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 # Annihiler la véritable nature # PV Kohei ( PNJ )

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Sam 23 Fév 2013, 17:31


Plus le nombre de nos entrevues augmentait, plus mes pensées devenaient confuses, hasardeuses au point où je considérai, entre deux repas, y mettre un terme définitivement. J'ignorai tout de lui et pourtant je lui faisais aveuglément confiance. Jamais, après notre première rencontre assez douteuse, je ne doutai de lui ne serais-ce qu'une fois que ce soit dans ses dires ou dans ses intentions. Il avait l'air sincère comme tant d'autres avant lui, comment savoir s'il l'était réellement … Les épreuves ne manquaient pas mais je refusais de lui en imposer de la sorte.  L'on avait tendance à se rencontrer une fois tous les mois, plusieurs fois par semaines tout au plus selon nos disponibilités et à chaque fois il me comptait des histoires d'enfance et moi certaines anecdotes sur mes récents voyages. L'on cherchait à se comprendre, à se connaître, comme deux êtres séparés par des années d'existence qui essayeraient de les faire disparaître. Sentiment étrange, mystérieux, d'une nostalgie passée et oubliée qui m'était chère autrefois j'en conviens.

Jamais je n'y allais seul, jamais nous ne nous trouvâmes seuls. Kyle ne le permettait pas et je n'avais aucunement, par ailleurs, ce genre d'envies à son égard. Nos soirées passaient agréablement et pourtant, après chacune d'entre elles, je rentrait exténué et particulièrement pensif. Kyle m'alarma plusieurs fois à ce sujet, inquiet pour mon état de santé et qui sait également pour le lien qui nous unissait – bien qu'il soit très fragile et il le savait – mais jamais je ne pus lui donner une réponse exacte, pour la simple et bonne raison que, moi-même je n'en avais pas. Une partie de moi était incapable de croire ses mots, ses rires, ses récits, mais une autre, semblait s'y attacher déraisonnablement, s'éprendre de sa façon de me décrire par le passé. Je n'avais moyen de savoir la vérité autre que par ses mémoires et l'on aurait pu expliquer ainsi cette méfiance extrême.

Si seulement il ne s'était agit que de cela … Malgré tous les souvenirs absents, les moments passés en tant qu'humain qui ne me revenaient toujours pas, j'eus un certain mal à croire qu'il faisait autrefois partie de ma vie. Jamais il ne me raconta quel lien nous entretenions autrefois, et jamais je n'essayai d'en apprendre plus à ce sujet. Cependant, les questions affluaient et moi je me voyais incapable de les retenir, un peu plus à chaque rencontre.

Une vie normale : des mots tellement tentants, alléchants et qui pourtant me semblent distants, utopiques. ''Une telle chose m'est impossible'' me suis-je dis tellement souvent que de croire qu'une fois je pus en profiter, me scandalisa pour dire vrai. Pourquoi n'en ai-je pas profité ? Pourquoi le regretter maintenant, pourquoi jalouser mon moi passé maintenant ? J'étais pourtant parvenu à m'accepter en tant que vampire mais on dirait que cette assurance ne fit pas long feu … Une vie libre de chasse et de tourmentes, une vie qui me permettrait d'être affranchi de mes chaînes, de mon fardeau … De nouveau sans ces crocs pour me rappeler sans cesse les crimes que j'ai pu commettre par le passé et tous ceux que je commettrais encore si je continuais de vivre … Une douleur accrue se fit sentir dans ma poitrine. Des mémoires refaisaient surface mais aucunement celles de mon enfance pour mon plus grand désarroi. Non. Celles-ci étaient bien plus récentes et d'autant plus meurtrières que ces dernières, puisqu'elles me montraient ma véritable nature dans toute sa splendeur, nature que d'autres oseraient appeler ''monstruosité'', sa vrai facette.

Je me revis les yeux ouverts, couleur rouge-sang, mes crocs s'allongeant au fur et à mesure qu'en moi une soif inextinguible montait, m'aveuglait. Combien de fois me suis-je senti humilié, perdu, éhonté par ma nature, mon engeance devant lui ? Combien de fois m'en suis voulu fébrilement d'être ce que je suis ? Enfin, combien de fois ai-je maudit mon sort que je méprisais plus que quoique ce soit d'autre ? Souvent. Trop souvent. J'étais une bête assoiffée pour qui son sang était un délice, une liqueur des dieux, la drogue la plus prohibée qui soit. Sûrement me craignait-il depuis le début … lors de cette première expérience ainsi que toutes celles qui s'ensuivirent. Comment lui en vouloir … Mais je voulais l'épargner. Je voulais que ça cesse et ce le plus vite possible.

Une fois de plus je me retrouvais face à lui dans une taverne des plus fréquentées noyant  mes troubles psychologiques dans ce que certains considéraient comme la boisson créée à cet effet. Cela dit, je ne sentais sa présence que dans l'air, m'étant interdit d'en ingurgiter la moindre particule, craignant les effets nocifs qu'elle aurait sur moi. Je le regardais, fixement, avant de laisser un soupir s'échapper et une parmi les milliers de questions qui fusaient mon esprit, s'échapper. « Voudrais-tu me retrouver en tant qu'humain ? » L'homme eut un mouvement de recul voyant certainement là une question piège à laquelle il peinait à apporter une réponse, ignorant tout de ma réaction une fois que celle-ci me serait parvenue et que son choix n'ai pas été le bon à prendre.

Je ris dans ma barbe et lui lançais un sourire pour lui faire comprendre qu'il pouvait être franc en ma présence, et pour dire vrai même s'il ne l'était pas, j'aurais pu lire ses véritables pensées dans son visage on ne peut plus expressif contre toute attente. Les apparences sont parfois trompeuses m'avait-on dit, c'est bien vrai. « En principe, je serais tenté de te répondre oui … mais je n'oserais pas le faire car ça fait partie de qui tu es et si tu en es heureux c'est suffisant. » fit-il en me rendant mon sourire de tantôt, celui-ci s'étant éteint sur mon visage pour laisser place à un rictus à la fois d'indignation comme de déroute sans que je ne puisse me rendre compte. Finissant mon verre, je repris la route de l'auberge, n'ayant qu'une envie, dormir éternellement si cela m'étais permis. J'étais harassé, harassé de cette vie sans but, ce monde qui me rabaissait sans cesse, me faisait part de ces injustices sans nom juste pour me faire comprendre que je n'y pouvais rien contre elles. J'étais fatigué de tout cela, fatigué à en mourir …

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Sam 23 Fév 2013, 19:55

    Le continent mystérieux n'avait jamais vraiment emballé le coeur de la jeune fille. Mystérieux était pourtant un des mots qui détenait le don de la rendre folle d'excitation et de lui donner envie d'en découvrir plus mais.. en faite, la peur qu'elle contenait en elle venait principalement de ce lieu. Quand l'astre lumineux laissait place à l'astre lunaire le soir, alors qu'elle vivait encore avec Meru, cette dernière lui racontait ses histoires, de véritables histoires avec toute la souffrance et l'angoisse qui allait avec.

    Elle ne voulait rien cacher à sa fille, elle voulait qu'elle comprenne que la vie ici consistait en un jeu de survie. Oui, un jeu. Elle voulait que sa progéniture voit la vie comme un jeu qu'elle devait gagner. On ne peut pas recommencer à vivre, ou alors que dans certains cas extrêmement spéciaux. Mais ça relevait du suicide ou de la bonne volonté de celui qui les surveillait de tout la haut, dans le ciel.

    Parfois il choisissait des gens morts sur la terre - au hasard surement, car on ne compte plus le nombre d'anges soi disant purs et innocents qui se sont retrouvés déchus à force de jouer avec les péchés - et leur donnait des ailes, afin de pouvoir revenir parmi nous. Elle lui expliquait ce genre de chose, lui représentait chaque race qu'elle connaissait à sa façon. Rien dans ses paroles ne pouvait rester objectif.

    Elle décrivait les réprouvés comme la plus belle des races : son fiance en était un. Elle haïssait profondément les Alfars pour avoir appris qu'une d'entre elle avait tué un de ses plus proches amis. Elle éprouvait une énorme confiance et une profonde amitié envers le peuple des anges, à cause de Nydelia. Son amie l'élue des cieux l'avait sauvée tant de fois et le lien qui les unissait semblait ne jamais pouvoir se briser. Les deux amies ne se voyaient plus au moment ou Meru racontait ses petites histoires à sa fille afin de l'endormir.

    Et celle qui se passe dans le continent mystérieux avait particulièrement marqué la jeune demoiselle. En effet, c'est dans ce décor lugubre et sombre que la Bélua avait commis son premier meurtre. Son tout premier, le premier d'une longue série de meurtres. Les excès de rage de sa mère étaient réputés pour être très violents et se trouver en travers de son chemin lors d'une de ces crises tenait vraiment du suicide. Elle ne laissait personne vivant.

    Elle toussait, elle hurlait, une aura noire prenait possession d'elle.. rien ne prévisageait quelque chose de bon pour la jeune féline et c'est surement cette folie qui avait eu raison d'elle. Je vous passe les détails atroces du meurtre, il ne vaut mieux pas les raconter. Tout ce que vous avez à savoir c'est que ces souvenirs hantaient l'humaine.

    Chadow aussi lui s'en souvenait, mais ça sonnait comme un excellent souvenir à ses grandes oreilles de fauve. La vie d'humaine semblait vraiment ne plus convenir à la jeune femme. Elle n'éprouvait de haine envers personne,seulement une profonde jalousie : elle aussi voulait des pouvoirs ! Elle se sentait si seule, si mal.. elle hésitait encore à franchir le pas. Elle savait juste qu'il fallait atteindre le temple des esprits et qu'il se trouvait sur ce fameux continent. Ni plus ni moins. Elle s'offrit une balade dans la forêt en compagnie du grand fauve, afin de se décider. Peut être qu'elle croiserait quelqu'un comme elle au détour d'un sentier..
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Dim 24 Fév 2013, 16:55

Cette homme me promettait une vie d'apaisement, sans souffrance futiles et sans peines perdues. Une vie de victime au lieu de chasseur, une vie sans peur et sans préjugés raciaux qui faisaient de moi une bête égarée, sans âme ni maître pour me dompter … Pour moi, cette vie se résumait à mes crocs, à ces dents aiguisées que je plante dans la chair humaine avec dédain et qu'on dévisage avec effarement si jamais je les laisse à découvert. Ces soirées là, il me délivrait de toutes ces farces, belle illusion qui ne dure qu'une nuit. Mais moi, je voulais la faire perdurer, éternellement, bien que l'espérance d'un humain soit beaucoup plus limitée que cela. Je ne mesurais pas, à l'époque, l'étendue de cette envie ni les séquelles graves qu'elle pouvait avoir sur ma personne mais le prix à payer me semblait trop dérisoire pour que je m'en prive. Sage est celui qui sait mesurer le pour et le contre dans une décision d'une telle envergure, hélas moi j'étais sot, sot de croire que cela changerais quelque chose dans ma vie et je ne puis voir que tout ce qui importait était déjà à ma portée.

Pourquoi n'avais-je jamais songé à découvrir cette ancienne vie ? Une vie pleine de secrets, une que j'aurais pu aimer dans d'autres circonstances. C'était impensable pour moi de me dire que jamais je ne m'y étais intéressé … Et pourtant si, mais j'avais peur. Pour quelle raison ? La sais-je seulement encore moi-même ? Et bien non. Les années s'écoulaient langoureusement et après une centaine d'entre elles, mes mémoires devenaient lentes et brouillonnées. Mais de quoi avais-je peur au juste ? Ce questionnement me tarauda l'esprit des nuits durant sans que jamais je ne pus y apporter de réponse. Croyais-je qu'avoir conscience de ma vie de jadis, aurait provoqué en moi un courroux et une déchéance encore plus grandes ? Un désespoir croissant de ne pas pouvoir y retourner ? Un regret du passé ? Une nostalgie démente ? Avais-je peur d'envie cette vie d'antan et de vouloir la retrouver ? Me délivrer de cette apparence hideuse que même le prince du désert considérait ignoble et affreuse, en avait peur ?

Le mal était fait à vrai dire et j'avais probablement cherché à l'empêcher médiocrement avec ce semblant de demie-réclusion, des idées dont on efface l'existence pour se garder de peines indescriptibles car on sait qu'elles finiront par nous porter le coup franc. Mais en dépit de toute cette violence et des exigences qu'un tel contrat m'imposerait, j'étais décidé à aller de l'avant et rien n'aurait su m'y soustraire, pour mon plus grand malheur aujourd'hui.

Je fis des recherches. Le vieil homme aux livres me fut d'une aide précieuse bien qu'il n'essaya pas de cacher son mécontentement de me savoir un humain parmi tant d'autres au lieu de cette beauté froide qu'il observait, rose blanche dangereuse, épineuse mais tellement sujette aux regards amoureux. Je ne le forçais pas à m'accepter mais ma décision était prise et j'aspirais à cette transformation plus qu'à toute autre convoitise ou caprice enfantin. ''Si seulement, je n'avais pas '' ou '' Si quelqu'un avait pu '' sont les seuls mots qu'il me reste aujourd'hui pour décrire cette époque dont je ne garde que remords et déceptions. Je parcourus des piles de livres, amas de feuilles décomposés ou croulant sous la poussière car c'est bien dans les ouvrages les plus anciens que sont racontées les plus affolantes histoires et tristes vérités, souvent racontées par des dessins vieux de plusieurs milliers d'années.

Un en particulier sut satisfaire ma curiosité et piquer à vif mon intérêt. L'on y lisait l'histoire d'un homme mécontent, vivant une vie qui ne lui convenait plus, qui ne lui apportait que souffrance et amertume. Un homme à mon image si je puis dire. Je le vis qui traversait plaines et rivières, montagnes et déserts pour rejoindre une forteresse dont le nom m'était bien familier : le temple des esprits. Il y fit la rencontre des dieux, de ces êtres omniprésents dont l'étendue des pouvoirs reste inimaginable pour les hommes et leur petitesse. Il en revint en homme nouveau, épuré, réjoui de ce changement, mais quelques pages arrachées – qui sait volontairement – me gardaient de connaître toute l'histoire ainsi que les souffrances que cet homme avait du subir, endurer pour parvenir à un tel résultat. Il quitta le monument sous la forme d'un être de la nuit, une entité monstrueuse qu'il ne put contrôler au final qu'avant bien des années, une apparence qu'il regretta peut-être d'avoir pris : un vampire. * Quelle ironie. Lui voulait quitter le commun des mortels, moi je veux y entrer. Il y en a bien pour tous les goûts …* pensais-je à la vue d'une telle disgrâce.

Je fis mes valises et partait à l'aube, Kyle en ma compagnie mais j'ignorais pour combien de temps car je lui avais permis de m'accompagner uniquement le temps de finir sa course, si réellement nous avions la même destination. Il s'y contraint car il savait que je ne voulais aucunement avoir affaire aux dieux, sous peine qu'on me refuse ce don, en sa présence. Nous partîmes alors, en ce qui me concerne toujours vêtu d'une tenue sombre toujours dans les nuances de noirs et de bleus foncés, et nous immisçâmes parmi la foule qui s'amassait près des échoppes et empêchait les passants de se déplacer convenablement. Un cri soudain, strident, surpris, éclata derrière moi et mon corps ne put que suivre d'un mouvement arrière le son qui s'éteignait parmi les répercussions, les réactions chahuteuses de la population. Une silhouette semblait se diriger droit sur moi, individu dont je n'arrivais ni à discerner le visage ni les intentions, bien qu'elles ne fussent aucunement louables, cela est sûr …

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Lun 05 Mai 2014, 13:36



Helyanwë :

J’étais résolue. Motivée. Prête à tout. « Va au temple des esprits ! » Douces paroles résonnant du fond de mon être. Je ne tenais plus en place. Je voulais me débarrasser de ces affreuses ailes noires. Je voulais devenir comme lui… Je voulais enfin franchir ce pas. Je voulais me débarrasser de tout ça, depuis que je l’avais rencontré. Enfin ! Enfin je pouvais le faire ! Enfin j’en avais l’opportunité ! Devenir une fée… Quel bonheur cela pouvait être. Je le rejoindrais entièrement dans sa vie, je serais enfin affranchie de cette douleur qui me démangeait. J’étais heureuse. Bien plus que d’habitude. Ce n’était plus cette joie plate qui m’enveloppait. Cette joie qu’il m’avait offete. C’était la joie de l’empressement. J’allais enfin devenir autre, et tout oublier. Je m’emballe je m’emballe ha ha !

Il fallait peut être que je songe à me préparer. Si je continuer de rêvasser à propos des joies de mon future sur ce vieux lit, c’est la seule chose que je ferais après tout ! J’étais prête à tout. Pressée plutôt. Argent, vivres, c’était les seules choses qui m’importaient. Je n’avais besoin de rien d’autre. Comment c’était la vie de fée ? Je n’en savais rien, mais j’étais pressée de le découvrir ! Il ne me restait plus qu’une chose à faire. Sortir de cette vieille auberge. Là où je m’exilais depuis bien trop longtemps. C’était sûr, je ne reverrais plus les miens. Mais famille… Mais qu’importe ! Ils m’avaient tous rejetée ! Plus jamais ils n’arriveraient à me rendre nostalgique. Seul lui comptait. J’étouffais un petit rire. J’étais dehors. Pour ne plus jamais revenir. Je marchais. Pour ne plus jamais faire demi-tours. J’avais un sac. Pour consommer ma nouvelle vie. Joie !

Même les rues me semblaient encore plus rayonnantes que d’habitude. Les joies des habitants, des voyageurs, des marchands ! Je les ressentais. Je souriais à n’en plus finir ! C’était si bon de partir dans ses bases ! De partir accomplir le voyage le plus heureux de ma vie ! Vite ! Je devais vite arriver là-bas ! Je me mettais à chantonner, j’étais prête à sautiller ! Je devais être ridicule ! Mais qu’importe ! Je ne les reverrais plus ! Ils me manqueront ! Eux et leurs anecdotes, eux et leurs marchandises, eux et leur vie si paisible ! J’allais en vivre une aussi maintenant ! à ses côtés ! Il m’attendait ! Je devais me presser ! « Je veux devenir une fée ! Comme toi ! » Me répétait-je ! Tout était léger, mon esprit, mon corps, l’atmosphère, le ciel, les bruit, mon sac, je ne le sentais même plus !

Mais… Ça, ce n’était pas normal. Où était mon sac ? Mon sac ?! Mais comment j’avais pu le perdre ! He ! Mais il fallait que je me calme ! Je m’étais trop emporté ! Je n’avais plus eu conscience que rien ! Là-bas ! Mais on me l’avait volé en plus ! Je me mettais à courir, avec toute l’énergie que j’avais à revendre. J’hélais cette personne. Un mec idiot. Énervant. Hey ! Mon sac ! Non. Je ne hurlais pas assez fort. Ce type tentait de gâcher mon voyage. J’avais tout dedans. C’était ce dont j’avais besoin pour partir ! Sans ça, je n’avais plus rien ! Plus de base. Je ne pouvais pas laisser faire ça. Il en était hors de question. « MON SAC ! VOUS ALLEZ LE PAYER ! REND LE MOI ABRUTI ! Passage du vouvoiement au tutoiement. Non mais je n’allais pas lui témoigner ce respect. Impossible. Tiens ? Il s’arrêtait ! Enfin ! Ou plutôt, ON l’avait arrêté ! Oh… Merci de tout cœur ! Quelqu’un là-haut voulait m’aider ! Heureusement !

« Oh ! merci merci merci merci ! » Répétais-je bêtement à ce garçon aux cheveux bleu. Peut-être qu’il ne l’avait pas fait exprès, mais il venait de ma garantir la possibilité de faire mon voyage ! Et je parlais parlais parlais de trop ! « Sans vous, j’aurais pas pu aller au temple des esprit ! Vous n’avait pas idée du bonheur dont vous m’incombez là ! Quelle joie ! » Puis je ne pouvais plus m’empêcher de jeter un œil froid à l’énergumène. « Pauvre petit plaisantin ! Tu n’imagines même pas ce que ça aurait eu comme conséquence ce vol ! Que je ne t’y reprenne plus ! » Il se releva, dépité par ce qu’il venait d’entendre. « Et votre politesse ? Pff. Reprenez ce sac. Il y a plein de voleurs dans ce monde, vous savez ? Et il se peut qu’ils en aient bien plus qu’après de la nourriture ! » A ces mots il s’en alla. Nonchalamment. Me laissant lui jeter un regard noir. Mais je me retournais bien vite devant l’autre garçon, bien plus plaisant au regard pour la bonté dont il avait fait preuve. Et je ne pouvais plu m’empêcher de l’assaillir de question, à ce garçon, semblant lui-même prêt à voyager.



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