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 Retrouvaille [PV Anwen]

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Dim 18 Mai 2014, 15:21



Retrouvaille [PV Anwen] 965294_3724389_lz



J’ai récupéré l’entière maitrise de mon corps, mes muscles atrophiés sont moins douloureux qu’avant et j’ai maintenant besoin d’exercice afin de me remuscler et de retrouver mes anciennes capacité. Je me sens vide et perdu depuis que je suis sorti de coma et il n’y a pas cinquante explication à cela, même Minoru l’a comprit sans même me demander, l’impossibilité de ressentir Anwen, et ce malgré les kilomètre, me dérange au plus haut point. C’est comme si du jour au lendemain vous perdiez l’odorat, la vue ou  l’ouïe, c’est quelque chose qui manque cruellement et chaque jour passé sans me rend de plus en plus renfermé à la limite de la dépression. Alors lorsque j’annonce à Minoru qu’on va devoir bougé il n’en est pas vraiment surprit et sait pertinemment où nous nous rendons. Sans aucun moyen de la contacter je n’ai d’autre choix que de me rendre dans le berceau cristallin puis à Aeden, territoire des élémentals afin de la retrouver.

Le voyage serait plus difficile qu’à l’accoutumée mais je n’ai pas d’autre choix, j’en ai besoin physiquement et psychologiquement sans quoi je pourrai devenir fou. Nous partons de Mégido avec une allure relativement soutenue, Minoru porte le sac le plus lourd sans même rechigné et Mau se promène autour de nous, je me souviens encore du jour où j’ai sauvé cette boile de poils, j’étais avec Anwen d’ailleurs. Cet animal est comme mon disciple et moi-même, orphelin…Nous nous entraidons et nous soutenons quoi qu’il arrive, je sais que je pourrais toujours compter sur eux et l’inverse est bien évidemment réciproque, ces deux garnements sont aujourd’hui ce que j’ai qui se rapproche le plus d’une famille.

Plus nous nous rapprochons du berceau, plus la température chute mais une brise souffle un vent chaud provenant du sud ce qui nous évite d’avoir froid. Malheureusement cela ne dure pas et le temps change rapidement, le soleil disparaît derrière d’épais nuages sombres, le vent tourne et il court le long de mon corps, créant des frissons sur ma peau, il est grand temps de mettre les manteaux de fourrure qui nous tiendront au chaud. Durant cette petite halte nous nous rassasions un minimum afin de ne pas perdre trop d’énergie. Nous faisons particulièrement attention à la déshydratation  qui pourrait rapidement nous épuiser car il fait à présent un froid sec et brûlant, mes lèvres ne tardent pas à se gercer.

Nous arrivons au lac gelé mais tout est si différent de mes souvenirs, le mauvais temps doit surement y jouer, la blancheur de la glace et de la neige qui existait ici est contrastée par ce ciel noir et sombre. Les épineux sont chahutés par ce vent qui murmure entre les épines et siffle entre les branches. Nous trouvons un endroit à l’abri du vent pour passer la nuit, un petit feu nous apportera un semblant de chaleur qui nous permettra de ne pas mourir de froid pendant  notre sommeil. Minoru me fait signe que ce mauvais temps est passager déjà certain nuage se trouent et on aperçoit presque le ciel étoilé. Demain sera un autre jour et l’environnement sera bien plus plaisant.

Mau nous ramène deux lapins qu’il a réussi à capturer, un pour lui et l’autre pour nous tandis que Minoru vérifiait l’état de mes récentes blessures, s’attardant sur l’articulation de ma hanche. Je commence à dépecer le lapin et à le préparer pour le repas et mon disciple s’attèle à me servir une décoction afin de calmer un peu la douleur. Nous finissons rapidement le repas et Mau vient se blottir contre moi avant de s’endormir.

« Tu crois qu’on va la retrouver Ari ? »
« Cela ne sert à rien de douter, n’oublie pas qu’elle est puissante et elle pourrait très bien nous surprendre. Si nous ne la trouvons pas nous pourrons toujours nous renseigner en ville pour savoir où elle est. »
« Oui mais tu n’es pas en état de parcourir le monde. »
« Je suis capable de bien des choses et si je dois passer le reste de ma vie à la retrouver je le ferai…Je ne sais pas quoi dire Mino mais ne plus entendre ses pensées, ne plus ressentir ce qu’elle ressentait tout ça…quand ça a disparu…essaie d’entendre sans oreilles ou de sentir sans odorat, je ne peux pas l’expliquer. Ca me tue… »

Je n’ai plus qu’une hâte, malgré ma fatigue et cette hanche gauche qui me fait terriblement souffrir et m’empêche de marcher rapidement, retrouver Anwen au plus vite mais sans repos je risque de me blesser voire même de perdre l’usage de ma jambe. Rien ne sert de se précipiter, je sais que je ne suis plus très loin d’elle…enfin je l’espère…







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Dim 18 Mai 2014, 17:58

Le berceau cristallin, cela faisait longtemps que je n’étais pas venue par ici. Je restais souvent à Aeden pour aider les jeunes élémentals. Tout à l’heure, j’avais passé un test pour Erine qui était maintenant une maitresse de l’eau, et j’étais fière d’elle et de ce qu’elle était devenue depuis le temps que je l’avais rencontré. J’avais reçu une bonne nouvelle, concernant Alyska, ma petite sœur que j’aimais beaucoup. On m’avait dit qu’elle était devenue un esprit élémentaire de la foudre et qu’elle attendait des faux jumeaux pour le mois prochain. Lorsque j’avais entendu cela, j’avais un peu mal au cœur. Moi, j’étais seule, je voulais dire seule, je n’avais personne. Celui que j’aimais, un Orisha, avait disparu sans me laisser de trace, et mon cœur avait beaucoup souffert. Encore aujourd’hui, je ne m’étais pas encore remis de cette tragédie pour moi.

Il s’appelait Arizar, et j’avais peur tout contact avec lui, j’avais essayé des mois entiers à communiquer par notre lien télépathique, mais aucun succès et j’avais dû me résoudre que je ne pourrais plus jamais le revoir. Certes, que je me sentais seule, mais j’avais mes amis et je me sentais un peu soulager lorsque je leur parlais. Personne ne connaissait l’Etat de mon cœur, même mes meilleures amies, Lysis et Myrialuna. Je restais très secrète à propos de ma vie privée. Aujourd’hui, j’avais voulu me balader dans le berceau cristallin pour sécher mes larmes sans que personne ne le voye. Je n’aimais pas pleurer devant les gens pour une raison qu’il ne connaissait pas. Je n’aimais pas le fait que les personnes aient des préjugés sur ma vie personnelle. Ici, dans le berceau cristallin, je pouvais me défouler et aller mieux après. J

e marchais sur le lac gelée, la lune était là et pleine. Je la regardais et je ne pus m’empêcher de pleurer, j’avais perdu ma voix et je ne savais pas quoi faire pour arrêter mes larmes qui coulaient à flot. Mon cœur se serra dans ma poitrine… Le fait que je ne pouvais plus sentir, ressentir, aimer, apprécier la compagnie de mon âme sœur, je devais presque folle, et que je pourrais faire des choses bêtes et stupides. Mes souvenirs avec lui, commencèrent à disparaitre, je n’arrivais plus à me souvenir correctement son visage, de sa voix, de ses yeux. Ils devinrent flous et de plus en plus difficile de le reconnaître. Mes larmes continuèrent de couler sur mon visage et puis, je me mis en position fœtus pour me rassurer, pour calmer ma peine, qui me faisait tant souffrir. J’aimais tellement Arizar… Je n’avais plus le lien qu’on avait auparavant, était-il mort ?

-Arizar, je t’en prie ! Reviens s’il te plait !!!!!

Je regardais la pleine lune et je m’efforçais de l’appeler avec notre lien qui avait maintenant disparu. Je ne savais pas quoi faire, j’avais mal et j’avais tellement envie de sentir sa présence auprès de lui. Je devais le rechercher, mais je n’avais plus d’information concernant son groupe, ce qui était commandé par un haut Vampire nommé Grimmjow ! Lui aussi avait disparu ! Franchement … Alors que mes larmes continuaient de couler, je restais sur le lac de glace en regardant le vide autour de moi, en écoutant mon cœur battre comme un dératé. J’essayais de me calmer mais, c’était impossible. Je voulais juste cet homme rien de plus, rien de moins.

Alors que je pensais à lui, je m’endormis sur cette pensée remplis de tendresse et d’amour… Emndel, mon loup blanc, avait réussi à me retrouver pour me protéger contre des vampires ou autres personnes qui voulaient ma mort. Il resta auprès de moi pour me consoler et me réchauffer. Il était vrai qu’il faisait froid ce soir, mais j’avais l’habitude depuis que j’étais devenue un esprit élémentaire de la Glace. Je ne sentais plus rien au niveau de la température glaciale… Je m’endormis avec Emndel, en espérant à un miracle.
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Lun 19 Mai 2014, 00:04






La nuit est vraiment froide, inconsciemment je me roule dans les fourrures et me blotti contre Mau, je le sens frissonner parfois alors je l’englobe aussi dans les couvertures afin de lui prodiguer le plus de chaleur possible. Minoru est dans mon dos avec ses propres couvertures tirées jusqu’au dessus de sa tête. Plusieurs rêves fractionnent mon sommeil, certain sont anodins mais il y en a un qui me réveille en pleine nuit, l’émotion qu’il me transmet est vraiment trop forte. Je me lève en tentant de ne pas écourté la nuit de Mau, peine perdu...Vouloir échapper à la surveillance d’un félin prédateur n’est pas une chose aisé, mais il constate qu’il n’y a aucun danger. Je comprends tout de suite qu’il ne souhaite pas que je m’éloigne et le rassure d’un sourire afin qu’il se rendorme. Je m’éloigne de quelques pas afin de méditer sur ce qui m’a éveillé, mon subconscient qui me fait comprendre par la douleur émotionnelle mon état actuel.

Je m’assois en tailleur au bord du lac gelé et commence la méditation, inspirer, expirer, inspirer, expirer et pour finir une dernière et grand inspiration que je retiens huit seconde et qui finit en une très longue expiration complète. J’ouvre ainsi mon esprit et aiguise mes sens, je laisse mon esprit errer et se libérer des contraintes physiques, le froid, la douleur, tout passe au second plan. La plénitude s’empare de moi et je me remémore ce rêve, tout est très flou mais j’organise mes pensées et parviens à me retrouver au cœur d’une bataille, un massacre, celui de l’île de l’Aishuu Kant’tei. Mon échec, les blessures et puis l’explosion, violente, inattendue et douloureuse, si proche de moi, trop proche de moi, je suis projeté contre un mur, ma tête heurte très violemment l’angle du bâtiment puis plus rien. L’image se voile et apparaît Anwen, ou plutôt le souvenir que j’ai d’elle, ses traits ne sont pas aussi net que d’habitude et son visage, est…incomplet. J’ai oublié le goût de ses lèvres, ses yeux ne reflètent pas la vie et la joie dans lesquels j’avais l’habitude me perdre.

Je sens au fond de moins la douleur et la rage s’unir et leurs volontés de me mettre à genoux, je les affronte avec toute mon âme comme si j’affrontais un terrible adversaire. Aujourd’hui ne sera pas le jour qui verra naître mon désespoir et je finis par absorber ces sentiments, je les assimile et m’en nourris afin de me donner la force de lutter. Avec un niveau de concentration extrême  je parviens à retrouver le visage d’Anwen mais certain détails manquent tout de même à l’appel. Je suis resté si longtemps et si profondément concentré que je n’ai pas senti Mau approcher et me pousser avec son museau. J’émerge petit à petit de ma méditation car cette boule de poil n’a pas l’habitude de me déranger lorsque je suis dans cet état. J’ouvre les yeux et il me pousse une nouvelle fois avec sa patte cette fois avant de reculer de plusieurs pas. Il veut que je le suive mais je ne comprends pas pourquoi, je le regarde sans bien comprendre ce qu’il se passe. Après plusieurs minute d’une bataille de regard je détourne les yeux et me laisse me replonger dans mes souvenirs mais Mau n’a pas dit son dernier mot, il se met à grogner contre moi, j’hausse la voix afin de le faire taire mais rien n’y fait, la panthère se rebelle. Je me redresse doucement, j’écarte les bras pour lui faire comprendre que je ne cherche pas le conflit et que je n’ai pas peur de lui mais il se recroqueville sur lui.

« Mau ! Non ! »

J’hurle cet ordre afin de lui faire comprendre qu’il fait une erreur, mais il se jette sur moi, il me plaque au sol et sa gueule vient se placer au dessus de son visage. Il grogne mais ne montre pas les crocs, j’entends Minoru approcher un bâton à la main.

« Non Minoru ne bouge pas ! »

Mon disciple s’immobilise et Mau descend de mon torse sans me quitter du regard et feule afin de me forcer à le regarder, voyant que je ne réagis toujours pas il pousse un très puissant rugissement. Je n’ai pas le choix il veut absolument que je le suive mais je ne comprends toujours pas pourquoi.

« Minoru lève le camp et rejoins nous le plus vite possible, il ne m’autorisera même pas à revenir jusqu’au camp, je dois le suivre. La neige est fraiche tu n’auras aucune difficulté à nous retrouver. »
« Mais Ari… »
« Non Mino, arrête toi, Mau n’a jamais réagis comme ça ce n’est pas habituel, si je ne le suivais maintenant je pense que je pourrai...je pense que je pourrai le regretter. »

Résigné mon disciple cours jusqu’au camp afin de ne pas perdre de temps pour nous rattraper le plus vite possible. Je me rapproche de la panthère et cette dernière se met en route, longeant les bords du lac, le soleil devrait se lever d’ici une demi-heure et je n’ai que mon manteau et mon sabre, ma hanche me fait mal et avancer dans la neige glissante n’aide pas vraiment. Je prends soin de laisser des traces faciles à suivre même si ce n’est pas vraiment nécessaire tellement je m’appuis sur ma jambe droite afin de compenser inconsciemment ma douleur. Je suis inlassablement Mau et nous finissons par avoir un magnifique levé de soleil dans notre dos, sa chaleur ne se fera pas sentir avant plusieurs heures mais il fait un bien psychologique non négociable et me libère un tant soit peu l’esprit.

C’est alors que je ressens une présence prédatrice, Mau l’a senti aussi et il se rapproche de moi doucement, sur ses appuis il est prêt à bondir mais son pelage noir contraste tellement avec la blancheur de la neige et les reflets du soleil qu’il est impossible pour lui de se camoufler. Je suis trop affaibli pour pouvoir forcer le prédateur à ne pas attaquer, je ne peux même pas déterminer son positionnement, je sais juste que c’est un loup ou un chien sauvage mais rien d’autre. Afin de ne pas apeurer la bête je ne dégaine pas mon sabre et dans un geste lent je tends le coup afin de découvrir ma gorge, souvent signe de soumission dans les meutes de loup, les bras le long du corps, mon corps ne laisse filtrer aucune tension et aucune peur qui pourrait inciter la bête à attaquer. Au bout de plusieurs minutes d’attente le loup apparaît dans mon champ de vision et se place à une trentaine de pas de nous, les babines ne sont pas retroussées mais sa posture laisse comprendre qu’il est prêt à passer à l’attaque.

Mau ne bouge pas, à moins d’un signe hostile du loup, il n’attaquera pas. La situation est figée et j’avoue ne pas savoir quoi faire, le loup est-il seul ? Défend-il son territoire, sa meute, ses enfants ?
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Lun 19 Mai 2014, 18:50

Je dormais profondément, dans un sommeil réparateur. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela, je me sentis bien et au calme. Mon cœur ne me faisait plus aussi mal qu’il y a quelques heures. Je respirais doucement et avec une certaine sérénité. Je rêvais d’Arizar, je me sentais beaucoup mieux lorsque je rêvais de lui. Mon esprit ne l’avait jamais oublié, même mes souvenirs commençaient à se dissoudre, mais je les empêchais de partir en pensant tous les jours à lui. Même dans mon sommeil, je le sentais son corps près de moi et à me regarder. Je me sentais heureuse et en pleine forme. Il continuait à vivre dans ma mémoire et dans mon cœur, et je ne pourrais jamais l’oublier, je le savais très bien.

Je souris dans mon sommeil, je me sentais très bien, je n’avais pas froid puisque mon loup était auprès de moi pour me surveiller pendant mon long sommeil. Oui, un long sommeil, car cela faisait des mois que je n’avais pas fermé l’œil car j’avais beaucoup de chose à faire depuis que j’étais devenue un esprit élementaire de la Glace. Je devais assister au conseil des esprits élementaire avec la reine Takias, Morvan qui représentait l’eau, Lysis le vent, et Alyska, la dernière, qui était la foudre. De plus, je devais aider les jeunes élémentales dans leur entrainement et à maitriser correctement leur pouvoir. Puis, j’allais souvent voir ma meilleure amie, Myrialuna, la Reine des fées. J’allais souvent aux célébrations que donnaient les différents dirigeants des terres du Yin&Yang. Aujourd’hui, j’avais un peu craqué, mais cela me faisait du bien pour repartir sur de bonnes bases.

Quelques heures après, je sentis les rayons du soleil touchés ma peau délicatement, comme si elle ne voulait pas me réveiller dans ma nuit passée sur le lac du berceau Cristallin. J’aimais beaucoup les rayons du soleil sur mon corps, cela me faisait penser aux caresses que m’avait donnée le jeune Orisha. Puis, lorsque j’ouvris mes yeux qui étaient encore mi-clos, Emndel, mon loup, n’était plus auprès de moi, il n’était plus dans mon dos. Je me levais doucement pour ne pas perturber ma tête. Car oui, j’avais dormi sur de la glace, et j’avais le crâne congelé et en vrac. Après m’être levée, je cherchais des yeux mon compagnon. Le soleil n’était pas tout à fait levé, il y avait trop de blanc autour de moi et cela me fit mal aux yeux. Autour de ma personne, je ne vis pas le loup ! Je commençais à stresser pour lui, pour mon compagnon que j’aimais tant, qui était toujours là pour moi.

-Emndel ? Emndel ! Ou es-tu mon loup adorable ? Ne m’oblige pas de te trouver, je n’ai pas trop envie de jouer à cache-cache avec toi ! Et tu le sais très bien !

Alors que je l’appelais, je n’eus aucune réponse de lui, ni d’un bruit sourd. Mais où était-il ? Cela m’inquiéta réellement, avait-il eu des problèmes ? Un chasseur était venu dans le territoire des élementals pour chasser des animaux ? Non, je ne pensais que cela soit ça, car je n’avais pas entendu de coups de feu. Je courrais sur la glace, même si ce n’était pas une bonne idée. Je devais faire attention, mais la glace était assez solide pour que je coure dessus sans aucun problème. Une fois que j’étais sortie du lac, je commençais à chercher mon compagne. Mais bon sang ou était-il passé ?? Puis, je vis des emprunts dans la neige fraiche et scintillante, donc je les suivis pour le trouver. Quelques minutes après, je vis mon loup qui barrait le chemin à des personnes pour une raison qui m’était complètement inconnue. Je courrais vers lui pour le prendre par le cou et lui parlait même s’il ne pourrait pas me répondre :

-Emndel ! Que fais-tu ici ?? Je t’ai cherché partout ! Ne me fais plus peur comme cela ! Tu as bien compris ?

Je le lâchais doucement et je me retournais vers un homme que je ne pus voir car le soleil m’éblouissait la vue. Le soleil était face à moi et je ne pus voir son corps ou même son visage. Je mis ma main devant mes yeux pour essayer de le regarder et de peut-être reconnaitre cette personne. Mais impossible, les rayons du soleil étaient trop puissants et je ne voyais vraiment rien du tout. Puis, je vis une petit panthère qui était venue jusqu’à moi. Et en voyant cette panthère, je ne pus penser à la quête que nous avions fait Arizar et moi, il y avait bien longtemps dans la forêt des murmures. Il avait sauvé un petit de la mort et il l’avait adopté. Je pris la petite panthère dans mes mains et je pris encore une fois la parole avec une voix douce et une larme qui s’échappa encore :

-Hey toi ! Tu sais que tu me fais penser à quelqu’un toi ? Non, tu ne le sais pas ? Ce n’est pas grave, tu me fais penser à une panthère qui s’appelait Mau … Tu lui ressembles beaucoup !

Je lui souris puis je le lâchais et il partit en direction du jeune homme. Je lui souris, puis je me redressais doucement car j’avais mal au dos à cause de la glace :

-Monsieur ? Vous allez bien ? Désolé, mais je ne vous vois pas à cause du soleil !

Etait-ce un vampire ? Un sorcier ? Un magicien ? Un humain ? Non, je ne savais pas du tout, je devais attendre qu’il me répondre pour en savoir plus. Je caressais Emndel en attendant cela …
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Mar 20 Mai 2014, 01:16






Le loup ne montrait aucun signe d’hostilité et Mau ne régissait pas non plus, les deux prédateurs attendaient quelque chose mais j’aurais été incapable de prévoir quoi. Le soleil frappa ma nuque et inondait la zone de ses rayons et c’est sans difficulté que je remarquai l’arrivé d’une personne, c’était apparemment un ami du loup puisque celui-ci ne réagit pas à son arrivé, lui accordant un simple regard. De toute les réactions possibles de Mau celle-ci fût celle qui me surpris le plus, il s’avança en direction de cette personne d’un air parfaitement détendu, je ressentais même presque une joie de sa part. Plus cette inconnue s’approchait, car c’était une femme qui avançait vers nous d’après sa démarche, plus ma joie grandissait. Elle s’accroupie auprès de Mau et il se laissa caresser, la seul autre personne hormis Mino et moi qu’il avait laissé le toucher avait été Anwen. Mon cœur loupa un battement lorsque sa voix sonna au creux de mes oreilles et ma joie explosa tel que toute maitrise quitta mon corps, des larmes apparurent aux bords de mes yeux.

J’étais tellement absorbé par la surprise et le débordement de mes sentiments que je n’entendis pas ce qu’elle me dit, mes jambes flagellent et je n’ai plus la force de me porter. Je tombe à genoux, un sourire béat couvrant mon visage, je joins mes deux mains et remercie, sans trop savoir à qui m’adresser, toute entité supérieure car cette rencontre ne peut être liée à de la chance mais bien à une bénédiction. Anwen se tenait là, à quelques pas de moi, tout mes souvenirs refaisaient surfaces en même temps. Je finis toutefois par me lever et j’émerge en même temps de l’emprise de ces souvenirs et je me précipite sur elle, ni le loup ni Mau ne s’oppose à cet élan de joie. Je l’attrape dans mes bras et la soulève du sol, je remplis mes poumons de son odeur, et j’immerge mon regard dans ses yeux et me laisse emporter par ce pure moment de bonheur.

Malheureusement je suis très vite rattraper par l’état affaibli de mon corps et je dois rapidement la reposer au sol, grimaçant à cause de ma hanche. Je l’embrasse d’un amour non camouflé et redécouvre le goût de ses lèvres légèrement sucrées, si particulières…Nous nous embrassons pendant un long moment, enlacer dans les bras de l’autre, je savoure ce moment et mon esprit se libère totalement. C’est comme si l’on redonnait la vue à un aveugle, ou que l’on rendait ses jambes à un « cul de jatte », je récupère une partie de mon âme.

Je prend finalement un peu de recul et constate qu’elle est tout de même un peu différente que dans mes souvenirs, même les plus flous…Elle semble plus puissante, beaucoup plus puissante qu’avant et dégage une aura d’assurance que je n’avais pas ressenti auparavant, je ne l’aime que d’autant plus mais cela me fait prendre conscience que beaucoup, beaucoup trop, de temps à passé…J’ai dû rater beaucoup de chose dans sa vie, je m’en veux terriblement mais avais-je vraiment le choix ? Je suis le premier à prendre la parole et c’est la gorge nouée que les mots sortent :

« Tu m’as tellement manquée mais je n’ose imaginer ce que cela à été pour toi, j’ai tellement de chose à t’expliquer et tu dois surement avoir énormément de question…Je ne sais même pas comment commencer… »

J’avais un peu de mal a ordonner mes pensées mais il fallait que je lui raconte ce qu’il m’était arrivé, je ressentais le besoin de lui présenter des excuses car si j’en croyais Minoru cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas été en moyen, physique ou psychique, de lui transmettre de mes nouvelles.

« Aurais-tu un endroit moins froid où nous pourrions parler, je ne suis pas habitué à ces températures et je ne suis pas au mieux de ma forme, un peu de chaleur et de repos me feraient le plus grand bien car nous avons beaucoup de temps à rattraper. »



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Mar 20 Mai 2014, 19:08

Un homme était en face de moi, mais à cause du soleil, je ne pus rien voir. Dommage, je me demandais bien qui cela pourrait être au juste. Je lui souris même si c’était un inconnu. Soudain, je vis l’homme se rapprocher en courant rapidement vers moi. Plus il avança vers moi, plus je le reconnus… Oh mon dieu ! C’était l’homme que j’aimais tellement, celui qui avait disparu depuis des mois entiers. Je restais statique, je ne savais pas quoi dire ou penser, je ne faisais que regarder son visage qui avait bien changé depuis notre dernier jour ensemble. Il me prit dans ses bras et me souleva de la neige, il me porta. Je n’avais pas encore compris que ce n’était pas mon esprit qui jouait un tour mais que c’était réellement la réalité.

Je pus sentir son odeur, celle que j’aimais et qui m’avait tant manqué depuis longtemps. Mais, il me repose rapidement, je compris qu’il avait mal quelque part. Que s’était-il passé pendant ces longs moins ? J’avais tellement de chose à savoir et à comprendre, j’avais tellement de questions et je ne savais pas où commencer. Nous nous embrassons pendant de longues minutes, je ne voulais pas me séparer de lui, il m’était essentiel pour vivre. Je l’aimais ! Puis il me prit la parole, je sus qu’il avait du mal à parler. Il me disait que je l’ai manqué et qu’il avait beaucoup de choses à me raconter. J’avais hâte de savoir ce qu’il s’était réellement passé… Puis, il continua dans sa lancée :

-Aurais-tu un endroit moins froid où nous pourrions parler, je ne suis pas habitué à ces températures et je ne suis pas au mieux de ma forme, un peu de chaleur et de repos me feraient le plus grand bien car nous avons beaucoup de temps à rattraper.

Je lui souris tendrement et avec amour. Avant que je ne prenne la parole, je le pris par le cou et je l’embrassais avec tendresse et douceur. J’avais besoin de me faire comprendre que c’était la réalité et non un rêve où j’allais me réveiller dans quelques minutes. Puis, je me retirais de lui et je pris la parole avec douceur et en grand sourire :

-Arizar… Tu m’as manqué aussi … Je sais qu’il y a un abri, une petite cabane abandonnée. Ce n’est pas très loin d’ici, on y sera dans en 15 min max, je pense.

Je lui souris encore une fois, j’étais si heureuse de le retrouver auprès de moi. Puis, je m’emmenais à la petite cabane en bois qui était là depuis des années et elle n’avait pas changé depuis la dernière fois que j’étais venue dans le berceau cristallin. C’était un peu comme mon refuge, j’aimais bien être là et être seule aussi. J’étais bien et je ne pensais à rien d’autres. Je pouvais vider mon esprit tranquillement, sans qu’une personne ne vienne m’embêter.

Une fois arrivée près de la cabine, je l’ouvris et je vérifiais s’il n’y avait personne à l’intérieur. Non, c’était bon, on pouvait y entrer sans problème. Puis, je me dépêchais d’allumer un feu dans la cheminée pour faire sécher vos vêtements, surtout les miens car, j’avais dormi sur le lac qui était gelée et humide. J’utilisais la foudre pour allumer le feu et je rajoutais rapidement des bûches, quelqu’une pour alimenter celui-ci. Et j’enlevais mon manteau pour le faire sécher. Je me retrouvais vers Arizar, et je deviens toute rouge. Oui, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu et il n’avait pas jamais physiquement. Je souris devant le feu avant de prendre la parole :

-Viens ! Il va falloir que tu enlèves ton manteau, si tu ne veux pas attraper froid ! Hi hi !

Une fois que je lui avais dit cela, je m’avançais vers lui et je lui pris son manteau doucement pour le suspendre à côté du feu. Puis, je m’installer sur une sorte de sofa qui était assez ancien et je pris une couverture pour avoir froid. Je le regardais avec un air triste car j’avais besoin de réponses à mes questions:

-Arizar pourrais-tu m’expliquer ce qu’il s’est passé pendant ses 6 mois ? Car, je me suis retrouvée du jour au lendemain sans explication, sans communication avec toi, tu ne sais pas à quel point mon cœur a souffert et j’ai cru que j’allais devenir folle…

Alors que je parlais de cela, des larmes commencèrent de couler sur mon visage et je n’arrivais pas à me retenir. Je pris la couverture pour cacher mes larmes et ma tristesse en parlant de la disparition de l’homme que j’aimais… Je ne voulais pas qu’il me voie comme cela, dans cet état, mais c’était plus fort que moi !
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Mer 21 Mai 2014, 15:08






Anwen nous guida jusqu’à un cabanon fait de bois, il se fondait très bien dans l’environnement et semblait avoir été construit il y a plusieurs années. Une fine couche de neige recouvrait le toit et le pas de la porte était bloqué par quelques centimètres de neige givré. Anwen ouvrit la porte et s’assura de l’absence de signe de vie avant de nous inviter à rentrer. L’interieur semblait beaucoup plus grand que ce que ne semblait suggérer l’extérieur. La panthère et le loup restèrent dehors et semblait jouer ensemble tandis que ma compagne allumait le feu de l’âtre grâce à sa magie puis elle se débarrassa de ses vêtements humides et se tourna vers moi avec son petit sourire en coin :

« Viens ! Il va falloir que tu enlèves ton manteau, si tu ne veux pas attraper froid ! Hi hi ! »

J’eu un petit sourire narquois, amoureux et amusé suite à son invitation puis elle s’avança pour me retirer mon manteaux de fourrure afin de le faire sécher auprès du feu.  Mes yeux s’attardaient sur les courbes de son corps, laissé apparents grâce à sa tenue légère. Elle avait mit pratiquement tout ses vêtements à sécher et s’attelait à étendre les miens à présent. Elle finit par attraper une couverture chaude, s’emmitoufle dedans et s’installe sur le sofa grisé et vieilli par le temps. Elle me regardait à présent avec un regard attristé et je sue à cet instant ce qu’elle allait me dire :

« Arizar pourrais-tu m’expliquer ce qu’il s’est passé pendant ses 6 mois ? Car, je me suis retrouvée du jour au lendemain sans explication, sans communication avec toi, tu ne sais pas à quel point mon cœur a souffert et j’ai cru que j’allais devenir folle… »

Quelques larmes coulaient le long de sa joue, à l’instant même où elle les sentit caresser sa peau elle dissimula son visage sous la couverture, ne souhaitant pas que je la vois ainsi. Avant de lui répondre je m’assois à ses côtés, je me glisse sous la couette avec elle et colle sa tête dans mon cou, je l’enlace de mes bras afin de la rassurer et attends quelques instant qu’elle se calme. Je ne savais pas trop par où commencer, j’avais beaucoup de chose à dire…

« Comme tu le sais j’ai longtemps travaillé avec Grimmjow et l’Aishuu Kan’Tei…Un jour alors que j’étais sur leur île, nous subîmes une attaque destructrice, je ne vais pas rentrer dans les détails mais c’était un pur massacre. Nous étions totalement débordé, pratiquement tout les haut responsables étaient portés disparu et j’ai été contraint de m’occuper du rôle de capitaine, j’avais sous mes ordres plusieurs sections, pratiquement deux cents hommes mais l’adversaire était beaucoup plus nombreux et le chaos régnait dans nos rangs. Alors que je tentais de retrouver des agents infiltré parmi nos défenses l’armurerie et plus précisément la réserve de flèche et de poudre qui servait à faire les petites bombes fût détruite. J’étais à plus ou moins dix mètres de l’entrepôt en question et le souffle de l'explosion me propulsa dans les airs, j’atterris vingt mètres plus loin contre l’angle d’un bâtiment. Ma tête percuta le mur en premier et je perdis conscience à ce moment. J’ai été en captivité pendant une durée dont je n’ai aucun souvenir, torturé et séquestré afin que l’on me soutire des informations sur Grimmjow mais malheureusement pour eux je suis tombé dans le coma. A partir ce moment je sais juste ce que m’a dit Minoru, c’est qu’il à réussi à retrouver ma trace et à convaincre le seul groupe de survivant de sa connaissance de me sauver. Malheureusement aucun n’a survécu hormis mon disciple, il m’a prodigué tout les soins qu’il pouvait mais je ne me réveillais pas. »

Je me sers un petit verre d’eau afin de me désaltéré et reprend rapidement la suite de mon explication.

« Il m’a maintenu en vie jusqu’au mois dernier, j’ai énormément perdu de poids et de masse musculaire, plusieurs os étaient fracturé dont ma hanche, mes doigts et mes orteils. Mais ce qui m’a fait le plus souffrir à mon réveil c’était de me rendre compte que le lien qui nous unissait avait été brisé… »

Cette dernière phrase eu beaucoup de mal à sortir et j’en avais la gorge noué…


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Mer 21 Mai 2014, 20:28

Alors que je lui avais demandé de me raconter ce qu’il s’était passé depuis 6 mois, je me disais si c’était la bonne idée de lui demander immédiatement alors qu’on venait se retrouver… Mais, je devais le savoir et si je ne l’avais pas fait aujourd’hui, ce serait demain ou un autre jour. Mon cœur me fit mal rien qu’à poser cette question. Sa disparition m’avait fait très mal, car je l’aimais tellement, et je voulais passer ma vie avec lui, le restant de mes jours. Et s’il le voulait, fonder une famille, mais on avait encore le temps, je ne voulais pas le forcer. Ce n’était pas dans ma nature de faire cela, d’imposer ça à un homme. Arizar se mit auprès de moi, il m’enlaça tendrement pour me rassurer et me calmer. La douceur de ses bras et sa voix m’avaient tellement manqué, cela me fit du bien de sentir sa peau sur la mienne et entendre sa voix. Je fermais les yeux quelques secondes et je mis ma tête dans son cou. Je me sentais beaucoup mieux comme cela. Je lui souris tendrement…

Puis, il me raconta son histoire. Il me disait qu’il avait vécu une grande guerre, il y avait eu un grand massacre, c’était horrible à voir d’après lui. Puis, je fus extrêmement blessé à la tête et fut plonger dans le coma pendant au moins 6 mois. Je comprenais mieux pourquoi il ne pouvait pas me communiquer, je comprenais tellement mieux maintenant. Alors que je connaissais son histoire maintenant, je me demandais comment il avait fait pour survivre à cette guerre meurtrière. Je remerciais d’une certaine divinité pour l’avoir sauvé de ce ravage. Puis, il continua avec une voix tremblante, une voix que je me fis du mal aussi.

- Il m’a maintenu en vie jusqu’au mois dernier, j’ai énormément perdu de poids et de masse musculaire, plusieurs os étaient fracturé dont ma hanche, mes doigts et mes orteils. Mais ce qui m’a fait le plus souffrir à mon réveil c’était de me rendre compte que le lien qui nous unissait avait été brisé…

Sa dernière phrase me fit rater un battement de cœur, il était vrai que cela m’avait fait, lorsque je n’avais plus eu de contacter et que je n’arrivais pas à communiquer avec l’homme que j’aimais. Je m’étais toujours demandé pourquoi notre lien avait été rompu. Mais, je compris que son coma avait causé la destruction de notre lien, que je chérissais tant depuis longtemps. Puis, je me rapprochais un peu plus de lui et je mis mon oreille sur son cœur. J’avais besoin d’entendre ses battements, je savais qu’il était en vie, mais j’avais envie de me le faire prouver. Je pus voir qu’il avait des cicatrices sur son torse, elles étaient petites, mais elles se voyaient encore bien. Puis, je pris la parole pour le rassurer et d’effacer cette voix tremblante que je ne voulais plus entendre :

-Calme-toi, Arizar… Ne t’inquiète pas, je suis là maintenant. Tout va bien, tu es en vie, tu es sauf et tu es rentrée. Tu m’as retrouvé aussi, donc ne t’inquiète plus, tu peux de nous vivre. Et pour notre lien, on va le reconstruire petit à petit et il reviendra avec le temps. Ou as-tu une autre solution peut être ?

Puis, je le regardais dans les yeux avec un sourire heureux, car je ne savais pas quoi penser d’autre qu’à lui encore une fois. J’étais si heureuse de le revoir, et de savoir qu’il était vivant. Puis, je lui chuchotais une phrase tendre au creux de son oreille et je savais que cela lui ferait plaisir, enfin j’espère beaucoup :

-De plus, Arizar, tu ne dois pas oublier que je suis là pour toi et pour toujours… Je t’aime Arizar…

Et je lui souris encore une fois, j’avais le visage rouge, car cela faisait longtemps que je n’avais pas laissé mes sentiments exprimés comme cela.
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Jeu 22 Mai 2014, 00:09








Elle se blottissait contre moi, son oreille posée sur mon torse, elle écoutait le battement de mon cœur, je sentais son odeur s’infiltrer dans mes narines et envahir mon esprit. Cet instant…j’aurais aimé qu’il dure pendant des siècles, son doigt glissait sur mon torse, s’attardant sur mes cicatrices, jouant avec les reliefs qu’elles dessinent sur ma peau. Ma main glissait dans ses cheveux, glissant sur sa joue, s’attardant dans son cou puis son épaule. J’aurais bien continué plus bas, effleurer son torse et jouer avec sa poitrine mais elle s’était enroulée dans les draps, je ne pourrais me contenter que ce qui est déjà dénudé…

« Calme-toi, Arizar… Ne t’inquiète pas, je suis là maintenant. Tout va bien, tu es en vie, tu es sauf et tu es rentrée. Tu m’as retrouvé aussi, donc ne t’inquiète plus, tu peux de nous vivre. Et pour notre lien, on va le reconstruire petit à petit et il reviendra avec le temps. Ou as-tu une autre solution peut être ? »

Elle lève la tête et m’adresse un de ses sourires dont elle a le secret qui me fait fondre et me relaxe, peu importe la situation. Elle s’étire afin de me susurrer son amour au creux de mon oreille, je n’ai rien à lui répondre…Même un banal « je t’aime » me semble trop commun pour lui transmettre ce que je ressens. Je penche légèrement sa tête sur le côté et l’embrasse de toute mon âme. Sans trop vraiment savoir pourquoi je pense au lieu qui nous unissait et regrette vraiment de ne pas pouvoir lui transmettre ce que je ne peux expliquer. Alors que nos bouches s’échangeaient nos sentiments je me souviens de certain texte que j’avais lu sur mon peuple et de certaines capacités innées que tout les Orishas possèdent. Je recule légèrement ma tête afin de mettre fin à cet échange baveux, je sais ce qui pourrait nous aider à rétablir notre lien.

« Je viens de me souvenir d’une chose, une capacité que mon peuple développe dés la naissance, cela requiert de la magie mais je vais t’expliquer. En faite si j’utilise toute ma magie j’ai la possibilité de maitriser n’importe quel verrous ou alors de me lié à une personne. Ce lien n’est pas instantané contrairement à celui qui nous a été offert, mais qui sera beaucoup plus puissant d’après ce que j’ai cru comprendre. Il n’y a pas grand-chose à faire, je dois mélanger ma magie et mes sentiments pour toi puis tout te transmettre. Le seul bémol c’est que si un jour ce lien venait à ce briser, la douleur serait telle que seul la mort pourrait nous libérer… »

Je reprends mon souffle juste un instant avant de continuer, un très court temps de réflexion avant de laisser mes sentiments prendre le pas.

«  J’aimerai aujourd’hui te faire comprendre la place que tu occupes dans mon cœur mais je n’arrive pas à placer de mots sur ce que je ressens. Mais je tiens à ce que tu saches que je souhaiterai vivre avec toi et pour toi jusqu'à la fin de ma vie. Je ne saurais te le dire différemment, mais jamais je ne développerais autant de sentiments pour quelqu’un…je ne sais pas quoi te dire d’autre, j’espère que tu comprends ce que je cherche à te dire. »

Je regrette amèrement de ne pas réussir à m’exprimer comme je le souhaiterai, je sais qu’elle m’aime mais je ne sais pas si elle serait prête à se lier ainsi avec moi, peut être qu’elle pourrait prendre peur mais j’espère avec tout mon cœur qu’elle comprend et ressens ce que j’ai développé pour elle.

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Jeu 22 Mai 2014, 14:53

Alors que je lui avais mes sentiments, j’avais encore du mal à exprimer ma joie du retour de celui que j’aimais tellement. Je ne lui avais que je l’aimais, mais je voulais lui faire comprendre à quel point mes sentiments pour lui, était important pour moi et magique. J’avais envie de faire comprendre que je l’aimais plus que ma propre vie. Le jeune homme m’embrassait encore une fois, avec une douceur, qui me fit du bien. Mon être était ravie de sentir sa peau et ses lèvres sur les miennes, je frissonnais d’excitation, je me sentais si bien auprès de moi. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela, cela m’avait beaucoup manqué aussi. Sa présence était importante pour moi.

Puis, il prit la parole pour me dire qu’il se souvenait un pouvoir que possédaient tous les orishas des terres du Yin&Yang. Il fallait qu’il unisse la magie et ses sentiments pour nous lier éternellement et qui était extrêmement puissant. Cocoon, le roi des Orishas, m’avais expliqué que ce lien était impossible à détruire sauf par le roi lui-même. Si l’un des deux brisait se lien, ils seront voués à une mort certaine. C’était le lien du destin, si je m’en rappelais bien. Le lien du Destin, ce nom était bien choisi pour un pouvoir pareil. Mais, cela ne me faisait pas peur, je n’avais pas peur de faire d’avoir ce lien avec l’homme que j’aimais. Arizar continua de parler avec une voix très douce :

- J’aimerai aujourd’hui te faire comprendre la place que tu occupes dans mon cœur mais je n’arrive pas à placer de mots sur ce que je ressens. Mais je tiens à ce que tu saches que je souhaiterai vivre avec toi et pour toi jusqu'à la fin de ma vie. Je ne saurais te le dire différemment, mais jamais je ne développerais autant de sentiments pour quelqu’un…je ne sais pas quoi te dire d’autre, j’espère que tu comprends ce que je cherche à te dire.

Je ne savais pas quoi lui dire, il avait fait une belle déclaration d’amour. Tellement belle, que je rougis dans la seconde qui suivit la fin de sa phrase. Je lui souris tendrement, Arizar m’aimait toujours avec la même passion qu’auparavant, ou voire, beaucoup plus qu’en avant, et je pouvais le savoir rien qu’en regardant dans ses yeux. Il n’avait pas changé et j’étais heureuse de le savoir. Donc, pour lui répondre, je mis sur lui avec la couverture sur les épaules pour ne pas attraper froid. J’étais en face de lui, avec un grand sourire et je pris la parole pour lui répondre à toutes ses interrogations :

-Arizar, je te comprends très bien, ne t’inquiète pas pour cela ! Moi aussi, tu es très important pour moi, je n’aimais jamais aimer quelqu’un d’autre comme toi. Je n’ai jamais cessé de penser à toi durant tous les mois où tu avais disparu. Je ne veux plus qu’on se perde, je veux être avec toi toute ma vie, passer le restant de mes jours avec toi. Je voudrais fonder une belle famille et t’aimer jusqu’à la fin. Alors, oui, je veux qu’on soit unit par ce lien d’Orisha pour l’éternité, car je sais que je ne pourrais aimer personne d’autre que toi !

Je lui souris et je l’embrassais doucement sur ses lèvres douces. J’avais réellement envie de m’unir à toi, car je savais qu’il était mon âme sœur, celui que je ne pourrais jamais trahir, celui avec qui je serais pour toujours. J’étais si heureuse, et je voulais l’exprimer pour qu’il comprenne, mais je ne savais pas quoi dire. Alors, je pris son visage entre mes mains douces et calme et je pris une dernière fois la parole :

-Arizar, unissons-nous avec ton pouvoir d’Orisha, avec ce lien si puissant. Je ne veux plus te perdre, plus jamais…

Je posais ma tête contre le sienne et je lui souris, j’espérais qu’il avait compris mes sentiments pour lui, mes sentiments qui étaient si sincères, et très important pour moi et notre avenir aussi. J’attendais sa réponse avec une certaine impatience, alors je posais ma tête dans son cou chaud.
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Ven 23 Mai 2014, 11:51








S’il existe un paradis, j’y suis actuellement, elle ne m’a pas mis de côté et elle accepte de s’unir avec moi. Elle est la seule à me comprendre sans que j’ai besoin de m’expliquer, elle me rend l’amour que je lui apporte avec au moins autant d’intensité, elle me complète, elle est tout pour moi ; c’est mon âme sœur. Après sa déclaration j’étais comme bercé par des nuages, nous nous embrassons, j’étais si heureux…Un instant de pure joie, de pure bonheur…Nous nous embrassons à plusieurs reprises et elle finit par poser sa tête sur mon torse. Après plusieurs minutes sans un mot, je me redresse, la prend par la main et l’invite à se mettre à genoux devant moi tout en l’imitant.

« Écoutes, je vais utiliser le lien du destin mais je suis physiquement moins en forme qu’auparavant et je n’ai jamais été un grand adepte de la magie ; cela va certainement me vider de mes forces magiques mais je ne pense pas que je serai totalement épuisé après. »

Je ferme les yeux afin d’accroitre ma concentration et commence à accumulé toute ma magie. Je n’ai jamais, même au meilleur de ma forme, été très doué avec la magie mais la motivation et l’amour me portent et me pousse à me dépasser. J’attrape délicatement la tête de ma partenaire et viens coller mon front sur le sien. J’ai l’impression que ma tête va exploser, je manie beaucoup de magie et je n’en ai pas du tout l’habitude. Je commence à transpirer et je sens mes extrémités trembler mais je continue, je ne pense qu’à elle et à mon amour pour elle, la pression dans ma tête ne cesse de grandir et mes veines se gonflent mais rien ne me fait perdre ma concentration.

Puis finalement j’atteins le point de pression maximale et je dégage progressivement tout vers Anwen, je tente de réguler le flux afin de ne pas la brusquer mais je ne parviens à le faire qu’au début. Je perds rapidement le contrôle du flux et toute ma magie mélangée à la puissance de mes sentiments se déverse dans son esprit. Alors que je pensais avoir tari mes réserves magiques nous sommes toujours en contact et le flux reste constant. Je sens mes forces diminuée rapidement et toute énergie vide mon corps, je ne contrôle plus rien et j’ai l’impression de revenir à l’état de « légume » juste après mon coma. Le simple fait d’être à genoux et de tenir sa tête est une épreuve. Sans crier gare mes mains ne tiennent plus sa tête et je tombe sur le côté, totalement épuisé et vidé de toute force, magique come physique, mais je sens au fond de moi une partie de son âme et je sais que j’ai réussi. Le lien est établi et il ne pourra à présent que grandir et se renforcer.

Allongé sur le sol et je me tourne afin de me mettre sur le dos, mes yeux sont rivés sur le plafond et je souris niaisement. J’ai rétabli une liaison entre nos âmes, je suis empli de bonheur et rien ne saurait m’enlever cet instant qui restera gravé à jamais dans ma mémoire. Je me déplace avec une lenteur affligeante et viens placer ma tête sur ses cuisses, tourné vers elle je plonge mes yeux dans son regard et je sais qu’au fond de nous réside maintenant un lien qui grandira et nous unira plus que n’aurai pu le faire le précédent.

Je tente de lui caresser la joue mais cela requiert trop d’effort et je ne parvient même pas a lever mon bras, je lui murmure alors un « Je t’aime » sans vraiment pouvoir faire autre chose pour l’instant, j’apprécie l’instant présent et espère qu’il durera le plus longtemps possible. Une immense fatigue s’empare de moi mais je lutte pour rester éveillé afin de ne perdre aucune miette de ce moment sublime.

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Ven 23 Mai 2014, 18:10

Je fus si heureuse d’être unis à cet homme, car je l’aimais tellement, il était tout pour moi. S’il venait à mourir, je mourrais avec lui dans tous les cas, puisque je l’aime. Puis, il me disait que ce pouvoir prenait beaucoup de magie et de force physique aussi. Mais à quel point se serait dangereux pour lui ? Nous étions face à face, je devais me concentrer et être calme pour le lien soit mis en place. Il colla sa tête contre la mienne et il commença à créer le lien que nous aurions pour toute la vie et que je chérirais tous les jours jusqu’à ma mort. Au bout de quelques minutes, il était très concentré et je sentais que sa force baissait de minutes en minutes. J’avais peur pour lui, mais je lui transmettais tout mon amour dans ce lien et je ne pensais qu’à cela tout au long du processus.

Puis, il s’écroula quelques secondes après, à côté de moi. Il me fit peur, il respirait doucement, mais il n’avait plus de force dans son corps. Moi-même, je sentais que quelque chose avait changé en moi, je me sentais différente, car je savais qu’Arizar avait lié nos deux âmes. Je le ressentais en moi, je me sentais en sécurité, j’étais bien et je me sentais bien aussi. Le jeune homme était épuisé, je ne savais pas quoi faire pour l’aider. Mais, il me déplaça vers moi pour mettre sa tête sur mes genoux. Je le regardais tendrement, et je le câlinais son visage. Arizar était vraiment fatiguée, il ne pouvait plus bouger et je le voyais bien. Il avait réussi à dire « je t’aime », ce qui me fit sourire et rougir aussi. Je continuais de caresser son visage, je le regardais avec tendresse et amour. Et je pris la parole avec une voix douce :

- Arizar, je t’aime, et merci pour ce lien, je le chérirais toute ma vie et je veux fonder une famille avec toi, je veux être avec toi tous les jours ! Repose toi mon chéri d’amour. Dors bien mon Arizar, je suis auprès de toi à ton réveil.

Je lui déposais un baiser sur ses douces lèvres, j’avais envie de lui. Je devais le laisser se reposer tranquillement. Je devais le mettre sur le sofa qui n’était pas loin de nous. Mais, je ne pouvais pas le porter toute seule, donc j’utilisais mon pouvoir de télékinésie pour l’emmener sur le sofa en douceur. Je ne voulais pas qu’il ait mal partout à cause de moi. Puis, je le mis enfin sur un sol doux et moelleux pour qu’il se repose. Je lui mis la couverture pour qu’il ait chaud. Pendant ce temps-là, j’avais un petit coin cuisine pour lui préparer quelque chose à manger. Je pensais qu’il devait avoir faim depuis ce matin. Je lui préparais une bonne soupe avec les légumes de saison, car il faisait très froid dans le berceau cristallin et il avait besoin de force pour continuer son aventure. Donc, je préparais tout cela pour lui uniquement.

Soudain, je me demandais où était passé son compagnon d’aventure, Minoru. Etait-il resté à la cité des Orishas ? Je ne savais pas trop, car je ne l’avais pas vu avec Arizar lorsque je l’avais revu. Bizarre, il faudrait que je lui demande où est son disciple. Je regardais à travers la fenêtre et je pus voir Emndel, mon loup blanc et Mau, qui jouait ensemble dans la neige. Ils semblaient bien s’entendre tous les deux ! Je leur souris et puis je finis la soupe pour Arizar qui semblait bien reposer. Une fois que j’avais fini cela, je le laissais au chaud pour le servir quand le jeune homme serait réveillé. Je ne voulais pas le déranger, donc, je me mis auprès de lui pour le tenir chaud. Mais, j’avais aussi envie d’être à ses côtés. Je fermais un peu les yeux et je souris, ma vie était beaucoup mieux à présent, je n’étais plus seule et je n’étais plus triste comme avant. Je l’avais retrouvée et j’étais heureuse et bien dans ma peau, plus rien ne me faisait peur. Je respirais son odeur qui m’avait tant manqué. Puis, je regardais son visage tranquille et je le regardais jusqu’à que je me lasse… Donc, cela voulait dire, jamais de la vie !
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Sam 24 Mai 2014, 11:54








Je l’entends me dire quelque chose mais je n’ai pas tout compris, la fatigue était trop intense mais j’ai retenu qu’elle souhaitait faire sa vie avec moi et fonder une famille. C’est avec cette pensée que je sombre dans un sommeil réparateur qu’aucun rêve ne viendra perturber. Je me sens si bien, toutes les douleurs qui parcourent mon corps ne sont que futilité, je suis tellement heureux qu’aucun autre sentiment ne peut prendre le dessus, rien ne pourrait m’empêcher de gâcher ce moment.

A’rizar était complètement plongé dans ses songes sur ce sofa sur lequel Anwen l’avait installé et même l’arrivée de Minoru n’aurait pu le réveiller. Il avait réussi à remonter leur piste depuis maintenant un bon moment mais avait préféré rester dehors afin de leur laisser du temps rien que pour eux, les laisser en tête à tête. Le soleil rayonnait dehors ce qui avait augmenter la température de plusieurs degré, il n’avait donc pas froid sous ses couches de fourrure et plutôt que de rester immobile, il avait commencé par jouer un peu avec Mau et le loup. Un peu méfiant au départ, Minoru restait prudent avec le loup mais il avait vite comprit qu’il ne lui ferait aucun mal, tout du moins volontairement.

Au bout d’un moment, le jeune disciple du moine avait emmené les deux prédateurs dans la forêt afin d’aller chasser le repas. Il avait eu quelque difficulté à faire comprendre au loup ses intentions mais une fois que ce dernier avait comprit tout fût bien plus facile. La chasse dura tout juste deux heures. La poudreuse laissait des traces aussi faciles à lire qu’une carte et ils repérèrent rapidement les traces de deux faisant. Mau était aussi furtif que le vent et avait réussi à attraper le premier en moins d’une demi heure, Minoru eu un peu plus de difficulté mais il avait réussi à le tuer avec sa fronde au moment ou le gibier prenait son envol. Le loup était parti chassé de son côté et avait attrapé un lièvre.

Les trois chasseurs sont revenus à la cabane un peu avant midi et pendant que les deux prédateurs jouaient ensemble Minoru était en train de dépecer et de déplumer leur butin. Le jeune disciple avait aussi trouvé quelques fleurs sauvages qui donneront du goût au gibier. Il avait envie de mijoter un petit plat pour les deux tourtereaux. Il ne connaissait pas vraiment Anwen mais il savait qu’elle était vraiment très importante aux yeux de son maître, plus que n’importe qui d’autre, plus que lui-même mais c’était un amour différent qui ne méritait pas la comparaison.

C’est avec une délicatesse non caché qu’il frappa à la porte, il attendit qu’on l’invite à entrer. Il apperçu Arizar reposer sur le sofa et comprit qu’il dormait, il se mit donc à chuchoter :

« Je ne voudrais pas vous déranger mais si vous voulez à manger pour ce midi j’aurai besoin de l’âtre afin de faire cuire le repas. »

Ces deux animaux se précipitèrent à l’intérieur afin de se réchauffer un petit peu auprès de leurs maitres et surtout auprès du feu.

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Sam 24 Mai 2014, 19:14

Je m’étais endormie auprès du jeune homme, je me sentais bien et en sécurité. Je voulais être avec lui, je dormais auprès de lui et je ne voulais pas le quitter. J’avais envie de lui… Ma vie changeait du tout au tout à cause de lui. Je lui souris tendrement, je lui caressais son torse. Je regardais encore ces cicatrices, qui me faisaient mal au cœur. Il devait avoir eu beaucoup de souffrances à cause de cela. Mon cœur me faisait mal, tellement mal. Je ne voulais pas qu’il ait mal, j’espèrais qu’il n’ait plus mal de ses blessures.

Puis, une personne cogna à la porte et entra doucement. Je vis un jeune homme, je pensais que c’était Minoru. Il était le disciple de l’Orisha, je ne le connaissais pas encore mais j’aimerais tellement qu’il me parle de ce qu’il s’était passé la bas, encore une fois et de son point de vue. Le jeune homme prit la parole pour me dire qu’il pouvait préparer un complément de repas pour nous. Je me levais pour le tenir compagnie, durant sa préparation. Arizar avait besoin de dormir et de se reposer au maximun. Je lui remis correctement la couverture pour qu’il ait chaud.

Emndel et Mau entrèrent dans la petite cabane pour retrouver leur maitre. Mais aussi, ils voulaient être au chaud. Ils se précipitèrent vers le feu et s’allongèrent en même temps pour se réchauffer. Je leur souris, ils étaient si mignons de les voir comme cela. Ils entendaient bien au final et cela me fit du bien de les voir s’amuser comme des fous. Emndel vint vers moi et je lui caressais les oreilles tendrement et avec une grande douleur provenant de ma main. Puis, je les laissais tranquillement pour retourner déjà vers Arizar, en lui déposant un baiser sur son front. Il semblait dormir profondément et dans un sommeil réparateur. Puis, je me dirigeais vers son compagnon et je pris la parole pour en savoir plus de ce qu’il s’était passé, par rapport de son point de vue. Je pris une voix douce et calme pour ne pas trop le perturber dans ce qu’il faisait :

-Tu es bien Minoru ? Le compagnon d’Arizar ? Il me parlait souvent de toi, avant sa disparition. Il tient beaucoup à toi, tu le sais je pense… Je suis Anwen Worthington, je ne sais pas s’il t’a parlé de moi pendant ses voyages ! Dis-moi, raconte-moi en détails, de ton point de vue, sur ce qu’il s’est passé, s’il te plait. Peux-tu faire cela pour moi ?

Je mettais assis sur une chaise et je pris un verre d’eau pour écouter ce qu’il allait me dire. J’avais envie de savoir à quel point la guerre a été dur pour lui. Minoru avait une autre vision de ce qu’il s’était passé, j’avais envie de savoir. Je savais qu’il allait me dire, ce qu’Arizar m’avait dit tout à l’heure. Mais, je savais qu’il m’expliquerait sous un autre point de vue, ce qui était important pour moi. Et donc, je repris la parole avec une voix tremblante, j’avais un peu perdu mon sang froid :

-Mais, avant tout, merci pour ce que tu as fait pour soigner Arizar. Merci beaucoup, je ne sais pas quoi dire ou quoi faire pour te remercier des soins que tu lui as prodigué. Je ne pourrais jamais te rembourser ce service, cet acte !

Soudain, je me levais de ma chaise en bois et je me précipitais vers lui pour le prendre dans mes bras. Je versais une ou deux larmes, j’étais si heureuse que Minoru l’avait réussi à le remettre sur pied et je l’avais soigné pendant tous ses mois jusqu’aujourd’hui.

-Minoru … Merci, merci pour m’avoir rendu Arizar !

Je pleurais vers son épaule et je restais comme cela pendant quelques minutes.
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Dim 25 Mai 2014, 15:47







Alors que Minoru faisait rôtir le repas Anwen s’approcha de lui, il n’avait jamais parlé avec elle et ce qu’il savait d’elle venait d’Arizar. Elle voulait savoir ce qu’il c’était passé de son point de vue afin d’avoir le plus d’information possible pour comprendre ce qu’il c’était passé. Il l’invita à s’asseoir avant de commencé mais avant qu’il ai pu commencer sa narration elle le remercia pour ce qu’il avait fait :

« Mais, avant tout, merci pour ce que tu as fait pour soigner Arizar. Merci beaucoup, je ne sais pas quoi dire ou quoi faire pour te remercier des soins que tu lui as prodigué. Je ne pourrais jamais te rembourser ce service, cet acte ! »

Elle se leva et l’enlaça, il était un peu désemparé car Anwen pleurait légèrement sur son épaule. Il n’avait jamais vraiment eu à réconforter quelqu’un, son maître était très réservé sur ses sentiments. Il camoufla sa gène autant que faire ce peut et commença à lui expliquer ce qu’il c’était passé.

« Il a surement dut te parler de la bataille, bon et bien moi de mon côté j’étais dans la forêt derrière la cité avec Mau lorsque j’entendis les premières alarmes. Au départ je n’y prêtais pas attention il y avait régulièrement des exercices de ce genre, sauf que cette fois l’alarme ne s’arrêtait pas et je compris que quelque chose n’allait pas. J’avais au moins deux heures de marche avant de pouvoir rentrer donc autant dire qu’il fallait que je me dépêche. Malheureusement la plage était envahie de navires et d’hommes qui débarquaient, plus haut sur le sable se trouvaient les combats, les défenseurs tentaient de les repousser tandis que les assaillants devaient tenir leur position afin de consolider la plage pour le reste de leur troupe. Je n’avais aucun moyen de rentrer par la plage sinon je risquais d’être pris dans la bataille, je devais contourner la muraille et cela allait me prendre encore quelques heures…»

Il s’arrête de raconter et se tourne vers l’âtre afin d’alimenter le feu et de s’occuper du repas. Se remémorant ses souvenirs pendant quelques secondes il finit par reprendre.

« Mau était relativement petit à l’époque et j’ai pu le mettre dans mon sac, j’avais repéré une partie du mur sur laquelle je pourrais grimper. Je me souviens encore des gémissements de Mau, pas encore habitué à l’altitude. Relativement fatigué par cette ascension, je me dirige vers la zone de regroupement qui nous était attribué en espérant y trouver Arizar. J’étais dans la zone agricole  lorsqu’une énorme explosion retenti, le sol trembla si fort que j’en perdis presque l’équilibre. Je crois que c’était l’armurerie, j’étais à moins de deux cents mètres je ne pouvais pas ignorer ce qu’il s’y passait, Arizar allait devoir attendre. C’était l’hécatombe, plusieurs hommes et femmes gisaient au sol, parfois démembré, parfois brulé à tel point qu’on ne pouvait plus les reconnaître, j’essayaient de trouver des blessés, mais ils étaient tous morts alors que je tournais à l’angle de la rue, j’aperçu un groupe d’homme. J’allais les rejoindre pour les aider car il semblait s’intéresser aux blessés mais je me ravisai rapidement, c’était l’ennemi ! »

« Trois hommes ramassaient l’un des habitants de l’île qui gisait au sol, la tête ensanglantée, je réfléchissais à ce que je pourrais faire jusqu’à ce que je comprenne que c’était Arizar l’homme au sol. Ils avaient chargé le corps sur le dos du plus costaud des trois et se dirigèrent vers l’une des maisons encore intacte, Mau grognait car il avait comprit lui aussi mais nous ne pouvions rien faire, pour l’instant. Je m’installe dans les ruines en face, le confort n’est pas vraiment ma préoccupation mais je m’arrange pour avoir un point de vue sur la chambre dans laquelle ils enferment mon maître. Je reste ici pendant trois jours, vivant sur le reste de la chasse à laquelle j’étais occupé avant l’attaque. »

« La citée a été prise dès l’aube du second jour, l’ennemi contrôle la plus grande partie de la ville et je sais qu’il existe quelques résistants qui n’ont pas réussis à s’échapper. Tous les habitants ont été traités avec grand soin et aucun n’a été tué volontairement après la prise de la ville, contrairement aux soldats qui la défendaient. Ils étaient tués sans sommation ou alors torturé et tué, seul les haut gradés et quelques rares personnes étaient gardés en vie pour les informations qu’elles pouvaient avoir, c’était surement pour avoir des informations sur Grimmjow qu’Arizar avait été maintenu en vie. »

Minoru n’avait pas beaucoup à réfléchir pour se remémorer cette partie de sa mémoire cette période de sa vie serait à jamais gravé de sa vie, il ne s’arrêtait que pour se désaltérer où pour s’occuper du repas. Il avait encore plusieurs choses à dire mais guettait la moindre réaction d’Anwen pour répondre éventuellement à ses questions et puis il reprenait ses explications.

« La nuit du troisième jour j’aperçu un groupe de cinq hommes longer les murs des habitations avec le plus grand soin, favorisant les ombres à la lumière. Je n’avais aucun doute quant à leur situation, c’était d’anciens combattants et je devais les rejoindre pour m’aider à libérer Ari. Je finis par les rattraper et leur expliquer ce qu’il ce passe, ils hésitent pendant plusieurs minutes et murmure entre eux pour finalement m’amener auprès du reste de leur groupe. Au total vingt hommes sont regroupés au fond d’une cave, maudissant leur statut s’apitoyant sur leur sort, sauf l’un d’entre eux, Ren. »

« Je me dirige vers lui et lui raconte ce qu’il ce passe pour Arizar. Il décide d’aider l’ancien compagnon d’arme de Grimmjow, les hommes s’arment et se mettent sous les ordres de l’ancien maître du dojo. Nous attaquons l’endroit où se trouve Arizar, deux gardent meurent sans avoir eu le temps de sonner l’alarme et Ren nous guide alors pour la deuxième partie du plan, nous allons nous échapper par le port, ce sera rude mais nous avons la possibilité de nous en sortir. »

« Alors que nous arrivons sur les quais en ayant évité toutes les précédentes patrouilles, nous sommes repérés. Le combat s’engage entre une patrouille de dix hommes, Ren le porteur d’Ari, deux autres hommes et moi-même continuons sur les quais en direction du bateau qui nous attend. On parvient à embarquer et à prendre le large mais les défenses maritimes nous tirent dessus, et une pluie de flèches s’abat sur nous. Deux marins sont tués Ren est touché à l’épaule et les trois autres soldats sont tués, Ren mourra d’une infection durant la traversée…Avec l’aide du capitaine du navire je parviens à acheter une charrette afin de transporter Ari et je finis par nous installer quelques jours en dehors de Mégido dans l’une des cabanes de chasse appartenant au chef de la garde de Mégido, un ami d’Arizar. Depuis ce jour lui prodigue les soins en espérant qu’il se réveille… »»

Après cette longue explication Minoru ne sait pas vraiment quoi dire d’autre et se tourne alors vers le repas, se souvenir d’Arizar dans l’état dans lequel il l’avait trouvé lui avait fait mal au cœur mais il avait l’habitude de cacher ses émotions. Maintenant son maître va beaucoup mieux alors il n’a plus besoin de s’inquiéter.


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Retrouvaille [PV Anwen]

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