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 Lieu du mois - Février : Un peu d'humanité.

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Ven 01 Mar 2013, 12:37

Sunny attendait patiemment dans le coin d'une rue près du palais d'Orae à Avalon. Sa meilleure amie était censé le rejoindre d'ici peu. Évidemment, comme toujours, elle était en retard. Néanmoins, ce n'était pas de sa faute. Elle n'était pas censé sortir du château et elle avait du être retenu. Cela ne l'empêcherait pas, quoi qu'il arrive de trouver un moyen pour sortir de « sa prison » comme elle disait. Finalement, au bout d'une longue heure d'attente, le jeune magicien la vit arrivé, Spyro et Taïs marchant à ses côtés ainsi que Lilu voletant autour de sa figure et Titard dans son dos, porté comme un nourrisson dans une couverture. La jeune sirène ne partait jamais sans ses compagnons et Sunny avait finit par les aimé aussi comme des amis. Le jeune garçon ne pouvait s'empêcher de regarder son amie avec des yeux rêveurs, s'efforçant par tous les moyens pour que ça ne voit pas trop. Il lui souriait simplement en allant à sa rencontre. Il avait une folle envie de la serrer dans ses bras, mais il savait qu'elle n'accepterait pas une telle marque d'affection. Par pour un simple bonjour en tout cas. Chocolat était plutôt pudique concernant ses sentiments. Ou plutôt, elle préférait passer pour une bourrine qu'une jeune fille fragile qu'elle était. D'ailleurs, elle, elle ne souriait pas vraiment et avançait fièrement, comme si tout le monde se devait de la regarder.
    « Ça va, tu n'as pas eu trop de problème ? » demanda-t-il inquiet pour elle.

Il ne supportait pas l'idée qu'elle se fasse punir à cause de leurs excursions clandestine. Lui aussi était sorti de chez lui sans permission. Lison lui faisait plutôt confiance mais il savait qu'elle n'aimait pas quand il partait seul. De plus, personne ne devait savoir qu'une des servantes de la reine des déchus fréquentait le fils de l'orishala en cachette. Les deux peuples n'étaient pas franchement en très bon terme alors ce n'était pas la peine de prendre le risque d'aggraver la situation pour une simple histoire d'amitié. Ainsi donc voilà pourquoi le jeune magicien était toujours inquiet lors de leur rendez vous.

    « Tss, la routine ! » répondit la jeune fille sur un ton sec et évasif en regardant au ciel. « J'espère que tu es prêt à voyager dans d'atroce souffrance ! »

Chocolat avait le don pour tout exagérer.
    « C'est pour une bonne cause, alors ça ne me fait pas peur. » répondit Sunny avec conviction.

    « Une bonne cause ? Tu parles ! » s'indigna-t-elle en partant sur ses grands chevaux. « On ne va faire qu'aider une bande d'adultes égoïstes »

    « Chocolat... » soupira le magicien désespéré par le pessimisme de son amie « Les humains sont persécutés et faibles. Ils ont besoin qu'on les aide à construire une ville pour leur sécurité. Tu as vu tous ses petits humains dans les orphelinats qui n'ont plus de parents parce qu'on les a massacré ? C'est une bonne cause ! Alors arrête avec ta xénophobie envers les adultes. »

Chocolat soupira d'agacement en lui jetant un regard qui en disait long. Visiblement, elle avait décidé de ne pas répondre à ça, préférant garder sa fierté. Sunny se détendit lui aussi et proposa à partir. Celle-ci acquiesça silencieusement et ordonna à Spyro de grossir afin que tout ce petit monde puisse monter sur son dos pour se rendre dans le désert. Le petit magicien était certes très jeune, mais il avait beaucoup d'ambition politique et sociale. Il cherchait le moindre changement politique, la moindre occasion pour aider les plus démunis. Lorsqu'il avait entendu dire par sa mère, que les humains allaient construire une cité dans le désert et qu'ils auraient besoin d'aide, il s'était empressé de contacté Chocolat pour qu'ils aillent ensemble effectuer une mission. Le jeune magicien et la jeune sirène ne faisait rien seul. Déjà parce qu'ils étaient meilleur ami et qu'ils avaient besoin d'être ensemble, mais aussi parce que tout les deux, ils avaient moins de chance de se faire blesser ou tuer. Chocolat, c'était la force, le culot et l'agilité. Sunny, c'était le diplomate, l'intelligent, le sage. Ils se complétaient à merveille et s'admirait l'un l'autre en cachette. Plus que des amis, ils s'aiment, mais jamais l'un des deux oseraient l'avouer à l'autre. Sunny connaissait Chocolat pour son aversion pour l'amour. Celle-ci prétendait que c'était un poison et que c'était bien trop encombrant. La jeune sirène d'ailleurs, faisait tout pour réprimé ses sentiments. Et si par malheurs, elle pensait trop à son ami, elle se foutait des baffes jusqu'à penser à autre chose.

Sur le dos du dragon, le jeune magicien, placé dans le dos de la sirène, était obligé d'entourer ses bras autour de la taille de la jeune fille pour se maintenir. C'était sûrement son moment préféré. D'une part, parce qu'il était rarement aussi proche d'elle physiquement. La sentir contre lui, lui procurait une douce sensations de bien être. Et d'autre part, parce que Chocolat n'avait jamais protesté contre ça. Il était vrai qu'il n'avait pas vraiment le choix de se tenir à elle, mais elle aurait put lui faire comprendre d'une manière ou d'une autre qu'elle était mal à l'aise, mais non. D'ailleurs, voulant tester jusqu'à où il pouvait aller, il n'hésita pas à se coller entièrement à elle, posant doucement sa tête sur son épaule. Si au départ, la jeune fille se raidit, elle n'émit pas pour autant une quelconque objection. Néanmoins, ils étaient tous les deux extrêmement silencieux. Sunny ne voulait pas gâcher ce moment magique et Chocolat était en train de cogiter. Elle se demandait si c'était une bonne ou une mauvaise sensation. La jeune fille ne faisait jamais de gestes d'affection par elle même, mais lorsque son père l'embrassait ou la câlinait, jamais elle ne l'avait repoussé. En vérité, elle avait besoin de ses moments d'affection, bien qu'elle ne l'avouerait jamais. Voilà pourquoi elle ne protesta pas. Elle aussi se sentait bien tout contre son ami. En revanche, s'il avait le malheur de faire une quelconque réflexion sur ça, elle aurait tôt fait de l'envoyer balader.

Après deux heures de vol très silencieux, les deux enfants arrivèrent dans le désert. Chocolat trouva rapidement le lieu de rendez vous. En effet, le désert était censé être désert mais non loin d'une oasis, une foule de gens s'agitait en tous sens. Une fois au sol, ils durent attendre un long moment avant que le responsable du chantier leur explique leur mission. C'était un certain Aeleus qui semblait agacé de voir deux jeunes personnes sans responsable avec eux. Sunny dût user de sa grande diplomatie pour l'encourager à leur donner une mission.

    « Vous avez l'air un peu jeune, vous êtes venus seuls ? » demanda l'humain en fronçant les sourcils.

    « Oui monsieur, nous sommes venus seul. Je m'appelle Sunny et je suis magicien. Voici Chocolat qui est une sirène. » Expliqua-t-il en jetant un regard à Chocolat qui fronçait les sourcils d'agacement. Elle avait horreur de devoir parler à un adulte et si ça ne tenait qu'à elle, elle l'aurait déjà envoyé bouler. Cependant, elle avait apprit que Sunny obtenait toujours tout des adultes lorsque c'était lui qui parlait. Alors elle le laissait faire. « Tout ce que l'on souhaite, c'est vous aider dans votre projet. Nous serons très prudent. »

    « Sunny ? Tu ne serais pas le fils de l'orishala ? Ta mère sais que tu es là ? » questionna Aeleus d'un air grave.

Le petit magicien ne put s'empêcher de rougir. Il s'était dit qu'il valait justement mieux taire ce détail à cause de ce genre de réaction. Les voilà dans une bien mauvaise posture.
    « Oui, c'est bien moi monsieur. Sans vous mentir, ma mère ne sait pas que je suis là. Néanmoins, vous vous doutez qu'elle soit occupée. Si elle m'aurait sans doute empêché de venir. Mais voyez vous, c'est elle qui m'a dit que les humains commençaient leur projet de construction et comme je soutiens la cause des humains, j'ai sauté sur l'occasion pour venir vous aider. Comme je vous ai dis, nous serons prudent et nous sommes motivés. Nous voulons vraiment vous aider. Vous savez combien ma mère vous soutient, pourquoi n'aurais-je pas le droit moi aussi de vous venir en aide ? Donner nous une mission simple si vous avez peur qu'il nous arrive la moindre chose. On voudrait juste contribuer à votre protection. »

Sunny n'était pas du tout sûr de lui. Il avait du mal à trouver à dire plus que ça. En effet, s'il lui arrivait un malheur, il penserait sûrement qu'ils n'auraient plus l'appuie de l'orishala. Le jeune magicien savait que sa mère n'en voudrait pas aux humains pour ça, mais il comprenait qu'ils pouvaient avoir peur de ça. Maintenant, il n'avait plus qu'à prier pour que cet Aeleus accepte. D'ailleurs, celui-ci soupira, montrant combien cela l'embêtait beaucoup. Il sembla réfléchir pendant quelques secondes puis il finit par accepter. Il leur délivra une petite mission. Il devait suivre un groupe qui allait chercher une oasis pour acheminer l'eau. Le convoi fut prêt rapidement et ils durent emboîter le pas. La marche parut longue car il faisait très chaud. De plus, Chocolat n'arrêtait pas de marmonner, de gémir, de protester. Il faut dire qu'ils étaient entouré d'une flaupé d'adultes et que cela l’horripilait au plus au point. Sunny, soucieux du mal être de son amie, l'attira vers la tête du convoi pour qu'elle n'est pas à les voir. Il tenta de la calmer tant bien que mal en lui parlant de sa semaine jusqu'au moment où ils aperçurent une bande de nomade qui les attendaient de pied ferme quelques kilomètres avant l'oasis. Ils n'avaient pas l'air très commode. Les deux pré-adolescents s’arrêtèrent et tout le groupe suivirent le mouvement. Les deux clans se scrutaient du regard, sans s'échanger de mots. Finalement, c'est la bande de nomade qui prit la parole en premier. En l’occurrence celui qui semblait être le chef.
    « Vous empiétez sur notre territoire. Nous ne voulons pas de vous ici, nous ne vous laisserons pas passer » déclara-t-il d'une voix ferme et sans échappatoire.

Sunny déglutit. Cela risquait d'être tendu. Il espérait que personne ne se battrait. Cela ne valait pas le coup. Un homme dans son propre camp prit l'initiative de répondre.

    « Le désert n'appartient à personne ! Laissez nous passer sinon nous vous terrasserons » menaça-t-il.

Sunny fit les gros yeux. Il y avait sûrement un moyens de les convaincre pour ne pas en arriver là, ça n'en valait pas le coup. Finalement, il prit son courage à deux mains et s'avança courageusement, tout seul face à ce groupe de nomade.

    « Sunny qu'est-ce que tu fais ? » Siffla Chocolat finalement très inquiète pour lui.

    « Je vais négocier. Je ne veux pas qu'on se batte » répliqua-t-il en continuant d'avancer.

Chocolat soupira. Elle n'allait certainement pas rester en retrait comme une lâche et se mit à courir pour le rattraper, ses compagnons à ses pieds. Elle aurait tout de même préféré se battre plutôt que de négocier mais elle savait qu'elle ne pourrait pas faire changer d'avis son ami. Lui aussi pouvait être très têtu quand il s'y mettait. Les autres, trop surpris que deux gosse veuille négocier qu'ils n'osèrent rien faire. Arrivant à son niveau, elle ajouta :

    « Je vais pas te laisser seul dans ce merdier ! »

Sunny lui lança un sourire, tellement heureux de voir que son amie le soutenait quoi qu'il arrive. Une fois arrivé en face des bonhommes, le magicien se rendit immédiatement compte qu'ils ne dégageait pas de magie. C'était donc des humains. Voilà qui était une bonne nouvelle. Peut être pourrait il les convaincre de les aider dans leur tâche.
    « Bonjour messieurs. Je m'appelle Sunny et voici Chocolat. Si nous sommes ici, c'est pour aider à construire une ville humaines. Là bas, la magie sera impossible et tous les humains seront en sécurité. Vous n'aurez plus à avoir peur pour vos femmes et vos enfants et la ville n'occupera qu'un petit bout du désert. Vous serez bien sûr les bienvenus. Vous pourrez y faire du troc, trouver sécurité et repartir quand vous le souhaitez. Je sais que vous êtes aussi des humains et on ne fait pas ça pour empiéter sur votre territoire, bien au contraire. Si toute votre communauté ont un endroit qu'il affectionne particulièrement, vous pourrez même choisir l'emplacement idéal pour cette ville. Sans parler de la main d’œuvre que vous apporterez. Vous pourrez alors raconter à vos enfants que vous avez aider à construire cet asile et que grâce à vous, la population humaine est protégé. »

Après ce monologue, les nomades se regardèrent à tour de rôle, s'interrogèrent du regard sur ce qu'il devait faire. Après quelques paroles échangé avec le petit magicien, ils conviendraient de leur venir en aide, uniquement si tout la communauté était d'accord. La caravane qui était venu chercher de l'eau purent alors passé et la mission se déroula sans mal.

2099 mots => 1point de charisme et 1 point d'intelligence pour Sunny.
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Dim 03 Mar 2013, 00:07

Saleté de sable, celui-ci s’engouffrait dans le moindre interstice de vos vêtements pour venir vous ronger la peau, le vent n’arrangeant en rien le problème, mais cela n’en était qu’un parmi d’autres. A chacun de vos pas, vos pieds s’enfonçait dans ce même sable comme si vous marchiez sur du beurre, cela ralentissant grandement vos moindres déplacement, n’essayez pas non plus de courir, ceci vous auraient rendu totalement ridicule et vous auraient encore plus fatigué que le fait de simplement marcher. Enfin la chaleur épuisante du désert achevait de vous épuiser totalement si vous n’aviez pas de quoi vous désaltérer. Mais quand ce n’était pas les hautes températures qui avait raison de vous c’était le froid glacé de la nuit qui vous emportait dans ses ténèbres glaciales.
Adhlur en fit malheureusement l’expérience, le désert était plus dur qu’il ne le pensait. Capuchon rabattu sur le visage, cape entourant au mieux son corps meurtris par les morsures du sable. De son côté, Œil-de-Lune n’était pas mieux, des grains de sable dans son pelage noir, des sablons lui fouettait le museau et lui meurtrissait les yeux, tandis que la chaleur de ceux-ci lui brûlait ses coussinet, n’ayant alors pas d’autre choix que de marcher derrière son compagnon, dans son ombre, afin de se protéger. Ce qui n’arrangea que très peu le problème. Ils auraient du rebrousser chemin depuis déjà longtemps, mais se diriger dans cet endroit relevait de l’impossible. Ils ne pouvaient que marcher en espérant atteindre le bout de cet enfer.

Soif.


Adhlur se retourna vers son loup, sortant une gourde de sous sa cape, à l’aide de celle-ci il protégea Œil-de-Lune tout en lui offrant l’eau de sa gourde d’une main tremblante. Le loup but tout ce qu’il put et une fois fait, il regarda l’humain d’un œil sévère.

Tu devrais te reposer quelques instants. Reprendre des forces. Boit donc un peu d’eau.

Un temps passa, à genoux devant son compagnon, il semblait perdu, la bouche entre- ouverte et les yeux vide de tout expressions. Combien de temps ? Depuis combien de temps parcouraient-ils ce désert, une heure ? Des jours ? Des mois ? Le temps semblait ne plus rien signifier dans cet endroit. Tout semblait irréel, même les rafales cinglantes du sable contre son visage ne semblait plus l’affecter. Rêvai-il ? Oui, surement, il devait rêver, tout cela n’était qu’un rêve, il allait s’endormir et se réveiller dans la chaleur réconfortante d’un lit douillet.
Soudain, quelques clignements d’yeux, il secoua la tête un instant pour finalement se relever.


Non ! Il faut que l’on continue coûte que coûte sinon nous ne nous en sortirons jamais.


Le loup s’apprêta à protester, mais à peine l’homme effectua quelque pas dans le sable qu’il s’écroula sur celui-ci. Œil-de-Lune tenta de le réveiller, en vain, il ne réagissait pas, même les crocs du loups n’y firent rien. De désespoir, se dernier se mit à hurler inlassablement au milieu du désert auprès de son compagnon inerte. Les hurlements continuèrent longtemps, peut importe le sable qui lui irrita la gorge, peut importe s’il se fatigua à faire cela, il ne pouvait simplement pas l’abandonner, si Adhlur devait mourir, le loup le suivrait dans la mort. Ils n’étaient rien sans l’autre.
Alors que la litanie d’Oeil-de-Lune continuait, inlassablement, des silhouettes commencèrent à se dessiner au loin.
.
.
Ses yeux s’ouvrirent soudainement. Où se trouvait-il ? Il se mit sur ses coudes, observant la pièce où il se trouvait actuellement. Cela ressemblait à une sorte de tente, assez grandes, Œil-de-Lune était à côté de lui, dormant paisiblement. Mais que faisait-il donc ici ? Il essaya de remettre un peu d’ordre dans sa tête, celle-ci lui faisait assez mal comme au lendemain d’une soirée un peu trop bien arrosée. Les brides de souvenirs s’assemblèrent petit à petit. Un désert, la soif, la fatigue et puis plus rien. Tout cela était encore flou pour lui. Il se leva donc, s’habilla avec ses affaires restées sur le bord de sa couche et sortit ensuite de la tente.
Une fois dehors, le première chose qu’il vit ce fut la lumière aveuglante que dégageait le soleil du désert, l’obligeant à fermer les yeux et mettre une main en bandoulière devant ceux-ci. Le temps de s’habituer et l’humain regarda une nouvelle fois ce qui l’entourait. Apparemment ce dernier était dans une sorte de camp, en plein désert, et déjà quelques hommes s’activaient un peu partout.
On lui expliqua brièvement la situation. Ces hommes l’avaient retrouvé, grâce aux hurlements de son loup, inerte sur le sable du désert. Ils l’avaient donc ramené à leur campement afin de s’occuper de lui. D’après ces derniers, Adhlur avait dormit une journée entière sous l’œil bienveillant de son compagnon. Mais apparemment, ils s’apprêtaient à lever le camp afin de ravitailler un autre campement humain. Le trajet allait être assez ardu selon leurs dirent, des groupes de nomades attaquaient leur camp et ils avaient besoin de toute l’aide possible. Ils laissèrent donc libre choix à lui et Œil-de-Lune, entre les aider durant leur trajet jusqu'à leur camp principal ou bien de les abandonner dans le désert, les laissant à leur sort.
Son choix fut vite fait. Adhlur était extrêmement reconnaissant envers ces hommes et ces femmes qui lui avait bien, sauvé la vie. Il leur devait bien ça.
Equipements fin prêts, il fit donc parti du voyage.

La caravane avançait tranquillement à travers le désert. Marchant plus aisément, cette fois-ci, à côté de cette dernière, Adhlur discuta un peu avec les hommes qui la composait et ainsi put avoir un peu plus d’information quant à cette base d’humain au milieu de cet immense enfer de sable. Apparemment, on y effectuait des reconnaissances afin de bâtir une future cité où la race humaine pourra habiter. Une bien noble, Adhlur ne pouvait que les aider encore plus à cette tâche. Si cela aboutissait, sa race n’aurait plus besoin de ce cacher et auront enfin un « chez-eux ». Mais les quelques pensées qu’il nourrissait quant à cet avenir furent bien vite interrompues par l’arriver d’un groupe de nomade. Les voilà donc ces fameux enquiquineurs qui s’attaquaient aux convois. Leur silhouette se dessinait à l’horizon monté sur leur drôle de monture, ils fonçaient sur eux à pleine vitesse, les semer allait être impossible, le conflit semblait, malheureusement, inévitable pour les hommes de la caravane. De ces derniers, ceux aptes à ce battre se positionnèrent de part et d’autre du convois, sortant leurs armes, afin de protéger celui-ci.
Étant encore assez loin, quelques projectiles fusèrent vers l’ennemi. Adhlur arma son arbalète, ajustant son tir, une léger battement, une simple respiration se fit et le coup partit à tout allure vers la poitrine de l’un des nomades, l’impact le projetant de sa monture pour aller s’échouer plus loin sur le sol du désert. Il continua ainsi, faisant mouche a quelque reprise sur ces adversaires, jusqu'à ce que ceux-ci soient trop proches pour les armes à distance. Le combat allait vraiment débuter maintenant. Rangeant son arbalète, l’homme et le loup se préparèrent tandis que déjà un ennemi chargea sur eux. Cela faisait bien longtemps qu’Adhlur ne s’était pas battu, la hache au poing, il espérait ne pas avoir trop perdu, pour au moins s’en sortir. La mêlée commença. Les premières victimes se firent. Les nomades étaient sans pitié, tuant tout aussi bien les combattants que les marchands et autres caravaniers restés en retrait. Les défenseurs tinrent bon du mieux qu’ils pouvaient.

Du côté d’Oeil-de-Lune et d’Adhlur se ne fut pas non plus de tout repos, bien que combattant de concert les deux compagnons avaient un avantage certains par rapport aux autres. Son premier adversaire approchait au galop sur sa monture, arme levée, prête à frapper, mais il n’était pas le seul, le loup aussi. Stoïque tout du long, il attendit la charge ennemi, qui ne tarda d’ailleurs pas à arriver. Mais alors que le nomade s’appétait à porter son coup, Œil-de-Lune surgit d’un bond sautant, mâchoire déployé vers la gorge de l’ennemi. Se dernier, surprit, tomba de sa monture. Et dans le même temps, Adhlur décrivit un arc de cercle avec sa hache allant découper, briser les jambes du chameau-paon qui alla s’écrouler on loin dans le sable. Sable qui au fil des combats se tint peu à peu en une horrible couleur brunâtre que déposaient les victimes de l’assaut sur ce dernier.
Le combat sembla durer des heures. Les hommes du convoi se bâtèrent vaillamment, donnant leur vie afin que les ravitaillements arrivent à bon port, afin d’aider la race humaine à s’élever au dessus de leur condition. Adhlur se battit aussi pour les mêmes raisons, sa hache tranchant, découpant le moindre membre à la portée de son arme. Aucune finesse dans ses mouvements, la hache de guerre n’était pas faite pour cela, seulement de la force brute, renforcer par ses cris de rage et les cercles qu’il décrivait sur le sable, faisant voler en éclat les armes et armures de ses ennemis, le tout lui donnant l’allure d’un animal sauvage luttant contre des intrus venus sur son territoire. Œil-de-Lune ne fut pas mieux, de ses crocs il déchirait la chair des nomades, de ses griffes il leur tailladait la peau jusqu’au os. Sa gueule en sang et son pelage ponctuer de nuance pourpre le faisait ressembler à une créature infernale tout droit sortit de l’enfer.
Les deux loups se battaient ensemble, s’aidant chacun l’un et l’autre telle deux frères sur un champ de bataille.
Mais hélas, la fatigue commença à se faire sentir dans les deux camps tandis que les cadavres, eux, s’empaillaient au fur et à mesure. Les hommes de la caravanes avait perdu beaucoup de monde, aussi bien combattants que simple marchands ou voyageur, mais de leur côté, les nomades perdaient tout autant de personne et la troupe de ces derniers s’amenuisa quelque peu. Il fallait tenir encore un peu.
Soudain, au loin se dessinèrent les contours d’un bon nombre de tentes. Le campement principal était tout proche, la caravane continua d’avancer tant bien que mal sous les assauts nomades incessants. Leur lieu de destination, mais aussi leur dernier espoir était tout proche maintenant et déjà les renforts arrivèrent afin de leur apporter de l’aide face aux nomades restant. Les nouveaux combattant qui approchaient du convoi firent finalement fuir les quelques ennemis encore en vie, ces derniers prenant leur jambes à leur cou. La tension commença à se relâcher parmi les humains. Adhlur, le souffle rauque, les vêtements rougit par le sang de ses adversaires et sa hache rouge du sang de ces derniers dont le bout gouttait sur le sable chaud du désert. Œil-de-Lune, le poil hérissé, grognait encore, crocs et griffes couverts du liquide rougeâtre de ses ennemis, laissant des empreintes sanglantes sur le sol en s’approchant de son compagnon. Homme et loup réunit, Adhlur passa sa main dans le pelage du loup avec tendresse tandis Œil-de-Lune léchait avec affection le visage de l’homme. Ce fut enfin finit.
Déjà la caravane pénétrait dans le camp avec le reste du convoi.

.
.
A l’ombre d’un palmier, des voluptés de fumer s’échappaient de sa pipe en formant d’étranges arabesques sur le ciel bleu du désert, l’homme se reposait de son éprouvante journée. Il ne sut pas quant-il se fut assoupit, mais déjà un homme le secoua tranquillement afin de le réveiller. Adhlur grogna instant affichant son mécontentement d’avoir été réveillé, il demanda donc à la personne l’ayant sortit de ses songes ce qu’il lui voulait.

Le commandant désire vous voir.

Il le regarda un instant, interrogateur. Aeleus ? Que lui voulait-il donc ? N’en avait-il pas assez fait en escortant cette caravane ? Celui-ci n’aspirait qu’à quitter se désert hostile. L’homme soupira un instant, suivant finalement son guide direction la tente du commandant.
Pénétrant dans la tente, l’homme qui l’avait accompagné jusqu’ici se retira ensuite laissant le jeune officier et Adhlur seul à seul. Se dernier avait déjà pu l’apercevoir une fois le convoi de ravitaillement arriver à bon port, félicitant les survivants pour leur exploit. L’homme renifla, d’un air quelque peu dédaigneux attendant la raison de sa venu. Ce qui ne tarda pas à arriver. Aeleus lui expliqua rapidement la situation actuelle. Un sorcier vaudou. Une grotte. Des difficultés. Il avait Besoin de tous les hommes possibles pour aller régler son compte à ce magicien et ainsi se débarrasser du problème des nomades.

Si tu acceptes de nous aider, je pourrais t’aider à sortir indemne du désert, mais pas avant d’avoir régler notre souci actuel.

Adhlur n’eut d’autre choix que d’accepter la proposition du commandant. Il n’avait vraiment pas envie de se retrouver une nouvelle fois piéger dans le désert et mourir bêtement à cause de cela. Heureux de la décision de l’homme, Aeleux le congédia, tout en lui conseillant de se bien préparer et de prendre assez de repos pour ce qui allaient les attendre. Ce qu’il fit sans broncher, au moins pour le repos. S’installant alors dans une tente avec quelques autres humains et comme conseillé, il nettoya et aiguisa sa hache, vérifia les mécanismes de son arbalète et pour finir inspecta la paire de griffes qu’il gardait caché son ses manches. Le tout enfin prêt, L’homme s’allongea sur ce qui servait de lit et se laissa aller à un repos bien mérité.

Un bruit grave et désagréable à l’oreille lui parvint alors qu’il ouvrit doucement ses yeux encore lourd de sommeil. Il faisait nuit dehors, pas besoin de la vue pour cela, L’homme sentait le froid glacial refroidir ses membres malgré le corps chaud d’Oeil-de-Lune à ses côtés. Ce dernier se réveilla lui aussi, mais avec bien plus de vigueur que son compagnon. Celui-ci finit tout de même par s’éveiller complètement, prenant ensuite tout son équipement avant d’aller à l’extérieur de la tente.
Tout le monde était sur le qui-vive dans le campement malgré les milliers d’étoiles qui éclairaient le ciel, indiquant qu’à cette heure-ci la plupart des gens dormaient profondément. Le commandant voulut bien sur jouer sur ce détail pour aller attaquer le campement du sorcier. Le départ était proche. Adhlur suivit le mouvement et on lui fournit même une monture, comme l’ensembles des autres humains partant au combat, mais pas de chameau-paon que montait les nomades, non de simple chevaux. Bizarre de voir de telle bête en plein désert, mais de ça, il ne s’en soucia guère. Son problème, fut plutôt qu’il n’avait jamais monté de cheval de sa vie et être aussi haut perché sur un canasson ne l’enchantait guère. Une âme généreuse lui expliqua brièvement comment le contrôler, mais c’est les jambes raides et les doigts crispés sur les rênes qu’il du faire le trajet jusqu’au campement ennemi. Œil-de-Lune les rejoignit quelque temps après, pas aussi rapide que les chevaux, mais au moins le loup était endurant.

La base du sorcier était visible au loin grâce aux quelques torches illuminant celui-ci. Le campement semblait étrangement petit pour être le repaire d’une pseudo divinité, ce dernier ressemblait plus à une sorte d’avant poste. Adhlur ne devait pas être le seul à s’être interroger. Le commandant expliqua rapidement à ses hommes que le sorcier vaudou devait se terrer dans une grotte non loin de cet avant-poste. Ce qui se révéla exact, car après avoir éliminer les quelques gardes en toute discrétion, ils découvrirent cette fameuse grotte, caché par quelques monticule de sable qui en bouchait l’entrée. La tension monta d’un cran et tous s’engouffrèrent à l’intérieur, prenant leur courage à deux mains.
A l’intérieur, seul un nombre restreint de torches éclairait un long et étroit couloir, celui-ci était aussi étroit qu’il semblait sans fin. Les hommes avaient l’impression de progresser dans un boyau, descendant vers les profondeurs de la terre. Après plusieurs minutes, ils débouchèrent finalement dans une imposante salle au allure de cathédrale, d’énormes piliers allaient rejoindre les hauteurs de la pièce, éclairée par une lumière d’origine magique et du tout, il émanait une sorte d’énergie mystique et au milieu de tout cela se dressait, telle une aberration, un immense trône ouvragé et sertis de bon nombre de pierres précieuses. Ce sorcier avait carrément un égo surdimensionné pour avoir créé un tel objet. Une vraie divinité en somme.
La troupe s’éparpilla peu à peu dans la salle, quittant enfin l’étouffant couloir, mais malheureusement, des nomades étaient déjà présent et l’arrivée des hommes d’Aeleus réveillèrent ces derniers qui s’empressèrent de lancer l’assaut.


Vite, vite. Sortez de ce maudit couloir.

Le commandant pressa sa troupe afin que celle-ci ne se laisse pas enfermer à l’entrée de la pièce. Hélas une partie se laissèrent prendre au piège et se firent éliminer un par un. Adhlur put sortir à temps et déjà un adversaire courra dans sa direction. Hache au poing, l’homme fit de même.


Prêts ?

Œil-de-Lune lui répondit par l’affirmative et se mit lui aussi à courir à la suite de son compagnon. Les deux adversaires étaient maintenant tout proche, les armes allèrent bientôt s’entre choquer, mais, au dernier moment, Adhlur fléchit les jambes tout en effectuant un tour sur lui-même, hache en avant, allant faucher les mollets du nomades. Dans le même temps, le loup bondis tout crocs dehors vers le visage de celui-ci, l’achevant alors.
Soudain, le fameux sorcier vaudou apparut au milieu de la bataille. Malgré les nombreux morts dans les rangs humains, ceux-ci gardaient tout de même l’avantage du nombre et les nomades s’amenuisaient petit à petit. Mais le sorcier fit en sorte de resserrer rapidement cet écart de force. Et malgré leur résistance, les humains tombèrent tout de même sous les sorts de ce puissant ennemi. Le commandant dirigea donc l’essentiel de ses hommes vers celui-ci afin d’enrayer le massacre. De son côté, Adhlur et son loup continuèrent, avec d’autres, à éliminer quelques nomades, les deux compagnons, estimant avoir assez fait avec ces adversaires-ci, allèrent prêter main forte à ceux affrontant le sorcier vaudou.
Arbalète en main, à l’abri du regard de l’ennemi, l’homme tira un carreau, qui réussit à aller se planter dans le flanc du sorcier, sans que celui-ci ne puisse le dévier. Il s’emporta subitement, la douleur provoquer semblant renforcer ses pouvoirs, car il déploya ceux-ci autour de lui blessant les hommes autour de lui, avant de se diriger droit vers Adhlur. Ce dernier ne le vit pas approcher, ce retrouvant soudainement appuyé contre un pilier, une main longue et osseuse en étau sur son cou. Œil-de-Lune réagit aussitôt en tentant de l’attaquer, mais en un éclair, il roula sur le sol, immobile. Mais l’homme n’eut pas le temps de s’en soucier, n’y de se débattre, car étrangement, il sentait sa vigueur comme aspirée. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre, en un simple, Adhlur planta aussi violement que possible ses griffes en métal dans le coude du sorcier, qui se mit à hurler de douleur, mais tenant toujours fermement le cou de l’homme. Ce dernier retira son arme et poursuivi sa tentative de se libérer en lui assénant un coup de pieds, coupant le souffle de son ennemi et le propulsant à terre.
Le souffle court, il glissa jusqu’au sol. Son teint paraissait livide et sa vue commença à se brouiller, juste après vu le sabre d’Aeleus transpercer la gorge du sorcier vaudou. S’en fut fini de lui et de toute cette histoire. Une rapide pensée lui arrive de son loup, lui assurant qu’il était encore en vie, mais sonné. Un sourire illumina son visage, avant qu’il ne ferme les yeux, épuisé par l’affrontement, mais heureux.
Lui et Œil-de-Lune allaient, maintenant, enfin pouvoir sortir de cet horrible désert.



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Lun 04 Mar 2013, 15:20

« Tu veux venir avec moi ? Mais qu’est-ce que tu irais faire dans le désert ? » - « Faut que je sorte ! Le désert a l’air bien pour ça, surtout que la dernière fois que je m’y suis rendu, j’ai écourté mon séjour et je n’ai pas pu en profiter. Et puis je n’étais pas vraiment préparé à dire vrai ! » - « Dans ce cas … » - « Et moi, j’peux venir ? » - « Je suis désolé Ed, mais c’est une mission dangereuse. Et puis le soleil cogne extrêmement fort, je ne veux pas que tu t’y risques sans que quelqu’un puisse être là pour toi en cas de besoin. » - « Mais … » - « Quand on aura fini, si tu veux on pourra visiter la pyramide, je la connais par cœur, pas moyen de se perdre avec moi ! » - « D’accord ! Alors je vous attendrai ! » - « On sera partis quelques jours, mais on revient vite ! » - « Si tu as besoin de quoi que ce soit, prend le bracelet de Seijin et on pourra discuter par télépathie, d’accord ? » - « D’accord ! »

Après s’être habillés tout en toile, noir comme à son habitude pour l’un, l’autre préférant les tons sableux, le génie les téléporta directement non loin d’un endroit qu’il connaissait déjà et qui faisait une bonne référence. « Tu vas vraiment lui faire visiter la pyramide ? » - « Je t’ai dit que je la connaissais comme ma poche, non ? » - « C’est pas un peu dangereux pour Ed ? » - « T’inquiètes, il est plus fort que tu ne le pense, évite de le surprotéger, c’est un vampire après tout ! » Pour le coup, Sohan n’avait pas tord. Se mettant à marcher dans l’étendue sableuse, le génie fut cependant très vite curieux des raisons qui avaient mené l’homme ici. « C’est une mission ? » - « En quelques sortes. Disons que je ne m’attends pas à être payé grassement, mais je me dois d’y aller. » - « Tu peux m’en dire plus ou je vais devoir attendre d’être arrivé ? » - « Ce sont des humains. Ils veulent apparemment installer une ville ou je ne sais quoi ici, mais ils ont quelques tensions avec des nomades. » - « Tu es de quel côté ? » - « Haha ! Bonne question. En temps normal, j’aurais dit au plus offrant, mais cette fois je vais rester neutre, enfin aider les humains à prospérer tout en évitant les conflits, ce serait un bon début je pense. » - « Dis moi, je n’ai pas reconnu ton énergie … Tu es quoi au juste ? » - « C’est un secret ! Si tu es sage, je te le dirai peut être ! » Puis les deux se mirent à rire, apparemment bien décidés à continuer sur leur lancée.

Une fois arrivés jusqu’au campement, ils furent assez froidement accueillis, jusqu’à ce qu’ils se présentent. Apparemment, Sohan était attendu, ou peut être sa connaissance du désert, et Alec fut aussi bien considéré, un peu d’aide supplémentaire ne serait pas de trop à ce qu’il avait compris. Ils partirent donc au crépuscule, l’air se faisant vite glacial. Le génie n’en ressentit rien, mis à part la sensation que chaque grain de sable fouettait violemment sa peau et le mordant du froid. Qu’à cela ne tienne, il n’allait pas se laisser abattre si facilement. Se mettant à contrôler le vent, il créa une sorte de zone protégée où tous pouvaient tenir à l’abri de l’élément qui les aurait torturé toute la nuit. Remarquant que Sohan n’avait apparemment pas prévu de partir sitôt, il s’approcha de lui et il suffit d’un simple toucher sur ses vêtements pour créer quelques plaquettes fines, légères mais chaudes, qui lui permirent d’avancer sans grelotter de froid. Le plus drôle, c’est que l’homme était pourtant habitué aux conditions extrêmes, mais qu’il avait sûrement délaissé trop longtemps l’endroit et que sa résistance à son environnement préféré s’était affaiblie. Seulement, il n’accepterait jamais ça, alors il avait laissé faire le génie, ce qu’il venait de recevoir comme chaleur l’aiderait à tenir et se remettre dans le bain !

« Vous comptez vous repérer comment dans le désert ? » - « Les étoiles ! Enfin là on y voit pas grand-chose avec le vent aux alentours, mais dès qu’il se calmera, on pourra se repérer. Pourquoi ? Vous avez une meilleure idée ? » - « Meilleure, je l’ignore, mais une idée oui ! Je peux utiliser une boussole magique, elle nous mènera tout droit vers ce que l’on désire, ladite oasis en l’occurrence ! » Doutant un peu des capacités de l’artefact, il ne fallut qu’une simple démonstration pour les convaincre, en révélant quelques bouteilles d’alcool que les hommes avaient sur eux, les cachotiers ! Soudain, le génie sentit une présence. Enfin une présence qui se transforma vite en un groupe de personnes qui avançaient plutôt vite. Grimpant jusqu’en haut de la dune, il aperçu vite ceux qu’il avait détectés, Sohan lui chuchotant « Tiens, des nomades ! Tu peux faire quelque chose ? » - « Je les tue ou … » - « Si tu peux éviter … » - « D’accord. Dis aux autres de se regrouper, ça va pas être aussi agréable que toute à l’heure ! »

Obéissant aux ordres de son employeur, le mercenaire fit se regrouper la petite troupe, les organisant pour qu’ils se protègent les uns les autres. Alec apparu alors à leurs côtés et d’une pensée, il libéra son emprise sur le vent qui se remit à souffler, mais pas assez pour les cacher. « Mettez vous à couvert, il va y avoir du sable dans l’air ! » Et pas qu’un peu ! Forçant le vent à se lever bien plus fort qu’il ne l’était actuellement, la silice se fit entrainer comme si de rien était. Cependant, le groupe était dans une sorte de fossé et d’ici peu, ils risquaient de se faire engloutir sous le sable. N’acceptant pas cette fatalité, le génie usa de son pouvoir de création et matérialisa un film translucide, qui agit alors comme un véritable bouclier, les protégeant des jets de sable, mais aussi du tas qui se formait autour du dôme. Remarquant que les énergies hésitaient à aller plus loin, il attendit patiemment que tous se soient assez éloignés pour cesser d’agir sur le vent, qui redevint moins agressif. Poussant littéralement le sable aux alentours grâce au bouclier, Alec s’assura qu’ils pouvaient repartir en toute sécurité, puis il prit la tête de l’expédition. Puis, alors qu’il voyait enfin la silhouette de l’oasis se profiler à l’horizon, il tomba inconscient dans le sable. Il avait encore du en faire trop pour les autres, c’était certain !

« Alec ? » - « Mhm … » - « Dieu merci, t’es enfin réveillé ! » - « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Et où je suis là ? » Sohan sourit un instant, puis, le serrant contre lui comme pour s’assurer qu’il ne s’échapperait pas, il s’expliqua « Nous sommes dans ma tente. Grâce à toi, on a trouvé l’oasis et comme de toutes façons on était tous fatigués, nous avons décidé d’établir le campement ici. Je pense qu’on te doit une fière chandelle, on ne serait pas arrivés aussi vite ici sans toi ! » - « Et les nomades ? Ils nous ont repérés ? » - « Je ne crois pas. En fait, je pense qu’ils venaient de quitter l’oasis après avoir puisé de l’eau. Mais avec la tempête que tu as déclenché, ils ne se sont pas attardés. C’est un sacré dont que tu as là d’ailleurs ! » - « Mwais … Enfin ça n’empêche que je suis tombé comme un idiot au sol ! » - « Ne t’inquiètes pas, on va rester quelques jours ici, ils ont besoin de vérifier plusieurs choses pour l’aqueduc si j’ai bien compris. Donc profite de l’instant ! » Conclut-il avant de l’embrasser et le remercier à sa façon de les avoir aidé.

Profitant - dans tous les sens du terme - de l’hospitalité offerte par le mercenaire, le génie resta avec le groupe et aida un peu comme il le pouvait. Cependant, ils durent écourter la pause, apprenant qu’une cargaison était en train d’arriver et qu’ils étaient les plus proches pour escorter. Estimant s’être assez reposé, le génie les accompagna, bien décidé à mener sa mission à bien jusqu’au bout. Guidés par la boussole du génie, ils ne mirent que quelques heures avant de retrouver le convoi, déjà pris d’assaut par les nomades. Ceci eut le don d’énerver passablement Sohan qui se mit à bourrer dans le tas, ne supportant apparemment pas que les habitants du déserts se comportent de la sorte. Le génie se demanda un instant ce qui avait pu arriver à son garde pour qu’il en vienne si facilement aux armes, mais il eut autre chose en tête quand on le somma d’aider les siens.

Se concentrant de tout son être, il propagea alors une illusion d’envergure, prenant tous les nomades d’un coup dans un trip assez violent, où chacun faisait face à un vers géant sorti du sable. Bien sûr, les premiers fuirent, mais ils se dirigèrent tout droit vers ceux qui osèrent braver les bêtes. Le massacre hallucinogène fut sanglant, tout autant que les conséquences réelles. Les coups de sabre avaient fusé de toutes parts, ce qui avait écourté le combat, mais cela n’avait pas suffit. Plusieurs personnes étaient gravement blessées, et les humains étaient dépourvus de dons, c’était la joie tout ça ! S’attelant à les soigner à la magie blanche, il jura en constatant que certains étaient doués d’une bonne capacité à réduire la magie, ce qui força Alec a se vider intégralement de son énergie. Lorsqu’il eut enfin fini de soigner les vivants et rendre hommage aux morts, il se permit une pause à dos de monture maintenant libre, et conduite par Sohan qui avait l’ait d’avoir l’habitude.

S’étant collé au dos de son partenaire, le génie tomba bien vite de nouveau inconscient, complètement à bout d’énergie. Lorsqu’il se réveilla, il était de nouveau en compagnie du mercenaire, qui avait refusé de le laisser seul un instant, et qui avait aussi pris soin de lui tandis que le génie était des plus vulnérables. Ils passèrent de nouveau quelques jours au campement, Alec se régénérant tant bien que mal et Sohan vaquant à ses occupations, les deux ne se retrouvant que pour partager la tente du mercenaire et un peu de bon temps, seuls. Lorsque l’homme du désert fut enfin remercié et dédommagé en conséquence, les deux repartirent au manoir. Ed les attendait de pied ferme, impatient d’aller visiter la pyramide, ce qui était tout à fait compréhensible ! Mais il devait attendre un peu que son paternel reprenne des forces, le pauvre étant bien épuisé par l’énergie dépensée à aider ces humains.
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Mar 05 Mar 2013, 20:13

Le désert..... Mais pour l'amour du ciel qu'est-ce qu'elle foutait là ?!! Surtout qu'elle n'aimait franchement pas le coin et encore moins le climat. Il faisait chaud, il faisait sec, y'avait du sable partout qui venait se coincer dans ses cheveux, des saloperies qui piquent, qui mordent, qui sont empoisonnées et vénéneuses, pas un rat à des kilomètres à la ronde, et pour paysage : du sable, du sable et encore des dunes de sable. En gros l'endroit été chiant à crever, vide, et trop chaud. Mais pour quelles raisons alors notre jeune vampire venait-elle s'aventurer dans un endroit aussi peu accueillant ? Tout simplement parce que ces terres hostiles étaient devenus le nouveau refuge des humains ! Franchement, pour une espèce déjà en voie de disparition, s'amuser à venir vivre dans un milieu hostile, qui ne fait que leur compliquer davantage la vie, elle trouvait cette initiative franchement stupide !

Mais bon, en même temps les humains n'étaient que des humains. Et puis le fait qu'ils ne soient pas toujours des lumières dans leur décision, n'était pas forcément étranger au fait qu'ils soient au bord de l'extinction. Encore cela aurait pu dissuader éventuellement leurs prédateurs, bon.... mais même pas ! Les vampires s'organisaient ainsi des petites excursions dans le désert en guise de voyage gastronomique, et les autres race opportuniste dans ce qui est de la traite des esclaves et autres ne se faisaient guère prier elles aussi. Ha certes, ils avaient plus de terrain pour fuir dans le désert oui. Mais une fois avoir fuit suffisamment loin de leur campement, ils se retrouvaient souvent perdus, et finissaient par mourir d'insolation ou de déshydratation, leur cadavre dévorer par les charognards bien décidé à ne pas gaspiller un carcasse en la laissant pourrir (ou sécher) au soleil implacable de la zone.

Mais que pouvait bien vouloir notre jeune vampirette aux humains ? Elle qui boudait la plupart du temps l'espèce, car leur manque de combativité et de puissance la frustrait avant de finir par la blaser. Et bien aussi curieux que cela puisse paraître elle était venue leur passer un coup de main ! Oui, oui, elle. Bon par contre il n'y avait pas d'illusion à se faire, ce n'était absolument pas par pure altruisme. Mais Yulenka connaissait bien la saveur fine des humains, elle était très appréciée des autres vampires. Mais au vue de leur gestion interne, s'il continuait leur connerie ils allaient finir par s'achever eux même ! C'est donc sous les traits d'une mercenaire que la jeune fille alla se présenter au campement humain pour leur prêter main forte. Faisant complètement fit des réclamations des autres humains, subordonnés au chef, qui réclamait qu'elle passe par eux avant d'aller déranger Aeleus, La jeune fille marcha droit vers la tente de l'intéressé, et y entra sans frapper. Le tout en esquivant sans mal les hommes qui avaient tenté de l'arrêter.

Autant dire que c'était une drôle de surprise pour Aeleus de voir une jeune fille débarquer sous sa tente en territoire conquis. Mais qu'est-ce qu'elle fichait là ? Et puis à son âge et avec sa petite frimousse, il doutait franchement qu'elle fut là pour apporter de l'aide. Il en vint même à conclure que c'était plutôt l'inverser, et que c'était elle qui venait demander de l'aide. A une heure aussi tardive, qui plus est, elle s'était perdue, sans aucun doute. C'est donc avec le plus grand naturel du monde qu'il lui demanda ce qu'elle pouvait faire pour elle et si elle avait besoin d'aide pour retrouver son chemin ou sa famille. Et c'est avec le même naturel que Yulenka déclina l'offre si courtoise et serviable d'Aeleus pour lui proposer de l'aider à guider ses hommes à travers le désert pour les aider à cartographier le coin, et surtout repérer et délimiter les oasis du périmètre. Sur le cul notre Aeleus.

Au début, il refusa de mettre en danger une jeune fille, en la laissant courir dans le désert avec des nomades pas franchement amicaux. Mais Yulenka avait plus d'un tour dans son sac. Elle déclara à Aeleus ne rien risquer dans le désert puisqu'elle le connaissait bien et ne jamais avoir eu de soucis avec les nomades lorsqu'elle les avait croisé. Et elle ajouta en plus être très performante dans les voyages de nuit, où le climat moins impitoyable que le jour lui permettait de progresser beaucoup plus rapidement et moins péniblement que de jour. Aeleus resta perplexe. Mais face à l'aplomb de la demoiselle aidé par le charisme de cette dernière, il finit pas accepter son aide et lui demanda de combien d'hommes elle aurait besoin. La jeune fille avec sa couleur étrange de cheveux, n'avait pas finit de le surprendre en lui demandant le nombre le plus réduit qu'il voulait. Il se demanda un instant si elle n'était pas folle, mais une fois de plus sa détermination joua en sa faveur

Elle se retrouva donc avec trois hommes, et elle partit immédiatement, laissant le pauvre Aeleus avec une épouvantable appréhension, priant très fort pour qu'il ne leur arrive rien. Monter sur des chevaux, Yulenka leur faisait aller d'un bon pas. Les hommes qui l'accompagnaient n'étaient pas rassurés. Qu'est-ce qui avait prit leur chef de les envoyer avec une gamine en plein désert de nuit ? Et en plus elle avait insister pour prendre des chevaux et non des dromadaires, trop lents à son goût. Mais les dromadaires étaient pourtant bien plus endurant ! Ils ne comprenaient pas la jeune fille et craignaient de s'être embarqués dans un sacré pétrin. Et pourtant, ils avançaient à une sacré allure ! La jeune fille ne semblant pas hésiter une seule seconde, et avançant en consultant les étoiles. Un Relhas ? Possible, ça expliquerait bien des choses. En fait c'était juste une vampire, nyctalope donc, qui levait les yeux au ciel pour suivre les indications de Chess.

Ce dernier plus en hauteur, pouvait voir sur de longue distance la direction de l'oasis. Et en pleine nuit, point de mirage ! Faisant avancer les bêtes au galop, ils arrivèrent en un temps recors à la dite oasis. Les trois hommes n'en revirent pas ! Ils avaient réussi ! Du premier coup ! Et aussi facilement ! C'était un miracle ! Cette gamine était la providence avec une perruque bleue ! Ils firent se désaltérer les bêtes qui en profitèrent pour se reposer. Les hommes aussi en profitèrent pour se rafraîchir, et Yuli les imita pour n'éveiller aucun soupçon. Bien que c'était une toute autre soif qui la tenaillait. Une fois les bêtes et les hommes reposés et rafraîchit, Yuli insista pour qu'ils repartent sur le champ. Mais les hommes n'étaient pas du genre à se presser. Aussi, elle prétexta que moins ils resteraient sur place, plus ils avaient de chance d'éviter des nomades peut prêteur. Argument qui fit son petit effet et qui permit à toute la petite troupe de se remettre en route.



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le retour se passa sans encombre, la vitesse de leur mouvement et leur temps d'arrêt réduit ayant éviter qu'ils ne se fassent trop facilement localiser et suivre par la suite. Aeleus était estomaqué. Non seulement la mission avait été un franc succès, en un temps inégalable, et sans le moindre accroc. Il du se résoudre à reconnaître la valeur de la jeune fille, et se félicita d'avoir eu le courage de lui confier cette mission. Yulenka aurait pu s'en arrêter là, mais quelque chose la chiffonnait. Les dits nomades.... Certes ils n'avaient posés aucun problème lors de la reconnaissance de l'oasis. Mais si Aeleus était inquiet à leur sujet, ça ne devait pas être pour rien. Et c'est donc ainsi que Yulenka se proposa pour les aider de nouveau. Si au début Aeleus ne voyait pas comment, elle mit bien vite l'affaire sur le tapis en lui demandant innocemment, pourquoi il semblait si tendu lorsqu'il était question de nomade.

Aeleus, en toute confiance envers Yuli, lui révéla que les nomades ne voyaient pas d'un très bon œil le fait que l'on vienne s'approvisionner à ce qu'ils considéraient être LEUR oasis. Et ce qui chagrinait le pauvre bonhomme était qu'il était persuadé que les nomades étaient es humains, et qu'il suffirait d'un peu de bonne volonté de leur part pour parvenir à les rallier à leur cause. Ce qui fit doucement sourire Yulenka. Elle savait déjà comment s'y prendre pour les "convaincre" de se montrer plus conciliants avec leur confrère et surtout étouffer leur égoïsme aussi écrasant que leur connerie profonde. Mais pour l'heure, il fallait déjà convaincre Aeleus de lui confier cette mission. Elle ne doutait pas qu'il finirait par lui accorder vu la réussite de la première. De plus son physique était ici à son avantage. Les nomades seraient moins suspicieux envers une jeune fille à la frimousse d'ange.

Aussi Aeleus n'eut guère besoin de se faire tirer la patte bien longtemps. Il céda bien vite à la demande de la demoiselle et la laissa gérer l'affaire comme bon lui plaisait et avec les ressources dont elle avait besoin. Mais en soldat poule, il refusa de la laisser partir seule néanmoins, lui imposant une fois encore au moins trois hommes avec elle. Le lendemain soir, à la tombée de la nuit, et alors que Yulenka préparait un cheval pour se rendre au camp de nomade, Aeleus débarqua en trombe, avant de préparer un cheval à son tour. Il lui avoua se sentir mal à l'aise de la laisser ainsi faire le boulot ingrat et difficile, et qu'en plus en qualité de chef de l'expédition du désert, il se devait de faire acte de présence, et de mener au moins une partie des négociations. Chose qui contraria notre petite vampirette qui aurait bien aimée partir seul et pouvoir résoudre toute cette affaire dans le secret et le silence absolu.

Mais elle se voyait mal lui ordonner de rester à son camp sans éveiller de soupçon. Tant pis elle devrait faire avec. Après tout elle ne devait masquer son identité que jusqu'à leur destination, après, du moment que leur mission sera réussie, cela n'aura plus aucune espèce d'importance. Et c'est donc avec le même bon pas, qui surprit également Aeleus, qu'ils chevauchèrent tous en direction du camp de nomade. Ils n'eurent pas de mal à le trouver, suivant les repérages fais plus tôt par Aeleus. Ils mirent pieds à terre sous l’œil mauvais des nomades, et demandèrent un entretien avec le chef des nomades. Aucun humain présent aurait pu deviner que cela se finirait par un entretient avec un vampire..... Le chef nomade, courageux mais peu téméraire, reçut les deux émissaires sous sa tente, avec cinq de ses hommes.

Il fut interloqué de cette visite nocturne, mais ne chercha pas à comprendre davantage. Et alors qu'il demandait ce que les deux représentants voulaient, Aeleus prit parole pour exprimer sa demande. Ce fut un long flot de paroles d'hommes juste et visionnaire, relativement pacifiste et à la bienveillance indiscutable. Des propos plein de bon sens et de bonnes volontés qui auraient pu avoir un échos des plus formidables. Mais c'était sous-estimer la corruption dont était capable le cœur de certains humains. Le chef nomade, et ses hommes, lui rirent au nez. Il lui rétorqua qu'ils étaient là avant eux et qu'ils n'avaient pas besoin d'exilés dans leur désert, pour leur piquer leurs ressources qui leur appartenaient. Et sur ces bonnes paroles pleines de bienveillances elles aussi, il sortit son sabre, immédiatement imités par ses hommes, et d'un air goguenard et sous le rire de ses hommes, il demanda ce qu'il pouvait le retenir de les tuer là maintenant. Yuli changea son expression de gentille jeune fille en un sourire sadique agrémenter d'un air de prédatrice.


-Moi....


Et à partir de là, ce fut le chaos. Yuli déchaina sa magie des ombres pour les engluer littéralement dans une marée noire d'ombre, tout en sortant ses armes de nul part ! Bon en fait, c'était Chess qui usant de son don, les lui avait apporter en quelques fractions de secondes, mais chut c'est pour le style ! A partir de là, elle révéla sa nature vampirique, par un franc sourire machiavélique des plus sincères, et usant de sa maîtrise du vent pour en rajouter une couche et faire genre qu'elle déchainait ses pouvoirs à n'en plus savoir quoi faire, elle ajouta qu'elle préférait tout de même broyer les crânes humains à mains nues. Histoire de bien leur faire comprendre que magie ou pas, elle était tout à fait capable, et même très disposée à tous les réduire en bouillie. De là elle leur donna le choix. Soit ils arrêter leur petite crise d'égocentrisme et il se montrait coopératif en partageant et en s'entre aidant.

Soit elle passerait les prochains siècle à exterminer scrupuleusement tout leurs dignes représentants et descendants, jusqu'à suppression complète de la menace nomade. Un vrai génocide dans les règles de l'art. Aeleus allait pour s'interposer et protester contre les manière de la demoiselle, mais l'acceptation sans condition du chef des nomades, mort de trouille tout comme ses hommes, l'incita à ne pas se laisser s'emporter. L'accord conclue, plus ou moins forcé on vous l'accorde, la jeune fille et Aeleus se retirèrent, Yuli prenant le soin de préciser qu'elle viendrait rendre des visites surprises aux humains, et que en cas de pépins, elle viendrait directement porter ses réclamations à eux. Histoire de saper définitivement tout potentielle envie de rébellion à venir. Et ils repartirent ainsi vers le campement, libres et saufs. Cependant Aeleus n'était franchement pas tranquille.

Sur la route il demanda à la jeune fille pourquoi les avait-elle aider ? Pourquoi un vampire se mêlait-il des affaires humaines ? Est-ce qu'elle allait les aider pour mieux les dévorer les un après les autres ensuite ? Tant de questions et d'appréhensions pour l'humain qui regardait cette jeune fille qui avait reprit ses allures si candides d'un tout nouvel œil à présent. Il ne savait pas s'il devait en avoir peur ou la remercier pour son aide. mais à toutes ses interrogations, Yuli ne répondit que par un doux sourire, tout autant charmeur qu'énigmatique. Elle ne se voyait pas lui raconter les tenant et aboutissants de l'entretien d'un troupeau de mouton pour une consommation assurée et perpétrée. Elle se dit qu'il prendrait assez mal d'être considéré comme du bétail sur lequel elle veillait juste pour le voir s'agrandir et pouvoir piocher dedans sans risque. Et une fois les humains revenus à leur campement, elle ne laissa pas Aeleus faire quoique ce soit, qu'elle le salua et disparue.



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Jeu 28 Mar 2013, 22:06

Cocoon avait eu la bonne idée d'aller visiter la sombre et lugubre pyramide du désert, jouant les pilleurs de tombes avant d'en sortir exténué et les mains vides. S'appuyant sur une pierre, il enroula son voila blanc autour de son visage, avant de se mettre à marcher sous le soleil de plomb. Lorsqu'il partait dans les dunes de sable il prenait soin d'emporter des voiles en lin blanc permettant de réverbérer le soleil et sa chaleur étouffante, de l'eau, beaucoup d'eau, et il priait pour se téléporter correctement en cas de danger. Cependant il ne marcha pas longtemps avant de tomber sur une caravane, qui plus est composée d'humains, portant des vivres et des affaires. Ils étaient très peu, si peu que l'orisha s'étonna de ne pas voir de mercenaires près d'eux, pour les protéger des dangers. S'approchant de groupe, il les vit se mettre dur leurs gardes, alors qu'un homme de lui :

« Bonjour, je m'appelle Aeleus, je suis le responsable de caravane. Vous n'êtes pas un nomade n'est ce pas ? »


Cocoon nia de la tête. Son corps brun musclé, dans ses voiles blancs, le faisait plutôt ressemblé à un prince du désert en fuite. Il ne manquait plus que les bijoux et pierres précieuses. Ses yeux vairons, durs, ne laissait le temps à personne de répliquer. Cependant, ici, il scruta les gens derrière celui qui semblait être le chef, les sourcils légèrement froncés. Il ne savait pas vraiment comment il l'avait remarqué mais oui, il n'était pas de ces gens là. Se trouvant rassuré par son signe de tête, le-dit Aeleus se détendit, rassuré et lui sourit sincèrement. Son front blanc perlait de sueur mais son attention fut bien vite détourné lorsque ses doigts fins et blancs touchèrent son bras quasi nu. Son geste était délicat, doux, sensuel, comme sa voix :

« Vous avez l'air puissant... Ca vous direz de nous escorter jusqu'à notre camps ? »

Ce n'était pas en le séduisant qu'il allait l'avoir. Cocoon haussa un sourcil avant de retirer la main de son bras.

« Vous voyagez beaucoup comme ça ? »

Aeleus arrêta de sourire, un peu vexé, et dit d'un ton plus sec :

« Nous construisons une ville, alors nous avons besoin de vivre et de faire des allers-retours, mais les nomades sont contre notre projet, alors ils détruisent toutes nos caravanes à chaque fois. »


Finalement, son ton se transforma en de la colère. Ce n'était pas la peine de s'énerver, sous ce soleil déjà mortel. L'orisha regarda les autres, qui se montraient méfiant, et dit :

« Je veux bien couvrir vos arrières, contre une bonne nuit de sommeil dans votre campement. »

Le blond sourit à nous, plus apaisé, et sauta presque de joie :

« Allons-y alors ! »


Se détournant, il reprit la tête du groupe et Cocoon ferma la marche. Le soleil les brûlait tan qu'il pouvait, la clarté les aveuglait, et le sable ne les épargnait pas pour autant. L'expédition était plus dur aujourd'hui que d'habitude, et même une halte de quelques heures dans la pyramide, n'avait pas ravis Cocoon. Au contraire, il trouvait le soleil un peu plus accablant. Seulement, les problèmes ne s'arrêtaient pas là. Aeleus s'était tenu loin devant lui pendant une bonne partie de la traversée, mais il finit par revenir à ses côtés.

« Je suis heureux que vous puissiez nous accompagner euh... hum... »
, « Cocoon. », « Cocoon ? C'est un joli nom. »

Cette phrase avait été prononcé dans un souffle, dans un murmure, comme si seul, lui même aurait du l'entendre. L'orisha haussa un sourcil, quand quelqu'un siffla. Levant la tête, ils virent le groupe s'arrêter de marcher, et une dizaines d'hommes s'abattre sur eux. Ils étaient juchés sur des montures typique de la région, et poussaient de drôle de cri. Surement des hurlements de guerre, sans doute même, mais Cocoon ne tergiversa pas trente-six ans sur la nature et l'histoire des cris, et se précipita au devant du groupe, dégainant son épée.
Sa claymore imposant arracha un léger souffle de surprise aux humains les plus près de lui, avant que ceux ci ne s'écartent.

« On sort les armes, et on se défend. »

A ces paroles, les type s'activèrent et tentèrent de protéger les femmes qui ne se battaient pas. L'orisha n'eu finalement pas grand chose à faire car, de par son physique, son charisme et sa stature, ce ne fut pas difficile d'en faire se défiler un ou deux. Le reste, il suffisait de toucher les montures pour qu'elles les lâchent à terre, et qu'ils se retrouvent à se battre à la loyale, et non pas perché en haut d'un chameau-paon. Voyant certains de ses hommes n'en mener pas large devant l'Eshu, le chef de la bande cria une parole incompréhensible pour Cocoon, et certains restèrent à ses côtés. Un seul humain était fortement blessé, et le reste se portait à merveille. Un mot de plus, et tous repartirent sur des montures valides, à l'opposé où la caravane allait. Rengainant, il se fit la réflexion que ces hommes là étaient étranges, avant de reprendre la route.

Merci pour eux, ils arrivèrent à la ville juste avant le couché du soleil, ce qui empêcha les gens de mourir de froid dans le désert cette nuit là. Quelqu'un montra une tente personnelle à Cocoon, qui entra à l'intérieur pour s'allonger et dormir. On lui avait généreusement offert le repas, et Aeleus avait bu avec certains voyageurs, à la bonne santé de la traversée. Le blessé fut soigné dès son retour, et avait besoin de beaucoup de repos.
L'orisha, torse nu, bailla en s'étirant, avant de dégrafer son pantalon. Une fois à terre, il fit un pas en arrière et le ramassa pour le réunir avec ses autres vêtements. Mais une présence dans la tente le fit se tourner légèrement :

« J'espère que tu ne dors pas... »

Aeleus avait énormément bu visiblement, en tout cas bien trop pour son pauvre cas, et il ne répondait plus de ses actes. Il se vautra sur le bronzé, s'accrochant à ses bras, son dos, avant que ce dernier ne se mette face à lui.

« Espèce d'ivrogne, dégage de là... », « Mais Cocoon... ! Viens, dors avec moi et je... », « Non, va te coucher. »

L'Eshu n'envoya pas deux tirs de sommation. Il flanqua Aeleus dehors, appelant un type pour l'accompagner jusqu'à son "chez lui", et retourna à l'intérieur pour se coucher et profiter de sa nuit, avant le retour.
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