Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Loëdy, la malhereuse. [PV Aby <3]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Jeu 15 Aoû 2013, 16:00

Ses mots étaient comme une caresse dans son âme... Grâce à lui, le silence éternel de la sirène était brisé. Elle sourit dans le noir, heureuse de le savoir là, présent à ses côtés et dans son esprits, pour toujours. Elle avait gagné le droit de partager ses pensées avec cet être auquel elle tenait tant, et elle ne se priverait pas de le faire. Car si la jeune femme aimait le calme par dessus tout, la voix de Cocoon avait un goût nouveau, étrange, et parfaitement délicieux. Elle se délecta de son annonce et frissonna alors qu'il la tirait de nouveau sur la matelas pour la coucher. Elle rit de son audace et se laissa faire doucement. Un instant, elle crut qu'il allait la gronder d'avoir osé le freiner dans ses ardeurs, mais le baiser qu'il déposa sur ses lèvres la rassura et elle se demanda ce que la lueur dans ses yeux signifiait. Ses yeux uniques qui l'avaient attirée la première fois, dans le labyrinthe. Ce jour là, jamais elle n'aurait cru se retrouver un jour dans ses bras, et encore moins dans son lit... Et si pour beaucoup encore, cela avait une connotation vulgaire, Aby ne voyait pas pourquoi... Quoi de plus beau que de se montrer sous son véritable apparat à celui ou celle que l'on aimait ? Quoi de plus parfait que de ne faire qu'un avec lui, pour un temps...

La sirène le vit se pencher sur elle et elle se sentit plus belle que jamais, perdue sous ses regards passionnés. Il déposa de doux baiser sur sa peau brûlante et elle rit alors qu'il descendait de plus en plus bas. Curieusement, elle n'avait pas peur. Elle se sentait confiante et totalement à sa place. Elle n'avait jamais appréhender ces instants, elle les jugeait magiques et naturels. Car partager son corps et son âme avec quelqu'un se devait d'être inoubliable... Et même si Cocoon lui faisait mal, même si sans le vouloir il la blessait, elle savait qu'elle allait vivre l'un des plus beaux moments de sa vie malgré tout.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 26 Aoû 2013, 17:38

Cocoon était tendu. Son corps entier bougeait et ses muscles roulaient sous le désir qu'il éprouvait pour cette femme. Cette si jolie muse, à la peau douce et soyeuse, était comme un cadeau pour lui, un présent qu'il avait envie de goûter avec parcimonie, avec délicatesse, l'effeuillant petit à petit, de manière à tout savourer. Elle était précieuse, et encore plus par le fait qu'elle soit unique.
Il la regardait, la dévorait sur regard, comme si elle était déjà sienne, qu'elle lui appartenait entièrement. Quand ses lèvres glissèrent sur sa peau, en déposant des baisers doux mais fiévreux, il entendit un rire cristallin émaner de la gorge de sa Muse. Elle n'allait pas rire longtemps avec lui... Et effectivement, très vite son rire se tarit pour laisser place à de petits cris, venant directement de son être, de sa gorge. Entre ses mains, son corps de porcelaine commençait à réagir comme il le voulait. C'était parfait. Elle était parfaite.

Ses hanches se soulevèrent légèrement, presque imperceptiblement, mais l'Orisha le vit, le sentit, et fut comblé de ce laisser aller. Elle ne retenait pas ses ardeurs, elle ne retenait pas les signaux que lui lançaient ses sens, elle ne retenait rien pour lui. Aby n'était pas du genre à se cacher. S'allongeant à côté d'elle, il explora gentiment ses belles boucles de sa main brune, touchant des points sensibles, et cherchant le plaisir. Il voulait que la sirène se sente unique, et qu'elle ne puisse trouver ce plaisir que chez lui. Qu'elle n'eut besoin de personne d'autre, juste lui. Cocoon embrassait en même temps sa peau pâle, qui commençait à devenir légèrement moite par le désir et la tension, avant qu'il ne la sente encore plus contre lui. Ses gestes étaient assurés, et il semblait qu'il eut enfin trouvé ce qu'il cherchait : l'apogée. La sirène se tordit entre ses bras, se colla presque à son corps, ce qui ne le laissa pas indifférent. Bien qu'ils étaient quasiment dans la pénombre, il voulu la voir, voir cette expression sur son visage, mais malheureusement pour lui, elle se trouvait un peu trop collé à lui, et il faisait bien trop sombre pour qu'il détecte quoi que ce soit pour le moment.

D'un autre côté, quand Absynthe s'accrocha à lui, en poussant un cri, et en exprimant son plaisir, le Lien vibra entre eux. Il se consolidait à une vitesse phénoménale, et Cocoon n'arrivait pas à être patient. En aucun cas il ne l'aurait brusqué mais là, maintenant, il la voulait. Il la voulait tellement...
Quand sa Muse poussa le dernier soupir d'extase, il fit glisser sa main hors champs, et la fit venir sur lui, pour qu'elle le découvre. Le désir et la passion passait par la découverte des deux parties. Bien qu'une femme restait une femme, toutes étaient uniques. Pas une ne se ressemblait. Et lui n'était qu'à l'aube de connaitre réellement son corps parfait et proportionné.
Une fois qu'il la distingua, droite, au dessus de lui, il prit une de ses mains et en embrassa doucement le dessus, avant de la poser sur son buste. Elle faisait ce qu'elle voulait, et si elle voulait être guidée, elle le lui ferait savoir.
Cocoon ressentit cette chaleur dans son bas-ventre, continué de grandir, envahissant un bonne partie de son être. Même s'il aimait les femmes entreprenantes, il adorait par dessus tout les vierges, et pour le coup, Absynthe était un sacré bon partit.

Cette dernière se pencha et l'embrassa. Il sentit sa poitrine contre son corps déjà bouillant, et posa d'instinct ses mains sur ses hanches, puis sa taille, avant de lui caresser le dos. Lorsqu'elle commença à descendre doucement, pour baiser sa peau mate, elle chercha ses mains, dans le but d'enlacer ses doigts, scellant encore un peu plus le rapprochement, et l'intimité des deux êtres. Ils étaient en train de fusionner, de ne faire plus qu'un. Dans un moment, ils ne seraient alors qu'une seule et même entité. Alors elle lui avoue. Ses trois mots lui firent l'effet d'une balle en pleine tête. Il n'entendit plus rien pendant deux secondes, puis reprit ses esprits. L'Orisha adorait Aby, le Lien en faisait bien plus que des amis, ils se désireraient toute leur vie. En revanche, il ne l'aimait pas. Non, il ne l'aimait pas. Pourtant il ferait beaucoup elle, mais ce n'était pas de l'amour. Cocoon ne s'enchainait pas plusieurs fois avec ce sentiment pour la bonne et simple raison que s'entraver une fois de ce genre de ressentit, envers une personne, était déjà trop pour lui. Alors deux c'était impensable.
Mais la belle l'avait devancé. Elle s'était couché sur lui, lui demandant ce qu'il voulait. Cette fois ci, il n'allait pas rester inerte.

Passant sa main dans ses cheveux noirs, il la fit glisser sur toute la longue, touchant le dos de la jeune fille, en murmurant mentalement « Fais ce que tu as envie, mais ne te force jamais, belle Muse... » Il était formellement interdit qu'une femme, dans ses bras, fasse quelque chose qu'elle n'avait pas envie. C'était capital ! Le bien être passait par la liberté des êtres. Sans cette Liberté que Cocoon adorait tan, il n'en n'était rien. Pas de plaisir, pas de désir... Rien.
Absynthe décida de se décaler. Tous ses gestes et ses actes étaient sensuels, elle respirait presque l'érotisme à ce moment là, et Cocoon ne pouvait s'empêcher de toucher sa peau, son corps, et de la caresser doucement. Il ne voulait pas rompre le contact physique. De sa jolie main, elle explora timidement la virilité de l'Eshu, elle découvrit les réactions que cela pouvait procurer autant chez elle que chez lui. Enfin, surtout chez lui.
Dès qu'elle l'effleura, il poussa un gémissement rauque et puissant, qui fit vibrer la jeune femme. Même si elle ne l'avait pas entendu de ses oreilles, elle l'avait au moins ressentit. De son côté, il avait l'impression que la foudre lui était tombée dessus. Son corps réagit immédiatement, sans ménagement, et il se tendit plus, beaucoup plus, avant de surchauffer. Cocoon était brûlant, plus que jamais, et il reçu la sirène de plein fouet quand elle se jeta sur lui.

Se laissant embrasser, il se remit les esprit en place. Si seulement ce contact lui avait procuré une telle sensation, il n'imaginait même pas la suite et tout à coup, il fut gourmand. Il la voulait maintenant. Tout de suite, il voulait goûter à cette sensation, il voulait encore se faire foudroyer. Prenant le visage de la Muse entre ses mains, emmêlant dans le geste ses cheveux noirs à ses doigts, il lui rendit son baiser, caressa sa langue de la sienne avant de dire : « Aby, ne t'arrête pas. Pas maintenant, sinon je ne te laisserai pas le loisir de me découvrir cette nuit. » Et il ne voulait pas prendre les choses en main. Pas tout de suite. Il en voulait encore. Encore, et encore, et encore...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 27 Aoû 2013, 01:21

Carte blanche il lui avait donné. Autant dire que la sirène était totalement hystérique. Elle avait peur et à la fois confiance, ce qui était un sentiment plutôt étrange à vivre. Elle frissonna doucement lorsqu'elle sentit le corps de Cocoon réagir à sa faible caresse et elle rit. La décharge lui avait coupé la respiration un instant et s'était sentie parcourue d'un plaisir nouveau et intense. Elle profitait de la vison du jeune homme allongé sous elle, le corps brûlant, sa peau sombre enveloppant ses petits mains clairs dans un voile ténébreux effrayant et mystérieux. Absynthe ne savait pas où elle allait ce soir, mais elle n'avait aucune crainte. La douceur des paroles de l'Orisha dans sa tête, ses baisers passionnés et ses caresses, la chaleur insoutenable de son corps collé au sien... tout cela étaient preuves d'un bien être unique, encore inconnu de la sirène mais qu'elle savait déjà aimer par avance. Doucement, alors qu'elle se laissa aller contre son amant, sa main descendit à l'endroit interdit et laissa sa raison de perdre dans des caresses sensuelles à celui qui elle le savait, ne rêvait que de la posséder... Elle ferma les yeux se concentra afin de ressentir chaque retour de plaisir de l'Eshu, chacun de ses souffles sur sa peau nue, chacun de ses frissons, les montées de chaleur de son corps tendu et ses mouvements incontrôlés sous elle, sous sa torture délicate mais osée.

Alors qu'elle découvrait le monde nouveau de l'extase masculin, Absynthe se sentait partir dans cet univers encore inconnu et si convoité. Inexorablement, elle se sentait plonger dans un Océan de tendresse et d'euphorie. La température de la pièce était devenue telle que la jeune femme avait l'impression que son corps et celui de son compagnon étaient glacés. Elle lâcha un moment son jouet charnel et saisit son visage entre ses mains avant de venir coller son front à celui de Cocoon, plongeant ses pupilles d'un étrange bleu électrique intense piqueté d'or dans les yeux si beaux de son amant. Elle déposa un baiser sur son nez puis ses deux joues avant de laisser la marque furtive de ses lèvres sur celles du Beau, l'imprégnant de son parfum impatient. Elle descendit le long de son torse et laissa jouer sa langue sur la peau hâlée de l'Orisha, s'attardant sur sa cicatrice, dont elle embrassa chaque centimètre avec une douceur et une lenteur naturelles et qui se voulaient passionnées, prévues pour faire durer le plaisir et augmenter l'impatience du jeune homme. Elle sentait son corps se tendre de plus en plus sous l'effet du désir qu'elle se plaisait à faire monter par le bas chez l'Eshu.
La sirène avait arrêté son parcours langoureux et sensuel par l'entre jambe du gentleman qu'elle sentait dominer en cet instant. Consciente de ce qu'elle lui offrait, elle s'appliqua à y aller avec tendresse et sans brusquerie. Paradoxe lorsqu'on savait que c'était elle et non pas lui qui donnait ce soir son corps et son âme pour la première fois. Mais Absynthe se sentait prête, avec la bonne personne et totalement à sa place dans les bras de Cocoon, contre lui, et elle le voulait maintenant plus profondément en elle. Elle voulait le sentir en elle. Entendre ses gémissements dans sa tête et se bercer avec ses pensées de plaisir et de bien être. Elle voulait lui offrir l'extase, l'emmener aussi loin qu'elle savait il l'emmènerait. Elle ne voulait pas simplement être celle qu'on aime physiquement, qu'on dépucelle simplement par acte charnel... Ce soir, en dévoilant son corps à cet homme, en se mettant à nue sans pudisme devant lui, elle lui rendant ses caresses intimes, elle savait qu'elle s'embarquait dans une expérience totalement unique et véritablement importante.

Elle caressa les cuisses de Cocoon alors qu'elle s'occupait toujours de lui, le rendant plus euphorique encore. Au fil des minutes, elle le sentait devenir plus tendu, mais il n'était pas crispé. Il avait confiance en elle et elle faisait ce qu'elle voulait. Elle continua ses caresses buccales et savoura la perfection d'un instant ou le silence fit place à une étrange mélopée venu d'ailleurs... d'un endroit inconnu. Absynthe su alors que le jeune homme était prêt. Elle se redressa et caressa une dernière fois son intimité de de sa petite main novice avant de remonter sur lui et venir réclamer des baisers fusionnels, alors que ses bras venaient naturellement saisir les mains de son amants, entrelacer leurs doigts et les remonter au dessus de leurs têtes, comme si ils étaient enchaînés. Elle lui sourit, d'un sourire nouveau, presque aguicheur, alors qu'elle passait sa langue sur ses lèvres à la  manière des félins affamés. « J'espère que tu as aimé... » Elle n'avait pas besoin qu'il approuve, les réactions incontrôlables de son corps lui avaient déjà donné une réponse et elle se félicitait d'avoir rendu à celui qu'elle s'apprêtait à aimer ses soupirs d'extase.  
Alors, elle lâcha ses bras, le libérant ainsi d'elle et la jeune vierge se laissa mollir sur le torse de l'Orisha, le contemplant à la manière d'une œuvre d'art, une main retenant sa tête comme si elle pesait trop lourds, ses yeux pétillants de désir plongés dans deux de l'Eshu. Elle sentait son cœur battre dans son intimité et son corps fut secoué d'un frisson d'euphorie. Elle se mordit les ongles et tenta de tenir le coup, mais il était de plus en plus compliqué d'attendre qu'il daigne la saisir contre lui, en lui et lui donner ce qu'elle voulait depuis de longues minutes. Elle s'échina à savourer sa beauté surnaturelle et oublia jusqu'à son nom, se perdant dans le perfection de ses traits, la profondeur de son regard humide de plaisir. Elle sourit de nouveau, de ce sourire de fillette innocente qui l'avait fait craquer la première fois et prononça les mots, naturellement, simplement...

« Aime moi. Maintenant. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 27 Aoû 2013, 11:17

Le Lien qui réunissait ces deux opposants était puissant. Lorsque Cocoon lui parla, il sentit la sirène devenir quasiment folle. Elle ne savait plus où donner de la tête et elle transpirait le désir à l'état pur. Son corps de femme vint doucement se coller au sien, et l'Orisha ne pu s'empêcher de l'embrasser à nouveau. La limite allait bientôt être atteinte, et il ne voulait pas la dépasser, au risque de tout bâcler. Qu'Absynthe le découvrait religieusement était une chose, mais son corps tendu était avide et gourmand. Il ne voulait pas que ça s'arrête, il voulait se déchirer sous le plaisir. Mais Cocoon usa d'un contrôle de soi maximum pour attendre, et il se languit d'elle.
La petite main blanche de la sirène caressait son torse, avant de descendre jusqu'à l'objet de tous les pêchés, celui pour qui des guerres ont été déclenchées, et des gens emprisonnés. Passant un bras autour de la taille nue et blanche de la Muse, il la serra irrémédiablement contre lui, alors que le plaisir commençait à naitre, beaucoup plus rapidement maintenant. Sa voix rauque résonnait dans toute la pièce, faisait vibrer le Lien, et la chaleur de son souffle venait caresser le corps d'Aby. Cette dernière se plaisait à chercher son point de rupture, mais Cocoon refusa de s'y soumettre. Non.

L'Eshu commençait à être complètement euphorique. Sa vue se troubla légèrement, l'adrénaline lui donna un coup de boost, et éparpilla dans sa tête des millions d'étoiles, et la vue d'Aby, dont le corps était chargé de désir, ne le fit pas résister. Il pétrissait ses formes, il touchait tout ce qu'il pouvait d'elle, dans d'innombrables caresses, avant que la sirène ne stoppa tout. Collant son front au sien, il remarqua dans la semi pénombre que ses yeux s'étaient adaptés, et que ceux d'Absynthe rayonnaient. Les siens devaient surement être toujours vairons. Bleu et noisette si... Banals.
La jeune femme continua son périple, explora son torse de ses lèvres et de sa langue, et prit la tangente de la cicatrice. Cocoon ne sentait pas grand chose, sur cette partie morte de son corps, mais il savait où sa bouche était, et ce que ses lèvres parcouraient. Il profita de ce moment pour faire redescendre légèrement la pression, et respirer longuement à deux reprises. Sa main brune passa dans les cheveux iodés de la jeune femme, et il caressa doucement sa tête, avant de laisser glisser ses doigts sur sa joue. Mais la jeune femme ne s'arrêta pas là, loin de là. Son ascension vers le bas touchait à sa fin, et Cocoon poussa un cri viril, en courbant son corps, lorsque la bouche d'Absynthe explora timidement des contrées lointaines.

Le souffle de l'Orisha était lourd, son corps se tendait à nouveau, se faisant foudroyer sans ménagement, avant de se calmer. Mais Absynthe devenait sa drogue, et à peine s'éloignait-elle, qu'il la voulait à nouveau.
Les muscles de son bassin roulaient sous le plaisir, sa virilité était maintenant à son apogée, et s'ils ne voulaient pas en avoir fini maintenant, il fallait que sa muse le lâche.
Elle finit d'ailleurs par terminer, remontant vers lui, sans omettre une caresse finale au passage, avant de prendre ses mains, les emmêler et les passer au dessus de sa tête. Cocoon lui rendit ses baisers passionnés, sur ses lèvres, dans son cou, avant de reposer sa tête sur l'oreiller. La sirène était plus joueuse que jamais, car en le maintenant dans cette position, elle n'hésitait pas à l'aguicher, à faire naitre en lui un peu plus de frustration. Il la voulait. Il la voulait maintenant.

Et elle lui fit savoir.

Sans plus attendre, il se redressa d'un coup, étant maintenant plus proche d'Absynthe que jamais, alors qu'elle était assise sur lui. Il l'embrassa à nouveau et dit « Touche ce que tu veux. Je te donnerai tout ce que tu désires... » Le Lien était aussi impatient que lui de faire de cette belle Muse, une entité à lui, de la posséder. Tout en l'embrassant, il la fit se redresser à peine, plongeant à nouveau sa main dans sa jolie féminité, plus attirante que jamais. Ses doigts se perdirent quelques secondes de plus, à l'intérieur, constatant qu'elle l'attendait depuis un moment. Cette femme était le désir charnel incarné. Jamais ne pourrait-il s'en séparer.
Retirant sa main, il attrapa doucement l'arrières de ses cuisses de ses deux grandes mains, et naturellement comme si elle n'avait été conçue que pour le satisfaire et être son parfait binome, il la laissa glisser sur lui. Dès qu'il se sentit à l'intérieur de la sirène, il soupira, et sa respiration devint légèrement plus saccadée. Cocoon ne voulait pas lui faire mal, ni la brusquer, ni la blesser mais c'était tellement dur de résister... Tellement compliqué de ne pas la faire sienne aussi sauvagement qu'il l'aurait voulu...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 27 Aoû 2013, 16:25

Était-elle folle ? Sans aucun doute... Ou du moins, si elle ne l'était pas encore, Cocoon s'appliquait à la rendre totalement dingue de lui – ce qui n'était pas chose complexe en vérité – et la sirène sentait que le moment arrivait. L'Orisha aimait sa façon de faire, ce qui fit sourire la jeune femme. Lorsqu'il se redressa, elle sut que les jeux étaient terminés. Elle l'avait fait languir avec talent et très franchement, elle était fière de son petit effet. Le jeune homme semblait satisfait, et elle l'était. Il la serra avec envie et elle profita des instants magiques de leurs corps électriques collés l'un contre l'autre pour fermer les yeux et voyager dans un paradis. Soudain, le plafond laissa place à un ciel rose et violet d'une beauté effrayante... Absynthe savait qu'elle rêvait, mais la lumière qui se déversait dans la pièce lui dévoilait le corps entier et parfait de son amant. Ce dernier ne sembla rien remarquer et elle resta seule dans son silence et son rêve alors qu'il se transformait en génie pour son plaisir. « Je ne veux toucher que ton cœur, maintenant... » Elle savait pertinemment qu'il ne l'aimait pas de la même façon qu'elle. Mais là tout de suite, elle s'en fichait un peu. La seule chose qui comptait était l'instant présent, Cocoon, sa perfection, sa folie et sa main contre son bas ventre qui venait un peu plus l'attirer jusqu'à la démence.

Absynthe soupira et laissa faire l'expert. Elle aimait sentir ses mains se promener sur sa peau moite. Elle frémissait presque à chaque contact et ce dernier fut des plus agréables. Lorsqu'il la souleva et la fit lentement retomber sur son ventre, la sirène poussa un gémissement et serra les dents. Elle faillit se crisper lorsqu'elle croisa le regard inquiet et à la fois gourmand de l'Orisha. Non. Il ne fallait surtout pas qu'elle se crispe ou qu'elle prenne peur... Sinon, elle aurait inexorablement mal, et Cocoon s'en voudrait, elle le lisait dans ses yeux. Pour le rassurer, elle lui offrit un sourire un peu grimaçant mais vrai et caressa sa joue d'une main, alors qu'elle remuait doucement le bassin pour attirer un peu plus l'Eshu en elle. L'euphorie était à son paroxysme et Aby n'arrivait même plus à réfléchir. Elle sentit un liquide chaud couler le long de ses cuisses et un picotement de douleur la fit couiner, mais elle ignora la faible douleur.. Celle-ci fit très rapidement place à un désir croissant et un plaisir proche de l'extase. Elle resta quelques minutes assises sur le jeune homme, gémissant par à coups, les yeux fermés pour ressentir plus encore le bien être et la chaleur de son antre féminine. Un coup se fit plus sec et la sirène se laissa tomber sur le torse de son beau avant de venir saisir ses lèvres violemment, sans cesse de bouger son bassin à l'unisson de son partenaire.

Des étoiles dansaient devant ses yeux encore humides des quelques larmes de douleur qu'elle avait versées, et le ciel était toujours aussi beau, aussi clair au dessus des amants. Elle caressa les cheveux de Cocoon, plongeant ses yeux dans les siens alors qu'elle restait la bouche ouverte, sa respiration se faisant plus rapide, plus difficile, plus saccadée. « Vois-tu le ciel du matin au dessus de nos têtes, bel amour ? » Elle se perdit ensuite dans ses prunelles, imaginant combien il pourrait être fou de s'aimer indéfiniment, combien de fois il avait pu se tenir au bord du gouffre de l'oubli avec des femmes comme elle entre ses bras. Une haine sourde monta dans son coeur et elle se mit à haïr ces dernières, à vouloir posséder l'Eshu totalement, sans partage. Il était à elle et elle était à lui. Personne ne pourrait jamais changer cela...

Le visage de la sirène se fit dur et elle vint dévorer le coup de son amant puis morde ses lèvres. Elle entoura son torse de ses bras et ses gémissements cessèrent. Elle griffa presque volontairement le dos de l'Orisha, entamant sa peau. Elle était totalement perdu dans l'extase et se rendait à peine compte de la douleur et de la violence de ses gestes. La petite poupée fragile recueillie par le grand homme était devenue tigresse lorsqu'il l'avait unie à lui par le corps. Elle se glissa plus rapidement sur sa virilité et souffla plus vite, plus fort, agrippée à Cocoon, comme si il allait disparaître d'un instant à l'autre, l'abandonner au milieu de l'action. Soudain effrayée, elle posa sa tête sur sa poitrine nue qui se soulevait à intervalles réguliers et ferma fort les yeux. Elle caressa ses bras et se mit à verser des larmes de honte. « Pardon... » Elle ne savait pas vraiment de quoi elle s'excusait... Ses griffures peut-être ? Sa jalousie ? L'Orisha avait-il ressenti cette haine dans son cœur ? Peut-être lui en voulait-il... Absynthe se redressa finalement légèrement. Elle voulait qu'il la serre fort, qu'il la câline comme une fillette, qu'il la berce contre lui sans cesser de se l'accaparer comme il le désirait. Elle n'en dit rien mais elle espérait qu'il avait comprit.
Qu'il aille aussi loin que possible, elle ne voulait que son bien être et son plaisir.
Et son pardon.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 28 Aoû 2013, 11:50

Cocoon était étonné de la facilité avec laquelle Absynthe s'adaptait. Il ne la sentit pas stressée, ni crispée, comme si finalement ce n'était pas la première fois pour elle. La soutenant en l'aidant avec ses mains, pour soulager les muscles de ses petites cuisses blanches, il la laissa aller à son rythme les premiers temps. Elle était si belle, comment avait-il pu lui passer à côté lors du mariage des vampires, et la laisser s'échapper du labyrinthe ? Et puis finalement c'était ten mieux car il l'avait retrouvé, dans les marais, là où personne n'aurait pu allé la chercher. Et maintenant elle était là, sur lui, et il l'explorait comme jamais. Mais l'Orisha, bien qu'euphorique, était consciencieux. Il regardait son visage, pour prendre soin d'elle et comprendre quand elle avait mal ou non. Lorsqu'elle penchait la tête en arrière, il embrassa sa peau moite, s'enivrait de son odeur qui n'était finalement que des phéromones à ce stade là, et la rapprocha encore de lui. Il voulait qu'elle le touche, partout, qu'elle le caresse, qu'il sente ses mains découvrir son corps...

Les petits couinements qu'elle laissa échappé, parvinrent aux oreilles du bronzé et, d'une main, il caressa sa joue pour la rassurer, la prenant contre lui. Comme toutes les vierges, il fallait qu'elle en passe par là, et que quelque chose en elle se déchire définitivement. Ainsi, il serait le premier et le dernier. Le seul et l'Unique et il la façonnerait à son propre corps. Absynthe a été créée pour lui, c'était définitif.
Cocoon aida la jeune femme à se mouvoir, et il vit qu'elle fut transporter rapidement par des sensations extrêmes. Elle se laissait aller contre lui, l'embrassant sauvagement, l'attrapant comme s'il n'y avait que lui dans sa vie... Cette jeune femme était une romantique. Elle parla du ciel à Cocoon et, plus par curiosité qu'autre chose, il détacha trois neurones qui lui ordonnèrent de lever la tête. Effectivement, le plafond blanc était envahit de la douce lumière du petit jour, rose, orange, rouge, puissante et à la fois tamisée par les rideaux. Mais très franchement, il s'en foutait. Il n'avait levé la tête que une seconde, deux tout au plus, avant de se replonger dans l'extase orgasmique, et la contemplation du corps d'Absynthe.

L'Eshu ne savait pas si il aurait du rester en extase devant le plafond mais il sentit une haine sans pareille s'émaner de la jeune femme. Comme si elle l'avait giflé, il arrêta tout mouvement, aucun son ne sortis de sa bouche, et il observa sa partenaire. Elle se jeta sur lui, sur son cou, avant de remonter sur sa lèvre et la lui mordre. Une goutte de sang perla de celle ci, et coula le long du menton. Cocoon l'essuya du revers de sa main, sentant la sirène bouger. Que lui arrivait-il ? Elle se mouvait rapidement, ayant pris le rythme qu'il lui avait inculqué, poussant des gémissements audibles et sonores, qui firent remonter la pression de l'Orisha. Elle s'exposait à lui, par un retournement de situation totalement inconnu, et il comptait en profiter, quoi qu'il advienne. La serrant dans ses bras pour qu'elle continue. Il ne sentit quasiment pas ses ongles dans sa peau, et son dos griffé, la chair à vif. Il était seulement un peu plus frustré, car sa partenaire s'arrêta pour s'appuyer sur son torse et lui demander pardon. Mais pardon de quoi bordel ? Qu'est ce qui n'allait pas chez elle ? Elle avait lancé la machine, il ne pouvait pas s'arrêter, pas maintenant, pas en si bon chemin. Sans prendre gare, il l'attrapa par les épaules pour la coucher sur le dos, pendant qu'il se retirait. Lui levant les jambes, comme si c'était une poupée désarticulée dont il ne prenait pas soin, il entra une seconde fois en elle, retrouvant le plaisir qu'il pensait avoir perdu.

Un râle sortit de sa bouche, faisant trembler leur corps, et il lui souffla : « Tu n'aurais jamais du t'arrêter. » parce que lui ne pouvait pas se retenir. Se courbant sur elle, il prit appuie sur ses avant-bras, les posant de part et d'autre de sa tête brune et pâle, l'enfermant complètement dans son étreinte. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, Cocoon soufflait, de manière rapide, saccadée, il était haletant, et en même temps, des râles sortaient de ses lèvres. Même s'il s'obligea un moment à rester doux et lent, il ne pu garder le rythme bien longtemps. Il fallait qu'il accélère. Elle, elle n'aurait qu'à regarder le ciel en gémissant.
Quoi qu'il faisait, le corps fin de la petite poupée s'adaptait totalement à tous ses mouvements, ce qui incita instinctivement l'Orisha à continuer. Et puis il laissa tomber sa tête dans son cou, sa jambe glissa sur le drap complètement chiffonné, avant de lâcher un cri masculin. Heureusement que Absynthe était sourde, car à ce moment là, elle le serait devenu.

L'extase qu'ils vécurent à ce moment là était aphrodisiaque, même plus. Cocoon respirait fortement, mais son rythme cardiaque se calmait peu à peu. Il se laissa choir une minute sur le corps de sa belle, le parsemant de baisers avant de se redresser en douceur pour s'asseoir sur le bord du lit. Une douce ne serait pas de refus, mais en même temps il était un peu éreinté. Regardant Absynthe par dessus son épaule, il lui dit : « Ca va ? Désolé de t'avoir énervée tout à l'heure. A propos du ciel... et tout ça... » Tournant à nouveau la tête, lui faisant ainsi complètement dos, il posa cette question qui pour lui était lourd de sens. Savoir si physiquement elle allait bien, si elle avait aimé, si elle était toujours haineuse, si elle s'était calmé, si elle avait pleuré... Bref tout savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 23 Déc 2013, 23:46

La rage passée, c'est un étrange sentiment de culpabilité et de malaise qui s'empara de la sirène. Elle  ne pouvait posséder Cocoon, et elle le savait. Mais la simple idée qu'il puisse toucher quelqu'un d'autre, poser son regard sur quelqu'un d'autre, penser à quelqu'un d'autre, la rendait folle. Elle savait sa jalousie complètement absurde et en cet instant, elle n'avait peur que d'une chose : qu'il l'abandonne et la laisse choir là, lui prouvant ainsi qu'elle avait raison, qu'elle n'était qu'une parmi d'autre et qu'elle avait été bien naïve de croire qu'elle aurait pu faire la différence, et le satisfaire par sa seule présence. Des larmes de détresse vinrent noyer le visage poupin de la jeune femme alors qu'elle fermait les yeux pour oublier, partir ailleurs. Elle sentit à peine le mouvement que lui fit faire  Cocoon pour changer de position. Elle ne sentit que le vide qu'il laissa en elle, et quelque chose entrer en contact avec son dos. Elle ne se décida qu'à rouvrir les yeux que lorsqu'il la posséda à nouveau. Elle gémit alors et le fixa d'un air apeuré et totalement envouté à la fois. Il se tenait juste au dessus d'elle et la fixait de ses yeux si étranges qu'elle aimait tant.  Doucement, elle approcha sa petite main de son visage et le caressa avec amour alors qu'un sourire d'enfant se dessinait sur son visage.

Puis il accéléra le rythme et Absynthe dû lâcher son amant pour s'agripper aux draps. Elle gémit plus fort et respirait plus vite alors qu'elle le sentait perdu dans la folie du mouvement. Incapable de réfléchir correctement, elle tentait de fixer un point, mais elle ne cessait d'être attirée par ses traits parfait et devenant de plus en plus animals, sans être capable de lâcher l'ancre que constituait les draps en cet instant. Bientôt, elle ne sentit plus rien qu'un plaisir si intense qu'il en devenait interdit, et la sirène voyagea ailleurs l'espace de quelques secondes. Elle décolla du sol et s'envola, pour finir par flotter au dessus du monde, Cocoon contre elle, plus beau que jamais, et elle, sienne pour l'éternité.
Le jeune homme sembla répondre à l'appel de ses bras car il se laissa alors tomber sur elle. Elle sentit un long souffle chaud dans son coup et devina une sorte de grognement, alors qu'une chaleur brûlante envahissait son bas ventre et se répandait dans tout son corps, lui arrachant un frisson, à la fois d'extase et de froid. Absynthe mit un moment à se remettre de l'instant magique qu'elle venait de partager avec son amant. Elle lui caressa les cheveux alors qu'elle reprenait sa respiration, tout en savourant le calme qui régnait à l'intérieur de sa tête. Elle ne percevait que le coeur battant du jeune homme tout contre le sien, et ce son était la plus belle mélodie aux yeux de la sirène. Elle l'aimait, cela ne faisait aucun doute, et elle se refusait de croire que ce n'était pas réciproque. Évidemment, elle savait que non, mais songer à cette souffrance après ce qu'ils avaient vécu était trop douloureux. Elle préférait penser au meilleur. Cocoon lui réservait encore des surprise, elle n'en doutait pas. Alors qu'elle se remettait de ses émotions, il se redressa et noya son corps nu de baisers. Ses lèvres sur sa peau lui arrachèrent des petits frissons et elle rit. Cela ne sembla pas avoir le même effet sur le bellâtre. Ce dernier s'assit au bord du lit et fit dos à Absynthe, comme si il ne voulait plus la voir... La trouvait-il laide ainsi dépareillée maintenant qu'il avait terminé de se faire plaisir avec elle. La sirène sentit les larmes monter à cette idée. Alors, lorsqu'en pensée il lui demanda si elle allait bien et s'excusa, elle ne put s'empêcher d'y croire un peu.

Toujours dos à elle, Cocoon se cachait à ses yeux. Ce comportement attrista plus encore la petite poupée qu'elle était. Absynthe ne dit rien au début, songeant à ce qu'elle pourrait bien répondre à cela. Que voulait-il savoir ? Se souciait-il réellement de son état ? Elle doutait de plus en plus, et il ne le voyait pas. Mais après tout, peut-être serait-il mieux qu'elle s'éloigne de lui... Elle le faisait souffrir, et il semblait en colère lui aussi, et pas tellement satisfait ce qu'elle venait de lui faire vivre. Déboussolée, Aby ne put s'empêcher de s'en vouloir à nouveau, pour une raison inconnue. Et pourtant, lui aussi donnait l'impression de s'en vouloir, alors qu'il n'y avait aucune raison !
Elle se redressa alors vivement et se glissa contre son dos, entourant ses épaules immenses de ses bras frêles et posant sa tête sur l'une d'elle, après y avoir déposé un baisé. Elle resta ainsi silencieuse un moment puis se décida enfin à partager ses pensées...

« Je vais bien. Je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie. Je n'ai jamais été autant à ma place que dans tes bras, ni aussi importante que sous ton regard. Et pourtant j'ai mal juste ici... - elle désigna son cœur en prenant la main de Cocoon pour la poser sur sa poitrine et afficha un air désespéré et plein de souffrance - … J'ai mal parce que j'ai l'impression de n'être rien malgré tout ce qu'on a vécu. Je sais que pour toi je dois être une gamine et... je suis désolée si je n'ai pas réussi à te donner ce que tu voulais, et si je t'ai mis en colère. Mais je suis jalouse, c'est ce qui m'a enragée tout à l'heure. Alors pardonne moi. Je ne voulais pas... » Absynthe enfouit son visage dans le cou du jeune homme. Elle resta ainsi de longues secondes et finit par s'éloigner. Elle se leva du lit et tomba ; ses jambes refusaient de la porter, les laisser si longtemps sans activité avait sans doute eut pour effet d'endormir ses muscles humains temporaires.

Elle cacha son visage emplit de larmes à Cocoon et se redressa comme elle put avant de s'entourer de ses bras, soudain pudique, alors qu'elle ne l'avait jamais été jusque là. Était-ce réellement pour cela ? Peut-être... Mais c'était avant tout parce qu'un froid mordant avait envahi son âme et qu'il s'étendait à son corps entier, la laissant grelottante dans sa propre enveloppe charnelle...  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 19 Jan 2014, 20:50


Cocoon avait du mal à cerner correctement Absynthe. Elle pouvait être radieuse et la minute d'après, désespérée. Triste et joyeuse à la fois. Comment allait-il s'en sortir maintenant qu'il l'avait lié ? Le titan n'était même pas sur d'avoir fait le bon choix. Elle lui poserait des problèmes. Non pas qu'elle serait de trop dans sa vie, mais elle lui poserait des problèmes moraux, des cas de conscience abominable, qu'il s'évertuerait à évacuer de son esprit, mais en vain. Comme à ce moment-là. Elle était heureuse ici, et à la fois malheureuse. Son corps et son âme pleuraient, alors que son esprit riait. Comment faire face à une femme comme ça ? Tellement changeante et si imprévisible ? Son charme était sans égal, mais c'était difficile. Difficile d'agir sans réfléchir. Et le géant avait des côtés de sa personnalité assez impulsifs. Peut être trop. Mais elle aussi l'était. Bien plus que lui. Naïve, impulsive, insouciante. Il adorait ça chez elle.
Bien qu'il n'arrivait pas à en savoir plus, et à l'appréhender, il adorait sa présence et tout ses gestes. Alors lorsqu'elle eut fini de parler, qu'elle se cacha grâce au draps, tout à coup pudique de son anatomie, il ne prit même pas la peine d'enfiler son sous-vêtement, et se pencha vers elle pour la prendre dans ses bras, l'enroulant dans le draps, comme une Vénus qu'il venait cueillir dans les eaux. Le bronzé colla son corps laiteux contre le sien, bien plus brun, sentant la fraicheur contre sa chaleur, et dépassa les doubles portes de la chambre, pour sortir sur le haut balcon. Alors, il assit Absynthe sur l'épaisse rambarde en pierre blanche, se délectant des teintes irisées que prenaient son corps à demi-nu, grâce aux rayons matinaux de l'astre en feu. L'homme dégagea son visage de poupée, laissant voleté ses cheveux noirs dans son dos, alors que la sirène tenait le linge contre sa poitrine. Celui ci finissait en traine, coulant le long de la pierre, pour à peine effleurer le sol, emporté par la brise.
Lui se sentait tel un voyeur. Un pervers qui admirait cette Déesse, cette Muse sans nom, évoluer dans cette nature artificielle, dont la beauté était transporté par le vent chantant.
Posant ses mains de chaque côté de ses cuisses, il s'approcha alors irrémédiablement d'elle, l'hypnotisant de son regard vairon. Ses yeux rayonnèrent. Il avait un regard pétillant comme jamais, et ne pouvait se détacher d'elle, observant son visage, puis sa bouche. Alors il prononça, en même temps qu'il le pensa « De quoi es-tu jalouse ? Des femmes qui sont passées avant toi dans ce lit ? Des femmes qui pourraient combler ma vie ? Absynthe, regarde-moi. Aucune n'ont eu le privilège de me découvrir comme je t'ai laissé le faire. Aucune n'ont eu la chance de rester ici, et de s'ancrer dans mon coeur. Car aucune n'était comme toi. Je ne me souviens même pas d'elle, preuve qu'aucune n'a su entrer dans ma tête, comme toi tu l'as fait. Je t'ai ouvert mon Palais, je t'ai ouvert mes bras, je t'ai ouvert mon coeur, et tu as le pouvoir de me détruire. » Il passa alors sa main sur sa joue, se redressant en lui écartant les jambes pour pouvoir la coller à lui, bien qu'il la surplombait encore légèrement « Je t'ai laissé ce pouvoir Aby, car je crois en toi. Je crois en nous. Je ne suis pas l'homme idéal, et je sais que je te décevrai bien des fois, mais j'ai besoin de te toucher, de te sentir, de t'avoir près de moi. J'ai besoin que tu aimes ma présence et mon contact, car me tourner le dos me briserait. Et pourtant... Tu en as le pouvoir. N'est pas la preuve que tu es une femme unique pour moi... ? Celle qui remplira mes pensées la journée, et mes songes la nuit ? » Son visage était dorénavant tout près, leur nez se touchaient dès à présent, et il murmura dans un dernier souffle, envahissant la jeune femme d'émotions, l'écrasant sous le poids émotionnel du lien « Crois en moi Absynthe... » Sans attendre sa réponse il l'embrassa, la serrant contre lui, comme si jamais ils ne s'étaient unis, comme si leurs corps en demandaient encore, peu repus de la nuit passée.
Même le soleil se dépêchait de se lever, pour regarder leur idylle naitre d'une passion brûlante.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Loëdy, la malhereuse. [PV Aby <3]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» Loëdy la malheureuse [Quête - Solo]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Désert de Mow :: Megido-