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 Des ailes pour un orisha [P.V Cocoon]

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Mar 27 Nov 2012, 19:13

Le voyage fut une horreur. Il resta crispé pendant plusieurs heures, sans pouvoir se détendre. Même la présence de son amie n'y faisait rien. Son contrôle des sentiments ne l'apaisait pas du tout, car c'était un problème psychologique bien plus profond, et maintenant de toute manière il était trop fort pour que son pauvre pouvoir agisse sur lui même. On ne dupait pas son cerveau si facilement après toutes les épreuves que la vie lui avait si gentiment offertes. Même s'il avait perdu toute crédibilité, une fois sur le dos de la dragonne, il n'en gagna pas pour autant. Il n'osait pas bouger, et quand Nydelia décolla son petit corps de son grand dos, il ne gagna pas en assurance là non plus. Malgré tout au bout d'un moment ses muscles crièrent, voulant à tout prix être soit alimentés, soit relâchés, mais il souffrait sec. Ainsi il se détendit, sans lâcher sa prise, et laissa quelques muscles de son corps tendus. C'était horrible, il espérait ne jamais vivre ça à nouveau, mais il doutait fortement de l'avenir. Si l'ange voyait que Astraëlle était bien plus rapide et efficace qu'un cheval, il se doute qu'elle lui demanderait une autre fois de montrer dessus. Mais prendrait-il l'habitude ? Là, c'était encore très dur, mais petit à petit il allait forcément s'y habituer.
Il redouta aussi que l'animal n'en fasse qu'à sa tête en faisant la folle en l'air, mais non, tout se passa très bien.
Une fois une bonne partie de l'eau survolée, tout le monde se posa sur la terre ferme. Bien que l'animal aidait le pauvre orisha, celui-ci se laissa tomber par terre, sur le dos, à bout de force. D'un coup, il relâcha tout et faillit s'endormir sur le champ. La voix de l'ange fut comme un tintement à ses oreilles, et ça le maintint éveillé :

-Ca va... C'est... Différent...

Ça pour être différent, ça l'était ! Sa voix grave et rocailleuse était mal assurée, et il commença à réunir toutes ses forces pour se lever. Il savait qu'ils avaient de la route à faire et ne voulait pas faire perdre l'avance qu'ils avaient prise grâce à Astraëlle. Prenant la gourde d'eau que lui tendait son amie, il bu quelques gorgées, s'hydratant au passage.

-Je... Je suis cassé de partout, c'est vraiment étonnant comment tout est différent de là haut. Tu n'as jamais eu le vertige ? Pourtant -et qu'Antharès me garde- je n'ai pas beaucoup de faiblesse physique, mais là quand même...

Il était lui-même étonné de voir que l'éléphant qu'il était avec peur de la petite souris.

-Je pense qu'avec des ailes ce doit être différent.

Il rendit la gourde.

-Tu es acteur, tu te portes toi même, alors ce n'était pas comme si tu confiais ta vie à quelqu'un. Enfin, je pense vraiment que ça doit être bien. Et puis c'est bien dommage que tu ne puisses pas me porter, si j'avais des ailes, je me ferai une joie de te porter ! Mais bon, tu as ce qu'il faut pour ça...


Il se mit à sourire, à cette perspective qu'il pensa juste infaisable. Sourire oui, mais sourire un peu triste malgré tout. C'était comme ça, il était orisha, il devait l'accepter. Ainsi, il se tordit dans tous les sens pour faire craquer ses os, se détendre et remonta sur la dragonne, avec un peu plus d'assurance, mais pas trop quand même.

-On est reparti apparemment.
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Mar 27 Nov 2012, 19:53

Malgré l’aide de ma dragonne, il fini malgré tout par arrivée sur le dos. Le pauvre, il n’avait pas l’air d’avoir supportée le voyage. Posant ma main sur l’encolure de la dragonne, je regardais Cocoon, l’écoutait et fus à la fois étonnée et soulagée de ses paroles. Et comment que c’était différent, je voulais vraiment qu’il puisse connaitre cette sensation et surtout pouvoir en profitée à son tour.

- Volée de sois même vous donne une sensation de liberté tellement agréable, on a l’impression d’être seul et capable de tout faire et surtout, la vue que tout cela nous apporte, mais tu verrais mieux si tu quittait les écailles d’Astraëlle.

J’étais rassurée, on allait pouvoir continuée notre chemin et sur son dos surtout, mais je voulais lui rendre le reste du chemin beaucoup plus facile et pour cela, j’avais une idée pour le détendre et qu’il puisse essayée de combattre sa peur. Je montais derrière lui, mais cette fois ci, je contais y restée, pendant qu’elle s’élevait un peu plus dans les airs. J’insufflais de la magie blanche dans son corps, afin de détendre ses muscles, j’avais aussi mal flute qui aurait pu l’aidée, mais en jouer en volant, ca n’allait pas être facile et en plus, je ne crois pas qu’il manquait de courage.

-Cocoon, loin de moi l’idée de me moquée, mais je ne comprends pas comment un homme tel que toi aille peur du vide, enfin , je veux dire d’accord, c’est impressionnant, mais je t’ai vu escalader la montagne la dernier fois et tu ne m’avais rien dit. Alors je dois bien avouée que ca me surprend un peu.

Mais je ne trouvais pas ca honteux, on avait tous nos peur et la sienne c’était le vide, c’êtas dommage, mais ce n’étais pas insurmontable et s’il croyait que volée de sois même pouvait être beaucoup plus intéressant, il ne serait pas déçus pas la suite du voyage. Arrivée prés de la montagne elle se posa de nouveau et cette fois ci, elle repartirait plus loin. Pendant qu’elle reprenait de l’altitude, elle me fit signe de la suivre, elle était restée calme sur toute la durée du voyage et elle voulait allée jouée un peu. Après m’être assuré qu’il allait bien, je souris à Cocoon.

-M’en veux pas, je reviens rapidement, mais elle est jeune et veut se défouler. Je reviens vite.

Allant prés d’elle, je finis par la rejoindre et la laissé jouée à sa guise, participant avec elle à ses jeux aéraient. Qu’est ce que ca permettais de me détendre. Une fois qu’elle eu sa dose, elle se calma et revient prés de moi plus calmement. Je posais alors ma tète sur son museau et lui chuchotais, même si Cocoon était de toute manier trop loin pour m’entendre.

-Cocoon pourra volée après normalement, du coup, il n’aura pas besoin de toi, mais on ne sait jamais, alors reste dans les environs d’accord ? Merci de nous l’avoir amenée ici et pour ce petit moment de détendre.

Je rejoignis Cocoon qui m’attendait sagement et on commençait notre assenions. On l’avait déjà montée une fois, on y arriverait bien cette fois-ci, surtout qu’il était beaucoup moi haut que l’ile que nous avions du atteindre. Je vis un oiseau familier passé prés de nous et Yuna finit par se poser sur mon épaule, l’air joyeux. Elle avait donc transmis le message, donc on le trouverait encore plus facilement, c’était une bonne nouvelle. J’espérais juste qu’il aurait trouvé une excuse, par pitié, n’importe quoi, mais une bonne excuse. Et surtout qu’il aurait tout compris.

-En faite, ou voudrais tu allée si tu pouvais volée ? Qu’elle paysage rêverais tu de voir parmi les hauteurs ?

L’endroit que j’adorais, c’était les cieux les plus haut pendant une couchée ou un levée de soleil, peu m’importait l’endroit, car ca restais magnifique, peut importe ce que je voyais.


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Mer 28 Nov 2012, 21:01

Il ne trouvait pas que "rassuré" était le mot juste.

-Je me doute que la sensation est totalement différente et peut être agréable, mais c'est quelque chose que je ne connaitrai jamais, alors j'essaye de ne pas vraiment me poser la question.


C'était ce que l'on appelait la fatalité, la vraie. Il ne pouvait rien y faire, ni maintenant, ni plus tard. A moins qu'il concocte une bonne potion miracle, mais à part avoir quelques plumes n'importe où sur le corps, il lui semblait impossible de faire un mélange, susceptible de lui faire pousser de vraies ailes. Il haussa les épaule et remonta sur le dos de l'animal. Autant vite arriver à la montagne, comme cela le travail serait rapidement effectué.
Une fois à nouveau en vol, Cocoon sentit le corps de son amie dans son dos, contre lui. Bizarrement ça le détendit, et ses muscles endoloris se calmèrent et lui firent bien moins mal. Portant une main à sa nuque, il se la frotta de manière à la détendre. Une fois ses gants remis, il s'accrocha à nouveau à la monture volante. Nydelia vint à lui poser la question fatale, que de toute façon chaque personne qui le connaissait lui aurait surement posé. Il répondit :

-Je ne sais pas d'où ça vient, mais j'ai toujours eu le vertige. Je le combat constamment en prenant de la hauteur mais c'est une dure lutte. Alors la montagne il suffisait juste de ne pas regarder en bas...


Soupirant, il ne savait vraiment pas comment expliquer, ni se justifier. C'était quelque chose qu'il cachait, car il en avait extrêmement honte. Plus tard, quand l'animal se posa sur une petite plateforme, à une certaine altitude, Cocoon en descendit. Mettant de l'ordre dans ses affaires, il acquiesça quand son amie lui dit qu'elle allait jouer avec sa dragonne. Apparemment il était important pour elle de se défouler, aux vues de son jeune âge. Plus tard, elle se s'assagira, mais pas pour le moment. L'orisha prit un peu de bon temps, se reposant, sa besace en tan qu'oreiller. Quand il ouvrit les yeux, il vit les deux compagnes, encore dans les airs, au dessus de lui. Se relevant avec quelques bonnes courbatures -ça faisait une éternité qu'il n'en n'avait pas eu- il arnacha son sac par dessus son épaule, et remit son épée en place. Il avait l'air qu'elle pèse bien plus que d'habitude, mais comme d'habitude, ce n'était qu'une illusion dû à sa fatigue musculaire. Une fois prêt, l'ange revint alors que son animal partit voler non loin de là où ils étaient. Les recherches devaient se faire à pieds, et c'était ten mieux pour l'orisha. Se mettant un peu plus sur le sentier, il attendit d'être rejoint par son amie, puis se mit en route naturellement. Mais cette dernière parla :

-Où j'aimerai aller ? Je ne sais pas... Peut être faire peur aux anges tout là haut ? Les femmes tomberaient toutes folle de mon corps, alors non, il ne vaudrait mieux pas !


Un sourire presque malsain se dessina sur ses lèvres puis il reprit :

-Plus sérieusement, je ne sais pas vraiment. Faire le tour du monde ? Voir les différents continents ? L'océan ? Je ne sais pas ce que le monde peut réserver vu de là haut, alors je ne peux pas vraiment me poser ce genre de question. Dis donc, on dirait que cette balade t'a ouvert les idées sur le don de voler!


Son ton était gentils et agréable, et il disait ça sur un ton un peu taquin. Il était vrai que Nydelia et lui parlait peu de leurs dons et capacités, notamment celui de voler. Cocoon ne le pouvait pas, ça s'arrêtait là, alors il était surpris de cet engouement. Malgré tout ça ne le dérangeait pas. Ainsi il pouvait un peu réfléchir à autre chose, mais en même temps, rêver à ce que serait le monde dans la peau de quelqu'un d'autre ne lui plaisait guère, d'où le fait qu'il restait très pragmatique. Alors que ça grimpait, il dit :

-Tu sais où est située cette grotte ? Ou vraiment rien de précis ? Yuna pourrait peut être nous guider non ?

Il préférait avoir dans son groupe une qui savait, que trois qui ne sachent rien. En plus depuis le début de l'aventure il était entourée que de créatures féminines, alors elles auraient surement assez de bon sens pour avoir déjà tout prévus et tout repérer non ? Enfin c'était ce qu'il se disait, car après tout il ne savait pas vraiment.
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Mer 28 Nov 2012, 21:38

Ainsi il ne savait pas pourquoi il avait autant peur du vide. C’était un peu étrange, car habituellement, ça venait d’un souvenir d’enfance, mais en même temps, peut être que ça datait de vraiment trop longtemps pour qu’il s’en souvienne vraiment. Il m’avait attendu patiemment et j’étais contente de voir qu’il avait l’air d’avoir réussi à se détendre. Cependant, un lège sourire apparu sur mon visage. Quand il me dit qu’il ne pourrait jamais voler, ça me fit penser à ce que j’étais en train de faire et je me demandais comment il allait réagir. J’avais peur bien évidemment qu’il rejette ce cadeau à cause de sa peur. Mais en même temps, j’avais hâte, car je le connaissais bien pour savoir que même si ce n’était pas parfait, il serait comprendre ce que je veux lui offrir par ces deux ailes. La réponse qu’il me donne avait l’air de beaucoup l’amusée, comme si j’allais le laissée faire, s’en rendait il conte de qu’elle désastre il serait responsable ?

-Mais oui, ainsi tous mes anges deviennent déchu et tu deviendrais mon ennemi numéro un, quel bon plan que tu viens d’avoir franchement. Je ne crois vraiment pas que ce serait un bel avenir, le frère et sœur ennemi, quel mélodrame !

Je savais qu’il avait dit ça pour rire, c’est pour quoi j’étais rentrée dans son jeu. Puis il me répondit plus sérieusement, c’est vrai que pour quelqu’un qui ne savait pas volée, il était difficile de ce dire ou ce qu’il pourrait allée s’il pouvait enfin volée. Personnellement, j’avais plusieurs endroits en tête, mais j’avoue qu’à chaque fois, je voyais le couchez de soleil, de plus, il y avait un endroit merveilleux dans les environs, prés de la citée mirage, ce serait merveilleux qu’il puisse allée là-bas. Par conte, il me dit que j’avais les idées ouvertes tout à coup, il n’avait pas tort.

- Ca fait tellement longtemps que l’on est plus parti, ainsi, rien que pour le plaisir, ou presque, les airs son mon éléments, je suis bien quand je suis le haut, mais j’avoue que c’était idéal seulement quand tu étais sur Astraëlle. Oh et au cas où, la marche à pieds à tes cotée comble le manque de volé alors je ne préférais pas être dans les airs compris.

J’avais peur qu’il le prenne mal du coup, j’avais pris le devant en lui expliquant que j’étais aussi bien dans les airs cas ses cotées. Franchement les dernières fois que je m’étais senti aussi bien, c’était avec quelqu’un d’autre, c’était vraiment bizarre quand j’y pensais, mais bon, l’important était que je me sente bien et c’était vraiment le cas. Pendant la marche, il me demandait si j’étais au courant de l’endroit où se trouvait la grotte, lui souriant, je tendis le doigt devant moi pour lui montrer un homme qui se trouvait en hauteur, l’air de nous attendre.

-Si elle est ici c’est, car je luis est envoyer ma réponse et ainsi qu’il peut nous attendre, allée viens.

Le magicien fini par s’avancer vers nous pour nous guidée vers sa grotte, on le suivit alors quelque instant et on fini par trouvée son habita, même si ça restait une grotte, une fois à l’intérieure, j’avais vraiment l’impression d’être à l’intérieure d’une maison.

— Merci Nydelia de m’accorder ton aide, c’est assez simple enfin de conte, j’ai juste besoin d’une plume d’un oiseau rare, mais il vole trop haut pour que j’arrive à l’atteindre, j’ai peur ça que j’ai voulu demandée l’aide des anges, mais jamais je n’aurais cru t’avoir toi.
*J’ai besoin de cette plume pour le sort alors, mais la prochaine fois préviens moi plus tôt, d’accord*

Sa dernière phrase n’était purement que télépathique, il avait bien tout compris et heureusement, il avait réussi à joindre ma demande à la sienne. Devoir retrouvé un oiseau rare, qu’elle plaisir, heureusement qu’il nous donna toutes les indications que l’on pourrait avoir besoin pour le trouver. C’est pourquoi après avoir mangée et bu un peu, on pu se remettre en route.

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Jeu 29 Nov 2012, 19:42

Riant un moment de la réaction de son amie, qui s'était prise à son jeu, il l'écouta quand elle parla du ciel en se justifiant que la marche avec lui était aussi très bien.

-Je me doute que le fait de voler doit te manquer plus que de raison, surtout quand tu es à la maison, où il n'est pas obligé de voler dans les rues du quartier pour se déplacer... On devrait plus sortir, malgré nos fille et ton travail.


Cocoon fut un peu nostalgique et un peu triste à l'idée que Nydelia ne puisse réellement s'épanouir chez lui. Malgré tout il vit le type de la grotte, juché sur une petite bute, se mettant ainsi en valeur. L'orisha se trouva un peu débile de ne pas avoir levé la tête avant de parler, mais il se disait que son amie ne devait pas y prêter attention. Une fois arriver à sa hauteur, le type était très étonné de voir Nydelia se pointer. Le bronzé se demanda un instant si ce n'était pas un étonnement un peu trop forcé pour ce que c'était, mais il dégagea cette idée de la tête. Quand l'homme parla, il expliqua que c'était plus une mission qu'une aide précieuse. Cocoon pensait que c'était un cas, presque d'urgence, mais apparemment, juste un travail de routine. Malheureusement, il lui serait impossible pour lui d'atteindre l'oiseau.
S'appuyant au dossier de la petite chaise sur laquelle il était, il dit de sa voix rauque :

-Je pense que je ne te serais pas d'une grande aide...


Réfléchissant à la situation, leur hôte les fit manger et boire puis ils se mirent en route.
D'après les indications, il fallait montrer sur le plateau supérieur de la montagne, là où l'oxygène était un peu plus rare qu'en bas, et l'oiseau serait dans les airs, cherchant de la nourriture, ou rodant au dessus de son nid. L'orisha se dit d'abord qu'il pourrait saccager les nids, au moins ça attirerait l'oiseau, qui voudrait défendre ses petits, mais quand il posa ses yeux sur l'ange pour lui soumettre l'idée, il comprit que c'était infaisable et qu'il n'avait pas de cœur à penser de telles choses. Se ravisant, il préféra réfléchir à d'autre moyen et se taire, alors peut être elle lui soumettrait une idée.

-Je ne savais pas que les gens pouvaient appeler les anges pour de telles broutilles ! C'était un peu comme si je t'appelai pour me passer un verre d'eau, ou j'en sais rien.... Je trouve ça étrange, non ?


En même temps, leur boulot était d'aider, même la plus petite tâche, alors il ne s'étonnait pas vraiment de ces missions de mercenaires. Et puis ce n'était qu'un piaf à qui il devrait prendre une plume, et non une horde de géants à combattre. Quoi que la horde de géants l'attirait bien plus que le plumage d'un oiseau. A cette idée il se laissa envahir par la sensation d'excitation avant un bon combat. Mais ce fut la douche froide quand ils arrivèrent en haut. Pas de combat, pas de lutte, rien. Seulement le vent, la neige, les oiseaux, et l'oxygène un peu attrofié.

-Bon, je suppose que je vais devoir t'attendre ?


Il regarda en l'air, tentant d'apercevoir quelque chose, en vain. Le ciel était clair malgré la neige qui tombait.
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Jeu 29 Nov 2012, 20:24


Il avait raison, beaucoup de choses avait fait que nous ne sortions plus assez souvent et c’étais vraiment quelque chose de dommage, mais il avait toujours moyen d’y remédier, surtout que dans un sens. Alicia pouvait très bien nous accompagner, comme dans l’aventure comme ça. Ce n’ai pas vraiment dangereux et aux moindres soucis, elle peut décidée de rentrée d’elle-même. Mais Hasnna c’était différent, mais bon, si elle s’habituait à laisser son père s’éloigner, pourquoi pas ? Seulement il avait un peu tort sur un détail, jamais je ne me sentirais comme enfermée chez lui.

-Franchement Cocoon, si je veux volée, c’est possible, j’ai bien conduit Alicia en volant il y a deux jours, mais c’est surtout pouvoir volé sur des longues distances qui me manque, enfin, autre que le chemin vers le sanctuaire.

Bon, excuse que nous avait trouvée le magicien posais un peu problème, car, je ne voyais pas comment il allait pouvoir essayée d’attrapée un oiseau, mais on pouvait toujours tentée, car cette race d’oiseaux était assez tenace et ne se posais que s’il se sentait en danger dans les airs, c’est bien ce que je contais faire personnellement. Je me trouvais cependant mal quand il souleva le faite que la demande était assez étrange, il est vrai que ce n’était pas courant, il allait falloir que je trouve une idée assez rapidement, mais quoi ? Comment expliquée le faite que nous devions seulement ramasser une plume.

-C’ n’est pas les anges qu’il a appelés, c’est une amie, je l’ai connu il y a quelque temps. Bon je ne crois pas qu’il s’attendait à me voir moi et il est vrai que j’ai faillit demandée simplement à un ange qui se trouve dans les environs, mais âpre j’ai préférée me dire que ce serait mieux que l’on vient nous, pour en profitée un peu, tu comprends ?

Pitié, faite que ce mensonge passe, moi qui avais horreur de ça, pour lui faire une surprise, me voilai obligée de trouver trente-six raisons de notre présence ici.
Il me demandait alors s’il allait devoir m’attendre, heureusement pour moi non. Car ça n’allait pas être aussi facile.

- Dans un premier temps oui, car il faut que j’arrive à le repérée dans les airs, mais âpres, il faut arrivée à le faire se posée, car s’il aime volée, son nid est dans une crevasse, il y rentrera seulement s’il se sent en danger, mais je devrais restée en l’air pour qu’il ne décide pas de s’envoler de nouveau, les soucis, c’est que je suis loin d’avoir l’air menaçant. Enfin de tout manier, la première chose à faire, c’est retrouvé le nid, pour qu’une fois qu’il sera rentré dedans tu puisses lui attrapée une plume.

J’avais peur qu’il se croie inutile, alors que ce n’était absolument pas le cas, de plus, j’étais mal à l’aise, car on était dans les hauteurs et j’avais peur que son vertige pose problème, mais en même temps, je me doutais bien que tant qu’il avait les pieds sur le sol, tout irait bien. On avançait alors vers les parois de la montagne, devoir trouver un nid ne serait pas facile, mais si en plus, on n’était pas les seuls à le chercher, ça poserait problème.
En arrivant plus près, on vit deux hommes, clairement, leur équipement faisait penser à des chasseurs, mais il ne fallait pas qu’ils arrivent à l’attraper. Bien sûr, on pourrait dire qu’il cherchait autre chose, mais c’était le seul oiseau qui vivait à une telle altitude, le seul animal d’ailleurs, c’est pour ça qu’il était rare, beaucoup de nouveau-nés mourraient, ne supportant pas le manque d’oxygène.
Je restais alors en retrait, je ne savais pas comment réagir vraiment, car officiellement, ce n’était que des doutes que j’avais et si je me trompais ? Même si les chances étaient minces, c’était toujours une possibilité non ?

- Cocoon, je ne suis pas certaine que ce soit de gentil randonneur, de plus je crois qu’ils en ont après l’oiseau, mais je n’en suis pas sur. Qu’est ce que tu proposes ?

Alors cas la base, c’était une excuse, voilà que l’on aillait réellement l’aidée en sauvant cet oiseau, c’était plutôt miraculeux et au moins, il aurait l’occasion de se défouler un peu.
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Ven 30 Nov 2012, 14:00

Cocoon s'étonna que son amie eût déjà volé en ville, du moins pour emmener sa fille à l'école. Malgré tout, il accepta l'idée qu'elle ne se sentait pas enfermée. Tan mieux, car il n'aurait pas supporté cette idée. Quand elle lui expliqua la raison qui l'avait emmené ici il acquiesça, disant :

-C'est vrai que tu es très généreuse, alors ça ne m'étonne pas vraiment que tu répondes toujours présent, pour aider tes amis. C'est important tu me diras. Et puis comme tu dis ça nous fait sortir et ça, c'est encore plus important. Car j'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne me suis plus exposé au danger en partant à l'aventure.


Un petit sourire naquit sur son visage, faisant passer le message qu'il était heureux d'être ici.
Ainsi la discutions et les réflexions furent animées, quand ils parlèrent de l'oiseau en question. Apparemment, l'orisha ne serait pas si inutile que ça vu qu'il agirait en duo avec l'ange.

-Bon, je te propose que pendant que tu le cherches en l'air, je cherche son nid. Comme ça je pourrais le surprendre plus facilement.


Puis il émit un petit rire :
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-Non, c'est vrai que question menace, au niveau du physique, tu colles parfaitement à l'image de 'l'ange' que se représentent généralement les gens.

Eh oui, il adorait la taquiner !
Avançant un peu plus faire le bord de la plateforme, qui ressemblait de plus en plus à une grande falaise, ils virent au détour d'un bloc de roche, deux hommes furetant. Restant derrière la pierre ocre, Nydelia confirma les soupçons du bronzé.

-Tu penses que ce sont des humains ? On dirait des... Mages où du moins des types qui maitrisent un peu la magie. Ils n'ont que des arbalètes et peu de carreaux.


Sa voix était similaire à un chuchotement et quand il sonda les émotions des hommes, il ne sentit rien d'autre qu’une grande concentration. Mais l'un d'eux baissa prestement la tête, et les deux amis purent se cacher à temps. Alors il s'approcha de l'oreille de l'ange et murmura :

-Je vais aller les voir, reste derrière, mais tiens-toi prête.


Mettant un doigt sur sa bouche pour lui interdire de lui répondre, il fit un grand pas et se mit à découvert. Daemon arriva instantanément près de Nydelia, en essayant de ne pas la surprendre. Eh oui, il était là lui !
Cocoon s'avança un peu puis, entendant les craquements de bouts de bois sous ses pieds, un des hommes leva son arbalète sur lui. L'orisha leva les mains en signe de pure innocence.

-Hey ça va, je ne pense pas que je suis ce que vous avez l'air de chercher.


Il essaya de faire son visage le moins serré possible et ses détendit. Passant une main gantée dans sa nuque, signe de détente, il renchérit :

-Je ne pensais pas rencontrer de personne ici, vous cherchez quelque chose ?

-Eh Mike, ramène-toi !


Ainsi l'un des deux s'appelait Mike. Ce dernier se mit à côté de son collègue mais ne dit rien.

-Qu'est-ce tu veux ?


Maintenant ce n'était pas une mais deux armes braquées sur lui.

-Rien, je vous ai juste vu de l'autre côté.


-Qu'est-ce tu fiches ici ?

-Je suis venu voir un ami qui habite dans le coin.


-Un ami ? Personne habite ici ! Nous vends pas des craques. Qu'est-ce on fait ?


Son ami regarda le bronzé puis son collègue. Ils échangèrent un regard, prêt à attaquer, mais Cocoon les avait devancé, en sondant perpétuellement leurs émotions. Ainsi quand il sentit l'hostilité chez les deux, il dégaina son épée à une vitesse folle et se jeta sur eux. Décochant leurs carreaux, aucun ne toucha sa cible. Enfin pas CETTE cible. Un des deux projectiles fila dans les airs et un cri perçant se fit entendre. L'oiseau rare, tan recherché, tomba sèchement derrière le bloc de pierre où se trouvait Daemon et Nydelia. Son plumage blanc était taché de sang. Ne s'en occupant pas, il profita de l'étonnement des deux compères pour se battre.

Dans son fort intérieur, il savait que là où était tombé l'oiseau, se trouvait ses amis. Daemon pourra le réanimer, et Nydelia le soigner. Il n'y avait aucune raison qu'ainsi, ils n'aient pas de plume. Et puis même si c'était une bête sauvage, peut être dans le combat aurait-il perdu des plumes ? Dans tous les cas il ne s'en faisait nullement. Et puis un bon combat, enfin ! C'était trop bon.

Sa grande claymore s'abattit sur le sol, faisant presque vibrer la roche. Le bruit qu'elle faisait en fendant le vent, excitait encore plus l'orisha. Sa nervosité l'aveuglait un peu malgré tout et bien qu'il pu facilement esquiver des coups et de petits sorts, il fut absorber par le combat contre un des deux types. Malheureusement pendant ce temps, l'autre le contourna, pour décocher un carreau. Cocoon se décala au dernier moment, mais laissa trainer sa main. Ainsi, le projectile la lui transperça violemment, trouant son gant. Le temps s'arrêta un instant. Il vit sa pauvre main, avec son gant en lambeaux, retira le carreau pour serrer à nouveau son épée :

-C'était mes gants préférés...

Mais sa voix avait plus des intonations du "vous allez mourir" que d'une réelle tristesse. En se retournant vers celui qui fit feu, ce dernier vit les yeux bicolore de l'orisha se transformer en deux puits de rage, et son empthie fut tellement forte, qu'il insuffla une peur sans nom aux deux compères. Ainsi, il faisait preuve d'un charisme éblouissant et effrayant, alors que d'habitude il n'était pas si imposant que ça niveau aura. Se jetant sur lui, il le tua sur le champs. Le pauvre homme était blanc de peur, et ses membres étaient tous paralysés. Apparemment il avait vu la mort en personne quand Cocoon se retourna. En voyant le corps coupé en deux de son collègue, l'autre s'en alla à toutes jambes. Le bronzé resta debout, l'épée légèrement en l'air, mais ne le poursuivit pas. Deux secondes après il le vit rappliquer aussi vite s'arrêtant net devant le géant. Un sourire maléfique se fixa sur son visage. A quelques mètres de là se tenait Daemon qui, en un bond, prit place au côté de son maître. Il appuya son coude sur l'épaule de Cocoon, et croisa une jambe en souriant gentiment :

-Vous êtes perdu ?


Le type arma automatiquement son arbalète et voulut tirer, mais rien ne se passa. Mettant le plat de son épée sur son épaule, ne le tenant que par le pommeau, l'orisha choppa le type par la mâchoire et le souleva légèrement :

-Alors, dis moi ce que vous foutiez ici... !


Le fameux Mike agita ses pieds, devenant rouge sous le coup de la douleur, mais Cocoon le lâcha et il tomba à terre.

-On... On était juste... Juste là pour le piaf ! Parait qu'il sert de remède !


Se frottant le visage au niveau de là où le géant l'avait attrapé, il voulut se relever.

*On va voir ce qu'il vaut, donne lui du courage*


L'orisha lança un regard bref à Daemon, puis mit son épée à la verticale, s'appuyant fièrement dessus, alors que le démon était toujours contre lui. Ce dernier dit, toujours en souriant :

-On s'ennuit, joue avec nous...


A ce moment là, une vague de courage intense parcourut le type, et sa peur tomba littéralement pour laisser place à un sentiment bien plus puissant, qui le fit reculer à peine, pour attaquer les deux hommes.
Le reste ne fut qu'un grand ballet de sauts, d'esquives, parfaitement coordonnés, comme si les deux géants ne faisaient qu'un. Comme s'ils étaient deux parties d'un tout, connaissant les pensées l'un de l'autre, totalement en symbiose. Ils étaient la même personne.
Une fois qu'ils en eurent marre, ils l'achevèrent et revint vers l'ange.

-Ils m'ont bousillé mes gants ces bâtards... !


Alors il fourra la paire dans sa besace restée près de Nydelia, le temps de pouvoir les jeter correctement. Sa main ruisselait de sang mais lui il pleurait ses gants, et pas le joli trou qu'il avait dans cette dernière. Relevant la tête, il vit l'oiseau, bougeant un peu plus les ailes. Cela avait prit alors du temps de le soigner, d'ailleurs, l'ange avait du voir le combat, et Cocoon pria pour ne pas qu'elle le gronde car il a tué des gens. Au moins maintenant, le démon avait pu le ranimer avant de se joindre à son maitre, et l'ange avait pu bien le remettre sur pied. S'approchant d'elle il lui demande :

-Ca va ? Ca ne t'a pas prit trop d'énergie ?


S'inquiétant de l'état des autres avant du sien, il était prêt à la porter si elle tournait de l’œil.
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Ven 30 Nov 2012, 14:49

Je savais que j’étais loin d’être menaçant, contrairement à lui, mais ce n’étais pas de ma faute si je ne faisais pas deux mètre de haut et que j’avais un visage angélique. Mais bon, je commençais à avoir l’habitude de ces petites piques qui m’arrachaient toujours le sourire.
Il ne savait pas si c’étais des humains ou autre, c’est vrai que pour beaucoup de race, on ne savait pas vraiment être certain de ce qu’ils étaient avant qu’il nous le dise ou autre. Mais si c’étais le cas, je préférais l’aidée, mais alors qu’il m’exposait son plan, je n’étais pas d’accord, me faisant clairement comprendre que je n’avais pas mon mot à dire. J’aimais pas ca, pourquoi me demandait il de restée en arrière alors que je n’avais jamais eu l’impression d’être un boulet lors de nos précédent combat. Mais étrangement, j’obéie, peut être qu’une partie de moi voulais voir comment il se débrouillait en solo. Mais je le regrettais assez rapidement, j’aurais de l’allée prés de lui, car la suite fut un véritable carnage.
Premièrement ça allait, il c’était amusé avec eux en faisant que parlée, mais ensuite ça dégénéra un peu. D’abord, une flèche qui était censée atteindre Cocoon atteignit un oiseau, le regardant tomber, je remarquais que c’était celui que nous cherchions, le pauvre. Heureusement, alors que je nous croyais seul, Daemon était la et il put le ramenée à la vie. Pendant que moi je le soignais, j’écoutais attentivement ce qui se passait. Si je n’étais pas occupé avec cet oiseau, j’aurais certainement couru pour soigner sa main, mais sa réaction me laissait perplexe.

-Franchement, par moment, je me demande ce qu’il a dans le crâne, il pleure son gant alors qu’il a la main percée.

La suite du combat fut malheureuse, alors que j’avais posé l’oiseau sur mon épaule et que je regardais la suite des événements, je le vis clairement abattre le premier gars, ensuite, l’autre peureux, s’enfuit pour revenir, c’est la que le démon intervient quelque instant après, un véritable combat commença, se finissant par la mort du deuxième braconnier. Je le vis alors revenir près de moi, il se plaignit à nouveau pour ses gants, puis me demandant à moi si j’allais bien, il était vraiment incorrigible par moment. Prenant sa main, je commençais à fermer sa blessure, avant de lui répondre.

-C’ était vraiment obligé, franchement, il n’était pas bien dangereux, ils n’ont pas eu de chance, sinon moi ça va, mais par pitié, les gants ça se rachète, pas une main, comprise.

J’avais pensé à quelque chose, une idée qui m’avais traversé l’esprit, mais je dois bien avouée que j’avais peur de la soumettre, je me souvenais que trop bien les conséquences de la dernière fois que j’avais voulu être aimable avec les personnes mal intentionnées. Prenant mon courage, mais en étant un peu prudente, je finis par lui demandée.

-Cocoon… Il ne pourrait pas les ramener lui aussi ? Je sais ce qu’ils sont, mais je ne trouve pas que c’est mérité.

J’attendais la rage, ou le faite de me faire encore une fois engueulée, je ne savais pas qu’elle serait sa réaction cette fois-ci. Prenant l’oiseau dans mes bras, je pris ma gourde pour lui lavée le plumage et le plus délicatement, je lui pris une plume. Cet oiseau aurait besoin de soin et de protection, mais comment faire dans un lieu aussi éloigné ?

- Je vais l’emmener chez le magicien, il saura s’en occuper, tout en lui laissant sa liberté. Dommage, j’aurais aimé que ça dure un peu plus longtemps.

Je me dirigeais vers le magicien, qui m’attendait, un collier à la main. Je lui tendis alors la plume et je le vis utiliser la magie pour faire fusionner ces deux objets.

*— met lui autour du cou, il pourra alors avoir des ailes quand il le souhaite, mais des que tu le mettras, elles apparaitront.*

On discuta alors quelque instant, il acceptait de s’occuper de cet oiseau, ce qui me soulageait et on sorti âpres quelque instant à l’intérieur. Une fois dehors je me vis derrière Cocoon, pour luis passée le collier autour du cou.

-En signe de remerciement, pour ce que tu es et ce que tu fais pour moi, par conte, il va falloir vaincre ton vertige.

Je lâchai alors le collier pour que les ailes puissent se montrer enfin. J’espérais vraiment qu’il n’allait pas prendre peur, ou m’en vouloir.

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Ven 30 Nov 2012, 17:27

Cocoon eu un sourire quand elle lui dit qu'elle allait bien. En tout cas bien mieux que sa main. La chaleur qui parcourut cette dernière fut bénéfique, éteignant la douleur et refermant le trou qu'il avait. Son corps aussi luttait pour refermer la blessure, mais l'aide de Nydelia fut plus que précieuse, comme toujours. Il l'embrassa sur le front, la remercia, avant de se relever.

-Ouais, mais j'aime pas être dehors de chez moi sans mes gants...


Ouais, il était un peu névrosé quand ça concernait ses mains. Depuis petit il avait eu l'habitude d'en porter et seule Hasnna et Oëna avait touché ses mains nues. Il ne savait pas réellement pourquoi c'était devenue comme ça, mais c'était le cas. Du moins, l'ange n'avait pas tort, sa main était plus précieuse que son gant, car sans mains, pas de gants !

Citation :
-Cocoon… Il ne pourrait pas les ramener lui aussi ? Je sais ce qu’ils sont, mais je ne trouve pas que c’est mérité.

Comme pour la dernière fois, la colère l'envahit, ne comprenant pas pourquoi elle voulait toujours excuser les "méchants" de l'histoire. Mais se retournant pour prendre ce que lui tendait son ami, il dit :

-Écoute, je pense que tu connais mon avis sur ta question...


Il leva les yeux vers le démon :

-Explique lui.


Se retournant vers elle, ce fut cette fois si la voix de velours, chaleureuse de Daemon qui retentit :

-Je ne peux pas recoller les corps, je peux seulement insuffler la vie. Si le corps est disséqué, en aucun cas je peux recoller les parties. Le cœur va se mettre a battre, mais le sang sera toujours partout par terre... Bref, c'est impossible. Il faut que les en soient un seul morceau.

Cocoon se sentit coupable :

-Écoute, je suis désolé, je ne voulais pas qu'ils nous fassent du mal...


Il devint comme un petit garçon ayant fait une bêtise. Remettant sa besace sur le dos, il soupira puis suivit Nydelia quand elle fit demi-tour chez le magicien.
Une fois la grotte atteinte, le type mit l'oiseau dans un endroit chaud et confortable, de manière à s'en occuper un peu plus tard, puis fit léviter la plume jusqu'à lui. Dans son autre main, il y avait une chaine. Une toute petite chaine, fine et belle, attendant d'être posée autour d'un cou. L'orisha vit la fusion des deux objets se faire et le collier rayonna un instant puis s'éteignit. Seule une petite aura restait là, mais quasiment invisible. Une fois que tout le monde remercia tout le monde, Cocoon sortit en premier de l'antre du magicien, puis descendit d'un rocher. Nydelia arriva derrière lui, surélevée par le bloc de granit, puis passa le bijoux autour de son cou. Elle le remercia à son tour. Et là, tout se passa à la fois vite en lentement.

Le bronzé se tourna légèrement, et une fois l'attache du collier scellée, son corps s'agita. Bien qu'il restait immobile, il sentit un courant électrique lui parcourir tout le dos, puis se centraliser au milieu des omoplates. D'un coup, une douleur apparut, si vive qu'il faillit s'évanouir, mais il reprit rapidement ses esprits. Enlevant son manteau, il n'eut pas non plus l'occasion de sortir une parole. Courbant l'échine, finissant carrément par s'accroupir, recroquevillé sur lui même, il hurla. Serrant les mains contre sa tête, il ne savait pas quelle douleur le prenait, ni ce qu'il se passait. Bordel !
Tapant de toute ses force du poing sur le sol, il s'écorcha la main. Une fois. Deux fois. Trois fois. Sans arrêter de crier il finit par se cambrer. Son débardeur se déchira, tout comme sa peau, laissant couler quelques filets de sang. De là, naquit deux ailes bleu quasiment noire, mais aussi céleste que la nuit. Quand elles se déployèrent, grandes, belles, et d'autant d'envergure que sa propre personne, son hurlement se calma et il resta quelques instants sur place. Dans le creux de son dos, il sentait son pouls battre la chamade, la douleur lui sectionner les os, les veines... Puis très vite tout cela se calma comme s'il n'avait rien eu, comme s'il ne s'était jamais rien passé.

Se relevant, son débardeur tomba au sol, et il le regarda un peu perplexe. Quand il releva la tête, il vit l'incroyable. Deux grandes ailes, pareilles à des ombres, entouraient son corps de mille et unes plumes nuit noire. Se tournant vers son amie il lui dit :

-C'est toi qui a fait ça ?


Le ton était lourd, dur, mais c'était surtout dû à sa souffrance subite. Il réfléchit un instant, comprenant que le collier était surtout pour quelque chose. Et puis il eu un déclic, comme si depuis le début, il avait été si naïf. Mettant sa main sur ses yeux, il se mit à sourire :

-T'es une petite cachotière toi... Si le mensonge était un péché, Dieu lui même sait que tu serais déjà dans les bras de la Reine des Déchus.

Sa voix était grave, rauque, comme encore portée par la douleur physique. S'approchant d'elle, il arriva à sa hauteur, vu qu'elle était encore debout sur le rocher et prit son visage entre ses mains :

-Je n'ai même pas besoin de lire en toi pour savoir que tu as tellement peur de ma réaction...


La prenant dans ses bras il renchérit :

-Je n'aime pas les surprises, mais celle là est vraiment la meilleure...


Il était heureux. Trop heureux. Il avait des ailes ! Tout ce qu'il n'avait jamais pu avoir, il l'avait ! Enfin ! Grâce à elle ! Se décalant il l'embrassa sur la joue, pour la première fois, et ressentit quelque chose de différent, comme plus profond avec elle, plus intime. Son torse nu était à une infime distance du corps de son amie et il ressentit la chaleur en émaner. La sensation fut étrange mais pas désagréable. Se décalant, il dit :

-Faut-il encore que j'apprenne à m'en servir...
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Ven 30 Nov 2012, 18:25


Ça ne lui avait pas plus, je l’avais bien senti, mais en tout cas, rien ne se passa, se contentant seulement de demander à Daemon de m’expliquer pourquoi il ne pouvait pas le faire. En faite, malheureusement, comme il n’avait pas été de mains mortes avec les corps, il ne pouvait rien faire pour les faire revenir. Au fond de moi je m’en doutais, mais mon soulagement dépassa ma peine de la dernière fois. Cocoon s’excusa, mais dans un sens il n’y avait pas réellement de raison. Même si en faite, rien ne nous disait qu’ils nous auraient fait du mal, mais c’était trop tard de toute manier.
Mes mains se serrèrent quand je vis ce qui ce passait, le magicien était venu derrière moi, m’étant une main sur mon épaule, il commença à m’expliquée mentalement que c’était normal, car la première fois qu’elles doivent apparaitre, ça devait bien percée la peau, mais c’était tellement dur de le voir souffrir ainsi, une larme coula sur ma joue et je ne put faire autre chose que détournée le regard. Comme si le faite qu’il avait peur du vide ne suffisait pas, voilà qu’il devait souffrir, j’allais me faire tuée si ça continuait comme ça. Mais il aurait quand même pu me prévenir non ? Enfin, je crois que si je l’avais su, je n’aurais pas continué mes recherches ne voulant pas lui faire souffrir. Les secondes passèrent, interminable, mais après quelque temps, le silence reviens et je regardais le résultat. Maintenant, deux ailes bleu nuit ornaient son dos, grande et puissante, c’était enfin fini et il pourrait voler. Enfin s’il le voulait bien sur. Il était perplexe et maintenant, torse nu, j’espérais qu’il supporterait le froid de ce lieu. Il me demandait alors si c’était moi qui avait fait ça, j’attendis quelque instant, pour voir s’il y aurait une suite, de plus son ton n’était vraiment pas rassurant et du coup je me mordis la lèvre en attendait la suite des choses. Il fini pas me traiter de cachotière et en plus de me dire que si le mensonge était un péchée, je serais déjà déchue. Mais j’étais beaucoup trop stressée pour lui répondre. Il vient alors prés de moi, sachant que j’avais peur et du coup, il me prit mon visage dans ses mains, puis, me pris complètement dans ses bras, me rassurant disant que ça lui faisait vraiment plaisir. J’étais vraiment soulagée, ça lui plaisait et il ne m’en voulait pas.

- Je suis contente que ça te fasse plaisir, j’avais eu peur à un moment de faire fausse route, car avec ta peur du vide ce n’était pas évident… Mais je suis vraiment désolé pour cette souffrance que ça t’a causée, je dois bien avouer que je n’étais pas au courant. Et j’avais envie de t’en faire la surprise, pourtant, je suis mauvaise menteuse, surtout que j’ai eu peu de temps pour tout mettre en place.
- Le plus marrant, c’est de recevoir une lettre disant que madame arrive pour un collier, mais qu’il faut trouver une excuse pour sa présence ici. Et en prime, en vitesse, car elle se met en route.

C’est vrai qu’il avait vraiment été compréhensif. Cocoon m’avait embrassée sur la joue, je ne compris pas, j’étais habituée à ce qu’il m’embrasse sur le front, comme tantôt, mais la joue, jamais il ne l’avait fait, ça me surprit. Je tendis les mains vers son dos et caressais ses plumes, les siennes. Mais le plus dur était à faire, mais pas ici.

-il faudrait que l’on descende en bas, car ici ce n’est vraiment pas idéal pour apprendre, il y a beaucoup trop de vent. Je n’ai pas envie que tu fasses une chute à cause de ça, enfin, si tu es d’accord bien sûr.

Je dis au revoir au magicien en le remerciant et commençais à descendre vers la plaine, dans un endroit où le vent serait beaucoup moins dangereux. Du coup on se mit en route vers le bas, une fois arrivée, étrangement, Astraëlle était la, une certaine pointe de malice dans son regard. Je voyais qu’elle avait hâte de voir la suite, elle n’était pas croyable, mais dans un sens, c’était mieux ainsi.

- Il y a plusieurs solutions, enfin façon d’apprendre, la première, je te boudine le crane avec la théorie, les différents mouvements et tout ce qui va avec, ou tu montes sur le dos d’Astra et une fois assez haut, tu sautes, mais t’inquiètes, elle te rattrapera si ça ne va pas et puis je suis la aussi pour amortir une éventuelle chute.

Personnellement, j’avais opté pour la première et avait fini par utiliser la deuxième quand j’avais appris. Mais ça avait fini par allée tout seul, même si ce n’était pas tous les jours facile bien évidemment. Dans un sens ça me faisait un peu mal, car je devais repensée à toutes les leçons que j’avais faites avec Élise, repensée à elle n’était pas facile et pourtant, je devais vraiment arrivée à me souvenir de tout le plus possible.
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Ven 30 Nov 2012, 20:54

Cocoon fut assez compréhensif, même si la souffrance endurée avait été dure. C'était une étape à passé, et contrairement à ce que l'on pouvait croire, ce n'était en rien un cadeau empoisonné. Ainsi il arriverait un jour à voler !
Apparemment le sorcier était bien complice aussi et l'orisha eut un peu de mal à comprendre comment il ait pu accepté si facilement. Même si elle était sacrément mauvaise pour mentir, là il l'avait cru à merveille et s'était fait avoir comme un bleu !
Quand le mage retourna dans sa grotte, Nydelia lui dit qu'il fallait d'abord descendre avant de les utiliser. En bas c'était bien plus sur qu'en hauteur, surtout ici où le vent soufflait bien fort. Acceptant, il essaya de ranger ses ailes de manière à ce qu'elles ne soient pas déployées puis commença à descendre. Dans son cerveau, quelque chose s'activa, comme s'il y avait un bloc vide attendant d'être remplie. Une fonction en plus lui permettant de contrôler ses ailes. Il pu alors commander le rangement de celles ci, mais non la disparition et encore moins l'envol. De toute façon il ne le préférait pas pour le moment.

En bas, la dragonne attendait, apparemment impatiente de voir la suite.
L'ange lui proposa deux solutions :

-Eh bien, je pense que je vais avoir la pratique par moi même, mais je peux peut être déjà essayé de décoller seul, avant que Astraëlle ne me jette en plein vol ? Je suppose que c'est comme les oiseaux après, quelques coups d'ailes, et on suit les courants d'air ascendants et descendants ?

Ainsi ils discutèrent un peu puis finirent par conclurent. Cocoon testa alors ses ailes, quels genres de mouvements il fallait faire, pour coordonner le tout au cerveau. C'était important de se synchroniser pour pas se glander à l'arrivé. Lorsqu'il fut à peu prés prêt, Nydelia lui montra comment s'élever au dessus du sol. Bizarrement il l'avait vu le faire des millions de fois mais à cet instant précis, jamais il n'aurait pu refaire la même chose sans un exemple.

-Si j'avais su j'aurai pris un débardeur de rechange... Car si on croise des inconnus, ils vont me prendre pour un exhibitionniste !


Ce n'était pas tan de se montrer aux inconnus qui l'embêtait, c'était elle. Les choses étaient différentes, elles avaient pris une autre tournure, plus intime, et il ne voulait pas faire le nudiste devant elle. Il ne savait même plus s'il la considérait vraiment comme sa sœur...
Sortant ces idées là de sa tête, il essaya de fermer sa grande veste, en vain. Soupirant, il imita -avec maladresse- la jeune femme en face de lui. Ainsi ils volèrent un peu mais l'orisha fut vite déstabilisé par les courants d'air qu'il n'arrivait pas maitriser. Il voyait les oiseaux et son amie glisser sur le vent, et entreprit de faire pareil. Des minutes et peut être même des heures après, il arriva enfin à être stable. En redescendant, l'atterrissage fut plus compliqué que prévu et il arriva un peu vite. Voyant le sol se rapprocher trop vite il se tourna et atterrit sur le dos, glissant sur plusieurs mètres. Malgré sa douceur, l'herbe lui brûla légèrement la peau. Une fois debout il dit :

-Eh bien, je pensais que c'était plus facile que ça ! J'admire ta pratique. J'espère que quand je les sortirai à nouveau, je ne souffrirais pas autant...


Mais il n'y croyait que peu. Son corps n'était peut être pas encore habitué à être autant déchiré. Ce n'était pas dans son métabolisme.

-Bon il faut encore que j'apprenne à maitrise deux ou trois choses, mais ça devrait être bientôt pas mal... ! En revanche, ça m'épuise tellement... !


Un peu comme l'eau. Quand on nageait pendant des minutes ou des heures entières, on ne se rendait pas compte de notre baisse d'énergie, mais quand on sortait de l'eau, c'était flagrant. Là c'était pareil. Cocoon était vidé.

-Je te propose qu'on passe la nuit ici et puis comme tout le monde vole ici, nous pouvons faire la route en volant, comme ça quand j'arriverai à la maison je serai le meilleur ! En revanche je pense qu'il faudra s'arrêter dormir régulièrement... Je ne suis pas encore bien habitué.


Et c'était normal. S'enfonçant un peu dans la plaine, ils installèrent un camps très rudimentaire à l’abri de fourrés, pour passer la nuit. Une fois installés et totalement vidé, Cocoon dit :

-Ca va toi ? Je veux dire... Le moral et tout ?


Il s'intéressait à elle et voulait savoir si ses coups de blues étaient passés, ou s'ils étaient encore d'actualité. Et ce qu'elle pensait aussi de rester chez lui... Bref, beaucoup de questions se bousculèrent dans sa tête.
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Sam 01 Déc 2012, 09:48


Il était pour la pratique, mais pas pour la chute, ce que je comprenais, je pris alors quelque instant pour commencée à lui donnée les bases, ce qu’il fallait faire et pas faire. Je du même lui montrée quelques fois. C’était assez étrange, car pour moi, tout ça était devenu naturel, je le faisais sans plus y penser. Mais le voir apprendre ici, essayer de volée comme un oiseau qui viens de naitre, avec maladresse, oui, je dois bien l’avoue que de temps en temps de devait me retenir de rire de peur de le choquée. Par conte, ce qui m’étonnait, c’est qu’il avait peur du regard des autres, il avait peur que des passants le voient tors nu, c’était bien nouveau ça. Peut-être était-ce à cause du froid.

-Toi qui à peur de te montrée au autre, alors que j’ai du te demander de faire attention pour Alicia, tu m’étonneras toujours.

Aux moins âpres quelque temps, il avait réussi à être stable, mais les atterrissages, ce n’était pas encore ça, me posant prés de lui, je vis que même si la chute n’avait pas été grave, il avait de légères rougeurs sur le dos et pendant qu’il me parlait je m’occupais de faire disparaitre cela, il se débrouillait encore bien je trouve.

- Je n’ai pas toujours été bonne en vol tu sais, mais ça viens avec le temps, faut juste que tu penses que ces ailes son comme tes bras.

Pour la douleur, je ne savais pas trop quoi lui dire, car je n’en savais rien, j’espérais que non, ou que si il n’y avait pas le choix que se serais beaucoup moins douloureux, mais bon, ça nous le verront qu’avec le temps de toute manier. Il me proposa alors de passer la nuit ici, car il était épuisé, ce que je pouvais comprendre après tout. Alors on trouva un endroit assez tranquille pour s’installer, à la bonne étoile comme d’habitude. Ca me faisait vraiment du bien d’avoir pu venir jusqu’ici, d’avoir vécu une nouvelle aventure, et ce même si elle avait été courte, ce qui me chagrinait le plus, c’était le faite que j’avais décidée de rentrée chez moi après et comme s’il l’avait lu dans mes pensées, il me demandait si j’allais bien. Je lui souris alors pour le rassurée, je ne lui avais pas encore annoncé mon départ, mais je crois qu’il valait mieux que je lui dise maintenant, même si nous n’avions jamais convenu de durée, je savais qu’il était temps que je rentre avant de rendre les choses plus difficiles pour nos filles et pour moi.

- Ca va beaucoup mien, franchement ces dernières semaines mon fait un bien fou et cette mini aventure conclue bien en beauté ce dont j’avais besoin pour arriver enfin à me détendre. Merci pour tout ce que tu as fait.

Je m’allongeais alors dans l’herbe, regardant le ciel et les étoiles qui l’illuminaient. Oui, ce petit temps de répits m’avait permis de pensée à autre chose, de pensée mes plaies, même si ce n’était jamais complètement guéri. Ça m’avait permis de vouloir continuer avant ça, jamais je ne remercierais jamais assez Cocoon pour ce qu’il avait fait ces derniers temps. Même si maintenant il pouvait voler parmi les oiseaux, pour moi ce n’était pas suffisant.

-Cocoon, je crois qu’il est temps que je rentre chez moi, il est temps que tu puisses reprendre ta vie sans te soucier de moi. Bon je passerais certainement te voir tout les jours, enfin si Kahel me le permet, car avec le boulot qui dois m’attendre… de plus, je ne suis pas certaine que c’est bon pour nos filles, on risque de ne plus savoir les séparée et pourtant il faudra bien que ça arrive. C’est pour ça que je voulais partir aussi. Pour vivre une dernière aventure avant de se séparée, en quelque sorte, car je conte bien t’ennuyer et faire ma chiante comme tu ma dire, encore pendant longtemps

J’étais plus libre, plus joyeuse, même si ce n’était pas grand-chose, tout cela m’avais vraiment permis de me sentir mieux et si j’avais toujours cette pointe de tristesse, qui me faisait me demander si je serais encore capable un jour de donné mon cœur, j’étais prête à avancée et vivre comme je le faisais avant, avant que je le revoie.

- Je vais te dire, ce qui me déprime le plus, c’était la tonne de boulot que je dois faire quand je vais rentrée, mais bon, faut ce qui faut en même temps.

J’avais accepté cette responsabilité, je n’allais pas la rejeter maintenant, je savais ce qu’il m’attendait. Bon, maintenant je pouvais toujours trouvée un moyen d’y échappée, kahel était assez compétent pour commencée à faire pas mal de boulot à ma place, mais bon. Je ne pouvais pas contée que sur lui non plus. Je fini par m’endormir, beaucoup plus paisiblement que ces derniers temps, les questions une je m’étais posée, avaient retrouvée leurs places dans un coin de ma tête et je contais bien qu’elles y restent à partir de maintenant, jamais Cocoon ne me rejetterait quoi que je devienne ou quoi que je fasse. Même si je continuais à trouver dommage de ne pas connaitre plus précisément son passé.
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Dim 02 Déc 2012, 08:51

Comme il le pensait, Nydelia trouva étrange le fait qu'il soit tout à coup "pudique". Hochant juste la tête, il ne préféra pas s'enfoncer un peu plus se disant que c'était seulement psychologique pour lui. Ne plus revoir sa bien aimée, ne même pas savoir si elle est vivante ou non, c'était dur à avouer mais oui, il s'était quand même détaché. Ça faisait bien six mois qu'il n'avait eu aucune nouvelle, pas un signe... Et il ne pouvait pas partir à sa recherche, aurait-il dû arpenter le monde ?
Les questions étaient là, mais personne ne pouvait rien dire, ni rien faire. Et il détestait ça.
Secouant légèrement sa tête, il reprit les choses là où il les avait laissé.

Une fois le petit bivouac, fait de plantes et de feuillus, établi, ils s'allongèrent à l'intérieur. L'orisha avait enlevé le collier qui lui fit disparaitre ses ailes. Son dos fendu de deux crevasses, se referma aussi tôt. Aucune souffrance ne se fit sentir.
Regarda la nuit noire étoilé, il entendit Nydelia parler.

Citation :
- Ça va beaucoup mien, franchement ces dernières semaines mon fait un bien fou et cette mini aventure conclue bien en beauté ce dont j’avais besoin pour arriver enfin à me détendre. Merci pour tout ce que tu as fait.

-Je suis content si tu as apprécié. J'avais vraiment peur que tu te sentes un peu trop... Enfermée chez moi. Je ne sais pas comment tu vivais chez toi donc j'aurai pu ne pas m'adapter à ton mode de vie.

Il soupira.

-Je sais que tu vas me dire que la vie était merveilleuse chez moi. Je te connais, mais je ne peux pas m'empêcher des fois, de me dire ce genre de choses.


Il sourit pour ne pas la vexer. Comme il disait, il ne le faisait pas exprès. Après ce qui lui était arrivé, il voulait qu'elle soit heureuse, et qu'elle puisse un jour aimer à nouveau. Que tout aille tellement mieux. Et cela commençait par son bien être, en habitant chez lui. Puis la suite des paroles fut moins joyeuses. En même temps il s'y attendait un peu.

Citation :
-Cocoon, je crois qu’il est temps que je rentre chez moi, il est temps que tu puisses reprendre ta vie sans te soucier de moi. Bon je passerais certainement te voir tout les jours, enfin si Kahel me le permet, car avec le boulot qui dois m’attendre… de plus, je ne suis pas certaine que c’est bon pour nos filles, on risque de ne plus savoir les séparée et pourtant il faudra bien que ça arrive. C’est pour ça que je voulais partir aussi. Pour vivre une dernière aventure avant de se séparée, en quelque sorte, car je conte bien t’ennuyer et faire ma chiante comme tu ma dire, encore pendant longtemps

Il ne dit rien.

*Laisse la partir, elle reviendra.*


Face à cette pensée de Daemin, l'orisha soupira puis dit :

-Je me doutais que tu n'allais pas rester éternellement chez moi. Que ce soit pour toi ou pour Alicia. Tu n'es pas non plus obligé de passer tous les jours tu sais... Ne te sens pas responsable de moi. Pense à toi d'abord, et on verra pour la suite.


Il n'avait pas prévu ça. Ca l'embêtait car il savait que derrière, une fois à la maison, elle serait totalement vide de vie, de courants d'airs... Le calme plat. Apparemment, Nydelia en avait besoin de ce calme, et il comprenait.

-Prends ton temps pour partir, rien ne presse quand même...

Heureusement qu'ils étaient dans le noir. Son visage était dur, ses sourcils froncés, comme s'il redoutait de plus en plus. Ne pouvant pas forcer les gens quand même, il se résigna. Se tournant sur le côté, dos à elle, il tenta de trouver rapidement le sommeil.

Le lendemain ils durent faire le même chemin mais en sens inverse. Cocoon ne pourrait pas voler aussi longtemps qu'Astraëlle, à cause de son énergie. Ainsi, toutes les quatre heures, ils devaient s'arrêter pour qu'il fasse un somme. C'était sur, à ce rythme là, ils allaient mettre beaucoup de temps à rentrer. Quand ses ailes sortirent à nouveau, elle lui firent mal, sa peau se déchira sans saigner, et ce n'était pas très confortable. En revanche la douleur était réellement amoindrit. Ce n'était pas la même. Il ne hurla pas, ne se tordit pas de tous les côtés, rien de tout ça.
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Dim 02 Déc 2012, 09:26


Il n’était pas possible, il croyait encore que je m’étais sentie enfermée chez lui, alors que ce n’était absolument pas le cas. Mais bon, on avait dû s’adapter à nos styles de vie respective, même si j’avais trouvé cela assez facile en fin de conte. Car il n’était vraiment pas compliqué, c’est peut-être ce qui rendait mon départ beaucoup plus difficile, mais bon, je ne pouvais pas continuer à vivre ainsi après tout. Mais je ne voulais pas rentrée et partie tout de suite, je crois que c’était important pour les filles qu’elles puissent se dire au revoir d’une certaine façon.

-Je partirait après demain, en plus demain les filles n’ont pas cours, elles pourront passer une dernière journée ensemble, j’espère juste que ça ira, elles se sont peut-être trop habituées l’une à l’autre.

J’avais peur de les faire souffrir en les séparant, elle s’entendait bien, mais on n’avait pas vraiment le choix, je ne pouvais pas m’empêchée de pensée à ce a, si moi j’avais déjà du mal à devoir lui dire au revoir, ce serait encore plus compliqué pour les filles. Enfin la nuit fut reposante et j’en profitais bien, même si c’est Cocoon qui devait être le plus épuisée de nous deux. Pour le chemin du retour, comme convenu il irait avec ses propres ailes, il fallait qu’il arrive à avoir de la pratique. Bon je dois bien avouer que j’avais utilisé le contrôle de l’air pour rendre les choses un peu plus facile, surtout que nous survolions l’océan. Quand on devait s’arrêter pour qu’il puisse se reposer un peu, j’en profitais pour volée un peu plus avec Astrëlle qui avait fini malgré tout à faire le chemin avec nous. Pourquoi est-ce que ça l’amusait autant, mystère, mais nous étions devenue beaucoup plus proche et ça ne m’aurais pas étonnée que c’est seulement pour restée avec moi, ça aurait bien été son style tien. Bien évidemment, on avait pris plus de temps, mais ça n’avait pas d’importance contrairement à l’allée où j’avais voulu aller rapidement. Si ça avait trop trainé, j’aurais fini par vendre la mèche. Une fois arrivées chez lui, les gamines nous acceuillair et je pris Alicia à part. je voulais lui expliquée et puis un petit instant avec nos filles n’étais pas vraiment de refus.

- ma belle, demain tu n’as pas cour, alors on va passé une journée au parc tout les quatre, si Cocoon veut bien, car après demain, il est temps que l’on rentre chez nous, nous ne pouvons pas nous permettre de l’ennuyer plus longtemps.
— je m’en doutais, mais ce n’est pas grave, je pourrais revenir la voir de toute façon, n’est-ce pas maman.
*,mais est tu certaine que ça ira, que ce n’est pas encore trop tôt, tu devrais prendre ton temps.*
*oui j’en suis certaine ielenia, ne t’inquiète pas, ça va allée, après tout, je suis une grande fille.*

Une grande fille qui avait le cœur brisé, je devais bien l’admettre, j’avais un peu peur de me retrouver tout seul, mais je n’avais pas vraiment le choix. Je ne savais pas comment j’allais réagir une fois que je serais tout seul, d’un cotée j’espérais avoir assez de travail pour être assommée par la pile de parchemin. Mais bon il ne fallait pas que j’espère de trop le dessus. Une fois après pris le temps de tout expliqué à ma fille je retournais prés de cocoon, pour lui parlée de mon idée d’allée au parc demain, pour réellement finir ça en beauté. Je lui étais vraiment reconnaissante de tout le soutien qu’il m’avait apporté et ne le remercierais jamais assez. Le reste de la journée fut un peu triste malgré tout, vu que Alicia et moi on commençait à préparer nos affaires pour rentrée chez nous. J’allais cette fois-là encore me coucher de bonne heure, car j’avais le pressentiment que ma prochaine nuit ne serait pas vraiment de tout repos.
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Dim 02 Déc 2012, 11:15

Au final l'ange décida d'un jour où elle ferait ses affaires pour partir définitivement. L'orisha devait s'adapter, il n'avait pas le choix. Alors ne disant rien il acquiesça et se demanda comme Hasnna allait le prendre. Elle grandissait aussi, et évoluait dans un environnement, alors le changer abruptement, ça allait être compliqué. Malgré tout elle devra s'y faire.

Une fois rentré chez eux, Cocoon déballa et rangea ses affaires, mettant au feu ce qui se devait d'être détruit. Alors d'un geste vif, il lança ses gants en cuir noir, et se détourna, ne les regardant même pas brûler. Il avait autre chose en tête. Prenant Hasnna avec un seul bras, il monta avec elle dans la chambre.

-Qu'est ce que tu fais papa ?


-On prend un bain.


Il n'était ni heureux, ni malheureux, et tout ce qu'il voulait c'était se jeter dans l'eau chaude, presque bouillante. Faisant attention à sa fille, il lui demanda si ce n'était pas trop chaud et y plongea avec elle. Renversant sa tête en arrière, il poussa un soupir de soulagement. Sa petite blonde avait prit un flacon de savon qu'elle avait malicieusement versé dans l'eau pour faire de la mousse et des bulles. Elle aimait le contact avec cette matière si étrange. Les jambes de Cocoon sortait de l'autre côté de la baignoire. En fait il servait de banc à Hasnna qui s'amusait. Malgré tout la moitié de son corps était caché par la mousse qui commençait à déborder des parois.

-T'en mets partout...


Il soupira.

-Mais c'est rigolo papa !


*Ouais mais c'est moins drôle quand c'est moi qui nettoie.*


Se taisant il ferma les yeux, la tête toujours renversée. En bas, Nydelia commença à bouger. Alors lui aussi. Il sortit rapidement du bain et entoura une serviette autour de sa taille. Alors qu'il séchait et habillait Hasnna, l'ange monta le voir pour lui dire d'aller au parc le lendemain. Il n'y vit aucun inconvénient. Un peu las, il fit descendre sa fille pour la faire jouer, avant de remonter s'habiller. Son amie n'était plus dans la chambre, alors il oublia qu'elle pouvait être dans la salle d'eau. Devant son armoire, il enleva sa serviette et se vêtit de vêtements propres et non usés. Quand il se retourna il vit un bout de sa robe dépasser de la pièce adjacente. Bon, bha une chose était sure, c'était qu'elle devait les connaitre par cœur ses fesses à force !

Un peu plus tard il s'occupa d'alimenter le feu en disant :

-Hasnna ?

-Papa !

-Viens chérie... !


Elle se leva du tapis sur lequel elle jouait avec Alicia pour rejoindre son père sur le divan. Elle essaya de monter, avec un peu de mal, mais finit par y arriver. Alors automatiquement elle grimpa sur les cuisses de son pater :

-Demain on passe la journée au parc, ça te plait ?

-Ouiiii !!!

Les joues de la fille rosirent de joie. Cocoon se dit qu'il faudrait qu'ils sortent plus souvent ces deux là, car maintenant que l'hiver était tombé, ils ne pouvaient plus marcher comme avant. Mais ce n'était pas une raison pour rester enfermer. Il passa le reste de la soirée à discuter avec son amie avant d'aller se coucher.

-Tu crois que Alicia pense que... Enfin que toi et moi...

Et puis il se tut. A son âge on ne se posait pas tan de question. Quoi qu'elle avait l'air de réfléchir plus que les filles de son âge. Mais même ça, il eut du mal à l'exprimer. Pour lui c'était embarrassant. Pourtant avant, il aurait pu en parler sans gêne, aucune, mais là c'était différent. Ça devenait différent. Alors il dit pour clore :

-Laisse tomber, je doute qu'Alicia pense ce genre de chose.


Se tournant sur le côté il mit un certain temps avant de s'endormir.
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Des ailes pour un orisha [P.V Cocoon]

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