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 La colére guidera mes pas. [Teste lvl 4, PNJ Yulenka]

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Mar 01 Jan 2013, 16:00

Voilà que la grotte se mit à trembler violemment avant de commencer à s'effondrer.... Si c'était pas du Gaïa tout craché ça.... J'esquivais un rocher avant de me prendre un bon coup de pied de Gaïa. Coup qui ne faisait qu'annoncer une suite d'autres attaques en cascade. Elle restait diablement rapide et précise malgré le poison, aucun doute elle avait enfin lâché cette rage qui la dévorait, ce pouvoir qui pouvait aussi bien la consumer que faire exploser sa puissance. Il n'y avait pas à se fourvoyer là dessus. Et vu les attaques qu'elle pouvait effectuer malgré le poison, c'était tout simplement excellent ! Je me fis d'ailleurs entailler bien comme il fallait au niveau de l'épaule.... Elle ne les aimait pas mes épaules à croire.... Mais qu'importe. Je pouvais enfin y aller franco sans retenue aucune, ma masse s'abattant parfois avec succès, laissant trous et bleus

C'était tout à fait le genre de combat que j'aimais, tout risquer de nous tomber sur la trogne d'un moment à l'autre, et nous, au milieu, ignorant complètement les colères de cette grotte mourante, qui tentait d'emporter avec elle les bourreaux qui l'avaient condamnée. Et nous collant les pires coups possibles dans les gencives. Mais il demeurait quelque chose de bizarre. Bon certes les coups de Gaïa avaient été boosté, mais c'était.... Trop simple.

Elle n'aurait contenu tout cela que pour ça ? Tant d'attente pour un final somme toute.... Banal ? Non.... Ça ne lui ressemblait pas de jouer de manière aussi primaire. Elle était beaucoup trop futée pour ça, et surtout elle aimait finir les choses en beauté. Et si elle devait me tuer, elle l'aurait fait avec panache à n'en point douter. Alors pourquoi un combat "à la régulière" si j'ose dire ? Qu'est-ce qu'elle me manigançait ?.

J'allais avoir la réponse à ma question plus vite que je ne l'aurais cru... Car voilà que mon propre sang se retourna contre moi, me nouant jusqu'à ce que je me retrouve pieds et poings liés..... Ha non juste les pieds en fait.... Les liens étaient coupant mais ils ne semblaient pas bien solide. En même temps vu son état, elle n'avait pas du pouvoir faire mieux. C'était donc ça la petite surprise finale, le maniement du sang....

Là je reconnaissais ma fille ! C'était bien pensé, à ceci prêt qu'il aurait fallu m'attaquer les poignets aussi mais l'idée était là. Bon il manquait un peu de puissance également, mais elle devait déjà puiser dans ses dernières ressources. Si elle avait été plus en formes, j'aurais presque pu être en difficulté. Mais pour l'heure j'attendais qu'elle abatte son coup pour pouvoir rouler sur le côté et l'esquiver. Je profiterais du temps de réaction pour me libérer et l'envoyer paître d'un bon coup de masse, et mettre un terme à ce combat.

.... Ou pas. Le poison reprit ses droits, et je la vis s'immobiliser, un sourire aux lèvres, fier d'elle surement. Elle pouvait, mais jamais je n'irais lui dire. Je devais agir vite, car la voir sombre n'était pas bon signe. M'aidant de ma masse je commençait par ôter les liens de sang, et j'eus tout juste le temps de me relever, que je dus immédiatement plonger sur Gaïa pour éviter qu'un gros rocher ne l'écrase. Mon sang n'avait fait qu'un tour.


Gaïa !


Après avoir bondit sur ma fille pour l'arracher du point d'atterrissage du rocher, fait une roulade et éviter la galette de démone, je la pris dans mes bras et couru hors de la grotte, Kyata étant déjà dehors. Non seulement je devais échapper à l'éboulement, mais en plus je devais me hâter. Car le poison s'étant répandu complètement, je devais impérativement lui administrer l'antidote au plus vite. Son temps se comptait en précieuses minutes à présent. Ce qui me fit pester. Je n'aimais pas devoir me magner le cul pour sauver quelqu'un.

Petite sotte ! Sombrer dans l'inconscience au meilleur moment du combat et en plein éboulement, non mais vraiment !

Oui il fallait que je l'engueule. Ça me faisais du bien de lui rejeter la faute en plus. Bon le seul hic c'est que je ne pouvais pas voir la colère et le mépris que cela lui aurait inspiré, mais je me consolai en me disant que dans son inconscience encore fraîche, elle pouvait m'entendre, sans pouvoir m'étrangler de rage.... Finalement, c'était pas mal non plus comme situation. Je n'aurais su dire quelle était la meilleur situation pour le coup.

Je sortis tout juste à temps pour que nous ne nous retrouvions pas ensevelis sous la grotte. Je ne diminuais pas ma vitesse pour autant et je finis par déposer ma fille sur de la terre meuble et fraîche. Et je sortis rapidement une petite bourse de cuir. Je fouillais rapidement pour en sortir une petite poire munie d'une aiguille creuse. L'apothicaire m'avait montré comment m'en servir, et cela me permit d'injecter à Gaïa l'antidote, qui agirait beaucoup plus rapidement que si javais du lui faire boire. J'en profita pour soigner rapidement ses blessures avant de m'installer sur un rocher pour m'occuper des miennes. Je n'avais plus qu'à attendre qu'elle se réveille.... Le tout en évitant que Kyata ne veuille m'achever, mais au pire je l'assommerai.
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Mar 01 Jan 2013, 18:19


Pourquoi, pourquoi avait il fallu que j'échoue si prés du but, pourquoi est ce que je n'avais pas réussi à lui donnée le coup qui m'aurait apportée la victoire? pourquoi avait il fallu que son fichu poison avait réussi à m'arrêtée alors que j'avais presque atteint mon objectif? pourquoi est ce que j'avais été aussi stupide, jamais je n'aurais du me retenir aussi longtemps, pourquoi est ce qu'il avait fait tout ca, pourquoi cette convocation, pourquoi est qu'il m'avait combattu. pourquoi est qu'il avait fallu qu'il me pousse à bout pour que je me laisse enfin y allée. pourquoi est ce que tout ca était arrivée, qu'elle était son but?

toute ces questions se bousculait dans ma tête pendant que j'entendais le grotte s'effondrée, les feulements de Kiata qui retentissait. je ne voulais pas croire que j'allais finir ensevelir de la sorte, que j'allais mourir sans avoir trouvée mon père, sans n'avoir jamais compris pourquoi il nous avait abandonnée ma mère et moi. c'est ce que je regrettais le plus, car j'aurais au moins aimée avoir mes réponse, c'était vraiment ma plus grande déception, comme si j'allais partir de ce monde sans avoir accompli la raison de ma présence ici. si j'aurais pu, je crois que j'aurais essayée de m'infligée les pires tourments pour avoir mis autant de temps à comprendre et à essayée de trouvée mon père.

je sentis cependant mon corps se soulevée du sol, encore à la limite de l'inconscience, je me sentais transportée. entre ouvrant les yeux, je remarquais qu'en effet j'étais dans les bras de quelqu'un, de mon maitre précisément, mais pourquoi? comme si je n'avais pas assez de question, voila que je me demandais en plus la raison de mon sauvetage. est ce qu'il espérai que je suis serais enfin reconnaissante si il arrivait à me sauvée de cette grotte? mais il y avait son poison, je sentais mon cœur faiblir, j'avais même l'impression de sent mon sang lutant pour rejeter le poison qui était maintenant répandu dans mon corps.

je crois que ce qui m'énervais le plus c'étais mon état de faiblesse, je ne pouvais rien faire de plus que de restée immobile et surtout obliger d'entendre ce qu'il était en train de me dire. je l'avais entendu m'appeler, mais voila qui me reprochait mon inconscience. j'avais envie de lui dire d'allée se faire voir, j'avais envie qu'il comprenne que je n'avais pas besoin de sa pitié et que si il n'aimait pas la fin il aurait très bien pu me laissée la bas et périr sous l'éboulement que j'avais moi même provoquée n'est ce pas? mais non, il préférait encore me faire des reproches, profitant de mon incapacité de réagir. si je pouvais...

je revu rapidement la lumière du jour, il avait donc réussi à nous faire sortir de la grotte avant que celle ci sois complètement effondrée. quelque instant après, je sentis la terre, l'odeur venait caressée mes narines et je profitais de l'air qui m'entourais. mais âpres quelque seconde, je sentis quelque chose me percée la peau, comme une aiguille. ma vision était beaucoup trop floue pour que je sache ce qu'il était en train de faire, en plus, mon esprit était tellement affaibli, que même Kiata n'arrivait pas à entrée en contacte avec moi. j'étais vraiment mal en point, je crois que je ne l'avais jamais été autant.

puis je le sentais continuée à me touchée, mais pas pour me faire mal, si ses gestes n'étais pas spécialement tendre, il n'était plus violent. je mis un certain temps à comprendre qu'il me soignait, ce qui me laissait encore plus perplexe. Quand il eu fini avec moi, je le sentis s'éloignée, en même temps je sentais le poison disparaitre petit à petit, il m'avait donc injectée quelque chose pour le stoppé. toute ces questions me donnais clairement mal à la tête et je n'étais pas certaine que tout s'arrangeait. me soignée pour mieux m'abattre? pour recommencée car il n'aimait pas la fin que je lui avait offerte?

Quand ma vision fut de nouveau clair, enfin si on peu dire, je me redressais, chancelante certes, je sentis rapidement Kiata venir se mettre prés de moi pour m'aidée à restée debout. elle allait bien, elle continuait de le surveillée, mai avec ses derniers gestes, elle était aussi perplexe que je l'étais. c'est donc d'une voix assez rauque que je contais bien lui demandée des explications.

-Pourquoi avoir fait tout ca? pourquoi me combattre si pour après vous vouliez me soignée, vous n'en avez pas eu assez ces ca? vous en voulez encore? vous n'êtes qu'un être abjecte et méprisable. n'espérée pas que je vous remercie d'avoir eu pitié de moi et m'avoir laissée en vie!

Pitié, j'en étais pas certaine, car s'il avait prévu l'antidote, ce n'était pas pour rien, mais ca ne changeait rien au sentiment que j'éprouvais. même si j'étais encore fébrile, j'avais déjà la mains sur ma dague, ne trouvant pas mon épée. je n'allais pas baissé ma garde face à lui.
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Mar 01 Jan 2013, 20:20

Elle en mettait du temps à se réveiller la belle au bois dormant. Bon d'accord j'y étais allé un peu fort mais bon quand même. C'est que je commençais à m'impatienter moi. Enfin au moins Kyata se tenait tranquille pour le moment, ça me laissait le temps de reprendre gentiment mes forces. J'eus même le luxe de pouvoir manger des filet de viandes séchés. J'étais entrain d'en mâchonner un nonchalamment lorsque je vis ma fille commencer à remuer.... Moi avoir eu perdre de la perdre ? JA-MAIS ! Et le premier qui oserait ne serait-ce que le sous entendre je lui éclaterais le crâne à coup de massue c'est bien compris ?! Hem, toujours est-il que je la regardais se relever péniblement avec l'aide de kyata.... Et qu'elle commença aussi à faire chier avec ses conneries et à se montrer prête à en découdre.

-Bla bla bla ferme là un peu et reste allongée, tu reviens de loin. C'est un peu tôt pour pouvoir te la jouer guerrière, insatiable alors arrête de te la péter, de faire ta hargneuse et couchée.


Je ponctuais mes propos en usant de ma télékinésie pour la faire tomber, et vu son état, je n'avais pas trop eu de mal. Je n'avais pas envie qu'elle retombe dans les pommes parce qu'elle était incapable de savoir se reposer quand il le fallait. Après je me doutais bien qu'elle ne se la jouais pas tant que ça, et qu'elle devait surtout être complètement paumée par rapport aux derniers évènements mais je voulais rester naturel et éviter d'arriver trop vite au sujet. On avait le temps.... Puis pour ce qui était de la vérité, ça allait être compliqué à lui annoncer....

-Si j'avais vraiment voulu te tuer, tu ne serais déjà plus là pour en témoigner réfléchis donc deux secondes. De même que je ne t'aurais pas sortie de la grotte. Après si je voulais un combat interminable, je ne t'aurais pas empoisonner avec un tel poison. Tu peux te foutre tes remarques au cul, ton avis j'en ai rien à carrer et j'ai fais ce que j'avais à faire point barre. Quand à ta reconnaissance, hé hé je vais pas te demander quelque chose dont t'es incapable.

Je dois avouer que j'aimais bien la rembarrer. Ça m'amusait même si elle ça l'irritait passablement.... ce qui me plaisait encore plus, cela va sans dire. Connaissant la bougresse, j'usais de ma télékinésie pour la maintenir au sol. Non seulement ça l'énerverait au delà des mots, mais en plus ça l'empêcherait de s'exciter et de se lever pour m'étrangler sous la colère. Je pris un autre morceau de viande séchée en la regardant au sol.

Je gardais moi même une main sur le pommeau de ma masse au cas ou Kyata ne se montre pas sage. Bien que ça m'étonnerait, cela aurait été une pure folie de sa part vu dans l'état dans lequel se trouvait sa maîtresse. Maintenant je me retrouvais confronté à ce que je n'avais pas du tout envie de faire... Ça me faisait déjà chier alors que j'avais même pas commencé. Mais bon elle allait me poser des questions de toute manière. Je pouvais la maintenir au sol, mais pas l'empêcher de parler.... Les prochaines heures allaient être pénibles.
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Mar 01 Jan 2013, 21:13


je n'étais pas bien, je devais bien l'avouée, je ne voulais à la limite qu'une chose, trouvée n endroit ou je pourrais me lavée, dormir, mangée et surtout ne plus voir la tête de ce mec qui se trouvait devant moi. j'étais chancelante, mais je voulais savoir faire ce que son poison avait réussi à m'en empêchée, quand je pense qu'il ne m'aurait manquée qu'une ou deux seconde et cette fichu grotte lui aurait servi de tombeau. deux seconde était le temps que j'aurais tout donnée pour les avoirs. deux seconde pour une victoire complète et surtout indiscutable, car il était clair que pour lui j'avais certainement échouée.

Mais échouée pourquoi? il fallait vraiment qu'il me donne les réponses aux questions qui ce cessaient d'apparaitre dans mon cerveau, il fallait maintenant que j'en sache plus, mais comment le faire parlée, surtout dans mon état, si Kiata n'aurais pas été la j'aurais certainement retrouvée le sol rapidement malheureusement. comment allais je pouvoir avoir les réponses que je voulais absolument avoir, de plus, je venais de pensée à quelque chose. s'il savait pour mon père, c'est qu'il le connaissait, vu qu'il était lui aussi un démon. je pourrais essayée d'en savoir plus, mais ca n'allait vraiment pas être simple.

surtout qu'il ne répondait pas à mes questions, bien au contraire, il m'envoya clairement chiée, montrant qu'il en avait rien à faire des questions que je pouvais lui posée, mais ce n'étais pas le pire en faite. qu'il me demande de la fermée, ca à la limite j'avais toujours eu l'habitude, jamais je n'avais pu dire quoi que ce sois, sans qu'il ne me demande de la fermée, au grand plaisir de ses fils d'ailleurs, car je devenais ainsi la parfaite cible pour les conneries qu'il pouvait faire. non, le pire ca avait été l'ordre, quoi que, qu'il me dise couchée, à la limite, ca ne m'étonnais même pas. mais c'étais qu'il avait joins le geste à la paroles, il m'avait tout simplement plaquée au sol et je ne pouvais plus me relevée, qu'elle lâche.

je n'avais pas pu l'évitée, beaucoup trop affaiblie, par conte j'entendais Kiata grognée tout en ce mettant devant moi. elle n'aimais pas me voir dans ce genre de situation et personnellement, je ne voulais pas vraiment acceptée ce qui ce passais non plus. je me sentais humilier, traitée comme un animal bien obéissant. mais il devait faire attention, car quand un animal veut se venger, il sais trés bien s'y prendre et je n'allais pas acceptée d'être rabaissée de la sorte. je sentais la colère resurgir en moi, comme si elle ne m'avait jamais quittée, mais mon état ne me permettais pas de la laissée sortir.

je l'écoutais de nouveau, m'expliquant simplement pourquoi il avait réagit ainsi, ben franchement je crois que j'aurais préférée restée dans les rochers tien. monsieur n'avait point voulu me tuée, la bonne blague franchement. par conte, il n'avait pas tord pour la reconnaissance, jamais je ne pourrais l'être envers quelqu'un, ou peut être que j'en aura pour celui qui sera capable de me donnée un véritable indice sur l'endroit ou était l'autre idiot. et encore, je n'en étais pas vraiment certaine, âpres tout je n'avais pas été habitué à ce sentiment et franchement, je crois que ce n'étais pas vraiment une grande perte.

je sentis alors rapidement son emprise s'amplifiée, si y avait bien un truc que je devais lui reconnaitre, c'est qu'il me connaissais bien, car s'il n'avait pas fait ca, je serais déjà sur lui en train de l'étranglée avec le viande qu'il était en train de mangée tranquillement. s'il voulait fait un bon repas, il pouvait me laissée la aussi, d'une j'aurais la paix et de deux, il ne devrait plus me supporté. je ne savais même pas pourquoi il était venu me cherché cet idiot dégénéré. tout en lui me dégoutais et pourtant je n'aurais jamais cru ca possible, car malgré mon caractère, j'étais capable de voir quelque chose de bon en chaque personne. Comme l'autre écervelé, me souvient plus de son nom, d'accord elle était idiote, mais son autre personnalité, si j'aurais cru en ces conneries j'en aurais fait une trés bonne amie.

- Ca va? tu en a pas trop marre de restée assis au lieu de rentrée chez toi et ainsi disparaitre de mon champ de vision? car personnellement, ca m'arrangerait beaucoup. si ton but n'étais pas de me tuée, quel était il alors? tu t'enmerdais chez toi? les deux autre idiots n'ont plus fait de bêtise que tu dois encore réparée que tu à du temps à perdre?
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Mar 01 Jan 2013, 22:38

Et voilà, elle avait recommencé à parler. Je sais pas pourquoi ça me gonflait autant quand elle l'ouvrait. Peut-être parce qu'à chaque fois c'était pour me dire un truc inintéressant ou me faire des reproches.... Ou alors était-ce le son de sa voix.... Aucune idée en fait mais pour l'heure elle revint à la charge avec ses questions et ses remarques. Je soupirai. Je savais que je devais y passer et que tôt ou tard ce jour serait arrivé. Bordel, elle a grandit trop vite ! Fait chier. Pour le coup c'est moi qui commençait à me mettre en rogne. Je jetai un regard dédaigneux à Kyata qui me grognais. Le genre "toi si tu me f*is ch*er, je te réduis en descente de lit". En temps normale je l'aurais tout simplement snobée. Mais j'avais déjà un peu les nerfs alors ses grognements à la cons n'étaient pas le bienvenu. Bon aller, fallait commencer à répondre....

Je vais pas partir maintenant ça te ferais trop plaisir. Et dire que les deux autres cakes ne font plus de conneries, c'est croire aux miracles. Mais j'en ai déjà finis avec eux. Normale en même temps ils étaient plus vieux que toi. Me restait donc plus que toi. Pas que tu me manquais, mais il fallait que je sache si t'avais évolué, si ta vie valait quelque chose, ou si tu n'étais juste qu'une grosse erreur que j'aurais laissé en vie trop longtemps.

Je prenais une pause. Bordel qu'est-ce que ça me faisait chier de devoir m'étendre. J'aurais voulu que ce soit sa mère qui s'occupe de ça.... Déjà de base, c'était pas convenu que je fasse ça ! Mais il a fallu qu'elle trouve le moyen de se faire tuer sérieux.... Et qui c'est qui se retrouve avec la mioche sur les bras, c'est bibi ! Nan mais vraiment ! Et voilà à quoi je suis réduis aujourd'hui.... Et puis alors le mieux, quand je vais devoir lui dire que c'est moi son père ben tiens ça va être comique.


Tu mérites de vivre pour ce que j'ai vu. Tu arrives à peu près à te débrouiller et tu sais presque utiliser ta cervelle. Normalement si tu continues tu devrais pouvoir t'en sortir sans trop de mal dans le monde des démons. Au moins je n'aurais pas perdu complètement mon temps avec toi à t'entrainer. Mais ne t’endors pas pour autant.


Je pouvais pas non plus la féliciter, et puis quoi encore ? Pour le coup elle se serait encore cru sous l'effet d'un poison hallucinatoire. Bon maintenant que je lui avait expliquer... Bon d'accord, que j'avais plus ou moins sous entendu que c'était un test pour voir où elle en était, il me restait l'autre partie du problème, celle la plus épineuse, et, il fallait l'avouer, qui me gavait le plus. Elle risquait de vouloir encore plus me tuer après mais qu'importe. La chose était comment le dire....
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Mar 15 Jan 2013, 18:25


J'avais remarqué qu'il ne semblait pas réellement content de ce qui ce passait, mais en même temps, c'est lui qu'il l'avait chercher, si je l'ennuyais tant que ça, il n'avait pas à venir me chercher ni à me sauver, après tout si j'étais morte, ben il serait tranquille, mais non, il préférait continuée à restée avec moi, d'ailleurs, il pouvait partir aussi, la c'était certain que j'aurais la paix, mais ça non plus, est ce qu'il contait m'humilier ? Me dire que je n'étais qu'une idiote incompétente comme il l'avait toujours fait ? Je n’en avais vraiment pas besoin, surtout pas après qu'il aille tenté et réussi a me mettre hors de moi.
En plus rien à faire, il continuait à maintenir son contrôle sur mon corps, enfin a me clouer au sol, bon sang, quand est-ce qu'il allait me foutre la paix celui-là et moi qui avait cru naïvement qu'une fois partie de chez lui, il me laisserait réellement tranquille. C'était bien dommage que ce n'était pas le cas. Il devait vraiment aimer nous torturer. Enfin moi surtout, a croire qu'il avait une dent contre ma mère et comme il ne pouvait pas le faire payée à elle, ben, c'est moi qui y passais, ben franchement, je m'en serais bien passée, surtout que je n'étais même pas certaine que c'était bien ça.

*il fait vraiment chier le vieux là ! Il ne peut pas nous foutre la paix, je savais que tu aurais du la tuée quand tu en avais l'occasion.*
*essaye de tuée quelqu'un avec du poison dans le corps d'accord, après tu pourras venir me faire des reproché si tu y arrives.*

Fallait pas qu'elle s'y mette non plus, d'accord, elle en avait presque autant bavée que moi, mais ce n'étais pas une raison, elle n'avait pas été à ma place et de ce faite, elle n'avait absolument pas le droit de commencée à me faire des reproches, et ce même si elle avait combattu a mes cotée, ce n'était quand même pas la même chose et il ne fallait pas qu'elle l'oublie.
J'avais alors écouté ce qu'il avait à me dire. Et comment ça me ferait plaisir qu'il parte, mais bien sûr monsieur voulait continuée à m'exaspérée, j'avais envie de lui mettre une bonne droite et partir loin de lui. Ne plus jamais revoir sa sale gueule.
Franchement que les deux autres ne faisaient plus rien, je n’en avais rien a foutre, je voulais juste qu'il parte, mais il avait le don de m'énerver, a croire qu'il le faisait esprit.

-Une erreur que tu aurais l’aisée trop longtemps en vie ? Franchement qu'est-ce que ça peut te faire, même si c'était vrai, je ne suis pas la tienne à ce que je sache et ma mère ne ma jamais considéré comme t elle, alors tu na aucun droit pour me juger. Même si tu as été mon maitre tu sais très bien que la relation maitre élevée a fini le jour de mon départ.

Seul mon perré avait encore le droit de dire des choses ainsi, mais vu qu'il était lui même une erreur, ben j'en avais que faire sérieux ? En plus, vu que son destin était de mourir, ben ça rendait les choses encore plus faciles. Enfin pour ça il faudrait que je mette la main dessus et pour ça il faudrait que ce connard ma lâche un peu la grappe. Le combat était fini, pourquoi est-ce qu'il voulait encore s'étendre sérieux.
Par conte la suite me laissa quelque peu sans voix, même si je ne le montrais pas. Ce n'était pas des félicitations, si ça avait été le cas, j'aurais cru qu'il était malade. Mais à la place, il me dit simplement que je m'étais bien débrouillée, que j'avais ma place parmi les démons. Mais pourquoi est-ce qu'il me disait des choses ainsi, après tout, je n'avais jamais voulu le prouvée, à moins que je veule passée en grade, mais je ne savais même pas comment ça ce passait après tout. De plus, je n'étais même pas certaine que c'était pour ça qu'il était la, même si du coup ça devenait la chose la plus logique.

-Dans quel but un gars comme tou en a réellement à faire ce que je deviens, après tout, je n'ai jamais fait honte à l'entrainement que j'ai reçu, alors pourquoi continuer à t'en soucier, je sais très bien que certains élèves non même pas tenu la moitié de l'entrainement que j'ai subi, enfin presque vu que d'après ton fils, j'en ai eu une plus compliquée que les autres. Pourtant eux, jamais tu na été les testée par la suite. Sérieusement, arrête de jouer l'idiot et dit moi ce que tu veux à la fin.

J'en avais marre, je voulais qu'il arrête de tournée autour du pot et qu'il me dise ce qu'il me cachait depuis le début, ce n’était pas vraiment voyant, mais je sentais qu'il me cachait quelque chose et il était temps qu'il me le dise, si par bonheur ça pouvait être l'endroit ou ce trouvait mon père ce serait le jackpot. Après tout, la dernière fois qu'il m'avait testée, j'avais eu une information sur lui, pourquoi pas une nouvelle fois ?

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Mer 16 Jan 2013, 19:46

Et voilà rebelote. Elle continuait avec ses discours à la "t'es pas mon père d'abord". Bon d'accord elle ne le savait pas encore. Mais tout de même, qu'est-ce que c'était chiant. Je comprends pas qu'il y ai des gens qui cherchent à avoir des rejetons. Franchement quel intérêt ? Quand c'est petit ça pue et ça braille tout le temps. Dès que ça commence à grandir, ça fait toujours tout un tas de conneries et ça se met dans des situations impossibles. Et quand ça devient ado, alors là c'est le pompon car en plus ça devient insolent, défiant, et ça commence à faire des phrases correctes mais soulantes. Non mais sérieux, en plus ça coûte encore plus cher à cet âge là, et les fessées ça leur fait même plus peur. Puis, je ne sais pas pourquoi, je me suis mis à imaginer moi entrain de donner une fessée à Gaïa.... Forcément en l'imaginant rouge de colère, en hurlant qu'elle aller me tuer tandis que je prends plaisir à faire rougir son derrière, j'ai pas pu me retenir et j'ai explosé de rire, mais alors à m'en faire mal aux côtes ! Tant pis si elle me prenait pour un fou, la scène en valait le coup.

Oh ferme là un peu, c'est pas à toi d'en décider ça.

Lui avais-je répondu lorsque j'étais enfin parvenu à me calmer. Puis elle commençait enfin à comprendre ce que je voulais lui dire, et du coup toute la situation. Pas trop tôt ! Mais même là, il a fallu qu'elle fasse des remarques à la con. Je soupirais. A cet âge là, on ne les refait plus. De toute façon, même gamine pour la refaire celle-là, fallait se lever de bonne heure ! Puis qu'est-ce que j'avais en ce moment à toujours la revoir lorsqu'elle était enfant ? m*rde quoi, ça me ressemblait pas d'être nostalgique ! Fallait vraiment en finir aujourd'hui ça devenait malsain pour moi !

Qu'est-ce que t'en sais que je n'ai pas testé les deux autres abrutis ? T'étais derrière moi peut-être ? Non. Alors ferme deux minutes la boîte à conneries qui te sert de bouche et écoute moi un peu pour une fois, ça te changera. Je sais qu'il y a quelque chose dont tu crèves d'envie. Mais alors plus que tout. Et il se trouve que j'ai ce quelque chose.... Et que je pourrais bien te le donner.... Enfin peut-être....

Je laissais un peu de suspense avant de reprendre. Déjà parce que je savais que ça la ferait enrager, et donc ça allait m'amuser, et en plus parce que ça me permettait de réfléchir à comment tourner la révélation sur l'origine de son père de manière à ce que ce soit à mon avantage.... Après tout j'allais avoir cette peste sur le dos pour le restant de mes jours après ça, donc autant que j'en tire un avantage quelconque avant ça. Je lui demandais donc.


Qu'est-ce que t'es prête à faire ou à me donner pour savoir qui est ton père, et où il est ?

Je commençais à avoir une idée derrière le crâne mais je préférais attendre ses réactions, et surtout ses réponses ! Qui sait, peut-être me ferait-elle une meilleur proposition, quelque chose à laquelle je n'aurais pas pensé. Bon je doutais qu'elle puisse trouver mieux que ce que je voulais mais sait-on jamais, autant mettre toute les chances de son côté. Et puis je pourrais peut-être bien la faire tourner encore un peu en bourrique avec ça.... Que d'opportunités décidément ! Mais qu'est-ce que j'allais lui infliger en contre partie de l'information qu'elle voulait.....
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Mer 16 Jan 2013, 22:02


J'attendais, tout ce que je voulais, c'était réussir à la libérée de l'emprise de son sort, mais ce n'était pas facile, mais avec le temps je finirais bien par réussir, enfin j'espère. Surtout que chaque seconde où j'étais toujours maintenue de la sorte, ma colère continuait à revenir et pourtant je devais faire extrêmement attention, car j'étais capable de faire des choses complètement inconscientes que j'étais dans cet état, comme provoqué l'éboulement d'une grotte alors que j'étais encore dedans, de plus, l'idée de mourir n'était pas vraiment dans mes priorités, je pouvais être stupide par moment, mais il le cherchait.
Surtout que franchement, j'avais l'impression qu'il me cherchait à tout moment, surtout quand monsieur se mit à rire à plein poumon, d'ailleurs, à cause de ça, j'avais senti sa télékinésie s'affaiblir, même si ce n'était pas encore totalement dissipé. Franchement, je trouverais un moyen de me venger un jour, enfin, quand j'aurais trouvé comment en faite. Surtout qu'après, il se permettait de dire que ce n’était pas à moi de décider ce genre de chose, mais pour qui se prenait-il ? D'accord, je n'avais pas encore à choisir, surtout que j'avais juré de venger ma mère en tuant mon père. Mais en même temps je crois que j'étais encore maitre de moi-même, ce qu'il ne semblait pas comprendre malheureusement.
Il m'avait alors rétorqué que je ne savais pas s'il avait déjà testé les deux autres, certes, mais franchement, je ne voyais pas pourquoi il devait s'occuper de moi. La première fois, il avait accepter de m'entrainée, pour ma mère, même si je n'avais jamais réellement compris, puis j'avais du accomplir un sale boulot pour arriver a obtenir une précieuse information, malheureusement, entre la tâche à effectuée et la récompense, ben, je trouvais que ce n'était pas vraiment équilibré. Après tout, j'avais du m'occuper d'un ange et même si j'avais pris énormément de plaisir, ben tout ce que j'avais obtenu, c'était une phrase.
Mais ici c'était différent, après m'avoir demandé une nouvelle fois de la fermer, il me dit alors qu'il possédait quelque chose qui avait un rapport avec ce que je voulais. Après tout, s'il savait pour mon père, il savait peut-être où le trouver. Mais à quelle condition il allait me le donner ?
Il s'arrêta alors de parler un instant. Personnellement, pour la première fois de ma vie, je l'écoutais, Kiata me regardait d'ailleurs surprise et rapidement elle me demanda depuis quand j'acceptais de la fermée, chose que personne n’avait réussi a faire depuis ma naissance.

*si il sait quelque chose au niveau de mon père, je dois arrêter de jouer la forte tête, j'aurais plus de chance d'obtenir ce que je veux après.*

C'est alors qu'il me demanda qu'est ce que j'étais prête à donner pour avoir ces précieuses informations, le souci, c'est que je ne savais pas quoi répondre, après tout, je ne possédais rien de particulier, vivant à l'extérieur, je n'avais rien qui pourrait l'intéressée malheureusement pour moi. Cependant, il y avait toujours une chose, mais ça me répugnait. Mais là j'allais devoir réfléchir à mes priorités. Car même si je lui proposais, ça n'allait certainement pas être simple de faire un coup dans le dos et ne plus respecter ma part du contrat.

-Tu sais très bien que je ne possède rien qui pourrais t'intéressée, tout ce que je peux t'offrir, c'est en échange de ces informations, c'est un service, n'importe lequel, mais je le respecterais, quoi qu'il advienne. Alors ou ce trouve mon père ?

Pour quelqu'un qui ne me connaissait pas, il pourrait croire que j'essayais de l'avoir, malheureusement, je savais très bien ce que je faisais en échangeant ces informations avec lui, c'était risqué, car il pouvait me demander n'importe quoi. De plus, je le connaissais assez pour savoir que je n'arriverais pas à me libérer de ma promesse ou essayée de tournée à ma sauce.
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Mer 16 Jan 2013, 23:29

Elle était à ma merci. Et elle le savait. Ce qui ne rendait l'instant que plus succulent. Je savourais, je jubilais à l'entendre parler en me demandant ce que je désirais, car je savait qu'elle n'aurait eu qu'une envie en cette instant, celle de me dépecer en lambeaux. Cela avait beau être ma fille, la sensation d'un pouvoir quasi absolue et bien que temporaire sur quelqu'un était quelque chose de définitivement grisant.... Non en fait le fait que ce soit Gaïa ne rendait la chose que plus plaisante encore ! Il n'y avait plus qu'à se laisser aller à tout mes caprices. C'est beau d'être un démon, vraiment il n'y a pas à dire c'est une vie fournie de plaisirs exquis. Mais comme l'avait souligné Gaïa, son côté globe-trotter la privait de tout bien matériels intéressant. Quand aux services, pour le coup il y en avait tellement que je ne savais pas quoi choisir !

Moui, c'est vrai que tu n'as pas grand chose de valeur.... Quoique.... Et si tu dépeçais Kiata pour me donner sa fourrure ? Une belle peau de panthère noire, ça peut-être sympa !

J'observai les deux complices pour déchiffrer leur réaction, ne doutant pas que Kiata serait furieuse de cette demande. J'étais sûr de l'outrée jusqu'au bout de sa queue ! D'ailleurs je gardai tout de même ma masse à porter de main. Sait-on jamais avec une bestiole aussi impulsive et caractérielle, mieux valait-il rester sur ses gardes, au cas où elle pèterait un câble. Après les réactions de mes deux victimes, je finis par dire.

Ho puis finalement non, elle doit surement être infestée de puces.

Je souris grandement, laissant deviner alors que ma première proposition n'était qu'une plaisanterie pour les faire tourner en bourrique. Je me mis alors à faire les cent pas, lentement, en prenant tout mon temps comme si je réfléchissais très sérieusement à toute cette histoire. Gaïa n'était pas spécialement patiente et j'en profitais à mort ! Et vu depuis tout le temps où elle cherchait après son père, ça devait lui paraître interminable comme attente.

Voyons, voyons, qu'est-ce que je pourrais bien te demander.... C'est pas facile en fait, je me débrouille très bien tout seul pour tout ce dont j'ai besoin dans ma vie quotidienne. Je ne vois pas trop ce que tu pourrais bien m'apporter de plus.... En plus, t'es encore une gamine donc bon, c'est pas toi qui va me faire envie.... C'est que je préfère les vraies femmes vois-tu ? Pas les entre-deux à l'expérience d'adolescente.

Et hop là un autre pic au passage. Si je ne maintenais pas ma télékinésie sur elle, je serais surement déjà mort à cet instant. Enfin je me tournais vers elle avec un sourire en coin.

Bon et bien je ne vois que deux choses. Après tout il y a deux informations, qui est ton père, et où est-il, donc deux demandes. La première.... Tu devras me servir de soubrette chez moi pendant trois mois. En fait cela fait un petit moment que j'hésite à me prendre une domestique pour les tâches ménagères etc, donc avec toi en guise de test je serais fixé. En plus je suis trop sympa je ne t'impose que trois mois, mais il faudra prendre ta tâche au sérieux.


Déjà si avec ça elle ne s'étranglait pas, ça serait pas mal. L'excuse de ma volonté d'acquérir une domestique était bien sûr complètement fausse, mais l'opportunité d'avoir Gaïa à mon service était trop forte. Mais j'abordai à présent le point le plus intéressant.

Enfin.... Je veux que tu ne tentes plus jamais de me nuire ou de me tuer, que ce soit par toi directement ou un moyen détourné et indirect, comme Kiata par exemple. Ne va pas croire que je te craigne, mais comme je sais que tu "m'aimes" beaucoup, et encore plus après que tu ais accomplis tes trois mois, je n'ai pas envie d'être tout le temps dérangé par tes vaines tentatives de me tuer ou autre. Et cela à vie, que ce soit bien clair.... Les deux propositions ne sont pas négociables. Alors ?

C'était là le moment crucial. En temps normal, jamais elle n'aurait daigné consentir à aucune de ces demandes, et rien que pour les avoir formuler à voix haute, elle aurait tenté de m'arracher les yeux. Mais là tout était différent. Sa haine pour son père était plus forte que sa fierté, et l'idée du plaisir de pouvoir le massacrer était, je le savais, suffisante pour la motiver à supporter tout les maux possibles et inimaginables. J'attendais qu'elle accepte, et qu'elle me donne haut et fort sa parole. A partir de là, je relâcherais ma télékinésie pour la laisser se relever.
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Jeu 17 Jan 2013, 00:01


Franchement, il n'avait pas de mot pour décrire le dégout que m'inspirait cette démarche. Pensé que j'étais à sa merci me donnais sérieusement envie de vomir et encore, je ne savais pas ce qui m'attendait. Car la connaissance, ça pouvait être réellement pire. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que celui qui est capable de me conduire plus rapidement à mon but est ce type qui me répugnait au plus haut point, comment quoi, quand on n’avait pas de chance, ce n'était pas qu'un peu. Il avait intérêt à allée doucement sur ses demandes, car je ne sais pas si je serais réellement capable de tout acceptée, même pour retrouvée le salop qui avait abandonné ma mère, je ne le voyais pas comme un père, loin de là, mais plutôt comme un géniteur et rien de plus.
Par conte ce qu'il me demanda en premier lieu ! Si il ne me maintenant pas au sol, je l'aurais dépecé lui-même. Kiata s’était mise à feuillée, prête à attaquer dès que possible.

*KIATA ARRÊTE. Tu sais bien qu'il ne fait que nous chercher depuis tantôt. Reste tranquille ou tu va refaire un somme.*
*— s'il ne t'était pas utile tu me laisserais le tuée, tes gonflantes parfois, tu le laisses nous malmenée depuis des heures et qui sais ce qu'il va te demander d'autre*

Elle n'était pas contente, mais au moins je l'avais empêcher de bondir, en tout cas, il était hors de question que je lui donne sa peau, après tout il m'avait appris lui même que c'était une espèce rare, pour qui il me prenait. Enfin, quand ironiquement il renonça, ça ne m'étonnait guère.
Du coup j'attendis la suite qui devait arrivée avec plus de sérieux, mais il prenait un malin plaisir à faire durée les choses, je ne le connaissais que trop bien pour le comprendre. Il profitait le plus possible de la situation, comme si ce n'était pas assez humiliant comme ça. Enfin pour lui non, vu sa proposition suivante, tout aussi sérieuse que la première, mais pour qui il me prenait sérieusement.

-Te bille pas, je préférais encore renoncé à la recherche de mon père que te laissé me toucher !

Si j'avais prix beaucoup de plaisir avec le mari de l'ange, il était hors de question que lui me touche. Je préférais sérieusement mourir à la place.
Mais enfin j'avais eu la première condition, car bien sûr, monsieur avait joué ses cartes, me disant qu'il avait deux informations, du coup, deux services. Je le haïssais de plus en plus et le pire, c'était ce qu'il allait me demander était encore pire de tout ce qu'il avait déjà fait. Lui servir de domestique ? Être sa boniche pendant trois moi, sans pouvoir dire quoi que c’est ? Avoir été son élève n'avait déjà pas été facile, mais sa bonne, pitié pas ça. En plus, ce n'était même pas certain qu'il me supporte aussi longtemps. J'étais tellement abasourdie par cette demande, surtout que celle-là était sérieuse, que je n'avais pas pu lui répondre directement et j'entendis alors la deuxième condition, qui était assez floue personnellement.
Jamais je n'avais réellement eu envie de la tuée. Sauf aujourd'hui, mais il l'avait cherché en même temps. Alors pourquoi est-ce qu'il me demandait quelque chose ainsi, surtout que comme il le disait, actuellement, je n'étais pas encore capable de me confronter efficacement à lui. Je restais un moment immobile, j'avoue que pour la première fois, je ne pus prendre une décision rapidement.

*Gaïa, tu ne vas quand même pas acceptée, tu le connais, il va en profitée pour t'humilier tous les jours de plus en plus.
*,mais il sais ou se trouve mon père... Pour la première fois de ma vie, je me sentais faible.
*on trouvera bien un autre moyen, il en a forcément un, ne fait pas chat Gaïa.

L'idée d'en savoir une de nous totalement soumise était quelque chose d'intolérable, je comprenais la réaction de Kiata. Cependant, cette fois-ci, je n'avais pas le choix.

-Tu n'est vraiment qu'un sale type ! Je te préviens, n'espère pas me voir joyeuse ou encore être sympa pendant ces trois mois. Vu qu'éviter de râler à tout bout de champ n'est pas dans les conditions. Quant à ta deuxième demande... Je ne la comprends pas, car c'est toi qui es venu me chercher. Mais je n'ai pas vraiment le choix. Tu as donc ma parole pour tes deux conditions. Alors où est mon père ?

Il avait gagné et ça me rendait malade, mais qu'il n'espère pas que je vienne faire mes trois mois directement, car une fois l'emplacement de mon père connu, j'espérais bien arrivée à le tuée le plus rapidement possible.
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Jeu 17 Jan 2013, 02:01

Je n'étais pas parvenu à m'empêcher de pouffer de rire en voyant leur réaction. Bon d'accord, je ne m'étais pas vraiment empêcher non plus, mais c'était tellement bon. J'ai bien cru que Kiata allait s'étouffer avec sa colère, et j'imaginais très bien tout les efforts de Gaïa pour la retenir de me tailler en pièce. Kiata allait lui en vouloir, à coup sûr ! Et je n'imaginais même pas à quel point elle allait être furieuse lorsqu'elle apprendrait ma véritable nature. Mais j'avais tout de même hâte de voir ça ! Je souris à ma fille lorsqu'elle me dit qu'elle préférait renoncer à sa quête que de me laisser la toucher. J'avais bizarrement jamais eu d'attirance pour elle. Pourtant je n'étais pas du genre à refuser les jolies jeunes filles, et les belles femmes. Mais elle non.... Elle était pourtant pas laide mais ça ne me disait rien.... Peut-être que c'était de savoir que c'était ma fille. Qu'importe au final.

Ho je m'en remettrais, c'est pas comme si je loupais quelque chose...

Puis je l'écoutai réagir à ma première demande sérieuse. Je lui aurais fait avaler une bassine de lames de rasoir qu'elle aurait été plus heureuse ! Néanmoins je dois avouer que j'étais agréablement surpris de voir à quel vitesse elle s'était décidée. Ou plutôt devrais-je dire résigner hé hé hé hé ! Première victoire, et nom d'un chien qu'est-ce que ça faisait du bien ! Et encore, je n'étais qu'à mi-cours de mon projet. Et d'ailleurs la suite arrivait.

Je vais pas te demander d'être aimable, ça reviendrait à te demander d'arrêter de respirer. Quand à sourire, j'ai peur de te faire péter les lèvres si je te demande de le faire. Remarque ça pourrait être drôle. Mais pour l'instant, tu te contenteras d'obéir et de porter ta tenue de service, je pense que ça sera déjà pas mal pour toi. Tu verras, j'en choisirai une qui t'ira bien et tu seras toute mignonne à n'en pas douter.

Elle demeurait perplexe quand à ma seconde demande. La pauvre si elle savait hi hi hi ! Remarque elle n'allait pas tarder à le savoir. Je relâchai ma pression télékinésie lui permettant de se relever. Je me demandais si le choc allait lui scier les jambes. Et si elle pouvait se retrouvait sur le cul par la nouvelle ça n'en serait que plus délicieux. Je me reculai un peu comme pour me donner en spectacle. Et là un sourire malsain en coin et le regard pétillant je lui dit très solennellement.


Gaïa, je suis ton père.... Qui est donc devant toi ! Alors heureuse ? T'auras même pas à chercher loin. Bon maintenant que c'est fait, on rentre à la maison. C'est qu'il y a du ménage à faire, et puis en plus faut aller choisir ta tenue. Ha, et puis faut aussi te chercher tes instruments de travail, car j'ai pas vraiment l'attirail nécessaire. Bha au pire t'improvisera au début, ça te fera pas de mal. Tu pourras même demander à Kiata de t'aider hé hé hé hé !

Alors non seulement je lui annonçais que j'étais son père, de plus qu'elle n'allait donc pas pouvoir me tuer, et encore en plus, elle allait devoir servir son père ! Hahahahaaaa ! C'était vraiment un coup magnifique ! De toute beauté, des manigances de ce genre ont ne peut pas en faire tout les jours. J'étais sûr d'en rire encore dans les cinq cent ans à venir si c'était pas plus ! Maintenant il ne me restait plus qu'à savourer et contempler mon œuvre avec fierté.
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Jeu 17 Jan 2013, 13:13


Je sentais que Kiata était particulièrement inquiète, personnellement, ça allait, pour le moment, certainement à cause que je savais que j'allais bientôt savoir enfin ou étais mon père. J'allais enfin pouvoir prendre ma revanche et lui faire regretter d'avoir abandonné ma mère de la sorte.
Enfin, je savais qu'elle avait raison, je savais aussi qu'il allait en profiter, mais qu'est ce que c'était trois mois quand nous avions toute l'éternité pour nous ? Pas grand-chose et en plus, je trouvais vraiment que ce n'était pas chez payée pour avoir ma vengeance familiale. Il me suffirait de mordre sur ma chique pendant quelque temps. Je me demandais d'ailleurs si je n'allais pas chercher mon père âpre, j'aurais encore plus la haine et je pourrais donc encore plus le faire souffrir. Ce n'était pas une si mauvaise idée, si la patience faisait partie de mes qualités, ce qui n'est bien évidemment pas le cas.
Il était fier de sa puissance, fière de sa victoire qu'il avait eue sur moi. Par conte, la tenue ne faisait pas partie du marché, du coup ça, il pouvait sérieusement rêvée pour que je le fasse et puis quoi encore. Il allait déjà assez en profitée, pour qu'en plus je doive porté une tenue complètement ridicule sérieusement.

*je peux le tuée maintenant ? Ou tu vas continuer à écouter les conneries qu'il te lâche ? *

Et encore, je ne connaissais pas encore la suite malheureusement. J'aurais peut être du demandé au moins une des informations avant de commencer a accepté le suivant. Car d'une utiliser le mot mignon en parlant de moi, ben ça clochait et ça avait tendance à me mettre en rogne. Enfin au moins, il venait de lâcher son pouvoir, car j'en avais vraiment marre, je m'étais alors rapidement relevée, regardant celui qui allait me permettre d'assouvir ma vengeance. Cependant, quand il me dit enfin où était mon père, j'avais eu l'impression que le poison avait refait son oeuvre. Je ne pouvais plus bouger, plus parler et surtout, je sentais encore cette haine montée en moi. Franchement, il se foutait de ma gueule en faite. Il s'amusait, il essayait encore de me tester. Il n'avait pas osé quand même.

-Qu' est ce que tu racontes...

Je ne le croyais pas, pas au début en faite, mais quand j'écoutais la suite, je compris qu'il était sérieux. Ce n'était pas possible, lui mon père ? Ça expliquait pourquoi mon entrainement avait été pire que ceux de ses deux fils, mes frères alors. J'étais dégoutée. Ma vengeance était si proche et en même temps inaccessible. Maintenant la deuxième requête était tout à fait logique. Il savait que je voudrais la tuer et maintenant j'avais donné ma parole que je ne le ferais pas...

*et depuis quand une démone tiens ses paroles ? Là il a été trop loin, je ne sais pas si c'est vrai, mais que c’est le cas ou non, tu as assez de raison pour le trucider sur le champ.*

Mes poings s’étaient fermés, je sentais mes ongles s'enfoncer dans ma peau, je devais me retenir de lui sauter à la gorge alors que c'était ma plus grande envie. Je ne pouvais pas... je ne pouvais pas atteindre mon but, ce but qui me tenait à coeur depuis des années.

— pourquoi... POURQUOI TU LA ABANDONNE, C'EST DE TA FAUTE SI ELLE EST MORTE ? POURQUOI ME L'AVOIR CACHE.

À défaut d'avoir ma vengeance, je pouvais au moins avoir une réponse, en tout cas je ne bougerais pas tant qu'il ne me l'aurait pas expliquée. J'avais besoin de savoir pourquoi ils nous avaient laissées tout seul, pourquoi est-ce qu'il avait voulu me pourrir la vie comme il l'avait fait, pourquoi est-ce qu'il avait cacher son existence et surtout, pourquoi me le dire maintenant, était-ce pour voir le plaisir de voir ma vengeance tombée à l'eau. Franchement, j'étais réellement en train de penser à renoncer à ma parole, mais je savais que j'allais le regretter.
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Jeu 17 Jan 2013, 15:49

Comme je me doutais, elle le prenait mal. Et encore très mal c'était un doux euphémisme. Je me demandais même si elle allait réussir à tenir sa parole. Qui sait avec le coup de la colère, une petite surcharge d'impulsivité et là c'est le drame ! Mais pour l'heure, elle tenait le coup, elle serrait les poings, elle serrait les dents, elle devait serrer tout ce qu'elle pouvait serrer. Et puis elle éclate comme cela était à prévoir. Mais alors que j'aurais du savourer la chose, que j'aurais du être au summum de l'extase. Il y avait quelque chose qui n'était pas comme d'habitude. D'habitude elle avait sa colère et sa hargne de palpable. Mais là.... C'était comme si elle souffrait. Pas seulement de la frustration, mais.... Je sais pas, comme si elle avait été blessé, triste. Elle me reprochait d'avoir abandonner sa mère, elle me reprochait sa mort. Je passais ma main derrière la tête, un peu embrassé, avant de finir par m'assoir.

Elle serait triste de te voir si affectée par ça.... Bon, maintenant qu'on y est autant te raconter depuis le début. Quand ta mère est tombée enceinte elle est venue me voir pour en parler. Elle était déjà très inquiète pour ton avenir avant même que tu sois là. Elle craignait que tu ne parviennes pas à supporter la cruauté du monde, que tu te fasse bouffer par le premier enfoiré venu etc. Elle voulait plus que tout que tu sois suffisamment forte pour pouvoir tenir tête à toutes les situations.

Je m'arrêtai un instant pour observer sa réaction. Je crois que je ne l'avais jamais vu aussi attentive de ma vie. Je repris ensuite.

A force d'en parler nous avons convenu de te donner une éducation et un entrainement le plus rude dès le départ pour que tu sois endurcis au maximum, et que tu n'aies plus rien à redouter. Il fallait que tu devienne très forte, très rapidement pour pouvoir être le plus autonome le plus vite possible, et ne plus avoir besoin de notre aide. Et pour ça, elle m'a demandé de partir et de faire comme si je n'étais pas ton père. Elle m'a fait jurer de ne jamais te dire la vérité.

Je ne savais pas comment elle allait réagir à tout ça. Je me doutais bien que la vérité la ferait certainement encore plus souffrir que le mensonge. Mais c'était ainsi.... Je verrais bien si elle serait suffisamment forte pour supporter le choque, si nous avions eu raison à l'époque d'avoir fait les choix que nous avions pris, si nous avions eu raison d'avoir été aussi sévère et aussi rude avec elle, plus qu'avec quiconque.

Bon ça m'a fait bizarre mais j'ai fini par accepté et je suis parti. Elle savait que toute seule elle serait beaucoup plus vulnérable qu'avec moi, mais ta mère était au moins aussi têtue que toi. Elle m'aurait étripé si je n'avais pas tenu ma parole. Tu es venue au monde, et elle a tout de suite commencé à s'occuper de toi. Elle a commencé le plus tôt les entrainements, elle s'est fait violence pour être la plus froide et distante possible avec toi, pour que tu sois très indépendantes.

C'était franchement bizarre de ressasser ainsi le passé, surtout devant Gaïa. Lui dire toute la vérité, brisé ses convictions les plus profondes.... Ça ne me plaisait pas du tout. Mais je devais continuer.

Ensuite ta mère t'a envoyée vers moi pour que je concrétise ton entrainement. J'avais pour ordre d'avoir exactement le même genre de comportement, et même si je pouvais de me faire détester. Je pense que j'ai plutôt bien réussi mon coup là dessus. Je devais finir de te rendre la plus forte possible, de nourrir et d'attiser ta colère, pour que cette dernière te serve de force, d'énergie, pour qu'avec elle rien ne puisse te résister. Et puis.... Ta mère est morte. A la base, c'était elle qui devait te dire la vérité un jour. Elle ne voulait pas que je te le dise moi même.

Je marquai une fois encore une courte pause. Je n'osais même pas imaginer dans quel état Gaïa devait se trouver là.... Bhaaaa ça me ressemblait pas de me faire du souci pour elle, mais quel con ! J'espère au moins que ça ne se voyait pas.

Normalement je n'aurais jamais du te dire la vérité, ce secret aurait du mourir avec ta mère. Mais.... Je pense que tu avais le droit de savoir. Et je crois même que ta mère aurait été d'accord là dessus avec moi.

Voilà.... Tout était dis.... Putin ça faisait un bien fou ! Depuis le temps que je devais garder le secret ! Bon d'accord j'en avais parfois profiter mais ça faisait quand même du bien de le dire. Je regardai Gaïa, sérieux pour une fois, me demandant ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Même si je savais que j'allais le savoir tôt ou tard, et peut-être pas de la manière la plus agréable qui soit. Mais je connaissais les risques, et j'y étais préparé.
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Jeu 17 Jan 2013, 19:00


Pour la toute première fois de ma vie, j'avais mal, mais pas physiquement, mais psychologiquement. Celui que je haïssais pour ce qu'il m'avait fait et celui que je haïssais, pour ce qu'il n'avait pas fait, était une seule et même personne. Je ne pouvais rien y faire, car il était sérieux, j'étais malade de savoir qu'il allait s'en sortir et encore, il allait pouvoir profiter de la situation. Pourquoi est ce qu'il fallait que ça continue ainsi, pourquoi est qu'il avait fallu que ça m'arrive à moi ?
Kiata me regardait, limite compatissante, si habituellement je l'avais envoyé paitre, ici, j'étais incapable de réagir. Toujours habituer a ne pas montrer mes sentiments, je n'avais jamais dit a personne que je tenais à ma mère, même si mes années de recherche et mon envie de vengeance n'étaient pas la par hasard. On ne peut venger qu'une personne qu'on aime, même si on ne le dit pas. Et maintenant, ce petit espoir de venger celle qui m'avait mise au monde m'était enlevé, ce n'était pas juste et j'étais complètement perdue.
De plus l'entendre parler de ma mère était encore plus douloureux, même si dans un sens je voulais qu'il m'en dise plus, je voulais qu'il continue à me parler d'elle, qu'il m'explique pourquoi ma vie avait été ainsi. Pour m'endurcir ? Ils auraient très bien pu le faire sans se séparée et les deux autres alors ? Pourquoi ils étaient restés avec lui ? Est-ce qu'ils étaient au courant ?
J'avais remarqué un léger changement cependant, il était plus doux dans ses paroles, je ne comprenais pas, car je doutais qu'il me considère vraiment comme sa fille. Mais il continuait a m'expliquée encore et encore, pourquoi ils c'étaient séparée, pourquoi mes entrainement avait été aussi compliqué et que je n'avais jamais été ménagère. Ces réponses ne me satisfaisaient pas malheureusement. Même si ça expliquait tout, ça rendait l'évidence trop forte, il ne me mentait pas comme j'avais continué à l'espérer, je ne pouvais rien faire pour contourner ses demandes. Mes poings se serraient de plus en plus, si fort, que je sentis un filet de sang coulé sur mes paumes, mais je ne sentais pas la douleur, d'une car j'avais connu pire, mais surtout, car elle n'était rien comparée à celle que je ressentais maintenant. Une piqure d'insecte comparée à une épée enfoncée dans la colonne vertébrale.

*Gaïa... *

Elle était inquiète, des années que je cherchais ma vengeance et elle me passait sous le nez ce soir, je le haïssais encore plus quand je voyais la tournure des événements.

-Savoir la vérité ? Et qui te dit que je n'aurais pas préféré rester dans le mensonge ? Cet humain que j'ai tué, croyant que c'était mon père, j'étais soulager, libre une fois que j'avais mis fin à ses jours. Puis il a fallu que tu viennes m'annoncer que ce n'était qu'un mensonge, qu'il n'avait rien à voir dans tout ça, si ce n'est qu'il restait un des meutriée de ma mère, car oui, tu es aussi coupable que lui ! Mais j'ai encaissé, me disant que je pourrais encore le faire souffrir davantage, surtout que j'avais appris quelque méthode. Et aujourd'hui... tout ce que je voulais m'est inaccessible !

Me retenir était quelque chose d'insupportable, savoir que je ne pouvais pas me jeter sur lui était simplement monstrueux, me dire que le responsable était devant moi et que je ne pouvais rien faire... ce n'était que torture. Mais que pouvais je faire. Je crois que j'allais partir, acceptée que la deuxième condition, après tout, la première information n'était pas nécessaire et partir du moment ou je savais qui il était. Alors, je n'étais pas obligée de lui obéir, je ne pourrais pas de toute manière.

-Tu n'est qu'un être abject, ne prenais tu pas de ses nouvelles, ainsi tu aurais su qu'elle était gravement malade. Es-tu assez idiot pour savoir que celle que tu aimes est plus faible, mais pas t'arranger pour la protéger ? Assez idiot pour osez joué ainsi avec les personnes qui t'entour ? Malheureusement, je respecterais le faite que je doive renoncé à ma vengeance, même si ça me rend malade. Mais un jour, quelqu'un réussira à t'empêchée d'agir et même si ce ne sera pas moi, je serais toujours m'arranger pour être au premier loge du spectacle.

Oh oui, un jour quelqu'un se vengerait, quelqu'un qui ne s'y attendra pas, ou qui sera plus fort qu'il ne le croit. Moi même si ne contais ne pas tenir ma promesse, mais comme Kiata l'avait dit. Que vaut la parole d'un démon ? Mais pas maintenant, j'étais encore trop faible, je devais devenir plus puissante et arrivée à lui faire payer. Heureusement pour moi que la tristesse de l'instant empêchait la détermination d'apparaitre sur mon visage, comme quoi souffrir peu avoir du bon.
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Jeu 17 Jan 2013, 22:05

Ce n'étais pas vraiment une surprise. Après tout on ne pouvais pas non plus lui demander de miracle. Sa motivation, le leitmotiv de sa vie qui venait de se réduire en poussière en quelques minuscules secondes. J'avais eu peur de la briser, de l'anéantir complètement. En avoir chier jusqu'ici pour ça, ça aurait été trop bête pour être intolérable. Et il été hors de question que la mort de sa mère soit vaine, surtout maintenant qu'on touchait enfin au but. Mais malgré la tristesse qui devait la consumer en silence, sa colère était toujours là, l'empêchant surement de sombrer. Je n'avais pas finis de devoir m'expliquer avec elle.

T'es encore une gamine Gaïa. Mais si tu veux grandir, faut que tu saches la vérité. Faut que tu comprennes dès maintenant que le monde n'est pas simple et que tout n'est pas issue d'équations simplistes. Vivre dans l'illusion rassurante et réconfortante d'avoir tué ton père en tuant cet humain, ça aurait été te voiler la face. Cela aurait prendre un mensonge à la place d'une réalité plus dure à avaler. Et ça ne te vas pas de croire au Père Noël....


Puis elle revint à la charge quand à mon manque de considération pour sa mère. Qu'est-ce que j'aurais voulu qu'elle soit encore en vie pour lui expliquer au lieu de me laisser ce sale boulot.

C'est toi qui est idiote Gaïa.... Enfin surtout qui sous-estime ta mère. Bien sûr que je savais qu'elle était malade. Mais j'aurais entreprit quoique ce soit, même le plus discrètement du monde, elle serait venue me péter les os un part un, quitte à ramper jusqu'à chez moi et en mourir après. Tu t'en fous peut-être mais ça n'a pas été facile non plus pour moi d'être obligé de rester passif planté comme un poireaux.

C'est vrai que ça n'aurait tenu qu'à moi, il n'y aurait pas eu un seul humain sur terre d'assez puissant pour pouvoir franchir le périmètre de la maison tant je l'aurais truffé de pièges et de systèmes de protection magique.

Je ne me cherche pas d'excuse, je sais que j'ai une part de responsabilité dans sa mort. T'es peut-être encore un peu jeune pour comprendre. Mais plus tard, enfin un jour peut-être quand tu seras amoureuse, tu sauras que des fois, accepter les choix et les sacrifices de l'autre, c'est peut-être la plus grande preuve d'amour qu'il soit. Car c'est renoncer au plaisir égoïste de forcer la personne à rester en vie pour son plaisir et la satisfaction de son amour.

Je marquais une courte pause avant de reprendre.

Je te demande pas de me pardonner, ça sera surement trop dur pour toi. Je te demanderais juste de te trouver un vrai but. Pas une vengeance à la con qui ne rime plus à rien. Après ce qu'il m'arrivera ma foi, ça ne regardera que moi je pense. Mais toi, pense à toi maintenant. Pense à ce que tu aurais aimé faire si tu avais pu tuer ton père. Trouve toi un nouvel objectif, ou même à la limite, n'en trouve pas et ne vis que pour toi.... .... Rhaaaa nan mais sérieux écoute moi, si je continue à parler comme ça, j'ai des ailes blanches qui vont me pousser dans le dos ! Beuuuurk.

Je commençai à faire demi tour. Je doutais qu'elle ne me suive de toute manière. Et je ne savais pas si elle avait besoin d'être seule ou non, mais je doutai qu'elle ai besoin de son papa en cet instant. Je lui avais tourné dos, j'allais retourner chez moi. Je m'arrêta juste un instant pour lui dire.

Prends soin de toi Gaïa....


Décidément, ça ne me ressemblait définitivement pas d'être aussi attentif à son bien être. Enfin ça ne serait que de courte duré. j'avais appris à ne pas la materner, à être distant. C'était pas simple mais ça avait son utilité aujourd'hui. Car bien que Gaïa ne le saurait sans doute jamais, la laisser toute seule après ces révélations ne me faisait pas plaisir. Mais elle n'aurait trouvé aucun réconfort dans mes bras, même si je lui avais offert.
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La colére guidera mes pas. [Teste lvl 4, PNJ Yulenka]

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