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 Lieu du mois - Février : Un complot en eaux troubles.

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Dim 03 Fév 2013, 14:41

Lieu du mois - La cité engloutie
© Code réalisé par Alec.

Ce monde est la proie du chaos. Personne ne peut le nier, la tension pèse et s'élève, dans les airs comme dans les profondeurs de nos terres et mers, tout le monde se méfie de son voisin et chacun redoute la trahison comme le premier feu lancé d'une guerre dont on ignore encore tout. Seulement, chaque peuple se prépare au pire, se méfiant de tout signe annonciateur et d'autres en profitent pour y gagner un certain bénéfice. C'est à ce jeu que vous devrez jouer et deux camps s'offriront à vous, entre ceux qui voudront démasquer l'arnaque et ceux qui voudront y contribuer selon vos aspirations personnelles.

A la cité engloutie, rien ne va plus. La reine Lastraé est critiquée par son absence alors que toute la ville est en crise. A Symboterium (description ici), des parlementaires trouvent la mort de plus en plus souvent, et le pouvoir en place est incapable de répondre aux inquiétudes des citoyens, dès qu'une proposition de mesure urgente est discutée, les initiateurs des projets de loi sont tués dans de mystérieuses circonstances. Dans le cœur de la ville, l'insécurité règne, les attaques se font fréquentes mais une milice hargneuse de sirènes dit prendre le contrôle pour protéger son peuple. Si on ne sait rien de la matrone de cette milice, on connait cependant le nom de sa seconde à la tête de toutes les opérations, Irinna, une véritable teigneuse. Cependant le trouble sommeille car de nombreux témoins rapportent que la milice qui se dit vouloir rapporter la paix, en réalité, est à l'origine de bien des problèmes dans la ville. Irinna et sa troupe mène une politique de terreur en n'hésitant un seul instant à arrêter par prévention d'éventuels ennemis de la Cité et même violenter certains pour leur faire comprendre la leçon, souvent pour des délits mineurs. Mais bien souvent, la milice opère en double-jeu et n’arrête que ceux qui pourraient découvrir leur supercherie. La population est en effet partagée entre les méthodes douteuses d’Irinna et ses sbires et de son efficacité à enrayer la criminalité toujours plus violente. Et si la milice engageait elle-même les criminels qu’elle arrête et ainsi faire passer ses membres pour des héros aux yeux de tous ?

Explications

Vous avez le choix entre deux intrigues selon les aspirations de votre personnage : (en 50 lignes) N'oubliez pas de préciser à la fin de votre post votre aspiration et plus clairement le gain. Vous ne pouvez et être l'un, et être l'autre, vous devez choisir.

  • Aspirant Chaos : Soit Irinna a entendu parler de vous et désire s’entretenir avec vous, ou l’inverse et vous cherchez à la rencontrer . Elle vous avoue être officieusement à la tête des troubles qu'elle tente officiellement de combattre et estime qu'il faut frapper un grand coup. Un parlementaire ondin va se rendre cette après-midi à Symboterium pour instaurer une loi visant à déclarer l'état d'urgence et la prise de pouvoir du Sénat à la place de la reine Lastraé dont la passivité a assez duré. Irinna ne peut décemment laisser quelqu'un d'autre que la matrone de la milice diriger la cité engloutie et vous demande de vous rendre à Symboterium pour assassiner, pendant la session parlementaire et devant les 200 parlementaires ondins, ledit fou qui osera proposer ce projet. Vous devrez faire preuve de discrétion, vous introduire à Symboterium, assister aux débats sans vous faire repérer, vous approcher sans vous faire reconnaître du parlementaire avant de l'assassiner froidement et de vous enfuir. Ainsi, plus aucun parlementaire n'aura le courage de se mêler aux affaires de la milice d'Irinna.

    Gain : Irinna vous donnera une bague sertie d'un saphir magnifique. Vous pouvez le revendre pour un sacré paquet certes mais aussi le garder et bénéficier du pouvoir d'assassinat qui vous permet de créer une sorte de bulle autour de vous insonorisée. Vous pourrez parler, marcher, sauter, personne ne vous entendra car tout ce qui est dans la bulle ne produira aucun son pour tout ceux qui se trouvent en dehors de la bulle. Permet une portée insonorisée de deux personnes qui marchent côte à côte grand maximum.

  • Aspirant Équilibre : Un garde de l'armée civile ondine discute avec des citadins de la Cité qui racontent avoir vu Irinna s'en prendre à des citoyens et ordonner des attentats avant de disparaître pour ne réapparaitre qu'une fois le délit commis par un bouc émissaire. Vous décidez de mener l'enquête avec ou sans le consentement du garde et de mettre fin à ses agissements en remontant le complot jusqu'à sa tête. Plusieurs pistes sont à suivre : le contrebandier d'explosif se trouve toujours à l'angle de la taverne pour vendre à la milice de quoi faire sauter des bâtiments tandis qu'au carrefour de la place marchande réside le QG des assassins grassement payés par Irinna pour éliminer ses cibles en pleine rue. Bien entendu ce ne sont que des pistes que vous donne le garde et bien d'autres indices peuvent vous conduire à la réussite de votre mission.

    Gain : Le garde ondin, fier de vous, vous donnera une bague ornée d'un rubis merveilleux. Celui-ci, en plus de sa valeur marchande, vous permettra de bénéficier du pouvoir d'ouïe surnaturelle. Grâce à ceci, vous pourrez entendre tous les bruits qui viennent vers vous, même les plus discrets, le moindre craquement à l'horizon vous sera transmis et vous repérerez facilement les espions. Permet une portée d'ouïe accrue d'environ 500 mètres.


PNJ de l'évènement
Lieu du mois - Février : Un complot en eaux troubles.  Sans_t17
Race : Sirène.
Seconde de la matrone de la milice qu'elle dirige avec une main de fer, Irinna, si elle vous semble docile, est une véritable lionne. Son allure est princière et ses mouvements sont gracieux mais ne vous y fiez pas, c'est un assassin hors pair qui préfère cependant que les autres se mouillent à sa place, préférant superviser les opérations en raison de son talent pour la stratégie. Elle n'a qu'une seule donneuse d'ordre, c'est la mystérieuse matrone qui, d'après des rumeurs, serait une ennemie proche de Lastraé. Mais, ne vous y fiez guère, Irinna ne parlera jamais, elle sait garder ses secrets et préféra mourir que trahir la matrone et donner son identité à qui que ce soit. Sans aucune morale, elle n'hésite pas à coucher à droite ou à gauche pour soutirer des informations, ses relations avec les parlementaires de Symboterium ne sont ainsi que sexuelles mais lui permettent de toujours être informée de nouveautés qui lui seraient fâcheuses. Un bon moyen de l'approcher serait donc de simuler détenir des informations capables de l'intéresser et de présenter un aspect physique, masculin comme féminin d'ailleurs, plutôt intéressant, et de frapper au bon moment, avant ou après, cela importe peu bien qu'à votre place, je ne m'y risquerai pas, on dit d'Irinna que c'est un ancien membre des veuves noires, à vous de voir.

Ps : si vous pouviez éviter de la trucider la pauvre, l'air de rien, elle est tout de même puissante et ne se laisse pas faire. ;)

Récapitulatif des gains
  • Forceria | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Naram-Sin | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Valkan Kin'Shakor | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Niahm Echtak | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Ercan Eren | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Raeden Liddell | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Luka Cross | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Shiro | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Cocoon | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Cannelle | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Kyo Shin | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Calypso Elif | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]
  • Samaël | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Vanille | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Elros | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Yulenka | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Crystallus Krýstallos | Fiche | Bague d'assassinat créant une bulle insonorisée et insondable. [Gain ajouté à fiche]
  • Bandreux | Fiche | Bague conférant une ouïe surnaturelle. [Gain ajouté à fiche]


    MAJ 31/03/2013
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Jeu 07 Fév 2013, 12:43

La gaine de folie a récemment germé dans l'immense cité engloutit. Forceria avait depuis longtemps disparut aux yeux des hommes. Depuis qu'elle était la soit disant dirigeante des Guardiens éternels, elle passait plus de temps sur le terrain à servir la paix qu'à réellement diriger ses unités. Heureusement que Fayt était présent pour lui porter main forte. Bien sûr, le pouvoir était aux yeux de tous, divisé entre plusieurs personnes. Dans la théorie, cela ne devait pas être le cas, malheureusement dans la pratique... Le fait été qu'elle ne pouvait rien faire seule. Pourquoi lui avait-on monter un tel lieux si ne n'était pas pour qu'elle le dirige? Peut être n'en était-elle pas digne... Cela était en effet fortement possible. Peut être n'était-elle qu'un pion dans le grand échiquier du temps. Bien qu'elle fut une rhela, sa propre destinée était un peu flou à ses yeux. Et en y repensant bien, c'était une chose rassurante. Forceria ne voulait en aucun cas en savoir plus sur son avenir, et bien sûr, sur sa mort.

Sa mission précédente était dirigée vers cette cité engloutit. Entendant les rumeurs sur les gardiens, un assassin avait fait appel à ses dons. De plus, depuis qu'elle faisait partie des assassins dirigés par Enarion, elle jouissait d'une forte réputation parmi ses semblables. Celle qui avait fait appel à ses services se nommait Irinna. Depuis quelques temps on parlait d'elle dans la guilde, mais personne encore n'avait réellement eu à faire à cette sirène. Cela surprenait beaucoup la rhéla d'avoir été choisi pour cette mission. Elle n'avait rien de spécial la prédestinant à cette mission... Peut être Enarion avait-il appuyer la décision que la sirène.

Descendre dans la cité n'avait pas été très difficile grâce à son bouclier, mais s'infiltrer dans le Symboterium et tuer le parlementaire visé par Irinna n'allait pas être une mince affaire. Avant tout, il faudrait rencontrer cette femme et lui demander les précisions de la mission. Elle avait prévu un rendez vous près d'une boutique connu des touristes. Sans doute un sous fifre viendrait-il la chercher... Forceria n'en savait pas beaucoup plus. Le problème lorsqu'on est assassin c'est qu'il faut toujours rester sur ses gardes. Peut être quelqu'un d'autre était-il au courant de leurs plans. Mais vu la réputation de cette femme, elle en doutait.

Ce fut une femme assez jeune qui vînt à sa rencontre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle comprit que cette femme à l'apparence fragile n'était autre que Irinna elle même. C'est qu'elle en avait du cran la petite! Voilà une chose qui plaisait fortement à la rhéla. La sirène lui attrapa la main et l'entraîna vers les coins les plus sombres de la ville. Lorsqu'une horde d'ondins l'encerclèrent, Forceria ne chercha pas à résister. Irinna se retourna et toisa la fille des étoiles. Quelques instant après elle fit signe à ses subordonnés de déposer les armes et de leur amener quelque chose. Les ondins s'agitèrent quelques secondes. Une table ainsi qu'un nécessaire d'écriture firent leur apparition dans la rue. Ce groupe avait vraiment de drôles de manières; Soit ils étaient assez puissant pour ne pas craindre une embuscade, soit ils avait complètement perdu l'esprit.

Irinna s’éclaircit la gorge. Ce seul son intima tout le monde au silence. Voilà qui était impressionnant! Jamais elle n'avait réussi à s'imposer de la sorte aux membres de son unité. Peut être parce qu'elle les voyaient plus comme ses enfants.. Peut être devrait-elle se montrer un peu plus rigide au final. Même en y songeant sérieusement la rhéla savait qu'elle ne pourrait pas changer sa manière de faire. Et puis en un sens, elle aimait bien son unité telle qu'elle était, même si celle ci posait sans doute plus de problèmes que les autres.

La sirène attrapa une feuille dans sa poche et la tendit à sa nouvelle employé.

"Voici l'homme à abattre."

"Y a-t-il une manière de le tuer particulière?"

"Faites comme bon vous semble au niveau de l'arme. On vous a parlé du Symboterium? Et bien je veux qu'il soit tué là bas! Bien sûr s'il ne suffisait que cela, je l'aurais bien fait moi même. Je veux qu'il meurt en plein discourt, devant toute son assemblée de traitre! Je veux qu'ils sentent enfin le pouvoir et la volonté du peuple. Il faut absolument mettre un terme aux agissement de cette assemblée diabolique!

Forceria resta impassible. Certe, ce ne serait pas aisé, mais pas impossible non plus. Un meurtre magistral à l'arme blanche serait parfait pour dissuader les autres de faire quoi que ce soit, mais elle perdrait sa couverture! Le plus discret en ce cas là devrait être le poison. Mais comment le piéger? Ses repas? Impensable! De plus, Forceria avait développé le plaisir assez malsain de voir ses victimes comprendre au dernier moment qui était leur meurtrier.

Voyant le regard interrogateur de la sirène, Forceria haussa un sourcils et demanda quel serait le prix pour cette... exposition politique meurtrière. Irinna enfila un anneau et fit mine de crier. Aucun son ne sortait de sa bouche. A vrai dire, aucun son près d'elle ne faisaient vibrer l'air. Voilà qui serait un atout énorme pour ses futurs assassinats. Elle leva les yeux pour croiser le regard de sa nouvelle cliente.

"Je crois que nous avons un accord."

Irinna retira l'anneau de son doigt et donna à la rhéla le plan des lieux. Grâce à cela elle n'aurait plus aucun mal à se repérer dans les rues. Sans attendre, la réhla attrapa le morceau de parchemin et disparut entre les collaborateurs de sa cliente. Une fois arrivée près de l'immense salle du Symboterium, elle enfila l'anneau accélérateur et prit l'apparence d'une femme d'âge mur. Personne ne soupçonnerait une femme ayant passé la soixantaine. La vieille femme fit une entrée des plus normales. Elle s'approcha du centre de la salle. De là elle pourrait sans trop de difficulté observer les évènements et juger quel moment serait le meilleur pour attaquer. Son pouvoir de création de belladone lui serait plus qu'utile. Une petite dose condensée de ce poison suffirait à le mettre K.O en quelques minutes. Forceria n'aimait pas faire souffrir ses victimes, mais lorsqu'une personne le méritait elle était loin de se faire prier! Cet homme avait mis au placard l'ancienne souveraine et laisser maintenant ses soldats sévir dans les rues en son nom.

Le débat commença quelques dizaines de minutes après. Par débat, nous entendons bien sûr "le monologue" d'un seul parlementaire. Attirer les foules et imposer une sorte de climat menaçant. Rien ne laisser présager d'un quelconque revirement de situation. A voir le visage des personnes présentes, on aurait dit que personne ne voulait parler. Forceria n'eut qu'à observer le passé de certaines personnes pour comprendre qu'elles avaient été menacé pour voter la prise de pouvoir par le Sénat. Comment allait-elle pouvoir arrêter cet homme? C'est alors que le parlementaire demanda si quelqu'un voulait prendre la parole. Forceria leva la main, à la grande surprise de l'assistance. Elle ne pouvait en aucun cas contredire ce qui avait été annoncé. La vieille dame se leva et alla se placer devant le pupitre. Elle prit tout son temps, prétextant avoir mal au dos. A son "soit disant" âge, ce n'était pas vraiment surprenant. Une fois installé, elle attrapa à mouchoir imbibé de belladone, l'entoura de son bouclier et soulagea une quinte de toux. Après cela, elle posa la main qui contenait le mouchoir sur le bord du pupitre. Elle avait remarqué que le parlementaire avait l'habitude de poser ses mains à cet endroit la. Durant son discourt, elle ponctua ses arguments en frappant légèrement le meuble. Après quelques minutes à expliquer que la sagesse guidait le choix de ce parlementaire, elle activa son bouclier sur les bords du pupitre. Si une autre personne venait parler, il ne fallait pas qu'elle soit empoisonnée elle aussi!

Elle feinta à nouveau une quinte de toux et descendit, avec l'aide d'un garde de son piédestal. Le parlementaire remonta pour demander si quelqu'un d'autre voulait prendre la parole, fière qu'une vieille femme soit d'accord avec son avis. Sans attendre, une autre personne leva la main pour lécher les bottes du futur dirigeant du Sénat. Et encore une autre. Après cinq personnes, on arrêta là les interruptions. Sa victime leva les mains pour demander le silence. Le moment des votes était enfin arrivé. Alors qu'il prononçait les différentes options du vote, il posa ses mains aux endroits même où la rhéla avait déposé le poison. Le moment était idéal pour supprimer son bouclier. A peine l'eût-elle fait qu'elle vit les traits du politicien changer très légèrement. Celui ci, tellement occupé à son discourt ne remarqua que lorsque sa vue se brouilla que quelque chose n'allait pas. Son regard perturbé chercha désespérément une personne susceptible de l'aider. Lorsqu'il comprit que personne ne viendrait à son secours, il chercha qui avait pu le piéger. Ce devait être une personne qui était venu parler... Peut être un des gardes qui l'avaient à monter sur l'estrade... Ou encore l'homme chargé d'écrire son discourt... Qui était-ce donc?

L'assemblée, prise de panique se rua vers la sortie. Forceria se leva avec difficulté de son siège. Elle essaya de lutter contre la foule, sans y arriver. La vieille femme décida donc d'abandonner et d'attendre tranquillement que la foule parte. Elle était âgée, peut être son heure était-elle venue alors pourquoi aurait-elle lutté contre une telle marrée humaine. C'est alors que les yeux du politicien se posèrent sur elle. Au vu de ses traits, la belladone ne mettrait plus que quelques secondes avant de l'emporter loin de cette terre de souffrance. Un sourire se dessina sur ses traits. Un trait de rage muette emplit les yeux du politicien avant que celui ci ne s'écroule, mort au sol.

Forceria resta figée jusqu'à ce qu'un garde vienne lui demanda de sortir. Elle se laissa accompagner tout en pleurant contre l'horreur humaine. Le garde l'abandonna quelques mètres après le Symbotérium. La rhéla continua quelques centaines de mètres à se lamenter puis bifurqua vers un coin plus sombre. Irinna l'attendait avec un grand sourire aux lèvre.

"Je crois que je n'aurais pas pu faire mieux. Voici votre récompense. Je n'ai bien sûr pas besoin de vous dire que nous ne nous sommes jamais rencontré et qu..."

"Je n'ai jamais été là, je n'ai eu vent d'un assassinat que par bouche à oreille."

Irinna fouilla dans sa poche et lui lança l'anneau d'assassinat. Sa mission était terminée, peut être pourrait-elle enfin retourner chez elle profiter d'un bon bain relaxant. A moins que le Majestic ou les Gardiens ne lui trouve autre chose à faire.

(Environ 80 lignes
=>Bague d'assassinat!)
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Ven 08 Fév 2013, 02:26

    Assis à une table, le génie buvait allègrement sa liqueur brunâtre habituelle tout en écoutant un petit groupe de jazz jouer des mélodies que le génie ne pensait réécouter un jour, pensant ces partitions perdues à jamais. Mais il semblait que les sirènes, en plus de leur beauté, avait entre leurs mains quelques perles rares et le jeu de mot était bien choisi vu l’âge des musiques jouées. Cependant le génie apprécia d’autant plus les sonorités magnifiquement interprétées. Soudainement, une femme vêtue d’un long manteau entra dans la taverne aux airs festifs, une épaisse capuche couvrant son visage de porcelaine. S’asseyant à la table du génie, son rire fut étouffé entre surprise et dégoût de le voir ici.

    « Naram-Sin. C’est donc vrai, tu es en vie. » Ironisait-elle avec charme.

    « Irinna. Toi aussi, malheureusement à ce que je vois. Les affaires marchent comme tu veux ? » - « Mieux encore. Des siècles que j’erre comme une errante et voilà qu’on me propose une place de choix, c’est que j’en avais marre de jouer les catins pour des bourgeois aux fantasmes glauques. » - « Tu m’en diras tant. Une milice privée qui s’occupe d’aider la garde civile si j’ai bien compris les tenants. Enfin je t’imagine peu dans ce registre. » - « Tout le monde change Naram, regarde-toi, si toi tu es devenu Mârid, moi je peux bien être devenue chevalier servante la veuve et l’orphelin. » Mais le génie n’était pas dupe, loin de là.

    « Tu es donc sorti de ton trou dernièrement ? » - « Evidemment, pour te rencontrer, je fais toujours un peu de place dans mon emploi du temps quelque peu chargé ces derniers temps. » - « J’ai également dû bousculer deux, trois assassinats pour te rencontrer alors tu as intérêt à me payer un verre pour rattraper le manque à gagner. » chose que le génie fit en faisant amener le cocktail préféré d’Irinna, Naram n’oubliait jamais les préférences de ses anciens maîtres.

    « Tu te souviens, nos escapades au port, ah, c’était si jouissif. » - « Oui, enfin je me souviens surtout que tu m’as laissé en plan lorsque ça a commencé à devenir risqué et qu’ils nous ont tous tombé dessus. » - « Dans les jeux d’amour, il n’y a que de l’intérêt personnel mon cher. On vient, on fait, on va et s’en va, enfin tu sais ce que c’est, tu aurais fait pareil à mon place. » - « Certes. Je les aurai même aidés à t’achever. » - « Mais toi tu ne peux mourir, moi si alors le compte était vite fait, mieux valait que tu te sacrifies. Et puis après on a annoncé ta mort, et j’ai été attristé tu sais. Mais quand j’ai appris pour la Taiji, je me suis dit que t’allais revenir, c’est plus fort que toi ces trucs, faut toujours que tu t’en mêles, et là on t’annonce comme le nouveau Mârid alors j’ai été ravie, je me suis dit qu’au final on avait tous les deux réussi dans notre domaine de prédilection. » - « On s’en est effectivement bien sortis tous les deux. Mais alors le chaos c’est toi je suppose. » - « Chaos ? Je préfère parler de désordre nécessaire. Mais effectivement on ne peut rien te cacher à toi petit malin » elle se moquait ouvertement de lui, il allait sans dire qu’il ne pouvait en être autrement, surtout en raison de leur passé commun.

    « Bien. J’ai entendu dire que tu avais besoin d’un homme pour une affaire urgente. Je suis plutôt un homme pressé alors je t’écoute, en souvenir du bon vieux temps. » - « Qui, toi ? Naram à mon service, ô que j’aime ça, je ne vais pas laisser l’occasion me filer entre les doigts. On va faire bref. C’est un parlementaire, ses convictions m’exaspèrent et son projet de loi va me faire perdre un temps précieux. Il doit faire sa révérence et servir d’exemple aux autres, liquide-le devant tout le monde. Et puis tu es un génie alors prend n’importe quelle apparence pour ne pas qu’on te reconnaissance. » - « Je ne suis pas aussi doué que toi pour filer en douce mais j’essayerai Irinna. Alors marché conclus. »

    --------------------------------

    De retour quelques heures plus tard dans une chambre d’une auberge un peu veille, Irinna se déshabillait lentement.

    « Propre, sans bavure ni politesse j’imagine. » - « Il n’a même pas eu le temps de voir d’où ça venait. » - « C’est regrettable, je préfère quand ils souffrent. » affirma-t-elle sans pitié à moitié nue, se dirigeant vers le lit où le génie était déjà assis.

    « C’est étrange, tout de même que tu réapparaisses après tout ce temps. Enfin qu’importe, c’est toujours un plaisir petit génie. » Elle se mit à sauter à califourchon sur le génie qui se laissa immédiatement faire, sans broncher. Ils se mirent alors à s’embrasser de façon plutôt enflammée, le jeu dérapant très rapidement mais Naram reprit sa position dominante avant de lui susurrer à l’oreille : « En réalité, je n’ai pas perdu mon talent pour la manipulation. Tu sais comment je suis, le chaos amène à l’équilibre si on sait comment faire. » Mais Irinna ne comprit nullement ce que cela avait à faire dans les évènements à venir.

    « Prendre l’apparence de n’importe qui comme un vieil ami disparu d’un parlementaire était facile. Le côtoyer, lui faire entendre raison sur un projet de loi et l’obliger à le faire voter, c’était un jeu facile, oui, facile. » Et Irinna stoppa net ses baisers langoureux sur le torse nu du génie.

    « Alors forcément, je savais que tu allais réagir. C’était prévisible. Je n’avais plus qu’à être là au bon moment. Tout ça pour te revoir, tu devrais être flattée. » mais consumée par son envie, la sirène ne cherchait pas à comprendre plus que ce qu’avait dit le génie, cela lui plaisait et elle se laissait faire, ainsi elle ne réclama rien lorsque le génie attacha les deux poignées de la jeune femme aux barreaux du lit. Cependant, une fois ceci fait, le génie se retira immédiatement, se relevant du lit, il saisit sa chemise lancée à terre un peu plus tôt et la reboutonna lentement tout en regardant Irinna avec une expression des plus diaboliques.

    « Prendre ton apparence fut aisé. Je te connaissais par cœur, ta gestuelle, ta voix et c’était facile d’entrer à Symboterium, soit disant pour protéger le parlementaire d’une éventuelle attaque, vue la nature du projet de loi, la garde civile m’a laissé passer, ton apparence c’est un peu un laisser-passer de toutes les portes closes. » Et Irinna comprit rapidement la suite de l’aventure alors qu’une dizaine de gardes entraient déjà dans la taverne, on entendait le tambourinement de leurs pas cadences dans les escaliers. Le génie remit son pantalon sans plus de mesure en lançant : « Propre, sans bavure ni politesse. Comme tu l’aurais fait à ma place, quoi. Comme tu l’as d’ailleurs fait sans le savoir, sous les yeux de tous les parlementaires. Il fallait que je te rende la monnaie pour notre escapade du port. » Mais alors qu’elle aurait pu s’en prendre verbalement au génie, Irinna se mit étrangement à rire à plein poumons, comme si on venait de lui faire une blague.

    « C’est du génie, je te reconnais là Naram. Et maintenant ? » - « Oh, maintenant, ils vont te juger, t’envoyer en prison là où tu as envoyé toi-même la moitié des détenus et je te laisse imaginer ce qu’il va t’arriver. » - « Vraiment ? » - « Oui, tu vas en assassiner deux, trois qui t’approcheront mais tu resteras coincée là-bas quelques temps et la matrone de ta milice verra cela d’un mauvais œil, elle te tuera, elle ou un sbire, je m’en fiche, de peur que tu parles, il faut éliminer les perdants, enfin tu sais comment c’est Irinna, dans les jeux d’amour, il n’y a que de l’intérêt personnel. On vient, on fait, on va et s’en va, enfin tu sais ce que c’est, tu aurais fait pareil à mon place. » et alors que tous les gardes arrivaient dans le couloir, il rajouta comme guise d’adieu : « ma foi, si tu survies, tu sais où me trouver. Maintenant on est quitte. » Et le génie s’approcha pour l’embrasser une dernière fois langoureusement avant de s’échapper la fenêtre.

    Spoiler:

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Sam 09 Fév 2013, 15:13

Maëlys était comme une sœur pour lui, mais en cet instant il la détestait. Depuis quelques temps, elle ne cessait de trouver des stratagèmes afin de le mettre à bout de nerfs. Il comprenait sa réaction dans un sens, malgré ça, c’était très désagréable, elle ne supportait pas de le voir avec Elle. Il était face à une sirène dont il avait oublié le nom, perdu dans ses pensées, il ne l’écoutait qu’à moitié. C’était une amie à Maëlys, à qui elle devait un petit service soit disant, et depuis qu’il était arrivé le compte rendu qu’il avait eu ne faisait pas état d’un « petit » service, mais plutôt d’une véritable intrigue politique. La sirène en question était en prise avec l’institution parlementaire et tout était bon pour brouiller les pistes.
    …donc c’est d’accords ?

Il reporta son attention sur la sirène et fronça les sourcils.
    Vous disiez ?
    Maëlys n’a pas tarit d’éloges à votre sujet Soleil Noir, je pensais que vous étiez plus avisé et que vous en me feriez pas perdre mon temps. Peut-être qu’à vos yeux ce qui se passe ici ne vous touche pas, sachez pourtant que pour d’autres c’est d’une importance capitale.

Un sourire fugitif et léger naquit aux coins de ses lèvres.
    Je n’en doute pas. Si vous connaissez si bien Maëlys et qu’elle vous a parlé de moi, vous devez savoir à quoi vous ne tenir. Je réglerais sa note, soyez en certaine et j’espère que l’ardoise sera réglée.

La sirène fasse à lui, lui jeta un regard noir, cela étant elle avait besoin de lui.
    Vous devrez vous introduire au sein du Parlement et faire en sorte de ne pas être remarquer jusqu’au dernier moment. Ce nouveau projet de loi ne doit pas être voté, comprenez-vous ?
    Aucun souci, ce sera réglé dans les heures qui viennent.

Ils échangèrent encore quelques détails sur la cible et autres banalités. Puis Valkan se rendit au cœur de la Cité Engloutie, il avait vu une photo de sa cible et quelque part et ce n’était pas forcément avec plaisir qu’il faisait tout ça. Il devait simplement beaucoup à Maëlys et malgré son attitude des derniers jours, que ce soit elle ou lui, ils savaient tous deux qu’ils ne se feraient pas la tête bien longtemps. Le sorcier avait grimpé sur les toits et avançait vers le Symboterium par la voie des airs. Les bâtiments étaient percés de beaucoup d’ouverture et quelque part ça lui permit d’accéder rapidement à l’édifice qu’il devait atteindre. Il utilisa une des ouvertures du bâtiment pour se glisser sur les hautes colonnades qui parcouraient le bâtiment dans son ensemble et se mit à atteindre, il était en avance, il observa les mouvements de foules, les diverses points de contrôles et autres. Sa large carrure était dissimulée par l’ombre des larges poutres qui couraient au-dessus de lui.
Après plusieurs minutes, il appréciât enfin l’agitation qui commençait à naître en dessous de lui. Plusieurs personnes influentes faisaient leurs entrées et après plus d’une demi-heure d’attente, tous étaient installés et les discussions commencèrent, plusieurs prirent la parole et furent écouter, quelques mentions furent votés et enfin sa cible prit la parole. C’était le moment d’agir, utilisant son pouvoir de contrôle, il flotta entre les différentes poutrelles glissant comme le vent. Il se positionna sur une poutre centrale qui s’élançait sur toute la longueur de la toiture. Le sorcier était parfaitement positionné, à plus de quinze mètres en hauteur il allait l’embrocher de manière assez théâtrale. Il n’avait pas été repéré et la longue attente l’avait un peu irrité, ce n’était pas son truc l’infiltration, il était plutôt pour des éléments plus subtiles, et détestait les contacts avec ces cibles.

Il se concentra, il fallait toujours évaluer les choses avant de se lancer, il calma sa respiration, aiguisant ses sens pour le rendre totalement ouvert à son environnement. L’arme du temple lui permettait de voir les choses avec plus de vivacité et il l’appréciait, le monde était riche et tout petit détail qui était, avait son importance. Son esprit était vide, sa concentration maximale, il sortit sa dague et l’attrapa de ses deux mains et tel un ange de la mort fit une poussée sur ses jambes, s’élevant au-dessus des centaines de parlementaires, il sauta, plongeant sur sa cible. Valkan n’entendu pas les premiers cris, il ne vit que le parlementaire levé les yeux vers lui, il n’eut que le temps de voir s’inscrire une expression de terreur sur son visage et il le toucha, son poids plus la hauteur les propulsèrent contre le sol, la lame entra jusqu’à la garde, fracassant le crâne du parlementaire sur le marbre et coupant son crâne littéralement en deux. Le sorcier relâcha sa respiration et fit ressortir la lame alors que d’importantes quantités de sang se mettaient à couvrir le sol. Il n’attendu pas, il se précipita au milieu des chaises et autres estrades, les parlementaires criaient et couraient dans tous les sens, c’était la pagaille. Le sorcier profita du mouvement de masse qui avait pris la foule, les gens étaient devenus frénétique, ça n’avait pas été beau à voir, mais il n’empêchait que ça l’amusait toujours de voir à quel point les êtres pouvaient être des montons et aux conséquences de la peur. Les gardes étaient complétement submergés, Valkan en profitait pour se perdre dans la mouvement, prit l’air effrayé, et sortit par la grande porte. Il s’évada par la suite, comme si il n’avait jamais été de passage. Irinna aurait bien assez tôt apprit ce qui c’était passée et ne manquerais pas de faire suivre son paiement.

Le sorcier quittait cette ville des plus étranges, une cité belle dans un sens mais des plus ténébreuses qui cachaient un visage avide et sombre. En tous les cas il avait à présent à dire deux mots à Maëlys.


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Dim 10 Fév 2013, 14:42

Rien n'allait plus sous l'océan. Il s'agissait d'une période trouble où le pouvoir en place ne semblait pouvoir calmer les choses. La politique n'avait jamais vraiment passionné Niahm, mais elle savait au moins une chose, la capitale de son ancien peuple était en proie au chaos. Longtemps la chamane s'était demandée si elle devait venir en aide à ceux qui l'avaient vu grandir et élever. Tiraillée entre son passé et son présent, prendre une décision avait été difficile. Une partie d'elle ne voulait retourner sous l'océan et constater ce qu'elle avait perdu : sa voix, sa nageoire....
Non il ne fallait pas y penser, ne pas se laisser gagner par la mélancolie. Elle était une chamane à présent, le lien entre le monde des esprits et celui des morts ! L'océan n'était plus son dieu ni sa priorité.... Pourtant, pourtant, elle avait envie d'y retourner, une envie viscérale, profonde. Il lui fallait agir.

Elle décida donc d'y aller. D'aller une dernière fois embrasser ses parents et porter secours ne serait ce qu'un peu à son ancien peuple, histoire de lui dire au revoir et de finaliser son deuil envers ce qu'elle avait été. Aëhna et même Caleb, lui furent d'un grand secours émotionnel tandis qu'ils se rendaient tous à la cité engloutis. La première lui donnait courage et force, tandis que le second la distrayait par nombre pitreries. Depuis quelques temps le démon était devenu plus docile, plus sympathique. Enfin dans la mesure du possible. Ce miracle elle le devait à Aëhna, qui comme personne d'autre savait s'y prendre avec Caleb. Sans qu'elle fusse comment elle s'y prenait, Niahm avait pu admirer de nombreuses fois l'intervention de l'ange sur le démon. D'une simple, parole, d'un simple regard, elle arrivait à le calmer ou à détourner son attention d'un problème. L'ange était vraiment incroyable.

Après une longue descente, le groupe finit par arriver à la cité. Niahm tenta de ne pas trop observer les bâtiments, les rues, les échoppes pour tenter de brider sa mélancolie. Se focalisant sur les gens elle se mit en marche sans but précis.
Alors qu'elle se promenait, une discussion attira son attention. Un garde se tenait dans un coin avec quelques habitants et discutaient à propos d'une certaine Irina et des méfaits qu'elle perpétraient avec sa milice. Intéressée Niahm s'approcha pour écouter plus attentivement. Apparemment depuis quelques temps cette sirène du nom d'Irina était à l'origine de plusieurs attentats et avait déjà détruit plusieurs bâtiments. La population était bien entendu révolté devant de tels exactions mais ne pouvait rien faire pour se défendre.

"Je peux peut être aider."

L'intervention de Niahm brisa le cercle de la conversation et tous la regardèrent, surprit.

"Et comment ça madame ? Vous n'êtes même pas une ondine, ne vous préoccupez pas de nos problèmes"

La chamane ne tiqua pas, ne répondit pas. Et pourtant ce n'était pas l'envie qui lui en manquait.

"Je peux aider. Parlez moi donc de ce fournisseur de bombe, que j'aille lui rendre une petite visite."

Le garde sembla réfléchir un moment avant d'hausser les épaules.

"Si vous le voulez, alors voilà tout ce que je sais..."

Quand Niahm eu toutes les informations en main elle partit, bien décidée à agir. Trouver le contrebandier ne fut pas tâche aisé. Il lui fallut d'abords interroger nombres témoins, faire le tri entre mensonge et vérité grâce à l'empathie d'Aëhna et convaincre les récalcitrants grâce au charme de Caleb. Enfin, la chamane finit par trouver la planque de l'homme. Ni une ni deux elle s'y rendit, discrètement. Son objectif était simple, convaincre l'homme d'arrêter de fournir la milice. S'il acceptait il aurait la vie sauve, sinon... Les négociations risquaient bien de se compliquer. Ce qui suivit il vaut mieux le laisser dans l'ombre, car il ne s'agit pas d'une histoire que l'on raconte ainsi à haute voix. Sachez néanmoins que les négociations se passèrent mal et qu'une des lames de Niahm se teinta de rouge. Cependant elle avait réussis. L'homme ne risquait plus de vendre des explosifs à cette folle d'Irina et à son groupe qui ravageait la ville. La milice allait devoir se passer des services de se pauvre ondin qui gisait à présent dans une ruelle proche de la taverne.

Repartant à la recherche du garde, la jeune femme lui fit le rapport de sa mission sans broncher, sans en oublier les détails. L'homme l'écouta, la bouche grande ouverte et stupéfait. Quand Niahm eu achevé son récit il mit un moment à se remettre de ses émotions avant de lui tendre un anneaux surmonté d'un magnifique saphir. Avec un voix chevrotante et il la remercia tout en lui expliquant le pouvoir du bijou. La chamane le remercia et reprit son chemin. Elle avait encore un peu de travail avant d'aller rendre visite à ses parents et remonter à la surface une bonne fois pour toute... Bon à présent il ne lui restait plus qu'à retrouver ces mercenaires assassins et d'avoir une petite conversation avec eux.


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Jeu 14 Fév 2013, 01:40

La paisible cité des Ondins n'était plus. Elle avait laissé place à une ville ballottée par les flots tumultueux de la querelle et des machinations. Et si le jeune Eren demeurait plutôt insensible à toutes les intrigues politiques susceptibles de se dérouler si profondément sous l'océan, il se sentait en revanche bien plus concerné par des détails pragmatiques, comme les raisons pour lesquelles il se trouvait plongé dans un tel climat tendu. Probablement l'aurez-vous deviné, mais ce n'était pas pour des raisons touristiques que l'Elémental avait mis les pieds dans la ville sous-marine, quand bien même certaines étrangetés du lieu l'interpellait. Mais le travail était le travail, et le tourisme ne faisait pas partie de ses priorités lorsque la sécurité de son employeur était mise en jeu. Celui-ci venait effectivement de subir une agression par un Ondin dont le compte avait été réglé par la milice locale dirigée par Irinna, mais son employeur n'était pas assez dupe pour ne pas sentir qu'il y avait baleine sous gravillon – ou Sirène sous roche.

Pour une fois, le jeune 'homme' aux cheveux argent n'était pas mécontent d'avoir été employé par un Ondin voyant plus loin que le bout de son nez. Si lui-même ne portait aucun jugement positif ou négatif sur les actes présumés de la milice, il ne pouvait s'empêcher de s'intéresser à cette dernière, par pure curiosité – oui, la curiosité de l'Elémental était parfois étrangement placée. C'est donc en prêtant une oreille plutôt attentive aux différentes conversations se déroulant ici et là que l'hermaphrodite déambulait dans la ville, tout en tentant de se trouver sur les lieux d'une prochaine exaction, qui lui donnerait un point de départ plus concret dans ses investigations qu'une oreille traînante. Et il ne tarda pas à obtenir satisfaction lorsqu'une explosion retentit non loin, alertant une bonne partie du quartier dans lequel le jeune 'homme' se trouvait. Lui-même n'hésita pas à se rendre sur les lieux, ne serait-ce que pour constater un homme tentant de fuir des hommes de la milice d'Irinna qui ne tarderaient probablement pas à lui mettre la main dessus. Et, si les suppositions de l'employeur d'Ercan étaient vraies, à lui attribuer faussement la faute.

En une dizaine de minutes à peine, certains hommes de la milice dispersèrent la foule de curieux venus s'intéresser à l'attentat 'raté' contre la boutique de potions, dont le propriétaire n'avait sans doute rien demandé à personne. Le regard vermeil de l'Elémental nota toutefois la présence d'un garde ondin qui s'éloignait du site en compagnie de deux Sirènes et d'un autre de ses semblables, comme si tout ce petit monde souhaitait mettre un petit peu de distance entre la milice et eux pour évoquer quelques petites affaires tendancieuse. Discrètement, l'Elémental les suivit, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent quelques rues plus loin, dans un endroit où la fréquentation était moindre, sans pour autant être qualifié de désert. Ercan s'approcha du groupe tout en prêtant une oreille attentive.

« Vous n'êtes pas les premiers à m'en parler, soupira le garde. D'autres ont également eu des suspicions, mais ils font profil bas. Je vous conseille d'ailleurs de faire de même. 
- Ne pouvez-vous pas faire quelque chose ? demanda l'une des Sirènes. »

Le regard du garde évita soigneusement celui de la jeune femme brune qui venait de lui poser la question, son regard émeraude le suppliant tout autant que ses propos. Et vint se river sur l'Elémental comme s'il se jetait sur une bouée de secours, quand bien même une lueur de suspicion demeurait dans les prunelles de l'être marin. Probablement un effet de la lance que le jeune 'homme' aux cheveux argent trimbalait avec lui, plutôt en évidence dans son dos.

« 'scusez l'interruption, fit l'Elémental. Mais j'imagine qu'ça doit pas être facile, avec toute une hiérarchie au-dessus d'vous. »

Les civils ondins posèrent à leur tour leur regard sur le lancier, en entretenant soit l'espoir soit la méfiance au sein de leurs prunelles claires. La main droite de l'Elémental vint machinalement se fourrer dans sa chevelure argentée, dans un geste plein de nonchalance.

« Et vous êtes... ? demanda le garde ondin.
- Un truc qui fait qu'passer, mais qui s'intéresse quand même un peu à c'qui se passe dans l'coin. J'cherche à savoir si il y a des rapports entre la milice d'Irinna et les récentes agressions du coin.
- Et bien... »

Le garde marqua un léger temps d'hésitation, qui fut mis à profit par la Sirène au regard émeraude pour sauter sur l'occasion et exposer d'elle-même la situation à l'Elémental :

« Vous avez raison de chercher, Irinna fait mine de rien avoir à faire avec ceux qui sèment le trouble dans la cité en ce moment, mais... »

La phrase de la Sirène demeura en suspens mais tous comprirent quelle finalité elle devait avoir. Dans d'autres conditions, les propos de la jeune femme aux prunelles émeraude auraient pu être réfutés, qualifiés de simples rumeurs ou affabulations, mais Ercan se doutait bien que l'accusation se basait sur quelque chose de bien plus tangible que quelques soupçons.

« En fait, vous avez doublement raison, avoua le garde ondin en soupirant. Je soupçonne la milice de se fournir en explosif auprès du contrebandier à l'angle de la taverne, et Irinna d'engager des assassins pour commettre ses forfaits. Leur QG se trouve au carrefour de la place marchande, mais je doute qu'il soit vraiment sage de s'attaquer à l'un ou à l'autre. »

L'Elémental de foudre se contenta de hausser les épaules, d'adresser un petit signe de la tête à la Sirène au regard émeraude et de tourner les talons. Une dizaine de minutes plus tard, il se tenait dans un coin de la place marchande, son regard vermeil posé sur un bâtiment à l'aspect ordinaire faisant l'un des angles de la place. Faire parler le contrebandier lui paraissait infiniment plus compliqué que de s'introduire dans le QG des assassins pour y trouver des preuves. Quand bien même le commun des mortels se serait douté du contraire – mais bon, convaincre ou intimider les gens était loin d'être les domaines de prédilection du jeune Eren.

Ce dernier se dirigea vers la rue adjacente, afin de contourner le bâtiment et pouvoir avoir accès à sa façade arrière. Mais eu lieu d'entreprendre quoi que ce soit à partir de celle-ci – trop de risques – le lancier s'assura de n'être en vue de personne puis entreprit d'escalader l'une des maisons de la rue présentant suffisamment de prises pour ce faire. Une fois sur le toit de ladite maison, accroupi, l'Elémental sortit de l'une de ses poches ses lunettes permettant de voir à travers la matière, et dirigea son regard vermeil vers le QG des assassins. Il repéra une pièce ressemblant à un bureau, dans laquelle se trouvait un homme dont le regard parcourait les lignes d'un document. En quelques bonds lestes, le lancier parvint au niveau de la fenêtre donnant sur la pièce en question, tout en surveillant l'homme du regard. Le toit de la maison voisine du QG était plus basse que le toit de ce dernier, l'Elémental dut entreprendre l'escalade du bâtiment par sa face latérale, ses mains cherchant et agrippant avec efficacité les différentes prises qu'offrait la façade – corbeaux et rebords – pour finalement parvenir à la fenêtre en question, ses mains agrippant les rebords de cette dernière.

Ses lunettes toujours sur le nez, le jeune 'homme' aux cheveux argent put constater que l'homme s'apprêtait à jeter son papier dans l'âtre de la cheminée. Sans plus attendre, Ercan se saisit de sa lance et bondit en projetant tout son poids sur la fenêtre, la brisant et entrant dans la pièce dans un fracas monstrueux. Surpris, l'homme se retourna pour faire face au lancier se relevant parmi les débris de verre. Une dague trouva rapidement son chemin jusqu'à la main de l'assassin, mais trop tardivement, la pointe de la lance de l'Elémental ne tardant pas à percer le thorax de l'homme. Retirant son arme ensanglantée du corps, le jeune 'homme' balaya la pièce du regard, repérant rapidement les éléments intéressants. Il avait été tout sauf discret, aussi devait-il se presser d'obtenir certaines preuves avant de débarrasser le plancher en quatrième vitesse. Aussi n'hésita-t-il pas à se servir de son pouvoir de vitesse accrue pour fouiller plus efficacement les tiroirs du bureau, extrayant quelques papiers plus ou moins intéressants, avant de ramasser le document que l'assassin s'était apprêté à brûler, qui s'avérait être la pièce à conviction la plus parlante.

Entendant des bruits de pas provenant du couloir, l'Elémental ne s'attarda pas plus et bondit par la fenêtre, après avoir fourré en vrac les papiers dans l'une de ses poches. Il agrippa de justesse le rebord de la fenêtre en retenant un gémissement de douleur malgré le choc traversant les os de ses doigts, et se hâta d'emprunter le chemin inverse à celui qu'il avait gravi pour pénétrer dans le bâtiment. Une fois de nouveau dans la rue il ne prit que quelques instants pour apercevoir quelqu'un se pencher à travers la fenêtre brisée, avant de s'éclipser rapidement avant que l'on ne caractérise son visage – ce qui était malheureusement assez facile à cause du tatouage présent sur sa pommette droite. Il mit également un temps record à retrouver le garde ondin pour lui tendre les papiers froissés mais entièrement lisibles, sur lequel le soldat posa un regard franchement impressionné.

Après avoir reçu une bague de la part de l'Ondin, l'Elémental ne s'attarda pas et rejoignit son client, s'entretint brièvement avec lui et laissa la cité des Ondins et ses ennuis loin derrière lui.

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Mar 19 Fév 2013, 14:50

Assis seul une table, dans une taverne de la place de Symbor , Raeden était en train de manger tranquillement et silencieuse le copieux repas qu'il venait de commander. Il avait décidé d'écumer chaque lieu de cette planète pour y éradiquer tous les dentus. C'était une tâche ardue mais au moins, on ne pouvait pas dire qu'il s'ennuyait. Il n'était pas certains d'en trouver dans la Cité englouti, mais n'ayant aucune certitude, il n'allait pas non plus négliger cet endroit.

Le moyen d'arriver ici n'était pas des plus agréables et ce qui en résultait surtout, c'était que ça avait donné faim à l'Ombre, d'où sa présence à cette table. Alors qu'il se questionnait intérieurement sur ce qu'il allait faire par la suite, son attention fut captée par des propos à une table voisine. Un garde ondin de l'armée civile était entouré de plusieurs badauds et citoyens. Il semblait y avoir des troubles dans la Cité. Raeden avait bien remarqué qu'une certaine tension régnait, mais il n'y avait pas vraiment fait attention.

Selon les citadins, les troubles étaient du à une seule et même personne, une certaine Irinna, qui s'amusait à les provoquer, par le biais de personne grassement payées, avant de revenir pour y mettre fin et se faire passer pour l'héroïne de toute cette histoire. Mais évidemment, il n'y avait aucune preuve de tout cela, juste la parole d'hommes et de femmes ordinaires. Lorsque la discussion fut finit, L'Ombre se leva de table, paya et sortit.

Il avait décidé d'agir, pour lui même, ne supportant pas les gens qui jouaient ainsi les faux-culs. Il aurait pu demander plus de détails au garde, mais il n'était pas sur que celui-ci puisse lui apprendre grand chose d'autres en plus de ce qui avait été dit au cours de l'échange qui avait attiré l'attention de Raeden. Il restait à savoir quelle piste allait prendre l'homme pour ses recherches. Le contrebandier d'explosif, le QG des assassins, ou directement Irinna. Par contre, pour ce dernier point, L'Ombre ne savait pas où la trouver. Cela ne devait pas être trop dur, après tout, elle était la « sauveuse », donc, elle ne devait pas se cacher. Mais après cela, rien ne garantissait qu'il puisse l'approcher. Le QG des assassins pouvaient être une bonne option. Elle avait eu souvent recours à eux visiblement. Cependant, il y avait un bémol quand même : il n'y aurait certainement pas qu'une seule personne là-bas. Et il était bien connu qu'on se sentait toujours plus fort quand on était à plusieurs. Et puis surtout, si cela dégénérait, cela voudrait dire qu'il se retrouverait seul face à un nombre x d'ennemie. Pas qu'il soit trouillard, mais bon il tenait quand même à sa peau. Il ne restait donc plus que le contrebandier comme choix.

En plus, cela tombait bien, il était juste à côté, à l'angle de la taverne. Raeden inspecta de vue et de l'extérieur la baraque, pour voir les possibilités d'entrée et surtout d'échappatoire pour le vendeur d'explosif. En utilisant habilement les ombres, l'Immortel se dissimula autant que possible à la vue des passants et grimpa sur la toit de le la bâtisse. Il avait remarqué une fenêtre entre-ouverte à l'étage et comptait bien l'utiliser pour rentrer à l'intérieur. Bien sur, Leaic ne pouvait pas le suivre de cette manière, mais ce n'était pas un soucis, il n'avait pas besoin de lui. Et puis au pire, il pourrait toujours lui ouvrir la porte d'entrée une fois à l'intérieur.

L'Ombre n'eut aucun problème pour atteindre la fenêtre et passer à l'intérieur de la maison. Il resta immobile quelques secondes pour être sur qu'il n'avait pas été repéré et que personne ne venait dans sa direction. Puis, une fois certain qu'il n'y avait pas de danger immédiat, il se mit en mouvement, en faisant le moins de bruit possible, et entreprit d'ouvrir et de fouiller aussi méticuleusement et rapidement que possible chaque pièce se présentant à lui. Ce qu'il cherchait ? Des papiers montrant que le contrebandier était en contact avec la milice d'Irinna. Car, même si tout cela était non officiel, le fournisseur d'explosif devait sûrement noter ses transactions quelque part, pour faire ses comptes.

Mais pour le moment, il faisait choux blanc. Il ne tombait que sur des chambres ou des pièces servant visiblement de débarras. Le bureau du contrebandier et son atelier de fabrication devaient probablement se trouver au rez-de-chaussé. L'Immortel s'en doutait, mais bon, il aurait été quand même bête de louper quelque chose en dédaignant le 1er étage. Il descendit l'escalier, marchant sur l'extrémité des marches, côté mur, pour éviter qu'elles ne grincent de trop.

La maison semblait vide. Pas un son ne se faisait entendre, autre que les bruits étouffés provenant de la rue. Les rideaux donnant sur l'extérieur étaient tirés, ce qui avantageait Raeden, ne risquant ainsi pas de se faire surprendre par un passant. Puis il se stoppa net en percevant un bruit de verre qui se brise et un éclat de voix, un juron, en provenance d'une pièce au fond du couloir. La porte était entre-ouverte et on pouvait apercevoir un établi avec plusieurs bocaux et surtout beaucoup de foutoir. Il devait s'agir du lieu de fabrication de ses explosifs ravageurs. Et le contrebandier était visiblement en plein travail.

L'Ombre se tenait devant la porte, prête à donner un coup dedans pour l'ouvrir toute grande, lorsque les pas de l'homme à l'intérieur se dirigèrent vers elle. Il était d'ailleurs toujours en train de jurer – il s'était vraisemblablement coupé en faisant tomber une éprouvette - au moment où il ouvrit la porte...et tomba nez à nez avec un Raeden qui ne se formalisa pas et lui abattit son poing sur la figure pour l'assommer. L'homme s'étala par terre, le nez en sang, inconscient.

Ce qui permit à l'Immortel de mettre à profit ce temps pour attacher l'homme sur une chaise, de le bâillonner et de fouiller la pièce, détruisant par la même occasion les stocks de matière nécessaire dans la formation d'explosifs. Au moins, comme cela, personne ne pourrait s'en servir. Il jeta après cela un seau d'eau à la tête de l'inconscient pour le rappeler à son bon souvenir. L'homme cligna des yeux pour adapter sa vue et se débattit lorsqu'il réalisa qu'il était attaché et avait un bâillon dans la bouche.

Raeden le regarda, appuyé contre le chambranle de la porte fermée.


Tss tss tss. Vous allez arrêter cela tout de suite ! J'ai quelques questions à vous posez et pas de temps à perdre !

J'ai les moyens de vous faire parler monsieur Bond, et ça n'a rien d'une partie de plaisir pour vous alors vous allez me dire ce que je veux sans chichi.


Mais le contrebandier devait être sourd ou alors fou, par qu'il continua à se débattre et à tenter de crier. L'Ombre passa donc à l'acte, en lui faisant quelques démonstrations de magie noire. Il dut s'y reprendre à plusieurs fois, en usant de son contrôle des émotions sur le contrebandier qui était tenace mine de rien. Mais Raeden finit par obtenir ce dont il avait besoin.

….

Il retourna voir le garde de la ville et lui tendit le cahier des comptes du contrebandier avec les noms de ses clients. Il resta très vague sur les circonstances dans lesquelles il avait obtenir le carnet mais après tout, ce qui comptait, c'était le résultat. Le garde, pour le remercier, lui remit une bague avec un rubis en lui expliquant ses propriétés avant de le laisser aller.

Quelques jours plus tard, on découvrira le corps du contrebandier, pendu dans son laboratoire.


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Dim 24 Fév 2013, 22:37

L'humeur du vampire était au plus bas et son compagnon ignorait complètement comment le remettre sur pied. Il ne connaissait pas ses traquas , ne pouvait pas comprendre les émotions qu'il ressentait , n'ayant jamais traversé ce genre d'épreuves , pour commencer de nature plutôt froide il ne réagirait jamais ainsi mais son maître était différent , et d'un autre côté étant un simple loup solitaire dont on ne connaissait rien. Ses mots ne pouvaient pas atteindre l'intéressé bien qu'il essayait , celui-ci perdant l’appétit au fur et à mesure , se refusant encore plus qu'avant à se nourrir suffisamment , ne lui parlant presque pas , ses rêves hantant encore et toujours ses longues nuits qu'il passait à observer la lune ou le plafond de bois. Souhaitant à tout prix remonter son moral , étrange manière de s'y prendre néanmoins , il l'invita à voyager un peu, chose qu'ils faisaient assez souvent et qui très souvent , en rencontrant certains groupes de personnes pouvait lui faire remonter le moral et pour le moins faire passer le temps autre que derrière une fenêtre.

Ils avaient l’embarras du choix sur les lieux à visiter car ils n'avaient pas encore eu de grandes occasions d'explorer les terres du yin et du yang , pouvant toujours découvrir de nouvelles terres en fouillant ne serais-ce qu'un peu. Avec les conseils de quelques villageois plus expérimentés qu'eux qui certifiaient une certaine diversion sur le continent du matin calme , ils n'hésitèrent pas alors à se rendre à la cité engloutie , monument avec une certaine histoire , pas des plus agréables à raconter et où ils pourraient trouver un peu de paix d'esprit s'ils s'occupaient. Passant à travers le port , lieu où il avait eu droit à sa première rencontre avec cet assassin dont le visage ne quittait pas ses souvenirs , lieu où il avait été retenu prisonnier par le même , il accéderait plus facilement à l'emplacement de cette village dévasté par les courants marins , quelques kilomètres à peine les séparant de la ville.

Se promenant parmi les ruelles bâties sur la pierre , cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds en dehors du petit village dans lequel il passait la plus grande part de son temps , ayant déjà fait connaissance avec le gérant de l'endroit , cette ville-ci bien plus développé , l'ambiance débordant de partout , les habitants ayant l'air mélancoliques cependant. Il n'était pas difficile de deviner que quelque chose les tracassait et qu'ils ne pouvaient rien faire de plus pour l'arrêter , baissant les bras avant même d'avoir essayé quoi que ce soit. Entrant dans une taverne , sans la moindre intention de consommer il faut avouer , fixant de loin un petit tableau d'affichage pour voir si quelque chose d'intéressant y avait eu lieu , il se fit aborder par un des ivrognes , perdus dans leurs esprits brouillés depuis longtemps par l'alcool , dont ils avaient un peu trop abusé.

Venom qui se trouvait juste du bon côté pour intercepter le bougre ne se priva pas d'enfoncer ses dents acérées d'un coup de mâchoire dans le bras gros de l'homme , apparemment n'étant pas le seul en position pour défendre le petit vampire. A ses côtés il remarqua un homme qui se démarquait des autres , bizarrement il était un peu distinct , n'était point saoul et semblait vouloir le questionner sur un sujet quelconque. Luka , un peu méfiant mais croyant à la bonne volonté de cet inconnu , le suivit à l'extérieur pour en discuter plus longuement , sans être dérangés et pour que les personnes non-concernés ne puissent les entendre. Déjà dehors , celui qui se présenta comme un garde de la milice , et il en avait bien l'apparence du moins , lui fit part d'une petite mission au sujet des activités suspectes que menait à bien la matrone du nom d'Irina , sans que les habitants ne s'en rendent compte.

Lui donnant quelques indices de comment s'y prendre pour solutionner le problème mais sans pour autant pouvoir se permettre de le faire de ses propres mains , il demanda le soutien des deux amis , il avait déjà dû interrogé bien du monde avant de tomber sur eux , mais naturellement , puisque ce qu'ils cherchaient était quelque chose pour les distraire , ils acceptèrent sa confiance niant cependant toute connexion avec l'affaire directement lui laissant se débrouiller avec les preuves qu'ils récolteraient , se mettant de suite en route. S'appuyant déjà sur les quelques pistes qu'il leur avait donné au préambule , il se dirigea vers le repaire d'où sortaient les munitions , principalement explosifs donc utilisés pour les méfaits de la garde.S'il était capable de mettre la main sur les factures des commandes faites par Irinna et les apporter au garde , en s'y introduisant ils trouveraient certainement tous genre de preuves contre elle , cela lui viendrait certainement en aide à la coincer .

Ayant déjà une petite idée du repère du trafiquant , d'après les quelques informations du garde , Luka fit éruption facilement passant à travers les murs de la demeure pour s'y infiltrer sans réveiller trop de soupçons , le bureau sans la moindre trace de l'homme , heureusement. Cherchant dans les moindre recoins de la chambre , il ne parvenait toujours pas à trouver ce qu'il était venu chercher , vidant les tiroirs des armoires , des milliers de feuilles étendues sur le sol aucune portant le nom de la vilaine , certainement dans sa profession accumuler les erreurs grossières serait faire du commerce avec pour enseigne "Je suis un trafiquant ". Il entendait des pas venant du couloir à côté de la pièce , tellement absorbé par ses activité , il ne remarqua sa présence que lorsque celui-ci se trouvait déjà sur le seuil de la porte d'entrée. Sur le feu de l'action , il hypnotisa l'homme , bien qu'il n'ait jamais pratiqué ce pouvoir en situation réelle , et lui ordonna de lui dévoiler l'emplacement des documents , information capitale qu'il n'eut aucun mal à avouer , le tout enfoui dans un livre de bas étage.

Prenant alors congé de son hôte , il prit le même chemin pour rejoindre l'ondin qui attendait son retour toujours au même endroit. La nuit déjà bientôt tombée , il se devait de rentrer , déjà un peu plus serein , et resta à cette seule information , le garde déjà bien réjouit que celui-ci ai prit la peine de l'aider , le remerciant avec une bague qui , selon ses dires permettrait l'ouïe surnaturelle. Déjà bien content de son acte , il prit à nouveau la route du village , voulant passer par la suite une nuit plus tranquille que les autres , peut-être une chose impossible mais il vaut mieux espérer que sombrer ...

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Lun 25 Fév 2013, 09:37

~ Shiro avait entendu dire que d'étrange évènements et des tensions régnaient à la Cité engloutie. La curiosité de la demoiselle l'avait poussé à elle même venir vérifier sur place. Kuro, bien obligé de la suivre, n'avait rien dit contre cette excursion en terre des Sirènes. Ils venaient enfin de pénétrer dans la cité où le trouble se sentait dans les paroles des habitants. La jeune fille déambulait dans les rues, le Démon à sa suite. Elle semblait absorbée par les jouets dans les boutiques, des jouets d'ondins originaux pour l'Ombre. Elle trouvait de drôle d'ourson en peluche, avec des coquillages partout ou encore des chevaux, non pas taillés en bois, mais en corail. Cela l'amusait beaucoup. Kuro quant à lui était concentré dans l'observation passive des bâtiments, essayant de s'imaginer la cité d'autrefois, avant le raz-de-marée. Le jeune homme n'avait pas eu l'occasion de la voir dans ses plus beaux jours, mais ses connaissances l'avait décrit comme superbe et majestueuse, entouré d'un paysage à couper le souffle. Oui, la cité avait dû vraiment être très belle par le passé. Aujourd'hui, c'était une ville aquatique, où les Sirènes et les Ondins vivaient. La jeune fille continuait de vagabondait joyeusement. Le jeune homme tourna son regard sur Shiro.

Il était soucieux, allait-elle dire oui à ce que Valkan lui avait proposé quelques jours auparavant ? D'ailleurs était-ce ça qui avait engendré l'arrivé du dragon et tout ces évènements bizarres ? Lui n'avait rien vu, bien trop occupé avec les animaux. Au fond de lui, Kuro doutait. Pourquoi Shiro aurait fait confiance à un homme comme le Sorcier ? Il n'en savait rien là aussi. Le Démon savait qu'il y avait plusieurs sortes de Sorcier, la preuve, son meilleur ami l'avait été. Mais bon, certains Sorciers comme Jo ou Arti, ce genre là ça passer plutôt mal avec lui. Enfin, au final, il avait un peu "sympathisé" s'il pouvait dire, avec Jo. Cependant, la Passeuse, elle avait le don pour être ami avec tout le monde et personne, à croire qu'elle n'avait jamais eu d'ennemi à par les membres de sa famille... Kuro s'arrêta. Aurait-il trouvé une réponse à sa question ? Shiro savait qu'il était possible de changer de race et elle savait aussi qu'une Ombre ne vivait pas vraiment, ne sentait plus les sens comme un être vivant. Alors pourquoi restait-elle une Ombre ? Neith avait bien changé de race, la jeune fille pouvait donc le faire. En revanche, ses pensées de toutes à l'heure lui donnait une hypothèse. L'Ombre n'avait jamais eu d'autres ennemis que sa famille proche. C'était la seule fois où elle avait pris plaisir à tuer, pour sa vengeance. Les Ombres sont des gens neutres, une balance, des êtres équilibrés qui tuent avec modération en quelque sorte. C'était peut-être pour éviter de ressentir à nouveau cette haine que Shiro restait chez les Ombres. Elle voulait être l'équilibre d'un cycle. Il savait aussi que la demoiselle aimait beaucoup les Ombres, deuxième raisons pour rester l'une des leurs. Brusquement, une voix le tira de sa rêverie. Kuro avait complètement oublié qu'il s'était arrêté,


"Hou hou ! Kuro ! Faut un pied devant l'autre pour marcher tu sais ! Tu sembles soucieux, y a truc qui va pas ? C'est parce qu'on est ici ?"

Kuro croisa le regard écarlate de son amie. Il lui fit non de la tête, puis Shiro lui sourit en guise de réponse. Il laissa la petite Ombre le tirer par la manche avant de se remettre à avancer. C'était fou le nombre de gens qu'il y avait et surtout, l'atmosphère étrange qu'il y régnait. Les gens semblaient dérangeaient, préoccupaient par quelque chose. Alors qu'ils avançaient, la jeune fille se stoppa nette en entendant une conversation entre un garde et un trio de citadins. Le garde et les civils discutaient avec énergie sur la sujet qui frappait toute la cité. Kuro comprit aussitôt et suivit Shiro. Celle-ci se faufila discrètement et s'assit sur un des bancs, Kuro l’imitant. Puis, ils se mirent à écouter la conversation,

"J'vous jure ! On a vu Irinna monsieur le garde ! Grande, des cheveux noirs, des yeux bruns, la peau pâle et un air de princesse de haute dynastie ! Pas de doute que c'était elle. Je crois qu'elle prépare un mauvais coup... Elle discutait avec trois silhouette avec des capuches et des longues capes allant jusqu'aux pieds, tout près du QG des assassins. D'après ce que nous avons compris, il parlait d'un assassinat, du sénateur... Joachim. Vous savez, celui qui veut faire passer une loi comme quoi, tout ceux qui donneront des informations sur les agissements de la matrone d'Irinna et son groupe, seront notés et protégés par la garde royal contre tout risque d'assassinat. Bon, il est jeune, mais bon, pas une raison pour le tuer ce pauvre sénateur ! Il fait que son boulot. Puis bon, il a prit la place de son pauvre père, trop fatigué pour travailler. Vous allez faire quelque chose, non ?"

Le soldat se mordit la lèvre. Toute la garde était déjà mobilisée au maximum et ils ne pouvaient pas faire plus, car ils n'avaient plus assez de combattants. Que faire ? Que dire ? C'est là que brusquement, Shiro se leva et partit dans la direction du groupe. Kuro fut légèrement surpris, puis, se leva à son tour et suivit son ami, un peu perdu. La jeune fille se pointa devant le groupe, et surtout le garde qui était embarrassé, et déclara,

"Moi et mon ami, on va vous démonter ça en moins deux ! Dites nous juste où on peut trouver cette Irinna et sa bande de joyeux lurons et on fera le reste. Je vous promet pas de la capturer, cependant, je vous promet de prendre à maximum d'information et surtout, de faire en sorte que l'assassinat n'ait pas lieu"

Les civils se regardèrent, un peu perdu eux aussi, tout comme le garde. Qui était cette petite fille furibonde et téméraire devant eux ? En observant un peu plus la demoiselle, il comprit. L'homme sourit avant de dire,

"Vraiment ? Vous voulez bien faire ça pour la cité même si vous n'êtes pas d'ici ? Oh, c'est vraiment gentil de votre part, mais, vous n'êtes pas un peu jeune ?"

Le Démon surgit de derrière Shiro, croisant les bras. Il releva un sourcil avant de dire,

"Une Ombre Passeuse n'est jamais trop jeune monsieur le garde"

Le garde sursauta quand Kuro fit son apparition. Il ne l'avait pas vu venir le Démon. Il le regarda et l'écouta avant de rebaisser sa tête sur Shiro qui souriait. Les civils aussi semblaient contents, bien qu'il se demandait qui était la jeune fille malgré qu'ils savaient sa race désormais. Enfin, rien que cela les rassura. Le garde acquiesça avant de les emmener là où les citadins avaient dit voir Irinna en compagnie d'homme masqués. Une fois arrivé sur les lieux, il leur expliqua qu'ici, c'était le repère des assassins. Il leur déclara que, en tant qu'étranger, il pouvait entrer sans problème, bien qu'ils seraient dévisagés à l'entrée. Il leur souhaita bonne chance et dit qu'ils les attendraient ici. Shiro et Kuro partirent tels des gens lambdas en direction de la maison de bois. Des bruits forts s'y échappaient. Arrivé à la porte, elle appuya dessus et pénétra dans le sanctuaire des maîtres de la discrétion. Effectivement, ils furent dévisagés mais n'y prêtèrent pas attention. Ils cherchaient une jeune femme et trois hommes avec des capes noires. Des... Capes noires. Ici il n'y avait que ça, des capes noires ! Cela promettait des recherches difficiles. Ils partirent s'asseoir à une table et balayèrent discrètement l'endroit du regard.

Soudain, une jeune femme attira l'attention du Démon. Elle correspondait à la description des citadins. Celle-ci se dirigeait vers un endroit plus en recul, une sorte de pièce privée. Shiro vit que Kuro regarda par-dessus son épaule. Il avait vu quelque chose ! Ils se levèrent et suivirent la jeune femme. Elle avait en effet pénétré dans un salle privée. Cependant, deux gardes étaient devant l'entrée et ne pouvait pas pénétrer comme ça. Shiro eu une idée. Elle avait appris à ce métamorphosé en chat noir. C'était plus discret et Kuro n'avait qu'à faire discrétion pour les gardes. Ils se mirent d'accord. Le Démon attira les deux hommes en faisant du bruit et sortit sa lame pour les assassinés justement, en silence. La jeune fille se transforma et passa les gardes qui marchaient avant d'entrée dans la pièce à pas de velours félin. Elle ne se fit pas remarquer et se posta derrière un meuble pour écouter. Les trois hommes et la jeune femme étaient assis autour d'une table ronde, buvant un thé sûrement. Ils discutaient de l'assassinat du sénateur Joachim,


"Bien, donc vous pénétrerez dans la pièce quand la séance sera fini. Je sais que Joachim doit rester car une seconde séance à lieu juste après, plus tard dans la nuit. Vous devez et je dis bien devez, l'éliminer avant le début de cette seconde rencontre entres politiciens, car c'est là que les lois seront votées. Vous avez demain pour vous préparer et après-demain, c'est le coup d'envoie. Donc, comme convenu, vous serez payer mille pièces d'or chacun et vous recevrez l'objet bonus que je vous ai promis pour ce quinzième services. Bref, je vous laisse et n'oubliez pas, après-demain à Symboterium sans faute. Tout ce qu'il y a à savoir sur ce qu'on va faire et dans le papier que je vous ai donné. Bien, à après-demain messieurs"

Elle se leva et partit en remettant gracieusement sa capuche bleue et blanche. Shiro la laissa filer, car elle savait que le bras-droit serait là dans deux jours au lieu de rendez-vous et pourrait se faire arrêter par la garde. Elle reporta son attention sur les assassins qui discutaient entre eux, le fameux papier à la main. Elle fronça les sourcils, c'était le moment où jamais. Alors qu'elle sortait de sa cachette en se dé-transformant, son Ombre Violette à la main, Kuro surgit lui aussi pour en assommer les trois hommes, comme prévu dans le plan. Une fois le travail fait, le Démon prit deux des hommes et Shiro fit léviter le dernier. Ils sortirent par derrière où le garde les attendait. Il fut heureux de les voir sortir non bredouilles de leur périple. Les papiers que l'Ombre et le jeune homme avait trouvé donné toutes les indications. En guise de remerciment, il offrit à Shiro une bague magnifique ornée d'un sublime rubis chatoyant. Finalement, le garde appela deux autres de ses confères et remercièrent les voyageurs pour leur service. Ils allaient enfin pouvoir arrêter Irinna et remonter un peu plus jusqu'à la matrone.
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Lun 25 Fév 2013, 13:35


Cocoon avait atterri dans la cité engloutie totalement par hasard.

Un beau matin d'hiver, il eu la brillante idée de faire un tour dans le vaste Océan. Passé maître dans l'art des décoctions, ce ne fut pas difficile pour lui d'en créer une pour avoir la faculté de respirer sous l'eau. Se laissant alors porter par certains courants sous-marin, il eut l'agréable surprise de se voir arriver au milieu d'une ville, bâtie au fond de l'Océan, et entourée d'une énorme bulle. Bulle qui permettait aux habitants d'être au sec et de maitriser l'apesanteur. C'était la seconde fois qu'il s'y rendait.
Parcourant d'un pas lent, les rues qui composaient ce charmant endroit, il croisa à plusieurs endroit la milice de la ville. Il trouva qu'elle était très présente, un peu partout, et que les gens se tenaient à carreaux. Il n'y avait plus autant d'agitation qu'avant, et les gens avaient la plupart l'air grave sur leur visage, rappelant la nouvelle rigueur de la cité. Quelque chose se tramait ici mais Cocoon n'en fit pas cas, préférant profiter de ce voyage totalement impromptue, pour visiter cette fois ci la ville, correctement. Forcément, un endroit incontournable pour un ivrogne comme lui, était celui de la taverne, ou l'auberge, la plus réputé. Ça tombait bien, car il n'y en avait pas cinquante de toute manière.

Ne sachant pas si c'était le soir, le matin, l'après midi ou même la m-nuit, il fit comme d'habitude et s'assit à une table déjà occupée, en commandant environ un bon litre d'alcool. Ça attirait toujours l’œil les types qui commençaint à se binocher alors qu'ils venaient tout juste d'arriver dans la région. Puis ça se voyait franchement que Cocoon n'était pas d'ici. Ses yeux vairons, sa peau brune, ses cheveux argentés, sa stature... Clairement c'était un étranger. Lorsqu'il prit place sur le banc, s'imposant alors naturellement à ses compagnons de tablé, ceux-ci le regardèrent d'un oeil plutôt suspect, voire mauvais. L'orisha ne fit pas attention, préférant étudier l'architecture intérieure des lieux, et écouter les discutions alentours. Peut être allait-il tomber sur une info croustillante ?

Mais non, il fallait que ces types, un peu trop curieux, viennent l'emmerder. Il n'avait pas envie de faire dans le social aujourd'hui, mais se força à les écouter sans broncher.

« Hé l'nouveau, qu'est ce tu fais là ? »

Tournant la tête vers eux, ils ne faillirent pas devant lui. Bien, peut être seraient-ils des adversaires de taille ? Baissant à peine les yeux, il vit des cartes qui venaient tout juste d'être posée sur la table. Alors il les montra d'un signe de tête :

« On joue ? »

Les gars ne s'attendaient clairement pas à un tel retournement de situation, mais ils furent agréablement surpris. Ainsi, la soirée se déroula dans l'alcool, et les jeux d'argent. Mais au bout d'un moment, une espèce de bagarre se déclencha à la table de derrière, et un des joueurs se reçu un malheureux coup. Il n'en fallut pas plus pour que les hommes se lèvent, et entre dans le combat à leur tour. Ça c'était un bel Eshu ouais, espèce de soulard castagneur. On aime nos dirigeants !

Mais la plupart des ivrognes se firent foutre dehors rapidos par les propriétaires, pour dégradations de biens et matériaux. Au final, ils ne trouvèrent rien d'autre que de continuer la bataille dans la rue. Cocoon se tira de là, préférant aller se coucher pour décuver en paix, mais c'était sans compter l'intervention d'une -très jolie- jeune femme. Tournant dans une rue, il failli se la prendre, mais s'arrêta à temps.
Elle l'observait, le regardait, le reluquait... Bref, elle l'évaluait, avant d'ouvrir la bouche. Cocoon était resté un peu bête devant elle, et au moment où il allait repartir, elle l'arrêta en parlant :

« Je vous cherchais. »

L'orisha regarda derrière lui, mais personne ne s'y tenait, alors il pointa un doigt vers son torse :

« Moi ? »

Elle hocha la tête et lui fit signe de le suivre. Au bout d'un moment, il s'aperçut qu'elle l'emmenait dans quelque chose qui ressemblait à une tour de garde. Une fois les escaliers montés, au sein du bâtiment elle dit :

« Vous dormirez ici pour cette nuit, et demain j'aurai quelque chose d'intéressant à vous proposer. »

L'orisha ne pu dire quoi que ce soit, qu'elle le laissa devant la porte d'une espèce de dortoir, déjà rempli de gardes endormis. Ils allaient prendre la relève au petit matin. Cocoon déposa ses affaires au sol, enleva seulement ses chaussures et se vautra sur la paillasse avant de s'endormir comme une pierre. Il kiffait picoler. Sale soulard.
Il fut réveillé relativement tôt, par des bruits ambiants. C'était le milieu de la matinée, et Cocoon avait clairement la tête dans le derrière, mais aujourd'hui, il devait être frais plutôt rapidement car une mission l'attendait.
Sortant de là, il vit les gardes parler entre eux dans la pièce adjacente et tous se tournèrent vers lui. Ouais, il faisait pas partie de la milice, et comme pour se justifier il dit :

« Une bonne femme m'a emmené ici, vous ne saurez pas où... »


Mais une espèce de tornade entra dans la pièce, froid et rigide, balançant des ordres un peu dans tous les sens, avant se se mettre devant Cocoon, en lui tournant le dos, et faire partir les derniers hommes de là. Se tournant ensuite vers lui, elle lui sourit absolument pas du tout gentiment, avant de dire :

« On a du travail ! »


Elle le traîna dans son bureau et lui expliqua le plan.

« Vous n'êtes pas sans savoir que je suis à la tête de la milice... Mais pas que. La cité connait quelques troubles depuis un certains moments, et je vous avoue en être la cause. Mais là n'est pas le sujet. Un parlementaire ondin va se rendre cette après-midi à Symboterium pour instaurer une loi visant à déclarer l'état d'urgence et la prise de pouvoir du Sénat à la place de la reine Lastraé dont la passivité a assez duré. Je ne peux décemment laisser quelqu'un d'autre que moi diriger la cité engloutie et je vous demande de vous rendre à Symboterium pour assassiner, pendant la session parlementaire et devant les 200 parlementaires ondins, ledit fou qui osera proposer ce projet. Vous devrez faire preuve de discrétion, vous introduire à Symboterium, assister aux débats sans vous faire repérer, vous approcher sans vous faire reconnaître du parlementaire avant de l'assassiner froidement et de vous enfuir. Ainsi, plus aucun parlementaire n'aura le courage de se mêler aux affaires de ma milice. »

C'était un peu chaud là comme plan. Deux cent personnes et... Comment dire... Cocoon était agile comme un tronc d'arbre, alors niveau discrétion, ça risquait d'être un peu tendu.

« Bien sur, je ne vous laisse pas seul, envers et contre tous... »

Elle sortie un bijoux de son tiroir et le tendit à Cocoon :

« Ceci vous permettra de passer quasiment inaperçu. Elle ne rend pas invisible, mais dès que vous la mettez, elle vous enferme dans une bulle insonorisant, pour vous permettre une certaine discrétion. Évidemment... Elle ne fonctionne qu'une seule fois, alors faites-en bon usage. »

L'orisha prit le bijoux et l'admira un moment avant de dire :

« Je ne suis pas certain de vous suivre... »

Irinna posa ses pieds sur son bureau, se détendant dans son fauteuil :

« Ça tombe bien, ce n'est pas ce qu'on te demande Apollon. Aller, à ce soir. »

Cocoon se leva et partit. Un neurone, deux muscles, forcément les connexions faites n'étaient pas franchement les meilleures. Ajouter à cela l'alcool dilué dans le sang, un réveil en semi gueule de bois... Il était bien la l'orisha.

Se rendant là où Irinna lui avait dis, il se demanda comment il allait s'y prendre. L'idiot n'avait pas prit son épée, et il n'allait pas battre à mort ce pauvre type. Pénétrant par une porte dérobée que la garde lui avait indiqué, sur ordre de la patronne, il se faufila à travers plusieurs couloirs, avant d'arriver à une espèce de balcon, plongé dans le noir, n'accueillant pas de visiteurs aujourd'hui. Les gens se plaçaient un par un en bas, dans un brouhaha incessant, et Cocoon évalua la pièce. Sa capacité de mémorisation étant accrue, il prenait une sorte de photo de la salle, en voyant où chacun était placé. Ainsi, il pourrait frapper au bon endroit. Visitant doucement le balcon, il fit attention de se faire discret, commençant à écouter l'assemblée. Et puis au bout d'une heure, un type monta sur la scène, se mettant devant le pupitre, et faisant face à l'oratoire. Il évoqua les troubles, la milice, la dirigeante, la Reine des Abysses... Et puis l'orisha l'interrompit dans son joli discours. Ayant eu le temps de repérer une sorte de "coulisse".

Derrière l'orateur, et face aux deux cent personnes, un mur se dressait, avec l’emblème de la ville, et le nom des anciens seigneurs de la race des sirènes. Mais ce mur n'était pas solide, et c'était presque un décors, derrière lequel on pouvait passer, pour découvrir la palissade en bois. Un vrai trompe l'oeil, comme il le fallait. Alors une fois derrière, et bien en face du type, l'orisha mit la bague, et se téléporta. Tout ce qui se trouvait à un mètre autour de lui, ne faisait pas de bruit. Ainsi, le politicien ne l'entendit pas atterrir derrière lui, alors que certains furent surpris de cette apparition. D'un coup sec, il prit sa tête et la tourna, lui brisant la nuque. L'homme tomba raide mort à terre. Cocoon ne fit pas long feu et se téléporta à nouveau derrière la palissade. Personne n'avait rien entendu. Sur les deux cent invités, peut être cent avaient vu la scène, et surement trente avaient réellement capté ce qu'il s'était passé.

Une fois à nouveau derrière le décors, il entendit des cris jaillir de la salle, et les gens se soulevèrent. Rapidement, il se téléporta dans le bureau d'Irinna, atterrissant devant elle. Elle sursauta et lui demanda si c'était fait, avant de se précipité à la fenêtre de sa tour. De là, elle voyait l'entrée du bâtiment et attendant cinq minutes, elle vit une foule de gens se précipiter dehors. Alors elle se mit à rire :

« Je savais que je ne m'étais pas trompé. Fabuleux. Tu viens de me sauver. »

« Je pense qu'il est temps pour moi de partir d'ici, très sérieusement. »

Reposant la bague elle dit :

« Tu peux la garder. Je t'ai menti en disant qu'elle ne servait qu'une fois. En fait elle t'insonorise tan que tu la porte, et pour autant de fois que tu la mets. »

Toujours de dos, elle agita sa main, et il disparut d'un claquement de doigt là aussi.
En route pour le continent.


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Lun 25 Fév 2013, 16:19

Cannelle avait décidé de fuir le monde terrestre pour se réfugier dans l'océan. Grande étendue d'eau, si belle et si dangereuse. Elle avait eu vent que sous cette Mère aquatique, se trouvait ses enfants, gardés au chaud et en sécurité, dans ses entrailles. Ainsi, la petite blonde voulu s'y rendre, s'ouvrant au monde de jour en jour. Elle avait quitté Esther et Ted, et les deux amis lui manquaient déjà cruellement, mais la jolie poupée n'avait pas le choix. Il fallait qu'elle s'en sépare à un moment ou à un autre. Se rendant dans le port, elle avait cherché à plonger pour découvrir monts et merveilles, cachés si bas. Une femme douée de magie l'avait aidé, devant sa candeur, à pouvoir respirer dans n'importe quel environnement, pendant un certains temps. Du moins assez de temps pour qu'elle trouve la belle légende sous-marine. Ainsi, la nuit tombée, elle et Roux plongèrent dans les limbes.

Se faisant entrainer par plusieurs courants, elle lutta un moment, et son panda se cramponna à elle comme une moule à son rocher. Elle fut ensuite entraîné rapidement vers les tréfonds, essayant de remonter, prise de panique, mais elle finit écrasé sur le sol, et Roux arrivant sur elle comme un boulet. Il l'avait lâché à un moment, même si on doute que cela soit possible, mais la grande bleue avait pris soin de le faire suivre sa plus grande amie. Cannelle étouffa alors un bruit sourd sortant de sa bouche, déstabilisée par cette agitation. Se relevant, elle leva le nez et observa la ville qui s'imposait à elle. C'était magnifique et si beau, qu'elle ne fit pas attention où elle mettait les pieds. Comme c'était à prévoir, elle rentra dans une personne qui n'était autre qu'un type de la milice, étant là avec ses congénères, pour patrouiller dans la ville. Roux se cacha derrière ses jambes et elle, elle se recula un peu : « Oh ! Excusez moi, je ne vous avez pas vu. ». Se baissant, elle prit Roux dans ses bras avant de filer.

Elle ne voulait pas d'ennuis avec ces gens qui s'occupaient de la sécurité de la ville, alors autant ne pas les déranger plus longtemps dans leur travail. La petite était toute en émois devant toute cette architecture, et croisa bon nombre de passants maintenant qu'elle arrivait vers le cœur de la cité. S'approchant d'un groupe de gens, elle écouta alors la conversation. La garde civile, bien plus gradée que la milice, posait plusieurs questions aux citoyens de la ville. Certains témoignèrent, d'autres non. Cannelle se demanda alors pourquoi toute cette agitation. Y avait-il eu quelque chose de grave qui c'est passé ici ? Pourtant le monde qu'elle croisait n'avait pas l'air très... Comment dire... Ah oui, apeuré. Caressant son petit animal, elle le posa alors à terre en chuchotant : « Viens Roux ! », avant de se rapprocher un peu plus des grands hommes en armure.

Cannelle pu entendre l'un d'eux dire qu'il y avait souvent du grabuge près de la taverne, dans la ruelle adjacente, et qu'une Irinna avait été aperçut bien des fois. Ne voulant pas en entendre plus, curieuse et remplie d'énergie, elle fonça à la recherche de l'auberge de la ville, pour s'enfoncer dans la-dite ruelle. Quel mal lui en a prit ! Elle ne trouva rien ni personne, avant de se faire prendre en embuscade par deux types. Voyant le visage de l'un d'eux, elle se rémora les miliciens dans lesquels elle était rentrée un heur plus tôt. De sa petite voix féminine, elle dit : « Bonjour Messieurs, je cherche... » Mais on la coupa « Bonjour petite poupée... Tu cherches quoi... ? » Le ton du type avait tout sauf l'air rassurant. Si seulement Esther était là, il saurait quoi faire mais... Elle n'avait que son ami le petit panda peureux. Plus loin, dans l'artère principale de la ville, des cris et des coups se firent entendre. Une bagarre ? Ici ?

Ainsi, les gardes abandonnèrent leur proie temporairement, pour s'occuper du grabuge causé plus loin. Faisant demi tour, elle tomba sur une femme passant par là, et ayant l'air de chercher quelque chose. Voyant Cannelle sortir de la ruelle, elle fronça les sourcils et s'approcha d'elle : « Que faites-vous ici ?! ». Elle semblait passablement énervée et, un peu intimidé, l'orine dit en bégayant : « Je... Je visite... ». A ces mots, la femme sembla se détendre, évaluant la jeune femme. D'un coup de main, elle lui fit signe de partir, ce que Cannelle fit bien gentiment. Mais à peine avait-elle fait deux pas que Roux la retint. Il attrapa sa petite chaussure poudre, pour la tirer vers le sens opposé. « Mais... », la frimousse de cette jolie fille se releva pour distinguer la furie nerveuse de tout à l'heure, pénétrer furtivement dans le noir où elle se trouvait quelques instants au paravent.

Intriguée, la jolie suivit alors cette femme brune, se cachant derrière ce qui pouvait peupler la rue, pour ne pas se faire repérer. Alors elle pu entendre : « Il ne te reste que ça ? Je te rappelle que ce n'est pas une maison qui doit s'effondrer mais le Symbotorium ! Grr... Aller, donne moi ça ! Demain, quand je reviendrai, tu as intérêt d'avoir le reste ! ». Cannelle n'entendit pas la voix de l'autre et vit Irinna lui passer à côté pour sortir de la ruelle, sans la voir. Quelle discrétion ! Elle s'étonna toute seule sur ce coup là. Heureuse d'avoir pu apprendre certaines choses, elle sortie définitivement de là pour foncer au poste de garde civile, le plus proche. Entrant la dedans, elle demanda à voir le commandant, qui l'accueillit dans son bureau. Elle se présenta : « Bonjout Monsieur, je m'appelle Cannelle et j'ai entendu que vous collectiez les témoignages des citoyens de la ville. J'étais près de la taverne tout à l'heure, et j'ai croisé une femme, brune, de grands yeux en amande, très vive et sévère, qui parlait à un homme, en disant qu'elle voulait faire exploser le Symbotorium ! ». L'ondin s'étouffa quand il entendit ça, en jurant, mais l'orine fut plus rapide et se délesta des dernières informations : « Elle retournera le voir demain, au même endroit, car il n'avait pas assez d'explosifs aujourd'hui, alors je suis tout de suite venue vous voir ! »

Après diverse conversations avec ses sujets, avoir remercier Cannelle, il finit par lui dire : « Bien, merci pour ces informations cruciales. Ne partez pas de la ville, et demain nous irons patrouiller là bas, et vérifier vos propos. La connaissant, ce ne serait pas étonnant qu'elle s'attaque à de gros poissons pour s'attribuer le mérite d'avoir enfermé de pauvres innocents. ». Cannelle trouva cela injuste, mais partie pour passer le reste de sa soirée et de sa nuit, en ville, ou plutôt enfermée dans sa chambre. Le lendemain elle ne savait ni quoi faire, ni quoi dire. Elle alla se reposer dans un coin de verdure aquatique, aux plantes sous-marines, et attendit en jouant avec Roux. Elle rencontra un homme, puis une femme avec qui elle discuta longtemps. Quand le soir arrivait, elle vit que rien n'avait explosé. Malheureusement, elle ne savait pas ce qu'il en retournait. Traversant à nouveau les rues et les places, elle arriva devant le poste de garde civile, et vit le commandant.

Dès qu'il vit arrivé l'orine, un sourire apparut sur son visage et il dit : « Ah ! Cannelle ! Je suis fier que vous nous ayez aidé à arrêter les méfaits d'Irinna ! Nous sommes arrivé à la prendre à son propre jeu, elle ne causera plus d'ennuis comme ça ! ». Le type fouilla dans son sac et en sortit un bijoux avant de lui tendre : « Ceci est en remerciement à votre courage. Cette bague rend votre ouïe si sensible, que vous pourrez entendre chaque sons, d'aussi loin qu'il soit ! ». L'orine s'émerveilla et sauta de joie, enfilant prestement le bijoux. Quelle si belle surprise ! Elle qui ne s'attendait à rien, et surtout pas à une telle récompense ! Remerciant chaudement l'ondin, elle fit demi-tour, profitant du reste de son séjour dans une ville sécurisé.

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Jeu 28 Fév 2013, 01:37

Kyo eut vent des événements tragiques qui se déroulaient sous les océans. Il déteste les immenses étendues et donc encore plus d'être dessous mais il ne pouvait rester là sans rien faire. Avec le soutien de son compagnon Rayearth qui était pourtant faible face à cet élément, il décida donc de se rendre dans ce monde abyssal. Il fit entrer Rayearth en lui grâce à une petite méditation et se dirigea vers le port. Peu de personnes pouvaient naviguer vers ce lieu, mais il avait entendu parler d'une personne qui faisait régulièrement le voyage du moment qu'on y mettait le prix. Il s'arrangea donc et réussit à arriver jusqu'au monde des sirènes.

Sur ce qui semblait être une grande place, il entendit des gardes parlés des assassinats qui lui étaient déjà parvenus aux oreilles. Il se permit donc d'aller les voir pour voir ce qu'il pouvait faire. Les gardes brandirent leur lances vers lui lorsqu'ils le virent. Il faut dire qu'un être sombre se cachant sous des vêtements tout aussi sombre et portant un masque de mort, ce n'est pas fait pour rassurer. Il leva donc doucement les mains, retira sa capuche et enleva tout aussi doucement son masque de mort. Il finit par leur expliquer :
« Rassurez-vous, cet accoutrement n'est une menace que pour mes adversaires. Et pour ma part, je me considère comme un fervent défenseur de la paix et de la justice. J'ai entendu parler des assassinats dont sont victimes vos parlementaires. J'aimerais vous aider à stopper cette vague meurtrière. Si vous pouviez me donner de plus amples informations, je vous en serais gré. »

L'un des gardes ondins, tout en gardant la lance pointé sur lui expliqua :
« Nous savons qu'ils ont à la solde d'Irinna et que vraisemblablement, ils font partie du même groupe. Cela expliquerait mieux pourquoi ils sont aussi bien organisé. Des témoins en ont vu s'enfuir dans une allée obscure et disparaître. Nous n'en savons pas plus. Si tu pouvais tuer ces assassins, nous te serions redevables. Mais si tu nous trahis, on n'hésitera pas à te tuer la prochaine fois que l'on te croisera. »

Il s'éloigna donc doucement vers la direction que le garde lui avait indiqué. Après une bonne distance parcouru sur les toits, il entendit un cri d'agonie. A ses yeux, cela ne pouvait être que les assassins qui remettaient ça. Par chance, il se trouva sur le bon toit et pu voir l'assassin s'enfuir. La réponse à la disparition des assassins se trouva simple. La lumière ne passe quasiment pas dans cette ruelle mais pour ceux qui verraient, ils remarqueraient qu'en fait, il y avait une porte. Il sauta donc sur le toit de l'immeuble correspondant et descendit les étages du mieux qu'il put. Au départ, en essayant de s'agripper au mur, puis toujours par chance, il trouva une fenêtre ouverte donnant sur une pièce inoccupée. Il continua donc à descendre mais cette fois-ci à l'intérieur et en silence comme il avait toujours l'habitude de le faire. Il finit par arriver près de la pièce où se trouvait le criminel. Il osa jeter un coup d'œil par la porte entrouverte et remarqua que l'ennemi était entrain de regarder une carte. Il prit son arc, encocha une flèche, visa et planta cette dernière dans le cou de son adversaire, en sectionnant par hasard la veine principale de cet endroit. Le criminel mourut donc sur le coup sans pouvoir riposter. En même temps, comment aurait-il pu se douter que quelqu'un pourrait venir jusqu'ici alors qu'Irinna leur avait certifié que cet immeuble appartenait à leur cause. Kyo s'approcha du corps et se rendit compte qu'il s'agissait d'un humain, surement sans pouvoir mais avec une dague d'un tranchant sans pareil. Il se fit même une petite entaille au doigt lorsqu'il testa l'arme. Il ne pouvait laisse le cadavre là. Il le traina donc jusqu'à une table qui était recouvert d'un nappe dans un coin et plaça le mort derrière cette fameuse nappe en s'assurant bien que le corps ne risquait pas de glisser. Il préféra laisser la flèche dans le cou pour éviter que le sang ne coule. Il alla ensuite voir la carte et remarqua que des photos avaient été placé à certains endroits avec sur la photo des noms et des heures. Il avait reconnu l'un des hommes sur l'un des photos même s'il ne le connaissait que de réputation. Mais le nom ne lui appartenait pas, il en déduisit donc que c'était celui de l'assassin. Cinq futurs victimes et cinq assassins. Chaque assassinat devait se dérouler à une heure d'intervalle.

Il se dépêcha de se rendre au premier lieu et se prépara à attendre l'assassin. Il repéra quand leur arriva la futur victime. L'assassin devait surement être un alfar puisqu'il vit une statue se déplaçait toute seule. Il remarqua aussi un homme encapuchonné regardant d'abord en direction de la statue, puis en direction de sa cible. Il ne pouvait pas contrôler la statue mais il avait remarqué une grande ronce. Cela fera l'affaire s'il arrive à la contrôler. Etant donné qu'elle se balançait déjà un peu, le but était juste de lui donner un élan suffisant pour atteindre la statue. Hélas, la plante loupa la cible choisi mais en retombant, elle atterrit dans les jambes de la statue qui tomba sur son maitre, la pointe de sa lance transperçant son corps. C'est ainsi qu'il put sauver le premier parlementaire.

Pour la deuxième cible, il remarqua un homme attendant dans l'ombre. Il se hissa sur le toit pour ensuite lui tomber dessus. Il ne fut pas trahir par son ombre étant tous les deux dans l'entière obscurité. L'épée de l'Alfar se plante dans le coup de son ennemi. On entendit un râle de douleur et c'est donc pour cela qu'il ne s'attardât pas plus longtemps sur les lieux.

Le troisième assassin espérait faire boire un poison à sa victime. L'ayant vu, le paladin noir bouscula le parlementaire et renversa donc sa boisson dans une plante qui était à proximité. Voyant l'effet sur la plante, l'homme demanda à des gardes ondins d'arrêter le serveur avant de remercier Kyo, ce dernier faisant semblant de ne pas avoir compris ce qu'il s'était passé.

Le quatrième meurtrier avait lancé une attaque végétal sur sa victime. Rayearth sortit du corps de son ami et brula la végétation cernant au passage le lanceur du sort. Ne sachant pas s'échapper de ce piège, il mourut par le feu.

Ils leur restaient un ennemi à battre et ils n'avaient pas le temps de refusionner. L'élémental alla donc sur le toit de l'immeuble le plus proche tandis que Kyo se cacha dans l'obscurité. L'Alfar remarqua une flèche se planté dans le sol après que la chance fit que le parlementaire trébucha. L'Alfar se précipita pour essayer de faire rempart avec son corps lui-même caché derrière un grossier bouclier qui devait être invisible aux yeux du tireur. En tout cas, il l'espérait. Lorsqu'il réussit à mettre la future victime à l'abri, il se précipita vers là où il pensait que la flèche fut tirer et découvrit le corps d'un homme qui était vraisemblablement tombé du toit. La vision de Rayearth sortant d'une des ruelles adjacentes à l'immeuble lui confirma que le cadavre était bien celui de l'assassin.

Il retourna finalement voir le garde ondin qui lui avait vaguement confié la mission après avoir pris la peine de retirer sa capuche et son masque de mort. Il lui donna la carte qui lui avait permis de sauver cinq personnes et lui expliqua qu'au final, cinq parlementaires pourraient surement concrétiser un projet pour le bien de leur peuple et que six assassins avaient été mis hors-cours même si l'un d'entre était juste capturé. L'ondin reconnaissant donna une bague à Kyo en lui expliquant le pouvoir.

Kyo après avoir à nouveau fusionner avec Rayearth par une méditation retournant sur la terre ferme qu'il connaissait.

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Ven 01 Mar 2013, 10:45

Je découvrais avec un mélange d’appréhension et d’émerveillement ce lieu un peu à part. Mes yeux glissaient sur les bâtiments, doucement mais surement je marchais en direction de la taverne. Jaya à ma droite. Jeckyll derrière moi. Soudain l’animal prit mon haut entre les dents et me tira violemment en arrière. Je me laissais faire alors que quelque chose explosa bruyamment. Un bâtiment mais je n’aurais sus dire lequel. Longtemps après l’explosion mes oreilles continuèrent à siffler, longtemps après que les colonnes de feu ne s’élèvent, mes yeux restèrent aveuglés un long moment. Je ne voyais rien, n’entendais rien. J’avais du mal à respirer et je toussais. Soudain je sentis quelqu’un me prendre par le bras et me relever de force, me traînant loin de l’endroit de l’explosion. Je titubais encore lorsqu’on m’assit à une chaise. Ma vue était revenue et j’étais de nouveau capable d’entendre ce qu’on me disait. Une voix se fit entendre et je relevais les yeux vers l’homme en face de moi.

« Mademoiselle, vous allez bien ? »


Je clignais un instant des yeux avant d’arquer un sourcil et de m’installer à mon aise sur ma chaise.

« Je vais bien. Mais ou sont mes compagnons dites-moi ? »


L’homme me demanda par la suite si il s’agissait d’un loup et d’un espèce de chèvre-biche étrange, je hochais la tête, répliquant que Jaya était un « lama » certes je savais qu’il était un des rares représentants de sa race. Mais tout de même ! On m’indiqua qu’ils étaient à l’écurie. Alors je me levais, remarquant que j’étais dans une tente, dressé sans doute pour les blessés de l’attaque. Je me relevais de ma chaise, m’approchant de la dite écurie pour vérifier l’état de mes doux compagnons. Aucun n’était touchés dieux merci. Je me collais alors contre le flanc de Jaya qui respirait paisiblement. Quant à Jeckyll, le bout de mes doigts jouait avec sa fourrure toute douce. Soudain j’entendis une voix.

« Il faut que ça cesse, elle est censé protéger le peuple… Pas le détruire ! »


Je m’approchais de la voix que j’identifiais facilement. C’était celle de l’homme que j’avais vu à mon réveil. Je finis par entrer dans le cercle de personnes. Les regardants tours à tours.

« Que ce passe t-il ici ? »


Les personnes se regardèrent tour à tour, avant que l’un d’eux ne se décide à finalement cracher le morceau. Ils me racontèrent que Irinna, la cheftaine de la milice était soupçonnée de créer le chaos ou était plongée la ville depuis quelque temps. Qu’elle était à l’origine de l’explosion. Je poussais un soupir. J’m’étais retrouvée au milieux d’une guerre des gangs d’un nouveau style. Puis une toute jeune femme m’expliqua ensuite que la milice était pied et poing lié. Qu’il ne fallait pas qu’Irenna s’aperçoive que leur soupçon se portait sur elle. Autrement ils étaient tous morts.

« Et si quelqu’un en dehors de la milice… Trouve des preuves pour démanteler le complot ? »

Ils me regardèrent tous avec des étoiles dans les yeux. Hochant la tête. C’était décidé, nous allions tirer ça au clair. L’un des hommes m’indiqua divers endroits ou je pourrais me rendre et avoir des pistes. Je décidais de choisir ma destination par pur vengeance personnelle. J’allais voir l’homme qui avait fourni la bombe qui avait failli me tuer. M’approchant de la taverne d’un pas décidé. Avant de m’arrêter devant un type à l’allure plus qu’étrange. Arquant un sourcil.

« C’est toi qui vend des trucs louches aux assoiffés de pouvoir ? »


Je l’agrippais alors par la chemise, le clouant au mur avec force. Je pus voir avec satisfaction ses yeux se remplir de crainte. Les gens commençaient à nous jeter des regards furtifs, c’est ainsi que je décidais de l’emmener à ma suite au fond de la ruelle, loin des regards. Et de faire craquer mes phalanges. Je n’étais pas une héroïne, ni même un modèle. Il n’existait qu’une seule chose pour faire parler quelqu’un qui n’en avait pas envie. C’était la manière forte. Mon poing alla alors s’écraser dans l’estomac de l’homme qui tomba à genoux sous le coup. Je me penchais alors pour me mettre à hauteur de l’homme.

« Tu es prêt à répondre à mes questions ? »


L'homme se prit encore quelques coups, pour rien. Je l'admet, enfin surtout parce que la bombe avait sauté alors que je m'étais retrouvé non loin. L’expérience de la mort frôlée n'avait rien de fun ni de drôle. C'était quelque chose d'effrayant... Et d'affreux.

L’homme hocha la tête et s’ensuivit un entretien musclé. Je n’étais pas un homme, c’était sûr. Mais je savais comment m’imposer. Je finis par apporter ce blaireau aux miliciens. En espérant qu’un témoin serait… Assez pour stopper les méfaits de cette cinglée. Franchement j’avais pas envie d’avoir une autre bombe m’éclatant à la tronche. L’homme pour me remercier m’offrit une bague magnifique. Je savais qu'au fond de moi une part terrible d'ombre se cachait. Je savais qu'un jour... On me verrait comme un monstre, que je deviendrais à nouveau solitaire. Que plus personne ne voudra de moi. Mais... J'étais ainsi faite, née dans la violence et le sang.

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Lun 04 Mar 2013, 15:19

Cela faisait un bout de temps qu’il ne s’était pas rendu dans la cité engloutie. Alec aimait bien ce lieu, même si la dernière fois il avait failli avoir une crise cardiaque en tombant sur Morvan. Finalement, il avait bien fait de lui faire oublier cette rencontre, car même si à présent le génie était capable de protéger ceux à qui il tenait, cela n’avait pas toujours été le cas et l’élémental avait beau être puissant, Alec n’avait voulu prendre aucun risque. Marchant donc tranquillement dans la cité, le génie vagabondait, ou plutôt il était à la recherche de son employeur. Il ne faisait pas le travail pour le Circus, après tout il avait bien le droit à une pause entre deux passes et un braquage, car on l’avait contacté pour un assassinat, et à dire vrai l’idée lui avait énormément plu. Il n’en pouvait plus de tourner en rond comme un poisson rouge dans un bocal, il avait besoin de bien plus d’espace, sinon il pèterait un plomb bien trop tôt !

Une fois arrivé à l’endroit convenu, le génie s’assit à la table d’un café des us atypiques, il aimait bien l’idée et prit même un verre. Quelques minutes plus tard, une jeune femme arriva alors, présentant plutôt bien. Ils parlèrent de tout et de rien, en particulier du type à refroidir, car c’était bien ça qui intéressait le génie. Pour le paiement, ils verraient cela une fois le travail effectué, pour l’instant il voulait tuer, et cela lui convenait parfaitement. Après s’être accordé sur leur prochaine rencontre, le génie vaqua de nouveau à ses occupations et fit un petit tour, de toutes façons il n’avait pas grand-chose d’autre à faire ! Une fois l’heure venue, le génie se rendit à Symboterium et prit une apparence semblable aux types qui entraient dans le bâtiment. Deux-cents parlementaires, un de plus ou de moins, personne ne ferait la différence ! S’asseyant près de la sortie, le génie prit ses aises et commença à écouter les débilités politiques que certains étaient en train de débiter.

C’est alors qu’il le vit, l’homme qu’il avait à tuer. Boh, il n’avait pas l’air si terrible, mais à en croire Irinna, ce type savait y faire pour passer les lois qui l’intéressaient. Si en plus on justifiait par le bien l’action que le génie allait faire, que demandait le peuple ? En tout cas, l’idée lui plaisait toujours, mais il se demandait de quelle façon il allait le tuer. Le faire halluciner jusqu’à ce qu’il en crève ? Trop long. Un bon vieux coup de couteau ? Entre deux téléportations c’était assez facile, mais où diable était donc l’originalité ? Repensant aux moments passés au Circus, le génie se rappela des mélodies jouées au piano … C’était ça, il lui fallait un piano ! Non, il n’allait pas faire apparaître un piano au dessus du type et le faire tomber, quoique. En revanche, il savait les cordes de l’instrument très résistantes, d’ailleurs c’était tout ce qu’il avait à savoir, car d’une pensée il créa une corde, ni trop fine - on voulait pas décapiter non plus - ni trop épaisse - fallait rester discret tout de même - qui apparut comme par magie depuis une des poutres situées sous le plafond de l’assemblée. C’était assez haut, mais au moins personne n’y ferait attention.

D’un coup, le type se trouva soulevé, pris au cou par une corde invisible - ou trop fine pour être vue - et il commença à suffoquer. Forcément, il tenta de choper la corde, mais comment pouvait-il faire, il n’avait aucune prise sur un truc si fin ! Arrivé à une dizaines de mètres du sol, l’homme cessa finalement de se débattre, tandis que les autres commencèrent à paniquer. Toujours assis à son siège, le génie posa les pieds sur le fauteuil de devant, profitant du spectacle. Lorsque assez de personnes furent assez près du pilori, la corde disparu comme par enchantement par voie de conséquence, le corps tomba rapidement au sol, une partie des vaisseaux sanguins éclatant à l’impact et forcément bon nombre d’os se brisèrent au même moment dans un craquement terrible. Refroidir les ardeurs des témoins en même temps que le corps mort perdait sa chaleur, c’était assez sympa à voir en fait !

Se téléportant alors hors de l’assemblée, le génie reprit ensuite son apparence originelle et vagabonda de nouveau dans les rues. Cela avait été bien plus rapide que prévu et il était en avance sur l’horaire. Enfin, au moins Irinna aurait le temps d’apprendre la nouvelle, faire mine d’en être complètement retournée, justifier une absence et prendre le temps de venir au rendez-vous. A moins qu’elle ne réagisse pas du tout comme cela et qu’elle se décide prendre le génie en traitre. Sauf qu’il n’y avait aucune preuve, aucune trace, sauf celle de la corde qui n’avait existé qu’un trop court instant pour que de quelconques traces de magie se retrouvent sur le corps de la victime. Petit crime parfait en somme, même si Alec aurait préféré ne pas prendre l’apparence de ces types, il s’était trouvé répugnant à souhait, allez savoir pourquoi !

Cette fois dans une taverne où il commanda une simple bière, il n’eut qu’à attendre un peu avant de retomber sur la demoiselle, qui forcément lui demanda une preuve que c’était bien lui qui avait commis le méfait. Créant une preuve suffisamment explicite - soit un bout de corde à piano flottant dans les airs - il fut heureux de recevoir en échange un petit bijoux dont on lui vanta immédiatement les propriétés magiques. L’essayant immédiatement en hurlant assez fort, il en sourit de satisfaction quand il ne vit aucune réaction extérieure. La quittant, il retourna à ses autres occupations, il paraissait qu’il avait du travail au Circus, un bourreau de travail ce génie !

[ HRP : Un peu plus de 50 lignes, aspirant assassin (donc bague d'assassinat) ! Merci =) ]
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Lun 04 Mar 2013, 15:50

    Flanquée dans l'une des tavernes mal fagotées de la Cité Engloutie, Irinna buvait un verre, attendant avec plus ou moins de patience la personne qui l'avait contacté un peu plus tôt dans la journée pour lui donner rendez-vous. Seulement, l'heure n'était guère à la beuverie et à la conversation, et cela l'agaçait de devoir poireauter pendant un temps incertain alors qu'elle devrait être en train d'organiser quelques assassinats pour satisfaire la Maîtresse de l'organisation. Certes, la personne manifestement folle et dérangée qui osait la faire patienter avait l'air de vouloir participer aux meurtres, seulement, le temps comptait et filait, et la sirène savait que si elle ne parvenait pas à satisfaire les sombres projets de la matrone, elle retournerait en moins de temps qu'il ne faut pour le dire croupir dans les cachots sales et humides du Palais. Elle devait à tout prix arrêter les parlementaires suicidaires qui osaient proposer au vote un projet de loi visant à prendre le pouvoir, destituant Lastraé et se contre-fichant des Perles. Du coin de l’œil, elle vit qu'on tirait le tabouret à côté d'elle, et une ombre voilée s'assit. « Et bien, ce n'est pas trop tôt. J'ai du travail, moi, vous savez. » se permit de dire Irinna, piquante et cynique à souhaite. D'une traite, elle avala le contenu de sa choppe. « Je sais bien que tu as beaucoup à faire. Cependant, peu ravie de la qualité de tes services ces derniers temps et face à inefficacité flagrante dont toi et tes troupes faites preuve, j'ai décidé de me déplacer en personne.» La voix était douce et sucrée, les intonations lentes et mesurées, et Irinna faillit recracher sa bière par les narines, puisqu'elle avait évidemment reconnu la personne derrière cette cape. « Quoi ? Mais … Vous ? Ici ? Je … » - « Pas d'explication Irinna, tu sais bien que ça risque de m'énerver. Jusque là, tu menais assez bien les choses et parvenait à combler mes exigences, cependant, depuis peu, à chaque fois que j'observe au loin tes faits et gestes, je ne suis pas satisfaite.» - « J'en suis navrée je ...» - « Laisses moi finir. Donc, en vue de tes médiocres résultats ces derniers temps, j'ai décidé que nous irons ensemble, toi et moi, décourager ces chers parlementaires dans leur projet de loi.» - « Bien. » De toute évidence, Vanille n'était guère d'humeur, ce n'était absolument pas le moment de l'importuner. Et surtout, on ne contredisait pas la matrone. C'était une très mauvaise idée, comparable à une tentative de suicide.

    Toutes deux vêtues de longues capes sombres, les deux sirènes errèrent dans les ruelles sombres de la Cité Engloutie. Vanille observait d'un œil méfiant les alentours, une petite moue sur son visage adorable de poupée. Au détour d'une rue, elle s'arrêta pour s'appuyer contre le mur. Non loin se dressait le Symboterium où se pressait quelques ondins riches. Bientôt une session allait commencer, c'était bientôt l'heure de frapper. Silencieuses, les deux sirènes ne parlaient pas. Elles n'en avaient guère besoin pour se comprendre. Vanille resta immobile pendant de longues minutes, puis, sans crier gare, elle se mit à courir à vive allure, Irinna sur ses talons. Féline et discrète, elle longea les murs du Parlement avant d'entreprendre son ascension. Le bâtiment qu'était le Symboterim était immense, et son toit ne permettait pas toujours de l'escalader de façon optimale, car après tout, ce n'était pas vraiment à cela qu'il servait, et il avait même été étudier pour éviter au maximum les intrusions non désirées. Mais Vanille le connaissait comme sa poche, cela faisant plus de sept siècles qu'elle s'amusait à le parcourir de long en large et en travers. Il n'avait guère de secret pour elle.

    Pênetrer l'enceinte fut donc un jeu d'enfant. Les deux jeunes femmes purent rentrer par une petite fenêtre. Se faufilant à l'extérieur, elles se mirent à rôder dans les couleurs comme des Ombres annonceuses de mauvais présage pour trouver l'immense salle où se réunissait les parlementaires. Vanille avança lentement jusqu'au bord du balcon sur lequel elle se trouvait. Doucement, elle posa une main sur la rembarre et se pencha légèrement pour observer les ondins qui prenaient place. « Voici Barnabé, le Président de cette assemblée. Et l'homme qui vient d'entrer est Théodorien. C'est lui qui proposera le projet de loi, selon mes sources. Quand il commença son discours nous agirons.» Irinna acquiesça.

    Et ce qui devait arriver arriva. Le Président clama le début de cette rencontre et les discussions s'entremêlèrent avec vigueur. Patientes, les deux sirènes se contentaient de les toiser, bien recluses dans l'obscurité. Puis Théodorien s'avança. « Mesdames et Monsieurs. Cette situation ne peut plus durer. Je refuse que nous vivions dans la peur, alors je me suis porté volontaire pour vous présenter ce projet. Votons la prise de pouvoir urgente du Parlement ! Nous devons...» Vanille et Irinna s'étaient mises debout sur la fragile barre de fer, et elles sautèrent comme une seule femme, chacune un poignard à la main. Irinna atterrit juste derrière sa cible, le Président de cette mascarade et l’égorgea sans plus de cérémonie sous les hurlements des Ondins paniqués. Vanille, quant à elle, avait fait en sorte de tomber sur les épaules de Théodorien et elle lui brisa les os dans sa chute. D'un coup sec, elle lui trancha la gorge et lança sa tête dans l'assemblée qui redoubla de cri et de frayeur.

    Et tranquillement, empruntant une trappe dérobée, les sirènes partirent aussi vite qu'elles étaient venues. Elles détalèrent comme des lapins à travers toute la Cité, se débarrassant de leur cape au détour d'une allée. « Ne me déçois plus. Je t'aime bien. Fais en sorte que ça continue» Et Vanille s'en alla.


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