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 Entre dérive et naufrage -PV Niva

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Mer 17 Oct 2012, 00:06

« Voyons Alice... veux-tu bien cesser de te comporter de la sorte?» Si je la réprimais, je n'en gardais pas moins un sourire léger, sarcastique et amusé. Bien sur, ce n'était qu'une façade, je tenais simplement à détendre une atmosphère que je trouvais de plus en plus lourde et insupportable. Pourtant, j'étais conscient des conséquences de mes paroles passés, et je ne pouvais que savoir que ramener une nouvelle demoiselle avec moi ne ferait qu'empirer les choses. Ainsi, j'avais tout bonnement décider d'emmener Mon Ondine favorite à la plage, pour qu'elle puisse profiter des flots et de l'air marin. Cependant, plus je l'observais, plus je doutais de l'efficacité de mon idée. Assise sur le sable chaud, Alice contemplait l'horizon, l'air agacé. Je ne mis qu'une seconde à comprendre pourquoi. Bien évidemment, dans l'eau se baignait mon Orine, Ren, qui n'avait pas hésité une seule seconde à plonger dans l'onde fraîche, rendant la jeune femme peu encline à la rejoindre. Je contemplais quelques instants les sourcils légèrement froncés, sans bouger, sans dire un mot. Allongé, je me tenais sur le côté d'un coude, et je tendis lentement l'autre main vers le visage de cette femme si chère à mon cœur pour qu'elle me regarde. Doucement, je lui murmurais : «Arrête de faire cette tête, s'il te plait. Que crois-tu? Qu'elle va prendre ta place? Personne ne le pourra, jamais.» Je n'ajoutais pas, cependant, la dure vérité qui était qu'elle n'aurait jamais la place à laquelle elle aspirait. D'un bond et sans crier gare, je me relevais vivement en l’entraînant avec moins légèrement contre son gré. « Allez, viens te baigner un peu, douce sirène». Tenant délicatement sa main, je l'incitais à me suivre dans l'eau, sans prendre la peine de me dévêtir. Ce n'était guère important, mes vêtements survivraient à cet affront, et j'avais suffisamment de pantalons en toile sombre et de chemises blanches pour en sacrifier quelques unes par le sel.

Les doigts d'Alice glissèrent avec douceur de ma paume lorsqu'elle s'arrêta à quelques pas des vagues, visiblement encore hésitante et réticente. Je continuais cependant d'avancer pour m'enfoncer jusqu'aux épaules dans la fraîcheur marine. Ren ne tarda pas à me rejoindre, tout sourire, et totalement impassible quant au comportement antipathique d'Alice. « Regarde ce que j'ai trouvé !» Elle me tendit une petite perle nacrée qu'elle laissa tomber au creux de mes mains. Avec l'esquisse d'un sourire aux lèvres, je lui répondis simplement : « Si elle te plait, je t'en ferais un bijou». L'expression qu'elle aborda après ces quelques mots fut tout à fait charmante. Il en fallait si peu pour lui faire plaisir. Je devais bien avouer que c'était agréable de côtoyer une jeune femme aussi facile à vivre. Pour le moment, du moins, elle ne s'embarrassait pas de détails inutiles et ne cherchait pas les conflits, ni à me posséder. Elle était simplement elle. Le bruit d'un plongeon m'indiqua qu'Alice avait décidé de venir vers nous. Sa robe blanche gisait près de l'écume. Bien évidemment. Elle était si peu pudique, comme n'importe quelle sirène, d'après ses dires. J'avais pourtant toujours eu du mal avec ses habitudes gênantes pour moi. « Caleb !» Je n'eus aucun mal à reconnaître la voix paniquée d'Alice, qui hurlait de toutes ses forces mon nom. Soudainement mal à l'aise et mal sainement intrigué, je tournais légèrement la tête pour voir un immense bateau et mon bourreau.

Douleurs, doutes et appréhension. Incompréhension, souffrance, mal. Un flot de sensations m'assaillaient sans que je puisse faire quoique ce soit. J'avais beau pouvoir lire l'avenir, je n'avais pas prévu ce petit contre temps. Mes paupières étaient lourdes, si lourdes, et ma tête me brûlait. Lentement, j'approchais mes doigts tremblants de mon front pour l'effleurer. Du sang. Le mien. J'entendais des pleurs, des cris, des plaintes sourdes et ténues, qui me paraissaient à la fois si loin et si proches. « Ouvre les yeux» m'ordonnait sèchement la petite voix qui me parlait souvent au fin fond de ma tête. Et je lui obéis, pour contempler d'un air très certainement ébahi un plafond en bois sombre et humide. Je me relevais légèrement, esquissant un rictus de douleur. Ren était allongée, inerte, juste à côté de moi, et je la pris immédiatement dans mes bras. Doucement, je caressais ses cheveux, tout en espérant qu'elle ne soit pas blessée. « Tu dois te demander où tu es, mon mignon. Bienvenue en Enfer.» La voix qui venait de me parler était comme morte, et celle qui avait prononcé ces quelques mots semblaient être au bord de la rive.

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Mer 17 Oct 2012, 22:44


Voile brumeux, vile empreinte assombrissant chacun des sens et des souvenirs. Effaçant les derniers événements d'une vie d'un seul coup derrière la nuque. Brouillant la vue d'une femme perdue dans ses pensées le long du rivage, les pieds nues léchés par les écumes des vagues d'un désert liquide aux reflets azuréens, de la même teinte que ses yeux. Ce voile brumeux l'empêchant de se souvenir le pourquoi du comment elle était prisonnière, se débattant férocement de ses bourreaux qui la maintenaient violemment par les bras, la faisant traverser un couloir qu'elle connaissait que trop bien étant pirate. Un bateau. Elle était dans un bateau. La froideur du sol mordait ses pieds et une douleur lancinante pulsait dans son cou jusque dans les os de sa colonne vertébrale. Et ces rires. Rauques, amers, puants l'alcool. A gorge déployés. Ces rires en la voyant se débattre comme un animal prit au piège.

Niva continuait de hurler, n'arrivant pas à activer ses pouvoirs à cause de sa blessures qui l'étourdissait. Elle vit au loin une grille. Une immense cage grasse de sueur et de sang, où était entassé des malheureux prit au piège comme elle. Un de ces monstres ouvrit le grillage et les deux autres la tenant la jetèrent, comme une carcasse de viande, au sol dans cette prison morbide. Un homme s'approcha alors d'elle, un sourire carnassier figé sur sa figure déformée. Il lui prit violemment le menton, la forçant à le regarder. Elle réprima un cri lorsqu'une décharge électrique envahie sa nuque.


" Alors ma belle, c'est une belle pièce qu'on à trouvé là ... Mais dit-moi, qu'est-ce qui se cache derrière ce masque ? "


La sorcière tenta de détourner la tête de l'haleine aigre de l'homme. Celui-ci approcha sa main pour retirer le masque qui cachait le haut de son visage et c'est alors que Niva mordit violemment cette main qui allait arracher ce qui camouflait les cicatrices causées par ses larmes, preuve de la réalité de la nuit du meurtre de son amour, et de sa chut vers les ténèbres. Le bourreau hurla de douleur et tenta de retirer sa main qui se colorait de son sang. Il frappa la jeune femme au visage qui lâcha prise, tombant à terre dans un cri étouffé. L'homme tenait son masque dans sa main ensanglanté, les yeux révulsés de haine.


" Petite garce. Tu vas le regretter. "



Niva le fixa sans sourciller, un regard meurtrier sur son visage, tandis qu'elle crachait le sang qui avait remplis sa bouche aux pieds de l'homme. Il s'en alla, prenant soin de sceller la prison, continuant à pester contre elle. La jeune femme essuya ses lèvres pulpeuses et regarda autour d'elle. Elle croisa le regard d'un homme au fond de la salle qui tenait le corps d'une jeune femme, sûrement cher à son cœur. Niva le regarda un moment, se demandant comment avait-il put être ici, lui aussi.
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Mer 28 Nov 2012, 21:58

    Du bout des doigts, je caressais le visage de Ren, comme endormie. La gorge serrée, je ne pouvais m'empêcher de vérifier très régulièrement qu'elle aillait bien, car l'air serein de ses traits d'ange était bien trompeur, et je savais que, frêle créature, le coup qu'elle avait reçu n'avait guère dû lui être bénéfique. Passant ma main blême dans sa chevelure bleuté, j'ai sentit mon cœur s'arrêter en voyant mes longs revenir teintés de rouge, quelques gouttes de sang coulant lentement. Instinct ou réflexe, je serrais davantage mon Orine contre moi, laissant mon regard vagabonder sur les alentours, cherchant des yeux l'éventuelle présence de mon Alice, et je fus soulagé de ne pas l'apercevoir. Elle avait dû avoir le temps de s'enfoncer dans les profondeurs de l'Océan et je l'imaginais déjà suivre en silence le navire, attendant le bon moment pour frapper. Malheureusement, l'équipage de ce bâtiment fantôme n'avait pas l'air des plus doux et charmant et je craignais que mon Ondine se brûle les ailes en tentant de me venir en aide. La cale nauséabonde où je me trouvais entassé parmi tant d'autres faisait froid dans le dos. Je distinguais la silhouette de quelques enfants tremblants, de quelques vieilles personnes priant, des familles entières qui ne se lâchaient pas de la main, il y avait de tout et n'importe quoi ici, à se demander ce que ces gens attendaient de nous, même s'il m'apparaissait clair que tous ici étions dans une bien mauvais situation. Entre les lamentations silencieuses et les pleures, les gens se murmuraient quelques paroles, la voix tremblante. Et tout au fond, je discernais les cadavres empilés de ceux qui n'avaient pas tenu le coup. Je détournais les yeux, mal à l'aise pour me pencher doucement vers ma voisine d'infortune. « Excusez-moi, mais vous avez une idée...» - « Mon pauvre chou, laisses tomber les politesses et les bienséances. Tu l'aura sans douter remarquer, mais on est tous très mal barrés. Ici, ça devient chacun pour soi. On crève tous de faim et de soif. Ces drôles de bonhommes, on ne sait pas ce qu'ils nous veulent. On passe tous l'arme à gauche les uns après les autres. C'est chacun pour soi, chacun pour soi. Les autres vont commencer à bouffer les cadavres, si ça continue.»

    Je frissonnais .Ces paroles étaient vraiment dur. Mais en jetant un coup d'œil dans les alentours, je ne pus que constater l'horreur de la situation. « Depuis combien de temps la plupart est ici?» - « Moi, ça fait cinq jours, mais pour le plus vieux encore en vie, il est là depuis trois mois.» D'un petit geste du menton, elle m'incita à poser mes yeux dans un coin sombre où une ombre recroquevillé se balançait frénétiquement sur ses pieds. « Le pauvre débloque complètement.» Encore une fois, je ne m'attardai pas dans la contemplation de la folie humaine. Ce n'était pas un spectacle que j'appréciais regarder, comme un voyeur se régalant de souffrances et de douleurs. Sans prononcer un mot de plus, je me relevais, Ren dans mes bras et me faufilait habillement entre les personnes pour m'approcher de l'escalier et observer quelques instants les faibles rayons de soleil qui perçaient à travers la trappe close. Je me mordis doucement les lèvres, pris de l'envie irrépressible de tenter le diable et de monter ces marches pour ouvrir et avoir nos bourreaux. Mais je me ravissais vite. Ren n'était pas en état. Et je m'assis en soupirant, caressant du bout des doigts le front de mon Orine, jetant un léger coup d'œil à la femme à la crinière rouge juste à côté de moi.

    Et une vive lumière m'aveugla, vite estomper par la silhouette massive d'un homme qui ne descendit guère, se contentant de rire en nous observant, avant d'ajouter de sa voix grasse et désagréable au possible : « Mes pauvres agneaux. Mes chers agneaux. Bande de petits gibiers. C'est bientôt l'heure de choisir deux ou trois d'entre vous, mes mignons. Bientôt. Il va venir choisir.» Et il referma violemment la trappe, mais son annonce sembla semer terreur puisque tous s'agitèrent et éclatèrent en sanglot. « Que se passe-t-il?» demandais-je, soucieux. Je regardais la demoiselle à côté de moi, mais c'est une autre qui me répondit : « Ils viennent, en prennent certains, qu'on ne revoit plus. Mais certains affirment avoir vu les corps mutilés par dessus bord.» Il n'y avait rien à dire après une telle affirmation, et je détournais simplement la tête pour le concentrer sur ma Ren. « Charmant» murmurais-je tout bas. Non loin de moi se trouvait un hublot que je regardais par dessous mes cils quelques instants. J'avais hâte que les étoiles m'en disent un peu plus.
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Jeu 17 Jan 2013, 19:37

    Elle devait sortir de là. Elle ne voulait pas mourir de cette façon. C'était du gâchis. La jeune femme attendit que les gardent repartent de nouveau pour se lever. L'homme qu'elle observait, tenant une jeune femme au creux de ses bras, lui demanda ce qu'il se passait. Tout naturellement, Niva haussa les épaules, aussi perdue que lui. C'est une autre personne qui répondit : « Ils viennent, en prennent certains, qu'on ne revoit plus. Mais certains affirment avoir vu les corps mutilés par dessus bord.». La jeune femme serra les dents et ne répondit pas. Se levant alors, Niva regarda l'image funèbre bruler ses yeux. Pourquoi faire tant de mal, tuer les gens sans aucunes raison si ce n'est que pour le plaisir de tuer et de voir mourir. Ses yeux lagons s'arrêtèrent vers un vieil homme qui se balançait frénétiquement, l'air ahuri. Elle s’accroupit vers lui, et le pauvre vit ses yeux s'agrandir d'horreur en voyant la sorcière. Il est vrai que sans son masque, Niva impressionnait par ses cicatrices habillant ses yeux comme des sillons ayant par le passé accueillit des larmes baignées de douleur. La jeune femme sourit doucement au vieil homme pour qu'il puisse se calmer, et, sortant une gourde pleine d'eau d'une de ses grande poche magiques, elle lui donna quelques gorgées de ce précieux liquide. Les gardes l'avait dépouillée de toute ses armes mais lui avait laissé deux trois bricoles qui selon eux devait être inutile, invendable, ou infumable. La reconnaissance illumina le visage marqué par la fatigue, la faim, la peur, la soif et les années du vieil homme. Niva se tourna alors vers l'homme qui tenait celle qui devait être chère à son cœur. Il semblait perdu, et pour Niva, il devait être récemment arrivé. Elle posa délicatement sa main sur le coté du cou de la jeune femme qui semblait paisiblement endormie, s'il n'y avait pas de sang sur le haut de son crâne.

    - Elle à prit un sacré coup mais son pouls est régulier.

    Elle déchira un morceau de sa robe, laissant entrevoir la peau de pêche de sa cuisse et imbibant le tissu d'eau et posant quelques herbes qui trainaient dans sa poches au milieu du pansement de fortune, elle le donna au jeune homme.

    - Gardez une certaine pression sur sa tête au niveau de la blessure. La pression fera arrêter le saignement et les herbes vont permettre a la blessure de cicatriser plus vite.

    Niva se releva et examina les barreaux qui les retenaient tous prisonniers. Il fallait qu'elle sorte et qu'elle libère le navire de ces monstres. A tout prix. Elle se retourna alors vers l'homme et encra son regard dans le sien.

    - Seriez-vous prêt à m'aider pour sortir d'ici et libérer le navire de ces bourreaux ?
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Sam 30 Mar 2013, 19:22

    L'espoir se mourrait en même temps que s'achevait la longue agonie des prisonniers reclus dans un coin de la cale. Ceux qui avaient encore un semblant de force, aussi bien physique que psychologique, tâchaient de gérer au mieux cette funeste situation et déplaçaient, le cœur au bord des lèvres, les cadavres amaigris des derniers défunts. Je ne regardais que très peu ce qui se passait autour de moi, je le refusais, comme un lâche, me bornant à contempler ma petite Orine, inconsciente dans mes bras, caressant doucement du bout des doigts son front tâché de sang. Elle était si petite, frêle et fragile. Cela me paraissait flagrant, maintenant que je la tenais contre moi. Qui qu'ils soient et peu importe leur objectif, leur bourreaux ne visaient pas le noble et le beau, ils n'étaient que des monstres qui répandaient mort et malheur dans un monde déjà bien assez parsemé de troubles. Je devais faire quelque chose, agir, et nous sortir de cette situation morbide et lugubre. Mais n'était-ce pas contre tous les principes de ma race ? Je ne pouvais intervenir, en soit. Sauf que ma vie était en péril, et je devais pouvoir tâcher de m'en sortir. Silencieusement, je pris quelques résolutions en même temps que la promesse de m'entretenir avec la Lune et les Étoiles une fois la nuit tombée, j'avais beaucoup trop d'interrogations qui méritaient réponses.

    Je ne pris pas même la peine de relever la tête ou les yeux alors que j'apercevais quelqu'un se pencher vers moi pour prendre avec délicatesse le pouls de ma petite Ren, à n'en pas douter. Je ne réagis pas plus à ses paroles. Peut-être devrais-je me manifester, on risquait de me croire partis pour l'autre monde à force de me montrer si froid et antipathique, moi qui tâchait habituellement de me montrer poli et avenant. Mais comment se montrer ainsi dans pareille situation ? Je ne le pouvais décemment pas. Je me devais cependant de faire quelques efforts, et je finis par relever la tête pour poser mes prunelles ocres, inexpressives, sur le visage d'une demoiselle aux cheveux flamboyants. Elle devait être belle, assurément, mais je ne la regardais pas vraiment. Je ne fis que lui tendre la main, murmurant un merci tout en m'emparant du bandage de fortune qu'elle venait de concocter. Avec délicatesse, je posais le pansement sur le front de Ren, exécutant les indications de la sorcière.

    Peut-être avais-je une tête qui inspirait confiance, puisque la jeune femme ne me lâcha pas de ci-tôt. Sans emprunter des détours de politesse, elle me demanda si j’étais prêt à aider, à libérer le bateau de l'emprise de ces maudits pirates. Ferme et déterminée, elle gardait ses prunelles bleues plantées dans le miel des miennes. Je soupirais. Elle devait être jeune, et encore mue par l'arrogance et la vivacité qui allait de pair. De mon éternelle voix grave et suave, je lui répondis doucement dans un murmure ténu:

    « Évidence même que nous devons agir. En toute prudence et à pas mesuré, nous n'avons pas à faire à des marins d'eau douce rondouillards, mais à des âmes sombres inqualifiables. Nous ne devons rien faire d'inconsidéré et encore moins prendre des risques à la légère, car au moins faux pas, nous mettons au péril, plus que notre propre vie, celle de toutes les personnes présentes ici. Asseyez-vous donc près de moi, ma demoiselle, et reposez-vous. La nuit porte conseil, et je l'attends avec impatience pour en apprendre un peu plus. Après, nous pourrons envisager une stratégie.» Je passais rapidement une main dans ma chevelure noire, toujours aussi désordonnée, écartant ainsi quelques mèches rebelles. « Et méfiance. Sans vouloir paraître paranoïaque, je pense nos bourreaux assez tordus pour avoir mis des faux prisonniers parmi nous pour veiller à ce qu'il n'y ait ni rébellion ni complot.» J'allais sûrement passer pour un fou. Qu'importe, j'avais vécu assez longtemps pour contempler la fourberie humaine. « Alors, je réitère.» et je fis naître un petit sourire sur mes lèvres, observant la jeune femme avec une certaine tendresse « Asseyez-vous donc, Niva.» J'avais laissé s'échapper son nom sans vraiment m'en rendre compte. Je risquais de m'attirer des ennuis si elle prenait mal le fait que je connaisse son nom, mais je n'avais guère envie de m'expliquer. Tout simplement.

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