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 Une exploration pas si magique [Enki&Nastaé] (-18)

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Sam 13 Avr 2013, 12:45

Nastaé voulait qu'Enki se dévoile entièrement, qu'il montre son vrai visage, sa vrai façade. Ce qu'il fit. Lorsque le feu fut près d'eux, l'Ondin se réchauffa légèrement, et un frisson le parcouru, mettant sa peau en exergue. Pendant tout le raffut, le jeune homme ne bougea absolument pas, restant cloué aux couvertures sur le sol, et toujours les poignets liés. Plus Enki le regardait, plus le sorcier s'excitait, et plus Nastaé souriait. Il allait donc bientôt en venir à bout...
Lorsqu'il resta debout, pour le regarder, l'Ondin mordit doucement et sensuellement sa lèvre inférieure, avant de se faire déshabiller. Il sentit le poids du jeune homme sur son bassin, et ses mains glisser frénétiquement sur son torse pour faire disparaitre son maigre t-shirt au dessus de sa tête. Un geste en enchainant un autre, il envoya son pantalon au fond des jambes, le laissant totalement nu, pour explorer son corps délicat.

Mais tout cela avait commencé à faire effet sur Nastaé, et ça commençait à se voir.

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Mar 16 Avr 2013, 21:24

C'est bien d'avoir un esclave, mais finalement, c'est tout aussi bien d'en avoir un qui aime sa condition. Nastaé accepta d'être à moi le temps de la disparition du suçon. Je croyais rêver. C'était sûrement trop beau pour être vrai. Seulement, je ne laissa rien paraître de ma joie. Il fallait toujours que je garde cet air un peu hautain, puissant. C'était moi le maître ! Il m’obéissait et avec cette air... hum... jouissif. Il était tellement parfait que je me demandais bien comme je faisais pour ne pas le consommer sur le champs.

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Mer 17 Avr 2013, 23:03

Enki était froid, totalement inerte à tout ce que lui faisait Nastaé. L'Ondin se sentit frustré, rejeté, et personne ne l'écoutait. Le sorcier ne sentait-il plus rien ? Même sa voix velouté ne l'atteignait pas ! Qu'elle impression de rigueur donnait-il, s'en était déconcertant. Était-il seulement sur de lui faire du bien ? Même pas... Le vide total. Cependant, le ton de voix lui, était bel et bien réel, et bel et bien dur. Le jeune homme se retrouva un peu démuni devant cette homme froid, et il posa sa tête sur son épaule en soupirant. Il était si proche de lui et pourtant, tellement inaccessible, loin... Même sa supplication n'avait pas été entendu. Que se passait-il ? Enki jouait-il juste avec ses émotions ou... ?

Quand il lui prit les poignets, et lui serra pour l'empêcher de continuer de défaire les trois derniers boutons de sa chemise, Nastaé le regarda, une petite moue sur ses douces lèvres. Pourquoi était-il si froid ?
Toujours les mêmes questions revenaient en tête, et, finalement, ce ne fut qu'un jeu pour le sorcier... Un vrai jeu du chat de la souris, et Nastaé était évidemment, l'être petit et faible, prêt à se faire sanctionner dès qu'il se passait quelque chose...
Enki attrapa vivement ses poignets, les clouant à nouveau au sol, faisant asseoir son autorité, et Nastaé supporta son corps quasiment nu sur son torse, sentant sa verve vive sur son ventre diaphane, et reprenant lui aussi du poil de la bête. Sentir un corps quasiment nu, et tendu, contre lui, ne le laissait pas indifférent. Poussant un léger cri de souffrance, mélanger à un râle de plaisir, dû à ces sensations, il ferma à demi les yeux, observant gentiment Enki lui faire la leçon. Les baisers qui parcouraient son cou, étaient en totale opposition avec ses paroles. L'un était tendre, l'autre presque désagréable. C'était étrange le sentiment que cela procurait.

Oui, il était à lui. A lui temps qu'il lui faisait du bien, et qu'il ne le torturait pas. Non, pas le rendre fou. Nastaé haletait déjà de plaisir, d'appréhension, d'une jouissance proche, et il ne savait pas s'il allait pouvoir attendre. Il le voulait, il voulait le sentir et ne plus s'en détacher, malgré ses sévices corporels. Il serait difficile de cacher ce genre de marques après leur rencontre, mais en même temps, personne ne fera attention à ses poignets lacérés et endoloris, aux muscles mâchés de ses épaules, et aux traces dans son cou. Il se servit juste de l'argument que ses lèvres étaient indécentes, pour passer le bout de sa langue dessus, invitant le protagoniste à y gouter encore un peu plus. La main dans ses cheveux parme, Nastaé ne pouvait s'empêcher de gémir derrière ses baisers envoûtants et endiablés, qui se voulaient toujours plus provocateur. Cependant, il fut bien sot de croire qu'Enki allait satisfaire son désir avec sa bouche, loin de là. Il le laissa sur le carreau, contrit, sans plus d'explication, après avoir embrasser son torse et ses douces cuisses... Non, non il voulait se révolter, dire qu'il était en manque, mais il ne pu, ses mots ne sortirent pas de sa bouche.

Quand Enki se redressa, et que leurs entre jambes s'en trouvèrent collées l'une à l'autre, Nastaé poussa un léger cri, qui pourtant, résonna dans la grotte. La pierre n'absorba pas ce gémissement plus fort, au contraire. Enki mit un temps fou à enlever sa chemise, et l'Ondin ne pu retenir un : « Vite... », qui eu bien sur tout l'effet contraire. Le sorcier prit trois fois plus de temps, et Nastaé s'agitait sous lui, se griffant presque les mains pour ne pas le faire soi-même. Le jeune homme finit par les masser ensemble, communément, leur procurant des sensations uniques et agréables, laissant ainsi les cri jouissifs de Nastaé sortir de sa délicieuse bouche, avant de mourir à l'entrée de la grotte, sous le torrent de pluie dehors. Il en voulait encore encore, et les trois minutes qui passèrent, lui parut trente secondes, tellement il avait attendu, et tellement Enki s'était arrêté net. Non !

Le sorcier se déshabilla totalement, l'Ondin ne le quitta pas du regard, visant son cou, son torse, ses fesses, entre ses cuisses, ses genoux... Tout l'intéressait. Enki du le voir, car, alors qu'il se tenait debout, devant lui, il le releva, pour qu'il s'occupe de lui. En soit, l'Ondin n'était pas contre, et procurer du plaisir à ses partenaires, l'excitait à lui aussi...
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Lun 22 Avr 2013, 18:36

Doucement, j'arrivais à mon but. Nastaé ne semblait plus tenir lorsque je faisais exprès de le faire attendre. Lentement, je le voyais devenir fou comme je l'avais espéré, et rien était aussi beau qu'un homme qui vous supplie du regard de leur faire siens. Je ne me lassais plus de le regarder. Je ne me lasserais sûrement jamais. Cet homme, en plus d'être beau, désirable, soumis, me permettait, le temps de quelques heures, de reprendre une totale confiance en moi. Du moins l'illusion, mais c'était déjà ça. Je ne l'aurais pourtant pas cru au départ. Évanoui, nu au bord de la glace, j'avais cru à un rêve. La chance et le bonheur me souriait peut être enfin...

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Mer 24 Avr 2013, 00:58

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Mer 24 Avr 2013, 14:51

Dans ses bras, contre son épaule, je me sentais bien, en sécurité. Il prenait tellement bien soin de moi à me caresser le dos ainsi. Seulement, j'étais en plein combat intérieur et ça gâchait tout. J'étais idiot, terriblement idiot de ne pas me laisser aller entièrement dans ses bras. Mais que voulez vous, on ne change pas un homme têtu aussi facilement. J'avais peur. De quoi ? Qu'on me prenne pour un faible. Mon père m'avait fait un vrai lavage de cerveau. Les méchants, c'était les forts, les gentils, les faibles. Voilà ce qu'il m'avait fait comprendre. Bien que je me rendais peu à peu compte qu'il avait peut être tord, le chemin vers la révélation était encore loin. Néanmoins, je me sentais sur le point de craquer avec Nastaé. La supplication qui venait de sortir de ma bouche était le début de la fin.

Spoiler:

Il m'attrapa la nuque pour m'embrasser alors qu'il n'avait même pas fini de reprendre son souffle. Je poussa un cri de surprise, étouffé par ses lèvres, puis j'y répondis timidement. Comment diable pouvait il embrasser aussi bien après autant d'effort ? Ce mec était un dieu ou quoi ? Après cette délicieuse récompense, épuisé par cette journée de dingue, je m'allongeai sur son corps humide pour enfouir de nouveau ma tête dans son cou si rassurant. Je passa ensuite mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi telle un peluche qu'on câline pour s'endormir. Mais qu'est-ce qui me prenait bon sang ? Aucune idée ! Et je crois bien qu'à ce moment précis, j'en avais rien à foutre. Je voulais juste le sentir tout prêts de moi. Je voulais être dans ses bras... point barre ! Je réfléchissait plus. J'appréciais le moment de bonheur qui m'envahissait comme une douce chaleur rassurante. Par le comble du miracle, il avait réussit à m'apprivoiser plus que quiconque et ce, simplement par des gestes doux. Je crois bien qu'à cette instant précis, j'aurais fais n'importe pour lui, comme envoûté. N'importe quoi pour rester un peu dans ses bras. Je le serrais contre moi, comme si ma vie en dépendait.

Puis, tendis que je le serrais sans cesse, je sentis une étrange émotion m'envahir. Un trop plein. Il m'avait trop chamboulé. J'avais l'impression d'être enfin réellement moi, tout en ne me reconnaissant plus du tout. Et puis j'étais touché par les attentions qu'il m'avait donné dès l'instant où il s'était réveillé près de la glace. Je méritais pas tout ce qu'il venait de me donner en si peu de temps. Je ne méritais vraiment pas. J'étais qu'un salle gosse, tout le monde me le disais et lui il me donnais tout ce que je désirais vraiment. Je sentis les larmes monter, puis débordé de mon œil. Je ne voulais pas vraiment qu'il voit ça, alors j'enfouis encore un peu plus ma tête contre son cou tout chaud essayant de ravaler tout le trop plein.


« Merci... » lâchais-je dans un murmure tremblant.

Pourquoi merci ? Parce qu'il ne se moquait pas de moi comme tous les autres.. Parce qu'il m'avait laissé le dominer. Parce qu'il avait fait attention à moi. Parce qu'il me rassurait. Parce qu'il m'avait envoyé au septième ciel. Mes larmes coulaient sans s'arrêter, silencieusement, tendis que le soleil disparaissait doucement, ne laissant que la lumière du feu qui projetait nos ombres sur la parois rocheuse. Épuisé, à bout de force, je finis par m'endormir sur lui, encore sali de sa semence. Temps pis, je prendrais une douche quand je pourrais.

La nuit fut froide et malgré la chaleur que procurait le feu, j'eus très froid. Or, trop exténué pour me réveiller, je me recroquevilla juste un peu plus contre le corps de l'ondin, tel un petit garçon. Mon cache œil tomba aussi, après avoir tourné la tête. Finalement, lorsque les premiers rayons de soleil pointèrent le bout de leur nez, je me réveilla. Constatant que j'étais toujours agrippé à l'ondin, j'écarquillais les yeux de surprise avant de me lever rapidement, voulant le fuir comme la peste. J'étais perdu et ne voulant pas réfléchir, je commença à me rhabiller, mettant mon bas et commença à enfiler ma chemise. J'en profita pour rallumer le feu qui n'étais plus que braise. Je finis tout de même par me poser des milliards de questions. Qu'est-ce qui m'avait prit de dormir dans les bras d'un homme avec autant de passion ? Maintenant que j'avais dormi et que mon esprit était plus frais, mon moi méprisant et distant voulait refaire surface.

Seulement, quand je croisa le regard de Nastaé, je me stoppa net, ma chemise à moitié reboutonné. A genoux, les fesses posés sur mes pieds, je le regardais avec une certaine crainte mêlé à de l'admiration. J'étais bien incapable de redevenir méprisant devant lui. Il faisait fondre toutes les barrières que je m'efforçais d'ériger devant tout le monde. Je me sentais faible, minable et surtout fasciné. Mes yeux plongés dans les siens, je ne savais pas quoi dire. J'étais paralysé, mal à l'aise, quand soudain, je réalisa que je pouvais voir de mes deux yeux. Paniquant, je chercha rapidement mon cache œil que j'avais sûrement du faire tomber. D'un geste vif, je l'attrapa pour le remettre sur mon œil magique. J'avais horreur de dévoiler mon œil aux gens. Pourtant, je pouvais voir avec, mais pour une raison qui m'étais totalement inconnue, je voulais pas qu'on le voit. C'était comme si j'en avais honte. Pire ! J'avais l'impression qu'on pouvait voir le vrai Enki dans cet œil et ça me terrifiais. C'était totalement débile comme croyance, mais c'était comme ça.


« Oublie le ! » laissais-je échapper redevenant un peu agressif. Puis, je me radoucis, baissant honteusement la tête. « s'il te plaît. »
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Mer 24 Avr 2013, 15:47

Nastaé vit Enki se transformer, se laisser aller au plaisir, à ses sensations de désir refoulées... Il avait l'air d'être plus naturel. Son petit visage était assez érotique, ce qui doubla l'excitation de l'ondin, et même en le touchant, ça n'apaisa pas ce sentiment, qui arriva assez rapidement. Quand ce fut fini, et qu'il coucha Enki sur lui, il s'attendit à ce que le sorcier le morde, le griffe, le repousse, lui cri dessus, mais le ne se passa rien, bien au contraire. Le jeune homme était comblé et il le montrait en une petite étreinte timide. Nastaé releva sa tête, l'appuyant sur son sac, avant de passer ses mains dans le dos de son partenaire, caresser sa peau humide, et l'embrasser sur la tempe. Ses bras pâle finirent par entourer totalement son corps, le serrant un peu plus contre lui, appréciant cet affection qu'Enki n'avait jamais voulu lui donner jusqu'à présent. Le merci qu'il prononça fut abstrait pour l'Ondin, mais il y répondit par un baiser, où il força le sorcier à relever la tête vers lui.

Le vent avait arrêté de souffler, seule la pluie tombait encore par vague. Ce bruit intempestif réveilla Nastaé coup sur coup, sans le laisser dormir d'un trait. A chaque fois qu'il ouvrit les yeux, il voyait, il sentait Enki, contre lui, tremblant de froid. Visiblement, l'endroit était trop froid et humide pour que même leurs couvertures ne les réchauffent. Se tenant un maximum contre lui, il se laissa enlacer pendant une partie de la nuit. Quand le soleil se leva, Nastaé ouvrit instantanément les yeux. Le visage du sorcier était illuminé par la lumière, et l'Ondin trouva étrange le fait qu'il n'ait plus son cache-œil. Il l'enlève pour dormir ? Ne se posant pas non plus mille questions la dessus, il appuya sa tête sur un bras replié, tourné sur le côté, à observer le joli minois endormi de son amant d'une nuit. Ne pouvant s'en empêcher, il caressa doucement sa joue, un léger sourire au lèvre, se remémorant ses ébats. Remarquant ses poignets, il vit que la trace avait viré au violet, et ses suçons -ceux qu'ils pouvaient voir- aussi.

Lorsqu'il retira sa main, Nastaé vit les yeux d'Enki s'ouvrir. L'observant sans le dévisager, il remarqua que son œil caché était en fait différent et mystique, mais n'en restait pas moi agréable à voir. Ca donnait une particularité non négligeable à cela. Seulement son visage lui, n'était plus celui de la veille juste avant de s'endormir, ou celui de cette nuit. Il reprit à peu près son expression de froideur, comme si tout à coup, ils étaient devenus des étrangers. Le jeune homme se décala vivement de Nastaé, et commença à se rhabiller, sans un mot dit. Assis sur ses talons, à trente centimètres de lui, Enki boutonnait sa chemise, et l'Ondin le regardait, avec un sourire affectif sur les lèvres. Cependant, la névrose du type revint à vitesse grand V et, même si plusieurs sentiments se disputèrent sur son visage et dans ses yeux, il eu une réaction de violence. Le sourire de l'Ondin disparut définitivement, bien qu'il continuait de le regarder.

Non, son œil ne devait absolument pas être visible, c'était une sale erreur de parcours, et l'agressivité dans ses premières paroles, furent comme une gifle sur son joli visage. Une fois qu'il l'eut remit, il détourna légèrement la tête. Nastaé soupira et tendit son bras pour effleurer sa joue : « Tu es beau, ne doute jamais de ce dont tu es capable, ni de l'image que tu véhicules... » Laissant tomber sa main sans l'avoir réellement touché il se tourna sur le dos, et mit une main dans ses cheveux, anxieux : « Je suppose que le sorcier que j'ai aperçu en fin de nuit, ne reviendra jamais hein ? » Fermant les yeux dix secondes, il poussa la fine couverture et se leva, attrapant son sari blanc. Faisant quelques pas vers l'entrée de la grotte, nu, il capta tous les rayons du soleil, pour s'en abreuver un maximum, briller, rayonner, autant qu'il pouvait. Il peigna doucement ses cheveux avant de sentir le vent s'y engouffrer dedans, et sécher sa peau resté humide. La chaleur matinale lui fit le plus grand bien et ce fut dans une danse lente, souple, et douce, qu'il fit plusieurs tours de bras, pour s'habiller de son long tissu. Il l'enroula autour de sa taille, puis de son torse, venant aussi légèrement sur ses bras, avant de l'attacher à l'arrière. Revenant un peu plus vers ses affaires, il finit de repasser ses bijoux, et commença à plier les couvertures, pour les faire disparaitre.

« Ne me regarde pas comme ça, je vais partir, et te laisser tranquille, comme tu me l'as demandé depuis le début... Je n'en parlerai à personne pour ton œil. » Son ton était doux, triste, car il ne voulait pas partir mais en même temps... Il l'avait séduit, il s'était fait malmené et maintenant, tout cela n'existait surement plus pour le sorcier, tout ne devait être qu'une erreur pour quelqu'un d'aussi froid et placide que lui. C'était énervant...
Mais non, il se refuser de partir comme ça. Redressant un peu le sorcier, il vint vers lui et se pencha, attrapant son visage d'une main, pour poser ses lèvres sur les siennes. Sa langue, il voulait goûter sa langue, la caresser de la sienne, la lécher, la sucer... Le faire tomber accro à ses caresses. Au moins une dernière fois.
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Mer 24 Avr 2013, 20:02

« Tu es beau, ne doute jamais de ce dont tu es capable, ni de l'image que tu véhicules... »

Les yeux humides, la mine surprise, sa main sur ma joue, je frissonna. Pourquoi, pourquoi et pourquoi était-il si gentil avec moi ? Je n'arrivais pas à comprendre et je crois que je ne comprendrais jamais. Et puis beau ? Il me trouvait beau ? Pfff, c'était ridicule. Je ressemblait à un gamin... Mine de rien, ça me réchauffa une fois de plus le cœur. J'avais la tête toujours baissé. J'étais perdu. J'avais l'impression qu'on avait endormi ma vrai personnalité. Je me sentais loin. J'étais tiraillé entre divers sentiments. La peur, la haine, le bien être, la confusion. Pire encore, j'avais l'impression que je m'attachais à cet inconnue. Je voulais pas qu'il soit à moi le temps d'un suçon... je voulais qu'il soit moi pour bien plus longtemps encore. Mais qu'est-ce qu'il prenait ?

« Je suppose que le sorcier que j'ai aperçu en fin de nuit, ne reviendra jamais hein ? »

Je releva brusquement la tête, fronçant les sourcils, étonné, déçu. Je savais pas comment interpréter ses paroles. C'était méchant ça non ? Où alors j'avais fais une connerie ? Il voulait le sorcier qu'il avait vu en fin de nuit ? Celui qui l'avait serrer dans ses bras ? Si tout à l'heure j'avais été perdu, là c'était pire. J'ouvris la bouche mais rien ne sortie. Et moi qui croyait que ma personnalité que tout le monde détestait normalement ne le dérangeait pas tant que ça... J'étais naïf. J'étais un sorcier, j'avais toujours cherché à être méchant et il s'attendait à ce que je sois affectueux tout le temps, tout d'un coup ? Et puis même, est-ce qu'il voyait mon regard ? Il n'avait plus rien de méprisant. Il voyait pas que mon œil pétillait d'admiration pour lui ? Il était aveugle, ouais ! Moi, j'avais toujours l'impression d'être le Enki qui l'avait serrer contre moi. J'en avais même encore envie. Ma tête était un vrai tourbillon à questions, pensées, émotions. Je savais pas, je savais plus. Mieux valait pour moi que je me persuade que j'étais un minable fini, au moins je n'aurais pas ce genre de déception à l'avenir. J'avais les larmes aux yeux, tendis que je le regardais s'éloigner vers l'entrée de la grotte. Des larmes, encore des larmes s’échappèrent. Je me sentais tellement mal, perdu. On m'avait pas habitué à recevoir autant d'amour pour ensuite me faire des remarques blessantes. Je préférais largement qu'on se moque de moi finalement.

J'essuyai rapidement mes yeux avant qu'il ne se retourne. Pas besoin qu'il me voit en larme en plus. Hélas, j'avais maintenant les yeux rouges. Impossible de cacher ça. Et puis voilà que maintenant, il commençait à ramasser ses affaires. Il partait déjà ? Mais pourquoi ? Alors il m'en voulait vraiment ? Or, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. J'avais pourtant lâché mon masque méprisant pour lui ! A moins que finalement, il préférait ce masque là en fait ? Oh... ! Je comprenais plus rien ! Tout ce que je savait c'était que ça me faisait mal de le voir partir déjà ! J'avais l'impression d'avoir encore besoin de lui moi. Je le foudroya du regard, trop en colère soudainement. Il n'avait pas le droit de me faire ça alors que j'avais tout dévoilé de moi.


« Ne me regarde pas comme ça, je vais partir, et te laisser tranquille, comme tu me l'as demandé depuis le début... Je n'en parlerai à personne pour ton œil. »

Hein ? Mais il y avait prescription là ! Et puis je lui avais dit que ce n'était qu'un mensonge et que j'avais voulu qu'il reste. Il m'avait même fait la remarque ! Il n'avait qu'à dire qu'il ne voulait tout simplement plus voir ma face ! J'aurais compris là ! Deux immenses gifles en si peu de temps. L'humiliation n'était rien comparé à la violence des mots. J'avais l'impression de me décomposer. Ma colère disparu pour de nouveau laisser place à l'incompréhension. Je dû crisper tout mon corps pour ne pleurer à nouveau. Ce que je pouvais une vrai fillette quand je m'y mettais ! Finalement, peut être bien qu'être gentil ça servait à rien. On vous laisse tomber comme de la m*rde après avoir abuser de votre corps. Il voulait juste me baiser en fait. J'aurais du voir ça à des kilomètres. Ça me dégouttait. Et je me dégouttait aussi d'être tombé dans le piège. Oui parfaitement ! j'avais envie de vomir !

Et puis comme si toute cette douleur n'était pas suffisante, il fallait qu'il enfonce le clou un peu plus profondément. Il fallait qu'il vienne m'embrasser une dernière fois, tel le dieu qu'il était. Impossible pour me de protester. J'étais envoûté par l'ondin comme jamais je ne l'avait été. Ce n'était pas qu'une simple attirance. Au fond de moi, je me rendais bien compte. Des tas de types m'avaient attirés, c'était pas pour autant que je m'étais agrippé à eux toute une nuit pour pleurer ensuite parce qu'ils se barraient. J'aurais bien voulu cracher sur cette étrange affection que je lui portais, mais j'en étais bien incapable. J'étais un faible et ça c'était pas nouveau.

Appréciant le baisé comme je pus, voulant y répondre avec passion, mais bien trop désespéré pour ça, je le regarda se retourner pour partir. Impuissant. Il aurait abandonné un petit garçon sans défense dans une grotte, cela aurait été pareil. C'était l'homme le plus maléfique que je connaissais !


« Tu vas pas me laisser !! » Criais-je, plein de haine. Ma voix fit écho dans toute la grotte pour s'évanouir à l'extérieur. C'était sortie tout seul, comme poussé par un instinct primitif. Je sentais mes poings serrés, trembler d'émotion. « Nan ! Regarde ce que tu m'as fait ! Tu ne peux pas me laisser ! Oh non ! Tu te rend compte que je me suis blottit dans tes bras toute la nuit ?? Tu crois vraiment que je fais ça avec tout le monde ? Tu crois vraiment que je vais redevenir comme avant après ça ? Je sais pas ce qu'il te faut de plus là ! Je ne me reconnais même pas moi même ! » Je fis une pause, surpris par mes propres propos. La colère disparu soudainement, comme elle était revenu. Une nouvelle vague de larmes arriva. Celle-ci, impossible à la stopper. Mon œil était humide, noyé. Nerveusement, je l'essuyai, mais ça ne s'arrêtait plus de couler. « Qu'est ce que je dois faire maintenant ? » demandais-je d'une voix tremblante, perdu. Néanmoins, j'arrivais à garder une pointe de colère, toujours persistante. Il fallait bien que je me défende ! Je n'étais pas qu'une victime ! « Nan mais tu as raison. Après tout je dois être bon qu'à baiser. » Je releva brusquement la tête, de nouveau haineux. « Si tu ne voulais que de mon cul, fallait le dire ! Cela aurait bien plus claire et plus bref ! Et puis pourquoi tu m'as laisser m'accrocher à toi comme ça ? Tu voulais juste m'humilier, comme tout les autres. » Je baissa la tête, terrassé par un violent sanglot. Je faisais un véritable yoyo d'émotions.

Je me leva, tremblant. Moi aussi fallait que je parte. C'était insoutenable. Cet endroit puait trop le sexe, ça puait trop la honte. Nerveusement, je finis de raccrocher mes boutons de chemises et mes larmes qui ne voulaient pas s'arrêter tomber. Toutefois, j'étais tellement plein de haine, plein de tristesse, que mes genoux ne parvinrent pas à me tenir très longtemps. Je tomba sur eux violemment mais la douleur physique ne m'atteignait plus. Je me détestais tellement à pleurer comme un enfant trois ans. Je me détestais tellement d'être autant naïf. Je détestait tellement ma faiblesse. Je me détestais tellement de m'être autant attaché à un simple coup d'un soir. J'étais ridicule de faire une telle scène de ménage, comme si ce type était à moi. Pourquoi ce monde s'acharnait il tout le temps sûr moi.
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Mer 24 Avr 2013, 23:10

Lorsque Nastaé se décolla d'Enki, s'attandant à recevoir une gifle ou autre, pour ce geste déplacé, il reçu tout le contraire. Le sorcier était triste, furieux, et en une seconde, il avait réussi à se faire détester. Voyant dans quel état il l'avait mis, comme il ne pouvait même pas se tenir debout l'Ondin, un peu sous le choc, revint vers lui et s'accroupi pour être à sa hauteur, avant de se jeter sur lui, le plaquant à terre. Il passa alors ses bras autour de son corps et murmura : « Ne me frappe pas... Excuse moi joli créature, je suis un idiot... » ...et il n'avait rien compris aux sentiments du sorcier. Absolument rien. « Ne pleure plus, je reste avec toi... Ne pleure plus d'accord ? » Il le serra contre lui, enroulant ses bras autour de son corps, fourrant sa tête dans son cou, couvrant sa peau de baisers fins et doux, voulant se faire pardonner de son attitude ignoble. « Je... Ne voulais pas te blesser, pas après la nuit que j'ai passé avec toi... Tu es unique et plus précieux que tu ne le crois... »

Le lâchant doucement, il se redressa et s'appuya à la paroi de la grotte : « Je suis désolé... Tu... Es si froid, si inaccessible dans tout ce que tu fais, je m'attendais à me faire jeté comme un mal propre. Je pensais que tu voulais simplement profiter de moi... C'est difficile de lire en toi. » portant la main à la joue du sorcier il se rapprocha sensuellement de lui, lui murmurant : « Sauf quand tu prends du plaisir... », ne lui laissant pas le temps de répliquer, il l'embrassa. Il força le passage de sa langue, dans sa bouche, et caressa la sienne pour l'enivrer de lui, qu'il finisse de l'achever, de le pardonner. Se décalant alors légèrement, il colla sa joue à la sienne, et dit dans un souffle : « Habille toi, sinon je ne suis pas sur de pouvoir me retenir bien longtemps... ». Nastaé fit glisser une main habile sur la taille du jeune homme, sous sa chemise à moitié faite, allant vers ses fesses, avant de se retirer complètement de se relever. « Aller... Je vais te faire découvrir du pays. Hum... Comment t'appelles tu sublime créature... ? » Et oui, car après tout ça, il ne connaissait pas son prénom, c'était un flou total.

Sortant de la grotte, Nastaé se régala du soleil monté maintenant plus haut dans le ciel. Ses cheveux reflétèrent tous les rayons, dans des couleurs irisées et nacrées et, se tournant vers Enki il dit : « Tu étais venu dans la région pour quoi exactement ? » C'est vrai que c'était un peu limité car il avait recueilli Nastaé qui s'était fait mal quelque part et avait fini inconscient, avant de comprendre qu'il ne pouvait pas se noyer de toute façon. Et ensuite, ils s'étaient réfugiés dans la grotte pour cause de mauvais temps, comme si le ciel voulait les faire se séduire, et se réchauffer mutuellement à la chaleur de leur corps. Mais l'Ondin tenta de ne pas y penser, se disant qu'il fallait qu'il se change les idées sinon ça allait mal finir pour ses hormones, et il allait vouloir se jeter à nouveau sur Enki. Se détournant de lui il continua sa route approchant les abords du lac gelé, se remémorant la... première fois qu'il l'avait vu. Ici. La neige finit par être de plus en plus poudre et il du aller rapidement sur la glace, avant de se voir totalement congelé. « La glace est facilement friable ici. La dernière fois un... Ami à moi a fait une chute dans l'eau claire. »
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Dim 05 Mai 2013, 20:54

Alors que je commençais à sombrer doucement dans les méandres de mon esprit torturé, je sentis un corps, son corps tout contre le miens, à me serrer. Dans un premier temps, je tenta de me débattre. Je le repoussais de mes maigres forces tremblantes. Il fallait qu'il arrête de m'aimer et de m'abandonner juste après. Je ne le supporterais pas longtemps. Seulement, sa douceur eut tôt fait de me vaincre. C'était comme s'il avait le don d'endormir tout ce qu'il y avait de négatif en moi. Je me surpris à le serrer moi aussi, d'une manière presque vitale. Mais pourquoi diable sa présence me soulageait, me rassurait ? Je me sentais tellement faible et fort à la fois. Je l'aimais et je le détestais tellement de faire de moi quelqu'un que je ne reconnaissais plus. Et ses mots... même ses mots étaient doux et envoûtants. Jolie créature ? Mais où allait il chercher tout cela ? Je n'avais rien de jolie...

Je ne parvenais pas à stopper mes sanglots. Je me lâchais totalement dans ses bras. Je hurlais intérieurement à mon corps de faire stopper ces larmes mais ce n'est que lorsqu'il déposa ses lèvres rassurantes sur mon cou que, par enchantement, je me calma doucement.


 « Je... Ne voulais pas te blesser, pas après la nuit que j'ai passé avec toi... Tu es unique et plus précieux que tu ne le crois... »

En réponse, j'agrippai ses flancs sous le coup de l'émotion. Encore des propos horriblement trop gentils. C'était à cause d'eux que je devenais fou. Précieux ? Il le pensait vraiment ? Il était un peu trop naïf oui... Puis, il s'éloigna de moi. Un grand froid m'envahit. Il partait déjà... Pourquoi fallait il que je devienne accroc à ses doux gestes... à lui ? Jamais au grand jamais je n'avais réagis comme ça avec quelqu'un. Et à vrai dire, jamais un homme n'avait été aussi doux avec moi. Alors forcément, l'un n'allait pas sans l'autre. Je le regardais s'éloigner les yeux encore embués de larme. Je n'avais même plus la force de les essuyer. Il m'expliqua que c'était à cause de mon côté froid qu'il avait cru que je voulais profiter de lui. J'avais le regard dur et à la fois totalement perdu. Alors comme ça on avait cru la même chose l'un sur l'autre ? Et puis il disais que soit disant, j'étais froid ? Il était sérieux ? Je voyais mal comment je pourrais être moins froid que ça. Or, il avait sûrement raison après tout. Je faisais tout pour être distant. Ça réflexion me laissait totalement perplexe. Est-ce que je devais m'en vouloir de faire trop en sorte d'être inaccessible ou devais-je me réjouir parce que quelque part, je parvenais à mon niveau, à impressionner les autres grâce à mon côté froid ? Néanmoins, j'oubliai bien vite mes questions. Nastaé recommençait à me faire du rentre dedans. Bon sang ! Mais il n'était jamais fatigué !! Il le faisait exprès de me m'embrasser comme ça !? Je le soupçonnais de le faire exprès rien que pour me rendre accroc à lui. Mes pupilles se dilatèrent, mon cœur changea de rythme. Arrête je t'en supplie Nastaé ! Arrête de me tripoter ! Oh oui... c'était vraiment l'homme le plus maléfique que je connaissais.

Finalement, il se releva, m'abandonnant une seconde fois. Je le regardais se lever, l’œil inconsciemment suppliant. Je perdais totalement la boule. Ce n'est que lorsqu'il me demanda mon prénom que je semblai atterrir violemment sur terre. Soudainement, mon regard redevint plus dur, cherchant à redevenir méprisant. Seulement, il était plus soucieux qu'autre chose. Je devais absolument me concentrer sur autre chose que sur lui. Mes boutons... voilà, il fallait que je me rhabille. Aussi, j'avais tellement honte d'avoir pleuré comme un enfant. Il fallait vraiment que je passe à autre chose, mais je risquerais certainement de ressasser pendant longtemps cette matinée où j'avais chialé comme un gosse parce que l'homme qui me fascinait tellement voulait me laisser tout seul. Je répondis alors à sa question sur un ton un peu boudeur, tout en finissant de reboutonner ma chemise.


« Enki... je m'appelle Enki » marmonnais-je.

Sublime créature... Pfff. Ce n'était qu'un sale séducteur ! Pourquoi est-ce que je faisais tout un cinéma pour un simple séducteur qui devais sûrement dire ça à un tas de type tellement mieux foutu que moi. Je marmonnais, tendis qu'il était trop loin de moi pour m'entende. Je finissais tout juste d'enfiler mon manteau lorsqu'il me demanda pourquoi j'étais venu ici. Je réfléchissais à la réponse, tendis que je sortais de la grotte à mon tour. Mercure me suivait en miaulant. Il était partit e ne sais où cette nuit et maintenant qu'il était là, il me faisait savoir qu'il n'aimait pas quand je n'allais pas bien.


« Hum... pour calmer mes pulsions sadique. » bougonnais-je

Le pire, c'est que c'était vrai. J'avais pensé que ce froid, cette aridité, congèlerais mes pulsions que j'avais envie de bannir de mon cerveau. Et à vrai dire... c'était plutôt réussit. J'avais joué les bourreaux sexuels avec l'ondin, et maintenant, à ce niveau du moins, ça allait mieux. Je le regarda ensuite s'éloigner. Il semblait explorer les lieux. Est-ce qu'il voulait vraiment me faire visiter ? Toute cela prenait des tournures de promenades entre amis. Or moi... je n'avais pas d'ami. Je ne savais pas du tout comment réagir dans ses moments là, c'est pourquoi j'étais resté paralysé juste à l'entrée de la grotte. Je me doutais bien que je devais le suivre. Oui mais après ? Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire ? Qu'est-ce que faisait deux amis qui se baladent. Je m'étais déjà promené avec ma sœur mais elle m'avait traîné de force et c'était comme si elle se faisait la conversation toute seule. Dans ce genre de moment, j'étais mal à l'aise, je ne savais pas du tout comment réagir. Maintenant que Nastaé et moi avions mit les points sur les « i », qu'est-ce que j'étais censé faire ? Une fois de plus j'étais un peu perdu. Tout ce que je savais faire, c'était envoyer les gens paître, leur crier dessus, les mépriser, les faire fuir, et dans de moindre occasion maintenant, les martyriser. Et jamais je ne faisais ami ami avec eux...

L'ondin commença à me faire part d'un de ses souvenirs. Au début, j'ai cru qu'il parlait de moi, mais finalement, il semblerait que je n'étais pas le premier à m'être fait avoir par la glace. Je regardait Nastaé en faisant une drôle de grimace gêné, ne sachant quoi répondre à cela. Il fallait peut être que je le suive, mais je n'arrivais pas à bouger. Cette situation me mettait très mal l'aise. Déjà cette honte qui me collait à la peau et puis je ne me sentais tout d'un coup, pas à la hauteur. Une part de moi, voulait lui dire que je me fichais complètement de sa vie. Pourtant, l'autre partie était flatté que quelqu'un me parle comme on parle à un ami.


« Nastaé je... » commençais-je, en me grattant le haut du crâne d'un air totalement gêné de ce que je m'apprêtais à dire. « Je... n'ai pas d'ami. »

Je ne sais pas trop pourquoi je lui disais ça. Je lui avais pourtant déjà révélé tellement de chose sur moi en si peu de temps. Entre mes pleurs, mon œil mystérieux et cette étrange révélation, encore deux jours et il me connaissais encore mieux que moi. Oh et puis, je n'étais plus à ça près. Je cherchais son regard avec une certaine crainte. Je ne voulais pas qu'il me juge. Je voulais qu'il comprenne pourquoi j'avais des réactions étranges. Enfin, étrange pour lui parce que figurez vous que moi aussi je trouvais la plupart de ses réactions étranges. Nastaé n'était pas comme les autres, ça c'était certain. Peut être que je trouverais chez lui une certaine forme de compréhension. Ah... quelle douce espérance je me faisais là.

« Je... je ne sais pas... que... » balbutiais-je avant de finir par soupirer bruyamment en baissant la tête de honte.

Je n'arrivais pas à trouvé mes mots. Pire encore, je me demandais moi même ce que j'avais bien voulu lui expliquer. Il fallait que je me ressaisisse bon sang 
!

« Laisse tomber ! » laissais-je échapper un peu trop sèchement.

Finalement je parvins à me dépêtré de ma paralysie afin de le rejoindre. J'essayais de prendre un regard qui voulait dire : « Et ben quoi ? Tu veux mon portrait ? ». Il méritait sans doute un plus jolie regard mais si je ne me ressaisissais pas très vite, je risquais vraiment de me liquéfier sur place et je ne suis pas sûr que c'était ce qu'il souhaitait aussi.


« Je te suis... » marmonnais-je finalement.
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Jeu 09 Mai 2013, 19:17

Nastaé sentit Enki se débattre légèrement à l'intérieur de son étreinte, avant de déclarer forfait, se laissant ainsi emporter par la chaleur de l'Ondin. Le sorcier fondit en larme, sanglotant comme quelqu'un que l'on avait brisé, s'accrochant au corps de Nastaé comme une moule à son rocher. Il déposa ses lèvres sur son front, caressa sa chevelure, et finit par capturer ses lèvres salées par les larmes. Comment quelqu'un comme lui, qui paraissait dur comme la pierre aux premiers abords, pouvaient tomber dans une fragilité pareille ? Enfin, pour l'ondin c'était évident, il était fragile du départ, il n'avait juste pas eu le cran de le montrer, et voulait s'occuper de son image de dur à cuire impassible, qu'il tenait à merveille. Et l'Ondin y avait cru... Jusqu'à cette nuit, enfin jusqu'à l'Aube. Enki s'était sentit abandonné, alors que le quiproquo faisait penser à Nastaé qu'il était coupable de tout, et qu'il vallait mieux qu'il prenne ses jambes a son cou.

Lorsque le type se calma, le jeune homme se décolla de lui pour lui ficher un peu la paix, et lui demander son nom, il vit son regard. Son œil reflétait des émotions cette fois ci, et ça fendait le cœur de l'éphèbe. Pourquoi le regardait-il comme ça ? Avait-il fait quelque chose de mal ? L'avait-il encore blessé par un geste inconsidéré ? Il n'en savait rien, mais le sorcier l'accueillit quand il revint vers lui par l'embrasser, et s'il avait pu, il se serait jeter sur lui...
Enki lui dit son nom, et c'est avec joie que Nastaé l'accueillit. Ensuite il lui dit que les pulsions sadiques pouvait être éradiquées en ce lieu là. L'Ondin arqua un sourcil mais ne démentit pas. Il voulait toujours le toucher, toujours s'en rapprocher, mais se faisait violence pour ne pas être trop désobligeant. Bientôt, il allait se voir blesser par le sorcier, car il ferait quelque chose qu'il n'aimerait pas. C'était souvent comme ça avec lui... Surtout vu l'impulsivité d'Enki.

Après une conversation, Enki resta un peu en retrait, confiant à Nastaé qu'il était dénué d'amis. L'Ondin fit une petite moue lorsqu'il vit que le sorcier n'osait pas parlé et lui demanda de laisser tomber. Arrivant vers lui à grand pas il prit son visage entre ses mains, caressant ses joues de ses pouces, et effleura ses lèvres des siennes en disant : « Et moi... Je suis quoi alors ? », son ton était un peu dur, pour lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas avec ça, mais il se radoucit immédiatement, surtout lorsqu'il l'embrassa. C'était un baiser velouté, sincère, et une de ses mains monta un peu plus haut, sur son cache-œil. Depuis qu'il savait qu'Enki complexait sur cet attrait physique différent, Nastaé voulait le voir, encore et encore, quitte à en faire sa force et non sa faiblesse. Alors, les yeux mi clos, avant de les ouvrir en entier, son regard se transformant en braise, il murmura : « Oh mon Enki, laisse moi le voir, encore une fois... J'aime tellement... Tu n'es pas différent, tu es unique, et ce sont les personnes uniques les plus merveilleuses... » Déplaçant sa bouche, il longea sa joue, sa mâchoire, avant de se décaler légèrement et de retirer son bandeau. Ses lèvres se déplacèrent vers son oreille pour lui murmurer sensuellement : « Enki, Enki, Enki... Ouvre les yeux... »

Le fait qu'il répête sans cesse son nom, donnait une dimension passionnelle et euphorique à la situation. Comme ça, plus tard, ça manquera au sorcier que Nastaé ne prononce plus son nom. Il sera affecté par son absence, se sentira seul quand il n'entendra plus sa voix, bref... Il le charmait, et comme il fallait ! Alors quand il se recula pour le regarder, il ouvrit complètement les yeux sur son visage, scrutant son œil enchanté. Il ne savait pas ce qu'était cette marque, il ne savait rien de lui, mais il adorait voir Enki se dévoiler alors il lui sourit gentiment en lui disant : « Je te prierai de ne le montrer à personne. Je veux être le seul à le voir... », oui ça avait des air de menace gentille, mais Nastaé ne plaisantait pas. Enki pouvait bien le frapper pour ce qu'il venait de dire, en prétextant que c'est lui qui donne les ordres etc... Mais en attendant, l'Ondin ne plaisantait pas, il voulait être le seul à voir ce genre de merveille...
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Dim 12 Mai 2013, 23:59

Après ma confession, Nastaé se jeta sur moi pour prendre mon visage en main. Raah ! Je détestais quand il faisait ça ! Nan, en fait j'adorais... oh et puis m*rde... Il fallait que j'arrête de lutter contre ce type plus fort que moi psychologiquement. Or, c'était aussi plus fort que moi, il fallait que je garde ce regard dur pour garder mes distances. Il n'était plus méprisant, mais il voulait clairement faire comprendre qu'il n'avait pas intérêt à dire quelque chose qu'il ne fallait pas. Seulement, il ne semblait pas le moins du monde effrayé par mon regard. En fait, c'était presque lui qui était plus menaçant que moi.

« Et moi... Je suis quoi alors ? »

Cette fois mon regard était interloqué. Il voulait dire quoi par là ? Qu'on était ami ? C'est ce que j'avais profondément espéré. Néanmoins, mon esprit n'arrivait pas à intégrer l'idée. En fait, j'avais déjà eu une amie, il avait peut être de ça deux ans. Enfin... maintenant je n'en étais plus trop sûr. Finalement on ne s'était vu qu'une fois et on s'était juste envoyé quelques lettres, mais voilà bien longtemps que je n'avais plus de nouvelle. Non, vraiment, l'amitié c'était pas pour moi. Et puis, j'avais l'impression qu'avec Nastaé, c'était plus fort que ça, plus spéciale. Arf... en fait, j'en savais rien... j'y connaissais rien. Qu'est-ce que je pouvais répondre à ça ? Je me contenta de le fixer du regard, sans lâcher prise. Mon œil n'était plus si dur, comme touché par ses propos, mais je ne faiblirais pas si facilement. J'attendais la suite. Une suite bien douce d'ailleurs. Encore un baisé ! Non mais un vrai accroc celui là ! Bon c'est vrai, je râlais, mais j'aimais ça au fond.

Ensuite, lorsque sa main commença à se balader sur ma joue jusqu'à mon cache-oeil, je gémis pour protester. Il n'avait pas intérêt à toucher ça ! Seulement, j'étais incapable de me séparer de sa bouche si douce. Je sentais mon cœur s'affoler dans ma poitrine, mon souffle me manquait. J'avais cette peur étrange, mêlée à l'envie qu'il fasse de moi ce qu'il voulait. Une sorte d'excitation malsaine. Puis, il se mit à parler de sa voix envoûtante d'ondin séducteur. Rien de pire ne pouvait m'arriver. Il voulait voir mon œil, encore, mais il en était hors de question ! Or, comment lui dire non ? J'essayais pourtant, mais les mots étaient coincés au fond de ma gorge tendis que mon cœur tellement affolé me donnait le tournis. Je fixais son regard, tout en essayant de paraître menaçant et froid... surtout froid. C'était tout ce qu'il me restait pour exprimer mon désaccord.


« Tu n'es qu'une fille... » marmonnais-je de ma voix rocailleuse, emplie de plein d'émotions dissimulées.

Pourquoi j'avais lancé cette pitoyable insulte ? Je cherchais peut être encore inconsciemment à faire en sorte qu'il me déteste. Je le testais. Ou peut être parce que pour moi, des compliments si flâteurs ne pouvait sortir que de la bouche d'une fille. Néanmoins, je ne dis rien d'autres. J'étais paralysé sur place et lorsqu'il commença à parcourir mon visage de ses lèvres, je ferma les yeux, terrifié. J'étais à sa merci. Ce n'était qu'un manipulateur fini et moi je tombais dans ses filets tel le grand faible que j'étais. Il enleva mon bandeau, murmura mon prénom comme un chant céleste et mon cœur plongea dans une chaleur douce et moueleuse. Plusieurs violent frissons parcourèrent mon petit corps fragile. Bon sang, c'était que j'étais sensible moi ! Je serrais les poings, c'était le seul contrôle sur moi même que je parvenais à garder. Puis, bien sûr, lorsqu'il me demanda d'ouvrir les yeux, je ne pus faire autrement que de m'exécuter. Mon regard était apeuré, sans défense, humide. J'attendais son jugement, son implacaple jugement. Seulement, lui ne semblait qu'emerveillé, voire satisfait de la victoire qu'il avait eut sur moi. Et moi, au fond et paradoxalement, j'aimais ça.


« Je te prierai de ne le montrer à personne. Je veux être le seul à le voir... »

Cet étrange menace m'effraya encore plus. Maintenant c'était claire, il voulait me contrôler et le « moi » qui n'aimait pas qu'on le manipule détestait ça. J'avais cette étrange impression de n'être qu'à lui, d'autant plus que maintenant, j'étais mis à nu sans mon cache-oeil. Il me possèdait. Je déglutis. Toutefois, si cela pouvait me rassurer, j'avais déjà montré mon œil à ma sœur et à... Shizuo. Il me l'avait enlevé de force ce s*l*ud ! Pfff, de toute façon ce mec était insignifiant et inutile. Une erreur. Nastaé par contre, c'était tout autre chose. J'étais à lui maintenant, n'est-ce pas ? C'était lui qui décidait. Je déglutit une seconde fois, et j'avais chaud dans cet endroit si froid. Une perle salé parcoura mon front humide. Mon cœur raisonnait dans mes tempes. Je n'étais plus moi même, j'avais peur. J'avais envie de protester, de lui hurler d'aller se faire voir et que je montrerais mon œil à qui je voulais ! Que je n'avais pas d'ami et que je ne voyais pas pourquoi ça commencerait par lui. Qu'il n'était rien à mes yeux et qu'il pouvait rentrer chez lui. Que ce n'était qu'un pauvre séducteur, s*l*ud. Or, rien de tout cela ne sortie de ma bouche. C'était bien simple, je ne voulais pas qu'il s'éloigne de moi, jamais. J'étais prêt à n'importe quoi pour lui.

« Oui... que toi... » soufflais-je dans un murmure qui voleta doucement jusqu'au oreilles de l'ondin.

Une brise etrêmement froide vint me foueter le visage, ce qui me ramena un peu à la réalité. Je jetta un coup d'oeil à mon cache-oeil qui était encore dans la main de l'ondin. Je me sentais tellement nu sans lui. Je voulais le récupérer, seulement j'avais peur de lui demander. Tiens, c'était la meilleur ça ! J'avais peur de lui maintenant ? Pfff, je pris mon courage à deux mains, parcouris les deux pas qui me séparait de lui, et d'un geste incroyablement délicat pour le vilain Enki, je posa ma main sur celle de l'ondin, fixant Nastaé du regard, les yeux craintifs, m'attendant à ce qu'il me dise « non », à tout moment. Seulement, je me sentais vraiment de plus en plus mal sans mon précieu cache-oeil. Alors, tout à coup, je lui pris brusquement des mains, de peur qu'il m'en empêche. Puis, une fois en ma possession, je me rendis compte que j'y étais aller un peu fort, alors je demanda, toujours de ma voix craintive :


« C'est bon... ? Je peux le remmettre ? S'il te plais... »

Debout, au milieu cette terre aridement gelé, à perdre mon temps à regarder un homme qui ne faisait que me manipuler, je me sentais soudainement un peu bête. Oui bon, avec lui, tout ce que je faisais me paraissait très étrange, c'est vrai. Mais là, j'étais dans un rare moment de lucidité, alors autant en profiter pour tenter de redevenir moi même. Ou tout simplement, de parler d'autre chose que de ce fichu œil maudit, pauvre héritage de mon s*l*ud de père. Nastaé avait dit quoi déjà ? Qu'il me ferait visité c'est ça ? Bon et bien qu'est-ce qu'il attendait non de non ?

« On peut y aller maintenant ? S'il te plait? » demandais-je sur un ton qui se voulait agacé mais qui ne l'était pas du tout. Plutôt suppliant en fait.

Hé mais qu'est-ce qui me prenait de demander la permission ? m*rde Enki ! Ressaisit toi bon sang ! C'est toi qui décide de ta vie, pas un ondin qui en s'amuse avec tes sentiments ! Je commençais donc à tourner les talons. Il fallait absolument que je me concentre sur autre chose. Seulement, pour une obscur raison, je me souvins de l'anectode dont il m'avait fait part quelques minutes auparavent. J'étais soudainement curieux d'une chose. Je me retourna alors vers lui et d'un regard presque accusateur je lui demanda :


« C'est qui cet ami qui est tombé à travers la glace ? »

Si un ami pour lui, c'était un mec avec qui il couche et auquel il fait plein de compliments, alors visiblement, je n'étais pas le seul dans cette curieuse situation. Je me surpris même à ressentir de la jalousie. Cependant, je m'empressa de refoulé ce sentiment totalement étrange pour moi.
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Dim 18 Aoû 2013, 20:20


Dans le regard du sorcier, tellement de sentiment se mêlaient les uns entres les autres. Nastaé était doux, mais en même temps sur de ce qu’il voulait, alors ses gestes n’étaient pas hésitant ni anodins. Plus il apprenait à connaitre Enki, plus il se rendait compte de l’influence qu’il avait sur lui, à le voir se ratatiner dès qu’il parlait. Mais l’Ondin était un être bénéfique, ne cherchait pas à le rabaisser, ni à le sous-estimer. Ainsi, ses regards n’étaient pas méprisants au contraire. On ne se doutait même pas qu’il puisse faire du mal un jour. Cependant, quand il le mit au pied du mur en lui demandant ce qu’il était exactement, Enki commença à gigoter et à regarder par terre, en réfléchissant. Là encore il s’irrita, puis redevint normal. Nastaé le lâcha et toucha ses cheveux d’une main, avant de lui sourire. Il avait fait en sorte d’exécuter une mimique, qui se voulait séductrice, et ses yeux verts rayonnèrent, sous ses cils marins. De là, il l’embrassa, le prenant doucement contre lui. Enki se laissait faire, il était devenu docile et son caractère n’était pas une entrave pour l’un comme pour l’autre. L’Ondin se décala, il le séduisait et se permettait de taquiner encore ses sens, en touchant des endroits qui se voulaient sensible, avant de s’attarder sur son œil magique. Le regard du sorcier était devenu rigide. Le jeune homme tenta quand même de se faire valoir comme il le pouvait, en lui murmurant de petites paroles, et en lui enlevant son cache-œil. Le sorcier le traita de fille, et Nastaé ricana. Il avait gagné, l’être en face de lui n’avait plus aucun argument pour le contrer, et il s’était perdu dans ses réflexions.

Sous ses doigts frais et baladeurs, Nastaé sentit le jeune homme se raidir entièrement. Avait-il peur ? L’Ondin mit ça sur la non-assurance, d’enlever son bandeau. Il lui demanda d’ouvrir les yeux, une fois que les deux furent au grand air, et Enki l’écouta, soulevant ses paupières. Son œil était tellement beau, il trouvait ce genre de particularité magnifique, et il lui dit savoir en déposant un baiser sur sa paupière. Ses lèvres descendirent à sa bouche et il se décolla pour l’admirer encore un peu, restant proche de lui, lui soufflant doucement dessus. Il était égoïste et ne voulait pas partager ce petit être à l’œil magnifique. Alors sa phrase s’annonçait plus comme un avertissement que comme une menace, mais il était abrupt et franc. D’ailleurs, il sentit le sorcier réagir, et lui obéir. Son comportement, par rapport à la veille, changea radicalement. Il n’était plus la petite teigne hargneuse, au contraire, il était devenu plus docile. Nastaé savait que ses charmes y étaient pour quelque chose et il en jouait constamment, pour ne pas perdre l’attention du jeune homme. Furtivement, comme une caresse, il déposa un baiser sur ses lèvres et vit qu’il transpirait. Dans un lieu pareil, il avait si… Chaud ? Ce sorcier était totalement détraqué. Lorsqu’il bégaya deux mots, Nastaé se décolla de lui, jouant avec les lanières de son cache œil. Mais Enki revint vers lui et lui arracha son précieux, avant de tout de même lui poser la question. Nastaé sourit et remit une mèche de cheveux derrière son oreille avant de dire : « Bien sûr. » Puis vint la complainte du jeune homme. Il voulait bouger, et marchait alors il pressa l’ondin. Ce dernier se mit à sa hauteur avant de le dépasser et marcher dans la neige. « Bien, alors c’est partit ». Mais avant de se retourner, il vit le regard noir du sorcier qui lui demanda d’un ton accusateur, qui était l’ami qui avait traversé la glace. L’ondin laissa échappé un petit rire avant de venir vers lui et s’approcher anormalement de son corps, et de son visage, le prenant presque en étaux par la taille : « Tu es jaloux Enki… ? » Sa voix se fit dans un souffle chaud, extrême, voulant une fois de plus renverser les sens du sorcier. Prenant son visage entre ses mains, il finit par perdre son visage dans son cou et dit : « Oh Enki, Enki… Je ne veux que toi… » alors il embrassa sa peau douce et chaude, avant de se décaler.
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Mar 20 Aoû 2013, 23:59

Nastaé voulait partir de là. Il aimait le berceau cristallin, mais il lui rappelait trop de souvenir avec un homme qui maintenant n’était plus. Il était quelqu’un de très sensible, très nostalgique et il revoyait encore la glace se briser sous le poids du vampire, avant que lui même ne plonge.
Soupirant, il fit le tour du lac décidant d’aller voir les merveilles que ce lieu avait fait pousser, depuis la dernière fois. Enki décida de rester encore une fois là, à terre, près d’un feu qu’il avait confectionné, en se pelotonnant sur lui-même. Haussant les épaules, il le laissa là et partit sur la glace. Il ne se soucia pas du sorcier, trop blasé par l’endroit où il se trouvait, la nuit qu’il venait de vivre était, maintenant, du passé. Ce n’était tout à coup, plus important pour lui. Et le fait que ce type ne vienne même pas avec lui, lui confirmait qu’il était finalement bel et bien seul. Le seul qui le complétait n’était plus. En pensant à tout cela, Nastaé ravala des sanglots inutiles, et laissa son regard émeraude dériver vers l’horizon, et s’attarder vers le ciel. Les nuages noirs commençaient à disparaître complètement, alors que son cœur s’assombrissait.

Une fois au milieu de cette mer solide, il ferma les yeux et mit ses mains sur son cœur, écoutant un instant ses battements. Il se concentra sur les bruits environnants, le son de l’eau sous la glace, le feu au loin qui crépitait… Et puis il inspira et se mit à chanter. Toujours privé de sa vue, il ouvrit la bouche, laissant des notes profondes et chantantes s’échapper de ses douces lèvres. Les mouvements qui accompagnèrent la musique collait parfaitement à l’ambiance, tout était étroitement lié, et la nature lui répondit. Les oiseaux se réveillèrent et chantèrent en cœur avec lui, les animaux de la neige sortirent de leur tanière pour venir voir et se rapprocher de cet être qui semblait divin à ce moment là.

L’Ondin dansa et chanta pendant plusieurs minutes, avant d’entendre le bruit qu’il voulait. Ouvrant, les yeux, il sourit, s’arrêtant. Le son se coupa d’un coup, et la glace se brisa littéralement sous ses pieds. Se laissant aller, il plongea dans l’eau. Ses vêtements disparurent, et son corps muta, comme à chaque fois qu’il touchait l’eau. Son sourire s’élargit et le flash back arriva. Celui qu’il attendait depuis maintenant une bonne dizaine de minutes, arriva comme tan espéré. Il voyait alors le vampire plonger, ses yeux bleus reflétèrent la panique, mais l’Ondin était là. Et lorsque le courant commençait à l’emporter, il se voyait le prendre dans ses bras, pour mettre sa tête dans son cou, et lui chanter un air apaisant.
Cependant, il ne continua pas la course, et partit ailleurs, ne se laissant pas emporter par le courant. Il savait là aussi trop bien où il atterrirait et ce n’était pas son but. Il ne voulait pas retourner dans cette grotte, il ne voulait pas revivre d’autres évènements sur cette vie maintenant envolée, maintenant oubliée.

Nastaé mourut le jour où Alec poussa son dernier souffle.
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Mer 04 Sep 2013, 13:43

Sous l'eau, il appela Tora, qui se matérialisa presque à ses côtés. Puis ça ne lui suffisait pas, alors il appela Nanti, son frère bien aimé. S'asseyant sur un rocher, près d'une anémone, il regarda la surface, le regard triste et perdue dans la lumière du soleil. On aurait dit une Muse ayant perdu son maitre. Nanti arriva à ses côtés, essouflé, en disant :

-Qu'est ce qu'il se passe ?


Alors Nastaé tourna son regard émeraude vers lui, lui montrant toute sa peine et son chagrin, avant de se jeter à son cou, l'étreignant aussi fort que possible. Nanti, complètement déstabilisé, le prit dans ses bras en paniquant, et en lui demandant ce qu'il se passait. Mais Nastaé restait muet, il tremblait, ne disant rien. Se contentant du chagrin et de la peine. Puis au final, il se décrispa, et arrêta de lacérer la peau de son frère, pour rester totalement sans force, et sans plus de mouvements, se laissant emporter par ses bras forts et sécurisants.

-Viens Nast', on rentre...

-Laisse moi mourir Ant'.
-Arrête de dire n'importe quoi. Viens.

Nanti le prit à bras le corps et le porta sur une bonne distance. Nastaé était totalement ailleurs et même Tora n'arrivait à lui faire retrouver le sourire. Il avait complètement oublié Enki, et n'avait en sa tête que le génie. Son coeur s'était séparé en deux, s'arrachant en dégoulinant de sang, et il sentit tout à coup sa bouche complètement pâteuse et ferreuse. Il détestait ça. Se retrouver dans une telle mélancolie, un tel état dramatique, mais il venait de perdre plus que sa propre vie.

Pendant des jours entiers, Nastaé n'était ainsi que l'ombre de lui même. Il vaquait à des occupations complètement inutiles, et n'avait pas le réflexe de faire certaines choses qui, pour la plupart étaient bénignes. Il se perdait dans la flore aquatique, et regardait les anémones pendant des heures, jouer avec les poissons qui se réfugiaient à l'intérieur pour se protéger. Alors forcément, le plus grand de ses frères en profita pour le blesser, à défaut de pouvoir le tuer. Ses longs cheveux violets ondulaient doucement dans le courant, et le silence était le repos de nastaé. Jusqu'à ce que son frère vint tout gâcher, en lui fonçant dedans. Percuté assez violemment, l'Ondin perdit équilibre et alla rouler sur plusieurs mètres, entre deux eaux. Novi était toujours aussi méprisant :

-Alors espèce de petite fille, tu pleure parce qu'on ta cassé ton jouet ?
-Novi... S'il te plait arrête donc ça... Je ne suis pas état de me battre contre toi.
-Ten mieux, ça me rendra les choses plus facile pour mettre fin à tes jours.
-Arrête !

Nastaé voulu partir et s'enfuir, mais son frère ne le rata pas et l'intercepta, en lui déchirant la peau au niveau des côtes. Tora hurla, mais l'Ondin, trop faible, accusa le coup, et tomba dans l'inconscience. L'Océan le ramena vers la surface, diffusant son sang dans sa lumière bleu, alors que Novi partit en vitesse, satisfait.

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Une exploration pas si magique [Enki&Nastaé] (-18)

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