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 Une exploration pas si magique [Enki&Nastaé] (-18)

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Mar 29 Jan 2013, 18:42

Nouvelle vie ne veut pas forcement dire meilleure vie. Certes j'avais retrouvé ma sœur jumelles que je n'avais pas vu depuis presque vingt ans. Arf mais ce qu'elle peut être chiante ! Toujours à vouloir aider les autres qui n'en valent pas la peine, à être trop curieuse sur ma vie. Elle veut m'aider aussi, mais elle ne le peut pas. J'ai pas besoin d'aide ! Certes, je ne vis plus avec mon s*l*ud de père qui bouffait mon oxygène, mais se sentir seul, c'est pas le pied non plus. Bon, je vis avec ma sœur et j'ai même des servantes. Enfin... elle aime pas que je les appelle comme ça. Disons qu'elle aide à tenir la maison et moi j'en profite. Ce qui me pèse, c'est que j'ai pas d'amis. Vous allez dire, c'est étonnant d'entendre ça de ma bouche. Surtout qu'avant je disais que les amis ça servaient à rien. Mais j'ai changé. En bien. Un peu trop d'ailleurs. J'ai l'impression de faire bien trop de bonnes actions. J'ai peur de devenir une tapette de magicien. Bref, c'est tout confus dans ma tête. D'un côtés, j'aimerais avoir des amis, mais j'ai l'impression que ce serait trahir mes principes. Argh j'ai envie de me frapper pour arrêter de me sentir con et perdu. J'ai même envie de torturer un petit mec comme avant... Mais je me retient. J'ai promis que j'arrêterais. Pourtant ça me ferais tellement de bien...

Ainsi, pour calmer mes pulsions, je me suis dis, qu'aller dans un endroit désert serait peut être efficace. On m'avait parlé d'un lac gelé et dangereux où personne n'allait jamais. Parfait. Il y faisait certainement froid. Température idéale pour calmer mon cerveau et surtout mes oreilles assoiffées de cris de douleurs. Une fois arrivé sur les lieux, j’observai calmement le lac gelé. C'était vraiment calme ici. Pas un de vent, pas d'être vivant, seulement quelques craquement de glace de temps à autre. Je soupira de soulagement. Un peu de temps à moi. Seulement mon répit fut de courte durée. Mon chat miaulait en voulant grimper sur moi. Le froid sans doute. Je leva les yeux ciel avant de l'attraper pour le placer au creux de mes bras. Je ferais bien d'aller faire du feu dans un petit coin.
Je marchait donc le long du lac pour trouver un peu de bois. Il n'y avait pas franchement de végétation mais en m'éloignant un peu je trouva aisément ce que je cherchait. Je rassembla le bois sur un sol rocheux bien stable et grâce à la magie, j'allumais le tout. Pendant ce temps là, Mercure était de nouveau partie voir quelque chose. Je soupira d'exaspération. Il ne savait pas ce qu'il voulait ! Je releva la tête du feu pour le chercher du regard. Il était au bord du lac, en train de gratter la glace avec ses griffes, en miaulant.


« Oh mais Mercure ! Qu'est ce que tu veux à la fin ? » râlais-je en le rejoignant.

Baissant la tête pour voir ce qu'il traficotait, je m'aperçut avec stupeur, qu'il y avait une personne sous la glace. Un homme aux yeux clôt. Il était sûrement évanouie... ou pire. S'il était mort, c'était pas la peine que je reste ici. C'était pas à moi de m'occuper de ça... Je m'apprêta à tourner les talons quand je m'aperçus qu'il avait une queue de poisson. Un ondin ! Oh m*rde ! Il était pas mort, c'était sûr. Est-ce qu'il dormait simplement ? Je connaissais rien à la vie sous-marine, mais tout de même, ça m'étonnerais qu'ils dorment dans l'eau glacé ces gens là. Il lui était forcement arrivé quelque chose. Un nouveau soupire s'échappa de ma bouche accompagné de vapeur d'eau. Pourquoi ? Pourquoi diable je me retrouvais face au mur à être obligé d'accomplir une bonne action ? Si j'étais venue là, c'était pour être vraiment égoïste et n'aider que moi ! m*rde m*rde m*rde !! Je tourna quand même les talons pour revenir près du feu ! J'avais pas la moindre envie d'être gentil aujourd'hui ! M’asseyant nerveusement, je pestais tout seul dans mon coin. Mercure continuait toujours à gratter la glace. Je comprenais pas pourquoi il s'acharnait comme ça.


« Mercure ! Revient immédiatement ! » lui ordonnais-je.

A contre cœur il se retourna pour me rejoindre. Il était obéissant mais je sentais bien qu'il était déçu. Peut être qu'il avait faim de poisson... Désespéré par le choix qui s'imposait à moi, je mis ma tête dans les mains. J'entendais d'ici la voix de ma sœur qui m'engueulait parce que je laissait mourir une personne. J'avais promis de ne plus tuer personne ni de torturer, mais cela ne voulait pas dire que je devais les sauver ! Puis, soudain j'eus une idée. Je pourrais peut être profiter de lui. S'il apprenait que je lui ai sauvé d'une mort certaine, il aura une dette envers moi et c'était tout bénef. Finalement, je me dépêchai à me lever et m’agenouillai au bord de la glace. Faisant apparaître du feu, je l'orienta de manière à faire fondre la glace. Cela ne manqua pas. C'était diablement efficace et il ne fallut qu'une minute afin d'avoir une ouverture assez grande pour faire passer l'homme. Maintenant, j'allais devoir plonger mes mains dans l'eau glacé ?! Argh non pitié. Mais il fallait que je pense aux avantages avant tout. Ne réfléchissant plus, je plongea les mains dans l'eau glacé dans une grimace de douleur et je tira de toute mes force l'homme hors de l'eau. Par la barbe de merlin, il fallait vraiment que je me muscle moi !! Il me fallut au moins dix bonnes minutes pour réussir mon affaire. Une fois sur la terre ferme, il fallait maintenant que je le mette prêt du feux. Je l'attrapa par les bras pour le tirer jusqu'à la source de chaleur.


« Désolé gars, mais ça va te râper » prévins-je tout haut, sachant pertinemment qu'il ne m'entendais pas.

Quand il fut enfin étalé près du feu, je m'autorisa à m'asseoir pour souffler et coup. Puis, je tâta son pouls pour m'assurer qu'il allait bien. Un rythme lent, mais présent. Il était vivant. Laissant balader mes yeux, je m'attardai sur le corps de cet inconnue. Il était bien foutu, je devais l'avouer. J'avais presque envie de balader mes mains sur son torse. Après tout il était évanouie. Il ne s'en rendrait pas compte. Mais je me retint, on savait jamais. Pour l'instant il avait une queue de poisson, mais est-ce qu'il serait nu après ? Un sourire se dessina sur mes lèvres à cette idée. Je m'attardai ensuite sur son visage. Il avait l'air un peu innocent et fragile ainsi évanouit. Un autre sourire. Il me vint alors une autre idée. Sortant une petite corde que j'avais sur moi – vieille habitude – j'attachai les mains du jeune inconnue dans son dos. On savait jamais ! Il pouvait être dangereux et me prendre par surprise ! Puis, je me remis à le lorgner. J'étais sûr qu'il était plus jeune que moi. Peut être que je pourrais profiter de lui. Oui je sais... J'avais promis que non. Mais je trouverais bien un moyen pour que ça passe pas pour du viole. En plus, il a maintenant une dette envers moi. En attendant. J'avais le droit de le regarder sous toutes les coutures impunément. Ça faisait longtemps que j'avais pas regardé un homme torse nu. C'était bien plaisant. Doucement, je replaça une de ses mèches collantes derrières ses cheveux pour regarder son visage. Arf, faite qu'il ne se réveille pas trop tôt.


Spoiler:
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Mar 29 Jan 2013, 21:19

Depuis un moment, Nastaé avait décidé de rester chez lui, sous l'eau, dans sa petite famille. L'Océan lui avait manqué, plus que jamais, et bien qu'il avait trouvé sa place sur la terre ferme, cette grande étendu d'eau restait son domaine. Tora l'avait alors emmené vers un endroit rempli de bijoux, dont il se délecta un moment, avant de se fourrer dans un courant d'eau chaude.

-Regarde ma belle, tu sais où on va ?


Tora n'en n'avait pas la moindre idée, et lui non plus. Tout ce qu'il s'avait c'était que les courants d'eau chaude lui permettait de se déplacer plus vite d'un point A à un point B. Il en connaissait certains, et d'autres étaient de vraies aventures pour lui. Et là, c'était le cas. Mais qui disait lieux inconnus disait... Créatures inconnues. Comme par hasard, un gros poisson, à l'allure d'un requin -si ce n'était plus-, se mit à le poursuivre, entrant à son tour dans le courant. Lâchant un cri de surprise, il se mit à agiter sa nageoire, se pressant bien plus de manière à lui échapper. Tora elle, s'était fais la malle d'un autre côté, manière de brouiller les pistes. Malheureusement la bestiole le poursuivit à lui.
Accélérant, il se faufila entre plusieurs rochers, dont un de très étroit, peut être trop. Sa tête heurta une paroi, à pleine vitesse, ce qui l’assomma sur le coup. La bête, quand à elle, abandonna la partie, trop grosse pour le passage étriqué.

L'eau l'emmena bien plus loin que son lieu de résidence, jusqu'au confins même du berceau cristallin avec son lac gelé. L'eau de ce lac était tellement chaude, qu'elle maintenant Nastaé près de la surface, recouverte d'une couche de glace. Toujours endormis profondément, ayant une blessure à la tête qui arrêta de saigner bien vite, il ne sentit rien, et ne su même pas combien de temps il resta là, flottant entre deux eaux.

Il avait froid, il avait mal... Tout son corps souffrait. Il avait voulu monter sa main pour la porter à son front, mais elle n'arriva jamais. Bien qu'il ne comprit pas pourquoi il ne chercha pas à savoir puis commença à papillonner des yeux. Sa vision était floutée, quelques secondes, peut être une minute, puis il arriva à voir le ciel, clair. Voulant se relever, il ne pu pas la non plus se sentant bloqué. Tournant la tête, il aperçut quelqu'un. Commençant à paniquer, il réalisa qu'il avait les mains liées. Nastaé écarquilla les yeux, et voulu appeler Tora, mais il se dit que c'était peine perdu, elle devait être trop loin. Alors il essaya de gagner du temps :

-Pourquoi m'avez vous attaché ?


Son dos lui faisait mal, et vu l'endroit où il se trouvait, ce type avait du le sortir de l'eau et le traîner. Regardant plus loin, il vit une trace dans la neige, se disant que ça ne pouvait être que son corps qui avait laisser cette marque. D'ailleurs, il avait vraiment froid. La neige, la température, tout le glaçait. Ses lèvres viraient au violet, et il commençait à trembler. Il ne comptait pas franchement sortir de l'eau, alors il n'avait prévu aucun habit. N'étant en rien pudique, il fit disparaître chaque goutte d'eau qui trainait sur lui, et il eu de suite moins froid. En un instant, sa queue muta en de sublimes jambes. Evidemment... Il était nu. Se mettant assis il dit :

-Est ce que vous pourriez me détacher pour que je puisse m'en aller ?


Oui, il n'avait pas d'habits, il n'allait pas en plus rester là ? Ce type l'avait sortis de l'eau pour quelles raisons ? Ce n'était pas comme s'il pouvait se noyer ? Mais Tora arriva rapidement. Encore trempe, elle avait un chiffon dans la gueule. Elle arrivait en courant de la glace, et commençait à grogner de voir son maître en mauvaise posture.
Nastaé se leva totalement, exposant son corps au jeune homme, sans y prêter grande attention. La tigresse donna un coup de crocs à ses liens, et il pu aisément prendre l'espèce de drap qu'elle lui avait apporté. Enlevant là aussi, grâce à sa magie, toute l'eau du chiffon et de l'animal, elle commença à grogner pendant qu'il le mettait sur ses épaules.

-C'est bon Tora. Cet homme m'a... Sauvé la vie.


Il se mit à sourire, se redressant, transformant son visage en un antre agréable de bon sentiment. Sa petite bouche rosée s'étira alors doucement, et il dit :

-Merci à toi. Je m'appelle Nastaé, enchanté.
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Mer 30 Jan 2013, 19:56

Ah force de le regarder sous tous les angles, je finis par remarquer la blessure qu'il avait sur le crâne. Il s'était sûrement cogné contre la glace. Il fallait vraiment être maladroit pour faire une telle chose ! Je passa alors ma manche humide pour essuyer sa blessure. Cela servait sûrement strictement à rien mais peut être bien que je suis un homme attentionné quand personne ne le remarque. Puis je soupira, scrutant le feu d'un air vague. Je n'aimais pas ce que je devenais. J'étais trop gentil. Beaucoup trop gentil. Certes, cet homme était attirant. Et alors ? Je n'allais pas devenir gentil avec tous les hommes que je trouvais craquant. Sinon, j'étais bon pour devenir magicien. Ce simple mot me donnait la gerbe.

Finalement, Il se réveilla, ouvrant doucement les yeux. Je le regardais sans sourciller, immobile comme une statue. Je devais me montrer sûr de moi devant lui. Il devait absolument croire que j'étais quelqu'un d'important. Je plongea mon regard dans le siens comme si je voulais le percer à jour. Ne pas faiblir, ne pas faiblir. Se montrer plus important qu'on ne l'est en réalité.


-Pourquoi m'avez vous attaché ? 

« Simple précaution » répondis-je dans un sourire, en balayant l'air de ma main comme si cet acte n'avait absolument rien de grave. Je ne le lâchait pas du regard, entrant profondément dans ses iris, me montrant légèrement méprisant. Je ne l'avouerais jamais, mais j'avais peur. De quoi ? Je ne le savais pas vraiment encore. De me faire piéger ? Peu de risque. Qu'il se fiche bien que je l'ai sortie de ce pétrin ? Possible. En vérité, même si je faisais tout pour le caché, je n'avais aucune confiance en moi. « Sait-on jamais, vous auriez put... être dangereux »

Conneries ! Il aurait eu peu de chance qu'il soit dangereux et même si cela avait été le cas. Qu'est-ce que cela pouvait bien me faire ? J'aurais fuis et puis voilà ! Non simplement je voulais retrouver ce petit sentiment de pouvoir que j'avais eu avait souvent eu avant, quand j'attachais mes victimes. Mais bien sûr, il ne valais mieux pas qu'il le sache. Seul, évanouie j'avais sauté sur l'occasion, c'est tout. Voilà pourquoi je l'avais attaché.

Je n'eus pas le temps de réfléchir d'avantage qu'il se transforma devant moi. Il était bel et bien nu. Mon regard descendit inévitablement plus bas... encore plus bas. Plus je descendais, plus mes yeux s'écarquillaient. Woo woo woo. J'étais sûrement en train de rêver. Ce mec n'était pas en train de me regarder, en tenue d'adam, comme si de rien était ? Désolé mec, mais moi je n'allais certainement pas détourner le regard comme tous les coincés de ses terres. Il m'offrais un beau spectacle. Je sautais encore une fois sur l'occasion. Dis donc, il était bien foutu quand même ! A côté, j'étais un pauvre gringalet. Aah, s'il savait à quoi je pensais là tout de suite... J'avais bien fait de le sortir de là finalement.

Hélas, un nouvel événement détourna mon attention. Un tigre ? Celui-ci sortit brusquement de la glace et accouru vers le bel inconnue. Je fronçais les sourcils pour tenter de dissimuler ma petite angoisse. Il était peut être bien plus dangereux que je ne le pensais. D'un coup de mâchoire, l'animal défit les liens de l'ondin et je ne pouvais que rester sans voix. Mes yeux étaient rivés sur l'animal féroce qui ne me voulait pas que du bien. Je déglutit, tout en reprenant contenance. Pas question de fuir maintenant. Je ne voulais pas passer pour un lâche inutilement. Mercure, à mes côtés, regardait aussi d'un air menaçant son cousin géant. Il avait le dos voûté, le poil hérissé et poussait des petits cris tout aussi menaçant que son regard. Il n'avait qu'une envie, se transformer en chien enragé pour s'attaquer au tigre. Seulement, il ne se transformait jamais sa ma permission et je ne le lui en donna pas l'ordre. Il avait beau être un très puissant chien, il ne ferait pas le poids face à un tigre. Je décida de rester calme et d'agir uniquement qu'au dernier moment, et si cela était nécessaire.

Or, à ma grande surprise, l'homme que j'avais attaché me remercia de lui avoir sauver la vie. Je me détendis, me retenant de pousser un soupire de soulagement – je n'allais tout de même pas lui prouver que j'avais eu peur – et me força à sourire. Cela ressembla d'avantage à une grimace mais temps pis. Qu'est ce que je pouvais dire maintenant ? J'étais comme un con. Et pas question que je prouve que j'avais eu peur ! Il fallait que je trouve vite quelque chose à dire.


« Ouais... et tu as une dette envers moi maintenant ! » Je lâcha sèchement sur un ton arrogant.

Mais ta gueule Enki ! Il y a un tigre qui est prêt à te bouffer et c'était tout ce que tu trouves à dire ! Le problème, c'est que lorsque je me sentais menacé, je pouvais pas m'empêcher d'être menaçant en retour... Cette fois, je me retint pas de soupirer bruyamment en levant les yeux au ciel. Des fois, j'avais l'impression d'être un réprouvé. Le bien et le mal se disputaient dans mon cerveau et j'en avais plus que raz le bol. J'étais venu là pour faire taire ses voix, et voilà qu'elles gueulaient plus fort encore. J'aurais jamais du faire ça. Ou alors j'aurais du le sortir de l'eau et partir loin, comme ça personne aurait vu qu'un sorcier avait fait une bonne action qu'il aurait pas du faire. J'aurais moi même oublié ce passage de ma vie. Cet homme était sûrement hypocrite. Il se rendait donc pas compte que je l'avais sauvé pour profiter de lui ? Ou il faisait exprès d'être gentil ? Je l'avais attaché bon sang ! Et je pouvais même pas profiter de lui, il avait un garde du corps bien trop dangereux. De plus, je doutais qu'il soit un temps soit peu intéressé par moi. Avec un bâton, j'attisai le feu nerveusement, regardant celui-ci, agacé par mon attitude et la situation.


« Vous feriez mieux de disparaître de ma vue... » menaçai-je sans quitter le feu du regard. Je changeais d'avis pour la dette. Je voulais oublier ce type immédiatement et être enfin tranquille avec des pensées moins chiantes. Ce Nastaé ne bougea pas et cela eut le don de m'agacer encore plus. « Aller ! cassez vous avant que je change d'avis ! »

Cette fois je le regardais dans les yeux en le menaçant de mes yeux torturé. Je me fis violence pour ne pas regarder son corps magnifique mais je n'y parvins pas. Il avait peut être mis une couverture sur lui, mais ça ne cachait pas tout. J'étais irrémédiablement attiré par lui. Mon regard descendit encore une fois un peu trop bas. Voilà aussi pourquoi je ne voulais pas qu'il reste près de moi. S'il ne s'habillait pas tout de suite, j'allais devenir fou.
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Mer 30 Jan 2013, 21:04

Nastaé trouvait l'homme en face de lui plutôt étrange. Tantôt il souriait, tantôt il boudait. Enfin en tout cas, c'était l'impression que ça lui faisait. Dès que l'ondin calma sa tigresse, celle ci s'assit, restant sur ses gardes. Il caressa doucement le sommet de sa tête, se rassurant lui aussi par la même occasion. Ce type se contredisait constamment, et c'était très déroutant pour le jeune homme.
Son sourire s'affaissa sur son visage et il releva doucement la tête, en disant d'un air presque triste :

-Une dette ?

Oui, car après tout... Il n'était pas vraiment en train de mourir. Mettant une main sur son front, il toucha la blessure qu'il y avait, ne sentant plus de sang couler. Certes il était blessé, mais rien de laissait penser qu'il allait mourir. M'enfin !
Le regardant à nouveau de ses yeux verts, il voulu lui demander ce qu'il désirait, quand il fut coupé. Partir ? Comme ça ? Il ne connaissait même pas son nom !
Le voyant tripoter le maigre feu d'un bâton, l'ondin se tourna vers la plaine, et chanta seulement trois petites notes. Brèves, mais mélodieuses à souhait. Il ne savait pas si l'homme derrière lui avait été affecté ou non. A part son peuple, sinon il n'avait jamais rencontrer de gens qui restaient indifférents à sa voix. Et là, sa voix s'était faite douce, envoûtante, magique... Comment y résister ? Cependant, ces sons là n'étaient pas pour le séduire -en tout cas, pas initialement- mais pour invoquer sa "besace terrestre", comme il aimait l'appeler. L'objet apparu alors devant ses yeux, puis tomba sur le sol. S'accroupissant il dit :

-Je pense que j'aurais moins froid... Avec ça !

Il tira sur quelque chose, qui était manifestement un pantalon. Toujours de dos, il se releva, et défit son drap, qui toucha le roc avec un bruit feutré. Son corps était à nouveau dénudé, et il commença à enfiler son pantalon. Nastaé -le pauvre- ne connaissait pas les sous vêtements. Les hommes qu'il avait rencontré lui avaient toujours dis que c'était mieux sans, alors il les avait écouté. Quel naïf. Pivotant sur lui même, il fit face au jeune homme, montrant clairement que sa ceinture descendait outrageusement bas, à la limite de dévoiler son intimité. Ses hanches ne retenait pas assez son vêtements, mais ça aussi, il s'en fichait bien mal. Lui tout ce qu'il voulait, c'était être habillé. Faisant une petite moue, le visage légèrement boudeur, il dit alors :

-Je dois vraiment partir ? Je ne te veux pas de mal, tu l'as bien vu... Ca te rassurait plus que je sois attaché ?

Nastaé ne se doutait pas de l'impact que pouvait avoir cette dernière phrase, sur son binome. Mais bizarrement, il ne détestait pas la compagnie de ce type, au contraire. Tous ces sentiments, ce mélange d'émotions et ce faux air torturé, l'attendrissait au point de vouloir rester. Du moins, tan que son "sauveur" ne lui voulait pas de mal. Un frisson plus tard, il finit de s'habiller mettant un haut à manches courtes, un gilet, des chaussures, et enfin, un manteau. A part son pantalon de couleur noir, sinon tout le reste était de couleur gris clair. Apparemment ça lui allait bien !
Laissant là, la besace, il se rapprocha du type et s'assit à côté de lui. Peut être un peu trop proche.

-Pourquoi es-tu venu ici ?


Nastaé lui avait désobéi, il était resté et là, il était en train de lui faire la causette. Il allait franchement se faire tuer. Mais il préféra rester, plonger ses émeraudes dans ses yeux, détailler son visage, ses émotions, ses expressions, puis son corps chétif, son buste...
L'ondin resta figé, soutenant son regard avec assurance, entrouvrant à peine sa bouche, laissant ainsi échappé un peu de buée. Sa face était totalement détendue, presque arrogante. C'était sa façon de déstabiliser les gens, de voir qui ils sont vraiment aux premiers coup d'œil... La séduction. Il connaissait ses atouts et ses défauts, et il se servait de l'ensemble pour arriver à ses fins. Fins qui, d'ailleurs, n'étaient qu'à caractère bénéfique au vu de son rang et sa mentalité. En l'occurrence ici, c'était de se faire accepter par ce sorcier, alors même si à première vue, on aurait pu croire facilement qu'il n'avait pas fait exprès de s'asseoir si près de lui, consciemment, il savait ce qu'il faisait. L'homme en face de lui était entouré d'une sorte de mystère, d'un aura qui le rendrait presque anonyme, et ça intriguait l'ondin curieux.
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Ven 01 Fév 2013, 20:05

Je releva brusquement la tête, troublé par une mélodie. Fronçant les sourcils je regardais l'ondin, ne quittant pas mon regard menaçant. Il n'allait tout de même pas m'amadouer, me manipuler ou je ne sais quoi avec son chant de sirène ! Même si c'était jolie, il était hors de question que je subisse ce genre de charme ! Et m*rde ! Quand-est ce qu'il partait à la fin ? Il sortit des vêtements de son sac et je repris espoir. Il avait peut être enfin décidé de partir. Seulement, je me mordis la lèvre, légèrement déçu de ne plus le voir dans cette magnifique tenue d'Adam. Arf ! Ce que je pouvais être contradictoire ! Si je voulais qu'il parte c'était pas pour le voir nu ! Des baffes Enki ! Tu mérites des baffes ! Mais rien à faire, j'étais comme hypnotisé. Je ne pouvais pas détourner le regard lorsqu'il se rhabilla. Pourquoi est-ce que cela ne le gênait pas d'être nu devant un inconnu ? Est-ce que tous les ondins n'étaient pas pudique ? Et puis pourquoi est-ce qu'il mettait son pantalon si bas ? Il faisait exprès, c'était pas possible ! S'il me cherche il va me trouver !

-Je dois vraiment partir ? Je ne te veux pas de mal, tu l'as bien vu... Ca te rassurait plus que je sois attaché ?

Est-ce qu'il me parlait comme à un enfant ? Attaché ? Mais il se foutait vraiment de ma gueule là ? Je bouillonnais intérieurement. Je n'arrivais pas à comprendre ce type. Il ne réagissait pas avec moi comme les autres le faisait. Il ne s'énervait pas, ne s'offusquait pas, et le clou du spectacle, il restait devant moi dans des tenues obscènes. Je n'aimais pas du tout faire face à quelque chose que je ne contrôlais pas. Une part de moi avait envie de l'envoyer chier sur le champs et une bonne fois pour toute. L'autre était envoûté. Peut être qu'il chantait sans que je m'en rende compte, voilà pourquoi je ne bougeais pas d'un poil. Le bâton qui me servait de tisonnier commençait à flamber et la flamme s'approchait dangereusement de ma main sans que je ne m'en rende compte. Je me contentais de le regarder dans les yeux d'un air menaçant.... mais aussi intrigué. Cela donnait un étrange mélange. J'attendais. Qu'allait-il faire ? Se rattacher ? Se jeter sur moi ? Partir ? A vrai dire je m'attendais à tout... ou presque tout. Je n'avais même pas envie de lui répondre. J'avais l'impression que quoi que je dise, il ne partirait pas de toute façon...

Finalement, il s'approcha pour s'asseoir à mes côtés. Un peu trop près d'ailleurs. Pour le coup, je détourna les yeux, posant mon regard à l'opposé. Bon sang mais ce mec avait le don de me mettre mal à l'aise ! Si c'était ce qu'il voulait, il avait réussit son coup. Je le détestais. Oui voilà, c'était décidé le détestait déjà !!


-Pourquoi es-tu venu ici ? 

Il voulait faire la causette... J'aurais du m'en douter... En temps normal j'aurais sûrement soupirer d'exaspération, j'aurais hurlé... Mais là, rien ne sortait. Mon corps se recroquevilla sur lui même. Est-ce que j'avais peur ? Non ! Mais il me gênait. Pourquoi était-il si près de moi ? J'étais quelqu'un de froid ! Les gens n'ont pas envie de se mettre à mes côtés d'habitude ! Mes yeux revinrent sur lui, comme aimantés. J'en pouvais plus ! Pourquoi j'étais incapable de dire quoi que ce soit ? Soudain, je sentis une vive brûlure à la main et lâcha vivement le bâton enflammé.

« Aïe! »

Mais je remercia intérieurement ces flammes ne m'avoir sortie de mon mutisme.

« C'est quoi votre problème franchement ? » m'écriais-je en écartant les mains, signe que j'étais poussé à bout. « Je vous sors de l'eau et vous attache. Vous...vous amenez votre tigre » Je pointa l'animal du doigt, de plus en plus en colère. « pour qu'il vous libère et après vous me dites que vous seriez prêt à vous rattacher pour rester à mes côtés ? Mais je suis un sorcier ça se voit pas ?! Je suis un méchant Wouhou, réveillez vous ! J'avais juste envie de profiter de votre faiblesse ! Vous vous inquiétez même pas ? Si je vous dis que je vous ais violé pendant que vous étiez inconscient vous allez peut être enfin partir non ? A moins que vous ayez envie vous venger peut être ? Je suis sûr que votre tigre serait ravie de me déguster ! Mais non là, on dirait que vous vous en foutez complètement, vous vous collez à moi comme si de rien était, vous vous fichez bien que je vous reluque pendant que vous rhabillez... ! Franchement, vous avez un grave problème ! Vous feriez mieux de retourner dans votre cité engloutie ! »

Hum... je devais avouer que j'y étais allé fort. Tout était partie d'un coup, comme expulsé après avoir enlevé le bouchon. Tout était mélangé, et avait pas vraiment de cohérence dit ainsi. Mais je m'étais lâché et ça faisait du bien. Je devais avouer que j'étais quelqu'un d'impulsif. Ces propos en étaient la preuve. Je soupira soudainement, décontenancé par tout ça et je me remis à fixer le feu, presque comme si de rien était. Mercure vint se frotter à moi. Il avait certainement sentit que j'étais en colère et voulais m'apaiser. Machinalement, je me mis à le caresser. Cela me détendait. Maintenant que tout était sortit, cela allait mieux, bien que je sentais que ce Nastaé ne partirait pas pour autant. Il avait cette nonchalance. Il devait bien se foutre de tout ce que j'avais dis. De toute façon, s'il ne partait pas bientôt, je sentais que je partirais moi.

« Qu'est-ce que va peut bien vous faire ce que je suis venue faire ici hein ? » répondis-je enfin, sur un tout plus calme mais tout de même excédé. Faisant une pause de quelque seconde, pesant le pour et le contre. Puis, je me dis que si peut être je lui donnais ce qu'il voulait, il partirait une bonne fois pour toute. « Pour être tranquille ! » je lâcha brusquement. « Je suis venue ici pour qu'on fiche la paix ! Mais c'est rapé ! »
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Sam 09 Fév 2013, 18:32

Au fur et à mesure que l'ondin parlait, ce dernier voyait différentes émotions traverser le visage du sorcier. Il s'étonna même qu'on puisse être autant expressif avec son visage. Malgré tout, il n'était pas aveugle et voyait parfaitement qu'il était en train de bouillir. S'il ne se recevait pas une baffe dans les secondes qui arrivaient, ça allait être une vraie victoire. Il fut quand même triste d'avoir autant énervé le jeune homme, mais quand celui ci se brûla bêtement, il tourna ses yeux vers lui. Etait-il en train de rêvasser ? Comment ne pouvait-on pas sentir la chaleur d'un feu ? Mais le monologue du type eu à peu près l'effet d'une gifle sur Nastaé. Baissant d'abord la tête, il finit par se lever et s'éloigner. Un tel rejet, comment pouvait-il rester après un tel rejet ? Impossible.

Se baissant pour prendre sa sacoche il dit calmement.

-D'accord, comme tu veux... Je n'avais pas compris que je te répugnais à ce point.

Il sortit une barrette en nacre d'une de ses poches et accrocha sommairement ses cheveux, dégageant ainsi sa fine nuque.

-Tu n'aurais jamais pu me violer dans mon état de sirène de toute façon. Mais l'excuse était bonne...


Il sourit malgré tout, étant amusé par cet argument pendant quelques secondes.

-Viens ma belle, on s'en va.


Caressa sa grosse tête, elle fit demi tour avec son maitre, et tous deux laissèrent des traces de pas dans la neige fraîche. Maintenant qu'il s'était éloigné du feu, l'ondin était presque gelé. Il ne pouvait pas revenir dans l'océan depuis ce lac là, et devait essayer de rentre par la terre ferme tout d'abord.
Ce type était en colère contre lui, le repoussait sans cesse, lui avait crié dessus, mais l'ondin, bien que têtu, était légèrement triste de s'être fait jeter de la sorte. Il n'avait rien fait de mal non ? D'ailleurs, il n'aurait jamais pensé que sa compagnie ait pu un jour insérer tan de haine chez quelqu'un. C'était le premier sorcier qu'il rencontrait, et il comprenait mieux pourquoi les gens les détestaient. S'ils étaient toujours aussi désagréables et solitaires, avec tout le monde, il était dur de rester à leurs côtés. Pourtant, Nastaé avait essayé. Il n'était pas du genre méchant, et ne savait pas franchement ce qui avait agacé le type. Il lui avait même proposé de lui lier les poignets, mais là aussi il n'aurait jamais du lui dire ça. Quel andouille.
Soupirant, il s'éloigna alors un peu plus, sans se retourner, d'Enki, qui devait le haïr au plus profond de son être.

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Sam 09 Fév 2013, 21:12

Il se levait enfin. J'avais bien failli croire qu'il me collerait toute la journée. Je le regarda se préparer à partir, les yeux encore menaçant pour m'assurer qu'il ne change pas d'avis. Seulement, une part de moi était déçu. C'était totalement débile, vu tout le scandale que j'avais fais pour qu'il parte. Mais cette part de moi appréciait vraiment qu'un inconnu, séduisant qui plus est, s'intéresse à moi. Ce n'était pas comme si ça arrivait tous les jours. Néanmoins je n'avais pas l'habitude d'être traité avec autant d'indulgence. Cela me déstabilisait au plus haut point et je n'aimais pas du tout les situations que je ne contrôlait pas. La méchanceté et l'arrogance était un domaine que je connaissais bien, mais dès qu'il s'agissait de paroles plus douce, je ne gérais plus rien. Voilà pourquoi je l'avais envoyer paître.

-D'accord, comme tu veux... Je n'avais pas compris que je te répugnais à ce point. 

Pfff , il n'avait pas compris... Il ne me répugnait pas. Bon, c'est vrai, je n'avais pas arrêté de lui dire qu'il agissait étrangement, mais quelques part, j'admirais son calme. Si seulement je pouvais troubler les gens comme il le faisait... Bien sûr, je décida de ne rien dire. Seul mon regard posé sur lui se radoucit. D'ailleurs il traduisait d’avantage la neutralité que le mépris. Et plus je le regardais partir, plus mes yeux reflétaient la tristesse sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je ne releva même pas sa remarque sur mon potentiel viole. Je m'étonnais moi même de tant de calme. Il faut dire que je ne l'avais jamais fait et qu'il avait tout à fait raison. Je n'avais pas dis ça pour qu'il en ai peur, mais juste pour le faire réagir. Cela avait visiblement fonctionné.

Même lorsqu'il se retourna définitivement, je le suivais de mon regard triste. Soudain, je me mordis la langue pour m'empêcher de lui crier que j'étais désolé. Je regrettais oui, mais j'étais bien trop fier pour me rabaisser ainsi. J'avais aussi tellement envie de lui dire qu'il ne me répugnait pas du tout. Pire, j'avais envie de me jeter sur lui pour l'embrasser. Quel doux rêve. Je soupira alors bruyamment et je me re-concentra sur le feu, plongeant dans mes pensées, partagé entre des dizaines de sentiments différents. Mercure avait fait comme moi. Il avait suivit l'ondin du regard. Ce n'était qu'un chat, mais à en croire son étrange attitude, on aurait put croire qu'il était tout autant déçu que moi. Il suivit l'homme et son tigre, mais pas de trop près – sûrement que le tigre l'impressionnait lui aussi -, puis il finit par s'arrêter, s'asseyant en miaulant dans leur direction. Je fit claquer ma langue d'agacement, mais je pus me résigner à lui ordonner de revenir près de moi. Peut être que ça le ferait revenir... Ahh ce que je pouvais me contredire sans cesse !


« T'es vraiment trop con Enki » marmonnais-je dans ma barbe.

Les minutes s'écoulèrent et Nastaé disparut totalement de mon champs de vision. Encore un regret de plus à mon palmarès. Je commençais à en avoir l'habitude. Quelle vie merdique. J'étais passé par une phase de déprime. Normalement, j'étais censé aller mieux, mais lorsque je voyais ça, j'en étais moins sur. Je fis passer le temps en jouant avec le feu et exercer mon pouvoir. Au moins comme ça, je n'avais pas l'esprit occupé par des choses négatives. Le problème c'est que le bois finit par se consumer entièrement et que je devais me lever pour aller en chercher d'autre. Étant un peu trop dans mon monde, je ne remarqua même pas que j'étais en train de marcher sur la glace, le bord du lac pour être exacte. Il se trouve que mon feu avait fondu la glace à proximité et qu'elle s'en retrouvait fragilisé. Avant que je n'ai le temps de me rendre compte de tout ça, j'entendis un craquement et la seconde d'après, j'étais plongé dans l'eau. Par la barbe de merlin, je sentais le froid s'insinuer dans toutes mes veines comme un poison qui cherche à me paralyser. J'allais me téléporter pour revenir sur la terre ferme, quand je remarqua que je pouvais respirer sous l'eau. De plus, ouvrant les yeux dans ce liquide transparent, je vis profondément dans le lac, des grottes extrêmement attrayante. C'était vraiment étrange tout ça. J'avais envie d'y aller pour voir ce qu'il y avait, mais le froid et les miaulement de mon chat inquiet me firent revenir à mes priorités. Je disparut de l'eau pour réaparaître près du feu mourant. Mon corps transit de froid, je me dépêcha de trouver du bois pour alimenter la source de chaleur. Je dû à mon tour enlever mes vêtements pour les faire sécher et ne pas attraper froid. Bien sûr, je pris soin de garder mon slip, j'étais tout de même pudique même s'il y avait personne dans les parages. Je n'arrêtais pas de pester contre moi et ma malchance. Oh, j'aurais pu renter à la maison, mais encore une fois, j'avais ma fierté. Je ne voulais pas fuir pour une telle bêtise. Et puis ses grottes m'intriguaient vraiment. Une fois que j'aurais repris un peu de chaleur en moi, peut être que j'aurais le courage d'y aller.
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Sam 09 Fév 2013, 22:05

Il n'eut pour seul commentaire que le miaulement du chat du sorcier. Bien qu'ils n'étaient pas fort, on aurait dis que ses cris étaient semblables à des rugissements, résonnant dans cette étendue enneigée. Mais l'ondin ne se retourna pas. Ce n'était pas des adieux déchirants vu que l'autre le détestait -en tout cas c'était ce qu'il croyait-. Il tourna dans un virage, disparaissant derrière plusieurs rochers, bordant le lac. S'adossant à la paroi gelée, et caché de l'autre présence, il soupira, réfléchissant par quel moyen il allait retourner chez lui. Pendant un instant il se dit qu'il allait essayé de trouver une solution à travers le lac gelé, mais c'était peine perdue ; si le sorcier revoyait sa tête, Nastaé ne donnait pas cher de sa peau. Finalement, il resta là quelques minutes, à caresser sa tigresse.

Au bout d'un moment, alors qu'il allait repartir, il entendit un cri puis un bruit d'eau. Sortant précipitamment de là où il était, il ne vit plus le type, mais seulement son chat, le regard orienté vers la glace. Non, était-il réellement tombé ? A sa grande surprise, il le vit se matérialisé près du feu quasi éteint, tremblant comme une feuille, avant de le voir se déshabiller. Etait-il totalement malade pour se mettre en tenue d'Adam dans un endroit tel que celui là ?
Ne réfléchissant plus vraiment à ce qui étaient des bonnes manières ou non, l'ondin revint vers lui, sortant la petite couverture de son sac à bandoulière, qu'il avait porté plus tôt. Arrivant dos au type, il la déplia et lui lança dessus. Le linge atterrit sur ses épaules dans un mouvement et un bruit doux. Se mettant complètement de l'autre côté du feu, il croisa les bras et un sourire en coin se greffa sur son visage. Sourcils légèrement froncés il dit :

-Tu comptais mourir de froid ici ?

Tout à coup, en petite tenue, voyant son corps frêle et blanc, il le trouvait ridicule. Non pas par son accoutrement, mais par son attitude. Il avait l'impression que sous ses airs de sorcier menaçant, ce n'était qu'un gosse qui ne savait pas où il mettait les pieds.
Voulant un peu le taquiner, il fit deux pas pour revenir près de lui et tirer légèrement la couverture, faisant mine de la reprendre car il savait que sa présence dérangeait :

-Désolé, j'avais oublié que j'étais une gêne, c'est vraiment dommage, j'aurais pu t'aider à faire sécher tes vêtements tellement vite...


Evidemment qu'il n'était pas désolé, et qu'il n'allait pas partir en reprenant ses affaires, mais son sarcasme était justifié. Ce type ne lui avait rien épargné et le voir en position de vulnérabilité, maintenant... L'ondin ne pouvait résister.
De toute manière, il allait lui laisser la couverture, ne voulant pas qu'il gêle sur place, et puis il ne pouvait pas être méchant, alors c'était impossible pour lui de laisser quelqu'un dans le besoin. Malgré tout, ça ne l'empêchait pas de ne pas le faire tourner en bourrique avant. Et ça tombait bien, car il n'allait pas se gêner.

-Alors, on a voulu jouer les sirènes ?


S'accroupissant juste à côté de lui, il planta ses yeux dans les siens, calculant tous ses gestes. Nastaé avait enclenché sa face charmeuse, montrant ainsi le désir dans ses yeux en amende, faisant une petite moue discrète, mais séductrice, avec sa bouche, arborant un visage d'assurance. Sur de soi, mais tellement irrésistible. C'était son point fort, et surement l'un des seuls. La luxure et la séduction à l'état pur. Alors il approcha son visage près de celui du sorcier, le faisant se coucher sur le dos, finissant par se superposé à lui. Bien qu'il n'ait pas ce pouvoir, il arrivait parfaitement à hypnotiser les gens, et il avait remarqué avant de partir, qu'Enki était faible face à son corps. Autant en profiter.
Approchant sa bouche de la sienne, il expira légèrement entre ses lèvres, envahissant ainsi le visage de l'homme de son souffle chaud, puis ses lèvres finirent par effleurer sa joue, avant de descendre vers son oreille et murmurer :

-Parce que les gens comme toi me fascine, j'en viendrai presque à les détester... Tu croyais vraiment que tu pouvais me repousser de la sorte?


Se retirant d'un coup, perdant son masque de beauté froide, pour retrouver la chaleur d'un sourire niais, il se releva et dit :

-Quel mauvais garçon je fais ! J'avais pourtant promis que je ne reviendrai plus te déranger.


Son visage n'exprimait ni l'excuse, ni la culpabilité. Après tout, il était assez manipulateur côté charisme, pour faire tomber certaines personnes dans ses filets. Tirant sur la couverture, il voulu la lui retirer d'un geste vif avant qu'il ne puisse la rattraper.
Depuis qu'il était revenu vers lui, il trouvait Enki bien plus intéressant que tout à l'heure. Comme si ce "break" lui avait fais voir des choses qu'il ne voyait pas avant chez lui. Peut être pourra-t-il ainsi mieux supporter son caractère capricieux ? Il ne savait pas. Tout ce qu'il savait réellement, c'était que le jeune homme commençait à l'intriguer plus que de raison.
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Lun 11 Fév 2013, 14:03

Alors que le feu reprenait tout juste de la vigueur, je sentis une masse douce se poser sur mes épaules. Je n'eus même pas le temps de me retourner pour comprendre ce qu'il se passait, que Nastaé était devant moi en train de me regarder d'un air moqueur. Je ne savais même pas si je devais être surpris, me mettre en colère ou en être soulagé. Je pris tout de même soin de ne pas profiter de son présent en me l'enroulant autour du corps. Je faisais comme si elle n'était pas là, sans pour autant la retirer. J'étais en boule près du feu, et je me contentais de le regarder d'un œil mauvais, sans bouger. De toute façon, j'étais trop frigorifié pour agir ou penser correctement.

« Je sais très bien me débrouiller tout seul ! Merci » crachais-je après sa remarque pas drôle du tout.

Mais m*rde, qu'est ce que ça pouvait bien lui faire que je meurs de froid ici ? J'avais tellement peu l'habitude qu'on se préoccupe de moi que je prenais toujours les marques de gentillesse avec grande méfiance. D'autant plus que là, on voyait clairement qu'il se moquait de moi. Je le laissa tirer sur la couverture, ne voulant pas montrer que ma chaleur dépendait de ce bout de tissu. Je devais bien avouer qu'elle me réchauffais, mais j'étais encore trop fier pour protester. Avec mes pouvoirs, je me contenta de faire grossir le feu un peu plus, histoire de lui faire un peu peur. En boule, près de la seule source de chaleur, tout tremblant, je le regardais toujours d'un œil mauvais. Je n'avais même pas envie de répondre à ses remarques et je préférai me concentrer sur la chaleur. Mercure arriva près de moi pour se frotter à mon corps congelé. Enfin quelqu'un qui se préoccupait vraiment de ma situation.


-Alors, on a voulu jouer les sirènes ? 

« Ah mais ferme là ! » m'écriais-je, à bout.

Oups, ça m'avait échappé. Je sentais bien qu'il cherchait à se venger. Néanmoins, je ne comprenais vraiment pas ce type. Pourquoi est-ce qu'il m'offrait une couverture et se moquait de moi en même temps ? En fait il voulait simplement profiter de ma faiblesse, comme je l'avais fait avec lui. Cette fois, j'avais l'impression de trembler de rage. Je grinçais des dents, en attendant que d'autre mots vulgaire sorte de ma bouche. Ah mais voilà qu'il s'approchait de moi, changeant du tout au tout d'attitude. Est-ce qu'il avait comprit mes faiblesses et en profitait encore plus pour me faire tourner en bourrique ? Et bien bravo, il avait tout réussit. Je ne pouvais pas détourner le regard de sa tête qui s'approchait dangereusement de la mienne. Il m'obligea, rien que par le regard, à m'allonger sur le sol. Mes yeux fascinés étaient fixés aux siens, attendant qu'il fasse quelque chose. Mon cœur commençait à battre de plus en plu fort dans ma poitrine. Qu'est-ce qu'il allait faire de moi ? J'étais partagé entre la peur et l'impatience. Je me surpris d'avoir l’irrésistible envie qu'il m'embrasse et qu'il profite de moi, charnellement parlant. Ce type était un réel poison et je ne pouvais plus rien pour le faire fuir. Il était enfin tout près de ma bouche et je devais me mordre bien fort la langue pour ne pas capturer ses lèvres. J'avais encore ma fierté qui parvenais à me contrôler comme une roue de secours usée. Quand il frôla ma joue, je frissonnai. Heureusement, cela pouvait facilement passer pour un frisson de froid et non de désir.


-Parce que les gens comme toi me fascine, j'en viendrai presque à les détester... Tu croyais vraiment que tu pouvais me repousser de la sorte? 

« Peut être bien que j'avais pas réellement envie de te repousser finalement » laissai-je échapper.

Je me demandais si c'était un coup de ma fierté ou si justement, c'était mes sens qui parlait trop. Au moins, ça lui faisait comprendre que s'il était revenue, c'était juste parce que j'avais pas eus vraiment envie qu'il parte. Donc... C'était moi qui avait gagné. Pas fameux comme tactique, mais c'était mieux que se laisser marcher sur les pieds. Il se retira brusquement et j'en vins presque à le regretter.


Quel mauvais garçon je fais ! J'avais pourtant promis que je ne reviendrai plus te déranger. 

J'ignorai aussi cette remarque. Il cherchait simplement à m'énerver, et pour une rare fois, je ne tomba pas dans le piège. Je commençais peut être un peu à mûrir, à moins qu'il m'est trop épuisé pour que je ne puisse réagir. Il tira ensuite sur la couverture pour me la retirer. Je lui lança un dernier regard noir, avant de replonger mes yeux dans le feu. Toutefois, je n'allais certainement pas le supplier de me la rendre ! De plus, je commençais légèrement à sécher, bien que ce n'était pas encore ça. Cela prendrait du temps, mais qu'importe. J'en ressortirais peut être plus fort. Combattre le froid pourrait être une grande fierté pour moi. Et puis en fait, j'étais plus blessé par les propos et les gestes de l'ondin que par ce simple froid.

Cette fois j'affichais une mine moitié-triste, moitié à bout. Je n'avais plus la force de lutter contre lui et d'ailleurs je n'osais pas le regarder. Il avait gagné. Ma fierté avait fini par s'enfoncer dans le sol pour disparaître. Elle réapparaîtrait sûrement quand j'aurais vaincu ce put*i* de froid. Quelques petites secondes s'écoulèrent pendant lesquels j'essayais de remettre mes idées en place, quand je releva brusquement la tête pour le fixer d'un air de défis.


« Tu as gagné bravo ! » lançais-je en frappant dans mes mains. Je le tutoyais enfin. Il faut dire qu'il avait été si près de moi, que je me sentais plus de le vouvoyer. « Voilà, tu as remarqué Ô combien j'étais un sale gamin arrogant qui à en fait n'a rien dans le slip. Tu dois être super content. » je fus soudain secouer par un violent frisson et je me rapprocha un peu plus de mon cher feu, fixant ce dernier de toute mes forces pour ne pas perdre les pédales. « Tu seras pas le dernier de toute façon... » marmonnais-je plus pour moi même, me lamentant sur mon caractère de m*rde.

J'étais un faible, un moins que rien, sans couille, que des belles paroles. Voilà comment mon sale père m'avait façonné. Je me détestais finalement plus que je ne détestais les gens, et ce Nastaé avait bien réussis à me le faire comprendre. Cependant, je ne me laisserais pas abattre aussi facilement. J'avais grandis, et je n'avais plus des envies de suicide. Et pour ça, j'étais plutôt fier de moi. J'avais bien envie de lui dire de se barrer une bonne fois pour toute, mais avec ce que je lui avais dit lorsqu'il était sur moi, ce ne serais plus très crédible. Je n'arrivais même pas à savoir ce que je voulais vraiment.


« Aller vas-y, continue à te moquer de moi... c'est sûrement tout ce que je mérites... » Je releva brusquement la tête vers lui, le foudroyant une dernière fois du regard. « Mais tu ne me feras sûrement pas culpabiliser ! »

Oui, je me considérais peut être comme un moins que rien, mais j'étais bien trop fier pour regretter mes actes. Je n'avais jamais de regret – enfin très rarement, mais chut – Le regret c'est pour les merdeux de magicien, pas pour les sorciers qui sont censé faire le mal autour d'eux. Ou peut être que le froid me faisait vraiment délirer... finalement.
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Jeu 28 Fév 2013, 14:04

Cet homme commençait a finalement devenir assez amusant. Il était quasiment nu, à attendre que ses petits vêtements sèchent, enroulé dans une légère couverture, en train de rager contre l'ondin. C'était une scène des plus burlesques.
Cependant, il se disait qu'il ne devait pas non plus faire n'importe quoi, pour ne pas bêtement le blesser. Certes ce type n'avait d'avoir qu'une grande bouche, et Nastaé se jouait un peu de lui en le charmant, mais en aucun cas il n'aurait voulu le blesser.

Lorsqu'il se retrouva sur lui, il capta toutes les émotions du sorcier, et s'en délecta. Sa voix était plus calme, plus douce, anormalement posée. Ce type le fascinait, tellement il était une contradiction à lui seul. Comment pouvait-il autant partir dans tous les sens ?
Nastaé tendit l'oreille pour écouter sa réponse et immédiatement, cela le ravis. Il avait apparemment été facile de le charmer, et il n'en resterait pas là, loin de là...
Une fois debout, à côté de lui, il le vit sortir de ses gonds, et lui cracher tout ce qu'il ressentait sur lui même. L'ondin fit une petite mou, se sentant coupable d'être arrivé là où il ne voulait pas. Cependant il pu voir et remarquer que ce type n'était pas un mauvais bougre. Il était juste fier, impulsif, colérique... Comme un enfant tiens. Alors il soupira et passa sa main dans ses cheveux, sans défaire sa barrette.

-Je n'ai rien gagné du tout. Excuse moi... Aller, habille toi.

Croisant les bras, tournant la tête sur le côté, il regarda ailleurs, tout en ordonnant magiquement à l'eau sur son corps et sur ses habits, de se faire la malle. En une minutes, lui et ses vêtements étaient secs. Et comme pour se justifier rajouta, un peu sévèrement :

-C'est juste une aide, ne prends pas ça comme un affront de fierté personnelle je te pris.


Il valait mieux anticiper les réaction du jeune homme. S'asseyant alors à son tour près du feu, il regardait le sorcier, un peu déçu que les choses aient tourné ainsi. Il repensa à ses paroles, et appuya son coude sur un de ses genoux relevés :

-Tu n'es pas un minable, tu as juste l'air... Un peu perdu. Et ce n'est pas un tort. J'étais aussi comme toi à un moment. Et puis tu aurais pu me tuer pendant que j'étais inconscient, mais tu ne l'as pas fait.

Nastaé ne disait pas cela pour dire que Enki était gentils, loin de lui cette idée au vue de son caractère infantile, mais plutôt qu'il était censé et rationnel dans ses actes. Malgré tout, pour la suite il préféra rester silencieux, caressant sa tigresse qui dormait prêt de lui. La nuit tomba plutôt rapidement et un froid glacial s'installa. Commençant à grelotter il dit :

-Je te propose de trouver un endroit où s'abriter...

Tendant la main il sentit des gouttes tomber sur son visage et son bras tendu.
Ramassant ses affaires, il tapota le flanc de Tora pour la faire bouger et commença à marcher pour faire le tour de l'étendu gelée afin de trouver un endroit sec. Comme par miracle, une grotte se profila devant eux un peu au loin. S'y dirigeant, il commença à devenir un peu trop mouillé à son goût. Si ça continuait, il allait muter dans la foulée. Ainsi, il fit en sorte que le pluie ne l'atteigne pas. Il marchait entre les gouttes, qui préférèrent s'écraser sur le sorcier que sur son corps.
Une fois dans la grotte, il porta une main a sa tête, lui faisant tout à coup mal. Se détendant, il ressentit une grande fatigue, et de l'harassement dû à sa journée. Rien ne l'avait épargné aujourd'hui. S'enfonçant dans la cavité, il découvrit qu'il y avait un fond, et il y faisait tiède, limite chaud. Comme si de la chaleur s'y était engouffrée un jour et n'était jamais ressortie.

-Ca te convient ici ?


Se retournant vers le sorcier il espéra qu'il ne fasse pas le difficile. Pour sa part, il posa son sac fourre tout, et sortit les deux couvertures, pour les étaler par terre et s'y coucher dessus.

-Je suis exténué... Y a de la place pour deux si tu veux.


Il s'allongea sur le ventre, les bras en l'air lui servant d'oreiller, ayant quitté son manteau, son petit haut remontant ainsi jusqu'à sa taille, dévoilant ses hanches, ses reins, et sa peau blanche. Il défit ses cheveux, et lorsqu'ils tombèrent sur sa nuque, lui procurèrent un frisson. Il parlait gentiment à Enki, comme si c'était un ami de longue date qu'il appréciait beaucoup. Ce type n'était pas détestable, il était juste un peu trop torturé. Nastaé aimait bien ce genre de personne, elles étaient toujours très riches.
Alors attrapant le bras du jeune homme, il le força à s'asseoir presque s'allonger à côté de lui. S'appuyant sur ses avant bras il profita de la stupéfaction du jeune sorcier pour approcher son visage du sien et laisser doucement son souffle envahir son visage. Il contempla ses traits quelques secondes, avant de se rapprocher encore un peu plus. Alors ses lèvres touchèrent les siennes. Il commença à le faire venir contre lui, de manière à s'allonger sur lui, l'emprisonnant dans son étreinte, continuant de l'embrasser, caressant sa langue de la sienne. Son désir se fit légèrement ressentir dans son corps, et Nastaé se réchauffa rapidement.
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Ven 01 Mar 2013, 16:52

Et voilà qu'il s'excusait. Je le regardais d'un air dépité. Alors comme ça, j'avais réussis à le faire culpabiliser ? Si j'étais imprévisible, lui il l'était tout autant. S'il était désolé de s'être moqué de moi, il avait qu'à y réfléchir avant ! Je le foudroya du regard puis baissa la tête sans rien dire. Je jeta ensuite un regard à mes vêtements qui étaient en train de sécher tout seul miraculeusement. Comprenant subitement, je leva brusquement la tête vers Nastaé toujours avec mon regard meurtrier. Gentil, moqueur, gentil, moqueur... ça commençait à bien faire ! De ce fait, j'étais sur mes gardes. Est-ce que cet élan de bonté cachait un piège pour me ridiculiser ? J'hésitai alors à me rhabiller, le regardant d'un œil méfiant. Cependant, la température gelée de l'extérieur eut raison de moi. J'aurais ma vengeance sur le froid un autre jour. D'un geste tremblant, j'attrapai ma chemise pour me l'enfiler tendis que l'ondin s'asseyait près de moi. J'eus un imperceptible mouvement de recule, comme si j'avais peur qu'il me saute dessus une nouvelle fois. Puis comprenant qu'il n'allait rien faire, je soupira et enfila ma chemise à la va vite.

-Tu n'es pas un minable, tu as juste l'air... Un peu perdu. Et ce n'est pas un tort. J'étais aussi comme toi à un moment. Et puis tu aurais pu me tuer pendant que j'étais inconscient, mais tu ne l'as pas fait. 

J'eus une grimace d'agacement. « Perdu ? » « Comme moi ? » « Tu aurais pu, mais tu ne l'as pas fait ? » Il sortait tout juste d'une école de sage lui ou quoi ? Pfff, voilà, il me confirmait que j'avais bien l'air d'un paumé. S'il se voulait réconfortant, il avait tout raté. Cependant, au fond de moi, je ne lui en voulait pas tellement. C'était bien simple, j'étais incapable d'en vouloir à ce mec plus que 5 minutes. Il m'hypnotisait. Lui aussi ne m'avait rien fait de mal mis à part se moquer. Il était venu me réchauffer et il s'en fichait bien d'être attaché. Il était vraiment trop bizarre.

« Minable... perdu... Franchement, faut que tu m'expliques la différence... » répliquais-je sur un ton blasé.

Une fois de plus, je m'impressionnais moi même de ne pas l'envoyer encore paître. Et pourtant cela me démangeais. Mais dans ce froid mordant, sa présence me réchauffait. Je n'avais pas tellement de le faire fuir de nouveau. Tendis que je me rhabillait doucement en grelottant, je l'observais du coin de l’œil caresser sa tigresse. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il restait près de moi. Je n'avais pas arrêté d'être désagréable avec lui et il s'en fichait. Au début, ça m'avait déstabilisé alors je lui avait crié dessus, mais ça n'avait pas l'air de l'affecter tant que ça. Maintenant, je ne pouvais rien dire. Je le regardais discrètement d'un œil pantois essayant de comprendre ce mec qui n'agissait pas comme les autres. La méchanceté ne marchait pas avec lui donc forcément, je ne trouvais plus rien à dire. J'étais pris dans mon propre siège.

La pluie commençait à tomber sans que je me rende compte. J'étais trop ailleurs et blasé pour m'en préoccuper. Nastaé me proposa de bouger pour aller à l'abri. De mon regard de chien battu, je le regarda se lever et après que l'information monte à mon cerveau, je le suivis machinalement. Qu'est-ce qui me prenait de le suivre comme ça ? Arf, arrête de réfléchir Enki, tu me saoules. Il n'y avait rien à comprendre lorsque ça touchait à cet ondin. Nous entrâmes dans une grotte qui était étrangement chaleureuse. Je fronça les sourcils, intrigué. Mercure était non loin, en train de renifler les fissures de la pierre, à la recherche de rongeurs.


-Ca te convient ici ? 

J’acquiesçai silencieusement. Je n'arrêtais pas de me demander pourquoi je le suivais bêtement, mais aucune réponse ne me venait. Je me contentais de le regarder comme le pauvre paumé que j'étais. Il s'allongea sur le sol, prétextant la fatigue, dévoilant des parties de son corps. Paralysé, à quelques pas de lui, je le fixait comme envoûté, me mordillant la lèvre inférieur. Sans que je vois le manège venir, il se releva pour m'attraper, me forcer à m'allonger pour venir sur moi. Je le regardait avec des yeux stupéfaits, incapable de faire quoi que ce soit, jusqu'à ce qu'il m'embrasse sans rien demander de plus. J'étais bien trop surpris pour faire quoi que ce soit. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi un baisé ? Pourquoi ? J'aurais tellement voulu profiter de ses lèvres si vous saviez, mais j'étais terrassé par l'inquiétude et la surprise. Quand il fit entrer sa langue dans ma bouche, je répondis timidement. Je ne pouvais bouger ma langue et ma bouche qu'imperceptiblement, me laissant faire plutôt qu'autre chose. Je n'étais qu'une victime entre ses caresses et son corps à moitié dénudé. Petit à petit, je parvins à me laisser aller. Mon corps, précédemment crispé à m'en faire mal, se détendit légèrement. Mon souffle se fit plus court. Néanmoins, cela ne dura pas bien longtemps. Les questions se re-bousculèrent dans ma tête. Je ne pouvais pas le laisser faire. Je n'étais pas un jouet ! m*rde ! Il se moque de moi et voilà qu'il se jette sur moi soudainement. Il y avait forcément anguille sous roche. J'avais tellement peu l'habitude d'un tel élan d'affection, que ça me faisait plus peur qu'autre chose. J'étais sûrement trop paranoïaque et je ne m'en rendais pas compte. Et pourtant, j'avais tellement envie de lui. Il me rendait complètement dingue. Je le détestait !

Après un trop long moment à mon goût, j'agrippais son t-shirt et le repoussa de mes maigres forces tremblantes. J'enfonçais mon regard dans ses yeux comme pour le mettre face au fait. Je le défiais avec la maigre fierté qu'il me restait.


« Pourquoi? » demandais-je sèchement dans un souffle.

Cette question englobait tellement de chose. C'était ma peur qui parlait. Mes mains n'étaient qu'à quelques centimètres de son ventre mis à nu. Mon désir me criait d'aller voir ce qui s'y cachait. Mais m*rde, je flippais,... JE FLIPPAIT ! Pourquoi un pauvre ondin me faisait aussi peur ? Et peur de quoi en plus ? J'en savais rien. Je déglutis. Il fallait que je trouve un truc à dire pour masquer cette peur, et vite ! Je ne voulais pas passer pour un faible encore une fois. Mon corps se crispa de nouveau. Je faisais tout pour ne pas le laisser trembler. Puis soudainement, ma voix se cassa, j'en avais marre de lutter contre mes émotions. Lui, son regard sur moi, j'étais incapable de me cacher.


« J'ai peur... »

Étrangement, je sentis mon corps se détendre. Dire la vérité faisait du bien finalement. Seul mon regard parvenait encore a conserver une lueur de défis. Qu'il se moque encore et je déguerpissait sur le champs !! Oui j'avais peur qu'il me rabaisse encore alors qu'il commençait tout juste à me mettre en valeur avec sa langue si douce.

« Ne te moque plus de moi ! » lâchais-je avec une pointe colère. « Je suis peut être... perdu comme tu dis... Mais n'en profite pas pour me rabaisser encore... » Je fis une pause, ne quittant pas un seul instant mon regard de défis. Je n'étais pas si faible que ça finalement. Je savais que s'il faisait ça par méchanceté, par intérêt ou par tout autre chose rabaissant, je partirais sur le champs une bonne fois pour toute. J'avais moi aussi était mauvais avant, mais j'avais eu ma dose de punition jusqu'ici. J'estimais que je n'avais pu besoin qu'on me viole pour me faire comprendre que je n'étais rien. « Pourquoi ? » répétais-je. Je voulais vraiment savoir pourquoi il avait choisit d'embrasser le paumé arrogant et pas un mec séduisant et polie.
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Ven 08 Mar 2013, 13:10

Nastaé culpabilisait un peu que le type interprète si mal ses paroles. Non, il n'était pas un minable, ou un raté, ou n'importe quoi d'autre. L'ondin le pensait réellement, mais Enki avait tellement l'air d'être convaincu qu'il n'était qu'un raté, qu'il était difficile de le convaincre du contraire. Lorsque le jeune homme l'embrassa, à le faire pâlir d'envie sous ses baisers, il fut repoussé légèrement. Se décalant, il rompit l'étreinte qu'il avait avec lui, pour basculer sur ses fesses et s'asseoir. Ainsi, il ne se laissait pas autant faire qu'il le croyait hum... La tâche allait être bien plus ardue que prévu.
Mais une tout autre scène se déroula sous ses yeux. Le sorcier se révélait, et révélait ses faiblesses. Son visage adopta une attitude contrit, et sévère, qui fit presque regretter à l'ondin de l'avoir embrasser. Et puis non. Il ne culpabilisa pas une seule seconde. S'allongeant, il s'étira à nouveau, laissant ainsi quelques parties de son corps à la vue d'Enki. Sa peau respirait la tentation pour chaque homme un peu faible charnellement. Cependant, le sorcier était en proie a des doutes assez... Originaux. Il avait peur. Peur de qui ? De lui ? Autant que ça ? Pourtant Nastaé n'inspirait ni crainte ni dégout. Enfin pas assez pour en avoir aussi peur et le repousser dans de pareils moments.

Nastaé se redressa sur les coudes. Cette homme borgne était définitivement étrange. Etant proche de lui, il ne fit que tendre son bras, et toucha sa joue, caressant doucement sa peau. Pourquoi pensait-il de telles choses au sujet du bel ondin ? Ce n'était pas comme si il s'était montré diabolique avec lui.

-Excuse moi de t'avoir blessé, je ne voulais pas t'effrayer. J'ai envie de te connaitre, de te sentir. Sans me foutre de toi.


Il laissa retomber son bras pour s'y appuyer dessus, et mordit sa lèvre inférieure. Il ne savait pas quoi dire, ni ce qu'attendait le sorcier de sa part. Il ne lui sauterait pas dans les bras, ce n'était pas sa technique, ni son objectif, mais il n'était pas contre se rapprocher de lui. Ce type était original, et il lui avait dis plus tôt, il l'attirait. Était-ce franchement sa faute ? Certainement pas.

-Je suis du genre à me laisser guider par mes pulsions et mes instincts... Alors je ne vois pas pourquoi je résisterai si j'ai envie de t'embrasser et te toucher.

Son but n'était pas de faire ça pour se foutre de lui, il avait envie de rester.

-Je pensais que tu n'avais pas envie de me repousser... Non ?

C'était réel. Tout à l'heure, près du feu, il avait répondu à l'affirmative à sa question, ce qui évacuait certains doutes de sa tête. Enki était attiré par lui, irrémédiablement, et Nastaé aussi. Il avait l'air pleins de ressources et à la fois il avait l'air de cacher une telle fragilité... C'en était déconcertant. Mais c'était une force.
Le jeune homme attrapa son poignet, emmenant de ce fait, la main d'Enki, pour la poser contre son ventre. Il s'allongea totalement, plantant ses yeux émeraude dans son œil unique, et déposa sa main sur son ventre blanc. Enki pouvait alors sentir sa peau fraîche, douce, et ses doigts atteignirent la ceinture de son pantalon. Nastaé porta son index a sa bouche, mordant légèrement son ongle, défiant ainsi le jeune sorcier :

-Pourquoi ne te laisses-tu pas allé ? Tu n’as aucune raison d’avoir peur de moi, tu ne risques rien… Fais comme moi, détends toi… Non ?

L’ondin lâcha son poignet, se disant que le type ferait bien ce qu’il voudrait, après cet argument plutôt convaincant.
A nouveau, il tendit le bras, passa une main sur sa nuque, pour appuyer dessus et le faire se baisser, de manière à forcer ses lèvres à se poser à nouveau sur les siennes. Nastaé était à sa merci, et il aurait été ravi d’être sa victime. Le temps était maussade, dehors il pleuvait comme pas permis, mais si le sorcier usait de ses pouvoirs, peut être qu’un feu les réchaufferait. Sauf s’il s’enfuyait, terrorisé. Mais ça l’étonnerait, car il savait facilement piquer sa curiosité et surtout sa fierté.
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Jeu 14 Mar 2013, 23:39

Alors que Nastaé s'était reculé définitivement de moi, je me releva moi aussi sur les coudes, le regardant d'un œil inquiet, attendant sa réponse. Finalement, il s'excusa. J'accueillais ses propos avec méfiance. Pourtant, je sentais qu'il disait vrai, mais c'était plus fort que moi, j'avais toujours cette peur d'être rabaissé, piétiné... Il voulait me connaître ? Ça me faisait plaisir bien sûr, il devait bien être le premier à me dire ça, mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi... J'étais arrogant, méprisant... un sorcier quoi. Il n'y avait rien à apprendre de plus sur moi ! Il poursuivit ensuite, m'expliquant qu'il ne ré freinait pas ses pulsions, me demandant pourquoi il le ferait. Cette question me laissa sans voix. Bien sûr, j'étais d'accord ! D'ailleurs, si seulement je pouvais faire comme lui. J'étais de nature impulsive, je savais ce que c'était. Seulement, j'avais appris que céder trop souvent à ses pulsions n'apporte que malheur et pas seulement aux autres.... à moi aussi. Je me contentais alors de le regarder comme un pauvre gosse paumé que j'étais. Plus je le regardais, plus des tas d'envies et des tas d'émotions me submergèrent. J'avais envie de lui, j'avais peur, envie de dormir contre lui, envie de lui foutre une grosse raclé et partir sur le champs. Mais, laquelle écouter ?

-Je pensais que tu n'avais pas envie de me repousser... Non ?

Doucement, je secoua la tête négativement pour lui donner raison. Mais immédiatement, je me mordis la langue. N'étais-je pas, quelques secondes plus tôt en train de me dire que j'avais envie de lui foutre un pain ? Or, si mon corps m'avait ordonné de lui donner raison, c'était justement parce que je n'avais vraiment pas envie de le repousser. C'était plutôt moi que je devais baffer avec toutes mes peurs et interrogations débiles !

Me sortant de mes réflexions, l'ondin m'attrapa la main pour la déposer sur son ventre. Bon sang, pourquoi il faisait ça ? Il voulait vraiment que je le touche ? C'était déstabilisant. Je le regardais dans les yeux pour être certain que ce n'était pas du bluff. J'y vis simplement du désir. Je devais me faire une raison. Il me désirais et je n'avais pas besoin d'avoir peur. Comme pour me donner raison, il glissa sa main sous mes vêtements pour y trouver mon ventre. Je frissonna à la fois de froid et d'envie. Alors c'est froid un Ondin ? Mais je n'eus pas le temps d'y réfléchir d'avantage qu'il m'attirait déjà à lui, me disant de me détendre. Plus facile à dire qu'à faire, même si je savais que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. En effet, j'étais encore tiraillé dans tous les sens. Difficile de se détendre vraiment quand on s'appelle Enki. La peur persistait malgré mes efforts. Cependant, je sentais le désir m'envahir peu à peu, prenant le pas sur cette satané peur qui commençait à me gonfler. Finalement, Nastaé trouva le bon moyen de me calmer : il m'attira une bonne fois pour toute à lui pour en m'embrassant... encore une fois. Évidemment, la surprise, tout ça, je fus encore un peu crispé. Toutefois, je devais bien avouer qu'il embrassait vraiment bien. En plus, là, c'était moi qui était sur lui, je ne me sentais plus aussi « moins que rien » que lorsque c'était le contraire, ce qui m'aida beaucoup au laissé aller.

Au début, j'étais plutôt sage, embrassant un peu trop timidement, puis de plus en plus passionnellement. Ma main glissait sur son ventre et ses côtes, constatant encore une fois, combien il était froid. Je me surpris même à vouloir connaître sa bouche et son corps par cœur. Ça ne me ressemblait pas ! Mais comprenez moi... Cela faisait si longtemps que je n'avais pas était si proche d'un mec, aussi beau qui plus est. Bon, disons alors finalement que je voulais le posséder. Oui voilà ! Il était à moi maintenant. De plus en plus, je faisais comme il m'avait dit : je me laissait aller... à ses risques et périls. Cela faisait si longtemps que je risquais de devenir complètement dingue. Je sentais même des pulsions sadiques revenir en moi. Comprenez moi encore une fois... avant, la torture était un de mes passe temps préféré... alors dans un tel moment d'émotion intense, je risquais de devenir un peu violent...


Mais avant tout chose, je devais m'assurer qu'il était consentant. Je m'étais promis de ne plus faire de mal. Seulement, si cela ne le dérangeait pas, ce n'était plus « faire de mal ». C'est vrai quoi, il m'avait presque proposé de l'attacher. D'ailleurs, en parlant de liens... Je me releva brusquement, le fixant du regard, les yeux interrogateurs. C'était bon, il me désirait toujours. Je cru même déceler une pointe de déception. Il devait sûrement croire que j'avais encore peur, ou un truc dans le genre. Mais qu'il ne s'inquiète pas, j'allais m'occuper de lui pour de bon. Je saisis ses poignets avec juste ce qu'il fallait de fermeté, puis je les releva au dessus de sa tête. Méthodiquement, je ressortis ma corde pour lui attacher les poignets. Ceci fait, je sentis mon corps se détendre un peu plus. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eu cette délicieuse sensation de domination, que je ne pus m'empêcher de faire un sourire presque niais. Seulement, je m'inquiétais légèrement. Peut être qu'au final, il ne voulait pas être dans un tel posture... Temps pis ! Il voulait que je sois à l'aise, et c'était comme ça que je l'étais !


« Comme ça... je suis vraiment détendu... » me justifiais-je en le défiant du regard de dire quoi que ce soit. « Et si ça ne te plaît pas...tu n'avais qu'à pas me proposer de te rattacher tout à l'heure » lui reprochais-je, me justifiant encore plus. Ce n'était pas non plus mon genre de justifier mes actes, mais j'étais enfin bien ! Je ne voulais pas tout gâcher juste à cause d'une corde.

Sur ces mots, mes mains revinrent sur son ventre à moitié nu. La fraîcheur de sa peau me surpris une fois de plus. Je fronça les sourcils intrigué. Était-ce une caractéristique de sirène la peau fraîche ou avait il vraiment froid ? Je devais m'en assurer.


« Tu as... froid ? » demandais-je inquiet, le visage soucieux.

Ça aussi ça me ressemblait pas. Qu'est ce qui me prenait de me soucier de ce que ressentait l'autre ? J'étais un sorcier ! Pas un magicien tout mignon. Je me mordis la langue pour me punir, mais c'était trop tard. Pour faire comme si de rien était, je replongea sur lui pour capturer sa bouche et lui mordiller la lèvre inférieur. Doucement au début, puis de plus en plus fort pour bien lui faire comprendre que je n'était pas QUE attentionné. Oh rassurez vous... je ne suis pas aller jusqu'au sang... pas encore... Ma petite torture fini, je ne pus m'empêcher de le regarder pour attendre sa réponse. Je me disais que s'il avait vraiment froid... il pourrait tomber malade. Mon visage se déforma encore une fois d'inquiétude.
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Mer 03 Avr 2013, 22:53

Nastaé sentait Enki torturé et malade de mille maux. Lorsqu’il le toucha pour l’embrasser, rien ne se produisit. Il ne faisait pas d’effets au sorcier, rien du tout. Enki ne bougea même pas ses lèvres, et resta totalement passif, à attendre qu’une hache s’abatte sur sa tête. Et puis il repoussa Nastaé. L’ondin prit une mine frustrée, et contrit, préférant ainsi s’appuyer sur ses coudes. Il avait raison, il ne faisait aucun effet au sorcier, ça l’embêtait beaucoup. Non seulement ce type était tendu comme une corde mais en plus de ça, il avait l’air sacrément remonté contre lui. Soupirant, il ne calma pas le jeu, laissant ses habits dévoiler sa peau blanche et immaculée, éparpillant ses cheveux dans son dos.
Voyant tout de même de l'envie chez le sorcier,il se fit une raison : il avait réussi à le faire tomber dans ses filets. Revenant vers lui, il sentit Enki bien moins passif, et plus entreprenant. Nastaé finit par se laisser embrasser et succomber au plaisir charnel de ses lèvres. Mais plus les secondes avançaient, plus l'ondin sentit une émotion bien étrange pour lui, envahir le corps de son partenaire. Il était excité finalement tan physiquement que nerveusement ? Le jeune homme lui, se sentait bien et au contraire, il était calme et doux, et non euphorique.

Les pensées à ce sujet s'en allèrent, comme un mirage que l'on avait touché par mégarde, dès que leurs lèvres se séparèrent. Il voulait le retenir, lui dire de revenir, ou pire, se jeter sur lui. La machine était en route, pourquoi partait-il maintenant ? Nastaé tendit vivement la main, touchant juste son bras, avant de se laisser totalement retomber sur le sol, mettant de plus belle, sa cambrure divine en avant. Levant les poignets au dessus de sa tête, son haut le suivit, dévoilant le creux de son bas-ventre, laissant entrevoir des chemins plus sombres, mais direct vers un paradis à explorer.
Les mains au dessus de sa tête, furent attrapées avec fermeté, avant d'être liées. S'étonnant en premier lieu, il comprit bien vite quand Enki ouvrit la bouche. C'était un sorcier tortionnaire... Soit. L'ondin regarda en l'air, puis ferma les yeux, avant de les rouvrir d'un coup. Son regard avait totalement changé. Certes il était en position totale de soumission, mais il désirait maintenant deux fois plus le jeune homme.

Des mains baladeuses caressèrent doucement sa peau, son ventre, ses côtes, avant de s'arrêter net. Son visage ayant pris une certaine expression de bien être, il jeta un coup d'oeil à son amant. Son empathie confirma alors un énième sentiment. Pourquoi était-il angoissé ?
Froid ? Non, Nastaé n'avait pas froid mais... Oh... Alors c'était cela, Enki pensait que l'ondin était frigorifié dans cette grotte insalubre. Comme pour ne pas le laisser répondre, le sorcier se jeta sur lui et l'embrassa, jusqu'à lui mordre la lèvre assez crument, sans pour autant le faire saigner. Quand il se retira, Nastaé émit un petit gémissement, et passa sa langue sur le pourtour de sa bouche. Et puis il profita simplement de la situation, et de l'inquiétude de son dominant.
Prenant un visage d'esclave, accro à son maitre, il tourna doucement son visage vers lui, les yeux mi-clos, disant :

« Un peu... Tu ne veux pas allumer un feu et... Me réchauffer ? »

Ses paroles avaient l'air d'être hésitantes, mal placées, mais tout était minutieusement calculé, sans l'ombre d'un doute pour lui. Ils se manipulaient entre eux, et c'était délectable au possible. Enki lui, ne le savait pas forcément, au contraire de l'ondin qui commençait à aimer cette situation qui, aux premiers abords, semblait inconfortable, alors que pas du tout.
Soulevant son bassin sous les mains du sorcier, rapprochant son corps du sien, il sortie, sa voix suave, empreinte de désir de charme :

« Touche moi Enki... Touche moi... »

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Ven 12 Avr 2013, 15:08

J'étais fasciné. Cet homme ne semblait pas du tout contre le fait d'être attaché. Bien au contraire, ses yeux brillaient d'un désir nouveau. Rien ne pouvait me faire plus plaisir qu'un homme qui acceptait d'être soumis. J'en avais même du mal à le croire. Il me laissait faire de lui mon jouet. Ce type n'avait vraiment peur de rien. Il était vraiment étrange mais je commençais à bien l'aimer. Je m'impatientais déjà de toutes ses choses que j'allais lui faire.

Toutefois, un léger problème vint détourner mes plans. Il avait froid. Ce n'était donc pas une caractéristique d'ondin. Je soupira discrètement en me levant. Ce regard... Il me prenait pas les sentiments et je ne pouvais pas résister. De toute façon, je ne pouvais pas le laisser dans cette état. Il devrait être absolument concentré sûr moi. Je ne voulais pas que le froid le déconcentre. Et puis au fond, je n'avais pas vraiment envie qu'il attrape froid. Je m'inquiétais toujours pour lui comme si s'était un être cher. Mais qu'est-ce qui me prenait ? Bref, temps pis, je me levais et j'allai rapidement chercher le feu que j'avais allumé quelques minutes auparavant et qui était presque éteint par la pluie. Je pris tout le bois et l'emmena dans la grotte à quelques pas de notre couchette improvisé. Je le ralluma d'un simple sort et revint au plus vite vers mon esclave, mon unique œil dilaté d'excitation.

shuuut:
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Une exploration pas si magique [Enki&Nastaé] (-18)

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