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 Retrouvaille et flore etrange [pv jun]

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Mer 15 Jan 2014, 20:26


Yori me regardait d'un oeil assez inquiet, c'était assez compréhensible, ça faisait un petit moment que j'étais assise au bord de la falaise, certaines personnes de passage m'avaient d'ailleurs demandé de reculer, je crois. Je n'avais pas vraiment fait attention à ce qui se passait autour de moi, je continuais de regarder dans le vide, sans vraiment savoir ce que je cherchais réellement. J'avais à peine bu et mangée à vrai dire et ce malgré les efforts de Yori qui m'avait apporté plusieurs fruits que je pouvais déguster, je devais bien avouée qu'elle était bien plus intelligente que l'on pourrait le penser pour un animal, quelque part, je me plaisais a me dire qu'en elle se trouvait une partie de l'esprit de ma mère et que c'était ce cotée qui vivait en elle.
J'enfuie alors ma tête dans mes bras, ils me manquaient tous les deux, que ce soit ma mère au Jun. Depuis qu'il était devenu mon maitre, je n'avais pas eu l'occasion de le revoir, même si ça me pesait lourd sur le coeur, j'attendais impatiemment de le rencontrée ou encore de recevoir un nouveau courrier de lui dans lequel il m'autoriserait a le rejoindre. Mais j'avais comme le mauvais pressentiment que malgré mes espérances, ce ne serait pas pour tout de suite. Quand au fait que ma mère me manquait, je croyais que ça s'atténuerait avec le temps, mais ce n'était pas le cas, même si c'était le passage obliger de chaconne de nous, ce n'était pas pour autant que l'on acceptait facilement.
D'ailleurs, penser a ce me faisait penser a un détail qu'il m'avait mis dans sa lettre. Il voulait que s'il lui arrivait quelque chose, j'aille m'arranger avec la venue pour qu'elle m'évite de subir de même chemin que ma mère. J'avais souri à cette lecture, toucher d'une part, car il ne voulait pas que je lui permette de revivre en quelque sorte, mais en même temps, car je crois que c'était la seule demande que je n'obéirais pas. Non je ne voulais pas mourir, d'une part car je ne voulais pas qu'il meure lui, mais de l'autre, car si par malheur ça devait arriver, se serais pour moi un honneur de mettre au monde ce fils, car oui, en toute logique ce serait un fils que j'aurais et non une fille.
Quand à la raison de ma présence ici, une impression m'y avait attirée, sans que je comprenne pourquoi, je savais qu'il s’était passé quelque chose d'assez important, pour lui, pour moi. Je ne savais pas trop, mais ça semblait corresponde a la désagréable sensation que j'avais ressentie il y a quelque temps. Pourtant, j'étais persuadée qu'il était encore en vie, après tout, je serais certainement la première au courant dans le cas contraire. Mais alors pourquoi est-ce que j'étais inquiète ? Pourquoi est-ce qu'il fallait que je reste ici ? Je voulais essayer de comprendre, mais les personnes que j'avais posées des questions à mon arrivée n'avaient pas pu me répondre.
Je fini par sentir la tête de Yori se posée sur moi et levais la tête pour la regarder, je savais que ça ne servait pas vraiment a grand-chose de venir ici et rester immobile ainsi, j'allais bien devoir reprendre la route et puis je commençais a me dire que je pouvais très bien lui écrire, ainsi au moins je serais fixée au lieu d'attendre ainsi pendant encore des heures, mais je savais que le temps avait passée et je n'étais même plus certaine de l'heure et puis mon ventre commençais a grognée de mécontentement, il était temps que je sorte de mes pensées pour essayer de manger un peu. Je me rassasiais alors des fruits qu'elle m'avait apportés, triant ceux qui n'étaient plus comestibles à cause des insectes.

- contente ? Je mange, qu'est-ce que tu fais ?

Elle venait d'attraper quelque chose dans mon sac et me regardait avec un air malicieux, je lui souris alors tout en essayant de lui attraper, elle voulait jouer, c'est vrai qu'elle était encore assez jeune. À chaque fois, elle me laissait l'impression que j'allais l'attraper, mais quand je tendais la main elle s'en allait. Elle finit alors par me sauter dessus sans que je le voie vraiment, ce qui me déstabilisa et je tombais sur le sol, essoufflé. Elle laissa alors tomber ma bourse et viens au-dessus de moi pour me lécher le visage, visiblement ravie que j'aille décider à bouger un peu. Mais je remarquais après quelque instant que ses oreilles bougeaient comme si elle avait entendu un bruit dans les environs, je restais alors quelque peu attentive, bien que je restais allonger pour reprendre mon souffle.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Jeu 27 Fév 2014, 23:51

Le rocher au clair de lune était sans doute mon endroit favori sur les terres du Yin et du Yang, un lieu empli de promesses, un lieu duquel on pouvait aisément avoir l'impression de toucher l'astre lunaire. C'était ici que je m'étais suicidé, entre autres, exprès, tout comme l'avait fait Mitsuko avant moi. Mais ce suicide était bien lointain à présent, envolé dans mon esprit tout comme l'avait été mon existence de génie. Ombre, génie, des statuts que je n'aurai pu supporter sur le long terme dans tous les cas. Je marchais, sans but au début, jusqu'à ce que la vision des probabilités m'indique que je pourrai faire une rencontre intéressante. J'avais encore un peu de mal à me réapproprier mes pouvoirs depuis que j'étais devenu de nouveau non éternel. Enfin, non éternel, la chose était moins sûre. Néanmoins, j'avais retrouvé tous les petits tracas de la vie humaine : j'avais besoin d'air pour vivre, de nourriture, de sommeil. Toutes ces choses, pourtant simples, m'avaient manqué affreusement. A présent, je pouvais en profiter, ce que je faisais malgré quelques insomnies ici et là. Le mal en moi, le véritable, semblait s'être estompé au fur et à mesure que le temps m'éloignait de mon rang de sorcier, cependant, je le sentais encore tapi au fond de mon cœur. J'étais maléfique, je le sentais, j'étais fait pour ça et la neutralité m'allait tellement mal que ça en devenait affligeant. Et puis, qu'est ce que cela voulait dire ? « Je suis neutre » ? Tout ceci n'était que des foutaises. J'étais simplement moi et si j'avais envie de me défouler sur le premier village qui croiserait ma route, c'était ce que je ferai. Si des êtres bien pensants souhaitaient m'arrêter, hé bien je les attendais. Après tout, qu'en avais-je à faire de répondre à une quelconque norme ? J'avais failli arriver à mes fins et j'étais toujours bien portant. Si la justice existait, j'aurai dû être dépecé sur la place publique. A moins que sa représentante me protège, à moins que mon destin soit tout autre ?

Je me posais beaucoup de questions ces derniers temps, sur mon avenir, sur les esprits qui peuplaient ce monde, sur les liens qui existaient entre toutes les choses. Mon esprit s'était ouvert depuis mon retour dans le monde réel à des notions qui m'étaient auparavant inconnues. Je comprenais à présent certaines choses dont je n'avais pu prendre connaissance avant de devenir ombre, des choses qui allaient sans doute m'aider à l'avenir. La mort semblait proche de moi, mes pouvoirs allaient dans ce sens et l'esprit du gamin qui me suivait semblait me guider vers elle. Pourquoi ? Lucifer demeurait silencieux, nous n'avions même pas eu de conversation père-fils. Il ne disait rien, me regardait avec ses yeux rouges d'un air mystérieux. Il ne m'accompagnait pas souvent, ce qui me laissait dans une position fâcheuse la plupart du temps. Un chaman sans esprit compagnon, c'était juste risible. Enfin, qu'importe.

Une missive qui apparut dans le creux d'une de mes mains me tira de mes pensées. Je continuais à marcher tout en la regardant, parcourant les lignes. Vanille. J'avais un fils. Je souris malgré moi en repensant à cette histoire. C'était idiot mais cela me faisait plaisir, que notre petit arrangement soit à présent réalité. J'avais d'ailleurs beaucoup de mal à imaginer ma seconde orine enceinte, mais qu'importe, je ne l'avais pas revu depuis la coupe des nations. Et alors que j'allais m'éloigner, j'arrêtai mon pied avant qu'il n'écrase quelque chose... enfin, plutôt, quelqu'un. Je me mis à regarder la chose en question avant d'écarquiller un peu plus les yeux vers celle que je reconnus immédiatement. Comment avais-je pu ne pas la sentir plus tôt ? Mon esprit était débordé, occupé par trop de choses à la fois. Je remarquai à peine le renard bleu, mes yeux fixés sur mon orine, la première, que je n'avais pas revu depuis un long moment. Aussi, comme un idiot qui n'est pas sûr de lui, je murmurai à moitié surpris : « Yûki ? »

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Ven 25 Avr 2014, 20:12


Je continuais a passée mon temps comme je pouvais, laissant ma renarde continuer à s'amuser, quelque peut a mes dépend je devais bien l'avouer, je devais bien avouer que mademoiselle avait quand même pas mal d'énergie à revendre, c'était assez surprenant quelque part, mais c'était ce que j'aimais avec elle. Puis elle fini par se blottir contre moi pendant que j'étais tranquillement allongée dans l'herbe a regardé la lune. Un peu essoufflée, je profitais de ce moment de répit avant que mademoiselle ne décide de recommencer à jouer. Elle devait quand même bien comprendre que je ne pourrais pas jouer à perpétuité non plus.
Je me perdais alors une nouvelle fois dans mes pensées, il y avait autre chose qui me tracassait, je devais bien l'avouer. En me dirigeant par ici, j'avais entendu d'étranges rumeurs, même si je n'étais pas venue ici uniquement pour ça, je devais bien avouer que j'étais assez curieuse de savoir ce qu'il se passait réellement. D'après ce que l'on attendait, il y avait de drôle de plante, d'autre disait fleurs, mais en fin de compte, je devais avouer que je n'avais pas appris grand-chose sur ce qui se tramait dans les environs et je ne savais pas encore si je devrais me mêler de ce qui ne me regardait pas. Enfin qui ne me regardait pas... à partir du moment, est ce que ça ne touchait pas tout les orines, du moment que ça parlait de nature ?
Je m'assis alors pour arranger un peu mes vêtements ou mes cheveux ainsi que boire un coup, le temps commençait à passer et je ne savais toujours pas ce que je voulais faire. Soit je partais d'ici, soit j'essayais d'en savoir plus, mais en même temps, j'avais peur de commencer à m'égarée. Et puis dans tous les cas, ces derniers temps je commençais à me poser pas mal de questions et c'était des questions qui me faisait culpabiliser, vu la personne qu'elle concernait. Mais en même temps, j'essayais de me dire que je n'étais pas totalement responsable, mais en même temps, est-ce que ce n'était pas simplement pour me donner bonne consciente ? En tout cas si je continuais ainsi, j'étais certaine d'attraper la migraine.

-Qu'est ce que?

Je restais un moment interdite, une étrange sensation avait commencé à m'envahir, mais je n'arrivais pas à la comprendre. C'était comme si je la connaissais depuis des années, mais en même temps, comme si je ne l'avais plus jamais ressentie depuis plusieurs années. Franchement c'était une situation plus que troublante, à tel point que je restais pendant un moment sur le sol, n'osant bouger, comme si je craignais qu'il n'arrive quelque chose, un étrange pressentiment, se mélangeant à ma curiosité. Est-ce que je devais fuir ? Attendre ? Me diriger vers ce sentiment, même si pour le moment je ne le comprenais pas totalement ? C'était plus que complexe.
Mais au final, j'avais tellement attendu, que je le vis, mais je restais cependant interdite. Il était là, avançait vers moi, mais ne me voyais pas visiblement, enfin, je le compris quand je du rapidement enlever ma main, même si visiblement il avait enfin remarqué ma présence, avant qu'il ne prononce mon nom.

-Maitre?

La réaction pouvait semblée ridicule, surtout pour une orine, je compris alors que ce que j'avais ressentis, c'était le lien qui agissait, mais pourtant, tout en me relevant, il me semblait qu'il y avait quelque chose qui avait changé chez lui, quelque chose qui l'avait changé à un tel point que je m'étais même demandée si le lien ne ce n’était pas trompé. Mais quelque seconde après, je compris que non et c'est un véritable sourire qui apparut sur mon visage, véritablement contente de le revoir enfin, car depuis que j'avais décidé de lui appartenir, jamais je ne l'avais revu. De plus, je savais qu'après certains événements, il avait disparu du trône qu'il avait récemment acquis, je le savais vivant, mais je n’en savais pas plus. Je me relevais alors rapidement.

-Maitre, excuser moi, mais pour être honnête, j'ai été tellement surprise, je n'ai pas reconnu le sentiment qui m'a habite depuis quelque instant et...

Oui j'avais honte, mais en même temps je ne voulais pas commencer à tout lui cacher, de tout manier il y avait beaucoup e chance qu'il aille sentit mon malaise a son arriver. Mais en tout cas, c'était certain, il y avait quelque chose de différent chez lui, il n'était plus le sorcier que j'avais connu, mais alors qu'est ce qu'il s’était passé ? Je voulais lui demander, essayer de comprendre, mais voilà, je me devais de rester à ma place et me contenter de ce qu'il m'apprendrait. En plus je n'avais pas vraiment avancé dans ce qu'il m'avait demandé, mais est-ce qu'il m'en tiendrait rigueur ? Je n'en savais vraiment rien, j'attendis donc qu'il reprenne la parole. Je me demandais pourquoi il était ici n'empêche.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Lun 19 Mai 2014, 16:11

Je fixai la jeune femme un instant, me demandant combien de temps nous avez séparé de notre dernière rencontre ? Bien sûr, je ne pouvais le savoir en ce qui la concernait et puis, il m'était difficile de chiffrer pour ma propre vie également. J'avais l'impression d'avoir passé des siècles enfermé dans un cauchemar mais lorsque j'étais revenu à la « vie », si l'on pouvait appeler l'état de génie ainsi, je m'étais aperçu que le temps n'avait guère beaucoup changé. Et puis, je n'aurai su dire si j'avais vieilli énormément en passant de l'état de génie à celui d'ombre, puis de l'état d'ombre à celui de chaman. Et, à présent que j'étais de nouveau souverain, l'éternité semblait vouloir continuer à me coller à la peau. Je finis par inspirer doucement, expirant alors que je posais l'une de mes mains sur l'épaule de Yuki, l'attirant contre moi pour poser mon menton dans ses cheveux. Je ne saurai dire si elle m'avait manqué ou non. A vrai dire, je n'avais guère souvent penser à elle depuis que j'étais « de retour » mais je n'avais pensé à personne d'autre non plus. Ma vie s'était accélérée, je n'avais pas eu le temps de réfléchir, de songer à qui me manquait. J'avais vu Ritournelle, une fois, puis j'étais simplement parti pour ne plus jamais retourner chez elle. Mais à présent que mon orine se tenait devant moi, j'avais l'impression que oui, elle m'avait manqué. Je ressentais quelque chose d'étrange, le besoin de la tenir contre moi, de humer son odeur comme pour me persuader qu'elle était bien là, qu'il ne s'agissait pas d'un mirage ou d'un ennemi qui avait pris son apparence pour me transpercer dans le dos. Je ne savais pas exactement ce que j'attendais d'elle et jamais auparavant je m'étais montré si tactile avec la jeune femme. « Ne t'excuses pas et arrêtes de me vouvoyer. ». J'avais dit ça doucement avant de me détacher d'elle, la laissant libre de ses mouvements.

Par où commencer ? C'était une question importante et je me doutais qu'elle voudrait sans doute savoir ce qu'il m'était arrivé. Néanmoins, ma réflexion me chuchotait également que, peut-être, elle ne souhaiterait pas prendre connaissance de certaines parties. « Hum. Je ne m'y connais pas assez au niveau de ton peuple mais peut-être est-ce parce que j'ai beaucoup changé d'état ces derniers temps... ». Il est vrai que je ne m'étais guère beaucoup renseigné sur les orines car je n'avais jamais eu la volonté de les exterminer. Cela dit, s'il fallait trouver une raison au trouble de Yûki, peut-être était-ce celle-ci ou... « A moins que mon absence n'ait affecté le lien ? ». Je n'en savais rien et, pour tout dire, peu m'importait. Elle restait mon orine, je le sentais, et cela me suffisait. Et puis, même si j'avais été aussi visible que l'air auprès d'elle, elle savait que je vivais toujours. Sinon elle serait tombée enceinte. « Mais peu importe. Ne parlons pas de moi, sauf si tu as des questions. ». C'était assez étrange comme comportement. Je savais qu'elle voulait savoir mais peut-être avais-je encore plus envie de m'enquérir de son existence. Et si elle aimait quelqu'un ? Et si des individus lui voulaient du mal ? Et si... Il y avait tellement de possibilités que j'en mourrai presque d'effroi. Oh bien sûr, j'étais cruel, un monstre de la pire espèce, mais j'aimais tout de même quelques personnes, plus ou moins. Je m'attachais jusqu'à ce que je ne puisse plus le faire, jusqu'à ce que je sois obligé de mettre un terme à mes relations. Néanmoins, puisque personne ne savait pour notre lien, je pouvais continuer de l'aimer en toute sérénité. Et puis. Hum. Non, je ne lui parlerai pas de mes plans concernant le mariage de sa reine. C'était sans doute imprudent. Je ne savais à qui revenait la fidélité des orines en premier : à leur maître ou à leur reine. C'était une question plutôt étrange mais, quoi qu'il en soit, si mon plan réunissait, la question ne se poserait plus, car sa reine serait ma femme. « Je suis impatient de savoir ce que tu as fait depuis notre dernière rencontre... ». Je n'y pouvais rien si je préférai connaître mes relations plus qu'elles ne me connaissaient. Cependant, je me promettais intérieurement de lui parler de moi également. « Et... que fais-tu ici au fait ? Tu m'attendais ? ». Charmante perspective qu'aurait été celle-ci, mais je me doutais que notre rencontre n'était que le fruit du plus parfait hasard.

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Lun 19 Mai 2014, 17:10


Même si j'avais été vraiment surprise de le revoir ici et maintenant, je ne pouvais pas nier que j'étais heureuse. Je devais d'ailleurs afficher un sourire niais sur mon visage, mais je m'en foutais un peu. Pour moi ça faisait une éternité que je ne l'avais pas vu et oui je m'en voulais de ne pas avoir compris directement qu'il était arrivé dans les environs. Mais en même temps, j'avais ressenti pas mal de chamboulement ces derniers mois, que j'avais même eu peur a un moment qu'il ne risque de se rompre, heureusement ça n'avait pas été le cas.
Je me laissais alors faire quand je le sentis me collée a lui, profitant de cette étreinte en me disant que j'avais de la chance d'être tombée sur lui. Quand il me demanda de stopper de le vouvoyer, je me promis intérieurement d'essayer, car ça n'allait pas être simple. Mais bon vu que c'était une demande, j'allais bien sûr tout faire pour lui faire plaisir. Je l'avais alors écoutée, le regardant dans les yeux pendant qu'il me disait qu'il avait changé pas mal d'état, ça on pouvait le dire, mais je comprenais un peu mieux tous ces sentiments étranges alors. Il me parla aussi de son absence et de la possibilité que ça aille affecter le lien, car lui visiblement il ne l'avait pas senti.
Visiblement, il ne voulait pas que l'on parle de lui, pourtant je devais avouer que j'avais mille et une questions à son sujet, mais je ne voulais pas le déranger non plus. Puis il finit par me demander ce que j'étais devenue avant de me demander la raison de ma présence ici. Avec sa rencontre, je l'avais presque oubliée.

-Le lien a été affaibli pendant un moment, mais je n'ai jamais compris pourquoi. Je n'osais pas demander aux autres, car pour cela il aurait fallu que je révèle ton identité. Puis oui j'ai senti comme des changements, mais sans les comprendre non plus. J'avais un peu honte de l'avouer, mais c'est vrai que j'avais été totalement impuissante face à tous ces événements. - pendant votre absence, j'ai continuer mes recherches, mais en même temps j'ai fais quelque rencontre, d'ailleurs, une d'elles m'avait mener ici, un magicien avait volé la voûte céleste et j'ai voulu aider a le replacer. J'avais même rencontré une sirène aussi. je me souviens qu'il m'avait dit que quoi qu'il en soit je resterais libre de faire autant de rencontres que je voulais. Hors depuis la création de notre lien, j'en avais fait quelques une. - quand a la raison de ma présence ici, en faite a la base j'ai entendu parler d'une étrange histoire a proposé de fleure qui pousse par ici. Mais finalement je me suis retrouvée à regarder la lune. Une fois arriver ici, je ne sais pas, j'ai eu comme un pressentiment, que quelque chose c'était passé ici ou allait ce passée je ne sais pas.

Bon maintenant qu'il était là, je me demandais si ce n'était pas simplement le faite qu'il ce dirigeait par ici qui m'avait fait ressentir ça. Même si je n'en étais pas encore certaine. Cependant, même s'il m'avait donné l'impression de ne pas vouloir parler de lui. J'avais quand même une question que je voulais lui poser. Espérant qu'il ne m'en voudrait pas que je le fasse.

- Jun, tu n'es plus sorcier n'est-ce pas ? Je sais que ce n'est plus toi qui gouvernes cette race, mais que s’est-il passé ?

Ce n'était qu'une question parmi tant d'autres, mais c'était celle qui me tenait le plus à coeur. J'avais entendu parler vaguement du roi des shamans qui avait changé, j'avais alors entendu, son nom, mais je n'avais pas eu le temps d'en savoir plus. Mais est-ce que c'était vraiment lui du coup ? Je devais bien avouer que pour le coup j'étais complètement perdue. Bien évidement, dans l'idéal, j'aurais aimé qu'il me parle de tout ce qu'il avait fait lui aussi, surtout que je me souvenais de ce qu'il c'était passé avec les maitres du temps, même si je n'avais pas participé, il ne m'avait pas fallu longtemps pour entendre toute sorte de rumeur et d'accusation diverses. Mais j'allais garder tout ça pour moi, je ne voulais pas commencer à le déranger et puis on pouvait tous garder notre part de mystère. J'avais beau être quelqu'un de curieux de base, depuis toute petite on m'avait bien fait comprendre qu'il y aurait une personne que je ne devrais jamais essayer dans savoir plus que ce qu'il voulait me dire et aujourd'hui cette personne était Jun.


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Jun Taiji
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Jun Taiji
Dim 01 Juin 2014, 14:17

Mon regard se posa sur mon Orine. J'avais toujours su que les gens qui me côtoyaient étaient en danger constamment mais, à présent, les choses étaient différentes. Ma royauté sur le peuple chamanique me donnait des avantages que jamais je n'avais eu auparavant. Le monde des esprits étaient fascinant et, pire que tout, ces derniers avaient un grand pouvoir. Certes, ils ne pouvaient interagir avec le monde des vivants mais ils pouvaient l'observer. J'avais donc à ma botte le plus formidable réseau d'espionnage de ces terres. Car les esprits pouvaient se rendre partout, surveiller chaque être sans que la plupart ne s'en rende compte. « Tu sais, je pense que, à présent, tu peux dire que tu es mon orine. Bien sûr, je ne te demande pas de le crier partout mais si quelqu'un te pose la question, il me semble légitime que tu puisses le révéler. ». Je lui souris avant de préciser. « Néanmoins, sache que malgré le temps qui a passé, je suis toujours craint et beaucoup souhaitent me voir mort. Cela dit, ma longue vie m'apprend que si je suis encore vivant en ce jour, c'est sans doute parce que les Aetheri eux-mêmes ont des projets en ce qui me concerne. ». Je marquai une pause, un petit hoquet de rire s'échappant de ma gorge. « Cela fait sans doute prétentieux mais j'y songe depuis quelques temps. Je n'aurai pas dû survivre après ce que fut ma vie. J'ai frôlé tant de fois la mort que j'ai finis par me demander si elle ne m'évitait pas. Peut-être suis-je une sorte de mauvaise herbe avec laquelle il est très difficile d'en finir. ». L'image était parfaitement trouvée. Arrachez-la et elle reviendra quand même. Essayez de la tuer, cela ne sera qu'une illusion. « En tout cas, je suis heureux de te voir saine et sauve. Il me paraît aussi normal que tu puisses vivre comme tu l'entends. J'espère même que tu trouveras quelqu'un, un jour, qui sera aussi important que moi. ». Je lui fis un clin d’œil, complice. Je ne savais pas, en réalité, comment je réagirai le jour où elle me présenterait l'être aimé et je ne savais même pas si l'amour qu'elle lui porterait pourrait être aussi puissant que le lien qui nous unissait. Néanmoins, j'osais espérer qu'elle soit heureuse. Il y avait beaucoup d'individus que je souhaitais voir souffrir, mais en aucun cas Yûki.

Quand la question me fut posée, un petit sourire apparut sur mes traits. Que devais-je lui révéler, que devais-je garder pour moi ? Je lui faisais confiance, je savais qu'aucune Orine n'était capable de trahir son maître, du moins, je le pensais. Sans doute une question que je devrais poser à ma future délicieuse épouse. « Hum. ». Par où commencer ? « Disons que j'ai été, comme qui dirait, fauché en pleine ascension par l'ancien Mârid. Je sais qu'il m'enferma dans un monde étrange, cauchemardesque. J'ai eu l'impression de passer des siècles là bas mais, finalement, quand j'ai pu m'en extirper, les terres du Yin et du Yang, la réalité, n'avaient pas tant que cela changé. J'étais différent, un djinn, comme si j'avais aspiré le statut de Naram-Sin et que lui avait disparu en me condamnant... ». L'ancien Mârid n'avait toujours pas été retrouvé. Je ne le cherchais pas spécialement, même pas du tout d'ailleurs, n'ayant pas envie qu'il sache que son entreprise avait sans douté échoué. La vérité était que je n'avais aucune idée de ce qu'il avait entrepris. Avait-il voulu m'enfermer pour toujours dans le monde onirique ou avait-il seulement souhaité que je paye ma dette dans un cauchemar qui serait voué à s'arrêter un jour ? Je l'ignorai et si je souhaitais parfois le retrouver, c'était uniquement pour lui poser la question. Je doutais qu'il soit mort, les hommes comme nous jamais ne pouvaient s'éteindre. C'était ce que je pensais, et de plus en plus en vue des récents événements. « Et puis, pendant la coupe des nations, il s'est passé un étrange phénomène annihilant la magie. C'était étrange mais un Aether m'a guidé vers le suicide. Tu sais, les génies, normalement, ne peuvent se suicider. Seul l'habitacle est leur faiblesse. Mais puisque mon statut de djinn était supprimé durant un temps, j'ai sauté de ce même rocher qui nous surplombe. ». Le rocher au clair de lune. « Je suis devenu gardien des rêves mais le même Aether a voulu faire de moi un chaman. C'est amusant n'est ce pas ? ». Comme ceci, ça paraissait simple mais mes changements d'état avaient eu des conséquences non négligeables sur ma personne. Des troubles de la personnalité, des crises de paranoïa, du somnambulisme... J'étais passé par des moments d'égarement qui continuaient encore de temps en temps. J'avais ressenti la folie s'insinuer en moi lorsque j'étais empereur noir mais elle était très loin de m'avoir quitté. « Je suis de nouveau roi et même si le bruit court, il n'y a rien d'officiel pour le moment. J'essaye de faire les choses du mieux que je peux, petit à petit, afin de permettre à mon peuple de ne pas se faire considérer comme maléfique à cause de mon passé. J'ai changé. Peut-être pas totalement mais tout de même. Je n'ai plus peur de la mort, j'ai... peur de trop vivre. ». C'était vrai. Je me questionnais à savoir quand la grande faucheuse viendrait m'emporter. Je l'ignorai et cela m'angoissait. Chaque Homme devait partir au bout d'un moment et, à mes yeux, j'avais déjà trop vécu.

M'écartant d'elle, je finis par lui demander : « Et si nous allions nous renseigner sur ces étranges fleurs dont tu as entendu parler ? ». C'était sans doute un moyen de changer de sujet pour ne pas insister sur ce qui m'effrayait réellement. Je pouvais provoquer, exaspérer, je n'en avais que faire puisque je souhaitais, dans un sens, mourir.
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Sam 07 Juin 2014, 14:21


Jun m'annonça que je n'étais plus obligée de cacher que je lui appartenais, même si je ne devais pas le crié partout ce que je comprenais. J'avais hoché simplement la tête. Quelque part contente, car j'étais fière d'être sienne et devoir le cachée pouvait me peiner quelque part. quand il me parlait, qu'il était encore crains, et qu'il savait que des personnes voulait encore le tuer, ça me poussait encore plus a vouloir restée près de lui. Je ne supporterais pas d'apprendre qu'il était mort sans que je ne sois à ses cotées pour le protégé. Oh bien sur, je savais qu'il était fort, mais sait on jamais. Mais visiblement il n'était pas inquiet, a mes yeux, ce n'était pas une mauvaise herbe, mais je comprenais ce qu'il voulait dire.

-Je me doute que tu connais assez les miennes pour savoir que personne ne sera plus important que nos maitres une fois que ceux-ci ont été choisis.

Famille, ami, amant, même souverain, ils n'étaient rien face à ce qu'il représentait pour moi. Il n'y avait que lui qui contait. Finalement, quand j'écoutais la suite de ses paroles, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir quelque peut. Enfermer dans un autre monde ? D'accord, c'était lui qui m'avait demandé de me tenir éloignée de lui et je n'avais fait que lui obéir. Pour être honnête, je n'aurais sans doute rien pu faire contre ce Naram qu'il m'avait parlé. Mais quand même... Mais ma culpabilité fut rapidement effacée par la stupeur. C'est bouche bée que je l'écoutais me raconter ce qu'il c'était passé pendant la coupe des nations, puis que de génie, il était passé ombre, était ce à cause de ce fameux Aether qu'il avait pu passé outre notre lien ? Ça m'arrangeait bien évidemment, je voulais continuer à vivre à ses cotées et non en portant son enfant, mais quand même je ne comprenais pas vraiment. Puis finalement il était shaman. Je devais être devenue quelque peu plus pâle, quelque part je m'en voulais, car je ne savais rien de tout ça et après, ça faisait combien d'information que je devais digérer en seulement quelque seconde ? Tout en m'excusant une nouvelle fois, je m'assis a nouveau sur le sol pour ne pas me simplement tombée. Et sa dernière phrase me surprit encore un peu plus.

-Est ce que ça va ? Je veux dire, bien sûr tu me sembles vraiment allée bien, mais de passée de sorcier a shaman, en passant par génie et ombre... est-ce que tout va bien pour toi ?

Bien sûr je ne pensais pas a son état mental, enfin pas de le sens que je le prenais pour fou. Mais passer d'un état à l'autre devait être troublant. Le temps avait passé, peut-être s'y était-il fait. Mais je m'inquiétais pour lui, c'était plus fort que moi. Il m'avait aussi appris être roi des shamans maintenant par la même occasion, je supposais donc que oui il avait réussi à tout surmonter, même si je n'en doutais pas. Mais il y avait quelque chose que je ne comprenais pas, beaucoup cherchait l'immortalité, d'autre par défaut l'eternitée. Mais lui ça ne le tentait pas. Maintenant je me souvenais de ce qu'il m'avait appris sur lui, oui peut être que pour lui il avait déjà trop vécu.
Finalement, il me proposa d'aller nous renseigner sur ces fameuses plantes. Je me relevais rapidement pour le rejoindre, contente qu'il veuille regarder à cela aussi.

-Pour le moment je ne sais pas grand-chose. Celui qui m'en a parlée m'a expliqué que ce sont en faite des buissons ou des trucs comme ça, ils ont une croissance assez rapide et des fleurs rouges. Seulement elles éclosent une fois la nuit tombée pour faner au premier rayon du soleil. Elles sont envahissantes ce qui leur pose vraiment problème.

C'était tout ce que je savais et quelque part, je trouvais ça amusant, lui qui avait parlé d'être une mauvaise herbe, c'était justement ce qui m'avait emmener ici. D'accord, c'était le hasard qui avait fait ça, mais quand même. J'espérais seulement que je trouverais une solution à ce problème. Même si maintenant que j'étais avec lui, s'il avait le temps, je voulais quelque part que ça dure le plus longtemps possible. Car je me doutais qu'une fois que tout serait fini, il s'en irait certainement.

-J' a essayé de réfléchir un peu, mère nature n'aurait jamais créé une plante qui détruit les autres en les empêchant de croitre. Je doute donc que ce soit naturel. Mais dans ce cas, je suppose que je mieux, c'est de trouver la cause a cela. Mais pour être honnête, je ne sais pas vraiment pas ou commencer.

Étant orine, je pouvais presque être certaine a cent pour cent que ce n'était pas son oeuvre, mais dans ce cas je devais trouver ce qui l'avait crée, voir modifier. Je ne savais pas vraiment qu'est-ce qui était capable de faire ça. Des personnes manipulant les plantes ? Ou simplement des personnes sachant créent des potions diverses ? Ce n'était pas les hypothèses qui manquait, du coup je me disais que le plus simple c'était de trouver un de ces fameux buissons et de l'examinée. Ça ne me donnerait pas toutes les réponses que je voulais, mais au moins ça nous permettrait sans doute d'avancer un peu. Je commençais alors à scruter attentivement la végétation qui nous entouraient, si la plante était vraiment envahissante, je ne devrais pas trainer à mettre la main dessus normalement.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Ven 01 Aoû 2014, 19:01

La question de Yûki me fit sourire. Si j'allais bien ? Je n'en étais pas certain. Peut-être n'avais-je jamais connu la stabilité dans mon existence, hormis lorsque mon esprit trouvait sa place dans l'âme de Mitsuko, la partageant avec le sien dans une harmonie toute relative. Mais depuis... depuis, tout était différent. J'avais du mal à dormir et, parfois, en me fixant dans la glace, j'avais du mal à savoir qui j'étais. Le bien, le mal, ils se battaient en mon cœur pour savoir qui prendrait la place tant escomptée. Le mal l'emportait, bien entendu, mais la neutralité de ma race m'imposait des tourments divers et variés. Mes changements d'essence m'avaient rendu instable et entre le génie, l'ombre et le chaman, j'avais du mal à trouver ma place. Mais, après tout, peut-être étais-je condamné à vivre au sein de chaque peuple existant. Une condamnation car oui, je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de malédiction. Comment pouvait-on garder toute sa tête en subissant de telles transformations, aussi rapidement qu'avaient été les miennes. J'étais doué pour faire perdurer les faux semblants mais mon absence de sommeil, les troubles occasionnés dans mon être entier, prouvaient bien que, quelque part, je n'allais pas si bien que ça. Le goût des aliments disparaissait parfois ou, au contraire, me paraissait trop marqué. De temps en temps, j'avais un besoin irrépressible de faire le mal, de m'en prendre à n'importe qui sans raison apparente. Parfois je regrettais, une sorte de mélancolie me gagnant. J'étais puissant, certes, mais j'étais torturé pour diverses raisons, notamment parce que, même si le lien qui m'unissait à Mitsuko avait disparu, je restais attaché à elle plus que je ne l'aurai souhaité. Nous étions âmes sœurs, c'était une certitude, même si mon cœur ne battait pas que pour elle. Ma vie était complexe, trop peut-être pour l'esprit d'un simple Mortel. Et puis, un passé dont je ne connaissais pas grand chose, si ce n'est rien, me rattrapait progressivement. Mais pouvais-je en parler à la jeune femme ? Elle risquait de s'inquiéter davantage. Mes révélations l'avaient déjà perturbé au plus haut point, je le voyais à la pâleur de sa peau, à ce besoin irrépressible de s'asseoir. Peut-être n'étais-je pas le meilleur des maîtres, le plus facile à exhausse, en quelque sorte, mais elle semblait m'aimer quand même. Sa race l'y obligeait. Mais si le lien était rompu, voudrait-elle de moi de nouveau ? « Hum. Bien sûr, je subis quelques troubles mais rien de très grave. Ça ira mieux d'ici quelques temps, quand je pourrai me reposer un peu. ». En même temps, il était difficile pour moi de le faire, simplement parce que mon esprit ne voulait jamais céder. Tout ce que je voyais, tout ce que j'entendais, tout ce que je touchais, goûtait et sentait restait gravé en moi à jamais. Mon cerveau saturait, sans doute, trop vieux, trop lourd.

Les fleurs, voilà ce qui m'empêcherait de penser à tout et n'importe quoi. Je devais me recentrer pour pouvoir aider Yûki. C'était amusant. Des sortes de mauvaises herbes envahissaient les environs la nuit avant de disparaître comme par enchantement le lendemain. Des fleurs. Elles devaient être belles, c'est ce que je pensai. Bien souvent, ce qui était maléfique n'était pas hideux, même tout son contraire. C'était un paradoxe, la lumière dans les ténèbres, une lumière hypnotisante tant elle semblait être merveilleuse, éblouissant les êtres avant de les plonger dans l'obscurité. « Hum. ». Pas naturel. Il était clair que si le phénomène avait commencé tout à coup, sorti de nulle part, tel les fantômes qui apparaissaient aux chamans pour la première fois de leur existence après leur transformation, celui-ci ne devait pas être naturel. Mais quel intérêt aurait un individu à créer un tel débordement ? Étais-je seulement le mieux placer pour juger ? Certes, mes actes passés avaient eu une certain logique dans mon esprit mais peut-être ne faisaient-ils pas sens dans celui de tout le monde. De ce fait, si un être était à l'origine de cet envahissement végétal, il devait y avoir une raison. « Peut-être est-ce un ennemi des Béluas qui en est la cause ? Ou un mage qui aurait raté un sort ? ». Cela pouvait aussi arriver et arrivait plus souvent qu'on ne pouvait l'imaginer. Observant Yûki un instant, je finis par sourire. « Je suppose que nous trouverons bien en marchant au sein de la forêt. J'espère simplement que ces fleurs ne sont pas douées d'effets secondaires néfastes... ». Après tout, c'était tout à fait probable. Si je me fichais bien de ce que le Destin mettait sur mon chemin – vu que la Mort semblait aveugle quand il s'agissait de moi – en revanche, je n'avais pas envie qu'il arrive malheur à mon orine. Me mettant en route, je finis par lui souffler doucement. « Oh... au fait, je risque de me marier d'ici peu. ». Avec qui, je n'étais pas certain de devoir le lui dire, mais, au moins, l'information lui serait donnée. Et puis, je ne doutais pas qu'en tant qu'Orine, elle serait invitée.
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Sam 25 Oct 2014, 10:31


Je le sentais quelque peut étrange, en même temps c'était assez normal, je crois que je ne l'aurais pas cru, ou en tout cas je n'aurais pas vraiment compris comment on pouvait bien se sentir âpres avoir vécu tout ce qu'il avait vécu lui même. Il était tout à fait normal que l'on soit complètement chamboulé après tout ça. J'espérais seulement pour lui que ça finirait et qu'il retrouverait une certaine stabilité dans sa nouvelle vie. Même si je ne pouvais pas en être certain, âpre tout avant de le connaitre, il avait aussi eu une vie assez mouvementée, du coup la suite n'était quelque part qu'une suite logique dans le fil de sa vie, même si on ne pouvait bien évidemment ne pas parler d'habitude.

-Tu sait que je suis là n'est-ce pas ? Je répondrais toujours présente pour t'aider et te soulager dans tes projets mêmes si je sais que je ne suis peut être pas encore vraiment a la hauteur vue l'ampleur des dits projets.

Je me doutais qu'il le savait, mais je voulais le lui rappeler. En tant que son orine, si ce dont il avait besoin était de se reposer, j'étais tout à fait capable de faire de mon mieux pour le soulager dans ses nouvelles tâches. Cependant je n'étais pas non plus totalement idiote et je savais qu'il avait certainement des projets que j'avais encore du mal a imaginée réellement et que du coup je ne savais pas exactement ce que je pouvais faire pour lui. Depuis les événements du cristal, j'avais compris qu'il ne m'était plus utile des chercheurs, mais finalement je n'avais pas encore vraiment su ce que je pouvais faire pour lui.
Nous commencions alors à chercher ce fameux buisson, je ne savais pas à quoi il ressemblait exactement, ne l'ayant jamais vu, mais finalement je me disais que nous le reconnaitrions assez facilement. Ce n'était pas comme si on m'en avait fait une description et en plus j'avais la sensation qu'il ferait quelque part tache dans le décor. Du coup j'ouvrais l'oeil, me concentrant un peu sur tout ce que je voyais autour de moi. J’un avait pensé a deux solutions, un ennemi des béluas et un magicien qui avait raté un sort.

-J » avait un peu pensé à un alfar personnellement, à cause de leur capacité avec les plantes, ce qui pourrait être aussi une ennemie du peuple bélua, même si j'ignore la raison. Mais j'ai peur que si on part dans des suppositions, on tombe sur tout et n'importe quoi. Car à partir du moment où on a l'enseignement nécessaire, tout le monde peut rater un sort, je crois.

Seulement pendant que l'on marchait, il me lâchait quelque chose que je n'avais pas vraiment prévu d'entendre pour le moment. Se marier ? Mais sa femme précédente ? Il ne m'avait pas dit de qui il s'agissait, je ne lui demandais pas, car je pouvais sentir qu'il ne souhaitait pas me l'annoncer tout de suite. Certaine personne n’en aurait peut être été offensée, mais personnellement je ne l’étais pas, je respectais son choix et puis je finirais bien par le savoir un jour ou l'autre.

- Je te souhaite dans ce cas beaucoup de bonheur et j'espère que la cérémonie sera a la hauteur de tes attendent.

Quel genre de cérémonie lui plairait ? Sans doute quelque chose de grand avec quelque rebondissement que personne ne pourrait voir venir. Dans tous les cas, la seule chose que j'espérais, c'est d'être mise au courant pour au moins y participer, qu'elle orine serais j’ai ne pas participer au mariage de son maitre ?
Continuant notre marche en me demandant qui serait l'heureuse élue, je finis par poser mon regard sur un buisson que je trouvais quand même énorme et surtout je remarquais la magnifique fleur rouge qui le parserait. Je m'arrêtais alors un instant pour l'examiner de loin en quelque sorte, mais après quelque seconde je conclus que c'était ce que nous cherchions. C'était bien comme on me l'avait décrit et ce qui me fis vraiment comprendre que c'était bien ce que je cherchais, c'était la place qu'il prenait. Aux pieds du buisson, je pouvais encore apercevoir le reste d'un autre buisson qui n'avait malheureusement pas supporté la présence du nouveau venu et qui semblait vouloir prendre pas mal de place. - je crois que ces ce que nous cherchons. bon pas vraiment bénin de le dire, il me semble, mais bon.
Je voulus alors m'approcher un peu plus, souhaitant dans un premier temps cueillir une des fleurs pour essayer d'en savoir un peu plus. Mais alors que je n'étais plus vraiment loin du buisson, Yori réagit bizarrement, la regardant je remarquais qu'elle fixait quelque chose au niveau du buisson et que je n'avais pas encore vu. C'était un oiseau, mais il ne bougeait plus, d'ou je me trouvais je ne pouvais dire s'il était encore en vie ou non, mais j'avais quelque doute.

-tu crois que ces les plantes qui on eu raison de cet animal. J'ai beau regarder autour, je ne voie pas d'autres plantes qui pourrais causée de genre de dommage. Mais en tout cas ces certains, cette plante ne sont pas naturels.

Sur le coup je ne pouvais qu'en être certaine, à moins que mère nature aille changer ses habitudes, je ne connaissais pas cette plante et sans être une grande experte, je m'y connaissais quand même assez en plante pour les reconnaitre. Je retiens alors ma respiration le temps d'aller chercher l'animal et m'éloignait du buisson après lui avoir jeté un nouveau coup d'oeil. Qu'est ce que ça voulait dire et surtout qui en était le responsable ?

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