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 Pertes et Fracas [Pv. Vanille]

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Mer 13 Fév 2013, 15:27

Il bondissait de toit en toit, le couvert de la nuit faisait de lui une ombre mouvant se dessinant parfois au creux de la lumière. Il se déplaçait rapidement et ça faisait déjà un petit moment qu’il lui courait après. Il sauta de nouveau atterrissant sur le toit face à lui, il glissa légèrement faisant valser plusieurs tuiles qui tombèrent en contre bas. Il reprit sa course et rattrapa les secondes qu’ils avaient perdus, la silhouette qui courait elle aussi devant lui disparaissait de temps à autre sous le couvert des toits et cheminées. Ça commençait à être long et à l’agacer. Il était de passage et ne voulait pas faire de grabuges et encore moins se faire remarquer. Et avec son limiteur actif, impossible d’utiliser ses pouvoirs. Sa course était effrénée et au vue de la façon dont c’était déroulé l’entretien, il ne voulait laisser aucune chance au fuyard. Toute cette histoire à cause d’eux…Ça devenait carrément démentiel. Déjà que sa vie était mouvementée, mais là il atteignait le summum.
Il fallait qu’il l’arrête maintenant, sans pouvoir c’était réellement difficile, il se retrouvait finalement en ayant le même potentiel qu’un humain. Grondant, il força l’allure, il ne pourrait pas tenir longtemps comme ça de toute façon, c’était maintenant ou jamais. Il l’accéléra au maximum et manqua de tombé après un bond plus que dangereux, il se rapprochait à vue d’œil et cette fois il ne le raterait pas. Au moment où il pensa à la manière dont il allait le bloqué contre la cheminée qui n’allait pas tarder à arriver, son pieds buta contre quelque chose et il fut projeté en avant, perdant son équilibre il tenta de se rattraper et ne réussissant pas, il commença sa chute.

Il glissa sur toute la longue du toit, entrainant quelques débris avec lui, et passa au-delà de la pente de la toiture, ça allait faire mal, il le savait, il se détendit un maximum, quelque chose happa son bras et la douleur le percuta pleinement, puis il entra en contact avec une bâche de tissu tirée et se mit à rebondir, il fut propulsé de nouveau dans les airs avant de terminer sa chute sur…Quelqu’un. Sur le moment, il se demanda ce qui se passait, puis il sentit son poids balayé quelqu’un. La personne qu’il avait heurtée fut entrainée par son poids et ils se retrouvèrent tous deux à roulés sur le sol. Arrivé en fin de course, Valkan se releva avec lenteur. Il avait quelques contusions seulement, rien de casser ou d’irréparable. En soit c’était un miracle. Il leva les yeux vers les toits de la ville, et vu la silhouette du fuyard perché sur le rebord de la toiture par laquelle le sorcier était tombé. La colère prit le pas sur son visage, il serrait des dents avec férocité. Sans sa foutue limitation, il serait déjà mort. Il était de nouveau debout et ne se soucia pas du tout de la personne sur qui il était tombé, d’un geste rageur il percuta du poing l’étal qui était à proximité sans se soucier des regards curieux des passants.

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Sam 16 Fév 2013, 00:31

    « Mais entre, je t'en prie, mon vieil ami. » La voix de Vanille, douce et sucrée, mais pourtant aux intonations moqueuses et cyniques, résonna dans ses appartements privés, brisant le silence ambiant. Souriante, elle demeurait assise dans un coin de son salon, ses grandes jambes blanches croisées. Hésitante et vacillante, la poignée tourna doucement et la porte s'entrouvrit. Un homme qui semblait avoir la soixantaine entre d'un pas méfiant, les sourcils figés dans une expression soucieuse. De toute évidence mécontent, il s'approcha lentement, le regard vrillés sur la sirène, toujours aussi calme et angélique. « Pourquoi m'as-tu fait venir ici ? ' Majesté' … » Il rit brièvement, assez sèchement, comme s'il s'était raconté une blague de mauvais goût. Vanille se leva d'un bond élégant et félin. « Cela t'étonne donc tant que ça?» Elle alla se planter en face de lui. « Pas tant que ça. Je te connais bien. Trop, même peut-être, et c'est pour ça que je n'étais pas si surpris d'être convoqué au Palais de la Cité Engloutie. Mais justement, ma belle, tu n'as guère de secret pour moi, et je crains qu'un jour cela te gêne... » - « Et que je t'élimine? » Vanille rit à son tour. « Et tu viens quand même me voir? Ne te crispe donc pas. Si je voulais te tuer, Lauthiel, tu serais mort depuis longtemps.» - « C'est en effet ce que je me suis dis, c'est pour ça que je suis devant toi. Alors, ma jolie Reine, besoin de mes services ?» Les brais croisés, elle sourit. « En effet. Suis-moi.» Les quartiers de la Reine étaient immenses et occupaient la plus grande partie du quatrième étage. Avec l'aisance que confère l'habitude, Vanille traversa les pièces pour entraîner son ami dans les tréfonds oubliés de ces lieux, petit coin secret et introuvable du palais. La pièce était sombre et froide. Chandelier en main, sourire aux lèvres, Vanille invita Lauthiel à la suivre d'un geste de la main. Sur un lit de verre reposait une silhouette que l'Ondin connaissait bien. « Nausicaa ?» murmura-t-il étonné. Il se mit à genoux près de la demoiselle endormie sous le regard inexpressif de la Dame des Abysses, légèrement en retrait dans la pénombre. Tremblant, le jeune homme tendit la main pour effleurer du bout des doigts le visage de la jeune fille. « Mais comment...» - « Je n'ai rien à dire à son sujet. Cela fait un bout de temps qu'elle est dans cet état, et j'ai entrepris depuis peu de la réveiller. Tes talents me seront d'un grand secours.» Troublé, il se contenta de hocher la tête. « Bien. Veilles sur elle, je dois sortir.»

    Les sorties de Vanille ne passaient guère inaperçu. Elle était une Reine appréciée, aimée, et les citoyens ne voulaient pas perdre une occasion de la voir, de lui parler, ou ne serait-ce que lui adresser un mot. Son règne, bien qu'il ait commencé assez récemment, était si radicalement opposé à celui de Lastraé que le peuple des sirènes ne pouvaient que la soutenir. Stratégies habiles, Vanille menait d'un main de maître son œuvre, en tout discrétion et tranquillité. Sa grossesse n'était un secret pour personne, et tous s'en réjouissait et espérait voir son ventre légèrement rond qui ressortait si bien de sa silhouette fine et élancée. Les médecins royaux s'arrachaient les cheveux pour la convaincre de prendre un peu de poids, mais cela semblait être peine perdue. Vêtue d'une élégante robe claire, la jeune femme vagabondait dans les rues, sans réel but si ce n'est se rapprocher des siens. Aimable et polie, elle allait discuter, acheter deux ou trois mets aux artisans locaux ou s'amuser quelques instants avec les enfants qui jouaient sur la grande place. Bien entendu, quelques gardes la suivaient comme son ombre.

    C'est au détour d'une ruelle qu'arriva un petit incident. Sans avoir le temps de pousser un cri de surprise, Vanille se retrouva pousser par terre avec une certaine violence et roula sur le sol et la poussière. Lentement, elle releva la tête dans une envolée de boucles d'une belle couleur cuivré. Ses yeux, grand miroir d'un vert intense, fixaient comme deux poignards le jeune homme qui venait de la bousculer. Les hommes de Vanille s'empressèrent de la rejoindre pour l'aider à se relever, lui tendre une main, mais c'est seule et avec une élégance à en faire pâlir une danseuse qu'elle se remit debout. Doucement, elle pose une main sur son ventre. Son bébé n'avait rien. C'était le principal. Car si le moindre malheur lui était arrivé, l'homme en face d'elle aurait été mort, et cela aurait brisé son image. Les passants, d'abord curieux, commencèrent à s'indigner. Le flot de murmures réprobateurs devient peu à peu une vague de protestation et de haine. « Vous avez vu ?» - « Le fou ! Le malotru ! Brigand!» - « Comment va la Dame ? Et le bébé? Faites quelques choses! Gardes!Gardes!» - « Qu'il soit puni!» Un des hommes qui accompagnait Vanille, un type massif aux muscles apparents, se planta devant l'étranger. « Hey, toi, sais-tu ce que tu viens de faire? Et sais-tu ce que ça peux te coûter?» Vanille sourit. En quelques pas, elle s'approcha de son garde du corps pour poser une main sur son épaule. « Allons, je n'ai rien, ce sont des choses qui arrivent.» Malgré ses apparences de candeur et de fragilité, l'aura de bienveillance et de vulnérabilité qu'elle dégageait, Vanille était loin d'être une demoiselle en détresse à protéger à tout va. Son quotidien avait toujours été mouvementé, et ce n'était pas ne misérable collision qui allait avoir raison d'elle. Le garde, dans un grognement, recula pour se placer derrière sa reine, qui faisait maintenant face à celui que tout le monde dans les parages appelait déjà «l'agresseur»

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Mar 19 Fév 2013, 17:30

Alors qu’il était debout, il semblait en décalage avec la situation. Et avant qu’il ne comprenne de quoi il retournait c’était un véritable attroupement qui c’était formé autour de lui et de la personne qu’il avait bousculé. Rapidement la situation lui échappait complétement. Il observa avec attention ce qui se passait, tout autour de lui les gens criaient et se faisaient menaçant. Le sorcier finit par remarquer l’escorte et cette femme. Il ne la connaissait pas. Elle avait une belle chevelure cuivré et son regard semblait vouloir l’écorcher vif. Si les yeux pouvaient tuer alors il serait bel et bien mort. Bientôt une montagne de muscle se plaça devant lui, l’avantage qu’avait le sorcier c’était sa taille et malgré l’homme qui lui faisait face il n’était pas en reste, c’est difficile de prendre un air menaçant que vous devez lever les yeux pour regarder droit dans les yeux. En réfléchissant bien, il se demandait combien de chances pouvaient-ils avoir qu’au beau milieu de la nuit, au détour d’une ruelle sombre, il chute des toits et bouscule la seule personne qu’il ne devait pas bousculer. Il avait reconnu la Dame. C’était Vanille…Par tous les Diables à croire que sa chance devenait réellement légendaire. Il leva les yeux au ciel comme pour s’indigner face aux puissances supérieurs. Il ouvra la bouche pour répondre à la montagne qui lui faisait face, mais du esquiver un objet dont il ne vit que peu de choses, si ce n’est le frôlement qu’il eut avec son visage. Il serra les dents maudissant beaucoup de choses. Il ne savait pas vraiment grand-chose à propos de Vanille et encore moins qu’elle était enceinte. Ça, ça changeait la donne, pas tant qu’il tolère les bousculades nocturnes, mais plus qu’une femme enceinte restait à ses yeux un cadeau céleste à choyer. La foule continuait de crier à l’infamie et demandait des sentences plus inventives les unes que les autres. Le sorcier aurait pu se téléporté. Cela ne laissait cependant aucun doute quant à l’issu, la mort. Grognant, il n’avait plus bien le choix. Il dépassa Mr. Muscle et s’approcha, paume ouverte vers la sirène. Il mit genoux à terre et parla.
    Veuillez m’excusez, je suis le plus désolé des hommes, si j’avais su j’aurais préféré mourir plutôt que de vous bousculer.
Il est vrai qu’il en rajoutait un peu trop, il parla d’une voix fort et distincte. Il n’avait pas le choix de toute façon. Comment c’était-il fourré là-dedans ? Ces maudits Arlequins, encore et toujours et là il commençait à croire que sa malédiction était bien plus téméraire qu’il le pensait. Il inclina la tête au maximum, ne voulant pas montrer son visage vide d’émotions. Le sorcier savait mentir, le problème était sa colère. Il serrait les dents, menaçant de faire craquer sa mâchoire.
    Je ne mérite que votre sentence, Ô Grande Reine des Océans.
Ça passait déjà moins, toujours en train de serrer les dents, on aurait dit que les mots qu’il prononçait lui écorchait la bouche, il releva la tête légèrement pour que son regard puisse observer toute la stature de Vanille et c’est là où il le remarqua…Ses yeux s’écarquillèrent alors qu’il lorgnait sur un pendentif que portait la sirène. C’était tellement surprenant, qu’il mit plusieurs secondes à retrouver un visage impassible, comment étais ce possible que ce foutu collier soit autour de son cou maintenant ? Il réfléchissait à toute vitesse, il fallait qu’il le récupère mais à ce stade c’était du suicide. Bon sang, c’était si fou qu’il peinait à y croire et jetant de multiples regards furtifs sur le dit collier, il était toujours là.
    Puis-je oser faire appel à votre miséricorde, Ô Grande Reine des Océans ? Je pourrais vous accompagner le temps que vous déciderez pour payer mon offense.
C’était osé et déplacé. C’était aussi sa seule chance de récupérer son bien. Comment c’était-il retrouvé autour du cou de la sirène ? A présent soit il finissait la tête tranchée, soit il avait le droit à autre chose, le tout était de savoir à quelle sauce il serait mangé.
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Mer 27 Fév 2013, 22:54

    La foule était tendue, à l’affût du moindre mouvement de cet étranger sans manière, prête à réagir. Et malgré les quelques paroles de la souveraine, on pouvait observer sur tous les visages aux alentours une expression scandalisée et parfois haineuse. Tous réclamait un châtiment. Tranquille et légèrement amusée, Vanille laissa ses grands yeux verts vagabonder sur les ondins rassemblés, un petit sourire aux lèvres. Elle pouvait voir l'étendue de ses talents de manipulatrice à l’œuvre, et cette vision était plus que satisfaisante. Des siècles d'expériences. Chaque créature présente était prête à se battre pour elle, pour la Dame des Abysses, reine aimée et admirée. Les fous, s'ils savaient à qui ils avaient réellement à faire, et quel genre d'être se dissimulait sous le masque agréable de l'ondine d'apparence malicieuse mais angélique. Bien vite, la demoiselle détourna son attention du bas-peuple sans intérêt pour laisser glisser ses prunelles sur la silhouette du jeune homme face à elle. Perplexe, elle haussa les sourcils en le voyant s'agenouiller tout en profanant des mots à la sincérité douteuse. Il en faisait trop. Vraiment trop. Agacée de ce comportement, Vanille soupira brièvement tout en détournant quelque peu la tête. Cela dit, les badauds semblèrent rassasiés du spectacle et bien contents de ces excuses publiques aux allures d'humiliation. C'était très certainement ce qu'ils voulaient, et la plupart partit sans demander son reste. D'un petit geste de la main, Vanille ordonna à l'un de ces gardes de disperser les passants restants. « Allez, reprenez votre vie, il n'y a rien à voir, laissez la Dame s'entretenir avec ce misérable.» Vanille ne se préoccupa plus de lui, pas plus que de son second garde du corps qui restait debout juste derrière elle. Durant quelques instants, elle toisa ce drôle d'inconnu. Sa mine était quelque peu sombre, énigmatique, elle semblait méprisante bien qu'il n'en était rien.

    Un petit détail bien plus intéressant que le jeu d'acteur à revoir du jeune homme n'échappa pas à Vanille. Durant quelques instants, alors qu'il avait relevé les yeux sur elle, il parut troublé. Quelque chose l'avait dérangé ou surpris, à n'en pas douter. Un petit sourire en coin se dessina sur le visage de la jeune femme. Cette rencontre n'était peut-être pas tout à fait hasardeuse, qui sait ? Ce jeune homme semblait avoir une idée derrière la tête, et peut-être était-ce les raisons qui le poussait à en rajouter dans son discours. Il donnait l'impression de vouloir à tout prix se retrouver seul avec la demoiselle. Soit. Vanille adorait jouer, et tout cela pouvait se révéler distrayant. Au moins était-il séduisait et agréable à regarder, elle préférait jouer avec de belles personnes que de devoir soutenir la vue de quelqu'un de hideux. D'une petite voix claire et chantante qui coupait avec celle forte et grave de son interlocuteur, elle dit simplement : « Je vais bien, et je n'ai pas la moindre égratignure. Nous n'allons pas vous jeter en dehors de la Cité pour vous regarder vous noyer pour si peu. » Elle rit. A l'inverse, ceux qui entendirent ces paroles, gardes du corps comprit, commencèrent à protester et à demander une sentence justement réclamée par ce malotru. « Ceci dit..» ajouta-t-elle avec légèreté comme une évidence, et ça l'était « Votre geste ne doit pas rester impuni. Mais voter châtiment doit être à la hauteur de votre crime. » Il paraissait que c'était la base de la justice. Une notion bien éloignée des préceptes de la jeune femme qui tuait et torturait pour régler le moindre de ces problèmes et de ces ennuis, du meurtre au vol de pommes. Mais la Dame des Abysses qu'elle faisait était douce et miséricordieuse.

    « Pour commencer, cessez immédiatement de m’appeler de la sorte.» Elle rit. C'était d'un ridicule affligeant de la nommer comme il le faisait et rendait le titre pompeux à souhait. « Il est d'usage.» explique le garde derrière Vanille « d’appeler la Dame des Abysses simplement ' Ma Dame ' ou ' Votre Majesté ' lorsqu'on s'adresse à elle.» Souriante, elle hocha la tête à l'ondin avant de reposer ses yeux sur le jeune homme. « Ensuite … A qui ai-je l'honneur? Je vous en prie, présentez-vous, j'aimerais mettre un nom sur votre visage autre que ' l'infâme' ou ' l'agresseur'.» Elle recula d'un pas, les bras croisés, encadré à présent par ses deux gardes. « Relevez-vous et suivez-moi. Je déciderais du juste châtiment en temps et en heure, et pour l'heure, contentez-vous de m'accompagnez au Palais et de vous tenir à carreaux.» Elle lui sourit tout en l'invitant d'un regard à marcher à ses côtés, les gardes à leur talons, pour s'enfoncer à travers les ruelles et se diriger au Palais.
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Dim 03 Mar 2013, 10:18

Il restait là, genoux à terre. Vanille ne semblait pas dupe, mais qu’elle importance ? Il ne voulait que son collier, le reste n’était que des détails sans importance. Elle l’invitait à la suivre comme un bon toutou, réfléchissant à un châtiment à la hauteur de son crime. Quelque chose clochait. Le sorcier le savait, malgré sa certitude, il ne pouvait rien faire si ce n’est de s’exécuter. Le concours de circonstances étaient incroyables et plus encore la façon dont c’était déroulé la scène était étrange. Le destin semblait se mouvoir dans des aspects aussi irrégulier et impromptu qu’il le pouvait. Et une question demeurait toujours sans réponse, comment ce collier avait-il pu arriver jusqu’au coup de la Dame des Abysses ? Il aurait pu comprendre qu’il se retrouve proche d’elle, à ses pieds, ou dans un endroit moins singulier. Pourtant il trônait autour de sa gorge, laissant sa pierre éclatante au creux de sa poitrine. Cela dit les réponses viendraient plus tard, le temps était à l’action.

Il se releva lentement. La foule c’était dispersé avec l’intervention de Vanille, les gardes restaient quand même sur la défensive, prêt à l’embrocher au moindre écart. Il devait se retrouver seul avec elle. Inclinant légèrement son buste, il prit une seconde pour choisir si il lui dirait la vérité, ou si il fallait mentir. Cela dit mentir à un être comme Vanille pourrait amener à plus de contraintes et d’éléments négatifs que lui dire la vérité. Et au vue de sa chance légendaire, s’il venait à mentir, ça finirait par lui retomber sur le coin de la figure avec une force décuplée. Encore une fois, ça n’allait pas en s’arrangeant.
    Je suis Valkan Kin’Shakor. Je doute que vous ayez entendu ce nom auparavant, je ne suis qu’un simple homme.
Une demi-vérité en soit et il était peu probable que Vanille est eue un quelconque écho sur le Soleil Noir. Se relevant complétement, il se redressa et se tenu droit et entama sa marche. Les gardes étaient là, près d’eux. Ils semblaient attendre un faux pas de Valkan. Il ne le donnerait pas ce plaisir. Il restait silencieux, avançant au même rythme que Vanille. Le silence était là, il ne parlerait pas, parler c’était parfois en dire plus que nécessaire. Et le sorcier n’avait rien à dire, donc il se taisait. A voir si Vanille allait lui parler, cela dit il ne voyait pas son intérêt à le faire.

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Ven 26 Avr 2013, 20:40

« Valkan Kin'Shakor. » murmura Vanille doucement. « Mais oui, c'est cela.» continua-t-elle le regard froid, et sans l'ombre d'un sourire sur son visage aux traits angéliques. Peu de gens se disant banals. Si ce n'est ceux qui ne l'étaient pas. « Je sais beaucoup de choses, vous savez, j'en entends des tas d'autres. Mais très peu m'intéressent. En d'autres termes, je me fiche de vous comme de la pluie ou du beau temps. Vous ne m’importez pas. Est-ce compris ? Vous pouvez toujours tâcher d'éveiller ma curiosité si l'envie vous en dis. Après tout, je vous donne votre chance, en ce moment-même, n'est-ce pas ? Ne la gaspillez pas, vous n'en aurez pas d'autre, je me trouve déjà assez bonne de ne pas vous avoir jeter en pâture à mes gardes qui ne demandent qu'à vous égorger pour jouer avec vos entrailles. Alors que les choses soient claires, vous êtes ici chez moi, et vous êtes accueillis parce que je le veux bien. Je n'accepterai donc pas la moindre fourberie de votre part. Je n'ai déjà pas beaucoup de temps, ce n'est pas pour le perdre totalement inutilement.» Elle s'était exprimée sur un ton relativement sec et morne, mais elle demeurait imperturbable, calme et tranquille. Son expression restait impassible, et sa démarche élégante et aérienne. « Je vais exaucé votre souhait du moment, vous semblez vous être donné tant de mal. J'aurais bien aimé vous laisser réfléchir et vous creuser la tête pendant des heures et des heures, pour tâcher de savoir comment diable il serait possible de se retrouver seul avec moi, mais dans un élan de bonté incommensurable, je vais vous épargner cette peine, et dès notre arrivée au Palais, nous prendrons le thé ensemble, juste vous et moi, dans mes quartiers privés. J'espère que cela vous ravi. C'est une faveur que je vous fais.» Elle écarta d'un geste vif ses longues boucles rousses. « Ah oui, donc au cas où vous ne l'auriez pas compris, je peux lire les pensées. Alors surveillez-vous.» Elle fit une petite pause dans son discours, laissant flotter sur ses lèvres roses un petit sourire. « Sur ce dernier point, tu n'as pas à t'en faire. Je n'ai pas envie d'espionner ton esprit.» C'était inutile et inintéressant. « Et puis je préfère apprendre de votre bouche ce que vous avez à me dire. Ça pourrait éventuellement présenter un intérêt.» Alors autant ne pas se gâcher la surprise.

Et enfin, devant eux se dressait les majestueuses portes du Grand Palais des Ondins. Vanille passa sans même accorder un regard aux gardes qui la saluèrent sur son passage, avant qu'ils ne suivent avec une pointe de méfiance et de suspicion l'étrange homme qui l'accompagnait. Les deux gardes escortèrent la Dame des Abysses jusque dans ses appartements, à l'un des étages du Palais, mais ils s'arrêtèrent dans le couloir. « Nous sommes là si vous avez besoin d'aide, ma Dame. N'hésitez-pas à nous appeler en cas de besoin.» C'était une menace à peine voilée à l'attention de Valkan. Vanille se contenta de leur sourire, continuant d'avancer sans même surveiller qu'il la suivait bien. La Reine n'alla pas plus loin que la première pièce qui était un grand salon lumineux, dont un pan de mur était recouvert par une bibliothèque où s’empilait des centaines de livre. « Asseyez-vous, je vous en prie.» dit-elle en s'installant elle-même sur le grand canapé aux coussins de velours sombre. Elle désigna du doigt les fauteuils d'en face. Ils étaient à présent séparé par une petite table basse en verre sur laquelle trônait un service à thé.

« Que souhaitez-vous boire ? Pour ma part, je dois me contenter du thé.» Après tout, elle était enceinte, les folies n'étaient guère conseillées. « Mais je ne vous oblige pas à me suivre. J'ai aussi quelques bouteilles comme on en trouve peu.» Elle était la parfaite hôte, il était le convive, et elle faisait comme si elle n'avait pas prononcé les paroles sèches d'il y a quelques instants. La sirène prit délicatement entre ses mains la tasse chaude pour humer le délicat parfum fruité de son breuvage. Et elle ne disait à présent plus rien, elle n'avait rien à ajouter et ne pouvait qu'attendre que Valkan daigne réagir et pourquoi pas, s'expliquer un peu plus. Un grognement sourd se mit à résonner, presque menaçant. C'était la respiration aux allures inquiétantes de Kesmos, le tigre de Vanille, bien plus grand et massif que n'importe quel animal de sa race, il devait frôler le mètre cinquante. Ces yeux perçants rivés sur l'étranger, il s'approcha lentement de sa maîtresse. « Tout doux mon chaton.» lui ordonna-t-elle avec autorité, sans même le regarder, usant tout de même du petit nom qu'elle aimait tant lui donner pour l'agacer. La bête s'exécuta, non sans broncher, et se coucha aux pieds de Vanille.


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