lors de « l'entrevue ». Et puis tout d'abord, j'espérais qu'Edwina – enfin, plutôt la Reine – ne me condamnerai pas pour ce que j'avais fait – ce qui était assez peu probable, vu qu'elle m'avait dit de ne rien dévoiler sur son compte. Attendant qu'ils soient assez loin pour que leur magie ne fisse plus effet – ou du moins que mon esprit croit qu'elle ne fasse plus effet, j'avais du mal à saisir sur quelle longueur un mage de cette importance pouvait opérer - je m'assis (ou plutôt me laissais tomber) sur une roche, le visage dans les mains. La tête me tournait.

Puis, au bout de quelques secondes, je me relevais et me mis à marcher vers la forêt, là où s'était réfugié la pourchassée. En arrivant à la lisière du bois, l'odeur que j'avais déjà sentie auparavant me revint en force aux narines. Ce n'était pas désagréable, mais l'on pouvait parfaitement sentir un relent de quelque chose de plus malsain. Pour le moment, ce n'était vraiment pas ma priorité. Je passais sous le couvert des arbres, m'adossant quelques instants à l'un d'eux avant de me redresser. « Êtes-vous là... Edwina ? Ou peut-être dois-je vous appeler... Autrement ? » Comment réagirait-elle ? Ce retournement de situation pourrait l'ennuyer... Je ne parvenais pas à réagir comme quelqu'un de sensé. De savoir que j'avais bavardé tranquillement avec ma souveraine me faisait l'effet d'une infamie sans nom. Et puis, parler avec une inconnue sympathique était une chose, mais discuter avec sa Reine en était une autre. Comment faire ? Que faire, surtout ? Comment prendrait-elle le fait que je savais qui elle était ? Le parfum mystérieux se faisait envoûtant, maintenant, et je commençais à remarquer de drôles de petits buissons comportant de tout aussi amusantes baies rouges. Tout de même, la flore de ce continent était bien étrange... « Edwina ? Je... Hum... Je suis désolé si je n'ai pas fait les choses comme elles auraient dû se passer... » S'était-elle enfoncée profondément dans la forêt ? Je n'eus pas le temps de réfléchir qu'une quinte de toux arrêta mes pas. Une quinte de toux qui me fit cracher du sang... Je regardais le liquide carmin quelques secondes, étonné. L'air était vraiment insalubre, ici... Vivement que je puisse en sortir... heureusement, je ne m'étais pas trop éloigné de l'entrée de la forêt, aussi pourrais-je sortir d'ici facilement. Enfin, tout était relatif. Car, à peine m'eus-je fait cette réflexion qu'un couteau se glissa sous ma gorge, et qu'une voix de femme me susurra à l'oreille des mots légèrement malveillants. « Que fais-tu ici, mon petit ? N'espère pas pouvoir me voler mon territoire... »
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Les fleurs du mal sont poussière d'étoile [Quête PV Edwina]

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